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Titre du Cours : Le système nerveux végétatif Pages :24
Équipe : Mélodie L, Clarisse C Date : 17/01/2019
Ronéoboss : Agathe S Semaine : S3
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L'arc réflexe part de la corne grise
antérieure de la moelle épinière dans
laquelle on trouve les neurones effecteurs.
Puis ils cheminent vers le ganglion para-
vertébraux sympathique où la fibre pré-
ganglionnaire fait synapse avec la fibre post-
ganglionnaire, avant de rejoindre l'effecteur
(muscle lisse, viscères...).
Cet effecteur possède des récepteurs
sensoriels qui permettent de remonter
l'information par les fibres sensitives vers la
corne postérieure en passant par le ganglion
dorsal de la moelle épinière où il fait
synapse avec un neurone moteur qui va
repartir en ventral et aller jouer son rôle sur
l’effecteur (c’est ce qui se passe lors du
réflexe myotatique). Là encore, on remarque
que la voie efférente motrice n’est pas
nécessaire au bon fonctionnement de
l’effecteur.
Pour le système parasympathique, le fonctionnement de l’arc reflex est le même sauf que les ganglions ne sont
pas para-vertébraux mais intra-muros ou proches des organes effecteurs.
Conclusion : On a une afférence motrice et une efférence sensorielle qui passe dans la moelle épinière et qui
fait relais dans une chaîne ganglionnaire ou dans différents ganglions en fonction du sympathique ou du
parasympathique.
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Ces deux systèmes sont différents, aussi bien d’un point de vue anatomique, qu’au niveau de leurs
neurotransmetteurs.
Le prof a donné l’exemple de la digestion stimulée par le système nerveux parasympathique, qui favorise la
conservation d’énergie. Donc en post-prandial, on est un peu fatigués, en train de digérer, on va avoir une
diminution de l’éveil et de l’attention. C’est pour ça qu’en général on fait la sieste !
b - Le système parasympathique
Dans le système parasympathique, les ganglions sont plus distaux, donc localisés soit très proches de
l’effecteur, soit dans l’effecteur en intra-mural. Ainsi, on a un axone post-ganglionnaire court, mais un axone pré-
ganglionnaire long.
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2 - Rôle des neurones du système nerveux végétatif
a- Le système nerveux sympathique
Le système nerveux sympathique est mis en jeu dans les réactions de défense et de stress (« fight or flight ») :
• Accélération du cœur : le débit cardiaque augmente par augmentation de la fréquence cardiaque ;
• Augmentation de la pression artérielle : pour augmenter la quantité de sang oxygéné aux tissus
demandeurs (la perfusion des organes est augmentée), par vasoconstriction ;
• Dilatation des bronches : pour favoriser la ventilation et récupérer plus d’oxygène au niveau des alvéoles
pulmonaires ;
• Dilatation des pupilles : pour faire rentrer plus de lumière et ainsi améliorer la vision de loin et la vision
nocturne.
Le système nerveux sympathique est également mis en jeu lors des excès de colère (altération de la
ventilation, augmentation de la sudation) et de stress (ex : vasodilatation au niveau des artérioles de la face lors du
stress). Ainsi, le sympathique est là pour diminuer l’état de repos du système.
c - Bilan
Système nerveux sympathique Système nerveux parasympathique
Augmentation de la FC Diminution de la FC
Augmentation de la PA Diminution de la PA
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3 - Organisation du système nerveux végétatif
a - Le système nerveux sympathique
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4 - Les neurotransmetteurs et leurs récepteurs
a - Généralités
Pour le muscle strié squelettique dont l’action est volontaire, l'acétylcholine (neurotransmetteur exclusif)
réagit sur le récepteur nicotinique (ionotropique), au niveau de la plaque motrice.
Pour le système nerveux végétatif parasympathique, le neurotransmetteur pré-ganglionnaire est
l'acétylcholine se liant à des récepteurs nicotiniques (ionotropique). En post-ganglionnaire, on a également
l'acétylcholine.
Dans le système nerveux végétatif sympathique, le neurotransmetteur pré-ganglionnaire est l'acétylcholine
agissant au niveau des récepteurs nicotiniques (ionotropique). Par contre, en post-ganglionnaire, le
neurotransmetteur est la noradrénaline (ou norépinéphrine pour les anglo-saxons), une catécholamine qui ne va pas
directement contracter le muscle mais moduler d'autres structures nerveuses.
