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MINISTERE DE LA SANTÉ DE LA

POPULATION ET DELA RÉFORME


Jijel HOSPITALIERE Jijel

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPÉRIEURE PARAMÉDICALE DE JIJEL

Mémoire professionnel de fin d’études


Pour l’obtention d’une licence professionnelle
Option : Infirmière de santé publique

Thème :

L’application infirmière des échelles de mesure de la


souffrance douloureuse devant les patients cancéreux au
service d'oncologie à L'établissement public hospitalier
de Jijel.

Dirigé par : Élaboré par :

Dr. KAHLESSENANE. R. Mlle. BELAFRIEKH Nessrine


Médecin généraliste principal Mlle. BEDROUNI Malak

Promotion
2018/2021
MINISTERE DE LA SANTÉ DE LA
POPULATION ET DELA RÉFORME
Jijel HOSPITALIERE Jijel

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION SUPÉRIEURE PARAMÉDICALE DE JIJEL

Mémoire professionnel de fin d’études


Pour l’obtention d’une licence professionnelle
Option : Infirmière de santé publique

Thème :

L’application infirmière des échelles de mesure la


souffrance douloureuse devant les patients cancéreux au
service d'oncologie à L'établissement public hospitalier
de Jijel.

Dirigé par : Élaboré par :

Dr. KAHLESSENANE. R. Mlle. BELAFRIEKH Nessrine


Médecin généraliste principal Mlle. BEDROUNI Malak

Promotion
2018/2021
REMERCIEMENTS
Ces premières lignes témoignent notre gratitude envers toutes les

personnes qui ont contribué de près ou de loin à l’aboutissement de ce

travail.

Nous tenons à remercier en premier lieu le Bon DIEU le tout grand

puissant pour nous avoir donné la volonté, la force et le courage afin

d’élaborer ce modeste travail.

En seconde lieu nous tenons à remercier DR.KHALESSENANE

RACHID notre honorable encadreur pour son aide, ses conseils

judicieux et précieux pour la réalisation de ce mémoire ;

Nos sincères remerciements et nos profondes gratitudes pour

M.BOUBAZINE AHMED le responsable de spécialité ISP et notre

meilleure enseignant ;

Nous exprimons nos remerciements et nos profondes gratitudes à :

MR. BOUCHAMA Abd rahmane le directeur de

l’institut National de formation Supérieure

Paramédicale de Jijel

MR.BOUNAB RABAH

MR. HAMDINI

MELLE. BOUZENOUNE.

Tous les enseignants de l’institut National de formation Supérieure

Paramédicale de Jijel ;

Tous les fonctionnaires et le personnel de l’institut National de

formation Supérieure Paramédicale de Jijel.


DEDICACE
A ta mémoire, l’homme de ma vie, mon exemple éternel, mon soutien

moral et source de joie et de bonheur, celui qu’a toujours sacrifié pour

me voir réussir, que dieu te garde dans son vaste paradis, à toi mon

papa.

A la lumière de mes jour, la source de mes efforts, la flamme de mon

cœur, ma vie et mon bonheur ; maman que j’adore.

Je dédie ce travail dont le grand plaisir leurs revient en premier lieu à

ma cher tante « Fatima » pour leurs conseils, aides, et

encouragements.

Aux personnes dont j’ai bien aime la présence dans ce jour, qui

sont toujours à mes côtés à tous mes frères «Abderrahmane, Yasser,

Mousaab »et mes sœurs «Sara, Meriem, Fatima ».

A mon adorable binôme «Malak» pour son soutien moral, sa patience,

et sa compréhension tout au long de ce projet

NESSERINE
DEDICACE

J'ai le grand plaisir de dédier ce modeste travail ;

A la plus chère de ma vie, ma précieuse offre du dieu, ma soutien

moral, pour son amour, ses encouragements et ses sacrifices; ma mère

“Noria”.

A l'homme qui a souffert sans me laisser souffre qui n'a jamais dit non

à mes exigences, Celui qui est toujours sacrifié pour me voir réussir,

pour sont affection et la confiance qu'il m'accodieé mon adorable père

« Abdelwahid ».

A ma belle-sœur « Roaya » et mon petit frère « Abdelrahim», source

de joie et de bonheur.

A mon cher grand -père « El Arbi» qui m'a supporté et m'a dirigé, et

mes grand-mère «Sakina» et “Fatima” qui je souhaite une bonne

santé.

A mes tantes; « Noria, Linda, Lamia, Wasila et Yasmina » que dieu

leur donne une longue et joyeuse vie

Son oublié mon cher binôme « Nessrine » pour sa patience et sa

compréhension tout au long de ce projet.

A tous les membres de ma famille, tous mes amis et tous ceux qui

m’aiment.

Merci pour leur amour et leurs encouragements.

MALAK
Liste des tableaux
Tableau N°01 : Les statistiques des malades cancéreux souffre de la douleur durant le mois
de mars………………………………………………………………………………………P45

 Tableau N°02: les moyens matériels dans le service…………………………………....P52


 Tableau N°03: répartition selon l’âge, le sexe, le grade et l’expérience………………..P54
 Tableau N°04: déroulement et résultats de la pré-enquête selon les axes et intra-axe….P57
 Tableau N°05 : Représentant la distribution de questionnaire……………………...…..P60
 Tableau N°06 : renseignements des questionnés sur la définition de cancer…………...P61
 Tableau N°07 : renseignements des questionnés sur les complications du cancer……...P62
 Tableau N°08 : la présence des patients cancéreux qui souffre de la douleur ou
service……………………………………………………………………………………P63
 Tableau N°09 : les significations du concept cancer……………………………………P64
 Tableau N°10: renseignements des questionnés sur les éléments de l’évaluation de la
douleur…………………………………………………………………………………....P65
 Tableau N°11: renseignements des questionnés sur l’intérêt d’évaluation de la
douleur……………………………………………………………………………………P66
 Tableau N°12: renseignements des questionnés sur les échelles de mesure la douleur
cancéreux…………………………………………………………………………………P67
 Tableau N°13: Les interventions infirmiers devant un cancéreux qui souffre de
douleur……………………………………………………………………………………P68
 Tableau N°14: l’application d’évaluation de la douleur avant toute prescription
médicale………………………………………………………………………………….P69
 Tableau N°15: renseignements des questionnée sur les raisons pour ne pas appliquer
l’évaluation de la douleur avant tous prescription médicale……………………………..P70
 Tableau N°16: l’importance de l'application des échelles de mesure la douleur pour
améliorer la prise en charge de la douleur des patients cancéreux………………………P71
 Tableau N°17: renseignements sur l’application des traitements non médicamenteux pour
soulager la douleur……………………………………………………………………….P72
 Tableau N°18: les traitements non médicamenteux utilisé……………………………...P73
 Tableau N°19: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire les
souffrances du malade……………………………………………………………………P74
 Tableau N°20 : l’application des échelles de mesures de la douleur réduire la souffrance
du malade. ……………………………………………………………………………….P75
 Tableau N°21 : la surcharge est un lien du non-respect de l’application infirmière de leur
rôle devant un malade douloureuse……………………………………………………....P76
 Tableau N°22 : Conduite l'infirmier faut ‘il faire régulièrement avant, pendant et après
chaque prise en charge chez un patient cancéreux……………………………………….P77
 Tableau N°23: les renseignements des questionner sur la méthode approuvé pour choisir
l’échelle adaptée………………………………………………………………………….P78
 Tableau N°24 : la prise en charge infirmières de la douleur induite chez un cancéreux
déjà algique………………………………………………………………………………P79
 Tableau N°25: les précautions psychique mettre en places avec les malades qui souffre
de la Douleur……………………………………………………………………………P80
 Tableau N°26 : le renseignement des questionne sur la relation avec les patient dans le
service………………………………………………………………………………...….P81
 Tableau N°27 : le suivez des formations sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur………………………………………………P82
 Tableau N°28: la satisfaction à la qualité des soins disposez aux malades souffre de
douleur cancéreuse. ……………………………………………………………………...P83
Liste des graphiques

Graphique N°01 : Les statistiques des malades cancéreux souffre de la douleur durant le
mois de mars………………………………………………………………………………...P45
 Graphique N°02 : répartition des infirmiers selon leur âge, sexe, grade et expérience
professionnelle en pourcentage………………………………………………..…………P55
 Graphique N°3: Représentant le déroulement et résultats de la pré-enquête selon les axes
et intra-axe en pourcentage………………………………………………………………P58
 Graphique N°04 : le nombre des questionnaires récupérés en pourcentage. ...…….......P60
 Graphique N°05: les différentes réponses sur la définition du cancer en
pourcentage……………………………………………………………………..………..P61
 Graphique N° 06 : renseignements des questionnés sur les complications du cancer en
pourcentage………………………………………………………………………............P62
 Graphique N°07: la présence des patients cancéreux qui souffre de la douleur ou service
en pourcentage…………………………………………………………………….……..P63
 Graphique N°08: les significations du concept cancer en pourcentage…………...……P64
 Graphique N°09: renseignements des questionnés sur les éléments de l’évaluation de la
douleur en pourcentage……………………………………………………………..……P65
 Graphique N°10: renseignements des questionnés sur l’intérêt d’évaluation de la douleur
en pourcentage……………………………………………………………………...……P66
 Graphique N°11: renseignements des questionnés sur les échelles de mesure la douleur
cancéreux en pourcentage………………………………………………………….…….P67

 Graphique N°12: Les interventions infirmiers devant un cancéreux qui souffre de douleur
en pourcentage…………………………………………………………………….……..P68
 Graphique N°13: l’application d’évaluation de la douleur avant toutes prescriptions
médicales en pourcentage………………………………………………………….…….P69
 Graphique N°14: renseignements des questionnée sur les raisons pour ne pas appliquer
l’évaluation de la douleur avant tous prescription médicale en pourcentage……….……P70
 Graphique N°15: l’importance de l'application des échelles de mesure la douleur pour
améliorer la prise en charge de la douleur des patients cancéreux en pourcentage…..….P71
 Graphique N°16 renseignements sur l’application des traitements non médicamenteux
pour soulager la douleur en pourcentage……………………………………………..….P72
 Graphique N°17: les traitements non médicamenteux utilisé en pourcentage………….P73
 Graphique N°18: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire
les souffrances du malade en pourcentage………………………………………………P74
 Graphique N°19: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire
les souffrances du malade en pourcentage………………………………………………P75
 Graphique N°20: la surcharge est un lien du non-respect de l’application infirmière de
leur rôle devant un malade douloureuse en pourcentage……………………………...…P76
 Graphique N°21 : Conduite l'infirmier faut ‘il faire régulièrement avant, pendant et après
chaque prise en charge chez un patient cancéreux en pourcentage…………………...…P77
 Graphique N°22 : les renseignements des questionner sur la méthode approuvé pour
choisir l’échelle adaptée en pourcentage……………………………………………...….P78
 Graphique N°23: la prise en charge infirmières de la douleur induite chez un cancéreux
déjà algique en pourcentage………………………………………………………....P79
 Graphique N°24 : les précautions psychique mettre en places avec les malades qui
souffre de la Douleur en pourcentage…………………………………………………....P80

 Graphique N°25:le renseignement des questionne sur la relation avec les patient dans le
service en pourcentage…………………………………………………………………...P81
 Graphique N°26: le suivez des formations sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur en pourcentage……………………………..P82

 Graphique N°27: la satisfaction à la qualité des soins disposez aux malades souffre de
douleur cancéreuse en pourcentage……………………………………………………....P83
Liste des abréviations

AINS : Anti-inflammatoire non stéroïdienne ;


DAN : douleur aigue de nouveau- née ;
DEGR : douleur enfant Gustave Roussy
ECG : électrocardiogramme ;
EPH : Etablissement public hospitalier ;
EDIN : échelle de douleur et inconfort de nouveau-né ;
EN : échelle numérique ;
EVA : échelle visuel analogique ;
EVENDOL : échelle évaluation enfant douleur
EVS : échelle verbal simple.
FLACC : face, lege, activety, cry, consabilité ;
FPS-R : échelle de visage ;
HEIDEN : Hétro-évaluation de la douleur de l’enfant ;
HTA : hypertension artérielle ;
HIV : virus de l’immunodéficience humaine ;
IASD : Association internationale de lutte contre la douleur ;
ISP : infirmier de santé publique ;
ISSP : infirmier spécialisé santé publique ;
IDE : infirmier diplômé d’état ;
MPQ : Mc Gill pain questionnaire ;
OMS : Organisation Mondiale de santé ;
PIPP : prématuré infant pain profile ;
QDSA : Questionnaire Douleur de Saint Antoine ;
TNM : système de classification des tumeurs selon trois critères (Tumeur, métastase,
ganglions lymphatiques « nodes en anglais ») ;
Table des matières
Introduction…………………………………………………………………………………...I
Problématique………………..………………………………………………………………II
Hypothèse……………………………………………………………………………………III
Partie théorique

Chapitre I : La douleur cancéreux


1. Généralité sur le cancer……………………………………………………………….....P17
1.1. La définition du cancer …………………………………………………………….P17
1.2. Physiopathologie du cancer………………………………………………………...P17
1.3. Les types du cancer…………………………………………………………………P18
1.4. Les causes et les facteurs de risque des cancers…………………………………...P18
1.5. Le dépistage du cancer……………………………………………………………...P19
1.6. Le diagnostic du cancer…………………………………………………………….P20
1.7. Les symptômes et Complications du cancer………………………………………..P20
1.8. La prévention du cancer………………………………………………………….....P21
1.9. Le traitement du cancer…………………………………………………………….P21
2. La douleur cancéreuse…………………………………………………………………..P23
2.1 La définition de la douleur cancéreuse…………………………………………..….P23
2.2 La physiopathologique de la douleur cancéreuse………………………………….P 23
2.3 Les causes et les facteurs déclenchant la douleur cancéreux………………………..P23
2.4 Les types de la douleur cancéreux………………………………………………….P25
2.5 Les facteurs aggravants ……………………………………………………………..P27
2.6 L’impact de la douleur cancéreux…………………………………………………...P27
2.7 L’évaluation de la douleur cancéreuse ...............................................................…...P28
2.8 Les traitements………………………………………………………………………P28

Chapitre II : Les échelles de mesures de la douleur et le conduite


infermière
1. Définition des échelles de mesure de la douleur ......................................................….....P30
2. L’intérêt de l’application des échelles…………….……………………………………...P30
3. Les diffèrent types des échelles de mesure la douleur…………………….………….….P31
4. Les méthodes d’application des échelles………………………….……………….…….P36
Chapitre III : La conduit infirmières devant la douleur cancéreux
1. l'évaluation de la douleur………………………………………………………...…........P39
2. prise en charge médicamenteuses ………………………………………………….……P40
3. Prise en charge non médicamenteuse ……………………………………………...…….P41
3.1 Physique…………………………………………………………………..………P41
3.2 Psychologique………………………………………………………………….....P43

Partie pratique
Chapitre IV: Aspect méthodologique de la recherche

1. Rappel sur l’hypothèse de la recherche …………………………………………..……...P47


2. Les obstacles reconnus pendant la recherche ……………………………………………P47
3. L’objectif de la recherche …………………………………………………………..........P47
4. Limite de travail ……………………………………………………………………..…...P48
5. Méthode de la recherche …………………………………………………………….…...p48
6. Instrument de la recherche ………………………………………………………….........P49
7. Présentation de lieu de la recherche …………………………………………………..….P50
8. Population ciblée de la recherche ………………………………………………..………P54
9. La pré-enquête …………………………………………………….………..……………P56
10. Enquête proprement dite……………………………………………...………………... P60

Chapitre V : Analyse et interprétation des résultats


1. Analyse et interprétation des résultats de questionnaire………………...….…………... P61
2. Description du cas………………………………………………………………………..P84
3. Analyse et interprétation des résultats de la grille d’observation ………………...…….P86
4. Discussion générale………………………………………………………………………P88

Conclusion
Suggestions
Bibliographie
Annexes
I. Introduction

La douleur est une expérience humaine difficile, aux conséquences souvent importantes
sur le psychisme et sur les capacités relationnelles de la personne. Lorsqu’elle est intense et
prolongée ou lorsqu’elle survient précocement, ses conséquences sont durables, tant sur la
personnalité que sur les fonctions de contact.

Les expériences douloureuses sont parfois un élément majeur de l’histoire de la personne et


une clé de compréhension de ses difficultés.

La douleur reliée au cancer, est un phénomène important puisque 50 à 70 % des patients


ayant un cancer souffrent de douleurs modérées à sévères.

