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Rapport de stage
Sous le thème :
Réalisé Par : Ayoub Ennassiri
Par :
Ennassiri Ayoub
Mr.Kabouri
Ecole Supérieure de Technologie de Salé - Avenue le Prince Héritier -BP 227 Salé Médina - Maroc
05 37 88 15 61 / 62 / 63 +212 5 37 88 15 64 - https://www.ests.um5.ac.ma/
A tous les gens qui ont cru en moi et qui me donnent l’envie
d’aller en avant,
Nous vous remercions tous, votre soutien et vos encouragements
qui nous donnent la force de continuer.
Les dispositifs médicaux DM sont des produits de santé. Ils font partie intégrante d’un
système de santé et ils sont omniprésents auprès des malades : en milieu hospitalier (étatique
ou privé) où on les retrouve aussi bien au niveau de la chambre du patient qu’au bloc
opératoire, à domicile, en soins ambulatoires etc…
.En parallèle, l’industrie des dispositifs médicaux est un secteur complexe, compte tenu delà
diversité des produits et des technologies mises en œuvre. Les domaines d’application sont en
fait très variés et la multiplicité des dispositifs est à l’origine d’activités très diverses.
De plus, les progrès réalisés au cours des vingt dernières années dans les domaines tels que
l’électronique, l’informatique, les matériaux, ont eu des conséquences directes sur l’offre de
soins en étant à l’origine de techniques de plus en plus sophistiquées et fiables aidant le
médecin dans ces actes médicaux: de l’exploration passant par le diagnostic et se
terminant par la thérapie-. Par conséquent, l’industrie des dispositifs a vu son champ
d’activités élargir.
Leurs équipes, ayant fait partie du staff technique et administratif de la société Allemande
Ferrostaal entre 1998 et 2011.
Leurs services ont par conséquent pu acquérir l’expérience et la compétence pour étudier,
planifier, estimer le budget nécessaire à de telles opérations et conduire ou accompagner un
projet de la phase d’étude jusqu’à son terme.
Superficie 25 Hectares
Tél 05.37.71.44.19
l’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V(HMIMV) qui est le plus grand hôpital
pluridisciplinaire au nord d’Afrique chargé des missions et objectifs suivants.
a. Ses missions :
Diagnostic, exploitation.
Soins, thérapie et séjour.
Urgences.
Enseignement et instruction.
Formation et recherche scientifique (le nouveau centre de virologie, des maladies
infectieuses et tropicales inauguré par sa majesté le roi Mohamed VI).
b. Ses objectifs :
Un accueil personnalisé.
Une qualité de soins à laquelle le personnel médical et infirmier sont très attachés.
Une sécurité permanente l’H.M.I.M.V dispose d’un service d’accueil des urgences.
Des services de réanimation des services spécialisés et de services méningo-
encéphalites (blocs imagerie – laboratoires) prêts à répondre aux besoins des patients à
tout moment.
Le système national de santé au Maroc est organisé en deux secteurs de production de soins :
le secteur public et le secteur privé.
La mission du secteur public de la santé est la même que le secteur privé en ce qui concerne
les soins curatifs, mais le secteur public a quelques spécificités : ce secteur s’occupe de
manière prioritaire aux problèmes de santé publics, il a pour mission spécifique la prévention,
la promotion de la santé et la formation médicale et paramédicale.
Le service de santé des FAR prend en charge au plan médical et sanitaire, en temps de paix
et de la guerre, les militaires et leur famille, il dispose d’hôpitaux et d’infirmeries de garnison
sur tout l’étendu du royaume.
1. Activités et Missions
a. Le rôle du service biomédical
Le rôle du service biomédical est d’assurer un soutien logistique et technique aux équipes
soignantes et médicales dans l’H.M.I.M.V. Il doit s’assurer de la fiabilité et de la disponibilité
des équipements médicaux afin de permettre aux personnels soignants d’assurer la continuité
des soins en maintenant des exigences de sécurité et de qualité. L’équipe biomédicale est un
soutien logistique permanent dans l’hôpital.
