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MINISTERE DE LA SANTE, DE LA POPULATION

ET DE LA REFORME HOSPITALIERE
Institut National de Formation Supérieure Paramédicale de Bejaia

Mémoire Professionnel De Fin D’études

En vue d’obtention d’une licence professionnelle de Manipulateur En


imagerie médicale de santé publique

Thème
Adaptation des manipulateurs en imagerie médicale à la nouvelle
technologie tomodensitométrique

Cas d’études : CHU Bejaia - EPH Jijel – EPH Amizour.

Réalisé par : Encadré par :


Mlle BOUROUROU Samah Mr CHALGHOUM Djamel
Mlle MOUSSOUNI Souria MIMSSP

*Session juin 2016*


Remerciement
Avant d’entamer la présentation de notre travail, il est agréable d’adresser nos
remerciements à DIEU le tout puissant qui nous a procuré du courage, de la volonté et
de la patience pour terminer ce travail.
Nos profond remerciements vont à tous ceux et celles qui nous ont aidé de prêt ou
de loin, pour réaliser notre travail, nous aimerions adresser nos vifs remerciements
particulièrement au Mr CHELGHOUM Djamel notre promoteur pour sa
disponibilité, ses précieux conseils, ses suggestions, ses orientations et son soutien
continu tout au long de notre travail.
Nos sincères remerciements s’adressent également à Mr AZZAR Mouloud
notre guide et notre prof pour son accueil et tous ses conseils prestigieux ainsi qu’à
son soutien dans les moments difficiles rencontrés durant cette épreuve.
Nous remercions également et infiniment Melle ZENNACHE Fatma pour son
aide et ses conseils et collaboration.
Nous tenons par ailleurs à exprimer nos très hautes considérations et nos sincères
remerciement à tous les enquêtés qui ont collaboré et contribué à la concrétisation de
ce travail.Ainsi que toutes équipes de service radiologie d’EPH de Jijel, EPH
d’AMIZOUR et CHU de Bejaïa pour leur accueil sympathique et leur coopération
professionnel tout au long de notre période du stage.
Nous remercions également tout le personnel de l’institut national de formation
supérieure paramédicale de Bejaia notamment ceux du annexe sidi ouali.
Nous tenons à remercier chaleureusement
Mr le directeur de l’INFSP de Bejaia : Mr SAADI Kamel
Mr le directeur des études et des stages : Mr BOUBKEUR Farid
Les enseignants qui ont donné le maximum durant la formation:
Mr HADJIDJ Hassan PEPM DE Bejaia
Mr AZOUGG Hakim PEPM DE Bejaia
Nous remercions ainsi les PEPM de l’INSFPM de Sétif
Enfin nous tenons à remercier les membres du jury d’avoir accepté de faire partie
de cette soutenance.

MERCI …
Dédicaces
Je dédie ce travail à …
A mon cher papa, Aucun mot aucune dédicace ne pourrait exprimer à toi juste la valeur
et la gratitude et l’amour que je te porte. Je mets entre tes mais les fruits de longues années
d’études, je te remercie pour ton soutien pour, tes innombrables sacrifices et surtout pour la
liberté et la confiance qui tu ma accordée…

A ma chère mère, tu ma comblé avec ta tendresse et affection toute au longue de mon


parcours, tu ne cessé de me soutenir et de m’encourager durent toute les années de mes études,
tu a toujours été présente à mes côtés pour me consoler quand il fallait…

En ce jour mémorable pour moi ainsi que pour vous reçoit ce travaille en signe de ma
vive reconnaissances et mon profond estime.
A mes papillons, les fleurs de ma vie, mes anges gradient et mes fidèles accompagnantes
je dédie ce modeste travaille pour vous mes sœurs avec tous mes gratitudes et amour je vous
aime très fort mes princesses : ASMA, INES, HADJER, MIMA.

A mon petit méchant, la prunelle de mes yeux à toi seul je mets mon ardeur :
MOHAMED.

A mes chers tentes et oncles, à ma grand-mère et mon grand-père, aucune expression ne


pourrait exprimer à sa juste valeur, le respect et l’estime que je vous dois, merci pour vos
encouragement et pour vos soutien morale
A mes amis de toujours dans les pires et les bonne moments vous était toujours avec moi
je vous dédie mon travaille pour nos bonne souvenirs et nos cher amitié.
WISSEM , AYA, IMENE YA, SORAYA, SABRINA KH, SABRINA LA, DONIA, MISSA,
KHAOULA, HALA, IMENE BOU, SOUMAYA, SONIA, , ABDOU, RAOUF, FAOUZI,
FERHAT, NADIA, MERIEM….

 SAMAH 
Dédicaces
Je dédie ce travail à …
À MES CHERS PARENTS
Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me portez depuis mon
enfance et j’espère que votre bénédiction m’accompagne toujours. Que ce modeste travail
soit l’exaucement de vos vœux tant formulés, le fruit de vos innombrables sacrifices. Puisse
Dieu, le Très Haut, vous accorder santé, bonheur et longue vie et faire en sorte que jamais je
ne vous déçoive.

A MES CHERS ET ADORABLE FRERES ET SOEUR


FAOUZI mon ange gardien et mon fidèle accompagnant.
AIMAD l’étoile qui brille sur ton visage qui fait de toi mon frère.
SALIMA la prunelle de mes yeux, à toi seule, je mets mon ardeur.

A MA GRAND MERE CHERIE.


Qui m’a accompagné par ses prières, sa douceur, puisse Dieu lui prêter longue vie, de
santé et de bonheur dans les deux vies.

À MES CHERS ONCLES, TANTES, LEURS EPOUX ET EPOUSES


A MES CHERS COUSINS ET COUSINES.
Mon respect le plus profond et mon affection la plus sincère.

À MES AMIS DE TOUJOURS


YASSINE, SAMAH, TOUFIK, SONIA, HALIM, SABRINA, A/LOUHAB,
OUARDIA, LYNDA, FAIROUZ….
En souvenir de notre sincère amitié et des moments agréables que nous avons passés
ensemble. L’expression de mon respect le plus profond et mon affection la plus sincère.

 SOURIA 
Sommaire

- Liste des abréviations.


- Liste des figures.
- Liste des tableaux.
Introduction…..........................................................................................................................I
Choix et objectif du thème…………………………………………………...………………….1
Problématique……………………………………………………………………………….........2
Hypothèses……………………………………………………………………………..………...3
Définition des concepts…………………………………………………………………..............4
Volet théorique
Chapitre I : Tomodensitométrie
1- Historique………………………………………………………………………………............7
2- Définition……………………………………………………………………………………....7
3 - Le principe de fonctionnement …………………………………………………………..........8
4- Constitution d’un tomodensitomètre……………………………………………………...........9
5- Différent génération d’un scanner ……………………………………………………………12
6- Différent modes………………………………………………………………………….........15
7- Acquisition des données et reconstruction d’image……………………………………….... 16
8 - Les artefacts…………………………………………………….…………………………….20

Chapitre II : La profession et les compétences des MIMSP.


1- Définition de manipulateur en imagerie médical …………………………………………….23
2- La profession de manipulateur en imagerie médical ……………………………………........23
3- Les compétences des manipulateurs en imagerie médical……………………………………24

Chapitre III : Déroulement d’un examen tomodensitométrique

1- Généralités ………………………………………………………………………………….28
2- L’indication d’un examen tomodensitométrique …………………………………………...28
3- Les contre-indications d’un examen tomodensitométrique....................................................28
4- Produit de contraste ………………………………………………………………………...29
5- Protocole d’examen………………………………………………………………………...30
Chapitre IV- Formation continue

1- Définition ……………………………………………………………………………….........34
2- Les objectifs de la formation continue …………………………………………………...…..34
3-Choix de méthode de formation ………………………………………………………….......35
4-Les activités………………………………………………………………………………........35
5-Qualités nécessaire.....................................................................................................................36
6-Les facteurs incitatifs de formation continue…………………………………………………36
7-Les enjeux de la formation continue………………………………………………………….37

Volet pratique
Chapitre I: le cadre méthodologique et présentation de lieu de l’enquête
1-La définition du temps et du lieu de l’enquête………………………………………………...40
1-1-Lieu de l’enquête…………………………………………………………………………….40
1-2-Présentation des lieux de l’enquête …………………………………………...………….....40
1-3-Période de l’enquête………………………………………………………………………..41
1-4-Population cible et échantillonnage……………………………………………………........42
2- Méthode et techniques utilisées………………………………………………………………42

Chapitre II: Analyse et interprétation des résultats

1 – Analyse et interprétation des questions...................................................................................46


2- Analyse global……………………………………………………………...………….……...67
3- Vérification des hypothèses…………………………………………………………………...68
Conclusion……………………………………………………………………………….........I

- Suggestion.
- Bibliographie.
- Annexes.
Liste des abréviations.

Abréviation Mots complet


APC Avec produit de contraste

CAT_SCAN Computer assisted tomographie


CHU Centre hospitalier universitaire

CT Computer tomographie
MDE Manipulateur diplômé d’état
MIMSP Manipulateur en imagerie médicale de santé publique
MIMSPM Manipulateur en imagerie médicale de santé publique major
MIMSPS Manipulateur en imagerie médicale de santé publique spécialisée
RX Rayon X
SPC Sans produit de contraste
RX Rayon X
SPC Sans produit de contraste
TACO Tomographie axiale calculée par l’ordinateur
3D Trois démentions
Liste des figures.

N° : Titre Page
01 Le principe de fonctionnement de la tomodensitométrie 9

02 Statif d’un scanographe 9


03 Collimation primaire et secondaire 11
04 Le principe des détecteurs 12
05 1ère et 2èmegénération (Translation - rotation) de plusieurs détecteurs 13
06 3ème génération rotation seule et continue de tube-détecteurs 13
07 4ème génération (Stationnaire - Rotation) 14
eme
08 5 génération Ciné-scanner (imatron 15

09 Le mode séquentiel et hélicoïdal 15

10 Profile de densité 16
11 Profile de densité sur plusieur plans 16

Liste des schémas

01 Traitement de l’information de l’espace des données et d’image 18


Liste des tableaux

No : Le titre Page
01 Le nombre des manipulateurs dans chaque service. 46
02 L’expérience des manipulateurs au sein des services enquêtés. 46

03 Le grade des manipulateurs enquêtés 47


04 L’insuffisance de formation initiale durant la carrière professionnelle 48
05 L’insuffisance des connaissances théorique pour la manipulation de
49
scanner
06 La nécessité de formation continue pour la meilleure adaptation. 50

07 Le type de formation continue 51


08 Le suivi de la formation continue sur la TDM. 52
09 La valeur de formation continue 53
10 Le mode d’apprentissage. 55
Le meilleurs moyen pour s’adapte aux progrès technologiques de la
11 56
tomodensitométrie
Les difficultés rencontrées lors de la réalisation de l’examen
12 58
tomodensitométrique.
La nature des difficultés lors de la réalisation de l’examen
13 tomodensitométrique. 59

L’exigence des compétences pour la meilleure adaptation à la nouvelle


14 technologie. 60

L’influence de la mauvaise adaptation des manipulateurs sur la prise en


15 62
charge des malades.
16 La manipulation de l’appareil TDM 63
17 La relation entre la mise en place d’organisation et l’adaptation a la TDM. 64
Introduction
Introduction

Introduction

L’évolution de l’imagerie médicale perse spectaculaire depuis les années 70 avec


l’apparition de l’imagerie sériée numérique. En suivant principalement l’évolution de l’outil
d’informatique et des réseaux. Ces changements rapides permettent la mise au point de systèmes
plus optimisés et permettent à la radiologie d’évoluer en intégrant progressivement les unités de
médecine nucléaire, de radiothérapie et de chirurgie spécialisée, entrainant ainsi l’imagerie de
coupes (IRM et TDM).

Le scanner ne déroge pas à cette règle. Depuis quelques années, cette technique
d’imagerie n’a cessé d’évoluer. Le scanner représente une évolution majeure de la radiologie
classique. Cette nouvelle technologie a été développée afin de trouver des solutions aux
contraintes de la radiographie classique (Manque de différenciation des tissus mous, localisation
imprécise et vues en trois dimensions).

Le scanner aujourd’hui apporte des solutions à ces problèmes et continue à évoluer et


aller vers la recherche. Cette nouvelle visualisation apporte beaucoup de bénéfices en faveur du
diagnostic médical. Mais cette nouvelle technologie n’est possible qu’avec l’utilisation de
consoles de post-traitement. Ces consoles sont des ordinateurs utilisant des algorithmes
spécifiques afin de pouvoir reconstruire les images scannées en trois dimensions. Elles ont
aujourd’hui, un rôle de plus en plus important et sont à la base de l’exploitation des données
acquises par le scanner.

Le manipulateur fait partie d’une équipe d’imagerie médicale pluridisciplinaire qui prend
en charge les patients selon le référentiel de la profession, en étant à maillon dans cette équipe, il
doit progresser en fonction de l’évolution de la technologie de l’imagerie médicale. Il effectue
l’acquisition des images aux signaux en application de protocole élaboré par le médecin
radiologue.

Enfin l’évolution constante des techniques demande une grande faculté d’adaptation et
de la curiosité scientifique pour conduire des appareilles très complexes, le progrès réalisé sur les
techniques et les appareilles imposent également un suivi permanent des connaissances et des
formations continue en radiologie concernant les manipulateurs en radiologie afin d'acquérir et
perfectionner leurs connaissances.

I
Introduction

Dans notre étude on a traité et évoqué « l’adaptation des manipulateurs à la nouvelle


technologies tomodensitométrique ». En partagent notre travail comme suit:

Partie théorique : comporte quatre chapitres :

 Chapitre I : La tomodensitométrie ;
 Chapitre II : La profession et les compétences des manipulateurs en imagerie médical :
 Chapitre III : Le déroulement de l’examen tomodensitométrique ;
 Chapitre VI : La formation continue.

Partie pratique : comporte deux chapitres :

 Chapitre I : Le cadre méthodologique et présentation de lieu de l’enquête ;


 Chapitre II : Analyse et interprétation des résultats.

