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REFORME HOSPITALIERE
THEME
perspective
Ainsi que toutes les personnes qui nous ont aidés durant notre
formation pratique.
B
ESSMA
Dédicace :
Je dédie mon travail a :
A mes amies :
Je remercie les étudiants infirmiers suivants pour m’avoir
encouragé et soutenu, pendant ces 3 années d’études :
Meriem, Amal, Sarra, Wahiba, Nassima
Aussi : Hafidha, Nardjess,
INESS
Dédicace :
Je dédie mon travail a :
A mes parents : NOURI MILOUD et SELLAOUI SABRA
Qui m’ont aidé à faire mes premiers pas à réaliser mes rêves
qui méritent être toujours mes meilleurs souvenirs.
Ames frères : HOUSSAM EDDINE ET CHARAF
EDDINE.
A mes amies :
-Remerciements
-Dédicace
-Choix de theme
-Problématique
-Hypothèse
-Objectif
_Introduction……………………………………………………………………………01
PARTIE THEORIQUE:
Chapitre 01: les soins.
I- les soins:
1-Historique des soins infirmiers …………………………………………………02
2-Infirmier…………………………………………………………………………03
3-Les connaissances théoriques …………………………………………………
4-Compétences pratiques…………………………………………………………
5-L’expérience professionnelle…………………………………………………
6-Généralités sur le service de soins (Médecine interne)…………………………
Chapitre 02: urgence.
1- L’urgence :
1-Définition de l’urgence ……………………………………………………….
2- Définition d’urgence vitale……………………………………………………
3- Définition des soins d’urgences ………………………………………………
4- Les différentes formes d’urgence médicales et chirurgicales……………………
5- Les difficultés face à l’urgence vitale.................................................................
5-1 La rapidité d’action et l’organisation ………………………………………
5-2 L’inexpérience pratique.................................................................................
5-3 La projection de l’idée de mort…………………………………………
6-Les facteurs intervenant dans la prise en charge d’urgence vitale ……………
6-1 l’organisation…….…………………………………………………………
6-2 Les protocoles……………………………………………………………
6-3 Les émotions/le stresse ……………………………………………………
Chapitre 03 : Chariot d’urgence.
1-définition……………………………………………………………………………
2- Réglementation / Cadre légal ……………………………………………………
3-Critères à respecter……………………………………………………………
4-Classification…………………………………………………
5-Composition………………………………………………………………………
6-Localisation……………………………………………………………
7-Utilisation / Indication……………………………………………………………
8-Responsabilité……………………………………………………
9-la vérification de chariot d’urgence……………………………………………
10- Le rôle de l’infirmier (entretien, vérification et traçabilité)………………
Chapitre 04: la Formation.
1- La formation initiale.
2- La formation continue.
PARTIE PRATIQUE:
Matériel et technique.
1-Choix du terrain et objectifs attendus…………………………. ……………….
2 -Présentation du service et ses personnels…………………………………….
3-Période de l’enquête…………………………………………………………….
4-Choix de la population…………………………………….................................
5-Choix de l’outil…………………………………………………………………
6-Description d’outil……………………………………………………………...
7-La collecte des données…………………………………………………………
8-Les limites méthodologiques……………………………………………………
Résultat de questionnaire…………………………………... …………..
Synthèse………………………………………………………………….
Suggestion……………………………………………………..................
Conclusion.
Annexe.
Bibliographie.
Choix du thème:
Au cours de nos stages de formation à l’EPH « SLIMANE AMIRAT » de BARIKA au
niveau des services médecine femme et médecine homme, nous avons pue observer que les
infirmier (e) s des services sont paniqués devant les urgences vitale. On a également vu à
plusieurs reprises des soignants « inquiét» en voyant des patients présentant à tout moment
une défaillance vitale aigue nécessitant un traitement en urgence tel que :L’œdème aigue du
cardiogénique…etc.
Notre désir est de comprendre pourquoi les infirmier (e) s se sentent aussi stressé (e) s et
perdu (e) s dans ces situations ainsi que de voir si il\elle(s) utilisent les différents moyens mis
De plus , on sait que lors d’un arrêt cardio-respiratoire dans le service il existe une forte
probabilité pour que l’infirmier(e) soit la première personne sur les lieux et qu’elle doit
du médecin. Mais malheureusement nous avons constaté qu’il n’y avait pas de chariot
d’urgence, ce qui ne permet pas au personnel médical et paramédicale d’exercer leur fonction
dans les meilleurs conditions et ce qui influence sur la qualité des soins.
Ce qui nous a motivés à choisir le présent thème: «chariot d’urgence entre réalité et
perspective », dans le but de facilité le travail de l’infirmier, nous avons voulu étudier et
approcher cette situation et enfin proposer des solutions pour améliorer la prise en charge des
patients.
Problématique:
tout moment une défaillance vitale aigue nécessitant un traitement en urgence. Par exemple
dans le service que nous avons choisi il y à 35.7% des arrêts cardio- respiratoire, 33.3% des
En situation d’urgence la vie des patients tient parfois à peu de chose, la rapidité d’action,
Le chariot d’urgence est la pièce maitresse de toute intervention en cas d’urgence ,afin de
faciliter la prise en charge des patients et éviter les allées et venues des membres de l’équipe
chariot d’urgence au niveau de médecine interne malgré son importance dans la prise en
Hypothèse:
Organisation du travail infirmiers.
Compétences infirmieres.
Formation continue
Objectifs:
Afin de bien mener notre recherche et pour qu’elle soit déterminée, nous avons défini les
objectifs suivants:
*Sensibiliser le personnel soignant sur les bénéfiques apportés par l’entretien du chariot
d’urgence lors de la prise en charge d’une détresse vitale.
