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Thème :
Promotion
2018/2021
MINISTERE DE LA SANTÉ DE LA
POPULATION ET DELA RÉFORME
Jijel HOSPITALIERE Jijel
Thème :
Promotion
2018/2021
REMERCIEMENTS
Ces premières lignes témoignent notre gratitude envers toutes les
travail.
meilleure enseignant ;
Paramédicale de Jijel
MR.BOUNAB RABAH
MR. HAMDINI
MELLE. BOUZENOUNE.
Paramédicale de Jijel ;
me voir réussir, que dieu te garde dans son vaste paradis, à toi mon
papa.
encouragements.
Aux personnes dont j’ai bien aime la présence dans ce jour, qui
NESSERINE
DEDICACE
“Noria”.
A l'homme qui a souffert sans me laisser souffre qui n'a jamais dit non
à mes exigences, Celui qui est toujours sacrifié pour me voir réussir,
« Abdelwahid ».
de joie et de bonheur.
A mon cher grand -père « El Arbi» qui m'a supporté et m'a dirigé, et
santé.
A tous les membres de ma famille, tous mes amis et tous ceux qui
m’aiment.
MALAK
Liste des tableaux
Tableau N°01 : Les statistiques des malades cancéreux souffre de la douleur durant le mois
de mars………………………………………………………………………………………P45
Graphique N°01 : Les statistiques des malades cancéreux souffre de la douleur durant le
mois de mars………………………………………………………………………………...P45
Graphique N°02 : répartition des infirmiers selon leur âge, sexe, grade et expérience
professionnelle en pourcentage………………………………………………..…………P55
Graphique N°3: Représentant le déroulement et résultats de la pré-enquête selon les axes
et intra-axe en pourcentage………………………………………………………………P58
Graphique N°04 : le nombre des questionnaires récupérés en pourcentage. ...…….......P60
Graphique N°05: les différentes réponses sur la définition du cancer en
pourcentage……………………………………………………………………..………..P61
Graphique N° 06 : renseignements des questionnés sur les complications du cancer en
pourcentage………………………………………………………………………............P62
Graphique N°07: la présence des patients cancéreux qui souffre de la douleur ou service
en pourcentage…………………………………………………………………….……..P63
Graphique N°08: les significations du concept cancer en pourcentage…………...……P64
Graphique N°09: renseignements des questionnés sur les éléments de l’évaluation de la
douleur en pourcentage……………………………………………………………..……P65
Graphique N°10: renseignements des questionnés sur l’intérêt d’évaluation de la douleur
en pourcentage……………………………………………………………………...……P66
Graphique N°11: renseignements des questionnés sur les échelles de mesure la douleur
cancéreux en pourcentage………………………………………………………….…….P67
Graphique N°12: Les interventions infirmiers devant un cancéreux qui souffre de douleur
en pourcentage…………………………………………………………………….……..P68
Graphique N°13: l’application d’évaluation de la douleur avant toutes prescriptions
médicales en pourcentage………………………………………………………….…….P69
Graphique N°14: renseignements des questionnée sur les raisons pour ne pas appliquer
l’évaluation de la douleur avant tous prescription médicale en pourcentage……….……P70
Graphique N°15: l’importance de l'application des échelles de mesure la douleur pour
améliorer la prise en charge de la douleur des patients cancéreux en pourcentage…..….P71
Graphique N°16 renseignements sur l’application des traitements non médicamenteux
pour soulager la douleur en pourcentage……………………………………………..….P72
Graphique N°17: les traitements non médicamenteux utilisé en pourcentage………….P73
Graphique N°18: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire
les souffrances du malade en pourcentage………………………………………………P74
Graphique N°19: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire
les souffrances du malade en pourcentage………………………………………………P75
Graphique N°20: la surcharge est un lien du non-respect de l’application infirmière de
leur rôle devant un malade douloureuse en pourcentage……………………………...…P76
Graphique N°21 : Conduite l'infirmier faut ‘il faire régulièrement avant, pendant et après
chaque prise en charge chez un patient cancéreux en pourcentage…………………...…P77
Graphique N°22 : les renseignements des questionner sur la méthode approuvé pour
choisir l’échelle adaptée en pourcentage……………………………………………...….P78
Graphique N°23: la prise en charge infirmières de la douleur induite chez un cancéreux
déjà algique en pourcentage………………………………………………………....P79
Graphique N°24 : les précautions psychique mettre en places avec les malades qui
souffre de la Douleur en pourcentage…………………………………………………....P80
Graphique N°25:le renseignement des questionne sur la relation avec les patient dans le
service en pourcentage…………………………………………………………………...P81
Graphique N°26: le suivez des formations sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur en pourcentage……………………………..P82
Graphique N°27: la satisfaction à la qualité des soins disposez aux malades souffre de
douleur cancéreuse en pourcentage……………………………………………………....P83
Liste des abréviations
Partie pratique
Chapitre IV: Aspect méthodologique de la recherche
Conclusion
Suggestions
Bibliographie
Annexes
I. Introduction
La douleur est une expérience humaine difficile, aux conséquences souvent importantes
sur le psychisme et sur les capacités relationnelles de la personne. Lorsqu’elle est intense et
prolongée ou lorsqu’elle survient précocement, ses conséquences sont durables, tant sur la
personnalité que sur les fonctions de contact.
Par ailleurs, le soulagement de la douleur chez les cancéreux n’est pas toujours optimal,
plusieurs approches en évaluation de la douleur se sont développées au cours des quarante
dernières années utilisant différents critères ainsi que différentes structures selon les
dimensions évaluées.
En effet, le phénomène de la douleur est une sensation subjective, qui peut être reliée à
plusieurs dimensions dont la qualité, l’intensité, la fréquence, le site, les dimensions
émotionnelles et affective, cognitive, comportementale et sensorielle. Comme l’expérience de
la douleur est de nature subjective, il n’existe pas de méthode d’évaluation de la douleur
purement objective.
Cependant, la douleur peut être évaluée en clinique avec une certaine fiabilité et validité
en utilisant différents outils d’auto-évaluation de l’intensité de la douleur. Ainsi, lorsque la
seule dimension de la douleur évaluée est l’intensité, les outils d’évaluation sont de nature
unidimensionnelle. Comme la douleur est une expérience humaine comportant des
dimensions multiples, des outils d’évaluation de la douleur sont de nature
multidimensionnelle
14
II. Problématique
Le rôle principal de L'ISP consiste à pallier les souffrances physiques et morales des
patients, alors il doit performer les prescriptions médicales, mais aussi le responsable de la
prise en charge globale du patient nécessité l'intervention infirmière qui est compotent pour
identifier les besoins des patients, poser un diagnostic infirmière, formuler des objectifs de
soins et mettre en œuvre les actions et évalué.
Parmi les maladies qui ont besoin d'une forte prise en charge, est le cancer. La plupart des
personnes traitées ressentent des douleur intense rendez les souffre physiquement, donc
l'atténuation et le traiter de la douleur cancéreux sont des priorités tout au long de la maladie,
Alors l'évaluation de la douleur cancéreuses est la première étape de traitement, qui ce basée
sur l'application des échelles de mesure la douleur qui sont des outils pour aider à identifier et
à quantifier la douleur et surtout pour objectivité la douleur et prises des traitements
médicamenteuses ou non médicamenteuses adapté.
D'après nos stages autant que des infirmières de santé publique dans différents services
hospitaliers et surtout le stage au service d'oncologie nous avons découvert et observer que :
Les infirmières au service d'oncologie dans la prise en charge des patients cancéreux souffre
de la douleur abandonné un élément très important pour la continuité d'un prise en charge
globale qui est l'évaluation de la douleur par l'utilisation des échelles de mesure la douleur qui
sont représentés le rôle propre de l'infirmière et un traitement non pharmacologie pour réduire
la douleur.
Cette situation nous a poussées à étudier ce cas et pour cela nous avons posé la question
suivante :
Les conduites infirmière basée sur l'application des échelles de mesure la douleur
contribue-t-elle à l'atténuation de la souffrance physique pour les patients cancéreux ?
III. Hypothèse :
Le suive rigoureux permanents à travers l'utilisation des échelles de mesure la douleur
par L'ISP contribuent à améliorer la prise en charge.