Par ailleurs, le soulagement de la douleur chez les cancéreux n’est pas toujours optimal,
plusieurs approches en évaluation de la douleur se sont développées au cours des quarante
dernières années utilisant différents critères ainsi que différentes structures selon les
dimensions évaluées.

En effet, le phénomène de la douleur est une sensation subjective, qui peut être reliée à
plusieurs dimensions dont la qualité, l’intensité, la fréquence, le site, les dimensions
émotionnelles et affective, cognitive, comportementale et sensorielle. Comme l’expérience de
la douleur est de nature subjective, il n’existe pas de méthode d’évaluation de la douleur
purement objective.

Cependant, la douleur peut être évaluée en clinique avec une certaine fiabilité et validité
en utilisant différents outils d’auto-évaluation de l’intensité de la douleur. Ainsi, lorsque la
seule dimension de la douleur évaluée est l’intensité, les outils d’évaluation sont de nature
unidimensionnelle. Comme la douleur est une expérience humaine comportant des
dimensions multiples, des outils d’évaluation de la douleur sont de nature
multidimensionnelle

En fin l'évaluation de la douleur est une pratique complexe de la prise en charge


infirmière. La douleur étant par définition subjective, il est difficile d'en rendre compte
précisément avec une hétéro évaluation. La douleur elle-même, est un phénomène qui
comprend plusieurs mécanismes, plusieurs dimensions, plusieurs profils et des origines
diverses. Son expression est également fonction de l'âge du vécu et de la personnalité du
patient. Dans ce contexte, il faut pourtant se doter d'outils éprouvés afin de prendre en compte
ces souffrances et de mettre en œuvre les actions adaptées.

14
II. Problématique

Le rôle principal de L'ISP consiste à pallier les souffrances physiques et morales des
patients, alors il doit performer les prescriptions médicales, mais aussi le responsable de la
prise en charge globale du patient nécessité l'intervention infirmière qui est compotent pour
identifier les besoins des patients, poser un diagnostic infirmière, formuler des objectifs de
soins et mettre en œuvre les actions et évalué.

Parmi les maladies qui ont besoin d'une forte prise en charge, est le cancer. La plupart des
personnes traitées ressentent des douleur intense rendez les souffre physiquement, donc
l'atténuation et le traiter de la douleur cancéreux sont des priorités tout au long de la maladie,
Alors l'évaluation de la douleur cancéreuses est la première étape de traitement, qui ce basée
sur l'application des échelles de mesure la douleur qui sont des outils pour aider à identifier et
à quantifier la douleur et surtout pour objectivité la douleur et prises des traitements
médicamenteuses ou non médicamenteuses adapté.

D'après nos stages autant que des infirmières de santé publique dans différents services
hospitaliers et surtout le stage au service d'oncologie nous avons découvert et observer que :
Les infirmières au service d'oncologie dans la prise en charge des patients cancéreux souffre
de la douleur abandonné un élément très important pour la continuité d'un prise en charge
globale qui est l'évaluation de la douleur par l'utilisation des échelles de mesure la douleur qui
sont représentés le rôle propre de l'infirmière et un traitement non pharmacologie pour réduire
la douleur.

Cette situation nous a poussées à étudier ce cas et pour cela nous avons posé la question
suivante :

Les conduites infirmière basée sur l'application des échelles de mesure la douleur
contribue-t-elle à l'atténuation de la souffrance physique pour les patients cancéreux ?

III. Hypothèse :
 Le suive rigoureux permanents à travers l'utilisation des échelles de mesure la douleur
par L'ISP contribuent à améliorer la prise en charge.
 L’intervention infirmière en se basant sur le rôle propre à un intérêt bénéfique pour
les patients cancéreux.

15
PARTIE
THEORIQUE
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

Chapitre I : la douleur cancéreux


1. Généralité sur le cancer
1.1 La définition du cancer :

Selon l’OMS, le cancer se définit comme : « Un terme général appliqué à un grand groupe
de maladies qui peuvent toucher n’importe quelle partie de l’organisme. L’une de ses
caractéristiques est la prolifération rapide de cellules anormales qui peuvent essaimer dans
d’autres organes, formant ce qu’on appelle des métastases ».

C'est un Multiplication anarchique de certaines cellules normales de l’organisme qui


échappent aux mécanismes normaux de différenciation et régulation de leur multiplication. (1)

1.2 Physiopathologie du cancer :


La modélisation du processus de cancérogenèse comporte trois étapes :
 Initiation: Les gènes d’une cellule sont endommagés; cela se produit fréquemment.
Par exemple, les substances cancérigènes présentes dans la fumée de cigarette peuvent
causer de tels dommages. La plupart du temps, la cellule répare l’erreur
automatiquement. Si l’erreur est irréparable, la cellule meurt et on parle alors
d’apoptose ou de «suicide» cellulaire. Lorsque la réparation ou la destruction de la
cellule ne se fait pas, la cellule reste endommagée et passe à l’étape suivante.
 Promotion: Des facteurs extérieurs vont stimuler ou non la formation d’une cellule
cancéreuse. Il peut s’agir des habitudes de vie, comme le tabagisme, le manque
d’activité physique, une mauvaise alimentation, etc.
 Progression: Les cellules prolifèrent et la tumeur se forme. Dans certains cas, elles
peuvent envahir d’autres parties du corps. Dans sa phase de croissance, la tumeur
commence à provoquer des symptômes : saignements, fatigue, etc. (2)

(1) http://www.who.int/topics/cancer consulté le 24/mai/2021 ;


(2) PR DJAMIL KROUF, la matière : physiopathologique métabolique et nutritionnelle, cour de
physiopathologie du cancer, université Oran (1) ,2019/2020, page05 ;

17
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

1.3 Les types du cancer :


Il existe plus de 100 différents types de cancer. La maladie peut toucher presque n'importe
quel organe du corps. Les cancers les plus fréquemment rencontrés sont le cancer du poumon,
le cancer du sein et le cancer de la prostate. On distingue 6 principales catégories de cancers :
 Carcinomes : sont les tumeurs qui prennent naissance dans le revêtement extérieur ou
intérieur des organes internes (appelé tissu épithélial) et sur la surface extérieure du
corps;
 Leucémies : sont les cancers des éléments constituants du sang;
 Lymphomes : sont les tumeurs qui se forment dans le système lymphatique;
 Sarcomes : sont les tumeurs qui prennent naissance dans le tissu conjonctif, comme
les muscles, les os et le cartilage
 Mélanomes : sont les cancers qui commencent dans les cellules qui donnent la
pigmentation à la peau;
 Types mixtes de cancers possédant les caractéristiques de plus d'une catégorie de
cancer. (3)
1.4 Les causes et les Facteurs de risque des cancers :
Il est généralement difficile de savoir pourquoi une personne a développé un cancer. Les
cancers sont en effet des maladies multifactorielles et l’ensemble des facteurs pouvant
conduire à leur apparition ne sont pas connus. Toutefois, l’étude des mécanismes biologiques
qui sont à l’origine des cancers (ou cancérogenèse) a permis d’identifier un certain nombre de
facteurs qui augmentent le risque de cancer.
 Facteur de risque professionnel :
 Exposition à certaines substances (amiante, benzène, chlorure de vinyle,
goudron….)
 Exposition aux radiations ionisantes (radiologues, militaires, centrales)
 Utilisation d’antimitotiques
 Facteur de risque social :
 tabac, alcool, alimentation déséquilibrée
 exposition solaire
 sexualité à risque
 stress
 Facteur de risque viral
 Hépatite (foie), papillomavirus (col utérin), HIV (sarcome)

(3) http://www.Santecheznous.com/condition . consulté le 24avril 2021.

18
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

 Facteur de risque génétique


 Maladies génétiques, certains cancers familiaux
 Les autres facteurs :
 Certains médicaments (distilbène)
 Pollution atmosphérique (centrales défectueuses, gaz des voitures …( 4)

1.5 Dépistage

Il consiste en la détection la plus précoce possible de lésions précancéreuses ou de


cancers, chez des personnes ne présentant pas encore de symptômes évidents.

Le but est de trouver, dans une population donnée, des lésions que l'on peut encore traiter
facilement : si l'on attend les symptômes, il est souvent nécessaire d'avoir recours à des
traitements plus « lourds » pour traiter la maladie.

Cela se fait par la clinique (l'examen du patient) : palpation des seins, toucher rectal, etc. et
des examens par acliniques (radiographies, dosages biologiques).

Certains dépistages ont prouvé leur intérêt en diminuant le nombre de décès par cancer. Ce
sont le frottis du col utérin, pour dépister les lésions précancéreuses et les petits cancers du col
utérin et la mammographie, pour dépister des cancers du sein à un stade précoce.

L'intérêt de la recherche de saignements minimes dans les selles (test hémoculture) fait
encore l'objet de discussion pour le dépistage des polypes et des petits cancers du côlon. (5)

(4) Nicole Morel, généralité sur le cancer, formation continue As en cancérologie le 17/10/2008.
(5) TOLBA Zohra, HAMIDI Manar, mémoire : la prise en charge du patient en fin de vie au service de
cancérologie, promotion 2012/2015, INFPM de Biskra.

19
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

1.6 Diagnostic6

Pour poser le diagnostic, les spécialistes du cancer ou oncologues doivent évaluer les
symptômes, effectuer un examen physique et demander des analyses de sang ainsi que des
radiographies. La seule façon permettant de déterminer avec certitude si les cellules sont
cancéreuses consiste à prélever un échantillon de tissu contenant ces cellules, processus qu'on
appelle « biopsie ». Le personnel de laboratoire examine alors les cellules au microscope, et
les informations obtenues à partir de la biopsie permettent au médecin de dire quel est le type
et le stade du cancer.

Au moment du diagnostic, la détermination du stade du cancer aide à définir le pronostic


et le type de traitement qu'un patient va recevoir. Les médecins utilisent simplement un
système de classification des cancers, appelé le système TNM, qui décrit la taille de la tumeur
et son degré de propagation dans l'organisme. Le choix du traitement dépend en grande partie
du stade où se trouve le cancer.

1.7 Symptômes et Complications :

Le cancer peut provoquer beaucoup de symptômes différents, selon le type de cancer


et le stade de la maladie. Les cellules cancéreuses qui écrasent ou envahissent les cellules
voisines peuvent provoquer une douleur intense.

Certains symptômes, regroupés sous l'appellation syndromes paranéoplasiques, ne


sont pas provoqués par la tumeur elle-même mais plutôt par les substances chimiques ou
les hormones qu'elle sécrète. Ces substances chimiques et hormones peuvent provoquer
une réaction auto-immune, où le corps produit des anticorps pour lutter contre lui-même.
Cela peut aussi entraver le fonctionnement normal des organes ou tuer les cellules saines.

Certaines complications du cancer peuvent mettre la vie en danger. Par exemple, à


cause du cancer, les membranes entourant le cœur ou les poumons peuvent être envahies
de liquide, ce qui rend la respiration très difficile. Le cancer peut également bloquer les
veines qui ramènent le sang des organes supérieurs vers le cœur. Cela entraîne un
gonflement des veines dans la poitrine et dans le cou. Le cancer peut aussi exercer une
pression sur la colonne vertébrale ou les nerfs qui y sont reliés, provoquant de la douleur
ou une perte de la fonction des nerfs. Plus la lésion dure et moins on aura de chances de
récupérer la fonction d'un nerf endommagé. Le syndrome « hypercalcémie » (élévation du

(6) https://ressourcessante.salutbonjour.ca/condition/getcondition/cancer .consulté le 22/04/2021.


20
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

taux de calcium) se produit lorsqu'un cancer produit une hormone qui augmente
dangereusement les taux de calcium dans l'organisme ou quand un cancer envahit les os de
façon importante.

1.8 La prévention du cancer :

On distingue trois types de prévention.


• La prévention primaire : toute action mise en œuvre avant l’apparition de la maladie :
éducation à la santé, vaccination, diagnostic d’état précancéreux… Elle est améliorée par la
connaissance des facteurs de risque des cancers les plus fréquents chez l’homme et chez la
femme.
• La prévention secondaire : toute action mise en œuvre pour prendre en charge la maladie
précocement avant tout signe clinique. Ces actions permettent de réduire la gravité de la
maladie : soins précoces et dépistage.
• La prévention tertiaire : vise à réduire les rechutes et complications, il s’agit des soins
précoces et de la surveillance post-thérapeutique. (7)

1.9 le traitement :8

 La chirurgie : Pour les tumeurs solides, elle permet d'enlever le foyer principal, mais
il persiste souvent une possibilité de maladie résiduelle c'est pourquoi on l'associe
souvent à la Chimiothérapie et/ou radiothérapie qui quelquefois sont même réalisées
avant l'acte chirurgical Si la chirurgie doit être mutilante le patient doit être préparé
psychologiquement et techniquement (stoma-thérapie)

 La radiothérapie : Utilisation actuelle de la radiothérapie haute énergie avec les


accélérateurs de particules Le temps d'exposition et le nombre de séances dépendent
du type de tumeur

 Effets secondaires: (fatigue, sclérose de la peau „des muscles, des lymphatiques avec
œdèmes persistants, inflammation des muqueuses digestives, baisse de l'immunité en
général).

(7) http://www.cngof.net/E-book/Go-2016/24-ch17-157-168-9782294715518-cancer.html consulté le


23/04/2021.
8
( ) Elisabeth Moerschel, section IMRT de Strasbourg, généralité en cancérologie page 10, 11,12

21
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

 La chimiothérapie : Elle représente le seul moyen théorique de contrôler la


dissémination cancéreuse car véhiculée par le sang elle circulera dans tout le corps
alors que la chirurgie et la radiothérapie ne s'adresse qu'à des zones localisées, Le
principe consiste à introduire des substances chimiques capables d'interférer dans le
métabolisme des cellules (cytostatiques)

 Effets secondaires de la chimiothérapie: Elle entraîne une fatigue générale Toxique


également pour les cellules saines - alopécie - nausées, vomissements - toxicité du
tube digestif (muqueuses) -toxicité de certains organes vitaux (cœur, foie, reins.) -
toxicité médullaire (aplasie médullaire donc une baisse de l'immunité en général avec
risque infectieux augmenté et besoins transfusionnels)

 L’immunothérapie : L’immunothérapie relève des thérapeutiques récentes issues du


génie génétique qui a permis d’identifier des protéines qui stimulent ou inhibent
l’activation ou la prolifération des lymphocytes très impliqués dans les processus de
défenses de l’organisme contre les cellules tumorales.

 L’hormonothérapie : L’hormonothérapie s’adresse à une variété particulière de


cancers : les cancers hormonaux-dépendants.
Lorsqu’on prive ces cancers de leur état hormonal habituel, leur croissance s’arrête.
Différents moyens existent :
 Suppression de la glande sécrétrice
 Bloquer la sécrétion hormonale
 Bloquer l’action des hormones à l’un ou l’autre niveau d’influence
L’hormonothérapie est particulièrement utilisée chez les patientes ménopausées dont
les tumeurs sont beaucoup plus fréquemment « hormonaux-dépendantes ».

 Les anti-estrogènes sont capables d'inhiber pendant de longues périodes la


croissance des cellules tumorales qui auraient échappé aux autres
thérapeutiques, elles agissent en bloquant les récepteurs ostrogéniques
 Les anti-aromatases tendent actuellement à remplacer les anti-estrogènes,
elles ont une action "plus spécifique" en empêchant la transformation en
estrogènes des androgènes (toujours secrétés même après la ménopause)

22
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

2. La douleur en cancérologie:
2.1. définition :

La douleur est un des symptômes cliniques les plus fréquents du cancer, présent dans un
tiers des cas durant la période initiale du traitement, dans plus de la moitié des cas en phase de
progression et dans 15% des cancers métastatiques.

Définie par «l’IASP la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle


désagréable, associée à un dommage tissulaire réel ou potentiel, ou décrite en termes de tel
dommage ». (9)

2.2. physiopathologie de la douleur cancéreuse :

 Les douleurs par excès de nociception : dues à une stimulation excessive des
nocicepteurs périphériques, en général secondaire à l’envahissement tumoral, qui
peuvent prendre l’aspect d’une douleur inflammatoire réveillant le malade la nuit ou
d’une douleur mécanique à la mobilisation. La douleur peut être somatique à type
d’élancements ou viscérale, plus vague à type de crampes.

 les douleurs neuropathiques par désafférentation : liée à une défaillance des systèmes
de contrôle physiologiques des influx nociceptifs. La lésion neurologique se trouve
en amont des nocicepteurs périphériques, soit au niveau du système nerveux
périphérique soit au niveau central : médullaire et supramédullaires.
Elle est souvent décrite comme brûlante, lancinante avec des phénomènes d’hypo ou
d’hyperesthésie, d’allodynie et des paroxysmes douloureux.