*Utiliser efficacement le chariot d'urgence dans la prise en charge d’une urgence vitale
Introduction:
L’urgence est présente dans la vie de tous les jours à domicile comme à l’hôpital .C’est un
mot qui signifie « nécessite d’agir vite » elle reste surtout imprévisible.
La situation d’urgence vitale se caractérisé par l’apparition d’une détresse d’une fonction
vitale, cette urgence met donc en cause le pronostic vital du patient
Aujourd’hui, l’infirmier est souvent le premier à accueillir les circonstances urgentes, il est
considéré comme membre actif capable d’identifier une détresse vitale et la prendre en charge
en attendant l’arrivé du corps médical.
Il a pour cela à sa disposition du matériel qu’il doit être capable de mobiliser en quelques
secondes pour gérer ce type de situation. Ce matériel est regroupé dans un chariot qu’on appel
le chariot d'urgence.
Lors de notre parcours de formation en situation professionnelle et de nos études théoriques,
nous étions confrontées, à de multiples reprises, à des situations d’urgence. Le travail de fin
d’étude nous a semblé être l’opportunité d’approfondir le thème de la prise en charge de
l’urgence et de l’importance du chariot d’urgence dans ce genre de situation.
1
La partie théorique Les soins
La profession d'infirmiers et les soins infirmiers ont évolué avec l'histoire de la médecine
et la philosophie des sciences. L'évolution de la profession, largement féminisée au cours des
époques, est concomitante du mouvement féministe et de l'histoire des femmes dans le
domaine des sciences.
Au moyen âge pour s'occuper des lépreux, on mettait d'office à contribution des
prostituées et divers" pseudos" soignants. Les ordres religieux organisèrent la profession selon
des critères en lien avec la charité et l'amour de dieu: le soin est alors bénévole, et n'a qu'une
valeur culturelle. Celle qui le pratique est prise en charge par la structure religieuse (par
exemple les religieuses de l'hôtel dieu).
Les religieuses resteront long temps dans les hôpitaux ou hospices. Il faudra attendre la
laïcisation et la première guerre mondiale pour que s'affirme la profession d'infirmiers.
Jusqu'au début des années 1960, le recrutement s'effectue par des catégories très diverses
qui sont antagonistes: infirmières croix rouge, religieuses, infirmières diplômées d'écoles.
Après mai1968, la profession se libérera des concepts d'obéissance, de soumission et de
charité. Depuis la fin de la formation spécifique d'infirmière en psychiatrie en 1992, il n'existe
en France qu'un seul diplôme d'infirmier: le diplôme d'état d'infirmier.
2-Infirmier:
Selon le Petit Larousse de la médecine, l`infirmier est définit comme « Auxiliaire médical
qui donne habituellement les soins, soit à domicile, soit dans un établissement
d`hospitalisation ou de consultation, des soins prescrits par un médecin ».
-D`après le conseil international des infirmiers de 1956 « l`infirmier est celui qui ayant suivi
un enseignement de base, est apte et habileté à assurer dans son pays, la responsabilité de l`
ensemble des soins infirmiers, que requièrent la promotion de la santé, la prévention de la
maladie et les soins aux malades »
L’infirmier doit :
Connaitre et comprendre les principales dispositions législatives.
*Etre acteur de la prise de diagnostic.
*Connaitre les étiologies et la sémiologie des pathologies d’urgences vitales.
*Identifier rapidement les patients pour donner une prise en charge immédiate.
*Porter un jugement clinique rapide en cas de détresse médicale.
*Connaitre:
-Les médicaments agissant sur la douleur: ( antalgique).
-Les médicaments utilisés dans les affections métaboliques: ( insuline).
-Les médicaments agissant sur la fonction cardiovasculaire: exemple (cardiotoniques:
ADRENALINE).
-Les médicaments agissant sur la crase sanguine: exemple (les anticoagulants: héparines et
ANTI-VITAMINE K).
-Les médicaments agissant sur la fonction respiratoire: exemple (les corticoïdes:
SOLIMEDROL).
-Les médicaments utilisés dans les affections neurologiques urgentes: exemple (les anti-
convulsivants: VALIUM).
-Les solutés de perfusion et de remplissage: exemple (les cristalloïdes / les colloïdes).
-Les médicaments d’anesthésie –analgésie –sédation: exemple (les anesthésiques généraux:
HYPNOVEL).
*Connaitre les principaux signes et les étiologies des défaillances circulatoire aigue
(cardiogénique, hypovolémique, anaphylactique, septique) ou les principaux signes et les
étiologies de défaillance ventilatoire.
4-Compétences pratiques:
Selon Larousse Universel: Compétence c’est « la Capacité reconnue en telle ou telle matière
en raison de connaissances possédées et qui donne le droit d’en juger ».
Selon Guy le Boterf expert en management et développement des compétences: « La
compétence est un savoir agir responsable et validé, qui nécessite pour gérer des situations
professionnelles complexes et événementielles, de savoir choisir, combiner et mobiliser ses
ressources propres. ».
Donc l’infirmier compétent doit maitriser:
*L’indication et les contres indications et la mise en œuvre de technique d’arrêt
cardiorespiratoire, la libération des voies aériennes…
*Les principes de l’installation; de pose et de surveillance de monitorage, T°, ECG, FR…
*La valeur de gravité circulatoire; respiratoire et neurologique.
*Les situations qui imposent une prise en charge immédiate.
*Les complications d’une technique ou d’un traitement.
*La pose d’un traitement antalgique en fonction de la douleur et surtout établir le score de
Glasgow.
*La pose et l’indication d’un ECG devant une douleur thoracique.
*La pose d’une voie veineuse périphérique, technique des prélèvements sanguins devant les
signes des défaillances circulatoire, respiratoire ou neurologique.
*Dépister les signes d’aggravation des fonctions vitales pour alerter le médecin et mettre en
œuvre les mesures conservatoires en attendant son intervention.