L’intervention infirmière en se basant sur le rôle propre à un intérêt bénéfique pour
les patients cancéreux.
15
PARTIE
THEORIQUE
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX
Selon l’OMS, le cancer se définit comme : « Un terme général appliqué à un grand groupe
de maladies qui peuvent toucher n’importe quelle partie de l’organisme. L’une de ses
caractéristiques est la prolifération rapide de cellules anormales qui peuvent essaimer dans
d’autres organes, formant ce qu’on appelle des métastases ».
17
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX
18
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX
1.5 Dépistage
Le but est de trouver, dans une population donnée, des lésions que l'on peut encore traiter
facilement : si l'on attend les symptômes, il est souvent nécessaire d'avoir recours à des
traitements plus « lourds » pour traiter la maladie.
Cela se fait par la clinique (l'examen du patient) : palpation des seins, toucher rectal, etc. et
des examens par acliniques (radiographies, dosages biologiques).
Certains dépistages ont prouvé leur intérêt en diminuant le nombre de décès par cancer. Ce
sont le frottis du col utérin, pour dépister les lésions précancéreuses et les petits cancers du col
utérin et la mammographie, pour dépister des cancers du sein à un stade précoce.
L'intérêt de la recherche de saignements minimes dans les selles (test hémoculture) fait
encore l'objet de discussion pour le dépistage des polypes et des petits cancers du côlon. (5)
(4) Nicole Morel, généralité sur le cancer, formation continue As en cancérologie le 17/10/2008.
(5) TOLBA Zohra, HAMIDI Manar, mémoire : la prise en charge du patient en fin de vie au service de
cancérologie, promotion 2012/2015, INFPM de Biskra.
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PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX
1.6 Diagnostic6
Pour poser le diagnostic, les spécialistes du cancer ou oncologues doivent évaluer les
symptômes, effectuer un examen physique et demander des analyses de sang ainsi que des
radiographies. La seule façon permettant de déterminer avec certitude si les cellules sont
cancéreuses consiste à prélever un échantillon de tissu contenant ces cellules, processus qu'on
appelle « biopsie ». Le personnel de laboratoire examine alors les cellules au microscope, et
les informations obtenues à partir de la biopsie permettent au médecin de dire quel est le type
et le stade du cancer.
taux de calcium) se produit lorsqu'un cancer produit une hormone qui augmente
dangereusement les taux de calcium dans l'organisme ou quand un cancer envahit les os de
façon importante.
1.9 le traitement :8
La chirurgie : Pour les tumeurs solides, elle permet d'enlever le foyer principal, mais
il persiste souvent une possibilité de maladie résiduelle c'est pourquoi on l'associe
souvent à la Chimiothérapie et/ou radiothérapie qui quelquefois sont même réalisées
avant l'acte chirurgical Si la chirurgie doit être mutilante le patient doit être préparé
psychologiquement et techniquement (stoma-thérapie)
Effets secondaires: (fatigue, sclérose de la peau „des muscles, des lymphatiques avec
œdèmes persistants, inflammation des muqueuses digestives, baisse de l'immunité en
général).
21
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX
22
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX
2. La douleur en cancérologie:
2.1. définition :
La douleur est un des symptômes cliniques les plus fréquents du cancer, présent dans un
tiers des cas durant la période initiale du traitement, dans plus de la moitié des cas en phase de
progression et dans 15% des cancers métastatiques.
Les douleurs par excès de nociception : dues à une stimulation excessive des
nocicepteurs périphériques, en général secondaire à l’envahissement tumoral, qui
peuvent prendre l’aspect d’une douleur inflammatoire réveillant le malade la nuit ou
d’une douleur mécanique à la mobilisation. La douleur peut être somatique à type
d’élancements ou viscérale, plus vague à type de crampes.
les douleurs neuropathiques par désafférentation : liée à une défaillance des systèmes
de contrôle physiologiques des influx nociceptifs. La lésion neurologique se trouve
en amont des nocicepteurs périphériques, soit au niveau du système nerveux
périphérique soit au niveau central : médullaire et supramédullaires.
Elle est souvent décrite comme brûlante, lancinante avec des phénomènes d’hypo ou
d’hyperesthésie, d’allodynie et des paroxysmes douloureux.
Les douleurs mixtes : la plupart des localisations cancéreuses évoluées impliquent les
deux types de mécanismes et sont donc difficiles à traiter : envahissement plexique,
envahissement pariétal thoracique.
les douleurs psychogènes : regroupent toutes les douleurs que l’on ne sait pas classer
dans l’une des deux catégories précédentes. Des phénomènes psychiques
amplifieraient la sensation de douleur. (10)
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PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX
Les douleurs liées au cancer peuvent avoir des origines et des causes différentes. Par
ailleurs, certaines personnes peuvent souffrir de plusieurs types de douleurs en même temps.
Il est donc indispensable de rechercher ce qui provoque les douleurs, car toutes ne sont pas
traitées de la même manière.
la tumeur comprime les organes voisins en grandissant ; elle atteint les os, produit des
métastases osseuses et entraîne des fractures ;
elle exerce une compression sur les nerfs ou les vaisseaux sanguins ou les envahit ;
elle obstrue, distend ou perfore des organes creux comme l’intestin ;
elle provoque un œdème cérébral en grossissant ;
elle entraîne des inflammations, des infections, des lésions, des thromboses ou un
œdème lymphatique.
Les traitements :
Exemples :
l‘arthrite rhumatismale ;
l‘arthrose ;
les migraines (maux de tête chroniques et répétés) ;
les maux de dos chroniques ;
les névralgies ou neuropathies ; (11)
Leur cause :
(11) Les douleurs liées au cancer et leur traitement, Un guide de la ligue contre le cancer pour les
personnes touchées et leurs proches, page 8,9.
(12) http://www.doctissimo.fr . Consulté le 21/04/2021.
25
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX
opérée. Ces douleurs sont en général passagères, elles durent quelques semaines
le temps que la plaie cicatrise. Néanmoins, ces douleurs doivent être prises en
charge rapidement.
Les douleurs de la chimiothérapie : Conçue pour faire régresser la masse
tumorale, la chimiothérapie est un traitement général qui agit sur l’ensemble du
corps. Elle peut entrainer des douleurs aigues qui perdurent tout au long du
traitement. Le sujet traité peut ressentir des douleurs à différents niveaux en
fonction des produits utilisés
Les douleurs de la radiothérapie: La radiothérapie est une technique qui utilise
des rayons pour détruire la tumeur. Bien que les rayons soient indolores, ils
peuvent provoquer une inflammation en traversant les zones non malades avant
d’atteindre la tumeur. Les douleurs peuvent être ressenties sous forme de
Brûlures ; Démangeaisons ; Irritation ;
Les douleurs liées aux soins : De nombreux soins liés au traitement du cancer
peuvent être douloureux : les injections, les prélèvements, les pansements, etc.
Cependant, de grandes avancées thérapeutiques permettent aujourd’hui de mieux
prendre en charge la douleur liée aux soins, grâce à des traitements préventifs sous
forme de sprays ou de gaz anesthésiants. (13)
Leur mécanisme : Il existe deux types de douleurs dues au cancer :
La douleur nociceptive : liée à une lésion tissulaire, elle peut être vive, diffuse ou
lancinante. La douleur nociceptive peut être causée par la propagation du cancer aux
os, aux muscles ou aux articulations ou par l'obstruction d'un organe ou des vaisseaux
sanguins.
La douleur neuropathique – causée par une lésion du système nerveux ; elle est
souvent décrite comme une sensation de brûlure ou de pression ou comme un
engourdissement. La douleur neuropathique peut être causée par la compression d'un
nerf ou d'un groupe de nerfs par une tumeur cancéreuse
Les douleurs «mixtes» : Une personne peut souffrir à la fois de douleurs
neuropathiques et de douleurs nociceptives,
Leur évolution dans le temps : En fonction de sa durée, on distingue :
La douleur aiguë liée à une atteinte brutale des tissus ou organes.