Ceci est lié à la gestion et la maîtrise des équipements, des dispositifs médicaux non stériles,
consommables médicaux et réactifs de laboratoire.
Le service biomédical est en charge également d’une partie plus administrative concernant la
gestion de la facturation des entreprises extérieures (engagements des bons de commande
auprès des prestataires…)
3. Le biomédical :
a. L’équipe biomédicale
Le Service Biomédical est composé de :
Les ingénieurs biomédicaux qui ont autorité sur le service biomédical. Ils sont
responsables et coordonnateurs des achats des dispositifs médicaux. Ils définissent la
politique de maintenance des dispositifs médicaux de l'hôpital et de la mise en place
de la politique qualité du service.
Les techniciens biomédicaux qui sont garants du maintien de l'activité du parc des
dispositifs médicaux. Ils sont le premier niveau d'intervention et assurent à l'hôpital
une intervention rapide au sein des services.
Les techniciens des fluides médicaux qui interviennent sur l'ensemble de
l'installation de l'hôpital des fluides médicaux. Ils assurent le maintien de la
distribution des différents fluides (oxygène, air vide et protoxyde d'azote) auprès du
patient.
b. Horaires d'ouverture
c. Localisation
L’hôpital peut être décomposé aussi de différents départements chacun englobe des spécialités
précises.
Conclusion :
Dans cette partie on essaie de fixer une présentation de la société FELIX TECNIX et
L’Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V.
La stérilisation est primordiale pour obtenir une hygiène impeccable dans son espace
médicalisé, et matériels chirurgicales stériles.
HMIMV se base principalement sur la stérilisation par la vapeur d’eau saturée en utilisant les
autoclaves.
2. Le service de stérilisation
Avant l’arrivée des DMR sal de l’acte chirurgical au service stérilisation ils passent par
une zone de pré-désinfection : rinçage et nettoyage
La zone salle (zone de lavage) : est celle où les DMR et textiles sont récupérés après la
pré-désinfection. Ils passent par un lavage manuel dans des lavabos ou les machines à
laver.
Laveurs-désinfecteurs.
Stérilisateurs à vapeur d’eau saturé.
Stérilisateurs par oxyde d’éthylène.
Unités de stockage.
Des accessoires pour le chargement/déchargement, l'inspection, le conditionnement, le
stockage, l'assemblage et la distribution.
La stérilisation hospitalière, même s’il s’agit d’un grand hôpital, reste une stérilisation à
petite échelle, elle s’applique à des matériels qui ont déjà été utilisés et qui sont donc source
possible de nouvelles contaminations s’ils sont encore porteurs de germes.
Le choix du mode de stérilisation est variable (les contrôles de stérilisation aussi), les objets
à stériliser sont de matière différentes.
La stérilisation réalisée en service central de stérilisation est plus sûre que celle pratiquée
au niveau d’une petite unité. Pour cela la stérilisation au sein de l’hôpital nécessite une
gestion et contrôle très précises que ce soit au niveau technique et matériels ou choix de
procèdes et méthodes ou autres.
Il existe cinq types de stérilisation : par la chaleur sèche, par la chaleur humide, par
l’oxyde d’éthylène, par les gaz, par les rayons.
La moindre poche d’air résiduelle dans la charge constitue un obstacle à l’action stérilisante
et de plus s’oppose à l’homogénéité de la température.
Les différentes charges, excepté les liquides, sont exposées à un vide de quelques millibars
en pression absolue durant une durée déterminée. Ceci permet de purger la chambre de la
vapeur et de sécher la charge par évaporation.
Les textiles peuvent toutefois présenter une augmentation de poids de 1,8% à l’issue du post-
traitement. Ceci présente une absorption normale d’humidité après une stérilisation (norme
NF S 90-320).
La porte du stérilisateur reste fermée et étanche jusqu’à ce que la pression dans la chambre
égale la pression atmosphérique.
Il est admis aujourd’hui que ce mode de stérilisation est le plus efficace, le mieux
contrôlable, celui qui détériore peu le matériel et qui peut être mis en action sur un grand
nombre de matériaux différents (métal, linge, caoutchouc, certains plastiques).