*La mise en œuvre des techniques de ventilation suivantes:
-Interhumain: bouche à bouche.
-Mécanique: ventilation manuelle.
*La vérification des matériels, leur disponibilité et leur fonctionnement.
*La réalisation d’un lavage gastrique.
5-L’expérience professionnelle :
Aujourd’hui elle peut être définie comme un ensemble de « savoir ou savoir-faire» acquis par
l’usage, par la pratique en dehors d’une connaissance théorique.
L’infirmier tout au long de sa carrière professionnelle est confronté à de multiples expériences
au contact direct du patient et de la maladie, il observe, questionne, pratique.
La personne peu expérimentée, s’appuiera sur des règles et connaissances théoriques qui lui
ont été transmises et qui le guideront dans sa prise en charge. Tout est nouveau ou presque
établir les liens entre théorie et pratique est encore complexe, définir les priorités dans la prise
en charge l’est également, la dextérité et l’observation clinique sont encore à développer ;
appréhender une situation de soins dans sa globalité ou bien même anticiper une éventuelle
dégradation devient alors difficile.
Inversement, l’expert a acquis, à travers ses nombreuses expériences, la capacité d’évaluer
une situation dans sa globalité. Il s’appuie sur des situations concrètes, déjà vécues, lui
permettant de percevoir des changements subtils, d’anticiper, de prioriser ses actions et d’aller
rapidement au cœur du problème. Ces capacités pointues sont les résultats de nombreuses
heures d’observation clinique et de pratique auprès du patient. Elles lui ont appris à se
détacher des règles et détails auxquels se réfère le novice, et par conséquent à répondre mieux
et plus vite aux problèmes rencontrés.
7
4- Les différentes formes d’urgence médicales et chirurgicales :
Il existe plusieurs formes d’urgences médicales, dont la perception est différente aussi bien du
point de vue médical que des usages des services d’urgences:
*Urgences médicales absolues: concernent les individus qui nécessitent des gestes de
réanimation de survie ; ce sont des urgences lourdes avec pronostic vital mis en jeu ou risque
fonctionnel grave patent ou latent dont le traitement ne souffre aucun retard c’est-à-dire
l’extrême urgence.
*Urgences médicales potentielles: qui nécessitent une surveillance médicale continue.4
*Urgences médicales différées: correspondent à des conditions médicaux – chirurgicales
aigues qui exigent un diagnostic d’où il s’ensuit un traitement différé, et les patients peuvent
être évacué vers des lieux mieux équipé et moins précaires.
*Urgences médicales dépassées: pour lesquelles aucun geste utile ne peut être accompli
dans l’immédiat, du moins sur les lieux de l’accident. Si on se réfère aux usages des services
d’urgences (les patients et leur famille), l’urgence médicale est ressentie différemment et dans
se cas, nous pouvons parler:
*D’urgences médicales vraies: situation où un avis médical est indispensable
immédiatement.
*D’urgences médicales ressenties: états morbides susceptibles par leur intensité ou leur
soudaineté d’apparaitre comme un état d’urgence pour une personne ou un entourage non
qualifié.
Le stress, engendré par cette nécessité d’agir vite, est souvent la cause non pas de fautes
professionnelles mais de gros problèmes organisationnels.
5-2 / L’inexpérience pratique :
Le soignant se doit de gérer des situations qu’il n’a jamais rencontrées auparavant et où
le pronostic vital du patient dépend des gestes qu’il saura lui apporter .
6-1/l’organisaion:
Généralité :
La prise en charge des urgences vitales intra-hospitalières fait l'objet d'une procédure
institutionnelle qui tient compte des spécificités de chaque établissement.
La prévention de la survenue d'un AC nécessite la prise en charge précoce des situations
suivantes brutalement évolutives: aggravation de l'état respiratoire, instabilité
hémodynamique et troubles de la conscience.
L'avis d'un médecin compétent en réanimation et/ou médecine d'urgence doit être obtenu le
plus précocement possible en présence d'au moins un de ces signes.
Si un transfert en réanimation ou soins intensifs est décidé, le médecin réanimateur ou
urgentiste doit s'assurer de la disponibilité d'une place et organiser le transport du patient. La
décision thérapeutique est inscrite dans le dossier.
9
La gestion de l’équipe dans le cadre de l’urgence
Lors des situations d’urgence, l’infirmier n’agit pas seul et peut prendre appui sur ses
collègues du service. Ainsi, l’agent de service hospitalier, l’aide-soignant et l’infirmier
mettront leurs compétences en commun pour apporter les soins nécessaires au patient.
Comme le précise Gérard SEGUIN consultant et formateur en marketing: « Une équipe est
avant tout un ensemble de personnes qui se rassemblent pour développer une activité en
commun. En fait , les individus s’organisent en fonction de la situation qu’ils rencontrent.
Ils se fédèrent soit autour d’un leader naturel soit autour d’un leader structuré ».
L’équipe reste un élément important de la prise en charge. Donc il faut lui organiser de façon
lui permettre d’atteindre son but.
Un protocole de soins est définit comme« le descriptif des techniques à appliquer et /ou
des consignes à observer dans certaines situations de soins ou pour l’administration de soin.
C’est un guide d’application des procédures de soins centré sur une cible, présenté sous forme
synthétique, élaboré selon une méthodologie précise».
Les protocoles d’urgence font référence à des situations ou le pronostic vital est mis en jeu, la
compétence de l’infirmier sera:
*De déceler le problème de santé.
*D’apprécier l’urgence.
*D’identifier le protocole d’urgence à mettre en oeuvre.
*D’appliquer rapidement le protocole.
L’urgence, dans un service de soins est donc vectrice d’émotion qui peut en fonction des
individus influencer leur comportement.
Le stress aussi peut conduire le soignant à diverses attitudes. Le stress se définit par: un état
réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque.
