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MINISTERE DE LA SANTE, DE LA POPULATIONET DE LA

REFORME HOSPITALIERE

INSTITUT NATIONALDE FORMATION SUPERIEURE


PARAMEDICALE
-BATNA-

Mémoire professionnel de fin d’étude


Pour l’obtention du diplôme : Infirmier de santé public-ISP-

THEME

Chariot d’urgence entre réalité et

perspective

Etude effectuée au niveau de service médecine femme

et médecine homme à l’EPH SLIMANE AMIRAT

Dirigé par : Elaborée et soutenue par :


Mr. BOURENANE MED ZINE. Melle.DLIH BESMA
Melle.NOURI ZAHRA INESS

Session : Mai 2018


Remerciement :

Nous adressons nos remerciements au tout puisant dieu qui


nous a donné le pouvoir, le courage et la patience pour
l’élaboration de cette oeuvre.

Nous tenons à exprimer notre gratitude et notre profond


respect à l’encadreur Mr. BOURENANE MEDZINE  PEPM.
Nous remercions également le directeur de l’institut national
de formation supérieur paramédicale de Batna, le directeur
d’études et les chefs d’option.

A tous le personnel d’EPH MOUHAMED BOUDIEF et


d’EPH SLIMANE AMIRAT de Barika.

Ainsi que toutes les personnes qui nous ont aidés durant notre
formation pratique.
B
ESSMA
Dédicace :
Je dédie mon travail a :

 A ma mère : MAMMERI CHAFIA


Pour sa tendresse, son encouragement pendant ma
formation
Tu es une partie de mon coeur.
 A mon père : DLIH HACHEMI 

 A Mes frères : WALID ET ZIDANE.

 A mes soeurs : HABIBA ET FARAH LAYEN.


Mes fleures de vie, Je vous remercie pour tous ces moments
que nous avons partagés et que nous allons encore vivre
ensemble.

 A mes trés belle-familles : DLIH et MAMMERI

 A ma chère amie et collègue INESS.

 A mes amies :
Je remercie les étudiants infirmiers suivants pour m’avoir
encouragé et soutenu, pendant ces 3 années d’études :
Meriem, Amal, Sarra, Wahiba, Nassima
Aussi : Hafidha, Nardjess,

 A tous les membres de groupe : B


 A tous la promotion 2018.
 Enfin :
Tous les patients que j’ai soigné, qui m’ont encouragé, qui
m’ont dit « merci », chacun de vos regards restera à jamais
dans ma mémoire. J’ai vécu et grandi grâce à vous.
A toutes les personnes qui connaissent DLIH BESSMA.

INESS
Dédicace :
Je dédie mon travail a :
 A mes parents : NOURI MILOUD et SELLAOUI SABRA

Qui m’ont aidé à faire mes premiers pas à réaliser mes rêves
qui méritent être toujours mes meilleurs souvenirs.
 Ames frères : HOUSSAM EDDINE ET CHARAF
EDDINE.

 A ma chère amie et collège BESSMA

 A mes amies :

Je remercie les étudiants infirmiers suivants pour m’avoir


encouragé et soutenu, pendant ces 3 années d’études :

Je dédie également ce travail a tous ceux et celles qui m’ont


aidé de près ou de loin.
Sommaire:

-Remerciements

-Dédicace

-Choix de theme

-Problématique

-Hypothèse

-Objectif

_Introduction……………………………………………………………………………01

PARTIE THEORIQUE:
Chapitre 01: les soins.
I- les soins:
1-Historique des soins infirmiers …………………………………………………02
2-Infirmier…………………………………………………………………………03
3-Les connaissances théoriques …………………………………………………
4-Compétences pratiques…………………………………………………………
5-L’expérience professionnelle…………………………………………………
6-Généralités sur le service de soins (Médecine interne)…………………………
Chapitre 02: urgence.
1- L’urgence :
1-Définition de l’urgence ……………………………………………………….
2- Définition d’urgence vitale……………………………………………………
3- Définition des soins d’urgences ………………………………………………
4- Les différentes formes d’urgence médicales et chirurgicales……………………
5- Les difficultés face à l’urgence vitale.................................................................
5-1 La rapidité d’action et l’organisation ………………………………………
5-2 L’inexpérience pratique.................................................................................
5-3 La projection de l’idée de mort…………………………………………
6-Les facteurs intervenant dans la prise en charge d’urgence vitale ……………
6-1 l’organisation…….…………………………………………………………
6-2 Les protocoles……………………………………………………………
6-3 Les émotions/le stresse ……………………………………………………
Chapitre 03 : Chariot d’urgence.
1-définition……………………………………………………………………………
2- Réglementation / Cadre légal ……………………………………………………
3-Critères à respecter……………………………………………………………
4-Classification…………………………………………………
5-Composition………………………………………………………………………
6-Localisation……………………………………………………………
7-Utilisation / Indication……………………………………………………………
8-Responsabilité……………………………………………………
9-la vérification de chariot d’urgence……………………………………………
10- Le rôle de l’infirmier (entretien, vérification et traçabilité)………………
Chapitre 04: la Formation.
1- La formation initiale.
2- La formation continue.
PARTIE PRATIQUE:
 Matériel et technique.
1-Choix du terrain et objectifs attendus…………………………. ……………….
2 -Présentation du service et ses personnels…………………………………….
3-Période de l’enquête…………………………………………………………….
4-Choix de la population…………………………………….................................
5-Choix de l’outil…………………………………………………………………
6-Description d’outil……………………………………………………………...
7-La collecte des données…………………………………………………………
8-Les limites méthodologiques……………………………………………………
 Résultat de questionnaire…………………………………... …………..
 Synthèse………………………………………………………………….

 Suggestion……………………………………………………..................

 Conclusion.

 Annexe.
 Bibliographie.
Choix du thème:
Au cours de nos stages de formation à l’EPH « SLIMANE AMIRAT » de BARIKA au

niveau des services médecine femme et médecine homme, nous avons pue observer que les

infirmier (e) s des services sont paniqués devant les urgences vitale. On a également vu à

plusieurs reprises des soignants  « inquiét» en voyant des patients présentant à tout moment

une défaillance vitale aigue nécessitant un traitement en urgence tel que :L’œdème aigue du

poumon, la crise d’asthme aigue, le choc anaphylactique, le choc hypovolémique et le choc

cardiogénique…etc.

Notre désir est de comprendre pourquoi les infirmier (e) s se sentent aussi stressé (e) s et

perdu (e) s dans ces situations ainsi que de voir si il\elle(s) utilisent les différents moyens mis

à leur disposition par l’hôpital.

De plus , on sait que lors d’un arrêt cardio-respiratoire dans le service il existe une forte

probabilité pour que l’infirmier(e) soit la première personne sur les lieux et qu’elle doit

prendre en charge rapidement les premières minutes de la réanimation en attendant l’arrivée

du médecin. Mais malheureusement nous avons constaté qu’il n’y avait pas de chariot

d’urgence, ce qui ne permet pas au personnel médical et paramédicale d’exercer leur fonction

dans les meilleurs conditions et ce qui influence sur la qualité des soins.
Ce qui nous a motivés à choisir le présent thème: «chariot d’urgence entre réalité et

perspective », dans le but de facilité le travail de l’infirmier, nous avons voulu étudier et

approcher cette situation et enfin proposer des solutions pour améliorer la prise en charge des

patients.

Problématique:

Beaucoup de malades sont atteints de poly pathologie, et son susceptibles de présenter à

tout moment une défaillance vitale aigue nécessitant un traitement en urgence. Par exemple

dans le service que nous avons choisi il y à 35.7% des arrêts cardio- respiratoire, 33.3% des

douleurs thoraciques et 30.9% des états de choc au cours de l’année 2017.

En situation d’urgence la vie des patients tient parfois à peu de chose, la rapidité d’action,

la manipulation du matériel et des drogues, la disponibilité des moyens matériel et humain.

Le chariot d’urgence est la pièce maitresse de toute intervention en cas d’urgence ,afin de

faciliter la prise en charge des patients et éviter les allées et venues des membres de l’équipe

soignante .Cependant ce que nous avons constaté au niveau de service médecine femme et

médecine homme à l’EPH du SLIMANE AMIRAT est pratiquement inadéquat voir

inexistant, ce qui nous a poussé à poser la question suivante : « pourquoi n y a-t-il pas de

chariot d’urgence au niveau de médecine interne malgré son importance dans la prise en

charge des cas d’urgence ? ».

Hypothèse:
 Organisation du travail infirmiers.
 Compétences infirmieres.
 Formation continue
Objectifs:

Afin de bien mener notre recherche et pour qu’elle soit déterminée, nous avons défini les
objectifs suivants:

*Evaluer les notions des personnels sur le chariot d’urgence.

*Mesurer la responsabilité infirmière liée à l’utilisation du chariot d’urgence

*Sensibiliser le personnel soignant sur les bénéfiques apportés par l’entretien du chariot
d’urgence lors de la prise en charge d’une détresse vitale.

*Connaitre l’organisation et la repartions du rôle de chacun lors de la prise en charge d’une


situation d’urgence.

*Vérifier l’existence de procédures d’organisation spécifique à l’établissement ou un


protocole sur la prise en charge de l’urgence.

*Utiliser efficacement le chariot d'urgence dans la prise en charge d’une urgence vitale
Introduction:
L’urgence est présente dans la vie de tous les jours à domicile comme à l’hôpital .C’est un
mot qui signifie « nécessite d’agir vite » elle reste surtout imprévisible.
La situation d’urgence vitale se caractérisé par l’apparition d’une détresse d’une fonction
vitale, cette urgence met donc en cause le pronostic vital du patient
Aujourd’hui, l’infirmier est souvent le premier à accueillir les circonstances urgentes, il est
considéré comme membre actif capable d’identifier une détresse vitale et la prendre en charge
en attendant l’arrivé du corps médical.
Il a pour cela à sa disposition du matériel qu’il doit être capable de mobiliser en quelques
secondes pour gérer ce type de situation. Ce matériel est regroupé dans un chariot qu’on appel
le chariot d'urgence.
Lors de notre parcours de formation en situation professionnelle et de nos études théoriques,
nous étions confrontées, à de multiples reprises, à des situations d’urgence. Le travail de fin
d’étude nous a semblé être l’opportunité d’approfondir le thème de la prise en charge de
l’urgence et de l’importance du chariot d’urgence dans ce genre de situation.