L’oxyde d’éthylène est un gaz au pouvoir bactéricide, virucide et sporicide puissant par
dénaturation des acides nucléiques et des protéines des micro-organismes.
Il possède une toxicité immédiate et retardée. Il est toxique pour le personnel par inhalation
et par contact. Il est toxique pour les malades par voie entérale et par réactions avec
différents corps chimiques.
Il forme un mélange explosif en se combinant avec l’oxygène de l’air.
Le préchauffage de la charge
La mise sous vide de la chambre de stérilisation
L’humidification et le préchauffage
L’introduction du mélange gazeux.
La mise à la pression atmosphérique
La nécessité de désorption du fait de la toxicité du gaz d’oxyde d’éthylène.
Elle peut s’effectuer dans la chambre de stérilisation à la fin du cycle ou dans une armoire
de ventilation prévue à cet effet.
La décontamination
Le nettoyage
Le rinçage
Le séchage
Le conditionnement et l’étiquetage
On ne stérilise que ce qui est propre. La qualité de stérilisation dépend donc directement
de celle de la décontamination et du nettoyage. Ces deux étapes sont fondamentales.
1. La décontamination / pré-désinfection:
La décontamination se fait en principe sur le lieu d’utilisation des matériels. C’est
« Une opération au résultat momentané permettant d’éliminer, de tuer ou d’inhiber les micro-
organismes indésirables présents au moment de l’opération ».
Les produits utilisés sont bactéricides, fongicides, virucides et sporicides. Le matériel doit
être Décontaminé très rapidement après utilisation pour :
Supprimer le réservoir des germes pathogènes
Eviter la dissémination des germes pendant le transport des objets souillés.
Supprimer la menace de contamination du personnel qui doit le manipuler pour le
nettoyer avant la stérilisation.
Eviter que les résidus protéiniques ne s’incrustent (ce qui rendrait difficile le nettoyage
ultérieur).
2. Le nettoyage / lavage:
On ne stérilise que ce qui est propre et sec.
Le nettoyage élimine « tout ce qui se voit », c’est-à-dire les salissures, véritables gîtes
pour bactéries, et permet d’atteindre un niveau minimal de contamination indispensable à
une stérilisation correcte.
Il associe une action mécanique (décollement des salissures), une action chimique
(solubilisation des souillures) et une action thermique (accélération optimale de la vitesse
de nettoyage de 45 à 60°C).
Le nettoyage peut être manuel pour le matériel ne pouvant être lavé en machine ou réalisé
en machine.
Il existe plusieurs types de machines à laver :
Remarque: Une surveillance par des vérifications (eau, bon dosage, bon produit, bon
fonctionnement, séchage du matériel correct) permet d’évaluer la qualité du nettoyage.
3. Séchage :
Ces deux étapes sont importantes et précèdent le tri et le contrôle du matériel propre, sec et
fonctionnel. Le bon fonctionnement des dispositifs médicaux est donc vérifié avant
conditionnement et stérilisation. Le matériel cassé ou endommagé doit être éliminé ou donné
en réparation. Certains dispositifs doivent être lubrifiés.
4. L’emballage ou le conditionnement:
Le conditionnement est la mise sous emballage des dispositifs médicaux. Il a pour but
d’interdire l’entrée des micro-organismes tout en autorisant le passage de l’agent stérilisant.
Il maintient l’état stérile jusqu’à l’emploi en protégeant son contenu de toute contamination
extérieure. Les conditionnements doivent être adaptés au mode de stérilisation.
Avant d’être stérilisés, les objets sont emballés soit unitairement (un objet par sachet), soit
en« set », paquet contenant divers objets ayant la même finalité. Par exemple, tout le
matériel nécessaire pour effectuer un pansement simple.
5. Stérilisation:
La stérilisation est la dernière phase du circuit. Elle consiste à l’introduction des DM qui ont
été préalablement conditionnés dans l’autoclave.
Les articles sont libérés et stockés dans la zone stérile. Puis transportés et distribués pour une
nouvelle utilisation.