 Les douleurs mixtes : la plupart des localisations cancéreuses évoluées impliquent les
deux types de mécanismes et sont donc difficiles à traiter : envahissement plexique,
envahissement pariétal thoracique.
 les douleurs psychogènes : regroupent toutes les douleurs que l’on ne sait pas classer
dans l’une des deux catégories précédentes. Des phénomènes psychiques
amplifieraient la sensation de douleur. (10)

(9) http://www.cairn.info/revue-infokara1-2006-4-page-143 consulté le 20/04/2021.


(10) DR.Z.B.BENLAHRECH, DR.F.HADJAM, la douleur, oncologie médicale, EHS, CPMC, Alger,
2007.

23
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

2.3. les cause et les facteurs de déclenchant la douleur cancéreux :

Les douleurs liées au cancer peuvent avoir des origines et des causes différentes. Par
ailleurs, certaines personnes peuvent souffrir de plusieurs types de douleurs en même temps.
Il est donc indispensable de rechercher ce qui provoque les douleurs, car toutes ne sont pas
traitées de la même manière.

Qu’est-ce qui déclenche la douleur ?

 La tumeur : La grande majorité des douleurs cancéreuses sont provoquées


directement ou indirectement par la tumeur :

 la tumeur comprime les organes voisins en grandissant ; elle atteint les os, produit des
métastases osseuses et entraîne des fractures ;
 elle exerce une compression sur les nerfs ou les vaisseaux sanguins ou les envahit ;
 elle obstrue, distend ou perfore des organes creux comme l’intestin ;
 elle provoque un œdème cérébral en grossissant ;
 elle entraîne des inflammations, des infections, des lésions, des thromboses ou un
œdème lymphatique.

 Les traitements :

 Une opération peut entraîner des douleurs au niveau de la plaie ou de la cicatrice.


Des douleurs similaires peuvent également apparaître après l’ablation d’une partie
du corps (douleurs fantômes) ; dans ce cas, elles ne sont toutefois pas causées
directement par l’opération.
 Une chimiothérapie ou une radiothérapie peut entraîner, pendant ou après le
traitement, une inflammation des muqueuses (bouche, estomac, intestin) ou d’autres
tissus, des problèmes cutanés, des lésions nerveuses (douleurs neuropathiques, ou
une altération du tissu conjonctif (fibrose).
 Les thérapies ciblées peuvent provoquer des inflammations cutanées.
 Les traitements antihormonaux administrés lors de cancers du sein et de la prostate
provoquent notamment des douleurs dans les cartilages et les os.

Des facteurs indépendants de la tumeur

 Certaines douleurs apparaissent sans lien avec la tumeur ou son traitement et


peuvent avoir une origine plus ancienne.
24
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

Exemples :
 l‘arthrite rhumatismale ;
 l‘arthrose ;
 les migraines (maux de tête chroniques et répétés) ;
 les maux de dos chroniques ;
 les névralgies ou neuropathies ; (11)

2.4. les types de douleur cancéreux :

On distingue différents types de douleur, en fonction de :

 Leur cause :

 Les douleurs causées par la tumeur : sont mécaniques, inflammatoires ou


neuropathiques.
 Des douleurs mécaniques: Des douleurs mécaniques surviennent lorsque
la tumeur empêche le fonctionnement normal d’un organe ou d’une partie
du corps.
 Des douleurs inflammatoires : Lorsque la tumeur envahit un tissu,
comme la paroi d’un organe ou un os, le corps peut la détecter et la
considérer comme un corps étranger. Il déclenche alors une réaction de
défense appelée inflammation, pour se protéger contre cet intrus. Les
douleurs issues de cette réaction s’appellent des douleurs inflammatoires.
Elles ont la particularité d’augmenter la nuit, lorsque le corps est au repos.
 Des douleurs neuropathiques : Des douleurs neuropathiques peuvent
apparaître lorsque la tumeur ou des métastases compriment ou envahissent
une partie du système nerveux : un nerf, la moelle épinière ou le cerveau.
Ces douleurs sont très variables d’une personne à l’autre : sensations de
fourmillements, de décharge électrique, de perte ou d’augmentation de la
sensibilité. (12)
 Les douleurs causées par les traitements de la maladie :
 La douleur chirurgicale : après une chirurgie, les patients peuvent ressentir un
engourdissement accompagné de fourmillements douloureux au niveau de la zone

(11) Les douleurs liées au cancer et leur traitement, Un guide de la ligue contre le cancer pour les
personnes touchées et leurs proches, page 8,9.
(12) http://www.doctissimo.fr . Consulté le 21/04/2021.

25
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

opérée. Ces douleurs sont en général passagères, elles durent quelques semaines
le temps que la plaie cicatrise. Néanmoins, ces douleurs doivent être prises en
charge rapidement.
 Les douleurs de la chimiothérapie : Conçue pour faire régresser la masse
tumorale, la chimiothérapie est un traitement général qui agit sur l’ensemble du
corps. Elle peut entrainer des douleurs aigues qui perdurent tout au long du
traitement. Le sujet traité peut ressentir des douleurs à différents niveaux en
fonction des produits utilisés
 Les douleurs de la radiothérapie: La radiothérapie est une technique qui utilise
des rayons pour détruire la tumeur. Bien que les rayons soient indolores, ils
peuvent provoquer une inflammation en traversant les zones non malades avant
d’atteindre la tumeur. Les douleurs peuvent être ressenties sous forme de
Brûlures ; Démangeaisons ; Irritation ;
 Les douleurs liées aux soins : De nombreux soins liés au traitement du cancer
peuvent être douloureux : les injections, les prélèvements, les pansements, etc.
Cependant, de grandes avancées thérapeutiques permettent aujourd’hui de mieux
prendre en charge la douleur liée aux soins, grâce à des traitements préventifs sous
forme de sprays ou de gaz anesthésiants. (13)
 Leur mécanisme : Il existe deux types de douleurs dues au cancer :
 La douleur nociceptive : liée à une lésion tissulaire, elle peut être vive, diffuse ou
lancinante. La douleur nociceptive peut être causée par la propagation du cancer aux
os, aux muscles ou aux articulations ou par l'obstruction d'un organe ou des vaisseaux
sanguins.
 La douleur neuropathique – causée par une lésion du système nerveux ; elle est
souvent décrite comme une sensation de brûlure ou de pression ou comme un
engourdissement. La douleur neuropathique peut être causée par la compression d'un
nerf ou d'un groupe de nerfs par une tumeur cancéreuse
 Les douleurs «mixtes» : Une personne peut souffrir à la fois de douleurs
neuropathiques et de douleurs nociceptives,
 Leur évolution dans le temps : En fonction de sa durée, on distingue :
 La douleur aiguë liée à une atteinte brutale des tissus ou organes.
 La douleur chronique est évoquée lorsqu’elle dure plus de 3 mois de façon
persistante ou récurrente. On parle alors de, aussi connue comme "douleur

(13) https://wwwsante-sur-le-netcom/maladies/cancer/douleur-cancer/?amp . Consulté le 22/04/2021.

26
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

maladie" car les capacités fonctionnelles, relationnelles et les activités


quotidiennes de la personne sont atteintes du fait de la douleur. (14)
2.5. Les facteurs aggravants :

La perception de la douleur ne dépend pas seulement du type de cancer, mais d’une


multitude d’autres facteurs d’ordre psychologique, social, spirituel et financier :
 les bouleversements occasionnés par la maladie ;
 les questions sur le pourquoi de la maladie ;
 la perte de la qualité de vie ;
 les limitations physiques et psychiques ;
 l’incertitude, la peur, les soucis ;
 l‘absence de perspectives ;
 un sentiment de culpabilité ; (15)
2.6. l'impact de la douleur cancéreux :

Les personnes atteintes d'un cancer éprouvent souvent des douleurs sévères ou
constantes. Ces douleurs ont un impact très important sur la qualité de vie et le bien-être
psychologique des patients qui voient ainsi leur souffrance augmentée par une sorte de cercle
vicieux douleur-crainte-souffrance

 Les effets psychologiques des douleurs cancéreuses : peuvent être dévastateurs. La


douleur aggrave la souffrance en augmentant le sentiment d'impuissance, l'anxiété, la
dépression et le désespoir. Peu importe le statut du cancer, une douleur non maîtrisée
peut empêcher une personne de travailler de façon productive, de se récréer ou de se
détendre agréablement dans le milieu familial.

 La douleur cancéreuse modifie la qualité de vie de quatre façons principales :

 physiquement (les personnes se sentent faibles);


 psychologiquement (les personnes se sentent incapables de s'adapter);
 socialement (les relations interpersonnelles sont affectées);
 spirituellement (la souffrance peut amener la personne à douter de ses croyances).
(16)

(14 )https://wwwmedtroniccom/be-fr/patients/pathologies/douleur-cancereuseshtml. Consulté le


22/04/2021.
(15) Les douleurs liées au cancer et leur traitement, Un guide de la ligue contre le cancer pour les
personnes touchées et leurs proches, page14.

27
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

2.7. l'évaluation de la douleur cancéreuse :

L'évaluation de la douleur est la première étape de traitement. La douleur ne peut


évidemment pas se mesurer avec des outils de précision comme la température ou la
tension artérielle.

Néanmoins, il est prouvé scientifiquement que l’on peut, la plupart du temps, l’évaluer
de façon assez précise avec des outils spécifiques. Ces outils facilitent le dialogue entre les
personnes malades, leur entourage et les professionnels de santé. Ils aident à parler le
même langage et à mieux se comprendre mutuellement.

Il existe plusieurs types d’outils d’évaluation de la douleur: questionnaires, schémas à


compléter, règles, etc. Chaque outil a un objectif précis : évaluer l’intensité de la douleur,
aider à trouver des mots pour la décrire, localiser la douleur, évaluer ses conséquences sur
le quotidien. (17)

2.8. les traitements :

 Soulager la douleur avec des traitements pharmacologiques :

La prise en charge de la douleur liée au cancer repose en grande partie sur des traitements
médicamenteux, mais elle s’avère insuffisante dans 62 % des cas. Il existe trois paliers
d’antalgiques définis par l’OMS qui permettent de classer les antalgiques des moins puissants
aux plus puissants. Ils sont choisis en fonction du mécanisme et de l’intensité de la douleur.

 le palier 1 : regroupe les non opioïdes (paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens,


salicylés) et convient aux douleurs faibles à modérées.
 Le palier 2: est constitué des opioïdes faibles (tramadol associé ou non au paracétamol,
codéine associée au paracétamol, poudre d’opium associée au paracétamol,
ou éventuellement dihydrocodéine) soulageant des douleurs modérées à
intenses.
 Le palier 3 : regroupe les opioïdes forts (morphiniques) et convient aux douleurs intenses
à très intenses.

(16) https://www.ressourcessante.salutbonjour.ca/condition/getconditon /douleur. Cancéreuse .


Consulté le 22/07/2021.
(17) https://wwwmedtroniccom/be-fr/patients/pathologies/douleur-cancereuseshtml. Consulté
le 22/04/2021.
28
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX

Plusieurs voies d’administration simples et indolores sont disponibles : voie percutanée


(sous la forme de patch), sublinguale (comprimé à placer sous la langue), spray nasal, ou
encore per gingivale (via la gencive).

Dans les douleurs rebelles, d’autres voies comme la voie intrathécale (injection
directement dans le liquide céphalo-rachidien au niveau lombaire) peuvent être envisagées.

Des antidépresseurs peuvent aussi être prescrits, non pas pour soigner une dépression,
mais parce qu’ils permettent de mieux soulager les douleurs neuropathiques par rapport à
d’autres médicaments antalgiques.

Lors des soins, des anesthésiques locaux, disponibles sous plusieurs formes (spray, gel,
patch) permettent d’insensibiliser temporairement une zone douloureuse. Le gaz oxygène-
protoxyde d’azote (« gaz hilarant ») est un gaz permettant l’analgésie, c’est-à-dire un niveau
de douleur minimum. Il peut être utilisé lors des soins, notamment chez l’enfant.

 Soulager la douleur par des traitements non pharmacologiques :

L’efficacité des traitements non pharmacologiques n’a jamais été scientifiquement établie
dans la diminution de la douleur. Cependant, la prise en charge de la douleur peut être de
meilleure qualité lorsque des traitements non médicamenteux sont associés à des traitements
médicamenteux. Ces traitements sont d’ailleurs proposés dans de plus en plus
d’établissements de santé. On peut citer :

✓ Le soutien psychologique (proches et professionnels de santé),

✓ La kinésithérapie (massages, utilisation du chaud et du froid, relaxation…),

✓ L’acupuncture,

✓ La relaxation,

✓ L’hypnose

✓ La sophrologie.

La plupart de ces activités nécessitent l’intervention d’un professionnel, qui pourra


également vous apprendre des techniques et des exercices à faire à domicile pour soulager la
douleur en cas de besoin. (18)

(18) https://wwwsante-sur-le-netcom/maladies/cancer/douleur-cancer/?amp . Consulté le 24/04/2021.


29
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR

Chapitre II : les échelles de mesure la douleur :

La douleur est un phénomène subjectif, sa mesure est donc difficile et il n’existe pas de
méthode clinique standard pour l’évaluer telle que la température ou la pression artérielle. Et
malgré elle est subjective, la gestion de la douleur repose principalement sur son évaluation
pour déterminer : les facteurs psychologiques, physiopathologique et sociaux qui entrent dans
l'expérience de la douleur.

Alors, l'amélioration de la prise en charge des patients souffrant de douleur nécessite une
meilleure évaluation pour essayer de rendre la douleur objective et d'assurer un traitement
efficace, cela nécessite des outils de mesure utilisable. Donc les échelles de mesure la douleur
se sont les principaux outils d'évaluation de la douleur et les meilleures méthodes surtout pour
les douleurs chroniques telles que les douleurs cancéreuses

1. définition des échelles de mesure la douleur :

Ce sont des outils pour aider à identifier et à quantifier la douleur d'autrui, principalement
utilisées en médecine. (19)

2. L'intérêt d'application les échelles de mesure la douleur :

Ces échelles simples permettent une première évaluation et le suivi de l’efficacité d’un
traitement antalgique pour un malade donné. Elles ne donnent pas ou peu d’informations sur
les caractéristiques de la douleur perçue, d’où l’utilisation d’outils plus précis, dits qualitatifs.

- L’intensité de la douleur peut être évaluée de façon reproductible par le patient grâce à
plusieurs types d’échelles.
- les échelles de mesure permettent:
 de quantifier la douleur, de la mesurer objectivement de sortir du débat « je
crois » ou « je ne crois pas » qu’il a mal
 d’apprécier l’évolution de la douleur après l’instauration d’un traitement
 d’avoir un langage commun entre professionnels de santé à l’intérieur d’une
équipe et d’une équipe à l’autre : l’échelle validée scientifiquement devient
la référence pour communiquer au sujet de la douleur entre professionnels
 d’aider au diagnostic.

- (19) LAROUSSE Dictionnaire, définition des échelles

30
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR

- faciliter les prises de décisions de traitements symptomatiques analgésiques adaptés à


l'intensité de la douleur (titration des doses efficaces de morphine orale au cours des
douleurs cancéreuses par exemple) ;
3. les différents types des échelles de mesure la douleur :

Il existe plusieurs types d'échelle de mesure la douleur : des échelles unidimensionnelles et


des échelles multidimensionnelles. Chaque outil a un objectif précis : évaluer l’intensité de la
douleur, aider à trouver des mots pour la décrire, localiser la douleur, évaluer ses
conséquences sur le quotidien. Ils permettent d’analyser, une par une, les caractéristiques de
la douleur.

3.1 Echelles d’auto évaluations :


 Les outils unidimensionnels d’évaluation de l’intensité de la douleur

Elles mesurent l'intensité de la douleur, sont simples, reproductibles, fiables et validées :


Ces échelles d'autoévaluation utilisées directement par le patient, chez l’adulte et l’enfant >
6ans (communiquant).