Le soignant stressé peut ressentir une baisse de confiance en lui qui lui fera porter des
jugements dévalorisants sur lui-même. Il pourra parallèlement avoir moins confiance en
l’autre (collègues, médecins, entourage…). Il peut se sentir démotivé, inerte, et n’avoir plus
d’intérêt pour rien, donc lorsque le stress est présent, les gestes deviennent alors moins sûrs et
les soins de moins bonne qualité.
Pour Guy LE BOTERF, conseillé en ingénierie dans les ressources humaines, formation et
management: « Le professionnel compétent sait gérer ses émotions. Il sait non seulement les
contrôler, voire les inhiber en cas de besoin, mais aussi, et on l’oublie trop souvent, les
utiliser».
Le stress peut nous faire perdre notre raisonnement et perturber voire inhiber notre
réponse à la situation mais également être un élément moteur.
On peut donc amplement faire le lien entre émotion et stress dans la prise en charge d’un
patien.
14
La partie théorique chariot d’urgence
1-Définition:
C'est un élément essentiel pour la chaîne de survie dans la prise en charge d'un patient en
détresse vitale ; c’est l’outil clé du travail dans le service, il comporte obligatoirement le
stricte nécessaire en cas d’urgence vitale, il doit être accessible 24 heures sur 24, 365 jours par
ans et alimenter presque quotidiennement en cas d’usage.
2. Réglementation / Cadre légal :
-Art. 39. « Les infirmiers brevetés sont chargés, notamment, d’exécuter les prescriptions
médicales et les soins de base. Ils veillent à l’hygiène, à l’entretien et au rangement du
matériel. »
-Art. 41. «Les infirmiers de santé publique sont chargés, notamment de réaliser des soins
infirmiers relevant des tâches propres à leur mission, sur prescription médicale ou en présence
du médecin et en cas d’extrême urgence sur la base de protocoles d’urgence écrits ;»
Ainsi, l’infirmier de santé publique (ISP) est appelé à suivre un protocole d’urgence écrit
et doit être en mesure de gérer une situation d’urgence seul en attendant l’arrivé du corps
médical.
Provision du matériel d’urgence, donc la présence d’un chariot d’urgence est nécessaire pour
faire cet approvisionnement.
3-critères à respecter:
Il existe des critères obligatoire à respecter:
Le chariot doit être connu de tous Lorsque qu'un nouveau membre du personnel arrive
dans le service, il est primordial de lui expliquer la C. A. T devant une urgence et
l’importance du chariot et L'emplacement ce dernier;
L'emplacement doit être invariable et accessible Il est vrai que l'endroit peut varier lors
de réorganisation de service. Il ne doit en aucun cas être caché sous des choses ou
derrière des fauteuils.
Il doit être régulièrement vérifié, testé, reconditionné
Il doit être pratique, facile à manipuler, à nettoyer et à désinfecter
Ses roues doivent être mobiles, pivotantes et munies de freins (il faut faciliter au
maximum les manoeuvres)
Ses dimensions doivent être compatibles avec une utilisation rationnelle, le dessus
servant de plan de travail
Il doit avoir au maximum 5 à 6 tiroirs, de profondeur limitée, faciles à ouvrir et avec une
Butée
5-Composition:
Un défibrillateur, gel.
A l'extérieur : Un insufflateur (ballon).
Un appareil d'aspiration (près à l'utilisation
n'avoir plus qu'a le brancher).
Un container à aiguille.
Un plan dur.
Un obus à oxygène.
Nécessaire pour intubation.
Tiroir 1 (A et B / bleu) Stéthoscope.
Sonde, masque à oxygène.
Sonde d'aspiration.
Nécessaire à perfusion.
Tiroir 2 (C / rouge) Nécessaire à prélèvement.
Antiseptique à large spectre.
Électrode, gel ECG.
Tiroir 3 (C / rouge) Solutés: Gélofusine(gelatine), Plasma gel 500
ml, Elohes(amidon),glucosé.
Médicament : Adrénaline, Dubutex,
Tiroir 4 (D) Dopamine, Isuprel, Lénitral, Atropine,Bricanyl,
Ventoline, Narcan, Anexate, Hypnovel, Xylocaïne,
Cordarone, Chlorure de calcium, chlorure de
potassium.
Tiroir 5 (jaune ou blanc) Nécessaire pour la pose d'un cathéter central.
Tiroir 6 (jaune ou blanc) Divers: gants à usage unique, rasoir, casaque,
masques...
6-Localisation:
Dans la salle de soin.
Dans un local sécurisé, directement accessible au personnel.
7- Utilisation / Indication:
A – Incontournable
Arrêt cardiaque
(Suivi) d’un arrêt respiratoire
Signes présentés par le patient:
Disparition des pouls fémoraux et carotidiens
Pâleur
La partie théorique chariot d’urgence
Cyanose 17
TA imprenable
Altération de la conscience
B – Probable
Utilisation de certains protocoles thérapeutiques = fibrinolyse
Suite de phase aigue de certaines pathologies : IDM, OAP, embolie pulmonaire
C – Imprévue
• Etat de décompensation brutale d’un patient:
Coma acitocétosique
Choc septique
• Réaction post anesthésique et / ou post opératoire
D’une façon générale, l’utilisation du chariot d’urgence fait l’objet d’une mobilisation de
toute l’équipe soignante dans le cadre d’une réanimation.
Cette situation de réanimation exige une organisation sans faille dans la répartition du rôle de
chacun.
La personne qui découvre le patient en état de détresse vitale, déclenche l’alerte, détermine
l’arrivée du chariot d’urgence, l’appel au médecin et l’agencement des soins.
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Mise à disposition.
-Responsabilité de médecin responsable de l’unité:
Utilisation.
-Responsabilité du cadre de santé de l’unité:
Gestion de chariot.