III. Conclusion :
La stérilisation doit toujours être présente, de la salle de travail, aux consultations et aux
urgences chirurgicales, en passant par le bloc opératoire et bien-sûr par le service de
stérilisation centrale. Elle fait partie intégrante du soin, sur lequel elle influe pour partie, de
manière concrète, au plan de la technique, des protocoles.
1. Autoclave –LEQUEUX-- :
Les stérilisateurs hospitaliers série HS66 de Getinge les plus compacts et les plus polyvalents
du marché associent haute capacité et rentabilité. Spécialement conçus pour les unités de
stérilisation et les blocs opératoires, ainsi que pour les laboratoires, etc. Sa construction
modulaire ingénieuse offre une grande flexibilité avec des volumes allant de 297 à 910 litres
(10,5 à 31,9 pieds cube). Toutes les cuves sous pression de cette gamme de stérilisateurs haute
pression, commandés par microprocesseur, sont fabriquées conformément aux spécifications
des autorités de chaque pays, et répondent aux normes les plus strictes du monde en matière
de qualité et de sécurité.
2. Dispositifs de sécurité :
Chaque stérilisateur est équipé avec un certain nombre de composants dont la fonction est
d’assurer la sécurité, ces composants sont marqués par le symbole général d’avertissement
dans les schémas électriques ou schémas canalisations.
Ces composants ont été soumis à des contrôles spécifiques et ne peuvent être substituées par
des composants non testés par LEQUEUX-SA.
Il est important que ces composants soient gardés en parfait état de fonctionnement de façon à
maintenir les fonctions de sécurité .
Portes : Les portes sont maintenues fermées par le système d’automatisme durant les cycles,
elles ne peuvent s’ouvrir que si la condition « pression chambre égale pression
atmosphérique » est présente, ceci même en cas d’une panne électrique. A la fermeture, le
poussoir doit être maintenu appuyé jusqu’à ce que celle-ci soit complète. Si le poussoir est
relâché avant, le mouvement est interrompu.
Un verrou empêche la porte de s’ouvrir, même si le vérin de porte est dépressurisé, ce verrou
ne peut être rétracté que si la pression dans le vérin de porte est suffisante.
Sectionneur ou arrêt d’urgence : En face avant est monté un sectionneur. Pour les appareils
double ouverture, en face arrière est monté un arrêt d’urgence.
- Une coupure de l’alimentation électrique du stérilisateur avec toutes les vannes en position
de sécurité.
Clé verrouillage porte : la clé de verrouillage porte est utilisée lors des opérations où une
intervention est nécessaire de la chambre. La personne doit donc mettre la clé en position
verrouillage (vertical) et retirer la clé durant tout le temps de l’intervention.
Surveillance du gonflage des joints : aucune vanne d’admission de fluide n’est ouverte tant
que la pression de gonflage des joints est insuffisante pour garantir l’étanchéité de la chambre.
L’origine de la vapeur utilisé pour la stérilisation des textiles ou des instruments chirurgicales
est issue de la chaufferie (Chaudières à vapeur alimentées en mazout) passant par des
canalisations vers deux générateurs vapeur vapeur localisés au 2 ème sous sols « sous station ».
L’eau adoucie utilisé n’étant pas débarassée de toutes ses impuretés, le générateur incorpore
un système automatique de purges cycliques. Ce système permet l’élimination des boues qui
se déposent, de limiter l’accumulation de tartre et d’éviter les concentrations de sels ou autres
agents indésirables.
2. Principe de fonctionnement :
Le générateur de vapeur est composé principalement d’un :
Dispositif de remplissage par pompe à partir d’une alimentation en eau.
Système de régulation et de sécurité.
A la mise sous tension, dès que l’eau du générateur atteint le niveau requis, la vapeur
primaire est introduite dans l’échangeur, la chauffe du générateur se fait alors jusqu’à ce que
la pression ait atteint 3,8 bar (pression visible sur le manomètre en façade du générateur).
La vanne de vapeur est fermée automatiquement à cette valeur, à partir de cet instant la
vapeur est disponible.