II
Choix et objectif de thème

Choix du thème :
Les stages pratiques effectués au sein des services d’imagerie médicale de CHU de
Bejaia, EPH d’Amizour et EPH de Jijel. Lors les examens tomodensitométrique on a remarqué
que certain manipulateurs trouvent des difficultés à réaliser l’examen dans des bonnes
conditions, ce qui nous amène à établir une recherche pour déceler les causes de ces carences et
éventuellement mètre les solutions adéquates pour éliminer ces insuffisances. Ce qui nous incite
à établir une recherche sur le thème :

« Adaptation des manipulateurs en imagerie médicale à la nouvelle technologie


tomodensitométrique »

L’objectif de recherche :
Dans chaque étude scientifique, on trouve des objectifs visé à travers cette étude est de
chercher les causes et les raisons de non adaptation des manipulateurs en imagerie médicale de
santé publique dans les services d’imagerie médicale de CHU de Bejaia, EPH d’Amizour et
EPH de Jijel. Et si possible d’apporter des solutions et éliminer ces obstacles.

1
Problématique
Problématique
L’évolution technologique, le développement informatique ainsi que le traitement de
l’information de plus en plus rapide ont permis à l’imagerie médicale de devenir un secteur de
haute technologie et d’innovation. L’imagerie apporte des informations de plus en plus
complètes, précises avec des méthodes moins invasives que d’autres examens. Elle devient alors
un outil essentiel pour le diagnostic et elle permettra d’adapter la thérapeutique en fonction de la
nature de la lésion.
« Un scanner (également appelé scanner x tomodensitométries ou TDM) est une
technique d’examen qui permet de créer des images d’une partie du corps à l’aide d’un appareil
d’imagerie médicale »1.Cet appareil utilise le même type de rayonnement (Rayons X). Mais sa
technologie de réception de l’information s’est considérablement développée. Nous sommes
passés d’un film radiographique pour la radiologie classique à l’apparition de la trois démentions
(3D). La tomodensitométrie est actuellement un examen de pratique très courante proposé en
routine dans l'exploration de plusieurs pathologies ou dans des situations cliniques variées.
Le manipulateur en imagerie médicale est un professionnel de santé qui s’occupe d’une
ou plusieurs branches de cette technologie, sa fonction essentielle est d’accomplir d’une manière
efficace et précise les actes et les techniques qui lui sont confiés selon le référentiel métier2. Il
met en activité des technologies sophistiquées nécessaire à la réalisation d’acte à visé
diagnostique et thérapeutique. Il doit maitriser assimiler les nouvelles connaissances de plus en
plus nombreuses et atteindre un niveau toujours plus élevé de développement de ses capacités et
mieux maitriser les outils de base afin qu’ils s’adaptent à la technologie.

Par ailleurs, le progrès technologique permanent dans le domaine de la radiologie apporte


des complexités sur la démarche de qualité. Pour cela des formations complémentaires après la
formation initiale sont nécessaires et doivent suivre cette évolution pour l’adaptation des
manipulateurs aux nouvelles possibilités de protocole d’examen.

Durant le cursus de la formation et pendant les stages pratiques on a observé


l’inadaptation d’un grand nombre des manipulateurs en imagerie médical à la nouvelle
technologie en particulier (TDM) ce qui on a amené à poser la question suivante :

Les manipulateurs en imagerie médicale de santé publique tel qu’ils sont formés
peuvent-ils s’adapter aux nouvelles technologies particulières(TDM) ?

1
Radiologues, cancérologues, chargés de mission en santé, spécialiste du langage et plus de 30 patients, fiche
d’information du projet SOR SAVOIR PATIENT (Standards, Options et Recommandations pour le Savoir des
Patients), comprendre le scanner p 359.
2
Annexe no 08.

2
Hypothèses

Les hypothèses :

Pour répondre à l’interrogation de la problématique et analyser la question de recherche


au sein des services de la TDM du CHU de Bejaia, EPH Amizour et EPH de Jijel, deux
hypothèses sont émises.
 La première hypothèse :

La formation initiale est insuffisante, pour permettre l’adaptation des manipulateurs en


imagerie médicale au progrès technologique de la TDM.

On ne peut pas parler de la formation pratique au sein des services de la radiologie


précisément en TDM sans parler des connaissances reçues dans la formation initial. C’est pour
cela que les manipulateurs en imagerie médicale s’appuient sur une formation continue qui
améliore leurs connaissances reçues.

 La deuxième hypothèse :

Une mauvaise orientation et organisation du personnel dans un service d’imagerie


médical, influe sur l’amélioration des connaissances de manipulateur en imagerie médical.

Les conditions de travail et l’intervention des responsables des services constituent un


élément de grande importances. C’est pour cela que le chef de service est obligatoire de girer son
service ainsi que créer une meilleure orientation et organisation des manipulateurs en imagerie
médical, pour une meilleure amélioration des connaissances, afin d’éviter les méfaits engendrés
lors de l’exécution des activités professionnelles.

3
Définition des concepts

Définition des concepts :


Afin de délimiter notre thème de recherche et d’expliquer ces différentes composantes,
nous avons définir certains concepts clés utilisés dans le contenu.

L’adaptation Action d’adapter à une théorie nouvelle, pour une meilleure


mise à jour de façon à rester fonctionnel dans de nouvelles
conditions, ainsi que le résultat de ce processus soit bénéfique.

Nouvelle technologie C’est les nouvelles techniques de l’information et de la


communication, elle regroupe les innovations en matière de
volume de stockage, rapidité de traitement de l’information,
ainsi que la numérisation, notamment ces nouvelles techniques
dans l’imagerie médicale.

La Formation Le terme de ‘’formation’’ est polysémique, car il contient dans


son sensplusieurs types de formation. Ce qui nous intéresse
dans notre étude c’est bien que laformation professionnelle
continue, qui constitue un ensemble de mesure permettant la
formation àun premier emploi, l’adaptation ou la conversion à
un nouvel emploi, la promotion ouencore l’acquisition,
l’entretien ou le perfectionnement des connaissances
La formation initiale Elle désigne la première formation obtenue au terme d’un cycle
d’étude. Elle désigne aussi la formation acquise par l’individu
au sein de l’institut national de formation paramédical, qui se
déroule en trois ans d’étude.

4
4
Partie théorique
CHAPITRE I

LA TOMODENSITOMETRIE
Chapitre I La tomodensitométrie

I – 1- Historique :

Les principes mathématiques de la théorie de reconstruction d’un objet à partir de la


connaissance de ses projections ont été énoncés en 1917 par J.RADON qui montre la possibilité
mathématique de reconstruire des formes bi ou tridimensionnelles à partir de projections
multiples.

L’idée du scanner vient de deux médecins : le docteur OLDENDORF et le docteur


AMBROSE. Le premier scanner à rayons X a été inventé par un ingénieur britannique :
GODFREY NEWBOLD HOUNSFIELD. Il travaillait pour la firme EMI-Musical Industries. Le
prototype a été réalisé en 1968 et présenté pour la première fois en 1972.
Les premières images de tomodensitométrie furent réalisées sur le cerveau (en 1971 fut
réalisé le premier scan crânien dans un hôpital à Londres). Les progrès furent alors très rapides.
Par la suite, elles ont été effectuées sur l’ensemble du corps à partir de 1974. La mise au point de
la scanographie a été saluée comme la découverte la plus importante en radiologie depuis celle
des rayons X par W.C. Roentgen en 1895. Elle a valu à A.M. Cormack et G.M. Hounsfield le
prix Nobel de Médecine en 1979.
Après la première image tomodensitométrique du crâne en 1972, l’apparition du scanner
du corps entier en 1975. En 1990 l’apparition du scanner hélicoïdale. En 1992 acquisition de
deux coupes simultanées par rotation où CT scanner à deux barrettes. 1997 la nouvelle
révolution ; le scanner à quatre barrettes avec un temps de rotation inferieur à une seconde. En
2000 CT scanner à huit barrettes, seize barrettes en 2003, 64 barrettes et CT scan double sources
en 2005. CT scan à 256 barrettes en 2007.

I -2-Définition :
La tomodensitométrie (TDM), dite aussi scanographie, tomographie axiale calculée par
ordinateur (TACO), CT-scan (computer tomography), CAT-scan (computer assisted
tomography), ou simplement scanner pour l'appareil, est une technique d'imagerie médicale qui
consiste à mesurer l'absorption des rayons X par les tissus puis, par traitement informatique, à
numériser et enfin à reconstruire des images à trois dimensions des structures anatomiques. Pour
acquérir les données on emploie la technique d'analyse tomographique ou par coupes, en
soumettant le patient au balayage d'un faisceau de rayons X.
Cette technique permet la recherche des anomalies qui ne sont pas visibles sur des
radiographies standards en produisant des images en coupes fines d’un corps humaine.

7
Chapitre I La tomodensitométrie

I-3 - Le principe de fonctionnement :


Le principe de base en est assez simple, le tube à rayons X tourne autour du malade en
même temps qu'une série de détecteurs qui vont mesurer la quantité de rayons X résiduels qui
sont reçus après traversé le corps étudier.
Au cours de la rotation de multiples mesures sont prises à la fois par des détecteurs. Toute
cette énorme quantité de mesures est alors traitée par l'ordinateur en la calculant par une méthode
mathématique complexe (la transformée de Fourrier) va émerger une image sous forme d’échelle
de gris.

Log I0 /I = µx
I0 : faisceaux incident. I : faisceaux émergent
µ : coefficient d’atténuation de l’objet ou densité x : épaisseur de l’objet

Les coefficients de densité des différents tissus sont exprimés en Unités Hounsfield UH dont
l’éventail varie entre -1000 et +1000 UH.

1. - 1000 UH = Air.
2. - 100 UH = Graisse Pure.
3. 0 UH = Eau Pure.
4. 20 / 80 UH = Tissus.
5. + 1000 UH = Calcium.

Cette carte constitue en quelque sorte des atténuations de rayons X dans la tranche du
corps concernée, Il s'agit d’une image numérique faite d'un nombre fini et peu important
d'éléments d'image qu'on appelle les pixels. Chaque pixel se traduit donc par une valeur
numérique de l'atténuation des rayons X par un petit élément de volume des tissus représentés
dans la coupe (le voxel). Plus le nombre de pixels d'une matrice est élevé, plus la définition (résolution
spatiale) est grande. Il est de 512x512 = 262144 pour les scanners actuels.

8
Chapitre I La tomodensitométrie

Figure n°1 : Le principe de fonctionnement de la tomodensitométrie

Source : Source internet (voir la bibliographie).

I- 4 - Constitution d’un tomodensitomètre :


Les éléments de base nécessaires au fonctionnement du scanner X se situent au niveau du
statif et de la chaine radiologique.
I-4-1- Le statif :
Le statif est composé de deux ensembles mobiles et solidaires : le tube et les détecteurs
qui vont se déplacer autour du patient. Plusieurs générations de statifs se sont succédées .La
dernière génération a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives en tomodensitométrie et consiste
en une rotation continue associée à une acquisition hélicoïdale caractérisée par la rotation
continue du couple tube/détecteurs autour du lit d'examen qui se déplace à vitesse constante
durant l'acquisition. Le tube à rayons X réalise ainsi un déplacement en hélice, décrivant un
cylindre.

Figure no2 : Statif d’un scanographe

Source : Source internet ( voir bibliographie).

9
Chapitre I La tomodensitométrie

I- 4-2- La chaine radiologique :


 Le générateur de rayons X :
Le générateur alimente le tube à rayons X et délivre une haute tension continue ainsi qu’une
intensité constante.
 Le tube :
Il génère les rayons X suite à l’application d’une haute tension électrique entre deux
électrodes, qui produit un courant d’électrons de la cathode vers l’anode. Les électrons freinés
par les atomes de la cible, provoquent un rayonnement continu de freinage dont une partie du
spectre d’où naissent les rayons X. Parmi les tubes on distingue les tubes à cathode froide et les
tubes à cathode chaude.
 Filtration et collimation
La filtration et la collimation permettent la mise en forme de faisceaux de rayons X, de
limiter l’irradiation du patient et le rayonnement diffusé. Ces plaques sont donc mobiles et à
écartement variable (faisceau en éventail qui peut varier de 40o à 50o).
Il existe :
 Une collimation primaire :
Elle est composé de plaque de plomb et situé après le tube à rayons X, son but est de
limiter le rayonnement diffusé et de fixer l’épaisseur de coupe, elle est mobiles et à écartement
variable.
 Une collimation secondaire :
Elle est placée en avant des détecteurs et destinée à arrêter le rayonnement diffusé, les
constructions de cette collimation sont alignées sur les constructions qui séparent les différents
détecteurs et sont donc focalisées vers le foyer du tube.

10
Chapitre I La tomodensitométrie

Figure No 3: Collimation primaire et secondaire

Source : SOLA Croup et all, scanner à rayons x, bases physiques des rayons X. CERF 2001, p 4

 Les détecteurs :
Les détecteurs transforment les photons X en signal électrique. On distingue deux types de
détecteurs, les chambres d’ionisation au Xénon et les détecteurs solides qui équipent les
systèmes récents.
 Chambre d’ionisation au xénon :
Les photons X sont directement transformés en signal électrique. Leur efficacité est faible (60 à
70%).
 Détecteurs solides :
Ils sont utilisés par la plus part des scanner actuels. Les photons X sont absorbés par un
scintillateur et convertis en photon lumineux eux-mêmes convertis en signal électrique par une
photodiode, leurs efficacités est excellente.

11
Chapitre I La tomodensitométrie

Figure No 4: Le principe des détecteurs

Source : Solacroup et all, scanner à rayons x, bases physiques des rayons X. CERF 2001, p5.

L’ordinateur :
Doit être capable de traiter un grand nombre d’information en mode numérique.
 La console :
Pour deux fonctions associées :
 Commande d’acquisition
 Présentation de l’image
Donc permet les choix des paramètres d’acquisition et de visualisation de l’image sur le
moniteur TV, ces deux fonction peuvent être dissociées et les images étant analysées
secondairement sur une autre console.