 L'ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE (EVA)


Cette échelle est la plus utilisée simples, reproductibles, fiables, sous forme de réglette, celle-
ci comporte deux faces :
• Sur la face présentée au patient se trouve un trait horizontal de 10 cm avec à chaque
extrémité un qualificatif , à gauche "pas de douleur", à droite "douleur maximale imaginable",
• Sur la face évaluateur, il y a une graduation de 0 à 10 cm.
On demande au patient de déplacer le curseur figurant sur la réglette et le soignant relève le
chiffre correspondant à l'endroit où le patient a placé ce curseur. (20)

- (20) Dr N.F.HAMMA/Département d’Anesthésie Réanimation/ Formation des A.M.A.R. Sp


/Février 2018/ Centre Hospitalo-Universitaire Dr Lakhdar Benbadis.

31
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR

 ÉCHELLE NUMERIQUE DE L’INTENSITE DE LA DOULEUR


CANCEREUSE
L’échelle numérique de l’intensité de la douleur est constituée d’une série de nombres
allant le plus souvent de zéro à dix mais parfois aussi de 0 à 100. Ainsi, le nombre le plus bas
représente aucune douleur et le nombre le plus élevé un niveau de douleur extrême. Les
patients doivent alors soit encercler, écrire ou bien nommer le nombre auquel correspond leur
intensité de douleur. Les échelles numériques sont moins souvent utilisées en recherche que
les échelles visuelles. Cependant, leur administration verbale permet leur utilisation auprès de
patients comportant des troubles visuels ou cognitifs et leur utilisation pour des entrevues
téléphoniques.
 L'ECHELLE VERBALE SIMPLE (EVS)

Il s’agit d’une échelle d’autoévaluation pour tous les patients adultes, notamment ceux pour
qui l’utilisation d’autres échelles telles que l’échelle visuelle analogique ou l’échelle
numérique ne sont pas possibles.
L'échelle verbale simple permet d'apprécier la douleur ressentie du patient par pallier. Chaque
pallier correspond à un score que le soignant demande au patient.

L'échelle verbale simple a souvent la préférence des soignants et des patients âgés. En effet,
ceux-ci peuvent qualifier leur douleur avec des mots simples et familiers.

Elle est simple et rapide à utiliser à l'exception des sujets présentant des troubles cognitifs
très sévères. La quasi-totalité des patients est capable de la réaliser. (21)

 SCHEMA CORPOREL

 Outil d’auto évaluation permettant de préciser la localisation de la ou des douleur(s) et des


éventuelles irradiations dans des conditions standardisées.

 Le schéma de la douleur se présente sous la forme d’un corps humain de face, de profil et de
dos, imprimé sur un support papier. On demande au malade de représenter au stylo la ou les
zones douloureuses.

 C’est un outil simple, reproductible, facile à utiliser quel que soit la langue du patient,
permettant de documenter la douleur en représentant la topographie à un instant donné.(22)

- (21) http://www.sfap.org/document/les-echelles-de-la-douleur-adulte-echelles-d-auto-evaluation les


échelles de la douleur adulte auto-évaluation .consulté le 01/05/2021.

32
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR

 Les Échelles multidimensionnelles d’évaluation de l’intensité de la douleur

Les échelles multidimensionnelles s'intéressent aux caractéristiques de la douleur et à leur


retentissement sur la qualité de vie. La plus utilisée est le questionnaire Douleur de Saint-
Antoine pour la douleur neuropathique… Les questionnaires sont divisés en plusieurs
rubriques ou catégories et chaque catégorie comprend des sous-classes.

Ces échelles plus complexes à manipuler sont essentiellement utilisées dans le cadre de
l'évaluation d'une douleur chronique. Les plus connues sont :

 Le Questionnaire Douleur de Saint Antoine ou QDSA


Le QDSA est une échelle multidimensionnelle, élaborée à partir du McGill Pain
Questionnaire (MPQ) de MELZACK Ronald.
Ce MPQ est un outil psychométrique en langue anglaise comprenant une échelle
d'autoévaluation composée de 78 qualificatifs, répartis en 20 classes et issus du vocabulaire
utilisé par les patients. Cette échelle permet alors de décrire 2 dimensions de la douleur,
sensorielle et affectivo-émotionnelle. Le patient doit répondre au questionnaire en
sélectionnant dans les diverses classes les qualificatifs les plus exacts pour décrire sa douleur.
Différents scores sont alors établis permettant de qualifier et quantifier le vécu douloureux.
(23)
3.2 Les échelles d’hétéro-évaluation de la douleur
 Echelle d’évaluation la douleur d'un enfant :

Elles sont basées sur le principe de l’observation par une tierce personne (le soignant) des
manifestations comportementales, seuls indicateurs de la douleur.
 Échelle FLACC
FLACC signifie visage, jambes, activité, pleurs et consolabilité. L'échelle de douleur FLACC
a été développée pour aider les observateurs médicaux à évaluer le niveau de douleur chez les
enfants trop jeunes pour coopérer verbalement.3 Elle peut également être utilisée chez les
adultes incapables de communiquer.

- (22)https://www.hug.ch/sites/interhug/files/structures/reseau_douleur_/documents/le-bon-
outil/schema_corporel_adulteenfant_utilisation.pdf . HUG hôpitaux universitaire Genève
2016.consulté le 01/05/2021.
- ( ) Cyril Guillaume, Utilisation d’un outil pratique d’aide à la prise en charge de la douleur
23

chronique chez l’adulte, Sciences du Vivant [q-bio]. 2006.

33
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR

L'échelle FLACC est basée sur des observations, avec zéro à deux points attribués pour
chacun des cinq domaines. Le score global est enregistré comme suit:
0: détendu et confortable
1 à 3: inconfort léger
4 à 6: douleur modérée
7 à 10: inconfort / douleur sévère
En enregistrant périodiquement le score FLACC, les prestataires de soins de santé peuvent
savoir si la douleur d'une personne augmente, diminue ou se stabilise.
 Échelle de Douleur et d'Inconfort du Nouveau-né (EDIN)
C'est une échelle utile pour évaluer le niveau d'inconfort et de douleur prolongée du nouveau-
né. Le score peut évoluer de 0 à 15, le seuil de traitement étant fixé à 5. Ses items prennent en
compte la relation avec le soignant, les possibilités de réconfort, l'expression faciale,
l'expression corporelle et le sommeil.

 Douleur Aigüe du Nouveau-né (DAN)


L'échelle Dan a été élaborée pour évaluer le retentissement de certains soins douloureux chez
le nouveau-né et l'efficacité des traitements pour remédier à ces douleurs. Elle évalue trois
items comportementaux ; la réponse faciale, les mouvements des membres et l'expression
vocale de la douleur. Son score évolue de 0 à 10. L'évaluation est effectuée avant, pendant et
après le soin sur le modèle du tableau ci-dessous.
 Échelle Evaluation Enfant Douleur (EVENDOL)
5 items, deux temps d'observation (au repos et à la mobilisation), un score évoluant de 0 à 15
avec un seuil de prescription médicamenteuse fixé à 4/15. Cette échelle a été conçue en
France pour noter la douleur aigüe prolongée de la naissance à l'âge de 5 ans est considérée
comme très fiable et reproductive. Tout comme l'échelle CHEOPS, sa simplicité d'utilisation
en fait un outil très pratique dans le contexte de l'urgence.
 Échelle de COMFORT
Élaborée au départ pour évaluer la douleur d'un enfant en réanimation, elle comporte des
éléments qui cotent également le degré de sédation. Utilisable de la naissance à l'adolescence,
elle se décompose en huit items. Le score s'échelonne de 8 à 40. La douleur est considérée
légère à modérée pour un score entre 15 et 25, importante entre 26 et 34 et très importante au-
delà. Cette échelle est parfois adaptée aux besoins spécifiques de certains services de
réanimation.

34
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR

 Echelle d’évaluation la douleur chez la personne âgée


 Échelle DOLOPLUS 2

Cette échelle, très utilisée chez la personne âgée atteinte de troubles cognitifs ou en
incapacité de communiquer évalue la douleur dans sa globalité. Elle comporte 10 items en
trois sous-groupes. Chaque item est côté sur quatre niveaux. Cette échelle est une des rares à
nécessiter une cotation en équipe afin d'être la plus précise possible.

Lorsque le score est supérieur ou égal à 5/30, il existe une douleur à prendre en charge. Si
un item n'est pas adapté, il faut s'abstenir de le coter (et bien évidement en tenir compte dans
le score total).

Son utilisation n'est pas systématique chez la personne âgée (on peut être âgé et capable
d'exprimer une douleur).

 Échelle Comportementale de la Personne Âgée.

Par de nombreux points, cette échelle ressemble à son homologue pédiatrique ; l'échelle
EVENDOL. Deux temps de notation, au repos et pendant les soins et des critères
comportementaux qui ne nécessitent pas de verbalisation complexe.

Cette échelle comprend 8 items scindés en deux dimensions (donc 4 items par dimension).
Chaque item est noté de 0 à 4. Cette cotation, peut être effectuée plus facilement par un
soignant seul qu'avec la méthode Doloplus 2. (24)

 L’échelle ALGOPLUS

Développée en 2007, elle est d’une simplicité accrue. Elle permet de dépister et d’évaluer la
douleur aiguë dans le cadre de pathologies douloureuses aiguës (fractures, ischémie), d’accès
douloureux transitoires (douleur carcinologique), de douleurs provoquées par les soins (soins
d’escarres) ou d’actes médicaux diagnostiques.

Elle repose sur 5 items comportementaux. Chaque item appelle une réponse par oui (cotée 1 point)
ou non. Un score ≥ à 2/5 évoque un contexte douloureux important et nécessite une thérapeutique.

- (24) https://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/l-evaluation-de-la-douleur, cours


IFSI L'évaluation de la douleur 28.07.2009.

35
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR

4. les méthodes des échelles de mesure la douleur :

Pour évaluer la douleur, la démarche diagnostique repose sur la définition du type de douleur
(aiguë ou chronique, nociceptive, neuropathique ou mixte), la connaissance des mécanismes
générateurs de la douleur et sur l’intensité de la douleur.

4.1 Echelles d’auto-évaluation :L'auto-évaluation est une méthode centrale ; ainsi, la


personne est amenée à situer sa propre douleur sur une échelle.
 Auto-évaluation de l’adulte :
 Échelle Visuelle Analogique (EVA)
De 0 à 10 ou 0 à 100.
Le patient nécessite une prise en charge de la douleur si EVA ≥ 4/10 (échelle de 0 à 10 en
cm) ou EVA ≥ 40/100 (échelle de 0 à 100 en mm).
 Échelle Numérique (EN)
De 0 à 10 ou 0 à 100.
Le patient nécessite une prise en charge de la douleur si EN ≥ 4/10 (échelle de 0 à 10 en
cm) ou EN ≥ 40/100 (échelle de 0 à 100 en mm).
 Échelle Verbale Simple (EVS)
Douleur absente = 0 ; douleur faible = 1 ; douleur modérée = 2 ; douleur intense = 3 ;
douleur extrêmement intense = 4.
Le patient nécessite une prise en charge de la douleur si EVS ≥ 2 (échelle de 0 à 4).
Pour la traçabilité dans le dossier écrire les qualificatifs retenus par le patient et pas que le
chiffre.
 Auto-évaluation de l’enfant
 Echelle de visages (FPS-R)
6 visages, de neutre à très douloureux correspondant aux scores 0 - 2 - 4 - 6 - 8 - 10.
Le patient nécessite une prise en charge de la douleur lorsque le score est de 3-4/10.

 Échelle Visuelle Analogique (EVA)


L’enfant nécessite une prise en charge de la douleur si EVA ≥ 4/10 (en cm) ou EVA ≥
40/100 (en mm).
 Échelle Numérique (EN)

Le patient nécessite une prise en charge de la douleur si EN ≥ 2 (échelle de 0 à 4).

36
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR

4.2 Échelles d’hétéro-évaluation de la douleur : Quand l'auto-évaluation n'est pas


possible ou lorsqu'elle est insuffisante, il existe d'autres échelles spécifiques en fonction des
classes d'âges et des capacités à l'exprimer verbalement. On distingue alors les enfants, les
adultes, les personnes âgées ainsi que les personnes déficitaires motrices et/ou intellectuels.

 Le nouveau-né prématuré ou non :


 Pour la douleur de base : EDIN (Evaluation de la Douleur et de l’Inconfort du
Nouveau-né) / le nouveau-né nécessite une prise en charge de la douleur si EDIN
5/15 ; Amiel Tison / le nouveau-né nécessite une prise en charge de la douleur si
Amiel Tison <15/20 (ou ≥ 5 /20 si la cotation est inversée), ou EVENDOL / le
nouveau-né nécessite une prise en charge de la douleur si EVENDOL 4/15.
 Pour la douleur d'un soin : DAN (Douleur Aiguë du Nouveau-né) / le nouveau-né
nécessite une prise en charge de la douleur si DAN 3/10 ; ou PIPP (Prématuré Infant
Pain Profile) / le nouveau-né nécessite une prise en charge de la douleur si PIPP ≥ 7
/21 ; en réanimation, enfant ventilé : COMFORT/ le nouveau-né nécessite une prise en
charge de la douleur si COMFORT ≥ 24/40.

 L’enfant :
 En post-opératoire ou pour la douleur d'un soin : FLACC (Face Legs Activity Cry
Consolability) / l’enfant nécessite une prise en charge de la douleur si FLACC 3/10;
 Dans toutes les situations (urgences, pédiatrie, post-opératoire) : EVENDOL
(Evaluation Enfant Douleur) / l’enfant nécessite une prise en charge de la douleur si
EVENDOL 4/15 ;
 Pour la douleur avec prostration en oncologie : Hétéro Evaluation de la Douleur de
l’Enfant (HEDEN) / l’enfant nécessite une prise en charge de la douleur si HEDEN
3/10 ou DEGR (Douleur Enfant Gustave Roussy) / l’enfant nécessite une prise en
charge de la douleur si DEGR 10/40 ;
 En réanimation chez l'enfant ventilé : COMFORT / l’enfant nécessite une prise en
charge de la douleur si COMFORT ≥ 24/40 OU COMFORT BEHAVIOR ≥ 23/30 ;

 L’enfant et l’adolescent handicapés :


 FLACC modifiée pour la personne avec handicap (Face Legs Activity Cry
Consolability) / l’enfant nécessite une prise en charge de la douleur si FLACC
modifiée 3/10.

37
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR

 la personne âgée :
 Doloplus : échelle comportant dix items cotés chacun de 0 à 3 (quatre niveaux), ce qui
amène à un score global compris entre 0 et 30 / un patient nécessite une prise en
charge de la douleur si le score est supérieur ou égal à 5 sur 30.
 Algoplus : échelle de 0 à 5 / le patient nécessite une prise en charge de la douleur si le
score est supérieur ou égal à 2.
 ECPA (Echelle Comportementale de la douleur chez la Personne Agée) / un
patient nécessite une prise en charge de la douleur si le score est supérieur ou égal à 6.
(25)

- (25) Has/DAQSS/EVOQSS, liste des échelles acceptées pour mesurer la douleur/PDF

38
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR

Chapitre III : La conduit infirmière devant la douleur cancéreux :

La prise en charge de la douleur fait partie des actions primordiales dans le rôle d’une
infirmière et encore plus en hôpital de jour oncologie. Elle fait partie du rôle propre de
l’infirmière.
Tout d'abord, Le rôle des infirmiers dans la prise en charge de la douleur est très
important. Ce sont les professionnels les plus souvent présents auprès du patient lors d’une
hospitalisation ou dans le cadre d’une hospitalisation à domicile. Ils sont chargés d’évaluer la
douleur au quotidien, donner les médicaments prescrits par les médecins et de prévenir les
médecins en cas de besoin, pratiquée des techniques non médicamenteuses, comme elles
évoquent toutes prendre en charge la douleur de manière, à la fois médicamenteuse et non
médicamenteuse.

1. l'évaluation de la douleur :
L’évaluation de la douleur fait partie du rôle propre de l’infirmier. Elle permet de mettre
en évidence la douleur existante afin qu’elle soit traitée. Elle permet également au patient de
se sentir entendu et soigné. Elle doit être faite régulièrement dans la journée, avant, pendant et
après tout soin. Après avoir mis en place un traitement ou une technique antalgique non
médicamenteuse, l’infirmier doit de nouveau évaluer la douleur afin d’apprécier l’efficacité
du traitement ou de la technique mise en place.
Il existe plusieurs types d’outils d’évaluation de la douleur : questionnaires, schémas à
compléter, règles, ...