Au niveau de la médullosurrénale, l'acétylcholine agit en pré-ganglionnaire directement sur les récepteurs
nicotiniques. La médullosurrénale sécrète ensuite l'adrénaline (ou épinéphrine) qui passe dans la circulation
sanguine générale pour atteindre les organes cibles par voie sanguine.
Attention, le neurotransmetteur ne définit pas le type de système nerveux.
Schéma bilan :
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Une fois libérée, l’Ach va alors pouvoir se fixer sur différents éléments post-synaptiques : soit les récepteurs
nicotiniques (2 Ach qui se fixent sur les sous-unités alpha), soit les récepteurs muscariniques (récepteurs couplés
à une protéine G qui va entrainer une cascade de réactions intra-cellulaires).
L’Ach restée dans la fente synaptique sera ensuite dégradée en choline par l’acétylcholine-estérase, avant
d’être recaptée par l’élément pré- synaptique, et réutilisée.
L’Ach dérive en effet de la choline, qui est liée à de l’acétate par la choline-actétyltransférase afin de former
de l’Acétylcholine. Cette choline provient soit de l’alimentation, soit du recyclage de l’Ach déjà relarguée dans la
fente synaptique. C’est du recyclage, la nature est fainéante donc elle s’économise (dixit le prof).
Au niveau de chaque terminaison, on a une accumulation d’en moyenne 10 6 petites vésicules (d’environ
50nm). Dès l’arrivée de l’Ach, ce stock est relargué, ce qui permet une réponse très rapide du neurone pré-
ganglionnaire. La réponse du neurone post-ganglionnaire peut cependant être moins rapide selon les types de
récepteurs présents sur l’organe effecteur.
c - Le récepteur nicotinique
Le récepteur nicotinique post-synaptique est un récepteur
ionotropique, pentamère (5 sous-unités : 2 alpha, 1 beta, 1 gamma, et 1
delta), de 275 kDa. Il nécessite la fixation de deux molécules d’Ach sur
les deux sous unités alpha pour avoir ouverture du canal Na+/K+
(entrée de Na+ et sortie de K+) et donc dépolarisation quasi-
instantanée.
Il est très rare de retrouver ces récepteurs nicotiniques au niveau
du sytème nerveux sympathique et parasympathique, à l’inverse du
système nerveux moteur volontaire. Par exemple, pour contracter un
muscle, la réponse est immédiate grâce à ces récepteurs nicotiniques.
Cependant, le sytème sympathique a tendance à avoir des récepteurs nicotiniques, tandis que le système
parasympathique possède plutôt des récepteurs muscariniques.
(+++) Il existe deux types de récepteurs nicotiniques :
• le récepteur post-synaptique ganglionnaire qui peut être inhibé par l’héxaméthonium (n’agit pas sur la
plaque motrice).
• le récepteur de la plaque motrice du muscle strié squelettique qui peut être inhibé par le curare.
À la différence de la jonction neuromusculaire, où chaque potentiel d’action du motoneurone entraîne un
potentiel d’action de la cellule musculaire squelettique, la fibre post-ganglionnaire ne décharge que si plusieurs
fibres pré-ganglionnaires sont excitées, elle nécessite donc la sommation de plusieurs potentiels excitateurs.
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d - Le récepteur muscarinique (parasympathique)
Remarque : le ganglion somment les PPSE et PPSI ; si le seuil est atteint, alors l’influx nerveux est transmis.
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6 - Les terminaisons nerveuses post-ganglionnaires
Les terminaisons nerveuses post-ganglionnaires :
• parasympathiques libèrent de l’Acétylcholine qui active des récepteurs muscariniques.
• Sympathiques libèrent de la noradrénaline (= norépinéphrine) qui active des récepteurs
adrénergiques α et/ou β.
Exceptions :
• quelques fibres sympathiques post-ganglionnaires libèrent de l’acétylcholine (glandes sudorales,
muscles pilo-moteurs qui donnent la « chair de poule ») dans le cadre de la thermorégulation.
• La médullosurrénale, qui fait partie du système sympathique, libère de l’adrénaline.
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Comme pour l’Ach, la noradrénaline une fois
libérée est détruite, avant d’être recapturée et réutilisée.