I-5- Les différentes générations de scanner


I-5-1- Premières générations
Le tube du scanner première génération couplé d’un seul détecteur seule le crâne qui peut
explorer, la réalisation d’une coupe s’obtient par un mouvement de translation-rotation sur
180°en vingt minutes, chaque acquisition étant suivie d’une translation de la table le long de la
structure étudiée puis d’une rotation du tube d’un degré. Il engendre une acquisition dans six
minutes, temps de reconstruction une nuit.
I-5-2- Deuxièmes générations :
Le tube du scanner deuxième génération couplé d’une barrette contient sept à 60 détecteurs.
Il est toujours animé d’un mouvement de translation-rotation. Tel que le scanner de
première génération seule le crâne qui est accessible avec un déplacement identique mais le
temps passe de 20 à 40 secondes par coupe.

12
Chapitre I La tomodensitométrie

Figure no5 :1ère et 2èmegénération (Translation - rotation) de plusieurs détecteurs

Source : ABDONLAYE Toye, Le scanner médical, Bambey, avril 2014, p 27.

I-5-3- Troisièmes générations :


Le scanner de la troisième génération occupe la plus part des appareils
tomodensitométriques actuels, il est mené d’une rotation continue de l’ensemble tube-détecteurs
(200 à 1000) autour du volume à explorer entièrement couvert par le faisceau de rayon X. Il
engendre une acquisition dans 0.37 secondes et une reconstruction au temps réel (séquentiel).

Figure no6 : 3èmegénération rotation seule et continue de tube-détecteurs.

Source : ABDONLAYE Toye, Le scanner médical, Bambey, avril 2014, p27.

I-5-4- Quatrièmes générations :


Le scanner quatrième génération comporte des détecteurs fixes disposés en couronne,
autour de l’objet à examiner, la source de rayon X est en mouvement de rotation autour de la
table d’examen. Permet ces scanner de quatrième génération système de rotation bitube bi-foyer

13
Chapitre I La tomodensitométrie

qu’il ouvre les voies aux explorations cardiaques, il a une résolution temporelle élevée liée à la
rapidité de déplacement de la table et du faisceau .le temps d’acquisition est en 50 ms.

Figure no 7:4èmegénération (Stationnaire - Rotation).

Source : site internet (voir bibliographie)

I-5-5- Cinquième génération :


Le ciné-scanner est un autre type de scanner qui peut être appelé à un développement
ultérieur en particulier pour l’exploration cardiaque, et peut être aussi pour le corps entier. Il est
en concurrence avec les appareils de routine actuels (3ème et 4ème génération).
Aucune pièce n’y est mobile en dehors du chariot patient. Un énorme canon a électrons
projette un faisceau sur 1es 4 anneaux en tungstène, situé autour du patient, le faisceau X nait de
ces anneaux il est alors colmaté sur deux couronnes de détecteurs. Cette rotation est rapide (le
temps d’acquisition est voisin de 1/20 de seconde).

14
Chapitre I La tomodensitométrie

Figure no8 : 5eme génération Ciné-scanner (imatron).

Source : ABDONLAYE Toye, Le scanner médical, Bambey, avril 2014, p 34.

I-6-Les différents modes :


 Mode séquentiel :
Une coupe acquise ; une rotation de 180odu tube dans un plan de coupe fixe puis translation
de la table qui procède à une nouvelle coupe.
 Mode hélicoïdal :
Il est caractérisé par la rotation continue du tube autour du lit d’examen se déplace à vitesse
constant durant l’acquisition. Le tube à rayons X réalise un déplacement hélicoïdal décrivant
une hélice.

Figure No9 : Le mode séquentiel et hélicoïdal.

Source : ABDONLAYE Toye, Le scanner médical, Bambey, avril 2014, p 34.

15
Chapitre I La tomodensitométrie

I-7- Acquisition des donnés et reconstruction de l’image


I-7-1- Acquisition des donnés :
L'acquisition des données se fait grâce à un tube à rayons X couplé à un ensemble de
détecteurs, disposés en arc de cercle ou en éventail. L'ensemble tube/détecteurs est solidaire et
animé d'un mouvement synchrone, circulaire, dans le même sens, selon un plan perpendiculaire à
l'objet examiné. Pendant l'acquisition, les séquences suivantes s'opèrent :

 Réalisation d’un profil de densité :


Le faisceau émis par le tube à RX, irradie plusieurs détecteurs et permis de faire de
multiples mesures de densité sur différents axes. On obtient ainsi un « profil de densité » selon
un angle de projection.
 Modélisation du faisceau par rotation :
Lorsque le faisceau de RX tourne autour de l'objet, on obtient une grande quantité de
projections et de mesures, dans le plan de référence avec différents angles de projections.
Le nombre de projections effectué, dépend de la géométrie du système et en particulier de la
largeur du faisceau. Pour chaque valeur angulaire on obtient un profil de densité. La sommation
de tous ces profils de densité obtenus pour ces différentes valeurs angulaires, s'appelle un
«sinogramme ».

Figure no 10: Profile de densité. Figure no11 : Profile de densité sur


……………………………………………….plplusieur plan.

Source : ABDONLAYE Toye, Le scanner médical, Bambey, avril 2014, p 16.

16
Chapitre I La tomodensitométrie

I-7-2-Paramétre d’aquisition :
 Collimation primaire et l’épaisseur nominales :
 En monocoupe : La collimation primaire détermine l’épaisseur nominale de coupe.
 En multicoupe : La Collimation primaire détermine l’épaisseur nominale de X coupes
(X = Nbre de coupes par rapport FX).
 Tension et masses :
Leur modulation vise à améliorer la qualité de l’image

 Vitesse de rotation :
Conditionne la résolution temporelle (temps d’acquisition d’une séquence idéalement la plus
élevée possible).
 Pitch :
le pitch se défini comme le rapport entre le pas d’hélice (distance parcourue par la table
pendant une rotation de 360° du tube) et la collimation du faisceau de RX.

Avance de la table pendant la rotation


Pitch=
Epaisseur de coup

I-7-3-Reconstruction de l’image :
 Traitement du signal :
Le rayonnement X reçu par les détecteurs est transformé en courant électrique. Cette
conversion aboutit à un signal qui va être amplifié et numérisé. La numérisation consiste à
transformer le signal de type analogique en données chiffrées qu'un ordinateur peut classer,
stocker dans une matrice de reconstruction et traiter ensuite.
Le traitement proprement dit du signal, comporte en fait une reconstruction de l'image à
partir des données recueillies par le système d'acquisition. On sait, que par voie mathématique
reconstituer un objet à partir de ses projections sur un plan de référence. On effectue pour cela
deux opérations :

17
Chapitre I La tomodensitométrie

 Une « Rétroprojection » ou épandage :


C’est le temps de reconstruction qui consiste à projeter les valeurs numériques obtenues sur
le plan image, en leur attribuant des cordonnées spatiales correspondantes à celles qu'elles
avaient dans le plan de coupe examiné.
 Une « déconvolution » ou filtrage :
Améliore la qualité d'image de l'objet reconstruit pour le rapprocher du modèle initial. Ces
opérations mathématiques nécessitent des moyens de calcul puissants qui ne peuvent être
obtenus que par des ordinateurs. La reconstruction proprement dite s'effectue par une méthode
algébrique (calcul matriciel) ou plus couramment par la méthode de la transformée de Radon ou
de Fourier.

Schéma No1 : le traitement de l’information de l’espace des données et


d’image

Rétroprojection filtrée pondérée modélisation statistique des données brutes

Donnée Supres- Image


brutes sions du tempor-
bruit aire

Re-projection modélisation du système

Espace des données brutes Espace image

Source : CYRIL Cadet, Protocole scanner et radioprotection chez l’adulte, Paris 2013.p 335.

18
Chapitre I La tomodensitométrie

 Méthode de la transformée de Radon :


La mesure de l'intensité du faisceau de rayons X, dépend de l'atténuation le long de l'axe de
propagation et est à indépendante des changements spectraux. Elle est donc donnée par la
formule suivante :

Io est l'intensité du faisceau sans l'objet y' est la distance sur l'axe du faisceau. En linéarisant
l'équation 1 ci-dessus, on obtient les données suivantes:

La deuxième équation est résolue pour déterminer la fonction μ (x, y), sa résolution se fait
analytiquement en utilisant sur les machines CT la rétro projection filtrée. La transformée de
Radon a permis en 1917 de résoudre ce genre d'équation.

 Méthode de transformée de Fourier :


L'idée est une reconstruction 2D de la transformée de Fourrier de l'image sous forme de
projection, suivie d'un filtrage et de la transformée inverse pour obtenir l'image finale. Une
méthode utilisant la transformée de Fourier 1D, a été mise en place. Elle consiste en une
transformation de chaque projection, suivie d'une reconstruction ou rétro projection dans le
domaine fréquentiel, puis d'un filtrage et de la transformée inverse pour obtenir l'image voulue.

Source : ABDONLAYE Toye, Le scanner médical, Bambey, avril 2014, p 20.

19
Chapitre I La tomodensitométrie

 Qualité d’image :
La qualité d’une image en TDM dépend de trois paramètres essentiels la résolution de
contraste, la résolution spatiale et la résolution temporelle.
Connaitre ces paramètres permet d’exploiter au maximum les capacités de chaque appareille et
de réaliser un examen de qualité.

 Résolution de contraste :

La résolution en contraste ou en densité est la capacité de différencier deux structures dont la


densité est proche, elle est altérée par le bruit image qui se traduit visuellement par un granité
sur l’image, ce bruit augmente avec : la diminution de la dose de rayonnement, diminution de
l’épaisseur de coupe reconstruite et le filtre de reconstruction de l’image.

 Résolution spatiale :

La résolution spatiale est la distance au-dessous de laquelle la TDM ne peut plus séparer
deux points, elle est définie par la taille du voxel et pixel.

Elle dépend de trois paramètres : l’épaisseur de coupe, la taille de la matrice et le filtre de


reconstruction.

 Résolution temporelle :

En monocoupe la résolution temporelle dépend du pitch choisi,

En multicoupe c’est la possibilité de réaliser des coupes fins avec un pitch faibles sur un
volume important en un temps très court

I-8- Les artefacts :

Du latin artis (artificiel) et actum (effet), défini comme étant un « effet artificiel »venant
nuire à la qualité et à la fidélité d’une image.

En imagerie TDM, ces artéfacts sont nombreux et peuvent soit masquer des pathologies soit,
au contraire créer des fausses images.

 Artéfact de volume partiel : présence d’objet divers (matériel réanimation, vêtement…) ;


 Artéfact de mouvement : dû aux mouvements de patient pendant l’acquisition
(mouvement cardiorespiratoire…) ;

20
Chapitre I La tomodensitométrie

 Artéfact sous échantillonnages : par insuffisance du nombre de mesures ;


 Artéfact de durcissement du faisceau : rencontrés lors de la traverse des structures très
denses ;
 Artéfacts D’hélice : traduisent une distorsion de l’image et des anomalies de densités
linaires.

21
CHAPITRE II
LA PROFESSION ET LES
COMPETENCES DE MIMSP
Chapitre II La profession et les compétences des MIMSP

II-1- Définition de manipulateur en imagerie médicale


Les manipulateurs en imagerie médicale sont des professionnels de santé qui assurent des
activités médico-technique en imagerie médicale, en médecine nucléaire, en exploration
fonctionnelle et en radiothérapie. Le manipulateur en imagerie médicale est un personnel ayant
acquis des connaissances médical et technique de trois ans d’études suffisante pour assurer une
meilleure prise en charge des patients, ayant une prescription d’imagerie médical au sein
d’équipes pluridisciplinaires (médecins, chirurgiens, pharmaciens, physiciens, soignants...) dans
les structures de santé publiques ou privées, dans le respect des dispositions légales et
réglementaires.

II-2- La profession de manipulateur en imagerie médical


II-2-1- Corps de manipulateurs en imagerie médical de santé publique :
D’après le journal officiel de la république algérienne No17 :
Art. 152. Le corps des manipulateurs en imagerie médicale de santé publique comprend
cinq grades :
 Le grade de manipulateur en radiologie diplômé d’Etat mis en voie d’extinction ;
 Le grade de manipulateur en imagerie médicale de santé publique ;
 Le grade de manipulateur en imagerie médicale spécialisé de santé publique ;
 Le grade de manipulateur en imagerie médicale major de santé publique.

II-2-2 Définition des taches :


D’après le journal officiel de la république algérienne No17 :
Art. 153. Les manipulateurs en radiologie brevetés sont chargés, conformément aux
prescriptions médicales, d’assurer des examens de radiologie courants et d’assurer l’accueil et la
préparation des malades.

Art. 154. Outre les tâches dévolues aux manipulateurs en radiologie brevetés, les
manipulateurs en radiologie diplômés d’Etat sont chargés conformément aux prescriptions
médicales, de pratiquer les examens d’électroradiologie et compris les examens spécialisés et
d’effectuer les développements des films radiologiques.
Art. 155. Les manipulateurs en imagerie médicale de santé publique sont chargés
conformément aux prescriptions médicales, notamment :
 D’accueillir, d’informer et de préparer le patient ;

23
Chapitre II La profession et les compétences des MIMSP

 De préparer et d’injecter des produits à visée thérapeutique et diagnostique ;


 De préparer et de réaliser des traitements par utilisation de rayonnements ionisants ;
 D’assister techniquement le praticien médical ;
 D’accueillir et de suivre pédagogiquement les étudiants et les stagiaires.

Art. 156. Outre les tâches dévolues aux manipulateurs en imagerie médicale de santé publique,
les manipulateurs en imagerie médicale spécialisés de santé publique sont chargés conformément
aux prescriptions médicales dans le cadre de la prise en charge de la prévention et du traitement
des maladies cancérigènes, notamment :
 De pratiquer des examens nécessitant une haute qualification ;
 D’appliquer les prescriptions des praticiens spécialistes ;
 D’appliquer les règles de radioprotection et de gestion des risques ;
Art. 157. Outre les tâches dévolues aux manipulateurs en imagerie médicale spécialisés de
santé publique les manipulateurs en imagerie médicale majors de santé publique sont chargés,
notamment :
 D’élaborer et de réaliser, en liaison avec l’équipe médicale le projet de service ;
 De programmer les activités de l’équipe de l’unité ;
 D’assurer le suivi et l’évaluation des activités en imagerie médicale ;
 De contrôler la qualité et la sécurité des activités en imagerie médicale ;
 D’assurer la gestion de l’information relative aux activités en imagerie médicale ;
 D’accueillir et d’organiser l’encadrement des personnels, des étudiants et des stagiaires
affectés au service.