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La partie théorique Les soins

Chapitre 1: les soins


I- les soins:
1- Historique des soins infirmiers:
L'histoire de la profession infirmière montre comment la discipline infirmière s'est forgée
au cours du temps, souvent de façon empirique autour de la religion ou d'étape maîtresse
comme les guerres, les besoins évolutifs de la société en matière de la santé, de soins de santé
mais encore autours de réflexions humanitaires de la prise en compte des besoins sociaux et
de l'étude de la psychosociologie.

La profession d'infirmiers et les soins infirmiers ont évolué avec l'histoire de la médecine
et la philosophie des sciences. L'évolution de la profession, largement féminisée au cours des
époques, est concomitante du mouvement féministe et de l'histoire des femmes dans le
domaine des sciences.

Evolution au cours du temps:

Au moyen âge pour s'occuper des lépreux, on mettait d'office à contribution des
prostituées et divers" pseudos" soignants. Les ordres religieux organisèrent la profession selon
des critères en lien avec la charité et l'amour de dieu: le soin est alors bénévole, et n'a qu'une
valeur culturelle. Celle qui le pratique est prise en charge par la structure religieuse (par
exemple les religieuses de l'hôtel dieu).

Les religieuses resteront long temps dans les hôpitaux ou hospices. Il faudra attendre la
laïcisation et la première guerre mondiale pour que s'affirme la profession d'infirmiers.

Jusqu'au début des années 1960, le recrutement s'effectue par des catégories très diverses
qui sont antagonistes: infirmières croix rouge, religieuses, infirmières diplômées d'écoles.
Après mai1968, la profession se libérera des concepts d'obéissance, de soumission et de
charité. Depuis la fin de la formation spécifique d'infirmière en psychiatrie en 1992, il n'existe
en France qu'un seul diplôme d'infirmier: le diplôme d'état d'infirmier.

La partie théorique Les soins


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2-Infirmier:
Selon le Petit Larousse de la médecine, l`infirmier est définit comme « Auxiliaire médical
qui donne habituellement les soins, soit à domicile, soit dans un établissement
d`hospitalisation ou de consultation, des soins prescrits par un médecin ».
-D`après le conseil international des infirmiers de 1956 «  l`infirmier est celui qui ayant suivi
un enseignement de base, est apte et habileté à assurer dans son pays, la responsabilité de l`
ensemble des soins infirmiers, que requièrent la promotion de la santé, la prévention de la
maladie et les soins aux malades »

3-Les connaissances théoriques:

L’infirmier doit :
Connaitre et comprendre les principales dispositions législatives.
*Etre acteur de la prise de diagnostic.
*Connaitre les étiologies et la sémiologie des pathologies d’urgences vitales.
*Identifier rapidement les patients pour donner une prise en charge immédiate.
*Porter un jugement clinique rapide en cas de détresse médicale.
*Connaitre:
-Les médicaments agissant sur la douleur: ( antalgique).
-Les médicaments utilisés dans les affections métaboliques: ( insuline).
-Les médicaments agissant sur la fonction cardiovasculaire: exemple (cardiotoniques:
ADRENALINE).
-Les médicaments agissant sur la crase sanguine: exemple (les anticoagulants: héparines et
ANTI-VITAMINE K).
-Les médicaments agissant sur la fonction respiratoire: exemple (les corticoïdes:
SOLIMEDROL).
-Les médicaments utilisés dans les affections neurologiques urgentes: exemple (les anti-
convulsivants: VALIUM).
-Les solutés de perfusion et de remplissage: exemple (les cristalloïdes / les colloïdes).
-Les médicaments d’anesthésie –analgésie –sédation: exemple (les anesthésiques généraux:
HYPNOVEL).

La partie théorique Les soins


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*Connaitre les principaux signes et les étiologies des défaillances circulatoire aigue
(cardiogénique, hypovolémique, anaphylactique, septique) ou les principaux signes et les
étiologies de défaillance ventilatoire.
4-Compétences pratiques:
Selon Larousse Universel: Compétence c’est « la Capacité reconnue en telle ou telle matière
en raison de connaissances possédées et qui donne le droit d’en juger ».
Selon Guy le Boterf expert en management et développement des compétences: « La
compétence est un savoir agir responsable et validé, qui nécessite pour gérer des situations
professionnelles complexes et événementielles, de savoir choisir, combiner et mobiliser ses
ressources propres. ».
Donc l’infirmier compétent doit maitriser:
*L’indication et les contres indications et la mise en œuvre de technique d’arrêt
cardiorespiratoire, la libération des voies aériennes…
*Les principes de l’installation; de pose et de surveillance de monitorage, T°, ECG, FR…
*La valeur de gravité circulatoire; respiratoire et neurologique.
*Les situations qui imposent une prise en charge immédiate.
*Les complications d’une technique ou d’un traitement.
*La pose d’un traitement antalgique en fonction de la douleur et surtout établir le score de
Glasgow.
*La pose et l’indication d’un ECG devant une douleur thoracique.
*La pose d’une voie veineuse périphérique, technique des prélèvements sanguins devant les
signes des défaillances circulatoire, respiratoire ou neurologique.
*Dépister les signes d’aggravation des fonctions vitales pour alerter le médecin et mettre en
œuvre les mesures conservatoires en attendant son intervention.
*La mise en œuvre des techniques de ventilation suivantes:
-Interhumain: bouche à bouche.
-Mécanique: ventilation manuelle.
*La vérification des matériels, leur disponibilité et leur fonctionnement.
*La réalisation d’un lavage gastrique.

La partie théorique Les soins


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5-L’expérience professionnelle :
Aujourd’hui elle peut être définie comme un ensemble de « savoir ou savoir-faire» acquis par
l’usage, par la pratique en dehors d’une connaissance théorique.
L’infirmier tout au long de sa carrière professionnelle est confronté à de multiples expériences
au contact direct du patient et de la maladie, il observe, questionne, pratique.
La personne peu expérimentée, s’appuiera sur des règles et connaissances théoriques qui lui
ont été transmises et qui le guideront dans sa prise en charge. Tout est nouveau ou presque
établir les liens entre théorie et pratique est encore complexe, définir les priorités dans la prise
en charge l’est également, la dextérité et l’observation clinique sont encore à développer ;
appréhender une situation de soins dans sa globalité ou bien même anticiper une éventuelle
dégradation devient alors difficile.
Inversement, l’expert a acquis, à travers ses nombreuses expériences, la capacité d’évaluer
une situation dans sa globalité. Il s’appuie sur des situations concrètes, déjà vécues, lui
permettant de percevoir des changements subtils, d’anticiper, de prioriser ses actions et d’aller
rapidement au cœur du problème. Ces capacités pointues sont les résultats de nombreuses
heures d’observation clinique et de pratique auprès du patient. Elles lui ont appris à se
détacher des règles et détails auxquels se réfère le novice, et par conséquent à répondre mieux
et plus vite aux problèmes rencontrés.

6-Généralités sur le service de soins (Médecine interne):


 Le service assure la prise en charge des patients porteurs de maladies dites systémiques,
relevant de la médecine interne soit dans un but diagnostique soit dans un but curatif.
 L'hospitalisation dans le service s'opère selon quatre modalités :
*Mutation du service d'accueil des urgences.
*Entrée directe à la demande du médecin traitant après accord de l'équipe médicale.
* Après consultation préalable avec un médecin du service.
*Par transfert d'un autre service ou d'un autre établissement.
 Le service de médecine interne prend en charge :
* Les maladies inflammatoires et systémiques (vascularités…).

La partie théorique Les soins


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*Les syndromes inexpliqués (fièvre au long cours, amaigrissement, syndrome inflammatoire,


asthénie…).
*Les pathologies ne correspondant pas à une spécialité clairement identifiée
*Les poly pathologies.
 Les praticiens du service assurent des consultations internes dans l'établissement et
externes à la demande des médecins traitants.
6
La partie théorique urgence

Chapitre 2 : urgence


I. L’urgence 
1-Définition de l’urgence :
Le terme urgence provient du mot latin « URGERE » qui signifie « presser» ou
se « Presser » ou encore « pousser à agir ». Selon le dictionnaire encyclopédique Larousse,
le mot urgence se définit comme « Situation particulière impliquant une procédure accélérée
» (Larousse, 1979)
C’ets une situation d’appartion inopinée, rapidement évolutive et impliquant “de devoir
agir vite asns délai pour résoudre le problem posé”.
2-Definition d’urgence vitale:
Le terme « vital » c’est à dire ce qui est « essentiel à la subsistance de la vie». La
médecine décrit trois fonctions vitales chez l’homme: la conscience, la ventilation et la
circulation.Ainsi, tout dysfonctionnement d’une de ces trois fonctions doit être considéré
comme une urgence vitale potentielle. En d’autres termes, l’urgence vitale implique toute
situation nécessitant une intervention immédiate, adaptée et efficace, dans le but de préserver
la vie de l’individu. Elle est déterminée en s’appuyant sur des procédures cliniques à partir de
scores de gravités validés et partagés.
3- Définition des soins d’urgences:
L’expression soin d’urgence désigne habituellement les soins accordés aux patients
dont les besoins sont urgents et critiques, ces soins comportent la collecte des données
concernant l’état psychologique et physiologique du patient. Ces données qui sont
recueillies auprès du patient sont d’ordre psychologique et physiologique, Les soins
d’urgence ne se limitent pas exclusivement aux soins techniques, c’est d’abord un rapport
singulier entre le premier intervenant et le patient, puisque ce dernier est fragilisé par
l’angoisse engendrée en premier lieu par l’évènement lui-même qui est brutal et
soudain, mais aussi par l’inquiétude pour son état de santé .