2. Après L'évaluation
Toutes les données recueillies pendant l’évaluation de la douleur sont notées dans le dossier
médical du patient. L’ensemble des professionnels de santé peut ainsi suivre l’évolution de la
douleur et participer à la prise en charge. Dès que le traitement contre la douleur est mise en
place, les infirmières procède à une nouvelle évaluation pour vérifier l’efficacité du
traitement. Si l’intensité de la douleur est toujours aussi forte après le temps nécessaire à
l’action du médicament, cela signifie que le médicament ou son dosage sont insuffisants. La
douleur doit ainsi être réévaluée de manière régulière, tout au long du traitement. (26)

- (26) Ivan krakowski, Marie Déchelette, Douleur et cancer, validation juin 2007, page 37

39
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR

3. prise en charge médicamenteuses :

Plusieurs types de médicaments sont prescrits par le médecin pour traiter la douleur
cancéreux car elle est plus difficile à traiter et à éliminer. Ils sont choisis en fonction du
mécanisme de la douleur et de son intensité :

• Les antalgiques : du paracétamol à la morphine.

• Certains antidépresseurs et antiépileptiques, pour traiter les douleurs d’origine


neuropathies.

• Les Co-antalgiques, pour renforcer ou compléter l’efficacité du traitement.

Alors, L'infirmière chargé des soins, de l’administration des traitements prescrits par
le médecin. De la surveillance d'efficacité, et de la détection des effets indésirables.

 Surveillance de l'efficacité :

L'efficacité thérapeutique du traitement antalgique repose sur l'évaluation de la douleur grâce


aux outils décrits précédemment, avant le début du traitement et tout au long de son suivi.

Selon les résultats de cette évaluation, la prescription doit être rediscutée avec le médecin,
afin de retirer tout médicament soit inutile, soit entrainant chez le patient des effets
indésirables, ou au contraiter d'augmenter les doses des traitements voire de changer de
classe.

 Détection des effets indésirables:

Les effets indésirables potentiels varient selon la classe d'antalgique :

• Paracétamol : risque de réaction allergique.

• Aspirine et AINS: saignements digestifs, gastrite, ulcère gastrique.

• Codéine et dextropropoxyphène: somnolence, vertiges, nausées, constipation, difficultés


respiratoires.

• Tramadol : nausée / vomissements, somnolence, céphalées, vertiges, hypersudation,


constipation, dépression respiratoire.

• Morphiniques : nausées / vomissements, constipation, somnolence, voire dépression


respiratoire, accoutumance, rétention urinaire.

40
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR

4. Prise en charge non médicamenteuse de la douleur:27

Les traitements non médicamenteux correspondent à des thérapies complémentaires ou


alternatives et sont définis comme des interventions thérapeutiques.

Ces méthodes sont de plus en plus employées dans la prise en charge des douleurs
chroniques liées au cancer.

Il s’agit de techniques complémentaires aux traitements médicamenteux. Certaines vont


aussi être utilisées en support de soins douloureux. Ces outils sont passifs ou actifs et certains
nécessitent l’adhésion et la participation du patient.

4.1. physique :

 Massages:

Le massage se définit comme « un toucher manuel plus ou moins appuyé sur les
muscles, à travers la peau, pratiqué de manière volontaire [...] dont le but peut être la détente,
le bien-être corporel et psychique »

On utilise notamment des manœuvres à visée antalgique, favorisant le retour veineux, ou


luttant contre l'œdème. Il est important de s'adapter à l'état local et général du patient.

Les kinésithérapeutes sont formés aux massages et peuvent aussi conseiller les infirmiers
sur les gestes de base à visée antalgique. Il existe aussi des formations spécifiques au toucher-
massage, accessibles au personnel paramédical notamment.

Ainsi, grâce aux massages, les douleurs et raideurs articulaires diminuent, la peau devient
plus élastique après application d'une crème hydratante, les démangeaisons peuvent s'atténuer.
De même, les massages apportent au patient un bien-être qui se répercute sur le moral et donc
sur son état psychologique.

Enfin, les massages permettent bien souvent l'établissement d'une relation de confiance
entre le patient et le soignant, permettant par la suite une prise en charge globale plus aisée et
en particulier celle des douleurs chroniques.

- (27) FERNBACG Anis, mémoire, Rôle infirmier dans la prise en charge des douleurs chroniques
des personnes âgées, promotion2003/2006, page (16, 17, 18,19).

41
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR

 Stimulations thermiques:

Les stimulations thermiques font partie de la physiothérapie puisqu'elles nécessitent l'usage


d'agents naturels (l'eau, l'air). Les techniques suivantes sont efficaces dans le traitement de la
douleur :

• Stimulation par le froid : compresses froides, gant de toilette froid sur les parties
corporelles douloureuses, vessie de glace, bain glacé, brumisateur

Ces stimulations provoquent une vasoconstriction qui contribue à diminuer la douleur.

• Stimulation par le chaud : couverture chauffante, bouillote, bain chaud Ces stimulations
provoquent une détente musculaire et un bien-être corporel, atténuant les douleurs

Il faut néanmoins rester très prudent avec ces pratiques car il y a un haut risque de brûlures,
tant par le chaud que par le froid. Et L’application ne doit pas dépasser 10 minutes.

Ainsi, il faut éviter les contacts trop prolongés, les contacts directs. De même, ces techniques
sont contre-indiquées dans certaines pathologies ; il est donc conseillé de demander l'avis du
médecin avant de les pratiquer.

 Positions antalgiques et techniques de manutention:

Il s'agit pour le patient de se mettre dans une position où il ressent le moins de douleurs. Le
recours à des « coussins sous les courbures naturelles [...] soulage le malade algique en
supprimant les contractions musculaires. Un coussin sous les avant-bras [...], des alèses ou
serviettes roulées, [...], un cale-pied [...] ou un cerceau participent aussi à la prévention de la
douleur »

Dans les hôpitaux, il y a des ergothérapeutes et des kinésithérapeutes qui peuvent conseiller
les infirmiers sur l'installation des patients dans les lits ou les fauteuils, sur les manipulations
douloureuses etc.

D'ailleurs, il est important de respecter certaines règles lors des mobilisations pour éviter
davantage de douleurs :

• immobiliser la zone douloureuse avant tout mouvement.

• lors du déshabillage, ôter la manche du vêtement du côté sain avant celle du côté
douloureux, et procéder dans l'ordre inverse pour l'habillage.

42
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR

• ne pas remonter un patient dans le lit en tirant sur ses membres ou sous ses aisselles.

• éviter les mobilisations trop brutales, et toujours prévenir le patient de ce que l'on fait lors
des mobilisations.

• laisser le patient exécuter lui-même les mouvements s'il se sent capable.

 L’acupuncture

L’acupuncture consiste à piquer des aiguilles en certains points bien précis de la peau. Les
aiguilles sont à usage unique, stérilisées et très fines. En général, la pose des aiguilles n’est
pas très douloureuse. Les mécanismes de l’acupuncture ne sont pas parfaitement identifiés.
Un de ces mécanismes serait la sécrétion d’endorphines, une hormone, proche de la morphine
fabriquée par le corps. Le rôle des endorphines est de diminuer l’intensité de la douleur.

4.2. psychologique :

 Relation d'aide :

La relation d'aide est une « relation professionnelle dans laquelle une personne doit être
assistée pour opérer son ajustement personnel à une situation à laquelle elle ne s'adaptait pas.
Ceci suppose de comprendre le problème dans les termes où il se pose pour tel individu
singulier dans son existence singulière. Ceci suppose aussi d'aider la personne à évoluer dans
le sens de sa meilleure adaptation possible »

Parmi les outils de la relation d'aide, on compte « l'attitude, le regard, l'écoute, la


synchronisation posturale et verbale, les questions fermées et ouvertes, la reformulation, la
formulation d'hypothèses, l'observation, le toucher, les silences »

Chacun de ces outils permet au patient d'exprimer directement ou indirectement sa douleur


en bénéficiant de l'empathie du soignant.

En effet, le fait par exemple de se sentir écouté fait que le patient est en confiance et
s'exprime plus librement sur son ressenti. Rien que de ne pas garder ses inquiétudes et
appréhensions pour lui, le patient se sent moins seul, et sait qu'il peut faire confiance au
soignant, que ce dernier est là pour l'aider.

La relation d'aide a ainsi une grande part à jouer sur la douleur psychologique, se
répercutant sur la douleur physique bien souvent.

43
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR

 Relaxation

La relaxation a pour but de détendre les muscles et l'esprit du patient. Il s'agit de «


déconditionner l'organisme de sa réponse réflexe à la douleur, qui est la tension musculaire, et
de créer une autre réponse somatique aux situations mentalement stressantes »

Bien que la relaxation soit une spécialité à part entière, l'infirmier peut aisément intégrer
quelques principes de relaxation dans sa pratique quotidienne auprès des personnes âgées
souffrant de douleurs chroniques. Tout d'abord, il s'agit pour le soignant de créer une
ambiance calme (diminuer le bruit, tamiser la lumière), de s'assurer que le patient ne soit pas
dérangé pendant son exercice, afin de faciliter l'entrée dans un état de bien-être ou de paix
intérieure. Puis, il peut miser sur la respiration du patient en le faisant inspirer et expirer
calmement et régulièrement.

Non seulement le patient se sent détendu, mais il se concentre sur sa respiration et est
obnubilé par elle, et par ce biais, la douleur s'atténue. Par ailleurs, l'infirmier peut suggérer au
patient de penser à de bons souvenirs et de se concentrer sur ces images, dans le même but
que précédemment.

La pratique de la relaxation nécessite un minimum de temps pour être efficace. Dans


certains hôpitaux, des soignants sont détachés des services et bénéficient de formations
spécifiques pour pouvoir organiser des séances de relaxation.

 Musicothérapie

La musicothérapie est une « approche psychosensorielle qui associe le son, le mouvement,


la voix, le rythme, dans le but d'opérer une régulation tant émotionnelle que relationnelle »

« La diffusion d'une musique douce facilite le relâchement de l'ensemble du corps devenu


soudain moins lourd et moins tendu ». Ainsi, l'infirmier peut allumer le poste de musique et
mettre une musique, de préférence douce, selon les goûts et avec l'accord du patient.

Dans la Bible, Samuel dit « Lorsque le mauvais esprit était sur Saül, David prenait la harpe et
jouait de sa main et Saül se calmait et se trouvait bien » Par le biais de la musique, le patient
arrive à se détendre et à trouver un refuge et une source de bien-être.

44
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR

Tableau N° 01 : Les statistiques des malades cancéreux souffre de la douleur durant le


mois de mars:

Mois Mars
Jours Premier 05 J (05-10) J (10-15) J (15-25) J (25-30) Le
jours dernier
Jours
Nombre 04 04 09 06 07 06
des
malades
entrés

10
9
8
7
6
5
nombre des malades pendant
4 chaque 5jours dans le mois de
3 mars
2
1
0
Premier J(05-10) J(10-15) J(15-20) J(20-25) Les 5
05 jours dernier
jours

GraphiqueN°01 : Les statistiques des malades cancéreux souffre de la douleur durant le


mois de mars.

45
PARTIE
PRATIQUE
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

Chapitre IV: Aspect méthodologique de la recherche :

1. Rappel sur l’hypothèse de la recherche :


 Le suive rigoureux permanents à travers l'utilisation des échelles de mesure la douleur
par L'ISP contribuent à améliorer la prise en charge.
 L’intervention infirmière en se basant sur le rôle propre à un intérêt bénéfique pour
les patients cancéreux.
2. Les obstacles reconnus pendant la recherche :
 La division de service d’oncologie en deux unité, unité d’hospitalisation reste à
l’hôpital et l’unité de la chimiothérapie à l’hôtel de «BOUHANCHE», constitué un
obstacle pour ne contact les deux unités à la fois.
 L’observation de la prise en charge infirmier devant les patients cancéreux
hospitalisés n’a pas effectuer régulièrement en raison de leur hospitalisation
dans différents services.
 Difficultés d’accès aux dossiers des soins des patients décédés.
 L’enquête a été faite avec 8 infirmier, y compris l’infirmier de la pré enquête en
raison de nombre réduit de la population ciblée.

3. L’objectif de la recherche:
Ce travail est une recherche ponctuelle, réalisée dans le cadre du travail personnel de
la matière de méthodologie de la recherche et de projet professionnel. Notre objectif
de recherche est d’apporter:
 Objectif général:
 L’Atténuation de la souffrance douloureuse des patients cancéreux par l’amélioration
de la prise en charge infermières.
 Objectifs spécifiques:

 Montrer l’importance d’utilisé le rôle propre (la prise en charge non


médicamenteux) pour soulagé la douleur.

 Attirer l’attention des infirmiers à la nécessité d’appliqué les échelles de mesure


de la douleur dans la prise en charge des patients cancéreux.

47
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

4. Limites de la recherche :
 L’étude a été effectuée au niveau du service de d’oncologie à l’EPH de JIJEL. La
durée de notre recherche est de (57) jours, à partir du 04/03/2021 jusqu’au 31/05/2020,
dont cette période est insuffisante, mais nous avons essayé d’effectuer une recherche
de qualité.
 La durée de distribution et de récupération des questionnaires de la pré-enquête est le
même jour.

5. Méthode de la recherche:
Nous avons choisi pour notre recherche la méthode descriptive, qui se base sur l’analyse et la
statistique fréquentielle ;
 La méthode analytique nous facilite d’analyser systématiquement toutes les
informations ainsi que les données auprès des infirmiers du service de médecine
interne ;
 la méthode statistique nous aide à quantifier les résultats et les présenter sous forme
de tableau. Chaque tableau sera suivi d’un diagramme, d’une interprétation et d’un
commentaire.

6. Instrument de la recherche :
Pour faire un diagnostic profond de la situation au niveau du service de médecine interne
de l’EPH de Jijel, nous avons utilisé le moyen d’investigation suivant :
 Le questionnaire : c’est le meilleur outil de la collection des informations, qui a
pour but de vérifier nos hypothèses théoriques, à partir des réponses des infirmiers.
Notre questionnaire comporte vingt (20) questions, dont on a quatre (04) types des
questions :
 (09) questions ouvertes ;
 (04) questions fermées ;
 (04) questions semi ouvertes ;
 (03) questions à choix multiples ;
 Description de cas : c’est un outil permet de recueil le maximum des informations
sur les attitudes infirmières, est d’une façon direct, et réel de l’application des
échelles d’évaluation la douleur et la continuation, d’un patient souffre des
douleurs cancéreux.

48
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

7. Présentation de lieu de la recherche :


7.1 Présentation l’établissement hospitalier :

L’EPH de Jijel est situé géographiquement à l’est de la ville de Jijel. Dans la commune de
Jijel, daïra de Jijel, au chef de wilaya, sis rue des frères khecha village moussa Jijel.

Superficie est comme suit : surface bâtis : 2m9757, surface non bâtis 17188.sa zone de
construction est très stratégique, et bien étudiée car elle partage la distance entre la
population, et les commines qui se trouvent dans son secteur de couverture médico-
chirurgicale, «de Ziama Mansouriah jusqu’à Djimla et ben yadjis».

L’EPH est situé à peu près au milieu, selon la distance de kilométrage. Son rôle est
capital, car il reçoit les grands malades, et les critique des autres secteurs, (Taher, EL
Milia…..etc.), il a été intégré aux réserves immobiliers de la commune de Jijel sous le n
217/80, il a ouvert ces portes aux patients le 08/11/1983.

L’EPH de Jijel est inscrit au calendrier général de l’immobilier national sous le n


1801127030, il a été financier par l’état. Sa capacité 431 lits. La construction de L’EPH de
Jijel est comme suit : quatre étages, un sous-sol, un rez de chaussée.