II-3- Les compétences et motivation des manipulateurs en imagerie médical


II-3-1- La définition des compétences :
Les compétences se définissent comme l’ensemble des savoirs faire acquis par la formation
reçu ou l’expérience d’un manipulateur en imagerie médical .elle permet d’accomplir et de
traiter efficacement les problèmes résultant dans le service d’imagerie médical.

 Savoir évoluer : il concerne des possibilités de progresser dans le métier ou aller vers
d’autres types d'activités.
 Savoir-faire : désigne les connaissances qu'un individu est susceptible d'appliquer dans
une situation.

24
Chapitre II La profession et les compétences des MIMSP

 Savoir être : attitude vis-à-vis d'un individu, d'un groupe, d'un Objet, d'une idée, d'une
activité
 Savoir : avoir dans l'esprit un ensemble d'images, d'idées, de notions, constitue des
connaissances organisées sur tel ou tel Objet de pensée, et être capable de pratiquer une
activité apprise.
II-3-2- L’évolution des compétences :

Les compétences des manipulateurs en imagerie médical reposant à la fois sur des
qualités relationnelles avec les patients, et sur la maîtrise des techniques d'imagerie médicale, de
matériels de plus en plus sophistiqués.

Il doit être en mesure d'adapter les protocoles en fonction de la prescription médicale et


du contexte clinique de chaque patient, il intervient aussi dans la chaîne de soin. Dans la relation
soignant soigné, ce professionnel sait mettre à profit ses qualités humaines et relationnelles : sens
de l'écoute, capacité à expliquer, à tranquilliser ou à réconforter les patients. Il apprécie le travail
en équipe.
Cette capacité à suivre l'évolution technologique est une véritable compétence des
manipulateurs, la formation initiale donnant les bases suffisantes. Encore faut-il que le
manipulateur demeure suffisamment mobile pour ne pas risquer de perdre cette capacité à
apprendre et à se renouveler, et devenir dépendant d'une technologie qui tend à l'obsolescence.
II-3-3- Capacité d’adaptation :
 S’adapter aux situations professionnelles ;
 Faire preuves de créativité de dynamisme afin de s’adapter aux changements
organisationnels ;
 Etre capable de suivre l’évolution de la profession en fonction de la législation et de
nouvelle technique ;
 Etre capable d’analyser ses propres pratiques et d’accepter les critiques dans le but
d’évoluer et de s’améliorer ;
 Etre capable de s’adapter aux évolutions technologiques ;
 Etre autonome et dépendant.

II-4- La motivation
II-4-1- Définition de motivation :
Tout individu dispose d'une énergie physique et psychique où il puise des forces pour
trouver dans son environnement les éléments nécessaires à ses besoins. Le processus mental qui
25
Chapitre II La profession et les compétences des MIMSP

mobilise cette énergie est désigné comme la perception d'un besoin, d'un désir, comme la
motivation.

Les facteurs déterminants la motivation :


 La curiosité est un déterminant de la motivation qui ne subit pas de baisse ni d’usure
avec la satisfaction ;
 L’autodétermination est le besoin de tout sujet de se percevoir comme la cause principale
de son comportement, de pouvoir choisir ses comportements ;
 Le sentiment de compétence est issu du traitement des informations qui font connaître les
effets de nos actions. Une action qui réussit, de bons résultats mais aussi des informations
régulatrices augmentent le sentiment de compétence. L’auto détermination et le sentiment
de compétence jouent un rôle central dans la motivation ;
 La conscience des buts organise l’activité du sujet ;
 En aidant les manipulateurs à mieux percevoir l’importance d’une tâche accomplie, nous
pouvons leur faire part de l’impact de leur travail et de la façon dont malades ;
 En améliorant l’instrumentalité : pour qu’un manipulateur ait davantage confiance en sa
capacité à réussir, nous pouvons lui prouver qu’il a par le passé accompli une tâche
similaire avec succès, ou lui démontrer que des personnes avec des qualités identiques
aux siennes y sont parvenues ;
 La relation entre le chef de service et les manipulateurs joue un rôle essentiel dans la
motivation des manipulateurs dans le travail.

26
CHAPITRE III

DEROULEMENT D’UN
EXAMEN
TOMODENSITOMETRIQUE
Chapitre III Le déroulement d’un examen tomodensitométrique

III-1- Généralités sur le déroulement de l’examen tomodensitométrique

Généralement l’examen tomodensitométrique est simple et indolore, l’irradiation


provoquée par les rayons X reste faible, il est réalisé par un manipulateur en imagerie médicale
sous la responsabilité d’un médecin radiologue qui analyse et interprète les images
radiologiques. Depuis la prescription, le manipulateur doit identifier le malade et l’examen TDM
et procéder à expliquer au patient la procédure à suivre comme suit :

III- 2- L’indication d’un examen tomodensitométrique

 Recherche d’une lésion tumorale, infectieuse, inflammatoire ou traumatique ;


 Préciser une anomalie découverte à la radiographie standard ;
 Surveiller l’évolution d’une maladie ;
 Contrôle post thérapeutique chirurgicale d’une pathologie ;
 Réalisation de biopsie de repérage et de drainage guidé par TDM ;
 Fait partie de bilan préopératoire en chirurgie viscérale, thoracique ou orthopédique ;
 Bilan d’extension des atteintes.

III-3-Les contre-indication d’un examen tomodensitométrique

Lier aux rayons X :

 La grossesse : pour une femme enceinte ou elle pense de l’être ; dans le doute faire un
test de grossesse, l’examen ne sera fait si le pronostic vital est posé.

Lier aux produits de contraste :

 L’allergie, risque de choc anaphylactique ;


 Insuffisance rénale sévère ;
 Diabète précaution et conduit à tenir ;
 Déshydratation précaution et conduit à tenir.

28
Chapitre III Le déroulement d’un examen tomodensitométrique

III-4- Produit de contraste :

III-4-1-Définition :

Est une substance chimique qui augmente artificiellement le contraste permettant de


visualiser une structure anatomique ou pathologique naturellement peu ou pas contraster il peut
être administré par voie artériel, vineuse, articulaire, oral.

III-4-2-Les effets secondaires :

Les produits de contraste iodés administrés par voie intraveineuse peuvent provoquer un
flush, sensation transitoire de chaleur diffuse sans danger. Ils peuvent déclencher des nausées
imposant que l’examen soit fait à jeun, la sensation est diminuée par l’utilisation d’un produit de
contraste isoosmolaire.

Il peut donner une réaction allergique, une sensation de démangeaison jusqu’au choc
anaphylactique et œdème de Quincke pouvant comporter un risque pour le patient.

III-4-3- Précaution à prendre :

Chez les patients allergiques connus, des médicaments antihistaminiques sont administrés
avant l’examen pendant trois jours. Ce traitement peut être compléter éventuellement par
l’injection des corticoïdes avant l’injection du produit de contraste.

Chez les patients qui ont une insuffisance rénale, l’injection du produit de contraste iodée
doit être réalisée avec précaution (hydratation, réduction de volume d’injection, contrôle de la
fonction rénale trois à quatre jours après l’examen).

Diabétique : traiter par biguanide, ne pas le prendre le jour de l’examen ni les deux jours
suivants (risque d’interactions avec le produit de contraste).

Allaitement : a évitée pendant 24 h après l’injection.

S’hydrater la veille et pendant les deux jours qui suivent l’examen (4 litres d’eau /jour) pour
éviter néphrotoxité.

29
Chapitre III Le déroulement d’un examen tomodensitométrique

III-5- Protocole d’examen :

III-5-1- Accueil de patient :

Lors de la prise de rendez-vous un interrogatoire est réalisé par le manipulateur pour


confirmer l’absence d’une contre-indication à la réalisation de l’examen ou à l’utilisation de
produit.

Le manipulateur demande de patient d’apporter le jour d’examen :

 La lettre d’orientation de scanner ;


 La liste écrite des médicaments qui lui prenne ;
 Le dossier médical complet ainsi les bilans antérieure (biologique ou radiologique) ;
 Informer le patient de venir à jeun le jour d’examen pour éviter les vomissements.

L’accueil et la mise en confiance du patient est primordial ainsi que son information sur le
déroulement de l’examen et lui expliquer les effets secondaire (de l’examen).

III-5-2- Préparation de patient :

Avant l’examen :

 S’assurer de l’absence d’une grossesse ;


 Absence d’une contre-indication à l’injection de produit ;
 A prémédique si terrain allergique ;
 Présentation du bilan biologique de la fonction rénale.

Le jour d’examen :

 Confirmer le dossier du malade ;


 Sujet avertis sur la nature de l’examen ;
 Lui expliquer le déroulement de l’examen ;
 Lui dire que l’examen est indolore et la possibilité de la sensation de la chaleur lors de
passage de PCI ;
 La prise des paramètres vitaux (température, pulsation, pression artérielle) ;
 Déshabiller le patient et lui demander d’enlever tous les objets métalliques ;
 Pose d’un abord dans une voie veineuse à gros calibre ;
 Préparation d’un chariot d’urgence et matériel de réanimation en main en cas d’allergie.

30
Chapitre III Le déroulement d’un examen tomodensitométrique

III-5-3- Position de patient :

Le patient est allongé sur la table de scanner généralement en décubitus dorsal (DD), tête
repose sur têtière, les bras seront le long du corps ou derrière la tête selon le type d’examen et
la région à examiner.

Le patient doit être immobile dès le début de l’examen pour obtenir une bonne qualité
d’image.

III-5-4-Aspect technique :

 Topo gramme :

C’est la première étape de scanner Il s'agit en fait d'un repérage des régions anatomiques
visées qui seront ainsi plus efficacement cernées lors des mesures TDM à haute résolution qui
suivront.

 Epaisseur de coupe :

Coupes fines ou standard adaptées à chaque structure anatomique (ou l’anomalie) et la


pathologie recherchée

 Le fenêtrage.

C’est une application des valeurs de densités en unités Hounsfield sur l’échelle de gris. Il
consiste à sélectionner une fourchette de valeurs et à l’étaler sur la totalité des niveaux de gris.
Les valeurs de densités supérieures au maximum sont toutes affichées en blanc alors que les
valeurs inférieures au minimum sont vues en noir. Cela permet d’accroître le contraste sur la
famille de tissus qui constituent la région d’intérêt.

 Champ d’examen :

C’est le champ couvert par le tube et les détecteurs, il doit être suffisamment correspondant à
la structure anatomique examinée.

31
Chapitre III Le déroulement d’un examen tomodensitométrique

 Protocole d’examen :

Le protocole c’est les paramètres choisis fonction de l’examen, la pathologie et la région


anatomique à réaliser, position du patient, paramètres ajustable, nombre épaisseurs, espaces et
plan de coupes scanographique avec et ou sans produit de contraste (APC, SPC).Enfin après la
réalisation le filming et le comte rendu donné au malades

32
CHAPITRE IV

LA FORMATION CONTINUE
Chapitre IV La formation continue

IV-1- Définition :

La formation continue comprend généralement l’ensemble des activités d’apprentissage,


suivies par les manipulateurs en imagerie médicale après la formation initiale. Ainsi que
développer leurs capacités, d'augmenter leurs connaissances et d'améliorer leurs qualifications
générales et professionnelles. Elle permet de faire face à l'irruption de nouvelles technologie et
de s'adapter à un environnement qui est en perpétuelle de transformation.

Elle doit constituer pour les manipulateurs en imagerie médicale de santé publique, un
facteur de motivation, de valorisation et d'adaptation. Cependant, elle englobe toute forme
d'apprentissage et pas seulement les cours de recyclage; elle s'entende la fin de la formation
initiale jusqu'à la retraite.

Cette conception permanente des manipulateurs porte sur les connaissances mais aussi
sur un large éventail de compétences qui ont un rapport direct avec la prestation des soins de
santé.

Elle est régit par le nouveau statut « JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE


ALGERIENNE N° 17 »
Art. 14 « L’organisme employeur est tenu d’assurer :
- La formation, le perfectionnement et le recyclage des paramédicaux de santé publique en
vue d’une amélioration constante de leur qualification et de leur promotion.
- L’actualisation de leurs connaissances en vue de l’acquisition de nouvelles compétences
liées aux besoins du secteur de la santé et aux exigences de la médecine moderne ».

IV-2- Les objectifs de la formation continue :


La formation continue permet donc de :
 Compléter la formation initiale des manipulateurs en imagerie médical ;
 La mise à jour des connaissances et le maintien des compétences ;
 L’évolution de la pratique et le développement de la profession ;
 A apprendre à surmonter les points faibles de leur formation initiale ;
 L’amélioration de qualité de soins et la prise en charge des malades ;
 S’adapter à une évolution de poste, intégrer une nouvelle procédure de travail, suivre le
progrès de la technologie.

34
Chapitre IV La formation continue

IV-3- Choix de méthode de formation


IV-3-1- Formation interne ou formation externe :
 La formation interne :
L'organisme et l’établissement de santé lui-même prend en charge la formation des
manipulateurs en imagerie médical soit longue ou courte durée.
 La formation externe :
La prise en charge de la formation est en tâche des unités extérieures soit longue ou courte
durée.
Selon le journal officiel de la république algérienne No17 de mars 2011:
Art.164_ sont intégrer dans le grade de manipulateur en imagerie médicale de santé publique
les manipulateur en radiologie diplômé d’état titulaire et stagiaires.
Les fonctionnaires citée ci-dessus sont astreints, après leur intégration à suivre une
formation de neuf mois, dont le contenu de programme et les modalités d’organisation sont fixé
par arrêté conjoint du ministre chargé de la santé et de l’autorité chargé de la fonctionne
publique.