La partie théorique L’urgence

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4- Les différentes formes d’urgence médicales et chirurgicales :
Il existe plusieurs formes d’urgences médicales, dont la perception est différente aussi bien du
point de vue médical que des usages des services d’urgences:
*Urgences médicales absolues: concernent les individus qui nécessitent des gestes de
réanimation de survie ; ce sont des urgences lourdes avec pronostic vital mis en jeu ou risque
fonctionnel grave patent ou latent dont le traitement ne souffre aucun retard c’est-à-dire
l’extrême urgence.
*Urgences médicales potentielles: qui nécessitent une surveillance médicale continue.4
*Urgences médicales différées: correspondent à des conditions médicaux – chirurgicales
aigues qui exigent un diagnostic d’où il s’ensuit un traitement différé, et les patients peuvent
être évacué vers des lieux mieux équipé et moins précaires.
*Urgences médicales dépassées: pour lesquelles aucun geste utile ne peut être accompli
dans l’immédiat, du moins sur les lieux de l’accident. Si on se réfère aux usages des services
d’urgences (les patients et leur famille), l’urgence médicale est ressentie différemment et dans
se cas, nous pouvons parler:
*D’urgences médicales vraies: situation où un avis médical est indispensable
immédiatement.
*D’urgences médicales ressenties: états morbides susceptibles par leur intensité ou leur
soudaineté d’apparaitre comme un état d’urgence pour une personne ou un entourage non
qualifié.

5-Les difficultés face à l’urgence vitale :


Malgré ces obligations légales, les gestes d’urgence ne sont pas toujours réalisés et
maîtrisés. En effet, le soignant n’est que peu confronté à l’urgence, mais le risque de devoir
mettre en œuvre de tels gestes existe toujours, ce qui demande au soignant d’être rapide et
efficace, afin d’obtenir une prise en charge optimale.
5-1 / La rapidité d’action et l’organisation  :
C’est la première personne auprès du patient en détresse qui va devoir mettre
immédiatement en place les gestes de suppléance, ce qui demande du sang froid et une
bonne gestion des gestes. La loi du « faire vite et bien » devient alors une priorité.

La partie théorique urgence


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Le stress, engendré par cette nécessité d’agir vite, est souvent la cause non pas de fautes
professionnelles mais de gros problèmes organisationnels.
5-2 / L’inexpérience pratique  :
Le soignant se doit de gérer des situations qu’il n’a jamais rencontrées auparavant et où
le pronostic vital du patient dépend des gestes qu’il saura lui apporter .

5-3 / La projection de l’idée de mort  :


La peur de la mort intervient lors de toute gestion vitale. En effet, l’objectif de la
réanimation, sauver la vie du patient, ramène obligatoirement à l’idée de mort, puisque c’est
elle que nous cherchons à combattre. Or, il n’existe pas d’enjeu supérieur à celui-ci.
La peur de la mort augmente le stress des soignants.

6-Les facteurs intervenant dans la prise en charge d’urgence vitale :

6-1/l’organisaion:

 Généralité :

La prise en charge des urgences vitales intra-hospitalières fait l'objet d'une procédure
institutionnelle qui tient compte des spécificités de chaque établissement.
La prévention de la survenue d'un AC nécessite la prise en charge précoce des situations
suivantes brutalement évolutives: aggravation de l'état respiratoire, instabilité
hémodynamique et troubles de la conscience.
L'avis d'un médecin compétent en réanimation et/ou médecine d'urgence doit être obtenu le
plus précocement possible en présence d'au moins un de ces signes.
Si un transfert en réanimation ou soins intensifs est décidé, le médecin réanimateur ou
urgentiste doit s'assurer de la disponibilité d'une place et organiser le transport du patient. La
décision thérapeutique est inscrite dans le dossier.

La partie théorique urgence

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 La gestion de l’équipe dans le cadre de l’urgence

Lors des situations d’urgence, l’infirmier n’agit pas seul et peut prendre appui sur ses
collègues du service. Ainsi, l’agent de service hospitalier, l’aide-soignant et l’infirmier
mettront leurs compétences en commun pour apporter les soins nécessaires au patient.
Comme le précise Gérard SEGUIN consultant et formateur en marketing: « Une équipe est
avant tout un ensemble de personnes qui se rassemblent pour développer une activité en
commun. En fait , les individus s’organisent en fonction de la situation qu’ils rencontrent.
Ils se fédèrent soit autour d’un leader naturel soit autour d’un leader structuré ».
L’équipe reste un élément important de la prise en charge. Donc il faut lui organiser de façon
lui permettre d’atteindre son but.

 Les premiers secours :


Tout infirmier doit savoir organizer les premiers secours en respectant les étapes suivantes:
1/CONSTATER:
1-Perte de connaissance
2-Absence de ventilation
3-Absence de pouls (carotidien ou fémoral)
2/ALERTER:
1-Appeler du renfort
2-Faire prévenir le médecin (service, urgences, réanimateur, anesthésiste, selon l’heure)
-Insister sur le caractère vital et urgent, préciser le type d’urgence
-Préciser les principaux paramètres vitaux disponibles
(pouls, pression artérielle, respiration, saturation, conscience)
-Préciser le lieu (service, section, étage, chambre)
3-Faire chercher le chariot d’urgence et le défibrillateur
-Scope, appareil ECG, saturomètre selon besoin et disponibilité
4-Faciliter l’accès au lit du patient
5-Débuter parallèlement les premiers gestes de survie

La partie théorique urgence


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3/GESTES DE SURVIE EN CAS D’ARRET CARDIO-RESPIRATOIRE  :


A – LIBERATION DES VOIES AERIENNES
B – VENTILATION
C - MASSAGE CARDIAQUE EXTERNE
A - LIBERATION DES VOIES AERIENNE: Vérifier l’absence de corps étranger,
hyperextension de la tête, subluxation de la mâchoire inférieure, canule de Guédel

B – VENTILATION: Ventilation artificielle avec apport d’oxygène 15 l/min avec ballon


type Ambu et masque facial.

La partie théorique urgence

C - MASSAGE CARDIAQUE EXTERNE:


 Patient installé à plat en decubitus dorsal, sur plan dur dès que possible (planche de
massage)
 Massage cardiaque externe 100/min
 Alterner 15 MCE avec 2 insufflations
 Vérifier l’efficacité du MCE (pouls carotidien ou fémoral)
→ Mettre en place une voie d’abord fiable avec du sérum physiologique ou Ringer
Lactate® si le patient n’est pas perfusé.
→ Brancher le système d’aspiration et vérifier son bon fonctionnement
→ Brancher un cardioscope (défibrillateur, scope, appareil ECG selon disponibilité)
6-2 Les protocoles:

Un protocole de soins est définit comme« le descriptif des techniques à appliquer et /ou
des consignes à observer dans certaines situations de soins ou pour l’administration de soin.
C’est un guide d’application des procédures de soins centré sur une cible, présenté sous forme
synthétique, élaboré selon une méthodologie précise».
Les protocoles d’urgence font référence à des situations ou le pronostic vital est mis en jeu, la
compétence de l’infirmier sera:
*De déceler le problème de santé.
*D’apprécier l’urgence.
*D’identifier le protocole d’urgence à mettre en oeuvre.
*D’appliquer rapidement le protocole.

La partie théorique urgence


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En Algérie : Art 41 du JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°17,
Les infirmiers de santé publique sont chargés, notamment : (De réaliser des soins infirmiers
relevant des tâches propres à leur mission, sur prescription médicale ou en présence du
médecin et en cas d’extrême urgence sur la base de protocoles d’urgence écrits).
Lors d’un arrêt cardiaque par exemple, il est important de mettre en place le plus
rapidement possible des gestes de réanimation: les chances de survie du patient en dépendent.
Certaines de ces techniques peuvent être mise en place par l’infirmier dans le cadre de son
rôle propre (massage cardiaque externe, apport d’oxygène à l’aide d’un insufflateur
manuel…).
D’autres sont à réaliser sur prescription médicale (pose d’une voie veineuse périphérique,
injection de drogues, choc électrique avec défibrillateur manuel…). Du fait de la non
prévisibilité d’un arrêt cardiaque et bien que le plus important pour les chances de survie du
patient soit le début immédiat des compressions thoraciques, il est difficile d’avoir rapidement
un médecin pour obtenir les prescriptions nécessaires.
6-3 /Les émotions/le stresse:

L’organisation institutionnelle impose aux infirmiers un rythme et une organisation dans


les services de soins: à 8h, distribution des médicaments; en milieu de matinée, réalisation des
pansements puis présence au tour médical …etc. Cette organisation rythme le cours de la
journée.
Et voilà qu’un patient va présenter une situation d’urgence vitale qui va bouleverser la
parfaite organisation du service.
Cet imprévu va entrainer des émotions différentes selon notre propre personnalité.
J. CHALIFOUR, psychologue, décrit l’émotion comme « un état fonctionnel de l’organisme
qui implique une activation physiologique (réactions neuroendocriniennes), un comportement
expressif (réactions neuromusculaires, posturales et faciales) et une émotion subjective (le
sentiment) .
Les émotions vont donc se manifester de différentes façons: positives comme la joie, le
bonheur ou négatives comme la colère, la peur, la tristesse, la honte, la culpabilité, le regret
etc ... ».