Pour cela, on distingue deux voies de dégradation
possibles de la noradrénaline :
• en méthylépinéphrine via la catéchol-O-
méthyltransférase ;
• en dihydroxyphenylglycolaldéhyde via la
mono-amino-oxydase.
Affinité et compétitivité
L’ affinité et la compétitivité sont fonction du type et du sous-type de récepteur présent sur l’effecteur.
• Récepteurs α : α1 et α2
✔ ils ont une affinité identique pour l'adrénaline et la noradrénaline (les deux molécules ont le même effet
que ce soit sur α1 et α2).
• Récepteurs ß : ß1, ß2, ß3 .
✔ les récepteurs ß1 et ß3 ont une plus grande affinité pour la noradrénaline que l'adrénaline
✔ les récepteurs ß2 ont une plus grande affinité pour l’adrénaline que la noradrénaline.
Une fois ces récepteurs activés, on va avoir un effet sur l’effecteur : contraction ou relaxation. On
peut également avoir des cascades moléculaires intra-cellulaire au niveau de l’effecteur.
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IV - Action des neurotransmetteurs du système sympathique
1 - Activation des récepteurs sympathiques
Les récepteurs membranaires des catécholamines sont couplés à une protéine G dont l’activation est
responsable de l’activation de:
• la phospholipase C pour les récepteurs α1
• l’adénylate cyclase pour les récepteurs β
On a donc une augmentation d’une molécule enzymatique qui va avoir un effet sur l’effecteur.
Exemple : pour les tissus graisseux, si la phospholipase C est activée, on a une dégradation des graisses.
Contrairement aux récepteurs β, l’activation des récepteurs α2 est responsable de l’inhibition de
l’adénylate cyclase (AMPc) par l’intermédiaire d’une protéine Gi principalement au niveau du muscle
cardiaque. Cet effet est plutôt indirecte car la protéine G n’est pas activatrice mais inhibitrice. On a ainsi une
homéostasie régulée avec une activation pour certains récepteurs (β) et une inhibition ou réduction pour
d’autres (α2).
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Exemple : Cas de la ventoline.
C’est le rôle de la Ventoline (Salbutamol) qui est l’équivalent de la noradrénaline (active les récepteurs β 2 à
l’état physiologique). En cas d’asthme, on peut avoir un déficit en noradrénaline, on va donc apporter une molécule
ayant le même effet. Le Salbutamol joue donc en quelque sorte un rôle d’agoniste de la noradrénaline : il active les
β2 et permet la relaxation bronchique.
On ne peut pas injecter directement de la noradrénaline car elle passerait dans le sang et aurait un effet sur tout
l’organisme notamment au niveau du cœur. Le Salbutamol permet donc d’avoir un effet local au niveau des
bronches. A hautes doses, la molécule finit par se retrouver dans la circulation sanguine, car les poumons sont un
milieu richement vascularisé, et donc provoquer des effets cardiaques (augmentation fréquence).
Les cyclistes de haut niveau sont très souvent asthmatiques. En réalité, le prof considère cela comme du
« dopage organisé » car la prise de ventoline permet d’ouvrir les bronches, de mieux respirer et expirer
(élimination du CO2). Le fait d’être asthmatique est normalement une contre-indication à la pratique du vélo.
On a également des effets cellulaires de l’activation du récepteur β 2 du muscle lisse bronchique lors de la
prise récurrente de ventoline.
En effet, au fur et à mesure d’une prise régulière, on a une stimulation des récepteurs β 2 et une activation de
récepteurs muscariniques couplés à des protéines G. Ces dernières synthétisent alors des seconds messagers qui
vont avoir des effets intra-cellulaires ou moléculaires qui peuvent conduire à des conséquences graves. Cela peut
entraîner des effets structurels et indirectement jouer sur les chaînes de myosine ce qui entraîne une relaxation et
une diminution du muscle lisse bronchique et donc une difficulté à expectorer.
Je vous laisse ce petit schéma de l’année dernière :
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4 - Phénomène de tachyphylaxie
La tachyphylaxie est un phénomène d’accoutumance qui apparaît lors de traitements répétés. A force de
stimuler le même récepteur avec son agoniste, on va avoir de moins en moins d’effets car la sensibilité du récepteur
est diminuée.
On peut prendre comme exemple les fumeurs : au début, un fumeur commencera avec 1 cigarette par jour.