9-La vérification du chariot:
Le chariot d’urgence doit être vérifié au minimum une fois par mois. Les dates de
péremption doivent être vérifiées. Les produits se périmant dans les 3 mois doivent être
renvoyés à la pharmacie et doivent être remplacés.
Le chariot d’urgence doit être vérifié systématiquement après chaque utilisation et le
matériel utilisé remplacé. Faire établir la prescription des produits utilisés par le médecin
du résident concerné.
Vérifier le bon fonctionnement du matériel.
10-Le rôle de l’infirmier (entretien, vérification et traçabilité) :
Dès qu’une réanimation se termine, le chariot doit être remis en état
d’utilisation optimale, c’est-à-dire qu’il faut :
*Nettoyer, désinfecter.
*Réapprovisionner systématiquement en tenant compte du listing du matériel utilisé lors
de la dernière réanimation.
*Ranger à l’endroit convenu et connu de tout le monde.
*Rebrancher le défibrillateur.
*Signer avec jour, heure, nom, prénom sur la feuille de traçabilité réservée au suivi de
l’état du chariot.
En dehors de toute réanimation, ce suivi est assuré par les soignants du service
qui doivent régulièrement :
*Contrôler le contenu du chariot (soit 2 vérifications par semaine).
*Réapprovisionner si besoin.
*Valider ce contrôle par sa signature sur la fiche de traçabilité.
*Tester le défibrillateur au quotidien.
19
*Une annotation sur le planning, ou une marque au surligneur, permet au cadre infirmier de
s'assurer du roulement de l'infirmière responsable de la vérification.
*Une check-list support de vérification sera à disposition dans le classeur précité, à
disposition sur le chariot, ainsi qu'une feuille d'émargement pour que le soignant responsable
de la vérification puisse dater et signer.
*On effectuera un nettoyage à chaque vérification avec une solution de type Bactériennes.
Tous les trimestres, un grand nettoyage (intérieur des tiroirs) sera complété par une
vérification des dates de péremption.
*Les drogues arrivant en "fin de vie" seront échangées à la pharmacie, les drogues dont la
date de péremption se rapproche seront repérées en collant un petit morceau de sparadrap.
*Tous les stagiaires et les nouveaux IDE doivent être formés à la maintenance, la vérification
et l'utilisation du chariot d'urgence.
La vérification permit de conserver une certaine mémorisation du matériel, et diminue le
temps de recherche des drogues et divers matériel en cas d’urgence.
20
La partie théorique La formation
Chapitre04: La formation
1- La formation initiale:
Tout professionnel de santé doit pouvoir répondre aux exigences que requiert son niveau
de formation et son diplôme.
Un module est consacré à l’étude des soins d’urgence: module soins infirmiers aux urgences
et en réanimation.
Dans le cadre de ce module, une formation à l’utilisation du défibrillateur semi automatique
est devenue obligatoire. Ceci est spécifié par l’article 4 de l’arrêté du 4 février 1999 relatif à la
formation des personnes non médecins habilitées à utiliser un défibrillateur semi-
automatique : « la reconnaissance de l’arrêt cardio-pulmonaire, la mise en œuvre des
méthodes de réanimation secouristes, le recours au défibrillateur semi automatique pour
l’analyse électrocardiogramme, le déclenchement d’une défibrillation».
Cette attestation qui est délivrée est valable un an.
2-La formation continue:
La formation continue est une aide à maintenir et renforcer ses connaissances et
compétences professionnelles. Elle a également pour but de préparer l’infirmière à faire face à
des situations stressantes et l’aider à mettre en place des stratégies pour évoluer.
On peut noter comme exemple du bénéfice à participer régulièrement à la formation continue
lors d’une réanimation cardio-pulmonaire, l’amélioration de la gestion du temps et de
l’organisation, le développement de la confiance en soi et la meilleure maîtrise des techniques
de réanimation et du matériel.
21
La partie pratique Matériel et technique
Matériel et technique :
1/Choix du terrain et objectifs attendus :
Notre choix s’est porté sur le service de médecine interne (homme et femme) D’EPH
SLIMANE AMIRAT BARIKA-B ATNA-.
L’établissement exploré dispose :
*L’administration.
*Bureau de réception.
*Service de médecine homme.
*Service médecine femme.
*Service d’hémodialyse.
*Service de radiologie.
*Laboratoire centrale.
*Pharmacie centrale.
La réalisation de notre enquête a pour but de faciliter la prise en charge du patient, un chariot
contenant le matériel, les médicaments et les fluides nécessaires à la réanimation est
disponible dans les services de soins.
2/ Présentation du service et ses personnels :
22
Médecine homme Médecine femme
3/Période de l’enquête
Cette étude s’est déroulée durant le mois de : Novembre 2017-Avril 2018.
4/Choix de la population
La population cible c’est l’ensemble des individus concernés par l’enquête qui sont des
infirmiers des services cités et parmi cette population nous avons pris un échantillon
La partie pratique Matériel et technique
23
nécessaire pour notre enquête qui sont au nombre de 23 infirmiers, ses derniers ont été soumis
à répondre à ce questionnaire.
5/Choix de l’outil
L’outil qui nous parait le mieux adapté pour pouvoir toucher la qualité de la prise en charge
aux urgences est le questionnaire qui est composé de 26 Questions.
6/Description d’outil:
Pour mener cette étude, nous avons utilisé l’instrument de mesure suivant :
Un questionnaire :
Structuré, destiné au personnel paramédical de médecine interne retenu pour l’étude.
Ce questionnaire consiste à poser une série de questions distribués aux infirmiers travaillant
le jour et la nuit permettant de recueillir des informations sur le rôle de l’infirmier et les
problèmes rencontrés au service et comporte 26 questions portant sur :
*Présentation de l’infirmier de médecine interne.
*l’organisation du travail infirmier
*Compétence et pratiques infirmières
*Les protocoles d’urgence.
*Le chariot d’urgence.