La consommation de vapeur implique une consommation d’eau. Dès que l’eau atteint le
niveau inférieur fixé, la vanne d’alimentation s’ouvre et la pompe se met en service
automatiquement afin de rétablir le niveau maximum requis.
4. Dispositifs de sécurité
Le générateur est équipé avec un certain nombre de composants dont la fonction est d’assurer
la sécurité. Il est important que ces composants soient gardés en parfait état de
fonctionnement de façon à maintenir les fonctions de sécurité.
-Des soupapes de sécurité : accompagnent la chaudière pour prévenir toute surpression due à
un mauvais fonctionnement du système de régulation. Son fonctionnement est proche de celui
du clapet anti-retour. Le contrôle du fonctionnement correct des soupapes de sécurité du
générateur est réalisé lors des contrôles périodiques.
-Les sondes et électrovannes (actionner le débit d’eau par un signal électrique) permettent de
détecter le niveau d’eau au sein de la citerne (maxi, mini, manque d’eau) s’il ya un manque
d’eau le remplissage est fait automatiquement.
-La vanne pneumatique : qui prend la couleur jaune au cours du remplissage d’eau.
Raccordement de la vidange :
Le générateur est raccordé sur un réseau d’air comprimé à 450 kPa (4,5 bar) minimum et 800
kPa (8bar) maximum. L’air est sec propre.
Raccordement de la vapeur :
Raccordement électrique :
Il y a une possibilité de deux sources d’alimentations en eau, eau adoucie ou eau osmosée.
a. Principe de fonctionnement :
A la mise sous tension, la chaudière se remplit automatiquement en eau jusqu’à atteindre le
niveau « haut » requis. La pompe est alimentée directement par le réseau d’eau en eau adoucie
ou par un réservoir pour l’eau osmosée.
Le chauffage du générateur se met alors en service pour atteindre une pression égale à 380
kPa (3,8 bar) pression visible sur le manomètre en façade du générateur. A ce niveau de
pression, le chauffage est alors automatiquement coupé et à partir de cet instant, la vapeur est
disponible.
En fonction de l’utilisation, la pression interne baisse dans les chaudières. Dès que cette
pression atteint la limite inférieure fixée (environ 350 KPa), le chauffage se remet en route
jusqu’à la valeur de 380 kPa (3,8 bar) et ainsi de suite.
La consommation de vapeur implique une consommation d’eau. Dès que l’eau atteint le
niveau inférieur fixé, la vanne d’alimentation s’ouvre et la pompe se met en service
automatiquement afin de rétablir le niveau maximum requis.
Générateur 108 Kw
c. Dispositifs de sécurité :
Le générateur est équipé avec un certain nombre de composants dont la fonction est d’assurer
la sécurité. Il est important que ces composants soient gardés en parfait état de
fonctionnement de façon à maintenir les fonctions de sécurité.
-Des soupapes de sécurité : accompagnent la chaudière pour prévenir toute surpression due à
un mauvais fonctionnement du système de régulation. Son fonctionnement est proche de celui
du clapet anti-retour. Le contrôle du fonctionnement correct des soupapes de sécurité du
générateur est réalisé lors des contrôles périodiques.
-Sectionneur ou arrêt d’urgence : placé en face avant. Il permet s’il est sectionné de couper
l’alimentation électrique du générateur.
-Les sondes et électrovannes (actionner le débit d’eau par un signal électrique) permettent de
détecter le niveau d’eau au sein de la citerne (maxi, mini, manque d’eau) s’il ya un manque
d’eau le remplissage et fait automatiquement.
-Thermostat chauffage à sec : Ce thermostat à sécurité positive placé près des résistances
permet d’éviter tout risque de chauffage sec en coupant automatiquement le chauffage du
générateur
-Alimentation en eau adoucie : le générateur est raccordé à un réseau d’eau froide adoucie à 0
degré et de pression de 3,5 à 6 bars.
-L’appareil peut être raccordé à un réseau d’eau froide osmosée d’une résistivité inférieure à
150K ohms.
Raccordement de la vidange :
-La canalisation de vidange a une section constante sur toute la longueur et un diamètre
intérieur minimum de 50 mm.