IV-3-2- Le choix du rythme de formation :


La permission de choix du rythme réside dans le fait de décider si les responsables
abandonnent ou non leurs propres tâches pour se consacrer à la formation. On retiendra parmi les
voies possibles :
 Le séminaire résidentiel qui place les sujets dans un contexte nouveau et peu favoriser la
concentration ;
 Les conférences périodiques qui ne trompent pas le cycle de travail productif.
 Les stages à mi-temps ;
 Les stages à temps complet, remplaçant les temps de travail suivant les mêmes rythmes ;
 La formation sur les lieux de travail autorisée et élaborés sur vidéo, CD-Rom interactifs
ou par les connexions avec des formateurs grâce au réseau Internet.

IV-4- Les activités


Les activités de formation continue sont les activités d'apprentissage professionnel
qu'entreprend un professionnel pour maintenir ses connaissances à jour, acquérir de nouvelles
compétences. Ces apprentissages s'acquièrent de deux façons :

35
Chapitre IV La formation continue

IV-4-1- Apprentissage individuel :


 Lecture professionnelle ;
 Recherche sur internet ou cours en ligne ;
 Recherche individuelle ;
 Rédaction professionnelle.
 Allocutions et présentations non liées à sa propre pratique

IV-4-2 Apprentissage de groupe


 Participation à des conférences et à des ateliers ;
 Présence à des cours ;
 Élaboration et présentation de cours ;
 Participation à des séminaires et à des groupes de discussion ;
 Participation à des cours offerts en téléconférence, en vidéoconférence ou en ligne.

IV-5- Qualités nécessaires :


 Se souvenir: le participant peut-il se rappeler ou se souvenir de l'information ? (définir,
dupliquer, mémoriser,...) ;
 Comprendre: le participant peut-il expliquer des idées ou des concepts ? (classer,
décrire, discuter...) ;
 Appliquer: le participant peut-il utiliser les informations d'une manière nouvelle ?
(choisir, démontrer, dramatiser…) ;
 Analyser: le participant peut-il distinguer les différentes parties et faire la part des
choses ? (critiquer, différencier, distinguer…) ;
 Évaluer: le participant peut-il justifier une position ou une décision? (évaluer,
argumenter, défendre...) ;
 Créer: le participant peut-il créer, produire quelque chose de nouveau ou exprimer un
nouveau point de vue ? (construire, créer, concevoir…).

IV-6- Les facteurs incitatifs de formation continue :


La formation continue devient un besoin important pour tous les manipulateurs, car aucun
programme initial d’étude ne peut permettre d’acquérir des connaissances et de développer les
compétences dont elles auront besoin pendant tous leur vie professionnelle. Les principaux
incitatifs de la formation continue sont :

36
Chapitre IV La formation continue

 L’évolution rapide des connaissances :


Avec l’évolution des nouveaux progrès de l’information et de la complexité technologique
de manipulation des nouveaux appareils tomodensitométrique impose la mise à jour des
connaissances pour permettre de s’adapter aux nouvelles dispositions.
 Le professionnalisme et la responsabilité sociale :
Les professionnel de santé doit donner du sens à un acte technique afin de le rendre
acceptable pour le malade. C’est toute la différence entre l’acte réalisé sur le corps, et le sens
qu’ils peuvent prendre pour la personne malade au travers de son corps. Donc ils se doivent être
à la hauteur des attentes ce qui suppose la responsabilité de gardé ces connaissances à jour à
travers des formations continue.
 La satisfaction personnelle :
La satisfaction personnelle peut paraitre peu d’importances mais elle vient souvent jouer un
rôle prépondérant dans la formation continue ou dans les choix de faire participer sur ce sujet.
C’est ainsi que la poursuite de la formation peut leur apporter un rehaussement de l’estime de soi
et de confiance.

IV-7- Les enjeux de la formation continue :


La formation continue est un rehaussement de niveau individuel ou de groupe en un temps
court pour un rendement optimisé et à moindre cout.
 Les enjeux économiques :
La formation continue est un investissement au même titre que l’investissement de matériels
et de financiers elle doit garantir une certaine rentabilité économique. Le niveau de la formation
s’élève ainsi que leur contenu d’où la compétitive est rigueur.
 Les enjeux sociaux :
Il faut motiver les manipulateurs, la nécessité de la formation continuellement en se fixant
toujours les objectifs à atteindre, et cela dans l’intérêt de tout le monde.

37
Partie pratique
Chapitre I

Cadre méthodologique et
présentation de lieu d’enquête
Chapitre I Le cadre méthodologique et présentation de lieu de l’enquête

1- La définition du temps et du lieu de l’enquête

1-1- Lieu de l’enquête :

Notre enquête a été réalisée au niveau des services radiologique des deux wilayas Jijel et Bejaïa :

 EPH JIJEL (MOHAMMED SEDIK BEN YAHIA);


 EPH AMIZOUR (BENMERAD EL-MEKKI);
 CHU BEJAIA (KHALIL AMRANE).

On a choisi ces services car ils sont en relation avec le thème de l’enquête.

1-2- Présentation des lieux de l’enquête

1-2-1- Présentation de l’unité scanographie au niveau d’EPH Jijel :

Elle comprend :

 Une salle d’examen ;


 Une salle de préparation de malade ;
 Une salle qui comporte une console pour la réalisation de l’examen.

Et pour le matériel existant :

 Un scanner 16 barrettes marque HITACHI1 ;


 Nécessaire d’injection et de réanimation ;
 Un reprographe et un débitmètre dans la salle de console ;
 Injecteur automatique deux seringues ;
 Chariot de soin en urgence ;
 Armoire en bois à pharmacie ;
 Climatiseur.

1-2-2- Présentation de l’unité scanographie au niveau d’EPH Amizour :

Elle comprend :

 Une salle d’examen ;


 Une salle de préparation de malade ;

1 o
Annexe n 05.

40
Chapitre I Le cadre méthodologique et présentation de lieu de l’enquête

 Une salle qui comporte une console pour la réalisation de l’examen ;


 Une salle d’attente mixte pour les malades.

Et pour le matériel existant :

 Un scanner 08 barrettes marque HITACHI2 ;


 Matériels de réanimation ;
 Chariot de soin en urgences ;
 Nécessaire d’injection ;
 Une source d’oxygène ;
 Potences ;
 Armoire en bois à pharmacie ;
 Climatiseur 18000BTV marque SAMSUNG ;
 Poubelles à levier ;
 Aspirateur eau et poussière.

1-2-3- Présentation de l’unité scanographie au niveau de CHU Bejaïa :

Elle comprend :

 Une salle d’examen ;


 Une salle de préparation de malade ;
 Une salle qui comporte une console pour la réalisation de l’examen.

Et pour le matériel existant :

 Un scanner 65 barrettes marque GE3 ;


 Matériels de réanimation ;
 Nécessaire d’injection ;
 Une source d’oxygène ;
 Injecteur automatique deux seringues.

1-3- Période de l’enquête :

Notre enquête s’est déroulée du13 /03/2016 au15/04/2016 au cours du notre stage pratique.

2
Annexeno 06.
3
Annexe no 07.

41
Chapitre I Le cadre méthodologique et présentation de lieu de l’enquête

1-4- Population cible et échantillonnage

1-4-1- Population cible :

On appelle population cible l’ensemble des personnes concernées par le sujet dans notre cas ;
la population concernée par le sujet est l’ensemble des manipulateurs en imagerie médical
affectés au service radiologie d’EPH Jijel, EPH Amizour et CHU de Bejaia.

1-4-2- L’échantillonnage:

Parmi cette population cible nous avons constitué et pris un échantillon représentatif pour
notre enquête de terrain :

 Les manipulateurs en imagerie médicale : cet échantillon est composé de 45


manipulateurs en imagerie médicale.

Ce type d’échantillonnage on permet de collecter plus d’informations concernant notre


recherche.

2- Méthode et techniques utilisées :

Toute recherche ou application à caractère scientifique doit comporter l’utilisation de


procédés opératoires rigoureux et bien définis. Pour la réalisation de notre recherche, on a
adopté les techniques suivantes :
 La pré-enquête :

Pour pouvoir réaliser notre travail de recherche, on a commencé tout d’abord par une pré
enquête considérée comme la première étape. Cette dernière « n’est pas un luxe. Il s’agit d’une
première visite sur le terrain pour interviewer quelques personnes clés »4. Le même auteur
ajoute que « la pré-enquête servira à prendre connaissance de la nature et l’envergure du
matériel à traiter, et à anticiper les obstacles susceptibles de nuire aux travaux »5. Et qui servira
comme guide, dont le but est de découvrir notre terrain, préciser notre problématique et les
hypothèses, ainsi que la méthode et les techniques les plus adéquates à notre thème de recherche.
Aussi pour choisir les traits et les aspects qui vont être pris en considération.

4
Jean LOUIS, Loubet BELBAYLE, Initiation aux méthodes des sciences sociales, Édition le Harmattan, paris,
2000, p176.
5
Idem, p176.

42
Chapitre I Le cadre méthodologique et présentation de lieu de l’enquête

Après notre stage durant notre formation au paramédicale on a remarqué l’inadaptation


des manipulateurs à la nouvelle technologie précisément la tomodensitométrie et pour cela on a
effectué trois pré-tests d’entretiens avec les chefs de service et deux manipulateurs en
imagerie médicale de santé publique du CHU de Bejaïa, EPH de Jijel et de Amizour pour
discuter sur notre thème et cela nous a permis d’acquérir plus d’informations sur le sujet.
Cette pré enquête nous permis de :

 Vérifier notre thème ainsi que la problématique et les hypothèses s’ils sont en
compatibles avec le terrain ;
 Sélectionner notre champ d’étude ;
 Définir notre population ciblée et l’échantillonnage (les manipulateurs en imagerie
médicale de santé publique ) ;
 Sélectionner la base de questions de recherche.

Notre pré enquête s’est déroulée en début du mois de décembre, et c’était d’une manière
discontinue, notamment avec les difficultés rencontrées et qui seront présentées ultérieurement.

Notre recherche exige l’utilisation d’un instrument de recherche : le questionnaire c’est pour
cela qu’on a utilisé l’approche quantitative dans le but de collecter toutes les informations
nécessaires pour notre thème.

 Le questionnaire :

En méthodologie, le questionnaire est une technique directe pour interroger le sujet à étudier.
Il permet de soulever des prélèvements quantitatifs en vue de trouver des relations
mathématiques et d’établir des comparaisons chiffrées. Donc la méthode quantitative suppose
l’utilisation du questionnaire.
Notre questionnaire contient un ensemble des questions dans trois (3) rubriques :

Rubrique No1 : La formation continue

Rubrique No2 : Tomodensitomètre

Rubrique No3 : Organisation et orientation du personnel dans le service d’imagerie médicale

Pour vérifier les hypothèses théoriques retenues dans notre étude. On a représentés des questions
variées comme suite :

 Fermées: No1, No2, No4, NO 9, No10, No11, No12.

43
Chapitre I Le cadre méthodologique et présentation de lieu de l’enquête

 Semi-ouvertes: N°3, N°5,N°8.


 Choix multiples: No 6, No 7.
 Ouvertes : No13, No14, No15.

Ce questionnaire sera adressé à l’ensemble des manipulateurs en imagerie médicale à savoir un


nombre de 45 manipulateurs aux différents services d’imageries médicales.

En résumé :

Lieu Durée Echantillonnage L’utile


CHU de Bejaia De 13/03/2016 Les manipulateurs en Le questionnaire
EPH d’Amizour au imagerie médicale de dont :
EPH de Jijel 15/04/2016 santé publique des Sept(7) questions
services cités fermées.
précédemment au Trois(3) questions
nombre de semi-ouvertes
45manipulateurs Deux(2) questions à
choix multiples
Trois(3) questions
ouvertes.

44
Chapitre II
Analyse et interprétation des
résultats
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

II-1- Analyse et interprétation des résultats du questionnaire

Tableau no1 : Le nombre des manipulateurs dans chaque service.

Service Effectifs Pourcentage(%)


CHU 20 44.44 %

EPH Amizour 10 22.23 %

EPH Jijel 15 33.33 %

Total 45 100 %
Source: Enquête.

D’après les données statistiques du tableau ci-dessus, on observe que le nombre de


manipulateurs au niveau de CHU de Bejaia est de 20 manipulateurs, ce qui présente 44.44% de
notre échantillonnage. Suivi d’un nombre de 15 manipulateurs au niveau d’EPH de Jijel avec un
taux de 33.33% d’effectif total. Ainsi que un nombre de 10 manipulateurs au niveau d’EPH
Amizour qui présente 22.23% d’échantillon.

Tableau no 2 : L’expérience des manipulateurs au sein des services enquêtés.

Expérience Effectifs Pourcentage (%)


] 1-5 ans] 14 31.11 %
[6-10 ans] 12 26.67 %
[11 ans -32 ans] 19 42.22 %
Total 45 100 %
Source : Enquête.

Ce tableau donne une idée sur l’expérience des manipulateurs au niveau des services
enquêtés, selon les données on remarque que 42.22% des manipulateurs ont plus de 10 ans
d’expérience de travail, par contre un pourcentage de 31.11% des manipulateurs ont une
expérience inferieure de 5 ans. En suite par un taux de 26.67% des manipulateurs qui ont une
expérience de 5 à 10 ans.

46
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Tableau no3 : Le grade des manipulateurs enquêtés.

Grade Effectifs Pourcentage (%)


MDE 6 13.33 %

MIMSP 30 66.67 %

MIMSSP 9 20 %

MIMSPM 0 0%

Total 45 100%
Source : Enquête.

Ce tableau présente le grade des manipulateurs enquêtes dans les déférents services
radiologie de CHU de Bejaia, EPH d’ Amizour et EPH de Jijel. Dont la majorité (66.67%) est
des MIMSP suivi par pourcentage de 20% qui présente les MIMSPS, ensuite un taux de 13.33%
de grade des MDE, avec l’absence des MIMSPM dans notre échantillonnage.

47
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Première rubrique : La formation initiale et continue.

Question no1 : Est-ce que votre formation initiale est suffisante durant votre carrière
professionnelle et est-ce qu’elle peut être adaptée à chaque nouvelle technologie ?