La partie théorique urgence


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L’urgence, dans un service de soins est donc vectrice d’émotion qui peut en fonction des
individus influencer leur comportement.
Le stress aussi peut conduire le soignant à diverses attitudes. Le stress se définit par: un état
réactionnel de l’organisme soumis à une agression brusque.
Le soignant stressé peut ressentir une baisse de confiance en lui qui lui fera porter des
jugements dévalorisants sur lui-même. Il pourra parallèlement avoir moins confiance en
l’autre (collègues, médecins, entourage…). Il peut se sentir démotivé, inerte, et n’avoir plus
d’intérêt pour rien, donc lorsque le stress est présent, les gestes deviennent alors moins sûrs et
les soins de moins bonne qualité.
Pour Guy LE BOTERF, conseillé en ingénierie dans les ressources humaines, formation et
management: « Le professionnel compétent sait gérer ses émotions. Il sait non seulement les
contrôler, voire les inhiber en cas de besoin, mais aussi, et on l’oublie trop souvent, les
utiliser».
Le stress peut nous faire perdre notre raisonnement et perturber voire inhiber notre
réponse à la situation mais également être un élément moteur.
On peut donc amplement faire le lien entre émotion et stress dans la prise en charge d’un
patien.

14
La partie théorique chariot d’urgence

Chapitre 03: chariot d’urgence

1-Définition:
C'est un élément essentiel pour la chaîne de survie dans la prise en charge d'un patient en
détresse vitale ; c’est l’outil clé du travail dans le service, il comporte obligatoirement le
stricte nécessaire en cas d’urgence vitale, il doit être accessible 24 heures sur 24, 365 jours par
ans et alimenter presque quotidiennement en cas d’usage.
2. Réglementation / Cadre légal :

Il n’existe pas de réglementation à proprement parlé qui concerne le chariot d’urgence, en


revanche, Dans le JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N° 17,
Décret exécutif n° 11-121 du 15 Rabie Ethani 1432 correspondant au 20 mars 2011 portant
statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps des paramédicaux de santé
publique.

Titre II : DISPOSITIONS APPLICABLES A LA FILIERE SOINS, Chapitre 4 : Corps


des infirmiers de santé publique, Section 1 : Définition des tâches :

-Art. 39. « Les infirmiers brevetés sont chargés, notamment, d’exécuter les prescriptions
médicales et les soins de base. Ils veillent à l’hygiène, à l’entretien et au rangement du
matériel. »

-Art. 41. «Les infirmiers de santé publique sont chargés, notamment de réaliser des soins
infirmiers relevant des tâches propres à leur mission, sur prescription médicale ou en présence
du médecin et en cas d’extrême urgence sur la base de protocoles d’urgence écrits ;»

Ainsi, l’infirmier de santé publique (ISP) est appelé à suivre un protocole d’urgence écrit
et doit être en mesure de gérer une situation d’urgence seul en attendant l’arrivé du corps
médical.

La prise en charge des détresses vitale inclue plusieurs critères-y-compris l’aménagement


des lieux, une bonne organisation de l’équipe avec une répartition des taches pour chaque
membre et une disponibilité immédiate du matériel ; donc l’ISP est chargé indirectement de la

La partie théorique chariot d’urgence 15

Provision du matériel d’urgence, donc la présence d’un chariot d’urgence est nécessaire pour
faire cet approvisionnement.
3-critères à respecter:
Il existe des critères obligatoire à respecter:
 Le chariot doit être connu de tous Lorsque qu'un nouveau membre du personnel arrive
dans le service, il est primordial de lui expliquer la C. A. T devant une urgence et
l’importance du chariot et L'emplacement ce dernier;
 L'emplacement doit être invariable et accessible Il est vrai que l'endroit peut varier lors
de réorganisation de service. Il ne doit en aucun cas être caché sous des choses ou
derrière des fauteuils.
 Il doit être régulièrement vérifié, testé, reconditionné
 Il doit être pratique, facile à manipuler, à nettoyer et à désinfecter
 Ses roues doivent être mobiles, pivotantes et munies de freins (il faut faciliter au
maximum les manoeuvres)
 Ses dimensions doivent être compatibles avec une utilisation rationnelle, le dessus
servant de plan de travail
 Il doit avoir au maximum 5 à 6 tiroirs, de profondeur limitée, faciles à ouvrir et avec une
Butée

4-Classification: Il n'y a pas d'obligation quant au rangement.


On retrouve essentiellement 2 systèmes:
*Le système ABC est en réalité ABCDEF
1. A = AIRWAY = Assurer la liberté des voies aériennes
2. B = BREATHING = rétablir une ventilation efficace
3. C = CIRCULATION = Rétablir une circulation tissulaire
4. D = DRUGS = drogues de réanimation
5. E = ECG = contrôler l’activité cardiaque et l’efficacité du Massage Cardiaque Externe.
6. F = Fibrillation.
* Système de couleur:
-Bleu = Ventilation
-Rouge = Circulation
La partie théorique chariot d’urgence
16
-Jaune ou Blanc = Divers

5-Composition:
 Un défibrillateur, gel.
A l'extérieur :  Un insufflateur (ballon).
 Un appareil d'aspiration (près à l'utilisation
n'avoir plus qu'a le brancher).
 Un container à aiguille.
 Un plan dur.
 Un obus à oxygène.
 Nécessaire pour intubation.
Tiroir 1 (A et B / bleu)  Stéthoscope.
 Sonde, masque à oxygène.
 Sonde d'aspiration.
 Nécessaire à perfusion.
Tiroir 2 (C / rouge)  Nécessaire à prélèvement.
 Antiseptique à large spectre.
 Électrode, gel ECG.
Tiroir 3 (C / rouge)  Solutés: Gélofusine(gelatine), Plasma gel 500
ml, Elohes(amidon),glucosé.
 Médicament : Adrénaline, Dubutex,
Tiroir 4 (D) Dopamine, Isuprel, Lénitral, Atropine,Bricanyl,
Ventoline, Narcan, Anexate, Hypnovel, Xylocaïne,
Cordarone, Chlorure de calcium, chlorure de
potassium.
Tiroir 5 (jaune ou blanc)  Nécessaire pour la pose d'un cathéter central.
Tiroir 6 (jaune ou blanc)  Divers: gants à usage unique, rasoir, casaque,
masques...

6-Localisation:
 Dans la salle de soin.
 Dans un local sécurisé, directement accessible au personnel.
7- Utilisation / Indication:
A – Incontournable
 Arrêt cardiaque
 (Suivi) d’un arrêt respiratoire
Signes présentés par le patient:
 Disparition des pouls fémoraux et carotidiens
 Pâleur
La partie théorique chariot d’urgence
 Cyanose 17

 TA imprenable
 Altération de la conscience
B – Probable
 Utilisation de certains protocoles thérapeutiques = fibrinolyse
 Suite de phase aigue de certaines pathologies : IDM, OAP, embolie pulmonaire
C – Imprévue
• Etat de décompensation brutale d’un patient:
 Coma acitocétosique
 Choc septique
• Réaction post anesthésique et / ou post opératoire
D’une façon générale, l’utilisation du chariot d’urgence fait l’objet d’une mobilisation de
toute l’équipe soignante dans le cadre d’une réanimation.
Cette situation de réanimation exige une organisation sans faille dans la répartition du rôle de
chacun.
La personne qui découvre le patient en état de détresse vitale, déclenche l’alerte, détermine
l’arrivée du chariot d’urgence, l’appel au médecin et l’agencement des soins.

En cardiologie, le patient doit être:


 Sur un plan dur en vu d’un massage cardiaque externe, ou par terre s’il est tombé
 Prévoir plus ou moins le CEE
 Pose d’une VAV
 Surveillance des constantes
 Reprise des traitements
 Surveillance par rapport à la diminution voir disposition des signes observés :
mydriase, Cyanose.
Ce type de situation nécessite des actions rapides, efficaces, coordonnée ne cédant ni à
l’affolement, la panique, la précipitation et l’hyperémotivité.
L’arrivée du chariot d’urgence s’accompagne toujours de l’appareil à ECG
8-Responsabilité:
-Responsabilité médicaux-pharmaceutique:
 Organisation.
La partie théorique chariot d’urgence

18
 Mise à disposition.
-Responsabilité de médecin responsable de l’unité:
 Utilisation.
-Responsabilité du cadre de santé de l’unité:
 Gestion de chariot.
9-La vérification du chariot:

 Le chariot d’urgence doit être vérifié au minimum une fois par mois. Les dates de
péremption doivent être vérifiées. Les produits se périmant dans les 3 mois doivent être
renvoyés à la pharmacie et doivent être remplacés.
 Le chariot d’urgence doit être vérifié systématiquement après chaque utilisation et le
matériel utilisé remplacé. Faire établir la prescription des produits utilisés par le médecin
du résident concerné.
 Vérifier le bon fonctionnement du matériel.
10-Le rôle de l’infirmier (entretien, vérification et traçabilité) :
 Dès qu’une réanimation se termine, le chariot doit être remis en état
d’utilisation optimale, c’est-à-dire qu’il faut :
*Nettoyer, désinfecter.
*Réapprovisionner systématiquement en tenant compte du listing du matériel utilisé lors
de la dernière réanimation.
*Ranger à l’endroit convenu et connu de tout le monde.
*Rebrancher le défibrillateur.
*Signer avec jour, heure, nom, prénom sur la feuille de traçabilité réservée au suivi de
l’état du chariot.

 En dehors de toute réanimation, ce suivi est assuré par les soignants du service
qui doivent régulièrement :
*Contrôler le contenu du chariot (soit 2 vérifications par semaine).
*Réapprovisionner si besoin.
*Valider ce contrôle par sa signature sur la fiche de traçabilité.
*Tester le défibrillateur au quotidien.