*Formation continue.
Le questionnaire est directement distribué aux infirmiers travaillant le matin et les infirmiers
travaillant le soir. La collection est effectuée après la fin de la garde des infirmiers en
moyenne et le taux de récupération des questionnaires a atteint 100%.
7/La collecte des données :
Une autorisation est sollicitée auprès des chefs des services de médecine interne homme et
femme, pour la mise en route de la collecte des données.
8 /Les limites méthodologiques :
*Le facteur de temps.
*L’occupation par les stages pratiques.
*L’indispensabilité de l’encadreur plein temps.
Tous ces facteurs ayant un retentissement négatif pour une recherche approfondie.
24
La partie pratique Résultats du questionnaire
Résultat du questionnaire:
Dans cette partie, Nous avons listé l’ensemble des résultats, suivi d’une representation
graphique avec l’analyse et l’interprétation.
Le grade professionnel
29%
I.P
53% ISP
IDE
AS
10%
8%
Commentaire:
Selon les réponses des infirmiers de service de médecine interne, on remarque que 53%
sont des AS, 29% sont des infirmiers principales,10% sont des ISP, et 8% restants sont des
IDE.
25
La partie pratique Résultats du questionnaire
Expérience professionnel
31%
0-5 ans
5-10 ans
55% 10 et plus
14%
Commentaire:
55% des interrogés ont une expérience de 0 à 5 ans, de plus de 10 ans représentent 31% et
14% pour la catégorie de 5 à10 ans.
26
La partie pratique Résultats du questionnaire
24%
0-5 ans
5-10 ans
55% 10 ans et plus
20%
Commentaire:
27
La partie pratique Résultats du questionnaire
Horaires de travail
41%
De jour
De nuit
59%
Commentaire:
D’après les pourcentages, on remarque que 59% des infirmiers soit 29, travaillent pendant
le jour et 41% restants pendant la nuit.
28
La partie pratique Résultats du questionnaire
Question 5 : Par rapport aux urgences relatives, pensez-vous que les urgences vitales au
niveau de service sont :
12%
Moins fréquente
Fréquente
27% Plus fréquente
61%
Commentaire:
D’après les résultats obtenus, 61% des infirmiers ont répondus que les urgences vitales
sont plus fréquentes que les urgences relatives, 27% disent que les urgences vitale sont
fréquentes et les 12% restant disent qu’elles sont moins fréquentes.
29
La partie pratique Résultats du questionnaire
12%
12 Arret cardio-respiratoire.
% Etas de choc
Douleur thoracique non
traumatique
Hémorragie externe
59%
16%
Commentaire:
Selon la représentation graphique, on constate que 59 % des urgences vitales sont des
arrêt-cardio-respiratoire, suivi de 17% des états de choc, puis 12% des douleurs thoraciques
non traumatique et le même pourcentage pour les hémorragies externe.
30
La partie pratique Résultats du questionnaire
Stressé 35 71,42%
Perturbe 10 20,40%
Calme 4 8,16%
Total 49 100%
urgence vitale.’’
8%
20%
Stressé.
Perturbe
Calme
71%
Commentaire:
72% des infirmiers interrogés déclarent qu’ils sont stressés en face d’une urgence vitale,
20% exercent leurs activités avec une perturbation sauf 8% disent qu’ ils sont calme devant
l’urgence vitale.
31
Question 8 : Est-ce que le service est doté du protocole suivant ?
Commentaire :
Tous les infirmiers confirment qu’ils n’ont pas de protocole spécifique à la prise en charge
de l’urgence au niveau du service de médecine interne.
32
Question 9 : Selon vous, le protocole diminue-t-il le stress face à une situation
d’urgence ?
Oui
Non
100%
Commentaire :
Tous les infirmiers affirment que l’existence d’un protocole peut diminué le stress face
33
La partie pratique Résultats du questionnaire
Question 10 : Face à une situation d’urgence vitale votre rôle consiste à :
situation d’urgence.’’
20%
Se référer au protocole
Alerter le médecin
Appliquer les gestes
d'urgences
80%
Commentaire :
Les résultats qu’on a recueillient auprès des infirmiers montrent que 80% alertent le
médecin et 20%restants appliquent les gestes d’urgence de leur propre initiative.
34
La partie pratique Résultats du questionnaire
Question 11 : Est-ce que vous travaillez selon une organisation bien déterminée dans
votre service ?
de médecine interne.’’
39%
Oui
Non
61%
Commentaire:
61% des interrogés disent qu’ils ne travaillent pas selon une organisation bien déterminée
au niveau du service de médecine interne.
La partie pratique Résultats du questionnaire 35
Question 12 : Trouvez-vous des difficultés de coordination avec le ou les membre (s) de
l’équipe soignante ?
Oui
Non
80%
Commentaire:
80% des interrogés trouvent des difficultés de coordination avec le ou les membre(s) de
l’équipe soignante.
La partie pratique Résultats du questionnaire
36
Question 13 : Selon vous, quelles sont les qualités et les compétences nécessaires pour
la prise en charge de l’urgence vitale par l’infirmier ?
Théorique et
Propositions Théorique Pratique pratique Total
Réponses 5 8 36 49
Pourcentage 10,20% 16,32% 73,46% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°13 ‘’ Les qualités et les compétences nécessaire
10%
16% Théorique
Pratique
Théorique et pratique
73%
Commentaire :
74% des questionnés estiment que les qualités et les compétences nécessaire pour la prise
en charge de l’urgence vitale par l’infirmier sont les compétences pratiques et théoriques,
37
16% optent pour les competences pratiques et les 10% restants sont pour les competences
théoriques.
Dans la reconnaissance de
10% l’urgence
12%
4 Dans la rapidité d’action
%
Dans la dextérité et à la pré-
cision des gestes à effectuer
Commentaire:
Cette question met beaucoup plus l’action sur l’organisation de la prise en charge.