Tableau no4 : L’insuffisance de formation initiale durant la carrière


professionnelle.

Réponses Effectifs Pourcentage(%)


Oui 41 91.11 %
Non 4 8.89 %
Total 45 100 %
Source : Enquête.

Graphique no 1 : Représentation graphique du tableau no4.

8,89%

Oui

91,11% Non

Résultats :

D’après les réponses de la question no1 :

Plus de 91% de la population ciblé juge que la formation initiale n’est pas suffisante durant leur
carrière professionnelle.

En contrepartie il existe seulement un taux de 8,89% de la population qui déclare le contraire.

48
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Analyse et interprétation des résultats :

D’après les résultats, les connaissances acquises pendant la formation initiale semble être
insuffisante pour s’adapter à chaque nouvelle technologie. C’est pour cette raison que les
manipulateurs d’imagerie médicale doivent actualiser leurs connaissances et les mettre à jour
afin d’atteindre le niveau demandé.

Question no2 : Est-ce que les connaissances théoriques seules sont suffisantes pour
manipuler l’appareil de scanner ?

Tableau no5 : L’insuffisance des connaissances théorique pour la


manipulation du scanner.

Réponses Effectifs Pourcentage(%)


Oui 0 0%

Non 45 100 %

Total 45 100 %
Source : Enquête.

Graphique no2 : Représentation graphique du tableau no5.

100% Oui
Non

49
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Résultats :

D’après les réponses, la totalité de la population ciblée qui représente 100% assure que
les connaissances théoriques ne sont pas suffisantes pour manipuler l’appareil du scanner.

Analyse et interprétation des résultats:

D’après les résultats l’ensemble des manipulateurs affirme que les connaissances
théoriques ne sont pas suffisantes pour manipuler l’appareil du scanner. Cela peut amener vers
l’assimilation de ces connaissances avec la pratique pour assurer une meilleure adaptation de cet
appareil.

Question no3 : a-Pensez-vous que la formation continue est nécessaire pour une meilleure
adaptation à la « Tomodensitométrie » ?

Tableau no6 : a- La nécessité de formation continue pour la meilleure


adaptation.

Réponses Effectifs Pourcentage(%)


Oui 42 93.33 %

Non 3 6.67 %

Total 45 100 %
Source : Enquête.

Graphique no3 : Représentation graphique de tableau no6.

6.67%

Oui
Non
93,33%

50
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Résultats :

D’après les réponses :

Plus de 93% de la population ciblé pensent que la formation continue est nécessaire pour une
meilleure adaptation à la nouvelle technologie.

Par contre seulement 6.67% de la population ciblé qui déclarent le contraire.

b-Si vous dites « oui », de quel type devrait-elle y être ?

Tableau no7 : Le type de formation continue.

Type Effectifs Pourcentage


Interne 7 16.67 %

Externe 10 23.81 %

Collectif-interne 8 19.05 %

Individuel 2 4.76 %

Externe-collectifs 15 35.71 %

Total 42 100 %
Source : Enquête.

Graphique no4 : Représentation graphique de tableau no7.

4,76 35,71
19,05

16,66
23,81

interne
externe
collectifs
individuel
externe collectif

51
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Résultats :

D’après les réponses :

Un taux de35.71% a choisi deux types de formation continue, externe et collectifs.

23.81% ont choisi le type externe pour la formation continue.

19.05% préfère le type collectif pour la formation continue.

16.66% favorise le type interne pour une formation complémentaire.

4.76% ont préfère le type individuel pour leur formation continue.

Analyse et interprétation des résultats :

D’après les résultats la majorité des manipulateurs jugent que la formation continue est
nécessaire pour une meilleure adaptation à la nouvelle technologie tomodensitométrique. Peut-
être pour une meilleure amélioration de leurs capacités professionnelles et l’élévation de ses
compétences. Cette majorité préfère de faire la formation continue de type externe collective,
afin d’une meilleure assimilation.

Question no4 : Avez-vous suivi une formation sur la tomodensitométrie ?

Tableau no8 : Le suivi de la formation continue sur la TDM.

Réponses Effectifs Pourcentage(%)


Oui 17 37.78 %

Non 28 62.22 %

Total 45 100 %
Source : Enquête.

52
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Graphique no5 : Représentation graphique de tableau no8.

37,78 %

62,22% Oui
Non

Résultats

D’après les réponses de la question no4 :

La majorité qui présente plus 62 % de la population cible n’ont pas suivi une formation continue
sur l’appareille TDM.

Mais Seulement 37.78% de notre population ont suivi une formation continue sur la TDM.

Analyse et interprétation des résultats:

D’après les résultats on conclut que la plus part des manipulateurs n’ont pas de la chance
à participer à des formations continue. Peut-être dû au manque d’organisation des formations
continues afin d’améliorer leurs connaissance et leurs capacités professionnelles.

Question no5 : a – Jugez-vous que la formation continue sur la tomodensitométrie soit


bénéfique ?
Tableau no9 : La valeur de formation continue.
Réponses Effectifs Pourcentage
Oui 41 91.11 %

Non 4 8.89 %
Total 45 100 %
Source : Enquête.

53
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Graphique no6 : Représentation graphique de tableau no9.

3,2%

Oui

91,11% Non

Résultats :

D’après les réponses :

91.11% des enquêtés déclarent que la formation continue est bénéfique.

3.2% des enquêtés déclarent le contraire.

b- Si votre réponse est « oui » dites –nous pourquoi :

Selon les résultats, les manipulateurs justifient leur réponses par :

La formation continue est indispensable car elle est considérée comme un outil de la
mise à jour des connaissances reçus et l’amélioration des compétences professionnelle, comme
elle est permet aussi le suivi de progrès technologique.

Analyse et interprétation des résultats :

D’après les résultats, la majorité des enquêtés déclarent que la formation continue à un
grand bénéfice. Cela peut donner la progression des manipulateurs dans le domaine d’imagerie
médical, et surtout pour le développement de leurs capacités professionnel.

54
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Deuxième rubrique : Tomodensitométrie.

Question no 6 : Comment vous avez appris à manipuler le tomodensitomètre ?

Tableau no10 : Le mode d’apprentissage.

Le mode Effectif Pourcentage


L’aide des collègues 14 31.11 %

La formation initiale 0 0%

La formation après l’installation de la TDM 14 31.11 %

Autres 3 6.67 %

L’aide des collègues et formation initial 8 17.78 %

L’aides des collègues et autres 6 13.33 %

Total 45 100 %
Source : Enquête.

Graphique no 7 : Représentation graphique de tableau no10.

L'aide des collegues

13,33% La formation initial


31,11%
17,78%
La formation après
l'instalation de la TDM
6,67%
Autres
31,11%
0
L'aide des collégues et
formation inital
L'aide des collégues et autres

55
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Résultats :
D’après les réponses :

31.11% des enquêtés déclarent que le mode d’apprentissage de manipulation de l’appareille


tomodensitomètre est par l’aide des collègues, aussi que par la formation après l’installation de la
TDM

17.78% sont appris la manipulation de scanographe par l’aide des collègues et la formation
initiale.

13.13% des répondants dis que le mode d’apprentissage est par l’aide des collègues et autre
moyen.

Seulement 6.67% des répondants déclarent qu’ils ont appris la manipulation de cette appareille
par d’autre moyen.

Analyse et interprétation des résultats :


On déduit à travers les résultats recueillis que la majorité des MIMSP a appris à
manipuler le scanographe localement au niveau du service lors de l’installation de l’appareil avec
l’ingénieur d’application et avec l’aide des collègues. Donc on remarque le manque des
formations continues.

Question no 7 : Quel est le meilleur moyen pour qu’un(e) manipulateur (ice) s’adapte aux
progrès techniques de la tomodensitométrie?

Tableau no 11 : Le meilleur moyen pour s’adapter aux progrès technologiques


de la tomodensitométrie.

Repense Effectifs Pourcentage(%)


Formation continue 15.56 %
7
théorique
Formation pratique 15 33.33 %

Formation continue
23 51.11 %
théorique et pratique
Total 45 100 %
Source : Enquête.

56
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Graphique no 8 : Représentation graphique de tableau no11.

15,56%
Formation continue et
pratique
51,11% Formation pratique
33,33%

Formation continue et
Pratique

Résultats :
D’après les réponses :

51.11% des manipulateurs déclarent que la formation continue pratique et théoriqueest le


meilleur moyen pour s’adapter au perfectionnement technologique de la tomodensitométrie.

33.33% des manipulateurs trouvent que la pratique est suffisante pour s’adapter au progrès
technologique.

15.56% des enquêtés pensent que la formation continue est le meilleur moyen.

Analyses et interprétation des résultats :

D’après les résultats plus que la moitié des manipulateurs trouvent que la formation
continue théorique seulement n’est pas suffisante pour une meilleure adaptation au progrès
technologique. Et cela peut engendrer la nécessité de la pratique pour que les résultats soit
fiable.

57
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Question no 8 : a- Trouvez- vous des difficultés lors de la réalisation de l’examen ainsi


que la manipulation de l’appareil du scanner ?

Tableau no 12 : Les difficultés rencontrées lors de la réalisation de l’examen


tomodensitométrique.

Repense Effectif Pourcentage(%)


Oui 40 88.89 %

Non 5 11.11 %

Total 45 100 %
Source : Enquête.

Graphique no9 : Représentation graphique de tableau no12.

3,2%

Oui
Non
88,89%

Résultats :

D’après les réponses

88.89% des manipulateurs déclarent qu’ils trouvent des difficultés lors de la réalisation des
examens tomodensitométrique.

Seulement 11 ,11% déclarant le contraire.

58
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

b- Si votre réponse est « oui » en quoi résument la (les) difficulté(s) ?

Tableau no13 : La nature des difficultés lors de la réalisation de l’examen


tomodensitométrique.

Types Effectifs Pourcentage(%)


Injection de produite 17.5 %
7
de contraste
Rection allergique 11 27.5 %

Manipulation de 22.5 %
9
l’appareil
Protocole d’examen 13 32.5 %

Total 40 100 %
Source : Enquête.

Graphique no10 : Représentation graphique de tableau no13.

L'injection de produit de
17,5% contraste
32,5%
Difficultés face à la réaction
d'allergie

27,5% Manipulation de l'appareil

22,5% Protocole d'exame

59
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Résultats :

D’après les résultats :

32,5% de ceux qui ont répondu ont des difficultés lors de la réalisation des protocoles
d’examens.

27,5% des manipulateurs trouvent des difficultés en face d’une réaction allergique de produit de
contraste.

22,5% parmi eux ont des difficultés de manipulation de l’appareil TDM.

17,5% seulement ont des contraintes pour injecter le produit de contraste.

Analyse et interprétation des résultats :

La majorité du personnelle enquêtés (88,89%) trouvent des difficultés lors de la


réalisation des examens tomodensitométrique de déférent types, surtout lors de la réalisation des
différents types de protocoles d’examens. Ça semble être la conséquence de l’insuffisance des
connaissances concernant ce volet chez eux.

Question no9 :Est-ce que l’adaptation aux nouvelles technologies tomodensitométriques


exige l’amélioration des compétences professionnelles des manipulateurs en radiologie ?

Tableau no14 :L’exigence des compétences pour la meilleure adaptation à la


nouvelle technologie.

Repense Effectifs Pourcentage (%)


Oui 42 93.33 %
Non 3 6.67 %
total 45 100 %
Source : Enquête.

60
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Graphique no 11 : Représentation graphique de tableau no14.

3,2%

Oui
Non
93,33%

Résultats :

D’après les réponses :

93.33% des manipulateurs jugent que l’adaptation aux nouvelles techniques


tomodensitométrique exige l’amélioration des compétences professionnelles.

Contrepartie Seulement 3.2% pensent le contraire.

Analyse et interprétation des résultats :

La majorité des manipulateurs, déclarent que l’amélioration des compétences s’impose


comme un facteur incontournable, afin de suivre et d’accompagner cette nouvelle technique.

61
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Question no10 :Est-ce qu’une mauvaise adaptation à la TDM influe sur la prise en
charge du déroulement de l’examen ?

Tableau n O 15 : l’influence de la mauvaise adaptation des manipulateurs sur


le déroulement de l’examen.

Repense Effectifs Pourcentage


Oui 45 100 %
Non 0 0%
total 45 100 %
Source : Enquête.

Graphique no12 : Représentation graphique de tableau no15.

100%
oui
non

Résultats :

D’après les réponses ci-dessous, la totalité absolue des manipulateurs assurent que la
mauvaise adaptation aux nouvelles technologies tomodensitométrique, influe négativement sur la
prise en charge des patients.

Analyse et interprétation des résultats :

La non adaptation des manipulateurs à la nouvelle donnée technologique semble être lié
la cause de la mauvaise prise en charge du déroulement de l’examen.

62
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Troisième rubrique : Organisation et l’orientation des personnels dans le


service
Question no11 : Avez-vous déjà manipulé l’appareil de scanner existé dans votre service?

Tableau no 16 : La manipulation de l’appareil TDM

Repense Effectif Pourcentage


Oui 20 44.44 %

Non 25 55.56 %

Total 45 100 %
Source : enquête.

Graphique no13 : représentation graphique de tableau no16.

44,44%

55,56%
oui
Non

Résultats :
D’après les réponses :

55.56% de la population cible déclarent qu’ils ne pratiquent pas la TDM.

44.44% de la population cible répond par le contraire.

Analyse et interprétation des résultats :


D’après notre lecture aux différentes réponses recueillies, on déduit que nos services
d’imagerie ne sont pas à jour avec la nouvelle technologie. Tout en justifiant que les services de

63
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

radiologie ne procèdent pas à la rotation des équipes afin de s’adapter et d’équilibrer leurs
connaissances.

Question no 12 : Est-ce que la mise en place du plan d’organisation et d’orientation vous


permettez de s’adapter à la TDM ?

Tableau n O 17 : La relation entre la mise en place d’organisation et


l’adaptation à la TDM.

Repense Effectifs Pourcentage (%)


Oui 35 82.22 %

Non 8 17.78 %

Total 45 100 %
Source : Enquête.

Graphique no14 : Représentation graphique de tableau no17.