-Le générateur est raccordé sur un réseau d’air comprimé à 450 kPa (4,5 bar) minimum et 800
kPa (8bar) maximum. L’air est sec propre.
Raccordement de la vapeur :
Raccordement électrique
--Ayoub Ennassiri-- Page43
- La puissance électrique pour le générateur de vapeur électrique est :
Générateur de 108 KW : 109 kVA
- Courant triphasé 400 volts + terre, 50hz.
*La diminution* des dépenses élevées du gasoil qui alimente les GVV.
Assurer la disponibilité et la continuité du fonctionnement du service de
stérilisation et bien évidemment la continuité des actes chirurgicaux aux blocs
opératoires.
La vapeur médicale sec produite par les trois générateurs de vapeur est transmises par des
canalisations spéciales vers les trois autoclaves centraux de stérilisation.
1. Contrôle et traçabilité :
a. Contrôle :
-Indicateurs de passage/sachets
Ce sont les tests de Bowie-Dick et l’essai d’étanchéité au vide (on fait le vide dans le
stérilisateur et le cycle est arrêté).
b. Test de Bowie-Dick :
Publication dans le Lancet en 1963 (risque d ’air résiduel dans les masses poreuses)
Premier test à usage unique en 1983 par Propper
Cycle de stérilisation est effectué pendant 3.5 mn à une température comprise entre 134°C et
138°C.
2. Traçabilité :
Une supervision des cycles de stérilisation est effectuée par un technicien à l’aide d’une
interface de contrôle mené d’un programme qui accompagne les enregistreurs des cycles de
stérilisation il suffit de le paramétré et le configuré par le technicien, c’est une supervision par
réseau local propre à l’HMIM5 pour gérer les paramètres pression et température de chaque
cycle de stérilisation, ces informations sont prises par des capteurs intégrés dans chaque
autoclave.
Conclusion :
Dans ce chapitre on a présenté le procédure de la stérilisation dans le service de stérilisation,
notre type de stérilisation est basé sur la stérilisation par la chaleur humide (par le vapeur
d’eau).
1. Entretien ou Maintenance ?
Entretenir, c’est dépanner et réparer un parc matériel afin d’assurer la continuité
de la production. Entretenir c’est subir le matériel
Maintenir, c’est choisir les moyens de prévenir, de corriger ou de rénover suivant
l’usage du matériel, suivant sa criticité économique, afin d’optimiser le cout global
3-Fonctions de la maintenance :
de possession
2. Objectifs de la maintenance :
Disponibilité
Qualité
Capacité
Sécurité
Rentabilité
Environnement
Durabilité
Productivité
Maintenabilité : Dans des conditions données d’utilisation, aptitude d’un bien à être
maintenu ou rétabli dans un état où il peut accomplir une fonction requise lorsque la maintenance est
accomplie dans des conditions données en utilisant des procédures et moyens prescrits
Disponibilité : Aptitude d’un bien à être en état d’accomplir une fonction requise dans des
conditions données à un instant donné de temps donné en supposant que la fourniture des moyens
extérieurs est assurée.
Orientés par des techniciens et par le chef de service de stérilisation nous avons réalisés un
inventaire avec les informations nécessaires de tous les équipements de stérilisation au sein du
service :
N° Société de
d’ordre Equipements Marque Modèle Origine maintenance Quantité
Autoclave à vapeur
1 Lequeux KCL 46 France Felix 1
250L
Autoclave à oxyde
Lequeux LHK 51 France Felix 2
2 d’éthylène
Autoclave à vapeur
Lequeux KH714 France Felix 3
4 1200L double portes
Après avoir présenté la situation générale et son contexte, nous développerons le lancement
de l’activité de maintenance dans le service de stérilisation puis les moyens à mettre en œuvre
pour la mise en place. Nous décrirons les points à développer et à améliorer ainsi que les
problèmes rencontrés.
L’achat
La réception d’équipement
L’installation technique
La formation des utilisateurs
La maintenance préventive
Le contrôle régulier des performances
La maintenance curative
La gestion de l’inventaire et de la maintenance sur fichier
Pour assurer l’efficacité de ces opérations une bonne gestion doit être mise en œuvre.