La douleur chronique est évoquée lorsqu’elle dure plus de 3 mois de façon
persistante ou récurrente. On parle alors de, aussi connue comme "douleur
26
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX
Les personnes atteintes d'un cancer éprouvent souvent des douleurs sévères ou
constantes. Ces douleurs ont un impact très important sur la qualité de vie et le bien-être
psychologique des patients qui voient ainsi leur souffrance augmentée par une sorte de cercle
vicieux douleur-crainte-souffrance
27
PARTIE THEORIQUE CHAPITER I : LA DOULEUR CANCERUX
Néanmoins, il est prouvé scientifiquement que l’on peut, la plupart du temps, l’évaluer
de façon assez précise avec des outils spécifiques. Ces outils facilitent le dialogue entre les
personnes malades, leur entourage et les professionnels de santé. Ils aident à parler le
même langage et à mieux se comprendre mutuellement.
La prise en charge de la douleur liée au cancer repose en grande partie sur des traitements
médicamenteux, mais elle s’avère insuffisante dans 62 % des cas. Il existe trois paliers
d’antalgiques définis par l’OMS qui permettent de classer les antalgiques des moins puissants
aux plus puissants. Ils sont choisis en fonction du mécanisme et de l’intensité de la douleur.
Dans les douleurs rebelles, d’autres voies comme la voie intrathécale (injection
directement dans le liquide céphalo-rachidien au niveau lombaire) peuvent être envisagées.
Des antidépresseurs peuvent aussi être prescrits, non pas pour soigner une dépression,
mais parce qu’ils permettent de mieux soulager les douleurs neuropathiques par rapport à
d’autres médicaments antalgiques.
Lors des soins, des anesthésiques locaux, disponibles sous plusieurs formes (spray, gel,
patch) permettent d’insensibiliser temporairement une zone douloureuse. Le gaz oxygène-
protoxyde d’azote (« gaz hilarant ») est un gaz permettant l’analgésie, c’est-à-dire un niveau
de douleur minimum. Il peut être utilisé lors des soins, notamment chez l’enfant.
L’efficacité des traitements non pharmacologiques n’a jamais été scientifiquement établie
dans la diminution de la douleur. Cependant, la prise en charge de la douleur peut être de
meilleure qualité lorsque des traitements non médicamenteux sont associés à des traitements
médicamenteux. Ces traitements sont d’ailleurs proposés dans de plus en plus
d’établissements de santé. On peut citer :
✓ L’acupuncture,
✓ La relaxation,
✓ L’hypnose
✓ La sophrologie.
La douleur est un phénomène subjectif, sa mesure est donc difficile et il n’existe pas de
méthode clinique standard pour l’évaluer telle que la température ou la pression artérielle. Et
malgré elle est subjective, la gestion de la douleur repose principalement sur son évaluation
pour déterminer : les facteurs psychologiques, physiopathologique et sociaux qui entrent dans
l'expérience de la douleur.
Alors, l'amélioration de la prise en charge des patients souffrant de douleur nécessite une
meilleure évaluation pour essayer de rendre la douleur objective et d'assurer un traitement
efficace, cela nécessite des outils de mesure utilisable. Donc les échelles de mesure la douleur
se sont les principaux outils d'évaluation de la douleur et les meilleures méthodes surtout pour
les douleurs chroniques telles que les douleurs cancéreuses
Ce sont des outils pour aider à identifier et à quantifier la douleur d'autrui, principalement
utilisées en médecine. (19)
Ces échelles simples permettent une première évaluation et le suivi de l’efficacité d’un
traitement antalgique pour un malade donné. Elles ne donnent pas ou peu d’informations sur
les caractéristiques de la douleur perçue, d’où l’utilisation d’outils plus précis, dits qualitatifs.
- L’intensité de la douleur peut être évaluée de façon reproductible par le patient grâce à
plusieurs types d’échelles.
- les échelles de mesure permettent:
de quantifier la douleur, de la mesurer objectivement de sortir du débat « je
crois » ou « je ne crois pas » qu’il a mal
d’apprécier l’évolution de la douleur après l’instauration d’un traitement
d’avoir un langage commun entre professionnels de santé à l’intérieur d’une
équipe et d’une équipe à l’autre : l’échelle validée scientifiquement devient
la référence pour communiquer au sujet de la douleur entre professionnels
d’aider au diagnostic.
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PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR
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PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR
Il s’agit d’une échelle d’autoévaluation pour tous les patients adultes, notamment ceux pour
qui l’utilisation d’autres échelles telles que l’échelle visuelle analogique ou l’échelle
numérique ne sont pas possibles.
L'échelle verbale simple permet d'apprécier la douleur ressentie du patient par pallier. Chaque
pallier correspond à un score que le soignant demande au patient.
L'échelle verbale simple a souvent la préférence des soignants et des patients âgés. En effet,
ceux-ci peuvent qualifier leur douleur avec des mots simples et familiers.
Elle est simple et rapide à utiliser à l'exception des sujets présentant des troubles cognitifs
très sévères. La quasi-totalité des patients est capable de la réaliser. (21)
SCHEMA CORPOREL
Le schéma de la douleur se présente sous la forme d’un corps humain de face, de profil et de
dos, imprimé sur un support papier. On demande au malade de représenter au stylo la ou les
zones douloureuses.
C’est un outil simple, reproductible, facile à utiliser quel que soit la langue du patient,
permettant de documenter la douleur en représentant la topographie à un instant donné.(22)
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PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR
Ces échelles plus complexes à manipuler sont essentiellement utilisées dans le cadre de
l'évaluation d'une douleur chronique. Les plus connues sont :
Elles sont basées sur le principe de l’observation par une tierce personne (le soignant) des
manifestations comportementales, seuls indicateurs de la douleur.
Échelle FLACC
FLACC signifie visage, jambes, activité, pleurs et consolabilité. L'échelle de douleur FLACC
a été développée pour aider les observateurs médicaux à évaluer le niveau de douleur chez les
enfants trop jeunes pour coopérer verbalement.3 Elle peut également être utilisée chez les
adultes incapables de communiquer.
- (22)https://www.hug.ch/sites/interhug/files/structures/reseau_douleur_/documents/le-bon-
outil/schema_corporel_adulteenfant_utilisation.pdf . HUG hôpitaux universitaire Genève
2016.consulté le 01/05/2021.
- ( ) Cyril Guillaume, Utilisation d’un outil pratique d’aide à la prise en charge de la douleur
23
33
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR
L'échelle FLACC est basée sur des observations, avec zéro à deux points attribués pour
chacun des cinq domaines. Le score global est enregistré comme suit:
0: détendu et confortable
1 à 3: inconfort léger
4 à 6: douleur modérée
7 à 10: inconfort / douleur sévère
En enregistrant périodiquement le score FLACC, les prestataires de soins de santé peuvent
savoir si la douleur d'une personne augmente, diminue ou se stabilise.
Échelle de Douleur et d'Inconfort du Nouveau-né (EDIN)
C'est une échelle utile pour évaluer le niveau d'inconfort et de douleur prolongée du nouveau-
né. Le score peut évoluer de 0 à 15, le seuil de traitement étant fixé à 5. Ses items prennent en
compte la relation avec le soignant, les possibilités de réconfort, l'expression faciale,
l'expression corporelle et le sommeil.
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PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR
Cette échelle, très utilisée chez la personne âgée atteinte de troubles cognitifs ou en
incapacité de communiquer évalue la douleur dans sa globalité. Elle comporte 10 items en
trois sous-groupes. Chaque item est côté sur quatre niveaux. Cette échelle est une des rares à
nécessiter une cotation en équipe afin d'être la plus précise possible.
Lorsque le score est supérieur ou égal à 5/30, il existe une douleur à prendre en charge. Si
un item n'est pas adapté, il faut s'abstenir de le coter (et bien évidement en tenir compte dans
le score total).
Son utilisation n'est pas systématique chez la personne âgée (on peut être âgé et capable
d'exprimer une douleur).
Par de nombreux points, cette échelle ressemble à son homologue pédiatrique ; l'échelle
EVENDOL. Deux temps de notation, au repos et pendant les soins et des critères
comportementaux qui ne nécessitent pas de verbalisation complexe.
Cette échelle comprend 8 items scindés en deux dimensions (donc 4 items par dimension).