17,78 %

oui
non
88,22%

Résultats :

D’après les réponses :

88.22% des manipulateurs assurent que le plan de l’organisation et l’orientation permet de


l’adaptation à la TDM

64
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Contrepartie seulement 17.78% des manipulateurs dites le contraire

Analyses et interprétation des résultats :

D’après les résultats ci-dessus, on conclut que le plan d’organisation et l’orientation dans
les services d’imagerie médicale peuvent jouer un rôle important dans la motivation et
l’adaptation des manipulateurs aux nouvelles technologies, ainsi que l’évolution au fil du temps
de compétences professionnelles.

Question nO13 : Quel est le meilleur moyen qui facilite l’adaptation du manipulateur à la
nouvelle technologie ?

Analyse et interprétation des résultats :


D’après les repenses :

Les manipulateurs en imagerie médicale déclarent que le meilleur moyen qui facilite
l’adaptation aux progrès technologique dans le domaine de la radiologie médicale est :

 D’assurer des formations continues spécifiques organisées après l’installation de


l’appareil de TDM encadrer par des ingénieurs d’application ou personnelles qualifier ;
 Manipuler tous les appareils d’imagerie existant dans le service ;
 Programmation d’un système de rotation pour les manipulateurs entre les déférentes
unités radiologiques.

Question no14 : Quelles sont les améliorations que vous souhaiteriez apporter pour votre
service concernant la TDM ?

Analyse et interprétation des résultats :

D’après les repenses la majorité des MIMSP enquêtés citent les améliorations que sont
souhaiter d’apporter pour leurs services :

 Organisation des formations continues théorique et pratiques avec assimilation de geste


de réanimation en cas de choc;
 Doté le service de documentations sur les protocoles de TDM ;
 Affecter un anesthésiste au niveau de service TDM ;
 Une bonne organisation et orientation de personnels dans le travail.

65
Chapitre II Analyse et interprétation des résultats

Question no15 :En termes de suggestions et d’informations supplémentaires, que-ce que vous
pouvez nous rajouter à propos notre thème de recherche ?

Analyse et interprétation des résultats :

Les manipulateur d’imagerie médicale s’inquiètent de ce véritable problème et suggèrent


des solutions tel que :

 De se doté d’un centre d’imagerie avec des appareils sophistiqué;


 L’orientation de personnels doit être praticable, à titre d’exemple programmation de
système de rotation entre les unités radiologique ;
 Des efforts personnels par les MIMSP pour mettre leurs connaissances à jour.

66
Analyse globale

Analyse globale :

D’après l’analyse et l’interprétation des résultats recueillies auprès des MIMSP, on


déduit :

 La formation initiale des manipulateurs n’est pas suffisante durant leurs carrières
professionnelles ;
 Les connaissances théoriques doivent être simultanées avec la pratique pour une
meilleure adaptation ;
 La nécessité de la formation continue ;
 La formation continue à jouer un rôle important dans l’exploitation des compétences des
MIMSP ;
 La majorité des MIMSP n’ont pas la chance de manipuler l’appareille TDM dans leurs
service ;
 L’organisation, l’orientation et la programmation du personnel jouent un rôle essentiel
dans la motivation et l’amélioration des compétences des manipulateurs ;
 La majorité des manipulateurs ont le même avis pour l’application du système de rotation
entre les différentes unités radiologiques dans le service RX.

67
Vérification des hypothèses

Vérification des hypothèses :

Après la phase de recueil, l’analyse et de l’interprétation des donnés à travers le


questionnaire destiné aux manipulateurs d’imagerie médicale, au sein des services d’imagerie
médicale de CHU de Bejaïa, EPH d’Amizour et d’EPH Jijel. Dont le thème principal
est « l’adaptation des manipulateurs à la nouvelle technologie tomodensitométrique ». Vient
l’étape de la vérification des hypothèses émises du début de notre étude.

Hypothèse no 1 :

Il s’agit de savoir réellement, si les connaissances reçus sont insuffisantes pour permettre
l’adaptation des manipulateurs en imagerie médical de santé publique au progrès technologique
de la TDM.

 Plus de 91% des manipulateurs enquêtés jugent que, la formation initiale est insuffisante
durent la carrière professionnel pour adapter à chaque nouvelle technologie.
 La totalité montre que les connaissances théoriques doivent être simultanés a

la pratique pour adapter aux progrès technologiques de la TDM

 Au cour de notre étude, on a constaté à travers 93,33% des manipulateurs que, la


formation continue est nécessaire pour une meilleure adaptation de progrès techniques de
la TDM.

D’après ses résultats, on peut dire que notre hypothèse qui essaie de répondre à la
question de recherche, est totalement confirmée, parce que toutes les données la confirment.

Hypothèse no2 :

Il s’agit de voir, si la mauvaise orientation et organisation du personnels dans un service


d’imagerie médical, influe sur l’amélioration des connaissances de manipulateurs en imagerie
médical.

 D’après les données statistiques, plus de 82 % des manipulateurs enquêtés assurent

que, la mise en place de l’organisation influe sur l’amélioration de leur connaissance.

 La majorité des manipulateurs enquêtés, confirment que l’orientation et l’organisation du


personnel influe sur la motivation a amélioré leurs compétences.

68
Vérification des hypothèses

Vue les réponses obtenues, et à partir de cette analyse on aboutit à confirmer notre
hypothèses car toutes les données statistique la confirment.

En se basant sur notre analyse et interprétation, on peut dire que nos hypothèses qui
stipulent et énoncent clairement que :

« Les connaissances reçu sont insuffisante pour permettre l’adaptation des


manipulateurs en imagerie médical au progrès technologique de la TDM »

« Une mauvaise orientation et organisation du personnels dans un service d’imagerie


médical, influe sur l’amélioration des connaissances de manipulateurs en imagerie médical »

Sont totalement validées.

69
Conclusion
Conclusion

Conclusion
A travers notre enquête menée au sein des services d’imagerie médicale de CHU de
Bejaia, EPH de Jijel et EPH d’Amizour, on a constaté qu’un bon nombre des manipulateurs en
imagerie médicale trouvent des difficultés lors de la réalisation des examens
tomodensitométriques. Cette enquête nous a permis de découvrir les causes et les conséquences
de l’inadaptation des MIMSP au progrès technologique tomodensitométrique.

Après notre étude en arrive de confirmer que la formation des MIMSP ne suffit pas afin
qu’ils accompagnent les nouvelles mutations technologiques, et suivre l’évolution considérable
du matériel technologique. On a aussi déduit que la formation continue ainsi que l’organisation
et l’orientation des personnelles dans le service d’imagerie médical auraient un grand bénéfice
dans l’amélioration des connaissances et l’évolution des compétences des MIMSP.

En conclusion, notre recherche que nous espérons apporter et contribuer à des solutions
certaines, pour les carences de la gestion des connaissances théoriques et techniques liées à notre
fonction tout en souhaitant de coopérer et d’améliorer les conditions de travail parce ce que la
responsabilité de notre tâche ne tolère aucune erreur sur la personne humaine.

I
Suggestions

Suggestions :

Dans le but d’améliorer l’adaptation des manipulateurs aux nouvelles technologies


tomodensitométrique, et faire face aux complications rencontrées on a proposés quelques
suggestions:

 Enrichir le programme de formation initiale simultané avec des formations pratique sur le
terrain ;
 Doter les services de radiologie par des équipements sophistiqués ;
 Faire intervenir des ingénieurs d’application au niveau des services d’imagerie médicale
pour expliquer le principe de fonctionnement de chaque nouvel appareil installé dans le
service ;
 Faire un organigramme des formations continue pour les manipulateurs afin de mettre à
jour leurs connaissances ;
 Programmation d’un système de rotation entre les unités radiologique dans le service
RX.
Bibliographie
Bibliographie
A- Les ouvrages :
1 – ABDONLAYE Toye, Le scanner médical, Bambey, avril 2014.
2 – CYRIL Cadet, Protocole scanner et radioprotection chez l’adulte, Paris 2013.
3 - FRANÇOIS-MARIE Gerard et all, La formation continue : pour quoi ? Comment ?
Avec qui ?, Bief 1997.
4 – F. JOFFRE, Guide de bon usage des examens d’imagerie médical, Principe
d’utilisation des examens d’imagerie, 2eme édition.
5 – GASTON Agaouhoude, Passage au numérique, Entretien avec le conseiller
VICTORIN AGONON sur le passage au numérique, Paris 2015.
6 - H.BRISSE, Guide des procédures radiologiques SFR, INRS, Scanographie
pédiatrique, Paris 2015.
7- JEAN PHILIPPE Dillensenger et all, Guide des technologies de l’imagerie médicale et
de la radiothérapie, Quand la théorie éclaire la pratique, III MASSON.
8 – PIERRE Bodart, La radiologie d’hier (1950) à l’imagerie médicale d’aujourd’hui,
Bruxelles, juin 2014.

B- Les ouvrages de méthodologie :


1- LOUIS-Agassiz, Méthodologie du mémoire, Institut d’histoire de l’art et de muséologie
université de Neuchâtel 2000.

C- Les mémoires :
1 – BENMEDDOUR S et BENMEDDOUR R. L’adaptation du manipulateur en imagerie
médicale face à la technique scanographique, INSFPM de Bejaia, juin 2013.
2 - KARMA Asma, Adaptation des manipulateurs à la nouvelle technologie (la
tomodensitométrie), INSFPM Sétif, juin 2012.
3 - RAMDANI Yacine et ZENINA Hamza, L’intérêt de la formation continue des
manipulateurs en radiologie pour une meilleure prise en charge radiologique des
patients, INSFPM de Sétif.

d- Les dictionnaires :
1 - Larousse médicale, 2006.
e - Les sites internet :
1 - http://www.info-radiologie.ch/
2-http://www.kelformation.com/editorial/formation-continue/conseils/detail/article/quelle-
est-linteret-dune-formation-professionnelle.html,20/01/2015 à17 h25
3- http://runphym.free.fr/NewFiles/scan.html#signal, 15/01/2016 à 18h 30
4 - http://www.wikinu.org/ 22 h 32
Annexes
Annexe no 01
Ministre de la Santé et de la République de la Population et de la Réforme
Hospitalière
Institut National De formation supérieure paramédicale de Bejaia
Annexe Sidi Ouali

Questionnaire destiné aux manipulateurs en imagerie médicale

Cher(e)s collègues :

Nous sommes des étudiantes Manipulatrices en imagerie médicale de santé publique.


Afin d’élaborer notre mémoire de fin d’étude, qui a pour le thème « Adaptation des
manipulateurs en imagerie médicale de santé publique à la nouvelle technologie
tomodensitométrique ».
Nous vous prions de nous accorder un peu de votre temps précieux et de répondre à nos
questions.
Pour votre connaissance, vos réponses enrichissent notre enquête, et vos identités ne
seront pas dévoilées. Nous vous garantissons de garder l’anonymat dans l’analyses des
informations.

Réaliser par : Encadré par :


BOUROUROU Samah Mr CHELGHOUM Djamel
MOUSSOUNI Souria

*2015-2016*
Questionnaire d’étude

Service :
Grade :
Expérience :

Première rubrique : la formation initiale et continue.

1- Est-ce que votre formation initiale est suffisante durant votre carrière professionnelle et est-
ce qu’elle peut être adaptée à chaque nouvelle ?
Oui non

2-Est-ce que les connaissances théoriques seules sont suffisantes pour manipuler l’appareil du
scanner ?
Oui non

3- Pensez-vous que la formation continue est nécessaire pour une meilleure adaptation à la
« Tomodensitométrie » ?
Oui non

Si vous dites « oui », de quel type devrait-elle y être ?


Interne
Externe
Collectif
Individuel

4- Avez-vous suivi une formation sur la tomodensitométrie ?


Oui non

5–Jugez-vous que la formation continue sur la tomodensitométrie soit bénéfique ?


Oui non
Si votre réponse est « oui », dites-nous pourquoi ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………

Deuxième rubrique : Tomodensitométrie


6-Comment vous avez appris à manipuler le tomodensitomètre ?
Par l’aide des collègues
Par la formation initiale
Grace à la formation après l’installation de l’appareil
Autre

7- Quel est le meilleur moyen pour qu’un(e) manipulateur (ice) s’adapte aux progrès
technique de la tomodensitométrie ?
Formation continue
Pratique

8-Trouvez-vous des difficultés lors de la réalisation de l’examen ainsi que de la manipulation


de l’appareil du scanner ?
Oui non

Si votre réponse est « oui », en quoi se résument la (les) difficulté(s) ?


Plusieurs réponses sont possibles

L’injection de produit de contraste


Difficultés face à la réaction d’allergie
Manipulation de l’appareil
Protocoles d’examen

9- Est-ce que l’adaptation aux nouvelles technologies tomodensitométriques exige


l’amélioration des compétences professionnelles des manipulateurs en imagerie médicale ?
Oui non
10–Est-ce qu’une mauvaise adaptation à la TDM influe sur la prise en charge de déroulement
de l’examen ?
Oui non

Troisième rubrique : organisation et l’orientation des personnels dans le


service.

11- Avez-vous déjà manipulé l’appareil de scanner existe dans votre service ?
Oui non

12- Est-ce que la mise en place du plan d’organisation et d’orientation vous permettez de
s’adapter à la TDM ?
Oui non

13- Quel est le meilleur moyen qui facilite l’adaptation du manipulateur à la nouvelle
technologie ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………....
14- Quelles sont les améliorations que vous souhaiteriez apporter pour votre service
concernant TDM ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
15- En termes de suggestions et d’informations supplémentaires, que-ce que vous pouvez
nous rajouter à propos notre thème de recherche ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………

Merci de votre collaboration…


Annexe no 02
Annexe no 03
Annexe no 04
Annexe no05

Photo no3 : Salle d’examen de scanner d’EPH Jijel.

Source : Enquête EPH Jijel le24 /04/2016 à 10 :15 PM.

Photo n o4 : la console d’unité de scanner d’EPH de Jijel.

Source : Enquête Jijel le 24/04/2016 à 10 :15 PM.


Annexe no06
Photo no 1 : salle d’examen de scanner.