 Sous-sol : cuisine, buanderie, magasin, morgue, médecine légale, atelier, foyer, et une
classe ;
 Rez de chaussée : la direction+ le service de pédiatrie.
 1er étage : service d’Urologie+ service de chirurgie orthopédique «traumatologie» ;
 2ème étage : service de chirurgie hommes+ service de chirurgie femmes ;
 3ème étage : service de médecine interne homme+ service de médecine interne
femmes ;
 4ème étage : service de pneumo-phtisiologie+ services des maladies infectieuses ;

D’autre part, le plateau technique qui constitué de :

 Service d’accueil ;
 Service des urgences ;
 Service de réanimation ;
 Service laboratoire ;
 Service radiologie ;

49
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

 Coordination paramédical ;
 Service Scanner ;
 Service d’observation ;
 Unité poste opératoire ;
 Bloc Opératoire ;

7.2 Présentation de l’unité :

L’unité d’oncologie médicale de l’établissement public hospitalier de Jijel a été inaugurée le


01 Mai 2016 est situé entre la maternité (à droite) et l’hémodialyse (juste à côté), il est
composé de deux cotés : coté d’hospitalisation et coté de la chimiothérapie ;

Le cote d’hospitalisation équipe par :

 Trois bureaux des médecins spécialistes ;


 Un bureau des médecins généralistes ;
 Un bureau des secrétaires ;
 Une salle de soins ;
 Vestiaire ;
 Sanitaire ;

Le coté de la chimiothérapie équipé par :

 Une pharmacie ;
 Trois salles des malades (deux pour les femmes et une pour les Hommes) ;
 Une salle de soin ;

 Les Chambres :
 Le coté d’hospitalisation composées quatre Chambres des malades ;
 (03) chambres (03) lits ;
 (01) chambre (04) lits ;

Toutes les chambres de l’unité d’oncologie médicale sont équipées de la façon suivante :

 Des chauffages ;
 Une installation à oxygène mural pour chaque malade ;
 Sources de lumière ;
 Télévisions ;

50
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

 Les moyens Humains :

Femme :

 Personnels médicales ;
 (03) Médecins généralistes ;
 (03) Médecins spécialistes ;
 (01) pharmaciens ;
 Personnels paramédicales :
 (08) ISP (infirmiers de santé publique) ;
 (05) AS (Aides-soignants).
 (01) assistant médicale.
 Personnels administratifs :
 (01) Réceptionniste ;
 (1) secrétaires médicale ;
 (1) assistante sociale.
 Personnels techniques :
 (02) Agent pour l’hygiène de l’unité ;

Homme :

 Personnels médicales :
 (01) Médecin spécialiste ;
 Personnels techniques :
 (05) Agents de sécurité ;

51
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

 Moyens matériels :

Tableau N°02 : Les moyens matériels de l’unité (les deux cotés).

Matériels et instruments Nombre

Aérosols 2

Autoclave 1

Escabeau 2

Chariot port malades 2

Chaises roulantes 2+2Don

Appareil ECG 1

Mano aspirateur avec barboteur 1

Tensiomètre 1

Tensiomètre portal 1

Potences 16

Chariot guéridon 1

Chariot inox 2

Paravents 6

Tabourets rouges 2

Tabourets avec roue 3

Haute avec support 1

Chariot d’anesthésie 1

Divans prélèvement 10

Fauteuils relax 6

Chaises médicales 15

Stéthoscope 1

52
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

Balance- pèse personne 1

Kit d’aspiration 4

Mano a oxygène avec barboteur 4

Plateau en inox GM 4

Pinces bergolea 2

Pinces disséqué 4

Ciseaux 3

Pince 1

Pinces 3 longs becs 3

Pinces Kocher avec grif/sgrif 4

Haricots GM 3

Boite cane 1

Armoire métallique 1

Réfrigérateur PM140L 1

53
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

8. la population ciblée de la recherche :


Pour mener à bien notre étude, nous avons choisi d'interroger les infirmiers travaillant dans le
service de l’oncologie au niveau de l’EPH Jijel. Afin d’analyser les réponses de cette
population caractérisant notre sujet.
Cette enquête a été menée auprès de 08 Paramédicaux exerçants au niveau du service de
l’oncologie dont : (08) I.S.P.

 l’identification des infirmiers :


Tableau N°03: Présentation selon l’âge, sexe, grade et expérience.

Sexe Age Grade Expérience

(A) (B) (A) (B) (C) (A) (B) (C) (A) (B) (C)

cordonnée Hom Fem 20 30 40 ISP ISS ID 1 05 10


me me e A A ans P E Moin ans ans
30 40 et s A et
ans ans plus Et 10 plu
5 ans ans s
Nombre 00 08 07 01 00 08 00 00 02 06 00

Pourcenta 00% 100% 87.5 12.5 00% 100 00 00 25% 75% 00


ge % % % % % %
Total 08 08 08 08

100% 100% 100% 100%

54
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

100% 100%
100% 87.50%
75%
80%
(A)
60%
(B)
40% 25.00%
(C)
12.50%
20%
0% 0% 0% 0% 0.00%
0%
sexe Age Grade Expérience

Graphique N°2 : répartition des infirmiers selon leur âge, sexe, grade et expérience
professionnelle en pourcentage.

Interprétation :
 A travers les chiffres du tableau, on remarque que 87.50% des infirmiers sont âgés entre
20 et 30 ans ; alors 12.50% est le chiffre des infirmiers qui âgés entre 30 et 40 ans ; par la
suite il n Ya pas des infirmiers à âgés de 40 ans et plus.
 concernant le sexe, la totalité des infirmiers dans notre service sont des femmes (le chiffre
100% le confirme).
 le ressort de tableau montre un chiffre de 100% des interrogés possèdent un diplôme
d’ISP;
 Enfin pour l’expérience On remarque que 25% des infirmiers ayant une expérience entre
01 mois à 05 ans ;
 Alors que 75% des infirmiers ayant une éminente expérience entre 05ans et 10ans
Commentaire :
Les chiffres indiquent que la majorité de notre population ciblée a une tranche d’âge de 20 à
30 ans, par contre la catégorie des infirmiers entre 30 à 40 représente la minorité Selon les
données obtenues. Alors que le sexe féminin comporte la totalité de notre échantillon.
Ainsi le ressort de tableau montre que le personnel soignant du service oncologie sont des
infirmiers diplômés, tandis que la totalité des infirmiers possède un diplôme d’ISP

Ce qui confère à des compétences, permettant d’assurer ensuite son rôle de prescription, et
son rôle propre.

55
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

9. la pré-enquête :
Le déroulement de la pré-enquête :

Nous avons ciblé un échantillon aléatoire de (01) infirmiers exerçant leur travail au niveau
du service d’oncologie représentant un pourcentage de 12.5% de La population ciblée

Il s’inscrit dans une problématique de recherche concernant « Les conduites infirmière


basée sur l'application des échelles de mesure la douleur contribue-t-elle à l'atténuation
de la souffrance physique chez les patients cancéreux ? ».

Notre pré-enquête a pour objectif de collecter et de recueillir le maximum d'informations


concernant notre thème de recherche .L’instrument de recherche utilisé est un questionnaire
anonyme composant de (20) questions.

La présentation et l’interprétation des résultats :


On a accordé un intérêt particulier à son élaboration de manière à ce qu’il soit bien clair,
précis et concis et cela après un testing de son contenu.
Après la collecte et le dépouillement des réponses de questionnaire, nous le présenter sous
forme de tableau qui résume les résultats, aussi il contient des graphes avec leur
interprétation.

56
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

Tableau N°4: Représentant le déroulement et résultats de la pré-enquête selon les axes


et intra-axe.

Axes Aspects Fréquence Brut % intra % inter


axes axes

Cognitif Le cancer 03(Q1, Q4, 07 42.90% 35%


Q2)
L’évaluation 04(Q3, Q5, 57.10%
de la Q6, Q7)
douleur
% de l’axe 01 100%

Les Q8, Q9, 06 100% 30%


attitudes Q14, Q15,
infirmier Q16, Q17

Psychomoteur

% de l’axe 02 100%

Psychoaffective Savoir être Q10, Q11, 07 100% 35%


Q12, Q13,
Q18, Q19,
Q20
% de l’axe 03 100%

% de l’axe 01, 02 et 03 20 100%

Voilà l’interprétation des trois axes suivants :


 L’axe cognitif(le savoir) : Vérifier le savoir de la population ciblée, est comparé avec
les concepts retrouvés dans le cadre théorique.
 L’axe psychomoteur(le savoir-faire) : comprend la manière dont les infirmières
dispensent les soins aux patients et leur conformité avec ce qui est dans la partie
théorique.
 L’axe psychoaffectif(le savoir être) : traitant la formation continue concernant les
«échelles de mesure la douleur, et la prise en charge non médicamenteux.

57
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

100% 100%
100.00%
80.00% 57.10%
60.00% 42.90% (A)

40.00% (B)

20.00%
0.00%
Cognitif Psychomoteur Psychoaffective

Graphique N°3: Représentant le déroulement et résultats de la pré-enquête selon les axes et


intra-axe en pourcentage.
L’interprétation :
 concernant le plan cognitif Le pourcentage ci-après, 35% des infirmiers connaissent
le cancer et l’évaluation de la douleur;
 La totalité des infirmiers 100% ont des connaissances suffisantes sur le cancer,
c’est complication et la douleur.
o 42.90% des infirmiers ont des connaissances justes sur le cancer ;
o 57.50% des infirmiers ont des connaissances sur l’évaluation de la douleur ;
 Alors sur le plan psychomoteur 30% des infirmiers questionnés confirment que
l’application des échelles n’existe pas au service ;
 Enfin sur le plan affectif 35 % des enquêtés ont des formations concernant les
«échelles de mesure la douleur, et la prise en charge non médicamenteux ».
Commentaire
Sur le plan cognitif et d’âpres ces résultats nous constatons que la plus part des infirmiers
possèdent des connaissances suffisantes sur le cancer et l’évaluation de la douleur.
- Alors que sur le plan comportemental la totalité des infirmiers n’applique pas les échelles
de mesure la douleur et les traitements non médicamenteux(ne utiliser pas le rôle propre)
Enfin sur le plan psychoaffectif La moitié de personnels infirmiers de l’oncologie n’ont pas
bénéficié d’une formation continue sur la prise en charge non médicamenteux des douleurs.
Discutions des résultats de la pré-enquête
Selon les résultats obtenus nous constatons l’inapplication des échelles de mesure la douleur
au niveau de service d’oncologie.
Devant ces résultats, on peut dire que l’ensemble des questions sont compatibles avec notre
hypothèse. Et notre enquête proprement dite pour expliquer les bénéfices d’appliquer les
échelles de mesure la douleur sur la prise en charge des souffrances douloureuses des patients
cancéreux.

58
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE

10. Enquête proprement dite :

Déroulement de l’enquête :

Notre enquête a été basée sur le questionnaire, et l’étude de cas, après l’interprétation des
résultats de la pré-enquête. Nous avons distribués « 08 » Questionnaires pour 08
Infirmiers, et nous avons récupérés le même nombre.

Tableau N°05 : Représentant la distribution de questionnaire.

Service Questionnaire Nombre Pourcentage%

Distribution 08 100%
L’oncologie
Service de

Récupération 08 100%

Déperdition 00 00%

Récupération
100%

Graphique N°04: le nombre des questionnaires récupérés en pourcentage.


Interprétation :
 On note le chiffre 100% des questionnaires récupérés.
Commentaire :
Tous les questionnaires distribué aux infirmiers du service ont était récupéré.

59
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Chapitre V: Analyse et interprétation des résultats.


1. Analyse et interprétation des résultats de questionnaire:

Question N°01 : Définir le cancer ?

Tableau N°06 : renseignements des questionnés sur la définition de cancer.

Réponse Nombre Pourcentage


C’est la multiplication rapide et anarchique des cellules
06 75%
tumorale. (A)

C’est une maladie provoquée par la transformation de cellule


01 12.5%
qui devient anormal. (B)

la prolifération anormale et incontrôlée de certaines cellules au


01 12.5%
sein de l'organisme. (C)
Total 08 100%

12,50%
12,50%
(A) (B) (C)
75,00%

Graphique N° 05 : les différentes réponses sur la définition du cancer en pourcentage.


Interprétation :
 75% des infirmiers définit le cancer par : la multiplication rapide et anarchique des
cellules tumorale.
 12.5% des infirmiers définit le cancer par : une maladie provoquée par la
transformation de cellule qui devient anormal.
 12.5%des infirmiers définit le cancer par : la prolifération anormale et incontrôlée de
certaines cellules au sein de l'organisme.
 Commentaire : les infirmiers ayant des multiples définitions sur le cancer, et qui sont
intégrés dans un seul concept, alors on peut dire que le concept «cancer» est maitrisé,
et connu par la majorité des infirmiers du service.

60
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question N°02 : Citer quelques complications du cancer ?


Tableau N°07: renseignements des questionnés sur les complications du cancer.

Réponse Nombre Pourcentage


Les métastases dans des plusieurs organe; les douleurs ; les
03 37.5%
complications psychologique ; les complications physique(A)
Les problèmes digestif ; les problèmes respiratoires ; les
04 50%
problèmes dermatologique. (B)
Pas de réponse. (C) 01 12.5 %
Total 08 100%

12,50%
37,50%
(A)
50,00% (B)
(C)

Graphique N° 06 : renseignements des questionnés sur les complications du cancer en


pourcentage.

Interprétation :
 37.50% des infirmières disent que les complications du cancer sont Les métastases
dans des plusieurs organe; les douleurs ; les complications psychologique ; les
complications physique: (A);
 A partir des résultats obtenus 50% des infirmiers disent que les complications du
cancer sont : Les problèmes digestif ; les problèmes respiratoires ; les problèmes
dermatologique (B) ;
 Alors que 12.50% ne rependent pas (C).

Commentaire :

La plupart des infermières ont des connaissances sur les complications de cancer.

61
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question N°3 : avez-vous dans votre service des patients cancéreux qui souffre de la
douleur ?

Tableau N°08: la présence des patients cancéreux qui souffre de la douleur ou service.

Réponse Nombre Pourcentage

Oui 08 100%

Total 08 100%

Oui

100%

Graphique N°07: la présence des patients cancéreux qui souffre de la douleur ou service en
pourcentage.

Interprétation :
100 % des infirmiers répondent par oui, (la présence des patients cancéreux qui souffre de la
douleur ou service en pourcentage).

Commentaire :
La totalité des infirmiers interrogés affirmer l’existence des patients souffre de douleur au
service d’oncologie.

62
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question N°04 : Que signifier pour vous le concept cancer ?

Tableau N°09 : les significations du concept cancer.

Réponse Nombre Pourcentage


La mort (A) 02 25%
La souffrance (B) 03 37.50%
Autre (C) 00 00%
Tous les concepts 03 37.5%
précédents (D)
Tous 08 100%

(A) (B) (C) (D)


37.50% 25.00%

0.00%

37.50%

Graphique N°08: les significations du concept cancer en pourcentage.


Interprétation :
 25% des infirmiers répondent par la mort ;

 37.5 % des infirmiers répondent par la souffrance ;

 37.50% des infirmiers répondent tous les concepts ;

Commentaire :

Les explications données par les infirmiers sont logiques, réelles et constatables dans le
service.

63
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question N°05 : citer les éléments de l’évaluation de la douleur?

Tableau N°10: renseignements des questionnés sur les éléments de l’évaluation de la douleur.

Réponse Nombre Pourcentage


Juste 02 25%
Erroné 03 37.50%
Pas de réponse 03 37.50%
total 08 100%

37.50%
25.00%
Juste
Erroné
37.50%
Pas de réponse.

Graphique N°9: renseignements des questionnés sur les éléments de l’évaluation de la


douleur en pourcentage.
Interprétation :
 25 % des infirmiers donné des réponses justes sur les éléments d’évaluation de la
douleur ;

 37.50% des infirmiers donné des réponses erronées

 37.50% des infirmiers ne répondent pas;

Commentaire :

Vue les réponses et les résultats obtenus concernant cette question nous constatons que plus
de la moitié des infermières ne connaissent pas les éléments d’évaluation de la douleur.

64
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question N°06 : quelle est l’intérêt d’évaluation de la douleur?

Tableau N°11: renseignements des questionnés sur l’intérêt d’évaluation de la douleur.

Réponse Nombre Pourcentage


Pour apprécier le degré de la douleur et prescrit un
05 62.50%
traitement adapter(A)
Pas de réponse. (B) 03 37.50%
Total 08 100%

37.50%
(A) (B)

62.50%

Graphique N°10: renseignements des questionnés sur l’intérêt d’évaluation de la douleur en


pourcentage.
Interprétation :
 62.50 % des infirmiers rependent par apprécier le degré de la douleur et prescrit un
traitement adapter,

 37.50% des infirmiers ne répondent pas;

Commentaire :

La majorité des infirmiers interrogés ont donné des réponses justes sur l’intérêt d’évaluation
de la douleur.

65
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question N°07 : quelle sont les échelles de mesure la douleur cancéreux que vous
connaissez ?

Tableau N°12: renseignements des questionnés sur les échelles de mesure la douleur
cancéreux.

Réponse Nombre Pourcentage

EVA ; EV ; EVS ; Echelle de vissage 03 37.50%

Pas de réponse 05 62.50%


Total 08 100%

(A) (B)
62.50%
37.50%

Graphique N°11: renseignements des questionnés sur les échelles de mesure la douleur
cancéreux en pourcentage.