La partie théorique chariot d’urgence

19
*Une annotation sur le planning, ou une marque au surligneur, permet au cadre infirmier de
s'assurer du roulement de l'infirmière responsable de la vérification.
*Une check-list support de vérification sera à disposition dans le classeur précité, à
disposition sur le chariot, ainsi qu'une feuille d'émargement pour que le soignant responsable
de la vérification puisse dater et signer.
*On effectuera un nettoyage à chaque vérification avec une solution de type Bactériennes.
Tous les trimestres, un grand nettoyage (intérieur des tiroirs) sera complété par une
vérification des dates de péremption.
*Les drogues arrivant en "fin de vie" seront échangées à la pharmacie, les drogues dont la
date de péremption se rapproche seront repérées en collant un petit morceau de sparadrap.
*Tous les stagiaires et les nouveaux IDE doivent être formés à la maintenance, la vérification
et l'utilisation du chariot d'urgence.
La vérification permit de conserver une certaine mémorisation du matériel, et diminue le
temps de recherche des drogues et divers matériel en cas d’urgence.

20
La partie théorique La formation

Chapitre04: La formation 

1- La formation initiale:

Tout professionnel de santé doit pouvoir répondre aux exigences que requiert son niveau
de formation et son diplôme.
Un module est consacré à l’étude des soins d’urgence: module soins infirmiers aux urgences
et en réanimation.
Dans le cadre de ce module, une formation à l’utilisation du défibrillateur semi automatique
est devenue obligatoire. Ceci est spécifié par l’article 4 de l’arrêté du 4 février 1999 relatif à la
formation des personnes non médecins habilitées à utiliser un défibrillateur semi-
automatique : « la reconnaissance de l’arrêt cardio-pulmonaire, la mise en œuvre des
méthodes de réanimation secouristes, le recours au défibrillateur semi automatique pour
l’analyse électrocardiogramme, le déclenchement d’une défibrillation».
Cette attestation qui est délivrée est valable un an.
2-La formation continue:
La formation continue est une aide à maintenir et renforcer ses connaissances et
compétences professionnelles. Elle a également pour but de préparer l’infirmière à faire face à
des situations stressantes et l’aider à mettre en place des stratégies pour évoluer.
On peut noter comme exemple du bénéfice à participer régulièrement à la formation continue
lors d’une réanimation cardio-pulmonaire, l’amélioration de la gestion du temps et de
l’organisation, le développement de la confiance en soi et la meilleure maîtrise des techniques
de réanimation et du matériel.

21
La partie pratique Matériel et technique

 Matériel et technique :
1/Choix du terrain et objectifs attendus :
Notre choix s’est porté sur le service de médecine interne (homme et femme) D’EPH
SLIMANE AMIRAT BARIKA-B ATNA-.
L’établissement exploré dispose :
*L’administration.
*Bureau de réception.
*Service de médecine homme.
*Service médecine femme.
*Service d’hémodialyse.
*Service de radiologie.
*Laboratoire centrale.
*Pharmacie centrale.
La réalisation de notre enquête a pour but de faciliter la prise en charge du patient, un chariot
contenant le matériel, les médicaments et les fluides nécessaires à la réanimation est
disponible dans les services de soins.
2/ Présentation du service et ses personnels :

*La médecine interne (homme et femme) :


Il nous semblé intéressant de cibler le service de médecine interne. Les services de médecine
accueillent une population de tout âge avec toutes sortes de pathologie en phases aigüe
comme chronique. Une situation d’urgence peut donc survenir à tout moment.

La partie pratique Matériel et technique

22
Médecine homme Médecine femme

* Bureau de chef service. * Bureau de chef de service.


* Bureau de médecin. * Bureau de médecin.
* Salle de soin. * Salle de soin.
* Cuisine. * 5 chambres (2 chambres de 3
* 5 chambres (3 chambres de 3 lits, 2 chambres de 6lits et 1
Disposition lits, 2 chambre de 4lits). chambre de 8 lits).
* Chambre de réanimation (2 lits) * Cuisine
* Les médecins généralistes. * Les médecins généralistes.
* Les médecins spécialistes * Les médecins spécialistes
(infection, gastrologie, (infectiologie, gastrologie et
pneumologie, nephrologie). pneumologie, nephrologie).
Moyennes * Les médecins internistes. * Les médecins internistes.
humaines * Chef de service. * Chef de service.
* 8 infirmiers. *13 infirmiers.
*14 aide soignant. *12 aide soignants.
Moyennes * 2 chariots de soins. *2 chariots de soins.
matériaux * 2 stéthoscopes. * 2 stéthoscopes.
* 2 tensiomètres. * 2 tensiomètres.
*20 lits. *28 lits.
* 20 potences. *25 potences.
* 3 paravents. * 3 paravents.
*1 fauteuil roulant. *1 fauteuil roulant.
*1autoclave. *1autoclave.
* 1 armoire. * 1 armoire.
* 2 boites d’instruments * 2 boites d’instruments
médicaux. médicaux.
*1 téléphone. *1 téléphone.
*1 réfrigérateur. *1 réfrigérateur.
* 8 climatiseurs. * 8 climatiseurs.
* 9 radiateurs. * 8 radiateurs.
* 2 plateaux. * 2 plateaux.
*2 tambours. *2 tambours.
* 2 haricots. * 2 haricots.
* 5 mano d’oxygène. * 8 mano d’oxygène.
* 2 glycomètres. * 2 glycomètres.
* 2 thermomètres. * 2 thermomètres.

3/Période de l’enquête
Cette étude s’est déroulée durant le mois de : Novembre 2017-Avril 2018.
4/Choix de la population
La population cible c’est l’ensemble des individus concernés par l’enquête qui sont des
infirmiers des services cités et parmi cette population nous avons pris un échantillon
La partie pratique Matériel et technique

23
nécessaire pour notre enquête qui sont au nombre de 23 infirmiers, ses derniers ont été soumis
à répondre à ce questionnaire.
5/Choix de l’outil
L’outil qui nous parait le mieux adapté pour pouvoir toucher la qualité de la prise en charge
aux urgences est le questionnaire qui est composé de 26 Questions.
6/Description d’outil:
Pour mener cette étude, nous avons utilisé l’instrument de mesure suivant :
Un questionnaire :
Structuré, destiné au personnel paramédical de médecine interne retenu pour l’étude.
Ce questionnaire consiste à poser une série de questions distribués aux infirmiers travaillant
le jour et la nuit permettant de recueillir des informations sur le rôle de l’infirmier et les
problèmes rencontrés au service et comporte 26 questions portant sur :
*Présentation de l’infirmier de médecine interne.
*l’organisation du travail infirmier
*Compétence et pratiques infirmières
*Les protocoles d’urgence.
*Le chariot d’urgence.
*Formation continue.
Le questionnaire est directement distribué aux infirmiers travaillant le matin et les infirmiers
travaillant le soir. La collection est effectuée après la fin de la garde des infirmiers en
moyenne et le taux de récupération des questionnaires a atteint 100%.
7/La collecte des données :
Une autorisation est sollicitée auprès des chefs des services de médecine interne homme et
femme, pour la mise en route de la collecte des données.
8 /Les limites méthodologiques :
*Le facteur de temps.
*L’occupation par les stages pratiques.
*L’indispensabilité de l’encadreur plein temps.
Tous ces facteurs ayant un retentissement négatif pour une recherche approfondie.

24
La partie pratique Résultats du questionnaire

 Résultat du questionnaire:

Dans cette partie, Nous avons listé l’ensemble des résultats, suivi d’une representation
graphique avec l’analyse et l’interprétation.

Question 1 : Quel est votre grade professionnel ?

Propositions Infermier IDE ISP AS Total


principale
Réponses 14 4 5 26 49
Pourcentage 28,57% 8,16% 10,20% 53,06% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°1 ‘’ Les grades de professionnel’’

Le grade professionnel
29%

I.P
53% ISP
IDE
AS
10%
8%

Représentation graphique: Diagramme N°1.

Commentaire:

Selon les réponses des infirmiers de service de médecine interne, on remarque que 53%
sont des AS, 29% sont des infirmiers principales,10% sont des ISP, et 8% restants sont des
IDE.

25
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 2 : Votre expérience est de :

Propositions 0-5ans 5-10 ans 10 ans et plus Total


Réponses 27 7 15 49
Pourcentage 55,10% 14,28% 30,61% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°2 ‘’Expérience professionnel’’

Expérience professionnel

31%

0-5 ans
5-10 ans
55% 10 et plus

14%

Représentation graphique: Diagramme N°2.

Commentaire:

55% des interrogés ont une expérience de 0 à 5 ans, de plus de 10 ans représentent 31% et
14% pour la catégorie de 5 à10 ans.

26
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 3 : Votre ancienneté au niveau du service de médecine interne :

: Votre ancienneté au niveau du service de médecine interne :

Propositions 0-5ans 5-10 ans 10 ans et plus Total


Réponses 27 10 12 49
Pourcentage 55,10% 20,40% 24,48% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°3 ‘’ Ancienneté au service de madecine interne’’

Ancienneté au service de madecine interne

24%

0-5 ans
5-10 ans
55% 10 ans et plus

20%

Représentation graphique: Diagramme N°3.

Commentaire:

D’après le tableau ci-dessus, on constate que l’effectif compris dans la catégorie de 0 à 5


ans soit 55%,suivi de catégorie 25% qui represente un nombre d’années compris de plus de 10
ans et les 20%pour la categorie entre 5 à 10 ans.

27
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 4 : Vous travaillez ?

Propositions De jour De nuit Total


Réponse 29 20 49
Pourcentage 59,18% 40,81% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°4 ‘’Horaires de travail’’

Horaires de travail

41%

De jour
De nuit

59%

Représentation graphique: Diagramme N°4.

Commentaire:

D’après les pourcentages, on remarque que 59% des infirmiers soit 29, travaillent pendant
le jour et 41% restants pendant la nuit.