Source : L’enquête à l’EPH d’Amizour le 10/04/2016 à 11 :30 PM.


Photo no 2 : la console d’unité de scanner.

Source : L’enquête à l’EPH d’Amizour le 10/04/2016 à 11 :30 PM.


Annexe no07

Photo no6: salle d’examen de scanner.

Source: L’enquête à CHU de BejaiaLe 18/04/2016 à 9 :20 PM.


Photo n o 07 : la console de scanner de CHU de Bejaia.

Source: L’enquête à CHU de Bejaia Le 18/04/2016 à 9 :20 PM..


Annexe no8

REFERENTIEL D’ACTIVITES
Le manipulateur est habilité a accomplir les activités suivantes
sous la responsabilité et la surveillance d©un médecin

SOINS, EXAMENS OU TRAITEMENTS MEDICO-TECHNIQUES


1. Appliquer les règles d’hygiène et de désinfection
2. Accomplir en cas d’urgence les gestes conservatoires nécessaires jusqu’à l’intervention
du médecin
ACTIVITES AVANT EXAMEN OU TRAITEMENT
3. Mettre en route les appareils du service en respectant la procédure interne du Centre
4. Préparer le patient selon le protocole d’examen
Installer le patient pour l’examen ou le traitement suivant la prescription médicale
Prendre en compte l©état du patient lors du déroulement de l©examen et en rendre compte
5. Préparer les produits et matériels spécifiques à la réalisation de chaque examen ou
traitement ou aux différents types d’injections selon les procédures
6. Préparer les composés radioactifs à visée diagnostic ou thérapeutique
ACTIVITES PENDANT EXAMEN OU TRAITEMENT
7. Administrer les produits nécessaires à l©obtention d©une image ou à la réalisation d©un
acte thérapeutique, sous la responsabilité et la surveillance d’un médecin
8. Réaliser l’examen ou le traitement suivant la prescription
9. Surveiller le malade pendant la réalisation de l’examen ou du traitement
10. Traiter les images grâce aux logiciels
11. Rassembler les éléments pour l’interprétation médicale selon la procédure (dossier,
clichés et antériorités)
ACTIVITES PROPRES A LA RADIOTHERAPIE (*)
12. Fabriquer les moyens de contention nécessaires à l’examen ou au traitement
13. Procéder à la simulation du traitement
14. Participer aux études dosimétriques sous la responsabilité du physicien
ACTIVITES PROPRES A LA MEDECINE NUCLEAIRE
15. Mesurer et vérifier l©activité des composés radioactifs
16. Enregistrer les signaux électrophysiologiques (électrocardiogrammes lors des épreuves
d©effort ou des examens angiocavitaires)

(*) Les Centres sont invités à décliner des activités complémentaires en fonction de l’existence ou non
d’un service de curiethérapie.

FNCLCC - DRH Document de travail à jour au 07.11.2002


Référentiel de compétences « Manipulateur »
4

ACTIVITES PROPRES A LA RADIOLOGIE


17. Effectuer les tâches d©aide opératoire
18. Préparer, déclencher et surveiller les systèmes d©injection automatique
ACTIVITES APRES EXAMEN OU TRAITEMENT
19. Réaliser les contrôles de qualité
20. Organiser le retour du patient
21. Participer à la transmission écrite et à l’archivage de toutes les informations relatives au
déroulement des examens et traitements
RADIOPROTECTION / GESTION DES RISQUES
1. Appliquer les règles de radioprotection
2. Respecter les procédures d’élimination des produits et déchets spécifiques

MAINTENANCE
1. S©assurer du bon fonctionnement du matériel qui lui est confié
2. Observer et signaler les dysfonctionnements
3. Participer à l©élaboration des programmes d©assurance qualité et à l©application
des protocoles de contrôle qualité

ORGANISATION DU TRAVAIL
1. Savoir prendre en charge des postes de travail différents impliquant l’appropriation et la
compréhension d’un équipement complexe et dévolution constante
2. Gérer les produits et les stocks
3. Effectuer les tâches administratives et d’archivage des données inhérentes à l©activité
4. Planifier en fonction des traitements et examens prévus en utilisant les outils appropriés
en tenant compte de la qualité de vie du patient
ENSEIGNEMENT / RECHERCHE / INFORMATION / COMMUNICATION
1. Participer à l’enseignement théorique et assurer l’enseignement pratique des stagiaires
2. Participer à l’élaboration et à l’évolution des protocoles diagnostics et thérapeutiques
3. Participer à la recherche clinique
4. Appliquer les protocoles et participer à leur évaluation
5. Accueillir le patient
Réaliser l’entretien d’accueil du patient
Informer le patient sur le déroulement de l’examen et/ou du traitement.
6. Participer aux groupes de travail et réunions de service

FORMATION ET EVOLUTION DES COMPETENCES


1. Participer à des formations prescrites (FPC) ou en situation de travail
2. Maintenir et développer son niveau de connaissance au regard des évolutions techniques
et scientifiques (auto-formation)

FNCLCC - DRH Document de travail à jour au 07.11.2002


Référentiel de compétences « Manipulateur »
15 Rabie Ethani 1432
Annexe no9
24 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 17 20 mars 2011

Section 2 Section 1
Conditions de recrutement et de promotion Définition des taches
Art. 148. ó Sont recrutés en qualité
D’audioprothésiste de santé publique sur titre les diplômés Art. 153. ó Les manipulateurs en radiologie brevetés
des instituts nationaux de formation supérieure sont chargés, conformément aux prescriptions médicales,
paramédicale, filière rééducation et réadaptation, d’assurer des examens de radiologie courants et d’assurer
spécialité audioprothèse. l’accueil et la préparation des malades.
L’accès à la formation s’effectue parmi les candidats Art. 154. _ Outre les taches dévolues aux
titulaires du baccalauréat de l’enseignement secondaire. manipulateurs en radiologie brevetés, les manipulateurs en
radiologie diplômés d’Etat sont chargées, conformément
Art. 149. ó Sont promus en qualité d’audioprothésiste aux prescriptions médicales, de pratiquer les examens
spécialisé de santé publique, par voie de concours sur d’électroradiologie y compris les examens spécialisés et
épreuves, dans la limite des postes ‡ pourvoir, les d’effectuer les développements des films radiologiques.
audioprothésistes de santé publique justifiant de cinq (5)
années de service effectif en cette qualité et ayant suivi
Art. 155. _Les manipulateurs en imagerie médicale de
avec succès une formation de 12 mois.
santé publique sont chargées, conformément aux
Le contenu du programme et les modalités prescriptions médicales, notamment :
d’organisation de la formation sont fixés par arrêté
conjoint du ministre chargé de la santé et de l’autorité _ D’accueillir, d’informer et de préparer le patient ;
chargée de la fonction publique. _ de préparer et d’injecter des produits à visée
thérapeutique et diagnostique ;
Art. 150. ó Sont promus en qualité d’audioprothésiste
major de santé publique, par voie de concours, sur _ de préparer et de réaliser des traitements par
épreuves, dans la limite des postes à pourvoir, les utilisation de rayonnements ionisants ;
audioprothésistes spécialisés de santé publique justifiant _ d’assister techniquement le praticien médical ;
de cinq (5) années de service effectif en cette qualité et
ayant suivi avec succès une formation dont la durée, le _ d’accueillir et de suivre pédagogiquement les Étudiants
contenu du programme et les modalités d’organisation et les stagiaires.
sont fixés par arrêté conjoint du ministre chargé de la
santé et de l’autorité chargée de la fonction publique. Art. 156. _ Outre les tâches dévolues aux
manipulateurs en imagerie médicale de santé publique, les
TITRE IV manipulateurs en imagerie médicale spécialisés de santé
DISPOSITIONS APPLICABLES A LA FILIERE publique sont chargés, conformément aux prescriptions
MEDICO-TECHNIQUE. médicales, dans le cadre de la prise en charge de la
prévention et du traitement des maladies cancérigènes,
Art. 151. _ La filière médico-technique comprend notamment :
quatre (4) corps :
_ de pratiquer des examens nécessitant une haute
_ Le corps des manipulateurs en imagerie médicale de qualification ;
santé publique ;
_le corps des laborantins de santé publique ; _ d’appliquer les prescriptions des praticiens
spécialistes ;
_le corps des préparateurs en pharmacie de santé
publique ; _ d’appliquer les règles de radioprotection et de
gestion des risques.
_le corps des hygiénistes de santé publique.
Art. 157 ó Outre les tâches dévolues aux manipulateurs
Chapitre 1er
en imagerie médicale spécialisées de santé publique, les
Corps des manipulateurs en imagerie médicale manipulateurs en imagerie médicale majors de santé
de santé publique publique sont chargés, notamment :
Art. 152. ó Le corps des manipulateurs en imagerie _ d’élaborer et de réaliser, en liaison avec l’équipe
médicale de santé publique comprend cinq (5) grades : médicale, le projet de service ;
_le grade de manipulateur en radiologie breveté, mis _de programmer les activités de l’équipe de l’unité ;
en voie d’extinction ; _d’assurer le suivi et l’évaluation des activités en
_le grade de manipulateur en radiologie diplômé imagerie médicale ;
d’Etat ; _de contrôler la qualité et la sécurité des activités en
_ le grade de manipulateur en imagerie médicale de imagerie médicale ;
santé publique ; _d’assurer la gestion de l’information relative aux
_le grade de manipulateur en imagerie médicale activités en imagerie médicale ;
spécialisé de santé publique ; _d’accueillir et d’organiser l’encadrement des
_le grade de manipulateur en imagerie médicale personnels, des Etudiants et des stagiaires affectés au
major de santé publique. service.
15 Rabie Ethani 1432
20 mars 2011 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N 17 25

Section 2 Art. 161. ó Sont promus, en qualité de manipulateur en


imagerie médicale major de santé publique, par voie de
Conditions de recrutement et de promotion concours sur épreuves dans la limite des postes à
pourvoir, les manipulateurs en imagerie médicale
Art. 158. _ Sont promus en qualité de manipulateur en spécialistes de santé publique justifiant de cinq (5) années
radiologie diplômé d’Etat : de service effectif en cette qualité et ayant suivi avec
succès une formation, dont la durée, le contenu du
1- par voie d’examen professionnel dans la limite des programme et les modalités d’organisation sont fixés par
arrêté conjoint du ministre chargé de la santé et de
postes ‡ pourvoir, les manipulateurs en radiologie
l’autorité chargée de la fonction publique.
brevetés justifiant de cinq (5) années de service effectif en
cette qualité. Section 3
Dispositions transitoires d’intégration
2- au choix, après inscription sur une liste d’aptitude,
dans la limite de 20 % des postes à pourvoir, les Art. 162. _ Sont intégrés dans le grade de manipulateur
manipulateurs en radiologie brevetés justifiant de dix (10) en radiologie breveté les manipulateurs en radiologie
années de service effectif en cette qualité. brevetés titulaires et stagiaires.

Les candidats retenus en application des cas 1 et 2 ci- Art. 163. _ Sont intégrés dans le grade de manipulateur
dessus sont astreints, préalablement à leur promotion, ‡ en imagerie médicale de santé publique les manipulateurs
en radiologie diplômés d’Etat titulaires et stagiaires.
suivre avec succès une formation de neuf (9) mois dont le
contenu du programme et les modalités d’organisation Les fonctionnaires cités ci-dessus sont astreints, après
sont fixés par arrêté conjoint du ministre chargé de la leur intégration à suivre une formation de neuf (9) mois
santé et de l’autorité chargée de la fonction publique. dont le contenu du programme et les modalités
d’organisation sont fixés par arrêté conjoint du ministre
chargé de la santé et de l’autorité chargée de la fonction
Art. 159. _ Sont recrutés et promus en qualité de publique.
manipulateur en imagerie médicale de santé publique :
Art. 164. _ Sont intégrés dans le grade de manipulateur
1- sur titre, les diplômés des instituts nationaux en imagerie médicale spécialisé de santé publique les
de formation supérieure paramédicale, filière manipulateurs en radiologie principaux titulaires et
mèdico-technique, spécialité imagerie médicale. stagiaires.
Chapitre 2
L’accès à la formation s’effectue parmi les candidats Corps des laborantins de santé publique
titulaires du baccalauréat de l’enseignement secondaire.
Art. 165. _ Le corps des laborantins de santé publique
2- par voie de concours sur épreuves dans la limite des comprend cinq (5) grades :
postes à pourvoir, les manipulateurs en radiologie _ le grade de laborantin breveté, mis en voie
diplômés d’Etat justifiant de cinq (5) années de service d’extinction ;
effectif en cette qualité. _ le grade de laborantin diplômé d’Etat ;

Les candidats retenus en application du cas 2 ci-dessus, _ le grade de laborantin de santé publique ;
sont astreints, préalablement à leur promotion, ‡ suivre _ le grade de laborantin spécialisé de santé publique ;
avec succès une formation de neuf (9) mois dont le
_ le grade de laborantin major de santé publique.
contenu du programme et les modalités d’organisation
sont fixés par arrêté conjoint du ministre chargé de la Section 1
santé et de l’autorité chargée de la fonction publique.
Définition des taches

Art. 160. ó Sont promus, en qualité de manipulateur en Art. 166. _ Les laborantins brevetés sont chargés,
imagerie médicale spécialisé de santé publique, par voie conformément aux prescriptions médicales :
de concours sur épreuves, dans la limite des postes à
_ d’accueillir les malades et d’assurer les examens
pourvoir, les manipulateurs en imagerie médicale de santé courants de laboratoire ;
publique justifiant de cinq (5) années de service effectif en
cette qualité et ayant suivi avec succès une formation de _ de veiller à l’entretien, à la stérilisation, à la
12 mois. maintenance et au rangement du matériel.

Art. 167. _ Outre les taches dévolues aux laborantins


Le contenu du programme et les modalités brevetés, les laborantins diplômés d’Etat sont chargés,
d’organisation de la formation sont fixés par arrêté conformément aux prescriptions médicales, de l’exécution
conjoint du ministre chargé de la santé et de l’autorité des analyses et de veiller à la conservation des
chargée de la fonction publique. prélèvements qui leur sont confiés.

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