Mais peu à peu, il devra augmenter les doses pour retrouver le même effet que le premier jour en fumant 1 paquet
par jour.
Une stimulation répétée du récepteur par le neurotransmetteur aboutit à la diminution de la sensibilité des
récepteurs ou à leur internationalisation intracellulaire (« down-regulation » des récepteurs). On a donc une
efficacité diminuée.
A l’inverse, lors d’une dénervation sympathique (perte d’innervation autonome), on observe une
augmentation de la sensibilité des tissus aux catécholamines. On parle alors de « up-regulation ». Comme les
récepteurs ne sont plus innervés, ils vont avoir de façon intrinsèque une augmentation de leur nombre ou de leur
sensibilité. A l’arrivée d’une molécule, on aura donc un effet potentialisé.
Question d’une étudiante : L’accoutumance est-elle uniquement bronchique ou générale ?
Dans le cas précis de la ventoline, l’accoutumance est uniquement bronchique. Au début, un asthmatique peut
prendre une ou deux inhalations mais au bout de 10 ans par exemple, 7 ou 8 inhalations ne suffiront pas forcement
à dilater ses bronches. On aura donc un plateau où tous les récepteurs seront saturés et on n’aura donc plus
d’effet physiologique (bronchodilatation). Mais cette information n’est pas forcément vrai car au fur et à mesure
que l’on répète l’exposition, on aura moins de muscles et donc un effet bronchodilatateur mais qui reste moins
efficace qu’avant cette stimulation répétée.
Exemple : Séquestration et dégradation des récepteurs β2 membranaires après activation par leur ligand.
Lorsque le récepteur β2 est trop activé par la noradrénaline, plusieurs effets sont possibles (explications de l’année
dernière pour bien comprendre mais le prof n’a pas autant détaillé cette année) :
• Séquestration : la membrane s’invagine, récupère le récepteur et le fait rentrer en intracellulaire,
empêchant ainsi la fixation du ligand. On aura donc des effecteurs sans récepteurs. Ce dernier peut ensuite
être recyclé, c’est-à-dire être à nouveau extériorisé après arrêt de la stimulation.
• Dégradation : après sa séquestration, le récepteur peut aussi être dégradé par les lysosomes. Il faudra donc
par la suite une synthèse de nouveaux récepteurs.
• Perte de sensibilisation : elle peut être due à un changement de conformation du récepteur, soit par
différents ligands pouvant venir se fixer dessus, soit tout simplement par la température, ayant pour
conséquence un effet moindre voire nul.
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V - Régulation de la libération du neurotransmetteur
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3 - Inhibition de la libération d'acétylcholine par activation de récepteurs
présynaptiques catécholaminergiques et muscariniques
L’activation du récepteur β2 et du récepteur M2 freine la libération d’acétylcholine par les terminaisons
nerveuses post-ganglionnaires parasympathiques.
Exemple : l’adrénaline va aller stimuler l’acétylcholine et donc entraîner une bronchoconstriction. Mais cette
acétylcholine a aussi un effet de réduction de cette contraction. On peut donc avoir des effets opposés.
4 - Autres modulations
Le concept ancien d'« un neurone = un seul neurotransmetteur » n'est pas vrai (important +++)
• Le neuropeptide Y et l'ATP (libérés par les fibres purinergiques) peuvent être libérés par des fibres
sympathiques (par la même fibre) :
◦ Activation de récepteurs post-synaptiques qui potentialisent la contraction en réponse à la
noradrénaline
◦ Activation de récepteurs pré-synaptiques qui diminuent la libération de noradrénaline
• Le vaso-intestinal peptide (VIP) et le NO peuvent être libérés par des fibres parasympathiques au même
moment.
◦ Relaxent le muscle lisse
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a - Certains neurones post-ganglionnaires du sympathique libèrent de l'ATP
(récepeteurs purinergiques du muscle lisse) ou du neuropeptide Y (orexygène =
régulateur de l’appétit)
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c - Innervation du tube digestif
Le tube digestif est innervé par le système nerveux végétatif à la fois par le système sympathique et le système
parasympathique : soit on active, soit on fait stagner le transit (avant une prise alimentaire le système digestif est à
l’arrêt et il s'active entre deux prises alimentaire). En fonction des informations reçues, on aura donc une libération
différente de NT (noradrénaline, Ach, VIP).