28
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 5 : Par rapport aux urgences relatives, pensez-vous que les urgences vitales au
niveau de service sont :

Propositions Moins Fréquente Plus fréquente Total


fréquente
Réponses 6 13 30 49
Pourcentage 12,24% 26,53% 61,22% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°5 ‘’ La fréquence des urgences vitales par rapport

aux urgences relatives.’’

La fréquence des urgences vitales par rapport


aux urgences relatives.

12%
Moins fréquente
Fréquente
27% Plus fréquente

61%

Représentation graphique: N°5

Commentaire:

D’après les résultats obtenus, 61% des infirmiers ont répondus que les urgences vitales
sont plus fréquentes que les urgences relatives, 27% disent que les urgences vitale sont
fréquentes et les 12% restant disent qu’elles sont moins fréquentes.

29
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 6 : Les urgences vitales les plus fréquentes sont :

Propostions Réponses Pourcentage


Arrêt cardio- respiratoire 29 59,18%
Etats de choc 8 16,32%
Douleur thoracique non 6 12,24%
traumatique
Hémorragie externe 6 12,24%
Total 49 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°6 ‘’ Les urgences vitales les plus fréquents’’

les urgences vitales les plus fréquents.

12%
12 Arret cardio-respiratoire.
% Etas de choc
Douleur thoracique non
traumatique
Hémorragie externe
59%
16%

Représentation graphique: N°6

Commentaire:

Selon la représentation graphique, on constate que 59 % des urgences vitales sont des
arrêt-cardio-respiratoire, suivi de 17% des états de choc, puis 12% des douleurs thoraciques
non traumatique et le même pourcentage pour les hémorragies externe.

30
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 7 : Votre attitude devant une urgence vitale est :

Propositions Réponses Pourcentage

Stressé 35 71,42%
Perturbe 10 20,40%

Calme 4 8,16%

Total 49 100%

Représentation tabulaire: Tableau N°7’’ L’attitude de l’infirmier (e) devant une

urgence vitale.’’

l'attitude de l'infirmier(e) devant une urgence vitale.

8%
20%
Stressé.
Perturbe
Calme

71%

Représentation graphique: N°7

Commentaire:

72% des infirmiers interrogés déclarent qu’ils sont stressés en face d’une urgence vitale,
20% exercent leurs activités avec une perturbation sauf 8% disent qu’ ils sont calme devant
l’urgence vitale.

La partie pratique Résultats du questionnaire

31
Question 8 : Est-ce que le service est doté du protocole suivant ?

Propositions Réponses Pourcentage


Protocole d’une transfusion sanguine 0 0%
Protocole de dilution des médicaments 0 0%
d’urgence

Protocole d’une réanimation cardio pulmonaire 0 0%


en cas d’arrêt cardio-respiratoire
Protocole de la prise en charge d’un 0 0%
polytraumatisé
Total 0 0%
Représentation tabulaire: Tableau N°8 ‘’Le protocole d’une urgence vitale au niveau de

service de médecine interne.’’

le protocole d'une urgence vitale au niveau de


service de médecine interne.
Protocole d’une transfusion
sanguine

Protocole de dilution des


médicaments d’urgence
O% Protocole d’une réanimation car-
dio pulmonaire en cas d’arrêt
cardio-respiratoire

Protocole de la prise en charge


d’un polytraumatisé

Représentation graphique: N°8

Commentaire :

Tous les infirmiers confirment qu’ils n’ont pas de protocole spécifique à la prise en charge
de l’urgence au niveau du service de médecine interne.

La partie pratique Résultats du questionnaire

32
Question 9 : Selon vous, le protocole diminue-t-il le stress face à une situation
d’urgence ?

Propositions Oui Non Total


Réponses 49 0 23
Pourcentage 100% 0% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°9 ‘’’Le protocole d’une urgence vitale’’

le protocole d'une urgence vitale.

Oui
Non

100%

Représentation graphique: N°9

Commentaire :

Tous les infirmiers affirment que l’existence d’un protocole peut diminué le stress face

à une sutiaition d’urgence.

33
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 10 : Face à une situation d’urgence vitale votre rôle consiste à :

Se référer au Alerter le Appliquer les


Propositions protocole médecin gestes Total
d’urgences
Réponses 0 39 10 49

Poucentage 0% 79,59% 20,40% 100%

Représentation tabulaire: Tableau N°10 ‘’ Le comportement de l’infirmier face à une

situation d’urgence.’’

le comportement de l'infirmier face à une situation


d'urgence.

20%
Se référer au protocole
Alerter le médecin
Appliquer les gestes
d'urgences

80%

Représentation graphique: N°10

Commentaire :

Les résultats qu’on a recueillient auprès des infirmiers montrent que 80% alertent le
médecin et 20%restants appliquent les gestes d’urgence de leur propre initiative.

34
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 11 : Est-ce que vous travaillez selon une organisation bien déterminée dans
votre service ?

Propositions Oui Non Total


Réponses 19 30 49
Pourcentage 38 ,77% 61,22% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°11 ‘’organisation du travail au niveau du service

de médecine interne.’’

organisation du travail au niveau du service de


médecine interne.

39%
Oui
Non

61%

Commentaire:

61% des interrogés disent qu’ils ne travaillent pas selon une organisation bien déterminée
au niveau du service de médecine interne.
La partie pratique Résultats du questionnaire 35

Question 12 : Trouvez-vous des difficultés de coordination avec le ou les membre (s) de
l’équipe soignante ?

Propositions Oui Non Total


Réponses 39 10 49
Pourcentage 79,59% 20,40% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°12 ‘’la coordination entre l’équipe soignante’’

la coordination entre l'équipe soignante.


20%

Oui
Non

80%

Représentation graphique: N°12

Commentaire:

80% des interrogés trouvent des difficultés de coordination avec le ou les membre(s) de

l’équipe soignante.
La partie pratique Résultats du questionnaire

36
Question 13 : Selon vous, quelles sont les qualités et les compétences nécessaires pour
la prise en charge de l’urgence vitale par l’infirmier ?

Théorique et
Propositions Théorique Pratique pratique Total

Réponses 5 8 36 49
Pourcentage 10,20% 16,32% 73,46% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°13 ‘’ Les qualités et les compétences nécessaire

pour la prise en charge de l’urgence vitale.’’

les qualités et les compétences nécessair la prise en


charge de l'urgence vitale.

10%

16% Théorique
Pratique
Théorique et pratique

73%

Représentation graphique: N°13

Commentaire :

74% des questionnés estiment que les qualités et les compétences nécessaire pour la prise

en charge de l’urgence vitale par l’infirmier sont les compétences pratiques et théoriques,

37
16% optent pour les competences pratiques et les 10% restants sont pour les competences

théoriques.

La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 14 : Face à une urgence, pensez-vous avoir des difficultés ?

Propositions Réponses Pourcentage


Dans la reconnaissance de l’urgence 5 10,20%
Dans la rapidité d’action 6 12,24%
Dans la dextérité et à la précision des gestes 2 4,08 %
à effectuer
Dans l’organisation 36 73,46%
Total 49 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°14 ‘’ Les difficultés rencontrées.’’

les difficultés rencontrées.

Dans la reconnaissance de
10% l’urgence
12%
4 Dans la rapidité d’action
%
Dans la dextérité et à la pré-
cision des gestes à effectuer

73% Dans l’organisation

Représentation graphique: N°14

Commentaire:

Cette question met beaucoup plus l’action sur l’organisation de la prise en charge.
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 15 : Vous pensez que ces difficultés sont dues ? 38

Propositions Réponses Pourcentage


Au stress 13 26,53%
A la gravité de la situation 7 14,28%
A la routine : faible fréquence des urgences 6 12,24%
A l’inexpérience pratique (manque 7 14,28%
d’expérience pratique)
Au manque de formation 16 32,65%
Total 49 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°15 ‘’les causes des difficultés.’’

les causes des difficultés.

Au stress
33% 27%
A la gravité de la situation

A la routine : faible fréquence


des urgences

12% 14%
14% A l’inexpérience pratique
(manque d’expérience pratique)

Au manque de formation

Représentation graphique: N°15

Commentaire :

On constate que la majorité du personnel exprime le besoins et la nécessité d’une formation


continue.
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 16 : Selon vous le chariot d’urgence est : 39

Propositions Bien équipé Plus/moins Absent Total


équipé
Réponses 0 0 49 49
Pourcentage 0% 0% 100% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°16 ‘’ Le chariot d’urgence.’’

le chariot d'urgence.

Bien équipé
Plus/moins
équipé
Absent

100%

Représentation graphique: N°16

Commentaire :

Tous les infirmiers déclarent qu’il n’y a pas un chariot d’urgence spécifique pour les cas
urgents et cela n’exclut guère la disponibilité de certains moyens d’intervention.
La partie pratique Résultats du questionnaire
40

Question 17 : La vérification du chariot d’urgence s’effectué-t-elle :

Propositions Régulièrement Irrégulièrement Aucune Total


vérification
Réponses 0 0 49 49
Pourcentage 0% 0% 0% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°17 ‘’ La vérification du chariot d’urgence.’’

la vérification du chariot d'urgence.

Régulièrement
Irrégulièrement
Aucune vérification

100%

Représentation graphique: N°17

Commentaire :

En l’absence du chariot d’urgence, aucune vérification n’est faite.


La partie pratique Résultats du questionnaire
41
Question 18 :L’activité quotidienne du service de médecine interne nécessite t- elle toujours
la présence du chariot d’urgence ?

Propositions Oui Non Total


Réponses 49 0 49
Pourcentage 100% 0% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°18 ‘’ La nécessité du chariot d’urgence dans le service’’

la nécessité du chariot d'urgence dans le service.

Oui
Non

100%

Représentation graphique: N°18

Commentaire:

Toutes les paramédicaux (100%) confirment que la présence du chariot d’urgence est plus
que nécessaire.
La partie pratique Résultats du questionnaire

42
Question 19 : Des recommandations sont-elles données aux usagés du chariot d’urgence ?

Propositions Oui Non Total


Réponses 0 49 49
Pourcentage 0% 100% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°19 ‘’ Recommandations sur le chariot’’

recommandations sur le chariot.