Chaque item est noté de 0 à 4. Cette cotation, peut être effectuée plus facilement par un
soignant seul qu'avec la méthode Doloplus 2. (24)
L’échelle ALGOPLUS
Développée en 2007, elle est d’une simplicité accrue. Elle permet de dépister et d’évaluer la
douleur aiguë dans le cadre de pathologies douloureuses aiguës (fractures, ischémie), d’accès
douloureux transitoires (douleur carcinologique), de douleurs provoquées par les soins (soins
d’escarres) ou d’actes médicaux diagnostiques.
Elle repose sur 5 items comportementaux. Chaque item appelle une réponse par oui (cotée 1 point)
ou non. Un score ≥ à 2/5 évoque un contexte douloureux important et nécessite une thérapeutique.
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PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR
Pour évaluer la douleur, la démarche diagnostique repose sur la définition du type de douleur
(aiguë ou chronique, nociceptive, neuropathique ou mixte), la connaissance des mécanismes
générateurs de la douleur et sur l’intensité de la douleur.
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PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR
L’enfant :
En post-opératoire ou pour la douleur d'un soin : FLACC (Face Legs Activity Cry
Consolability) / l’enfant nécessite une prise en charge de la douleur si FLACC 3/10;
Dans toutes les situations (urgences, pédiatrie, post-opératoire) : EVENDOL
(Evaluation Enfant Douleur) / l’enfant nécessite une prise en charge de la douleur si
EVENDOL 4/15 ;
Pour la douleur avec prostration en oncologie : Hétéro Evaluation de la Douleur de
l’Enfant (HEDEN) / l’enfant nécessite une prise en charge de la douleur si HEDEN
3/10 ou DEGR (Douleur Enfant Gustave Roussy) / l’enfant nécessite une prise en
charge de la douleur si DEGR 10/40 ;
En réanimation chez l'enfant ventilé : COMFORT / l’enfant nécessite une prise en
charge de la douleur si COMFORT ≥ 24/40 OU COMFORT BEHAVIOR ≥ 23/30 ;
37
PARTIE THEORIQUE CHAPITRE II : LES ECHELLES DE MESURE
LA DOULEUR
la personne âgée :
Doloplus : échelle comportant dix items cotés chacun de 0 à 3 (quatre niveaux), ce qui
amène à un score global compris entre 0 et 30 / un patient nécessite une prise en
charge de la douleur si le score est supérieur ou égal à 5 sur 30.
Algoplus : échelle de 0 à 5 / le patient nécessite une prise en charge de la douleur si le
score est supérieur ou égal à 2.
ECPA (Echelle Comportementale de la douleur chez la Personne Agée) / un
patient nécessite une prise en charge de la douleur si le score est supérieur ou égal à 6.
(25)
38
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR
La prise en charge de la douleur fait partie des actions primordiales dans le rôle d’une
infirmière et encore plus en hôpital de jour oncologie. Elle fait partie du rôle propre de
l’infirmière.
Tout d'abord, Le rôle des infirmiers dans la prise en charge de la douleur est très
important. Ce sont les professionnels les plus souvent présents auprès du patient lors d’une
hospitalisation ou dans le cadre d’une hospitalisation à domicile. Ils sont chargés d’évaluer la
douleur au quotidien, donner les médicaments prescrits par les médecins et de prévenir les
médecins en cas de besoin, pratiquée des techniques non médicamenteuses, comme elles
évoquent toutes prendre en charge la douleur de manière, à la fois médicamenteuse et non
médicamenteuse.
1. l'évaluation de la douleur :
L’évaluation de la douleur fait partie du rôle propre de l’infirmier. Elle permet de mettre
en évidence la douleur existante afin qu’elle soit traitée. Elle permet également au patient de
se sentir entendu et soigné. Elle doit être faite régulièrement dans la journée, avant, pendant et
après tout soin. Après avoir mis en place un traitement ou une technique antalgique non
médicamenteuse, l’infirmier doit de nouveau évaluer la douleur afin d’apprécier l’efficacité
du traitement ou de la technique mise en place.
Il existe plusieurs types d’outils d’évaluation de la douleur : questionnaires, schémas à
compléter, règles, ...
2. Après L'évaluation
Toutes les données recueillies pendant l’évaluation de la douleur sont notées dans le dossier
médical du patient. L’ensemble des professionnels de santé peut ainsi suivre l’évolution de la
douleur et participer à la prise en charge. Dès que le traitement contre la douleur est mise en
place, les infirmières procède à une nouvelle évaluation pour vérifier l’efficacité du
traitement. Si l’intensité de la douleur est toujours aussi forte après le temps nécessaire à
l’action du médicament, cela signifie que le médicament ou son dosage sont insuffisants. La
douleur doit ainsi être réévaluée de manière régulière, tout au long du traitement. (26)
- (26) Ivan krakowski, Marie Déchelette, Douleur et cancer, validation juin 2007, page 37
39
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR
Plusieurs types de médicaments sont prescrits par le médecin pour traiter la douleur
cancéreux car elle est plus difficile à traiter et à éliminer. Ils sont choisis en fonction du
mécanisme de la douleur et de son intensité :
Alors, L'infirmière chargé des soins, de l’administration des traitements prescrits par
le médecin. De la surveillance d'efficacité, et de la détection des effets indésirables.
Surveillance de l'efficacité :
Selon les résultats de cette évaluation, la prescription doit être rediscutée avec le médecin,
afin de retirer tout médicament soit inutile, soit entrainant chez le patient des effets
indésirables, ou au contraiter d'augmenter les doses des traitements voire de changer de
classe.
40
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR
Ces méthodes sont de plus en plus employées dans la prise en charge des douleurs
chroniques liées au cancer.
4.1. physique :
Massages:
Le massage se définit comme « un toucher manuel plus ou moins appuyé sur les
muscles, à travers la peau, pratiqué de manière volontaire [...] dont le but peut être la détente,
le bien-être corporel et psychique »
Les kinésithérapeutes sont formés aux massages et peuvent aussi conseiller les infirmiers
sur les gestes de base à visée antalgique. Il existe aussi des formations spécifiques au toucher-
massage, accessibles au personnel paramédical notamment.
Ainsi, grâce aux massages, les douleurs et raideurs articulaires diminuent, la peau devient
plus élastique après application d'une crème hydratante, les démangeaisons peuvent s'atténuer.
De même, les massages apportent au patient un bien-être qui se répercute sur le moral et donc
sur son état psychologique.
Enfin, les massages permettent bien souvent l'établissement d'une relation de confiance
entre le patient et le soignant, permettant par la suite une prise en charge globale plus aisée et
en particulier celle des douleurs chroniques.
- (27) FERNBACG Anis, mémoire, Rôle infirmier dans la prise en charge des douleurs chroniques
des personnes âgées, promotion2003/2006, page (16, 17, 18,19).
41
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR
Stimulations thermiques:
• Stimulation par le froid : compresses froides, gant de toilette froid sur les parties
corporelles douloureuses, vessie de glace, bain glacé, brumisateur
• Stimulation par le chaud : couverture chauffante, bouillote, bain chaud Ces stimulations
provoquent une détente musculaire et un bien-être corporel, atténuant les douleurs
Il faut néanmoins rester très prudent avec ces pratiques car il y a un haut risque de brûlures,
tant par le chaud que par le froid. Et L’application ne doit pas dépasser 10 minutes.
Ainsi, il faut éviter les contacts trop prolongés, les contacts directs. De même, ces techniques
sont contre-indiquées dans certaines pathologies ; il est donc conseillé de demander l'avis du
médecin avant de les pratiquer.
Il s'agit pour le patient de se mettre dans une position où il ressent le moins de douleurs. Le
recours à des « coussins sous les courbures naturelles [...] soulage le malade algique en
supprimant les contractions musculaires. Un coussin sous les avant-bras [...], des alèses ou
serviettes roulées, [...], un cale-pied [...] ou un cerceau participent aussi à la prévention de la
douleur »
Dans les hôpitaux, il y a des ergothérapeutes et des kinésithérapeutes qui peuvent conseiller
les infirmiers sur l'installation des patients dans les lits ou les fauteuils, sur les manipulations
douloureuses etc.