Interprétation :
 37.50 % des infirmiers rependent par EVA ; EV ; EVS ; Echelle de vissage.

 62.50% des infirmiers ne répondent pas;

Commentaire :

Plus que la moitié des infirmiers enquêté ne répond pas à la question, peut-être qu’ils ne
peuvent pas le formuler correctement.

66
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question N°08 : Comment vous intervenez devant un cancéreux qui souffre de douleur ?

Tableau N°13: Les interventions infirmiers devant un cancéreux qui souffre de douleur.

Réponse Nombre Pourcentage


utiliser leur rôle propre 02 25%

Entamer un antalgique 02 25%

C’est la responsabilité de médecin 04 50%


Tout 08 100%

50.00%

25.00%
(A)
(B)
25.00% (C )

Graphique N°12: Les interventions infirmiers devant un cancéreux qui souffre de douleur en
pourcentage.
Interprétation :
 25 % des infirmiers rependent par, utiliser le rôle propre.

 25% des infirmiers rependent par, entamer un antalgique.

 50% des infirmiers rependent par, c’est la responsabilité de médecin.

Commentaire :

Selon les résultats recueillis la moitié des infirmiers à leur interventions, basée sur les
prescriptions médicales durant sa démarche de soins.

67
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question N°09 : appliquez-vous l’évaluation de la douleur avant d’entamer tous prescription


médicale? Si non pour quoi ?

Tableau N°14: l’application d’évaluation de la douleur avant tous prescription médicale

Réponse Nombre Pourcentage

Non 08 100%

Total 08 100%

Non

100%

Graphique N°13: l’application d’évaluation de la douleur avant toutes prescriptions


médicales en pourcentage.

Interprétation :
 100 % des infirmiers répondent par non.

Commentaire :
La totalité des infirmiers interrogés n’applique pas l d’évaluation de la douleur avant toutes
prescriptions médicales

68
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Si non pour quoi ?

Tableau N°15: renseignements des questionnée sur les raisons pour ne pas appliquer
l’évaluation de la douleur avant tous prescription médicale.

Réponse Nombre Pourcentage


La surcharge de travail (A) 05 62.50%
Par négligence (B) 02 25%

Pas de réponse (C) 01 12.50%


Total 08 100%

12.50%

25% (A)
62.50%
(B)
(C )

Graphique N°14: renseignements des questionnée sur les raisons pour ne pas appliquer
l’évaluation de la douleur avant tous prescription médicale en pourcentage.
Interprétation :
 62.50% des infirmiers disent que la surcharge du travail est l’une des causes qui
empêchent l’application l’évaluation de la douleur avant le traitement.
 25% des infirmiers déclarent que le non application d’évaluation de la douleur est par
négligence.
 12.50% des infirmiers ne répondent pas sur notre question
Commentaire :
Plus de la moitié des personnels infirmiers affirmer que la surcharge du travail, est la cause
principale de la non application l’évaluation de la douleur.

69
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question N°10 : pensez-vous que l'application des échelles de mesure la douleur est
nécessaire pour améliorer la prise en charge de la douleur des patients cancéreux ?

Tableau N°16: l’importance de l'application des échelles de mesure la douleur pour améliorer
la prise en charge de la douleur des patients cancéreux.

Réponse Nombre Pourcentage


Oui 08 100%
Non 00 00%
Total 08 100%

0%

OUI

100% NON

Graphique N°15: l’importance de l'application des échelles de mesure la douleur pour


améliorer la prise en charge de la douleur des patients cancéreux en pourcentage.

Interprétation :
 100 % des infirmiers répondent par oui, (l’application des échelles de mesure la
douleur pour améliorer la prise en charge est important)

Commentaire :

La totalité des infirmiers interrogés confirme que l’application des échelles de mesure la
douleur est nécessaire pour améliorer la prise en charge de la douleur des patients cancéreux.

70
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question 11 : réalisez-vous des traitements non médicamenteux pour soulager la douleur ?

Tableau N°17: renseignements sur l’application des traitements non médicamenteux pour
soulager la douleur.

Réponse Nombre Pourcentage


Oui 03 37.50%
Non 05 62.50%
Total 08 100%

37.50%

62.50% Oui
Non

Graphique N°16 renseignements sur l’application des traitements non médicamenteux pour
soulager la douleur en pourcentage.
Interprétation :
 37.50 % des infirmières questionné disent elles utilisent les traitements non
médicamenteux.
 Alors que 62.50 % des infirmiers questionné disent qu’elles ne sont pas utiliser les
traitements non médicamenteux.
Commentaire :
Selon les dires des infirmiers on a trouvé que, plus de la moitié des infirmiers interrogés
n’appliquée pas les traitements non médicamenteux pour soulager la douleur.




71
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

A la question : Si «oui» ; les quels?


Tableau N°18: les traitements non médicamenteux utilisé.
Réponse nombre Pourcentage
Les positions antalgiques, le soutien psychologique 02 66.67%
(A)
Pas de réponse (C) 01 33.33%
Total 03 100%

33.33%

66.67% (A) (B)

Graphique N°17: les traitements non médicamenteux utilisé en pourcentage.


Interprétation :
 66.67% des infirmiers disent que les traitements non médicamenteux utiliser est les
positions antalgique, le soutien psychologique.

 Par contre 33.33% des infirmiers ne rependent pas.

Commentaire :
À partir des résultats recueillis, on peut dire que la majorité des infirmiers travaillant utilisée
les positions antalgiques et le soutien psychologique comme traitement non médical.

72
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question 12 : pensez-vous que l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la


douleur réduire les souffrances du malade ?

Tableau N°19: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire les
souffrances du malade.

Répons Nombre Pourcentage


Oui 08 100%
Non 00 00%
Total 08 100%

0%

OUI
NON
100%

Graphique N°18: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire les
souffrances du malade en pourcentage.

Interprétation :
 100 % des infirmiers répondent par oui, (l’application des mesures d’échelle
d’évaluation de la douleur réduire les souffrances du malade) ;

Commentaire :

La totalité des infirmiers interrogés confirme que l’application des mesures d’échelle
d’évaluation de la douleur réduire les souffrances du malade.

73
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

A la question : Si «oui» ; Comment ?

Tableau N°20 : l’application des échelles de mesures de la douleur réduire la souffrance du


malade.

Réponse Nombre Pourcentage


apprécier le traitement selon le degré de la douleur. 03 37.50%
(A)
Pas de réponse. (B) 05 62.50%
Total 08 100%

37.50%

62.50% (A)
(B)

Graphique N°19: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire les
souffrances du malade en pourcentage.

Interprétation :
 62.50% des infirmiers ils n’ont pas justifié la réponse.
 37.50 % des infirmiers justifié, réduire les souffrances du malade par apprécier le
traitement selon le degré de la douleur.

Commentaire :

Plus de la moitié des infirmiers interrogés ne justifier pas leur réponse, peut-être qu’ils ne
peuvent pas le formuler correctement.

74
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question 13: pensez-vous que la surcharge de travail est un lien du non-respect de


l’application infirmière de leur rôle devant un malade douloureuse.

Tableau N°21 : la surcharge est un lien du non-respect de l’application infirmière de leur rôle
devant un malade douloureuse.

Réponse Nombre Pourcentage


Oui 08 00%
Non 00 100%
Total 08 100%

0%

OUI
NON
100%

Graphique N°20: la surcharge est un lien du non-respect de l’application infirmière de leur


rôle devant un malade douloureuse en pourcentage.

Interprétation :
 100 % des infirmiers répondent par oui.

Commentaire :

La totalité des infirmiers interrogés confirme que la surcharge est un lien du non-respect de
l’application infirmière de leur rôle devant un malade douloureuse en pourcentage.

75
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

QuestionN°14 : Quelle Conduite l'infirmier faut ‘il faire régulièrement avant, pendant et
après chaque prise en charge d’un patient cancéreux?

Tableau N°22: Conduite l'infirmier faut ‘il faire régulièrement avant, pendant et après chaque
prise en charge d’un patient cancéreux.

Réponse Nombre Pourcentage

-Evaluation de la douleur Apres avoir mise en place un 02 25%


traitement ou Une technique antalgique non médicamenteuse.
(A)
Pas de réponse. (B) 06 75%

Totale 08 100%

25%

(A) (B)
75.00%

Graphique N°21 : Conduite l'infirmier faut ‘il faire régulièrement avant, pendant et après
chaque prise en charge chez un patient cancéreux en pourcentage.
Interprétation :
 25% des infirmiers rependent par : Evaluation de la douleur Apres avoir mise en place
un traitement ou Une technique antalgique non médicamenteuse
 75% des infirmiers ne répondent pas;
Commentaire :
La majorité des infermières ne connaitre pas le protocole de la prise en charge de la douleur.

76
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

QuestionN°15 : Comment choisir vous l’échelle adaptée aux situations de chaque patient
souffre de la douleur ?

Tableau N°23 : les renseignements des questionner sur la méthode approuvé pour choisir
l’échelle adaptée

Réponse Nombre pourcentage

Selon l’état général du 06 75%


patient (A)
Pas de réponse(B) 02 25%
Total 08 100%

25%

75% (A) (B)

Graphique N°22 : les renseignements des questionner sur la méthode approuvé pour choisir
l’échelle adaptée en pourcentage.

Interprétation :
 25% des infirmiers rependent par : Selon l’état général du patient.

 75% des infirmiers ne répondent pas;

Commentaire :

La majorité des infirmiers interrogés ne répond pas à la question, peut-être qu’ils ne peuvent
pas le formuler correctement.

77
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

QuestionN°16 : Comment gérez-vous les douleurs induites chez un cancéreux déjà algique?

Tableau N°24 : la prise en charge infirmières de la douleur induite chez un cancéreux déjà
algique.

Réponse nombre Pourcentage

Suivre la prescription 07 87.50%


médicale.
pas de réponse 01 12.50%

Total 08 100%

12.50%

(A)

87.50% (B)

Graphique N°23 : la prise en charge infirmières de la douleur induite chez un cancéreux


déjà algique en pourcentage.
Interprétation :
 87.50% des infirmiers rependent par : Selon l’état général du patient.
 12.50% des infirmiers ne répondent pas;
Commentaire :
La plus part des infirmiers basé sur la prescription médicale pour la prise en charge de la
douleur.

78
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

QuestionN°17-Quelles précautions psychique mettez-vous en places avec les malades qui


souffre de la Douleur.

Tableau N°25 : les précautions psychique mettre en places avec les malades qui souffre de
la Douleur.

Réponse Nombre Pourcentage


La Sourire 04 50%
Prendre un peu de temps 01 12.50%
pour éviter de relancer la
douleur.
La communication avec les 03 37.50%
patients (relations de
soutient)
Totale 08 100%

37.50%
50%
(A)

12.50% (B)
(C )

Graphique N°24: les précautions psychique mettre en places avec les malades qui souffre
de la Douleur en pourcentage.
Interprétation :
 50% des infirmiers rependent par la sourire.
 12.50% des infirmiers rependent par : Prendre un peu de temps pour éviter de
relancer la douleur;
 12.50% des infirmiers rependent par : La communication avec les patients.
Commentaire :
Les soutient psychique utiliser par les infirmiers sont multiples.

79
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question 18: Comment estimez-vous la relation avec les patients dans votre service ?

Tableau N°26 : le renseignement des questionne sur la relation avec les patient dans le
service.

Réponse Nombre Pourcentage


Relation de compréhension et 03 37.50%
de soutien (A)
Relation d’aide thérapeutique 05 62.50%
(B)
Total 08 100%

37.50%
62.50% (A)
(B)

Graphique N°25:le renseignement des questionne sur la relation avec les patient dans le
service en pourcentage.
Interprétation :
 37.50%des infirmiers participants estiment que la nature de la relation est une relation
de compréhension et de soutien.
 62.50% des infirmiers participants estiment que la nature de la relation est une relation
d’aide thérapeutique
Commentaire :
La nature des relations soignant avec les patients dans le service d’oncologie :
 relation de compréhension et de soutien.
 relation d’aide thérapeutique

80
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question 19: avez-vous suivez une formation sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur?

Tableau N°27 : le suivez des formations sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur.

Réponse Nombre Pourcentage


Oui 04 50%
Non 04 50%
Total 08 100%

50.00%

50% Oui
Non

Graphique N°26: le suivez des formations sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur en pourcentage.

Interprétation :
 50%des infirmiers questionnés ne pas suivez des formations sur les méthodes et les
traitements non médicamenteux pour soulager la douleur
 50% des infirmiers questionnés déjà suivez des formations sur les méthodes et les
traitements non médicamenteux pour soulager la douleur
Commentaire :

A la lumière des réponses émises, la moitié des infirmiers du service confirme qu'elles avaient
déjà suivi des formations sur les méthodes et les traitements non médicamenteux pour
soulager la douleur, alors l’autre ne suive pas.

81
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Question 20: Est-ce que vous êtes satisfait de la qualité des soins que vous disposez aux
malades souffre de douleur cancéreux?
Tableau N°28 : la satisfaction à la qualité des soins disposez aux malades souffre de douleur
cancéreuse.
Réponse Nombre Pourcentage
Oui 01 12.50%
Non 07 87.50%
Total 08 100%

87.50%

12.50% Oui
Non

Graphique N°27: la satisfaction à la qualité des soins disposez aux malades souffre de
douleur cancéreuse en pourcentage.
Interprétation :
 12.50% des infirmières interrogées sont satisfaites de la qualité des soins
 87.50% des infirmières interrogées sont insatisfaites de la qualité des soins
Commentaire :

Selon les résultats obtenus, presque la totalité des infirmières ne sont pas satisfaites de la
qualité des soins.

 Si non pourquoi ?

12.5% des infirmiers (01) qui répondent à la question précédente par « non » ne justifié pas
les réponses, et le reste (06) évoquent des justifications :

 La surcharge de travail ;
 Le manque de matérielle;

82
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

2. Analyse et interprétation des résultats de grille d’observation :

Nos observations sont réalisées pendant la période du 21/03/2021 jusqu’au 25/03/2021.


Les infirmiers concernés travail dans le service d’oncologie à l’EPH Mohamed el Seddiki
Ben Yahia de JIJEL est qui concernent «la responsabilité infirmière dans l’application des
échelles de la douleur cancéreux, et sa prise en charge.»

La grille d’observation a était effectuer avec seulement (04) infirmiers (I.S.P) qui travaillent
avec les patient hospitaliser, Parce que le reste des infirmiers travaillent à l’unité de la
chimiothérapie.

Les résultats sont résumés dans le tableau suivant:

La grille d’observation Les Totale


infirmières

Les gestes pratiqués 1 2 3 4 4


1. Réaliser un accueil de qualité qui favorise un lien de + + + + 4/4
confiance avec l’infirmier.
2. l’évaluation des douleurs avant la mise en place des - - - - 0/4
traitements.
3 l’évaluation des douleurs après la mise en place des - - - - 0/4
traitements.
4. l’application des échelles pour mesurer la douleur - - - - 0/4
5. les surveillances des paramètres hémodynamiques, et + + + + 4/4
l’efficacité des traitements.
6. l’application des traitements non médicamenteux pour - - - - 0/4
soulagé les douleurs.
7. Communiquer avec le patient et évaluer ses douleurs + + + + 4/4
morales, le niveau d’anxiété.
8. Informer et éduquer patient et de ses proches sur sa - - - - 0/4
maladie

+ : Existe
-: Absence

Tableau N°30 : les résultats de la grille d’observation.

83
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Interprétation des résultats de grille d’observation :

Le critère n° 02 :
La totalité dominante des infirmiers réalise l’accueil de patients cancéreux.
Le critère n° 02 :
La totalité des infirmiers n’applique pas l’évaluation des douleurs avant la mise en place des
traitements.
Le critère n° 03 :
La totalité des infirmiers n’applique pas l’évaluation des douleurs après la mise en place des
traitements
Le critère n° 04 :
La totalité des infirmiers n’applique pas l’échelle de mesure de la douleur chez les patients
cancéreux.
Le critère n° 05 :
Tous des infirmiers surveiller les paramètres hémodynamiques, et l’efficacité des
traitements.
Le critère n° 06 :
La totalité des infirmiers n’applique pas les traitements non médicamenteux pour soulagé les
douleurs.
Le critère n° 07 :
Selon les résultats, on constate que la totalité des infirmiers du service Communiquer avec les
patients et évaluer ses douleurs morales, le niveau d’anxiété.
Le critère n° 08 :
Tous les infirmiers ne pas éduquer les patients, et ses proches sur sa maladie.