Oui
Non

100%

Représentation graphique: N°19

Commentaire:

100% des paramédicaux affirment ne pas recevoir de recommandations sur le chariot


d’urgence
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 20 : Au cours de votre formation initiale avez-vous été formés sur le chariot 43

d’urgence ?

Propostions Oui Non Total


Réponses 37 12 49 
Pourcentage 75,51% 24,48% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°20 ‘’ Formation initiale sur le chariot d’urgence’’

formation intiale sur le chariot d'urgence.


24%

Oui
Non

76%

Représentation graphique: N°20

Commentaire:

76% ont été formé sur le chariot d’urgence alors que 24% disent ne pas avoir été formé

sur ce dernier.
La partie pratique Résultats du questionnaire 44

Question 21 :D’après vous à quel moment on peut utiliser le chariot d’urgence ?

Propositions Réponses Pourcentage


Devant une situation urgente 47 95,91%
uniquement
N’importe quand 0 0%
Dans les soins normaux 2 4,08%
Total 49 100%

Représentation tabulaire: Tableau N°21 ‘’ L’utilisation du chariot d’urgence.’’

l'utilisation du chariot d'urgence.

4% Devant une situation urgente


uniquement
N'importe quand
Dans les soins normaux

96%

Représentation graphique: N°21

Commentaire :

La majorité des interrogés disent que le chariot d’urgence ne doit être utilisé que lors des
situations urgentes.
La partie pratique Résultats du questionnaire
45
Question 22 : Comment organiser la prise en charge des urgences vitales malgré l’absence du
chariot d’urgence dans le service ?

La majorité des paramédicaux ont répondu que la prise en charge se fait malgré le manque du

moyens et l’anarchie de travail, mais que l’idéal pour une meilleur prise en charge c’est la

disponibilité d’un chariot d’urgence avec toutes ses composantes.


La partie pratique Résultats du questionnaire

46
Question 23 :Avez-vous participé à un cycle de formation continue ?

Propositions Oui Non Total


Réponses 9 40 49
Pourcentage 18,36% 81,63% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°23 ‘’ La participation à un cycle de formation continue.’’

la participation à un cycle de formation continue.


18%

Oui
Non

82%

Représentation graphique: N°23

Commentaire:

La plupart des interrogés soit 82% n’ont pas pu bénéficer de formation continue sur les
urgences les 18%restants parlent d’auto formation.
La partie pratique Résultats du questionnaire 47

Question 24 :Pensez-vous qu’une formation continue des infirmiers du service de médecine


interne est :

Propositions Utile Inutile Total


Réponses 49 0 49
Pourcentage 100% 0% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°24 ‘’ La formation continue.’’

la formation continue.

Utile
Inutile

100%

Représentation graphique: N°24

Commentaire :

100% des réponses affirment qu’une formation continue est utile pour le personnel soignant
afin d’actualiser les connaissances et améliorer le mode d’intervention.
La partie pratique Résultats du questionnaire

Question 25 : vous sentez- vous suffisamment formé à une situation d’urgence ? 48

Proposition Oui Non Total


Réponses 13 36 49
Pourcentage 26,53% 73,46% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°25 ‘’ Formation continue.’’

formation continue.
27%

Oui
Non

73%

Représentation graphique: N°25

Commentaire :

Plus de la moitié des infirmiers soit 73% affirment qu’ils ne sont pas suffisamment formé à
une situation d’urgence, 27% disent le contraire.
La partie pratique Résultats du questionnaire 49

Question 26 : Ce questionnaire vous encourage-t-il à vous former aux gestes de soins
d’urgence ?

Propositions Oui Non Total


Réponses 49 0 49
Pourcentage 100% 0% 100%
Représentation tabulaire: Tableau N°26 ‘’formation aux gestes se soins d’urgence.’’

Ventes

Oui
Non

100%

Représentation graphique: N°26

Commentaire:

Selon les résultats obtenus, tous les infirmiers souhaitent participer à des actions de formation
aux gestes de soins d’urgence.
La partie pratique Synthèse

50
 Synthèse:

D’après les résultats obtenus suite aux réponses aux differentes questions posés, on a
resencer plusieurs problèmes tel que:

*L’absence d’organisation de travail entre les équipes soignantes et les taches ne sont pas
toujours réparties entre les membres d’équipe équitablement (Question 7, 11, 12, 14).

*La majorité des réponses confirme que la coordination entre l’équipe soignante est mauvaise
(Question 11, 12).

*L’absence d’un protocole concernant la prise en charge des patients présentant un risque
vital et aucun protocole d’utilisation du chariot d’urgence (Question 8, 9, 10, 19).

*La majorité des interrogés ont eux une formation initiale sur le chariot d’urgence et la totalité
d’entre eux confirment la nécessité de ce dernier dans tous les services (Question 18, 20, 21)

*Les paramédicaux disent ne pas trouver le matériel immédiatement pour sauver la personne
en détresse d’ou l’interet de la presence d’un chariot d’urgence sur place (Question 16, 17, 19,
22).

*Le manque d’une formation continue spécifique et des infirmiers compétants entraine un
désordre et une perte de temps qui dans la plupart des cas mène à la perte des patients, en effet
la vie de la personne en détresse vitale ne tiens qu’à un fil et nécessite d’agir le plus
rapidement possible avec une certaine précision et organisation des membres de l’équipe
(Question 10, 13, 14, 15, 23, 25).

Finalement, pour l’amélioration de la prise en charge des patients en détresse vitale, nous
avons constaté que la majorité des paramédicaux ont proposé la programmations de
formations continues concernant le chariot d’urgence et son entretien, ce qui prouve qu’il ont
été sensibilisé, en répondant à nos questions, sur l’importance du chariot d’urgence lors de la
prise en charge des situations d’urgences.

La partie pratique Synthèse

51
Enfin et en conclusion, à partir de ces données de la présente synthèse et analyse à savoir:
l’absence du chariot d’urgence avec le manque de formation continue et l’expérience dans le
mode d’intervention en face des urgences vitales et l’absence d’un protocole des gestes
d’urgences pour réagir d’une façon efficace lors de la prise en charge des patients présentant
un risque vital, nous pouvons dire que nos hypothèses sont confirmé.
52
La partie pratique Suggestion

 Suggestion:

Finalement, pour une amélioration de la situation actuelle, et pour une meilleure prise en
charge, nous proposons les suggestions suivantes:
*Proposer une nouvelle organisation du service concernant la prise en charge des situations
d’urgence.
*Proposer un protocole organisationnel écrit, approuvé et affiché pour la prise en charge des
personnes en détresse vitale (Annexe 02).
*Formation continue des infirmies sur la manipulation du chariot d’urgence et des journées de
sensibilisation sur son utilité et sont importance dans la prise en charge des situations
d’urgence (voir annexe 03).
 Conclusion :

Nous nous sommes rendu compte, qu’à l’achèvement de cette étude théorique et pratique,
au sein de l’EPH SLIMAN AMIRAT BARIKA,aprés les témoignages du personnel soignant
et l’analyse faite à cet effet que La réalisation de ce travail a fait progresser notre réflexion
professionnelle et personnel et à permis en outre d’enrichir nos connaissances, de renforcer
nos liens et relation avec les soignants et de prendre conscience de l’importance qu’on doit
accorder à l’entretiens, et l’importance de la présence du chariot d’urgence et du rôle qu’il
joue dans les situations d’urgence.
Il est clair que la présence d’un chariot d’urgence opérationnel, bien équipé et contrôlé,
apporte ces bénéfiques lors des situations d’urgence, il permet d’éviter les allers retours des
soignants à la pharmacie et donc la disponibilité immédiate du matériel, il y aura moins de
désordre vu que le matériel sera regroupé dans ce chariot, tout cela pour une réponse plus
rapide et plus efficace à l’urgence.
C’est pour cela que l’infirmier doit au préalable participer aux cycles de formation
continue aux gestes d’urgence et aux utilisations de matériels spécifique, mais doit également
disposer en complément de son travail de prescriptions médicales ou de protocoles médicaux.
Pour appliquer ces prescriptions, il doit savoir utiliser le matériel qui dans la majorité des cas
se trouve dans le chariot d’urgence, parce que la prise en charge de l’urgence vitale par un
infirmier est génératrice de stress qui perturbe son atitudes de soignant.
Cette réflexion autour de l’importance du chariot d’urgence va être mise à profit de notre
future pratique professionnelle, mais surtout au profit des patients, puisque finalement, ce
sont bien les patients les premiers concernés.

54
ANNXE 01 : Questionnaire
Nous; étudiantes en troisième année infirmière de sante publique à l’institut national de
formation supérieure paramédicale de Batna, appelée à réaliser un travail de fin d’études de
notre choix .Nous avons choisi celui de « chariot d’urgence entre réalité et perspective ».

Afin de nous aider dans sa réalisation, nous vous proposons de répondre à quelques
questions, nous nous engageons à respecter scrupuleusement l’anonymat du présent
document.

Le questionnaire est destiné aux infirmiers du service de médecine interne (homme et


femme).

Nous vous remercions d’avance de votre participation.

1_Identification:

1-Quel est votre grade professionnel?

- Infirmier principale

-ISP

-IDE

2-Votre expérience est de :

-0-5ans

-5-10 ans

- 10 ans et plus

3-Votre ancienneté au niveau du service de médecine interne:

-0-5ans

-5-10 ans

-10 ans et plus

4-Vous travaillez?