D'ailleurs, il est important de respecter certaines règles lors des mobilisations pour éviter
davantage de douleurs :
• lors du déshabillage, ôter la manche du vêtement du côté sain avant celle du côté
douloureux, et procéder dans l'ordre inverse pour l'habillage.
42
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR
• ne pas remonter un patient dans le lit en tirant sur ses membres ou sous ses aisselles.
• éviter les mobilisations trop brutales, et toujours prévenir le patient de ce que l'on fait lors
des mobilisations.
L’acupuncture
L’acupuncture consiste à piquer des aiguilles en certains points bien précis de la peau. Les
aiguilles sont à usage unique, stérilisées et très fines. En général, la pose des aiguilles n’est
pas très douloureuse. Les mécanismes de l’acupuncture ne sont pas parfaitement identifiés.
Un de ces mécanismes serait la sécrétion d’endorphines, une hormone, proche de la morphine
fabriquée par le corps. Le rôle des endorphines est de diminuer l’intensité de la douleur.
4.2. psychologique :
Relation d'aide :
La relation d'aide est une « relation professionnelle dans laquelle une personne doit être
assistée pour opérer son ajustement personnel à une situation à laquelle elle ne s'adaptait pas.
Ceci suppose de comprendre le problème dans les termes où il se pose pour tel individu
singulier dans son existence singulière. Ceci suppose aussi d'aider la personne à évoluer dans
le sens de sa meilleure adaptation possible »
En effet, le fait par exemple de se sentir écouté fait que le patient est en confiance et
s'exprime plus librement sur son ressenti. Rien que de ne pas garder ses inquiétudes et
appréhensions pour lui, le patient se sent moins seul, et sait qu'il peut faire confiance au
soignant, que ce dernier est là pour l'aider.
La relation d'aide a ainsi une grande part à jouer sur la douleur psychologique, se
répercutant sur la douleur physique bien souvent.
43
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR
Relaxation
Bien que la relaxation soit une spécialité à part entière, l'infirmier peut aisément intégrer
quelques principes de relaxation dans sa pratique quotidienne auprès des personnes âgées
souffrant de douleurs chroniques. Tout d'abord, il s'agit pour le soignant de créer une
ambiance calme (diminuer le bruit, tamiser la lumière), de s'assurer que le patient ne soit pas
dérangé pendant son exercice, afin de faciliter l'entrée dans un état de bien-être ou de paix
intérieure. Puis, il peut miser sur la respiration du patient en le faisant inspirer et expirer
calmement et régulièrement.
Non seulement le patient se sent détendu, mais il se concentre sur sa respiration et est
obnubilé par elle, et par ce biais, la douleur s'atténue. Par ailleurs, l'infirmier peut suggérer au
patient de penser à de bons souvenirs et de se concentrer sur ces images, dans le même but
que précédemment.
Musicothérapie
Dans la Bible, Samuel dit « Lorsque le mauvais esprit était sur Saül, David prenait la harpe et
jouait de sa main et Saül se calmait et se trouvait bien » Par le biais de la musique, le patient
arrive à se détendre et à trouver un refuge et une source de bien-être.
44
PARTIE THEORIQUE CHAPITER III : LA CONDUIT INFIRMERE
DEVANT LA DOULEUR
Mois Mars
Jours Premier 05 J (05-10) J (10-15) J (15-25) J (25-30) Le
jours dernier
Jours
Nombre 04 04 09 06 07 06
des
malades
entrés
10
9
8
7
6
5
nombre des malades pendant
4 chaque 5jours dans le mois de
3 mars
2
1
0
Premier J(05-10) J(10-15) J(15-20) J(20-25) Les 5
05 jours dernier
jours
45
PARTIE
PRATIQUE
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
3. L’objectif de la recherche:
Ce travail est une recherche ponctuelle, réalisée dans le cadre du travail personnel de
la matière de méthodologie de la recherche et de projet professionnel. Notre objectif
de recherche est d’apporter:
Objectif général:
L’Atténuation de la souffrance douloureuse des patients cancéreux par l’amélioration
de la prise en charge infermières.
Objectifs spécifiques:
47
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
4. Limites de la recherche :
L’étude a été effectuée au niveau du service de d’oncologie à l’EPH de JIJEL. La
durée de notre recherche est de (57) jours, à partir du 04/03/2021 jusqu’au 31/05/2020,
dont cette période est insuffisante, mais nous avons essayé d’effectuer une recherche
de qualité.
La durée de distribution et de récupération des questionnaires de la pré-enquête est le
même jour.
5. Méthode de la recherche:
Nous avons choisi pour notre recherche la méthode descriptive, qui se base sur l’analyse et la
statistique fréquentielle ;
La méthode analytique nous facilite d’analyser systématiquement toutes les
informations ainsi que les données auprès des infirmiers du service de médecine
interne ;
la méthode statistique nous aide à quantifier les résultats et les présenter sous forme
de tableau. Chaque tableau sera suivi d’un diagramme, d’une interprétation et d’un
commentaire.
6. Instrument de la recherche :
Pour faire un diagnostic profond de la situation au niveau du service de médecine interne
de l’EPH de Jijel, nous avons utilisé le moyen d’investigation suivant :
Le questionnaire : c’est le meilleur outil de la collection des informations, qui a
pour but de vérifier nos hypothèses théoriques, à partir des réponses des infirmiers.
Notre questionnaire comporte vingt (20) questions, dont on a quatre (04) types des
questions :
(09) questions ouvertes ;
(04) questions fermées ;
(04) questions semi ouvertes ;
(03) questions à choix multiples ;
Description de cas : c’est un outil permet de recueil le maximum des informations
sur les attitudes infirmières, est d’une façon direct, et réel de l’application des
échelles d’évaluation la douleur et la continuation, d’un patient souffre des
douleurs cancéreux.
48
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
L’EPH de Jijel est situé géographiquement à l’est de la ville de Jijel. Dans la commune de
Jijel, daïra de Jijel, au chef de wilaya, sis rue des frères khecha village moussa Jijel.
Superficie est comme suit : surface bâtis : 2m9757, surface non bâtis 17188.sa zone de
construction est très stratégique, et bien étudiée car elle partage la distance entre la
population, et les commines qui se trouvent dans son secteur de couverture médico-
chirurgicale, «de Ziama Mansouriah jusqu’à Djimla et ben yadjis».
L’EPH est situé à peu près au milieu, selon la distance de kilométrage. Son rôle est
capital, car il reçoit les grands malades, et les critique des autres secteurs, (Taher, EL
Milia…..etc.), il a été intégré aux réserves immobiliers de la commune de Jijel sous le n
217/80, il a ouvert ces portes aux patients le 08/11/1983.
Sous-sol : cuisine, buanderie, magasin, morgue, médecine légale, atelier, foyer, et une
classe ;
Rez de chaussée : la direction+ le service de pédiatrie.
1er étage : service d’Urologie+ service de chirurgie orthopédique «traumatologie» ;
2ème étage : service de chirurgie hommes+ service de chirurgie femmes ;
3ème étage : service de médecine interne homme+ service de médecine interne
femmes ;
4ème étage : service de pneumo-phtisiologie+ services des maladies infectieuses ;
Service d’accueil ;
Service des urgences ;
Service de réanimation ;
Service laboratoire ;
Service radiologie ;
49
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
Coordination paramédical ;
Service Scanner ;
Service d’observation ;
Unité poste opératoire ;
Bloc Opératoire ;
Une pharmacie ;
Trois salles des malades (deux pour les femmes et une pour les Hommes) ;
Une salle de soin ;
Les Chambres :
Le coté d’hospitalisation composées quatre Chambres des malades ;
(03) chambres (03) lits ;
(01) chambre (04) lits ;
Toutes les chambres de l’unité d’oncologie médicale sont équipées de la façon suivante :
Des chauffages ;
Une installation à oxygène mural pour chaque malade ;
Sources de lumière ;
Télévisions ;
50
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
Femme :
Personnels médicales ;
(03) Médecins généralistes ;
(03) Médecins spécialistes ;
(01) pharmaciens ;
Personnels paramédicales :
(08) ISP (infirmiers de santé publique) ;
(05) AS (Aides-soignants).