84
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

3. description d’un cas :

Il s’agit du patient S.A âgée de 52 ans. Demeurant à L’AMIR, divorcée et mère de 3 enfants
(une fille et 2 fils jumeaux) admise dans notre service le 10/02/2021, pour des crises
épileptiques et des douleurs cérébrale intense depuis 15jours, liée à une tumeur cérébrale
métastasique.

A son arrivé :

 La patient était agité ;


 Céphalée intense ;
 Vomissement ;
 TA : 11/08 ;
 Dextro : 1.89g ;

A l’interrogatoire :

 Antécédent familiaux
 (médicaux+chirurigicaux) : Rien à signaler.
 Antécédent personnelle :
 Antécédent médicaux : cancer du sein, angiome de la paroi thoracique.
 Antécédent chirurgicaux : Ablation du sein. ongiom de la paroi
thoracique
 Histoire de la maladie :

Le 10/02/2014 Mme S.A connaitre le débute de sa maladie après une scintigraphie


osseuse qui montre une extension néoplasie mammaire, a bénéficier d’un traitement en
ambulatoire avant de programme pour une intervention chirurgicale le 08/11/2017

Durant cette période la malade développe un nodule solide sous cutanée de la paroi
thoracique antero- supérieur, puis elle se détectée un carcinome dans la paroi thoracique droit,
ou elle ce bénéficiée d’un cytoponction.

Les métastases cérébrales aspret le 25/09/2019 après effectue un TDM, pour cela elle a
bénéficié de 05 séances de la radio thérapie, depuis le 26/11/2019.

Le 10/02/2021, la malade a était admise ou service d’oncologie pour dégradation de sont état
générale marqué par douleurs cérébrales important, des vomissements, vertiges, et des crises
épileptiques

85
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

 A l’admission :
 Abord veineuse ;
 Oxygénothérapie ;
 1/2P valuome ;

 Les examens complémentaires :


 ECG ;
 TDM cérébral ;
 Bilan standard ;
 Scanner thoracique ;
 Traitement 10/02/2021 :
 SSI 24h ;
 Solémedrol ;
 Azontac ;
 Mannitol ;
 Perfalgan ;

 Traitement le 18/02/2021 :
 Les mêmes traitements + 1 ampoule de gardinal si convulsion ;
 Traitement le03/03/2021 :
 Les mêmes traitements précèdent + soins des escarres ;

 Les soins appliqués par les infirmières avec notre participation :


 Surveillance stricte de la TA (chaque 12 heures).
 Surveillance stricte de la glycémie (chaque 3 heures).
 Surveillance de la température.
 Surveillance et le changement de l'abord veineux.
 Application des médicaments prescrit par le médecin.
 L'hygiène corporelle et toilette intime.
 Changement de position.
 Mode de sortie :
Mme S.A est décédée le 21/03/2021, à cause d’un Arrêt cardiaque.

86
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

 Les constatations :
 Ce malade n’a pas été pris en charge convenablement.
 La présence de la famille provoque un bruit dans la salle.
 Manque des matériels et moyens pour évaluer la douleur de la malade tel que les
règles des échelles de mesure la douleur.
 Le renforcement du traitement médicamenteux par des traitements non
médicamenteux est négligé par les infirmières.
 l’absence de l’éducation, de soutien de patiente par les infirmiers.

87
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

Discussion générale des résultats de l’enquête :


Notre travail pratique se repose sur deux (03) méthodes principales pour vérifier la cohérence
avec notre hypothèse :
La première méthode : le questionnaire
Les résultats que nous avons obtenus d’après la recherche au niveau du service
d’oncologies concernant l’application infirmière des échelle de mesure la douleur cancéreux,
et sa prise en charge globale, nous a permis d’identifier les différent méthode d’échelles de la
douleurs et la meilleur prise en charge infirmiers.
Les résultats des questions
Les réponses des questions n°1, n°2, n°4 montrent :
 Qu’il y des connaissances théorique sur les concepts du cancer.
Les réponses des questions n°3, n°5, n°6, n°7 montrent :
 Les infirmiers ne maitrisent pas bien l’évaluation de la douleur.
Les résultats des questions n°08, n°11, n°14 et, n°16, n°17, n°19, n°20nous montrent :
 Qu’il Ya pas une prise en charge idéal des douleurs suite à la marginalisation des
infirmiers d’étapes d’évaluation de la douleur, et la négligence du rôle propre
Selon les réponses des questions n°9, n°10, n°12, n°13, n°15, n°18, nous constatons que les
infirmiers ont des difficultés dans l’application des échelles de mesures la douleur, suite à la
négligence des formations, l’insuffisance des connaissances, et l’absence des protocoles
suivre par les personnels soignant su l’application des échelles
La deuxième méthode : la grille d’observation
D’après notre observation par la grille, en a détecté l’absence des comportements
suivants :
 L’évaluation des douleurs avant la mise en place des traitements.
 L’application des échelles pour mesurer la douleur.
 L’application des traitements non médicamenteux pour soulagé les douleurs.
 Informer et éduquer patient et de ses proches sur sa maladie.

88
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS

La troisième méthode de recherche : la description de cas à partir d’observation des


pratiques
Nous avons effectué ce travail en se basant sur une observation de pratique professionnel
devant une situation sur le terrain de notre stage
Nous avons choisis cette situation qui nous intéressent concernant :
 Le cas d’une patiente cancéreuse métastasique souffre de la douleur.

Durant la présentation de cas, nous avons relaté toutes les conditions et les détails de la
situation de patient, ainsi que les observations, les gestes médicaux et paramédicaux, corrects
et incorrects…
Ensuite on a fait ressortir les constatations qui conviennent avec les obstacles rencontrés
lors de la prise en charge de patient.
On constate que l’absence d’application des échelles de mesure la douleur représente
l’obstacle principal devant la bonne prise en charge de la douleur.
 ainsi le manque de formation continue.
 le manque du matériel (telle que la réglette d’échelle) et la négligence du rôle propre.

Dans la comparaison entre les résultats des trois méthodes nous avons affirmé nos
hypothèses :

 Le suive rigoureux permanents à travers l'utilisation des échelles de mesure la douleur


par L'ISP contribuent à améliorer la prise en charge.
 L’intervention infirmière en se basant sur le rôle propre à un intérêt bénéfique pour
les patients cancéreux.

89
Conclusion

Tout d’abord, nous sommes fières d’avoir réalisé ce travail qui est la conclusion de trois
années de formation au niveau de l’INFSPM de Jijel.
De nos jours le mot « Douleur» est trop souvent accompagné de la notion de « cancer». C’est
l’une des maladies les plus graves faisant appel à un enjeu majeur de santé publique. Dans le
service d’oncologie nous avons remarqué l’intérêt de la qualité de la prise en charge des
patients et nous avons surtout ressenti le poids des responsabilités qui sont sur nos épaules.
Alors une prise en charge optimale et globale de la douleur est une responsabilité des
infirmiers qui nécessite la mise en place des actions infirmier spécifiques
A travers notre étude, en se basant sur deux outils de recherche empirique qui sont le
questionnaire et l’étude de cas, on a conclu que :
La prise en charge infirmière d’un patient cancéreux souffre des douleurs est souvent
confrontée à de multiples facteurs et obstacles liés :
• Au manque du matériel nécessaire au niveau du service d’oncologie qui influe négativement
sur la pratique des soins ;
• A la surcharge de travail qui est un facteur de nuisance pour les infirmiers d’un côté ce qui
aboutit à une mauvaise couverture des soins;
• Au manque de formations continues spécifiques sur la prise en charge des patientes souffre
de douleur;

En fin, nous espérons garder à l’esprit de ne pas être happée par la dynamique d’une équipe
ou d’un service en oubliant les expériences et les enseignements précédents.
Suggestions

Au terme de notre travail, nous sommes amenées à proposer les suggestions suivantes :

 Sensibilisation des infirmières sur l’importance de l’évaluation de la douleur de


cancer ;
 Améliore les modalités de traitements médicamenteux et l'utilisation des méthodes
non pharmacologique pour une prise en charge de qualité (éviter la toxicité).
 Améliorer les conditions de travail, la disponibilité des moyens matériels ;
 Suivant l'étiologie, mettre en place un protocole de prise en charge en équipe
pluridisciplinaire, avec par exemple une grille de roulement d'évaluation de la douleur
de façon régulière et avec un outil adapté selon l'état du patient.
 La formation pratique des personnels paramédicale est un préalable à la bonne
gestion de la douleur et garant indispensable à la sécurité des patients:
 Assurer une formation au moins un infirmière sur le sujet afin de transmettre
les informations et les conseils adéquatas a ses collègues pour optimiser la
prise en charge de la douleur chez la personne cancéreux au sein de service de
soin.
 Organiser à la fin de semaine au niveau de service des réunions pour évaluer
sensibiliser et informer les soignants sur amélioration de la prise en charge de
la douleur.
 Organiser des réunions systématiques pour discuter des difficultés de la prise en
charge de la douleur;
Bibliographie

Les livres et les dictionnaires :

 Nicole Morel, généralité sur le cancer, formation continue As en cancérologie le


17/10/2008.
 TOLBA Zohra, HAMIDI Manar, mémoire : la prise en charge du patient en fin de vie au
service de cancérologie, promotion 2012/2015, INFPM de Biskra.

 Les douleurs liées au cancer et leur traitement, Un guide de la ligue contre le cancer pour
les personnes touchées et leurs proches, page 8,9.
 DR.Z.B.BENLAHRECH, DR.F.HADJAM, la douleur, oncologie médicale, EHS,
CPMC, Alger, 2007.
 Elisabeth Moerschel, section IMRT de Strasbourg, généralité en cancérologie page 10,
11,12
 PR DJAMIL KROUF, la matière : physiopathologique métabolique et nutritionnelle, cour
de physiopathologie du cancer, université Oran (1) ,2019/2020, page05 ;

 Les douleurs liées au cancer et leur traitement, Un guide de la ligue contre le cancer pour
les personnes touchées et leurs proches, page14.
 LAROUSSE Dictionnaire, définition des échelles

 Dr N.F.HAMMA/Département d’Anesthésie Réanimation/ Formation des A.M.A.R. Sp


/Février 2018/ Centre Hospitalo-Universitaire Dr Lakhdar Benbadis.

 Cyril Guillaume, Utilisation d’un outil pratique d’aide à la prise en charge de la douleur
chronique chez l’adulte, Sciences du Vivant [q-bio]. 2006.

 Has/DAQSS/EVOQSS, liste des échelles acceptées pour mesurer la douleur/PDF

 Ivan krakowski, Marie Déchelette, Douleur et cancer, validation juin 2007, page 37

 FERNBACG Anis, mémoire, Rôle infirmier dans la prise en charge des douleurs
chroniques des personnes âgées, promotion2003/2006, page (16, 17, 18,19).
Web graphies :

 http://www.who.int/topics/cancer entrée le 24/mai/2021 ;


 http://www.Santecheznous.com/condition .entré le 24avril 2021.
 https://ressourcessante.salutbonjour.ca/condition/getcondition/cancer .date d’entrée le
22/04/2021, heure 08:30 PM

 http://www.cngof.net/E-book/Go-2016/24-ch17-157-168-9782294715518-cancer.html
entrée le 23/04/2021. Heure 10 :03 PM.
 http://www.cairn.info/revue-infokara1-2006-4-page-143 date d’entrée le 20/04/2021.

 http://www.doctissimo.fr . Date d’entrée le 21/04/2021. Heure 10 :35 PM

 https://wwwsante-sur-le-netcom/maladies/cancer/douleur-cancer/?amp . La date
d’entrée le 22/04/2021. Heure 7 :30 PM
 https://wwwmedtroniccom/be-fr/patients/pathologies/douleur-cancereuseshtml . La date
d’entrée le 22/04/2021. Heure 10 :05PM.
 https://www.ressourcessante.salutbonjour.ca/condition/getconditon /douleur. Cancéreuse
. Date d’entrée le 22/07/2021. Heure 12 :10 PM.
 https://wwwsante-sur-le-netcom/maladies/cancer/douleur-cancer/?amp . La date d’entrée
le 24/04/2021, heure 06 :35 PM

 http://www.sfap.org/document/les-echelles-de-la-douleur-adulte-echelles-d-auto-
evaluation les échelles de la douleur adulte auto-évaluation .date d’entrée le 01/05/2021.

 https://www.hug.ch/sites/interhug/files/structures/reseau_douleur_/documents/le-bon-
outil/schema_corporel_adulteenfant_utilisation.pdf , HUG hôpitaux universitaire Genève
2016, date d’entrée le 01/05/2021.

 (24) https://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/l-evaluation-de-la-douleur, cours


IFSI L'évaluation de la douleur 28.07.2009.
Les annexes

Annexe N°1 : le questionnaire


Questionnaire
Dans le cadre de l'élaboration du mémoire professionnel pour l'obtention du diplôme
d'état infirmier pour thème «L’application infirmière des échelles de mesure la souffrance
douloureux devant les patients cancéreux au service d'oncologie à L'EPH de Jijel.
Nous avons demandons de bien vouloir répondre à ce questionnaire dans le but de
contribuer à notre travail de recherche.
Ce questionnaire est anonyme, il s'adresse aux infirmiers exerçants au niveau de service
d’oncologie à L’EPH de Jijel.
Merci d’avance

GRADE Année exercé au service


d’oncologie
ISP IDE ISSP 1ans >10ans <10ans

Question 1 : Définir le cancer ?


…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Question 2 : Citer quelques complications du cancer ?
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Question 3 : avez-vous dans votre service des patients cancéreux qui souffre de la douleur ?
OUI NON
Question 4: Que signifier pour vous le concept cancer ?
 la mort
 la souffrance
 Autres

Question 05 : citer les éléments de l’évaluation de la douleur.


…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Question 06 : Quel est l’intérêt d’évaluation de la douleur ?
…………………………………………………………………………………………………
Question 07 : quelle sont les échelles de mesure la douleur cancéreux que vous connaissez ?
………………………………………………………………………………………………
Question 08: Comment vous intervenez devant un cancéreux qui souffre de la douleur ?
 utiliser leur rôle propre
 Entamer un antalgique
 C’est la responsabilité de médecin
Question 09: appliquez-vous l’évaluation de la douleur avant d’entamer tous prescription
médicale?
OUI NON
Si non pour quoi ?
…………………………………………………………………………………………………
………
Question 10 : pensez-vous que l'application des échelles de mesure la douleur est nécessaire
pour améliorer la prise en charge de la douleur des patients cancéreux ?
OUI NON
Question 11 : réalisé vous des traitements non médicamenteuses pour soulager la douleur ?
OUI NON
Si oui lesquels ?
…………………………………………………………………………………………………
Question 12 : pensez-vous que l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la
douleur réduire les souffrances du malade ?
OUI NON
Si oui comment ?
…………………………………………………………………………………………………
………
Question 13 : pensez-vous que la surcharge est un lien du non-respect de l'application
infirmière De leur rôle devant un malade douloureuse ?
OUI NON
QuestionN°14 : Quelle Conduite l'infirmier faut ‘il faire régulièrement avant, pendant et
après chaque prise en charge chez un patient cancéreux?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
QuestionN°15 : Comment choisir vous l’échelle adaptée aux situations de chaque patient
souffre de douleur ?
…………………………………………………………………………………………………
QuestionN°16 : Comment gérez-vous les douleurs induites chez un cancéreux déjà algique?
…………………………………………………………………………………………………
QuestionN°17-Quelles précautions psychique mettez-vous en places avec les malades qui
souffre de la Douleur.
…………………………………………………………………………………………………
Question 18: Comment estimez-vous la relation avec les patients dans votre service ?

…………………………………………………………………………………………………

Question 19: avez-vous suivez une formation sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur ?
…………………………………………………………………………………………………
Question 20: Est-ce que vous êtes satisfait de la qualité des soins que vous disposez aux
malades souffre de douleur cancéreux?
OUI NON

Si« non » pour quoi ?


……………………………………………………………………………………………….......
.......................................................................................................................................................
.
Annexe N°02 : L’échelle de schéma corporelle

Nom : ……………………

Prénom : ……………….

Date : …………………….

C fait mal : Choisir la couleur correspondant


À l’intensité de la douleur pour
Contrôler la zone du corps concerné

Un peu
Moyen
Beaucoup
Très mal
Annexe N°3 : Echelle de visage

Annexe N° 4: Feuille de Surveillance (formation sur la douleur INFSPM Sétif).


Annexe N° 5: Echelle de DOLOPLUS

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