1. Maintenance préventive
Les contrats de maintenance sont répartis entre cinq tierces entreprises. Felix maintient plus
de 50% des équipements de stérilisation. Cette entreprise présente un planning détaillé des
maintenances préventives concernant tous les équipements durant l’année.
Le technicien intervenant suit au cours de son intervention une check-list bien déterminée
relative à l’appareil, cette check-list est réalisée par la société sous-traitante. L’ensemble de
matériels outillages et pièces de rechanges sont fournis par la société.
Check-list
Une check-list et un rapport d’intervention technique doivent nécessairement être remplis par
le technicien intervenant. Après vérification du bon fonctionnement de l’équipement par
technicien biomédicale et l’ingénieur de l’hôpital, le rapport est signé par ces derniers et par
l’intervenant sur l’appareil pour les classer dans un classeur au sein du service biomédicale
dans le but d’assurer la traçabilité.
Le chef du service de stérilisation affirme que les techniciens des tierces entreprises sont
disponible 24/24H et ils rejoignent le site le plus tôt possible après la demande.
On remarque que les équipements de stérilisation qui tombent souvent en panne sont :
Désignation
Élément défaillant Marque Description du problème
Équipement
1-en panne
+Blocage de système de chargement.
1-Blocage de système
2- non fonctionnelle, l’interruption du
de chargement
cycle.
Auto laveur des 2- Carte de commande
3- En panne : problème au niveau du
instruments 3- chariot de transport MIELE
chariot de transport
chirurgicaux 4-canalisation d’eau
4-fuite d’eau
5- Blocage de système
5- blocage du système de chargement
de chargement
automatique
1-Coupure courroie
Autoclave Courroie LEQUEUX 2- problème d'ouverture de la porte
3- rupture de courroie
1-Pompe de remplissage.
2-cycle incomplet
4- dérèglement des paramètres de
Fuite d'eau LEQUEUX
Autoclave stérilisation temps et température à
remettre 134°
FAMOS
Thermosoudeuse système température En panne
HAWO
2- Blocage de la porte en position
2- blocage de la porte
fermée
4- blocage de la porte
Autoclave LEQUEUX 4- Problème d'ouverture
5- Blocage de la porte
5- Blocage de la porte
IV. Conclusion :
L’évolution actuelle du système de santé tend vers l’obtention d’un système efficient,
rationnalisé et maîtrisé. Ainsi, les établissements de santé doivent répondre aux besoins de
santé du territoire, aux exigences de sécurité et de qualité en s’adaptant à des ressources
humaines et financières de plus en plus restreintes.
J’achève ce stage sur une note de satisfaction positive car il a été très enrichissant sur un plan
professionnel et personnel. Ainsi j’ai pu découvrir et apprendre de nouvelles méthodes de
travail. Du point de vue opérationnel j’ai pu m’investir dans des tâches indispensables au bon
fonctionnement notamment la maintenance curative et le contrôle qualité sur certains
équipements. Et du point relationnel j’ai pu acquérir une aisance à l’expression orale grâce
aux contacts avec le personnel soignant et les fournisseurs.
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à tous ceux qui ont œuvré à la rédaction de ce
document et j’espère qu’il sera à la hauteur de leurs attentes.
http://www.sssh.ch/uploads/media/2_Connaissance_de_la_vapeur.pdf
http://www.technologies-biomedicales.com/index.php?mod=forum&ac=voir&id=5280
https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9rilisation_(microbiologie)
https://sge-medical.fr/content/les-6-etapes-du-processus-de-sterilisation-hygiene
https://sge-medical.fr/content/les-6-etapes-du-processus-de-sterilisation-hygiene
https://www.girodmedical.com/blog/lautoclave-comment-lutiliser/
https://www.cphr.fr/conservatoire/collections/patrimoine-medical/autres-
disciplines/pharmacie-et-sterilisation/autoclave-hospitalier/
https://medical.fr/fr/32539-autolave-lequeux-une-porte-kmc-51100-330-litres-sn-860243.html