(01) assistant médicale.
Personnels administratifs :
(01) Réceptionniste ;
(1) secrétaires médicale ;
(1) assistante sociale.
Personnels techniques :
(02) Agent pour l’hygiène de l’unité ;
Homme :
Personnels médicales :
(01) Médecin spécialiste ;
Personnels techniques :
(05) Agents de sécurité ;
51
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
Moyens matériels :
Aérosols 2
Autoclave 1
Escabeau 2
Appareil ECG 1
Tensiomètre 1
Tensiomètre portal 1
Potences 16
Chariot guéridon 1
Chariot inox 2
Paravents 6
Tabourets rouges 2
Chariot d’anesthésie 1
Divans prélèvement 10
Fauteuils relax 6
Chaises médicales 15
Stéthoscope 1
52
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
Kit d’aspiration 4
Plateau en inox GM 4
Pinces bergolea 2
Pinces disséqué 4
Ciseaux 3
Pince 1
Haricots GM 3
Boite cane 1
Armoire métallique 1
Réfrigérateur PM140L 1
53
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
(A) (B) (A) (B) (C) (A) (B) (C) (A) (B) (C)
54
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
100% 100%
100% 87.50%
75%
80%
(A)
60%
(B)
40% 25.00%
(C)
12.50%
20%
0% 0% 0% 0% 0.00%
0%
sexe Age Grade Expérience
Graphique N°2 : répartition des infirmiers selon leur âge, sexe, grade et expérience
professionnelle en pourcentage.
Interprétation :
A travers les chiffres du tableau, on remarque que 87.50% des infirmiers sont âgés entre
20 et 30 ans ; alors 12.50% est le chiffre des infirmiers qui âgés entre 30 et 40 ans ; par la
suite il n Ya pas des infirmiers à âgés de 40 ans et plus.
concernant le sexe, la totalité des infirmiers dans notre service sont des femmes (le chiffre
100% le confirme).
le ressort de tableau montre un chiffre de 100% des interrogés possèdent un diplôme
d’ISP;
Enfin pour l’expérience On remarque que 25% des infirmiers ayant une expérience entre
01 mois à 05 ans ;
Alors que 75% des infirmiers ayant une éminente expérience entre 05ans et 10ans
Commentaire :
Les chiffres indiquent que la majorité de notre population ciblée a une tranche d’âge de 20 à
30 ans, par contre la catégorie des infirmiers entre 30 à 40 représente la minorité Selon les
données obtenues. Alors que le sexe féminin comporte la totalité de notre échantillon.
Ainsi le ressort de tableau montre que le personnel soignant du service oncologie sont des
infirmiers diplômés, tandis que la totalité des infirmiers possède un diplôme d’ISP
Ce qui confère à des compétences, permettant d’assurer ensuite son rôle de prescription, et
son rôle propre.
55
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
9. la pré-enquête :
Le déroulement de la pré-enquête :
Nous avons ciblé un échantillon aléatoire de (01) infirmiers exerçant leur travail au niveau
du service d’oncologie représentant un pourcentage de 12.5% de La population ciblée
56
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
Psychomoteur
% de l’axe 02 100%
57
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
100% 100%
100.00%
80.00% 57.10%
60.00% 42.90% (A)
40.00% (B)
20.00%
0.00%
Cognitif Psychomoteur Psychoaffective
58
PARTIE PRATIQUE CHAPITER IV : ASPECT METHODOLOGIQUE
DE LA RECHERCHE
Déroulement de l’enquête :
Notre enquête a été basée sur le questionnaire, et l’étude de cas, après l’interprétation des
résultats de la pré-enquête. Nous avons distribués « 08 » Questionnaires pour 08
Infirmiers, et nous avons récupérés le même nombre.
Distribution 08 100%
L’oncologie
Service de
Récupération 08 100%
Déperdition 00 00%
Récupération
100%
59
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
12,50%
12,50%
(A) (B) (C)
75,00%
60
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
12,50%
37,50%
(A)
50,00% (B)
(C)
Interprétation :
37.50% des infirmières disent que les complications du cancer sont Les métastases
dans des plusieurs organe; les douleurs ; les complications psychologique ; les
complications physique: (A);
A partir des résultats obtenus 50% des infirmiers disent que les complications du
cancer sont : Les problèmes digestif ; les problèmes respiratoires ; les problèmes
dermatologique (B) ;
Alors que 12.50% ne rependent pas (C).
Commentaire :
La plupart des infermières ont des connaissances sur les complications de cancer.
61
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Question N°3 : avez-vous dans votre service des patients cancéreux qui souffre de la
douleur ?
Tableau N°08: la présence des patients cancéreux qui souffre de la douleur ou service.
Oui 08 100%
Total 08 100%
Oui
100%
Graphique N°07: la présence des patients cancéreux qui souffre de la douleur ou service en
pourcentage.
Interprétation :
100 % des infirmiers répondent par oui, (la présence des patients cancéreux qui souffre de la
douleur ou service en pourcentage).
Commentaire :
La totalité des infirmiers interrogés affirmer l’existence des patients souffre de douleur au
service d’oncologie.
62
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
0.00%
37.50%
Commentaire :
Les explications données par les infirmiers sont logiques, réelles et constatables dans le
service.
63
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Tableau N°10: renseignements des questionnés sur les éléments de l’évaluation de la douleur.
37.50%
25.00%
Juste
Erroné
37.50%
Pas de réponse.
Commentaire :
Vue les réponses et les résultats obtenus concernant cette question nous constatons que plus
de la moitié des infermières ne connaissent pas les éléments d’évaluation de la douleur.
64
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
37.50%
(A) (B)
62.50%
Commentaire :
La majorité des infirmiers interrogés ont donné des réponses justes sur l’intérêt d’évaluation
de la douleur.
65
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Question N°07 : quelle sont les échelles de mesure la douleur cancéreux que vous
connaissez ?
Tableau N°12: renseignements des questionnés sur les échelles de mesure la douleur
cancéreux.
(A) (B)
62.50%
37.50%
Graphique N°11: renseignements des questionnés sur les échelles de mesure la douleur
cancéreux en pourcentage.
Interprétation :
37.50 % des infirmiers rependent par EVA ; EV ; EVS ; Echelle de vissage.
Commentaire :
Plus que la moitié des infirmiers enquêté ne répond pas à la question, peut-être qu’ils ne
peuvent pas le formuler correctement.
66
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Question N°08 : Comment vous intervenez devant un cancéreux qui souffre de douleur ?
Tableau N°13: Les interventions infirmiers devant un cancéreux qui souffre de douleur.
50.00%
25.00%
(A)
(B)
25.00% (C )
Graphique N°12: Les interventions infirmiers devant un cancéreux qui souffre de douleur en
pourcentage.
Interprétation :
25 % des infirmiers rependent par, utiliser le rôle propre.
Commentaire :
Selon les résultats recueillis la moitié des infirmiers à leur interventions, basée sur les
prescriptions médicales durant sa démarche de soins.
67
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Non 08 100%
Total 08 100%
Non
100%
Interprétation :
100 % des infirmiers répondent par non.
Commentaire :
La totalité des infirmiers interrogés n’applique pas l d’évaluation de la douleur avant toutes
prescriptions médicales
68
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Tableau N°15: renseignements des questionnée sur les raisons pour ne pas appliquer
l’évaluation de la douleur avant tous prescription médicale.
12.50%
25% (A)
62.50%
(B)
(C )
Graphique N°14: renseignements des questionnée sur les raisons pour ne pas appliquer
l’évaluation de la douleur avant tous prescription médicale en pourcentage.
Interprétation :
62.50% des infirmiers disent que la surcharge du travail est l’une des causes qui
empêchent l’application l’évaluation de la douleur avant le traitement.
25% des infirmiers déclarent que le non application d’évaluation de la douleur est par
négligence.
12.50% des infirmiers ne répondent pas sur notre question
Commentaire :
Plus de la moitié des personnels infirmiers affirmer que la surcharge du travail, est la cause
principale de la non application l’évaluation de la douleur.