Non dit en cours mais présent sur le cours de l’année dernière :
Les neurones sensitifs captent l'information (l'estomac est distendu) et régulent en fonction de la pression au
niveau de la lumière intra intestinal.
Les fibres post-ganglionnaire sympathiques à noradrénaline contractent les fibres musculaires lisses.
Le système parasympathique a lui des ganglions intra-muros, dans le tube digestif. Il libère de l’acétylcholine
au niveau post-ganglionnaire et va aller libérer de l'acétylcholine ce qui entraine la contraction des fibres
musculaires lisses. En même temps du VIP est libéré, il va favoriser la vasodilatation de l'intestin.
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• Molécules jouant sur l'effet de chasse du médiateur : lorsqu'on donne trop de neurotransmetteurs au
niveau des récepteurs (relargage continu), un NT fixé sera délogé par un suivant. On a une diminution de la
sensibilité en post-synaptique liée à l'excès d'excitation.
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VII - Régulation de la pression artérielle à court terme par voie
nerveuse
La régulation de la pression artérielle à court terme est un exemple d'intervention du système nerveux
végétatif dans la régulation cardio-vasculaire. Il y a des effets sympathiques et parasympathiques sur la pression
artérielle.
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Cas du malaise vagual
Le nerf X innerve plusieurs organes (poumons, cœur, estomac, viscères...). Le malaise peut être la
conséquence d’un stimulus externe (vue du sang) ou interne (gros repas).
Dans le cas d'un repas un peu arrosé, gras ou copieux, l'estomac est dilaté. L'information est envoyée via le
nerf vague : on diminue l'activité du nerf vague.
Si on diminue l'activité du nerf vague, on n'a plus d'information. On aura alors :
• Soit une accélération du rythme cardiaque par le système sympathique trop activé, comparé au
parasympathique ;
• Soit le contraire : le nerf vague est trop activé et augmente le parasympathique. Cela diminue la pression
artérielle, le débit cardiaque et donc l'oxygénation cérébrale. On débouche alors sur un malaise vagale.
On a une rupture d'équilibre entre le sympathique et le parasympathique. C’est donc un réflexe protecteur du
corps pour protéger le cerveau du manque d’oxygénation.
La capacité des personnes à faire un malaise à la suite d’un stimuli externe (sang, piqure) est dépendante de
leur vécu.
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VIII - Essentiel en bref
Sympathique Parasympathique
Mis en jeu lors des réactions de stress et de défense pour Favorise la conservation d’énergie au cours des périodes
augmenter l’apport d’énergie aux tissus + lors des excès d’activité réduite.
de colère.
Il est responsable de : Il est responsable de :
- l’accélération du coeur - la diminution de la fréquence cardiaques
- l’augmentation de la pression artérielle - la diminution de la pression artérielle
- la dilatation des bronches - la constriction de la pupille (protection d’un excès de
- la dilatation des pupilles (vision de loin) lumière).
Il favorise l’activité motrice digestive.
- Les neurones pré-ganglionnaires libèrent de - Les neurones pré-ganglionnaires libèrent de
l’acétylcholine qui activera un récepteur nicotinique l’acétylcholine qui activera un récepteur nicotinique
post-ganglionnaire. post-ganglionnaire.
- Les neurones post-ganglionnaires libèrent de la - Les neurones post-ganglionnaires libèrent de
noradrénaline qui active les récepteurs α et β. l’acétylcholine qui active un récepteur muscarinique.
Le récepteur nocitinique Les récepteurs muscariniques sont des récepteurs
• post-synaptique ganglionnaire est bloqué par couplés à une protéine G (récepteur muscarinique M3).
l’hexamethonium ; L’activation de la protéine G est responsable d’une
• de la plaque motrice du muscle squelettique est activation enzymatique (phospholipase C). Le messager
bloqué par le curare. (IP3) qui en résulte, module l’ouverture d’un canal (sur
le réticulum sarcoplasmique).
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Récepteurs α (α1 et α2)
• Affinité identique pour l’adrénaline et la noradrénaline
• Les α1 prédominent sur le muscle lisse vasculaire
• Les α2 sont présynaptiques (inhibition de la libération de noradrénaline)
• Les α1 sont responsables de l’activation de la phospholipase C
• L’activation des récepteurs α2 est responsable de l’inhibition de l’adénylate cyclase par
l’intermédiaire d’une protéine Gi (principalement au niveau du muscle cardiaque)
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