La partie pratique Résultats du questionnaire
Au stress
33% 27%
A la gravité de la situation
12% 14%
14% A l’inexpérience pratique
(manque d’expérience pratique)
Au manque de formation
Commentaire :
le chariot d'urgence.
Bien équipé
Plus/moins
équipé
Absent
100%
Commentaire :
Tous les infirmiers déclarent qu’il n’y a pas un chariot d’urgence spécifique pour les cas
urgents et cela n’exclut guère la disponibilité de certains moyens d’intervention.
La partie pratique Résultats du questionnaire
40
Régulièrement
Irrégulièrement
Aucune vérification
100%
Commentaire :
Oui
Non
100%
Commentaire:
Toutes les paramédicaux (100%) confirment que la présence du chariot d’urgence est plus
que nécessaire.
La partie pratique Résultats du questionnaire
42
Question 19 : Des recommandations sont-elles données aux usagés du chariot d’urgence ?
Oui
Non
100%
Représentation graphique: N°19
Commentaire:
Question 20 : Au cours de votre formation initiale avez-vous été formés sur le chariot 43
d’urgence ?
Oui
Non
76%
Commentaire:
76% ont été formé sur le chariot d’urgence alors que 24% disent ne pas avoir été formé
sur ce dernier.
La partie pratique Résultats du questionnaire 44
96%
Commentaire :
La majorité des interrogés disent que le chariot d’urgence ne doit être utilisé que lors des
situations urgentes.
La partie pratique Résultats du questionnaire
45
Question 22 : Comment organiser la prise en charge des urgences vitales malgré l’absence du
chariot d’urgence dans le service ?
La majorité des paramédicaux ont répondu que la prise en charge se fait malgré le manque du
moyens et l’anarchie de travail, mais que l’idéal pour une meilleur prise en charge c’est la
46
Question 23 :Avez-vous participé à un cycle de formation continue ?
Oui
Non
82%
Commentaire:
La plupart des interrogés soit 82% n’ont pas pu bénéficer de formation continue sur les
urgences les 18%restants parlent d’auto formation.
La partie pratique Résultats du questionnaire 47
la formation continue.
Utile
Inutile
100%
Commentaire :
100% des réponses affirment qu’une formation continue est utile pour le personnel soignant
afin d’actualiser les connaissances et améliorer le mode d’intervention.
La partie pratique Résultats du questionnaire
Question 25 : vous sentez- vous suffisamment formé à une situation d’urgence ? 48
formation continue.
27%
Oui
Non
73%
Commentaire :
Plus de la moitié des infirmiers soit 73% affirment qu’ils ne sont pas suffisamment formé à
une situation d’urgence, 27% disent le contraire.
La partie pratique Résultats du questionnaire 49
Question 26 : Ce questionnaire vous encourage-t-il à vous former aux gestes de soins
d’urgence ?
Ventes
Oui
Non
100%
Commentaire:
Selon les résultats obtenus, tous les infirmiers souhaitent participer à des actions de formation
aux gestes de soins d’urgence.
La partie pratique Synthèse
50
Synthèse:
D’après les résultats obtenus suite aux réponses aux differentes questions posés, on a
resencer plusieurs problèmes tel que:
*L’absence d’organisation de travail entre les équipes soignantes et les taches ne sont pas
toujours réparties entre les membres d’équipe équitablement (Question 7, 11, 12, 14).
*La majorité des réponses confirme que la coordination entre l’équipe soignante est mauvaise
(Question 11, 12).
*L’absence d’un protocole concernant la prise en charge des patients présentant un risque
vital et aucun protocole d’utilisation du chariot d’urgence (Question 8, 9, 10, 19).
*La majorité des interrogés ont eux une formation initiale sur le chariot d’urgence et la totalité
d’entre eux confirment la nécessité de ce dernier dans tous les services (Question 18, 20, 21)
*Les paramédicaux disent ne pas trouver le matériel immédiatement pour sauver la personne
en détresse d’ou l’interet de la presence d’un chariot d’urgence sur place (Question 16, 17, 19,
22).
*Le manque d’une formation continue spécifique et des infirmiers compétants entraine un
désordre et une perte de temps qui dans la plupart des cas mène à la perte des patients, en effet
la vie de la personne en détresse vitale ne tiens qu’à un fil et nécessite d’agir le plus
rapidement possible avec une certaine précision et organisation des membres de l’équipe
(Question 10, 13, 14, 15, 23, 25).
Finalement, pour l’amélioration de la prise en charge des patients en détresse vitale, nous
avons constaté que la majorité des paramédicaux ont proposé la programmations de
formations continues concernant le chariot d’urgence et son entretien, ce qui prouve qu’il ont
été sensibilisé, en répondant à nos questions, sur l’importance du chariot d’urgence lors de la
prise en charge des situations d’urgences.
51
Enfin et en conclusion, à partir de ces données de la présente synthèse et analyse à savoir:
l’absence du chariot d’urgence avec le manque de formation continue et l’expérience dans le
mode d’intervention en face des urgences vitales et l’absence d’un protocole des gestes
d’urgences pour réagir d’une façon efficace lors de la prise en charge des patients présentant
un risque vital, nous pouvons dire que nos hypothèses sont confirmé.
52
La partie pratique Suggestion
Suggestion:
Finalement, pour une amélioration de la situation actuelle, et pour une meilleure prise en
charge, nous proposons les suggestions suivantes:
*Proposer une nouvelle organisation du service concernant la prise en charge des situations
d’urgence.
*Proposer un protocole organisationnel écrit, approuvé et affiché pour la prise en charge des
personnes en détresse vitale (Annexe 02).
*Formation continue des infirmies sur la manipulation du chariot d’urgence et des journées de
sensibilisation sur son utilité et sont importance dans la prise en charge des situations
d’urgence (voir annexe 03).