69
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Question N°10 : pensez-vous que l'application des échelles de mesure la douleur est
nécessaire pour améliorer la prise en charge de la douleur des patients cancéreux ?
Tableau N°16: l’importance de l'application des échelles de mesure la douleur pour améliorer
la prise en charge de la douleur des patients cancéreux.
0%
OUI
100% NON
Interprétation :
100 % des infirmiers répondent par oui, (l’application des échelles de mesure la
douleur pour améliorer la prise en charge est important)
Commentaire :
La totalité des infirmiers interrogés confirme que l’application des échelles de mesure la
douleur est nécessaire pour améliorer la prise en charge de la douleur des patients cancéreux.
70
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Tableau N°17: renseignements sur l’application des traitements non médicamenteux pour
soulager la douleur.
37.50%
62.50% Oui
Non
Graphique N°16 renseignements sur l’application des traitements non médicamenteux pour
soulager la douleur en pourcentage.
Interprétation :
37.50 % des infirmières questionné disent elles utilisent les traitements non
médicamenteux.
Alors que 62.50 % des infirmiers questionné disent qu’elles ne sont pas utiliser les
traitements non médicamenteux.
Commentaire :
Selon les dires des infirmiers on a trouvé que, plus de la moitié des infirmiers interrogés
n’appliquée pas les traitements non médicamenteux pour soulager la douleur.
71
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
33.33%
Commentaire :
À partir des résultats recueillis, on peut dire que la majorité des infirmiers travaillant utilisée
les positions antalgiques et le soutien psychologique comme traitement non médical.
72
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Tableau N°19: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire les
souffrances du malade.
0%
OUI
NON
100%
Graphique N°18: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire les
souffrances du malade en pourcentage.
Interprétation :
100 % des infirmiers répondent par oui, (l’application des mesures d’échelle
d’évaluation de la douleur réduire les souffrances du malade) ;
Commentaire :
La totalité des infirmiers interrogés confirme que l’application des mesures d’échelle
d’évaluation de la douleur réduire les souffrances du malade.
73
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
37.50%
62.50% (A)
(B)
Graphique N°19: l’application des mesures d’échelle d’évaluation de la douleur réduire les
souffrances du malade en pourcentage.
Interprétation :
62.50% des infirmiers ils n’ont pas justifié la réponse.
37.50 % des infirmiers justifié, réduire les souffrances du malade par apprécier le
traitement selon le degré de la douleur.
Commentaire :
Plus de la moitié des infirmiers interrogés ne justifier pas leur réponse, peut-être qu’ils ne
peuvent pas le formuler correctement.
74
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Tableau N°21 : la surcharge est un lien du non-respect de l’application infirmière de leur rôle
devant un malade douloureuse.
0%
OUI
NON
100%
Interprétation :
100 % des infirmiers répondent par oui.
Commentaire :
La totalité des infirmiers interrogés confirme que la surcharge est un lien du non-respect de
l’application infirmière de leur rôle devant un malade douloureuse en pourcentage.
75
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
QuestionN°14 : Quelle Conduite l'infirmier faut ‘il faire régulièrement avant, pendant et
après chaque prise en charge d’un patient cancéreux?
Tableau N°22: Conduite l'infirmier faut ‘il faire régulièrement avant, pendant et après chaque
prise en charge d’un patient cancéreux.
Totale 08 100%
25%
(A) (B)
75.00%
Graphique N°21 : Conduite l'infirmier faut ‘il faire régulièrement avant, pendant et après
chaque prise en charge chez un patient cancéreux en pourcentage.
Interprétation :
25% des infirmiers rependent par : Evaluation de la douleur Apres avoir mise en place
un traitement ou Une technique antalgique non médicamenteuse
75% des infirmiers ne répondent pas;
Commentaire :
La majorité des infermières ne connaitre pas le protocole de la prise en charge de la douleur.
76
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
QuestionN°15 : Comment choisir vous l’échelle adaptée aux situations de chaque patient
souffre de la douleur ?
Tableau N°23 : les renseignements des questionner sur la méthode approuvé pour choisir
l’échelle adaptée
25%
Graphique N°22 : les renseignements des questionner sur la méthode approuvé pour choisir
l’échelle adaptée en pourcentage.
Interprétation :
25% des infirmiers rependent par : Selon l’état général du patient.
Commentaire :
La majorité des infirmiers interrogés ne répond pas à la question, peut-être qu’ils ne peuvent
pas le formuler correctement.
77
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
QuestionN°16 : Comment gérez-vous les douleurs induites chez un cancéreux déjà algique?
Tableau N°24 : la prise en charge infirmières de la douleur induite chez un cancéreux déjà
algique.
Total 08 100%
12.50%
(A)
87.50% (B)
78
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Tableau N°25 : les précautions psychique mettre en places avec les malades qui souffre de
la Douleur.
37.50%
50%
(A)
12.50% (B)
(C )
Graphique N°24: les précautions psychique mettre en places avec les malades qui souffre
de la Douleur en pourcentage.
Interprétation :
50% des infirmiers rependent par la sourire.
12.50% des infirmiers rependent par : Prendre un peu de temps pour éviter de
relancer la douleur;
12.50% des infirmiers rependent par : La communication avec les patients.
Commentaire :
Les soutient psychique utiliser par les infirmiers sont multiples.
79
PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Question 18: Comment estimez-vous la relation avec les patients dans votre service ?
Tableau N°26 : le renseignement des questionne sur la relation avec les patient dans le
service.
37.50%
62.50% (A)
(B)
Graphique N°25:le renseignement des questionne sur la relation avec les patient dans le
service en pourcentage.
Interprétation :
37.50%des infirmiers participants estiment que la nature de la relation est une relation
de compréhension et de soutien.
62.50% des infirmiers participants estiment que la nature de la relation est une relation
d’aide thérapeutique
Commentaire :
La nature des relations soignant avec les patients dans le service d’oncologie :
relation de compréhension et de soutien.
relation d’aide thérapeutique
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PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Question 19: avez-vous suivez une formation sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur?
Tableau N°27 : le suivez des formations sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur.
50.00%
50% Oui
Non
Graphique N°26: le suivez des formations sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur en pourcentage.
Interprétation :
50%des infirmiers questionnés ne pas suivez des formations sur les méthodes et les
traitements non médicamenteux pour soulager la douleur
50% des infirmiers questionnés déjà suivez des formations sur les méthodes et les
traitements non médicamenteux pour soulager la douleur
Commentaire :
A la lumière des réponses émises, la moitié des infirmiers du service confirme qu'elles avaient
déjà suivi des formations sur les méthodes et les traitements non médicamenteux pour
soulager la douleur, alors l’autre ne suive pas.
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PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Question 20: Est-ce que vous êtes satisfait de la qualité des soins que vous disposez aux
malades souffre de douleur cancéreux?
Tableau N°28 : la satisfaction à la qualité des soins disposez aux malades souffre de douleur
cancéreuse.
Réponse Nombre Pourcentage
Oui 01 12.50%
Non 07 87.50%
Total 08 100%
87.50%
12.50% Oui
Non
Graphique N°27: la satisfaction à la qualité des soins disposez aux malades souffre de
douleur cancéreuse en pourcentage.
Interprétation :
12.50% des infirmières interrogées sont satisfaites de la qualité des soins
87.50% des infirmières interrogées sont insatisfaites de la qualité des soins
Commentaire :
Selon les résultats obtenus, presque la totalité des infirmières ne sont pas satisfaites de la
qualité des soins.
Si non pourquoi ?
12.5% des infirmiers (01) qui répondent à la question précédente par « non » ne justifié pas
les réponses, et le reste (06) évoquent des justifications :
La surcharge de travail ;
Le manque de matérielle;
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PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
La grille d’observation a était effectuer avec seulement (04) infirmiers (I.S.P) qui travaillent
avec les patient hospitaliser, Parce que le reste des infirmiers travaillent à l’unité de la
chimiothérapie.
+ : Existe
-: Absence
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PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Le critère n° 02 :
La totalité dominante des infirmiers réalise l’accueil de patients cancéreux.
Le critère n° 02 :
La totalité des infirmiers n’applique pas l’évaluation des douleurs avant la mise en place des
traitements.