-De jour

-De nuit
2_ Attitude et pratique :
1-Par rapport aux urgences relatives, pensez-vous que les urgences vitales au niveau de
service sont :

- fréquentes

-Moins fréquentes

-Très fréquentes

2-Les urgences vitales les plus fréquentes sont :

-Arrêt cardio- respiratoire

-Etats de choc

-Douleur thoracique non traumatique

-Hémorragie externe

3-Votre attitude devant une urgence vitale est :

-Stressé

-Perturbe

-Calme

4- Est-ce que le service est doté du protocole suivant ?

-Protocole d’une transfusion sanguine

-Protocole de dilution des médicaments d’urgence

-Protocole d’une réanimation cardio pulmonaire en cas d’arrêt cardio-respiratoire

-Protocole de la prise en charge d’un polytraumatisé

5_ Selon vous, le protocole diminue-t-il le stress face à une situation d’urgence ?

-Oui -Non

6-Face à une situation d’urgence vitale votre rôle consiste à :

-Se référer au protocole

-Alerter le médecin
-Appliquer les gestes d’urgences

7-Est-ce que vous travaillez selon une organisation bien déterminée dans votre service ?

-Oui

-Non

8-Trouvez-vous des difficultés de coordination avec le ou les membre (s) de l’équipe


soignante ?

-Oui

-Non

9-Selon vous, quelles sont les qualités et les compétences nécessaires pour la prise en
charge de l’urgence vitale par l’infirmier?

-Théorique

-Pratique

-Théorique et pratique

10-Face à une urgence, pensez-vous avoir des difficulties ?

-Dans la reconnaissance de l’urgence

-Dans la rapidité d’action

-Dans la dextérité et à la précision des gestes à effectuer

-Dans l’organisation

11-Vous pensez que ces difficultés sont dues ?

-Au stress

-A la gravité de la situation

-A la routine : faible fréquence des urgences

-A l’inexpérience pratique (manque d’expérience pratique)

-Au manque de formation

12-Selon vous le chariot d’urgence est :

-Bien équipé
-Plus/moins équipé

-Absent

13-La vérification du chariot d’urgence s’effectué-t-elle :

-Régulièrement

- Irrégulièrement

-Aucune vérification

14-L’activité quotidienne du service de médecine interne nécessite t- elle toujours la


présence du chariot d’urgence ?

-Oui

-Non

15- Des recommandations sont-elles données aux usagés du chariot d’urgence?

-Oui

-Non

16-Au cours de votre formation initiale avez-vous été formés sur le chariot d’urgence ?

- Oui

- Non

17-D’après vous à quel moment on peut utiliser le chariot d’urgence ?

- Devant une situation urgente uniquement

- N’importe quand

- Dans les soins normaux

18-Comment organiser la prise en charge des urgences vitales malgré l’absence du chariot

d’urgence dans le service? …………………………………………………….......


3_Foramtion Continue:

1-Avez-vous participé à un cycle de formation continue?

-Oui

-Non

2-Pensez-vous qu’une formation continue des infirmiers du service de médecine interne


est :

-Utile

-Inutile

3-Constatez-vous que vous êtes suffisamment formé à une situation d’urgence ?

-Oui

-Non

4-Ce questionnaire vous encourage-t-il à vous former aux gestes de soins d’urgence ?

-Oui

-Non
****************************

ISP: Infirmier de Santé Publique

IDE: Infirmier Diplômé d’Etat

AS: Aide Soignant

ANNEXE 02 : Gestes d’urgence : Attitude pratique

Après prise des constantes: Pouls -TA -fréquence respiratoire -SpO2


TYPE DE SITUATION GESTES A REALISER
1. Mettre le patient au sol en decubitus
2. Libérer les voies aeriennes superieures
ARRET CARDIAQUE 3. Massage cardiaque externe
4. Oxygéner
5. Poser un abord veineux
6. Mise en place du DSA
1. Mettre le patient en position laterale de
securite
2. Libérer les voies aeriennes superieures
CONVULSIONS 3. Oxygéner
4. Poser un abord veineux
5. Préparer une seringue d’une ampoule de
VALIUM 10 mg/2ml
1. Mettre le patient en position demi-assise
2. NATISPRAY¹ sous la langue
DOULEURS THORACIQUES 3. Evaluer la douleur pratiquer un E.C.G.
4. Pratiquer un E.C.G
5. Poser un abord veineux
6. Oxygéner
1. Mettre le patient en decubitus dorsal
MALAISE VAGAL 2. Oxygéner
3. Surélever les membres inferieurs
4. Réaliser d’un DEXTRO²
5. Préparer une seringue d’ATROPINE : 0,5
mg/ml
DETRESSE RESPIRATOIRE 1. Mettre le patient en position assise
AIGUE (hors insuffisance respiratoire 2. Oxygéner
chronique connue) 3. Poser un abord veineux

 NATISPRAY¹:
*Medicament générique du classe thérapeutique: cardiologie et angéiologie
*Le traitement curatif de la crise d’angor.

 DEXTRO²:
*En cas de diabète,un controle régulier de la glycémie,c’est à dire du taux de sucre dans le
sang,est nécessaire.en dehors des prises de sang,celle ci peut etre surveillée par le biais du
dextro.il s’agit d’un prélèvement de sang capillaire effectué au bout du doigt après un lavage
des mains simple, avec une lecture directe au moyen d’un appareil spécifique. Le dextro de
s’auto surveiller,une ou plusieurs fois par jour.

ANNEXE 0 3 : Formation chariot d’urgence


Objectifs:

 Optimiser la gestion d’une situation d’urgence grâce à une utilisation adaptée du matériel
du chariot d’urgence.
 Connaître les principes de base de l’utilisation du chariot d’urgence.
 Maîtriser le fonctionnement et l’entretien du chariot selon son niveau de competences.
 Gérer le chariot d’urgence.

Personnels concernés:

Personnel paramédical et technique du service de soin.

Contenu du programme:

 Analyse des pratiques et spécificités du chariot d’urgence.


 Connaître et s’approprier le contenu et son organization.
 Respecter les règles d’entretien et vérification du chariot.
 Faire le lien avec son utilisation lors de l’arrêt cardiorespiratoire ou autres détresses
vitals.
Méthodes pédagogiques:

Technique de pédagogie active permettant l’expression de l’apprenant et la construction


du savoir théorique et pratique Apprentissage pratique sur des mises en scène d’utilisation du
chariot dans l’unité des soins.
Evaluation et validation des acquis:

 Evaluation continue: autoévaluation.


 Evaluation de la formation par les apprenants.
Intervenants:

Formateurs habilités par INFSPM (infirmiers-infirmiers anesthésistes) selon la


qualification des participants.

Organisation de la Dates et déroulement Inscription et


formation de la formation Renseignements
Nombre de stagiaire : ,,,,, Mise en place en fonction de  INFSPM
Lieu : sur la demande des unités et de  Téléphone :033/92/64/08
 le lieu professionnel la disponibilité des  Fax : 033/92/64/15
 CHU de BATNA formateurs Dans la continuité  Email :
 INFSPM de la formation détresses infspmbatna@inpfp.dz
Durée de la formation vitales en intra-hospitalier
: ,,,,heures.
Horaire : à l’appréciation
des unités

ANNEXE 04: Liste des abréviations

*EPH: Etablissement Public Hospitalier

*FR: Fréquence Respiratoire


*T°: Température

*ECG: Electrocardiogramme

*AC: Arrêt Cardiaque

*MCE: Massage Cardiaque Externe

*ISP: Infirmier de Santé Publique

*CAT: Conduite A Tenir

*TA: Tension Artérielle

*IDM: Infarctus De Myocarde

*OAP: Œdème Aigue de Poumon

*CEE: Choc Electrique Externe

*VAV: Valve Auriculo Ventriculaire.

*IDE: Infirmier Diplôme d’Etat

*DSA: Défibrillateur Semi-Automatique.

*CHU: Centre Hospitalier Universitaire

*INFSPM: Institut National de Formation Supérieure Paramédicale


*Les ouvrages :
-COLLIERE, Marie Françoise. Soigner… le premier art de la vie,
2ème éd,Paris :
Masson, 2001. 456 p.
-Soins d’urgence unité d’enseignement 4.3 les essentiels en IFSI
collection dirigée par Carol Siebert et Katy Le Neurès P 9.

*Les dictionnaires :
- Le Petit Larousse Illustré. 2002. 1786 p.
- Dictionnaire de soins infirmier.

*web graphie :
http:// www.infirmier.com
http://www.infirmier.com/pdf/protocole-guide-chariot urgence. Infirmier.
GRENET, Le chariot d’urgence, [PDF], Adresse URL : file:///F:/chariot
%20d'urgence/Le_chariot_durgence. Pdf, consulté le 28 novembre 2017.

*Mémoires :
«L’infirmier face aux gestes de premiers secours» » soutenue par :
Laurence LACOMME / DELEGATION DEPARTEMENTALE DE LA
HAUTE VIENNE CROIX ROUGE FRAN ‫ا‬AISE Institut de Formation en
Soins Infirmiers 25 rue Cruveilhier 87000 LIMOGES /2001-2004

« URGENCE Infirmier cherche Expérience» soutenue par :


PAINCHAUD Adrien / Institut de Formation en Soins Infirmiers Centre
Hospitalier Universitaire RENNES/ Promotion 2009-2012

«La prise en charge des urgences vitales intra-hospitalières» Soutenue


par : Virginie DA SILVA-MOINET / Université Bordeaux DES
SCIENCES MEDICALES 2014.
« Le chariot d’urgence en ehpad pour quoi faire ? »
Faculté COCHIN PORT ROYAL PARIS
Université RENE DESCARTES PARIS V
Docteur ALAIN COSSON
Diplôme inter universitaire
De médecin coordonnateur d’EHPAD
Année universitaire 2006 – 2007

*Les cours :
Module soins infirmiers 2ème année «Le chariot d’urgence».
*Divers :
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N°17, 15 Rabie
Ethani 1432 20 Mars 2011, p12-13.

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