Conclusion :
Nous nous sommes rendu compte, qu’à l’achèvement de cette étude théorique et pratique,
au sein de l’EPH SLIMAN AMIRAT BARIKA,aprés les témoignages du personnel soignant
et l’analyse faite à cet effet que La réalisation de ce travail a fait progresser notre réflexion
professionnelle et personnel et à permis en outre d’enrichir nos connaissances, de renforcer
nos liens et relation avec les soignants et de prendre conscience de l’importance qu’on doit
accorder à l’entretiens, et l’importance de la présence du chariot d’urgence et du rôle qu’il
joue dans les situations d’urgence.
Il est clair que la présence d’un chariot d’urgence opérationnel, bien équipé et contrôlé,
apporte ces bénéfiques lors des situations d’urgence, il permet d’éviter les allers retours des
soignants à la pharmacie et donc la disponibilité immédiate du matériel, il y aura moins de
désordre vu que le matériel sera regroupé dans ce chariot, tout cela pour une réponse plus
rapide et plus efficace à l’urgence.
C’est pour cela que l’infirmier doit au préalable participer aux cycles de formation
continue aux gestes d’urgence et aux utilisations de matériels spécifique, mais doit également
disposer en complément de son travail de prescriptions médicales ou de protocoles médicaux.
Pour appliquer ces prescriptions, il doit savoir utiliser le matériel qui dans la majorité des cas
se trouve dans le chariot d’urgence, parce que la prise en charge de l’urgence vitale par un
infirmier est génératrice de stress qui perturbe son atitudes de soignant.
Cette réflexion autour de l’importance du chariot d’urgence va être mise à profit de notre
future pratique professionnelle, mais surtout au profit des patients, puisque finalement, ce
sont bien les patients les premiers concernés.
54
ANNXE 01 : Questionnaire
Nous; étudiantes en troisième année infirmière de sante publique à l’institut national de
formation supérieure paramédicale de Batna, appelée à réaliser un travail de fin d’études de
notre choix .Nous avons choisi celui de « chariot d’urgence entre réalité et perspective ».
Afin de nous aider dans sa réalisation, nous vous proposons de répondre à quelques
questions, nous nous engageons à respecter scrupuleusement l’anonymat du présent
document.
1_Identification:
- Infirmier principale
-ISP
-IDE
-0-5ans
-5-10 ans
- 10 ans et plus
-0-5ans
-5-10 ans
4-Vous travaillez?
-De jour
-De nuit
2_ Attitude et pratique :
1-Par rapport aux urgences relatives, pensez-vous que les urgences vitales au niveau de
service sont :
- fréquentes
-Moins fréquentes
-Très fréquentes
-Etats de choc
-Hémorragie externe
-Stressé
-Perturbe
-Calme
-Oui -Non
-Alerter le médecin
-Appliquer les gestes d’urgences
7-Est-ce que vous travaillez selon une organisation bien déterminée dans votre service ?
-Oui
-Non
-Oui
-Non
9-Selon vous, quelles sont les qualités et les compétences nécessaires pour la prise en
charge de l’urgence vitale par l’infirmier?
-Théorique
-Pratique
-Théorique et pratique
-Dans l’organisation
-Au stress
-A la gravité de la situation
-Bien équipé
-Plus/moins équipé
-Absent
-Régulièrement
- Irrégulièrement
-Aucune vérification
-Oui
-Non
-Oui
-Non
16-Au cours de votre formation initiale avez-vous été formés sur le chariot d’urgence ?
- Oui
- Non
- N’importe quand
18-Comment organiser la prise en charge des urgences vitales malgré l’absence du chariot
-Oui
-Non
-Utile
-Inutile
-Oui
-Non
4-Ce questionnaire vous encourage-t-il à vous former aux gestes de soins d’urgence ?
-Oui
-Non
****************************
NATISPRAY¹:
*Medicament générique du classe thérapeutique: cardiologie et angéiologie
*Le traitement curatif de la crise d’angor.
DEXTRO²:
*En cas de diabète,un controle régulier de la glycémie,c’est à dire du taux de sucre dans le
sang,est nécessaire.en dehors des prises de sang,celle ci peut etre surveillée par le biais du
dextro.il s’agit d’un prélèvement de sang capillaire effectué au bout du doigt après un lavage
des mains simple, avec une lecture directe au moyen d’un appareil spécifique. Le dextro de
s’auto surveiller,une ou plusieurs fois par jour.
Optimiser la gestion d’une situation d’urgence grâce à une utilisation adaptée du matériel
du chariot d’urgence.
Connaître les principes de base de l’utilisation du chariot d’urgence.
Maîtriser le fonctionnement et l’entretien du chariot selon son niveau de competences.
Gérer le chariot d’urgence.
Personnels concernés:
Contenu du programme:
*ECG: Electrocardiogramme
*Les dictionnaires :
- Le Petit Larousse Illustré. 2002. 1786 p.
- Dictionnaire de soins infirmier.
*web graphie :
http:// www.infirmier.com
http://www.infirmier.com/pdf/protocole-guide-chariot urgence. Infirmier.
GRENET, Le chariot d’urgence, [PDF], Adresse URL : file:///F:/chariot
%20d'urgence/Le_chariot_durgence. Pdf, consulté le 28 novembre 2017.
*Mémoires :
«L’infirmier face aux gestes de premiers secours» » soutenue par :
Laurence LACOMME / DELEGATION DEPARTEMENTALE DE LA
HAUTE VIENNE CROIX ROUGE FRAN اAISE Institut de Formation en
Soins Infirmiers 25 rue Cruveilhier 87000 LIMOGES /2001-2004
*Les cours :
Module soins infirmiers 2ème année «Le chariot d’urgence».
*Divers :
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°17, 15 Rabie
Ethani 1432 20 Mars 2011, p12-13.