Le critère n° 03 :
La totalité des infirmiers n’applique pas l’évaluation des douleurs après la mise en place des
traitements
Le critère n° 04 :
La totalité des infirmiers n’applique pas l’échelle de mesure de la douleur chez les patients
cancéreux.
Le critère n° 05 :
Tous des infirmiers surveiller les paramètres hémodynamiques, et l’efficacité des
traitements.
Le critère n° 06 :
La totalité des infirmiers n’applique pas les traitements non médicamenteux pour soulagé les
douleurs.
Le critère n° 07 :
Selon les résultats, on constate que la totalité des infirmiers du service Communiquer avec les
patients et évaluer ses douleurs morales, le niveau d’anxiété.
Le critère n° 08 :
Tous les infirmiers ne pas éduquer les patients, et ses proches sur sa maladie.
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PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Il s’agit du patient S.A âgée de 52 ans. Demeurant à L’AMIR, divorcée et mère de 3 enfants
(une fille et 2 fils jumeaux) admise dans notre service le 10/02/2021, pour des crises
épileptiques et des douleurs cérébrale intense depuis 15jours, liée à une tumeur cérébrale
métastasique.
A son arrivé :
A l’interrogatoire :
Antécédent familiaux
(médicaux+chirurigicaux) : Rien à signaler.
Antécédent personnelle :
Antécédent médicaux : cancer du sein, angiome de la paroi thoracique.
Antécédent chirurgicaux : Ablation du sein. ongiom de la paroi
thoracique
Histoire de la maladie :
Durant cette période la malade développe un nodule solide sous cutanée de la paroi
thoracique antero- supérieur, puis elle se détectée un carcinome dans la paroi thoracique droit,
ou elle ce bénéficiée d’un cytoponction.
Les métastases cérébrales aspret le 25/09/2019 après effectue un TDM, pour cela elle a
bénéficié de 05 séances de la radio thérapie, depuis le 26/11/2019.
Le 10/02/2021, la malade a était admise ou service d’oncologie pour dégradation de sont état
générale marqué par douleurs cérébrales important, des vomissements, vertiges, et des crises
épileptiques
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PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
A l’admission :
Abord veineuse ;
Oxygénothérapie ;
1/2P valuome ;
Traitement le 18/02/2021 :
Les mêmes traitements + 1 ampoule de gardinal si convulsion ;
Traitement le03/03/2021 :
Les mêmes traitements précèdent + soins des escarres ;
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PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Les constatations :
Ce malade n’a pas été pris en charge convenablement.
La présence de la famille provoque un bruit dans la salle.
Manque des matériels et moyens pour évaluer la douleur de la malade tel que les
règles des échelles de mesure la douleur.
Le renforcement du traitement médicamenteux par des traitements non
médicamenteux est négligé par les infirmières.
l’absence de l’éducation, de soutien de patiente par les infirmiers.
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PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
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PARTIE PRATIQUE CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Durant la présentation de cas, nous avons relaté toutes les conditions et les détails de la
situation de patient, ainsi que les observations, les gestes médicaux et paramédicaux, corrects
et incorrects…
Ensuite on a fait ressortir les constatations qui conviennent avec les obstacles rencontrés
lors de la prise en charge de patient.
On constate que l’absence d’application des échelles de mesure la douleur représente
l’obstacle principal devant la bonne prise en charge de la douleur.
ainsi le manque de formation continue.
le manque du matériel (telle que la réglette d’échelle) et la négligence du rôle propre.
Dans la comparaison entre les résultats des trois méthodes nous avons affirmé nos
hypothèses :
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Conclusion
Tout d’abord, nous sommes fières d’avoir réalisé ce travail qui est la conclusion de trois
années de formation au niveau de l’INFSPM de Jijel.
De nos jours le mot « Douleur» est trop souvent accompagné de la notion de « cancer». C’est
l’une des maladies les plus graves faisant appel à un enjeu majeur de santé publique. Dans le
service d’oncologie nous avons remarqué l’intérêt de la qualité de la prise en charge des
patients et nous avons surtout ressenti le poids des responsabilités qui sont sur nos épaules.
Alors une prise en charge optimale et globale de la douleur est une responsabilité des
infirmiers qui nécessite la mise en place des actions infirmier spécifiques
A travers notre étude, en se basant sur deux outils de recherche empirique qui sont le
questionnaire et l’étude de cas, on a conclu que :
La prise en charge infirmière d’un patient cancéreux souffre des douleurs est souvent
confrontée à de multiples facteurs et obstacles liés :
• Au manque du matériel nécessaire au niveau du service d’oncologie qui influe négativement
sur la pratique des soins ;
• A la surcharge de travail qui est un facteur de nuisance pour les infirmiers d’un côté ce qui
aboutit à une mauvaise couverture des soins;
• Au manque de formations continues spécifiques sur la prise en charge des patientes souffre
de douleur;
En fin, nous espérons garder à l’esprit de ne pas être happée par la dynamique d’une équipe
ou d’un service en oubliant les expériences et les enseignements précédents.
Suggestions
Au terme de notre travail, nous sommes amenées à proposer les suggestions suivantes :
Les douleurs liées au cancer et leur traitement, Un guide de la ligue contre le cancer pour
les personnes touchées et leurs proches, page 8,9.
DR.Z.B.BENLAHRECH, DR.F.HADJAM, la douleur, oncologie médicale, EHS,
CPMC, Alger, 2007.
Elisabeth Moerschel, section IMRT de Strasbourg, généralité en cancérologie page 10,
11,12
PR DJAMIL KROUF, la matière : physiopathologique métabolique et nutritionnelle, cour
de physiopathologie du cancer, université Oran (1) ,2019/2020, page05 ;
Les douleurs liées au cancer et leur traitement, Un guide de la ligue contre le cancer pour
les personnes touchées et leurs proches, page14.
LAROUSSE Dictionnaire, définition des échelles
Cyril Guillaume, Utilisation d’un outil pratique d’aide à la prise en charge de la douleur
chronique chez l’adulte, Sciences du Vivant [q-bio]. 2006.
Ivan krakowski, Marie Déchelette, Douleur et cancer, validation juin 2007, page 37
FERNBACG Anis, mémoire, Rôle infirmier dans la prise en charge des douleurs
chroniques des personnes âgées, promotion2003/2006, page (16, 17, 18,19).
Web graphies :
http://www.cngof.net/E-book/Go-2016/24-ch17-157-168-9782294715518-cancer.html
entrée le 23/04/2021. Heure 10 :03 PM.
http://www.cairn.info/revue-infokara1-2006-4-page-143 date d’entrée le 20/04/2021.
https://wwwsante-sur-le-netcom/maladies/cancer/douleur-cancer/?amp . La date
d’entrée le 22/04/2021. Heure 7 :30 PM
https://wwwmedtroniccom/be-fr/patients/pathologies/douleur-cancereuseshtml . La date
d’entrée le 22/04/2021. Heure 10 :05PM.
https://www.ressourcessante.salutbonjour.ca/condition/getconditon /douleur. Cancéreuse
. Date d’entrée le 22/07/2021. Heure 12 :10 PM.
https://wwwsante-sur-le-netcom/maladies/cancer/douleur-cancer/?amp . La date d’entrée
le 24/04/2021, heure 06 :35 PM
http://www.sfap.org/document/les-echelles-de-la-douleur-adulte-echelles-d-auto-
evaluation les échelles de la douleur adulte auto-évaluation .date d’entrée le 01/05/2021.
https://www.hug.ch/sites/interhug/files/structures/reseau_douleur_/documents/le-bon-
outil/schema_corporel_adulteenfant_utilisation.pdf , HUG hôpitaux universitaire Genève
2016, date d’entrée le 01/05/2021.
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Question 19: avez-vous suivez une formation sur les méthodes et les traitements non
médicamenteuses pour soulager la douleur ?
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Question 20: Est-ce que vous êtes satisfait de la qualité des soins que vous disposez aux
malades souffre de douleur cancéreux?
OUI NON
Nom : ……………………
Prénom : ……………….
Date : …………………….
Un peu
Moyen
Beaucoup
Très mal
Annexe N°3 : Echelle de visage