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HOSPITALIERE
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MEMOIRE PROFESSIONNEL
En anesthésie réanimation
Thème
*Mm .Selami
(PEPM)
- JUIN 2013-
Dédicace
Avant touts et toujours, nous remercions Allah qui nous
travail
cœur.
prières que j’ai réalisé mes rêves que Allah les protège et
Moustapha et Haitham.
A ma petite Ikram.
A tous qui m’a aider durant les trois années etudes surtout,
''Khalti Rbiha''
Avant tout, nous remercions le bon Dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé, le
courage, la patience ainsi que la volonté pour la réalisation de ce travail.
Nous souhaitons adresser nos remerciements, les plus sincères particulièrement :
Dr .ZEROUAL
Qui me fait l’honneur de présider cette thèse, ce travail n’aurait pu être accompli
Sans elle, son aide, son soutien, son amitié furent précieux.
Nous remercions aussi :
MM : SELAMI
Pour son attention, sa disponibilité, la richesse de ses conseils et son encouragements
Durant l’élaboration de notre travail
- Chapitre 01
1. Choix du thème
2. Problématique
1.1-position du problème
1.2-question de recherche
1.3-hypothèses
1.4-carde théorique
- Chapitre 02
Littérature
- chapitre 04
Analyses et interprétation des données
4.1- questionnaire destiné aux MAR et AMAR……………………………………….29
4.2-études de cas ………………………………………………………………………41
Synthèse………………………………………………………………………………..45
Suggestion……………………………………………………………………………..46
Conclusion……………………………………………………………………………..47
Annexe
Bibliographie
Chapitre 01
Choix de thème
J’espère qu’à travers notre étude nous pouvons apporter quelques éclaircissements
relatifs à ce problème.
Retard de réveil post anesthésique chapitre 01 problématique
I. Problématique
I.1-Position du problème
Le réveil est la période comprise entre la fin de l’acte technique ayant nécessite
l’anesthésie et la fin des effets des drogues utilisés pour établir cette anesthésie.
La période du réveil est une période à risque durant laquelle les patients récupèrent
progressivement leurs fonctions après disparition des effets résiduels de l’anesthésie, au
cour de cette phase critique où surviennent la majorité des accidents d’anesthésie.
Il arrive parfois chez un certain patient ou le réveil est prolongé et donc une situation
de crise dans laquelle la vie du patient est en danger.
Le retard de réveil post anesthésique est l’absence du retour à la conscience dans le
délai habituel en fonction de l’intervention, de la technique anesthésique utilisée et de la
pathologie du patient,
Le rôle de L’A.M.A.R est de connaitre ce risque du retard de réveil, le géré et de
prévenir les complications possibles qui peuvent être fatales et mortels, c’est pour cela
qu’on se pose la question suivante:
I.3-hypothèses:
- le choix et la maitrise des drogues anesthésiques.
- la surveillance attentive per et post opératoire.
Retard de réveil post anesthésique chapitre 01 problématique
I.4-Cadre théorique
La récupération après une anesthésie générale peut être considéré comme optimisée si
elle associé une restitution rapide des grandes fonctions vitales, une récupération des
capacités fonctionnelles a court terme est une satisfaction réelle du patient (absence de
douleur, nausée, vomissement…)
01
chapitre 02 littérature Optimisation de la récupération
après une AG
02
chapitre 02 littérature Le réveil anesthésique
1- Définition du réveil:
Le réveil anesthésique va de la fin de l'administration des agents anesthésiques à
La récupération complète des réflexes de la conscience, de la vie de relation et jusqu'à
l’élimination complète des drogues.
Il se définit comme le retour du contrôle autonome des fonctions vitales et de la vie de
relation, il débute dès l'arrêt de l'administration des drogues anesthésiques utilisées pour
l'induction et le maintien de l'anesthésie.
La période de réveil dépend de la vitesse d'élimination des drogues employées et de la
sensibilité de l'individu au produit. Les fonctions cérébrales se normalisent dans le sens
inverse de l'induction et on peut parler de réveil complet uniquement lorsque le malade
retrouve son état d'avant l'anesthésie au niveau de la conscience, l'équilibre, la cohérence
dans les paroles, etc.
La progression du réveil dépend donc:
du métabolisme et du temps d'élimination des drogues
de la posologie pratiquée,
de l'état général et des tares viscérales ou métaboliques du patient.
1-1-Le réveil normal
1.1.1. Le retour à la conscience :Lors du réveil anesthésique, le sujet passe du sommeil
à l'état de veille avec récupération plus ou moins rapide des facultés psychiques et
intellectuelles.
On assiste successivement à la récupération:
des réflexes:
pupillaires, cornéens, ciliaires
Pharyngo-laryngés: réapparition des mouvements de déglutition, toux,
intolérance de la sonde d'intubation, de la canule de Guedel.
des réflexes ostéo-tendineux d'abord lents, deviennent progressivement rapides,
Reproductibles et symétriques:
de la sensibilité à la douleur: apparition des réactions inadaptées, puis des réactions
adaptées avec réapparition de la gestualité.
de la conscience: compréhension des signes de langage et réponses à des ordres
simples.
1.1.2. Le retour des fonctions ventilatoires:
On observe:
- Réapparition progressive de mouvements respiratoires réguliers, l'inspiration étant
plus courte que l'expiration, avec une fréquence et une amplitude normale.
- La décurarisation peut être apprécié cliniquement par l'observation de:
03
chapitre 02 littérature Le réveil anesthésique
04
chapitre 02 littérature Le réveil anesthésique
La solubilité le l’anesthésique.
Un débit cardiaque élevé.
06
chapitre 02 littérature Le réveil anesthésique
3-Critères d’extubation:
Avant d'extuber un patient, il faut s'assurer qu'il remplit plusieurs critères. Il n'y a pas
de scores cliniques ou de tests qui permettent d'assurer que le patient est extubable sans
risque.
Généralement, il est admis qu'il peut l'être s'il a récupéré un niveau de conscience
suffisant, si les médicaments utilisés pour l'anesthésie n'ont plus, ou peu d'effets, sur les
fonctions respiratoires et cardiovasculaires. En pratique, la décision d'extuber un patient
est pris en tenant compte du patient dans son entier et de la nature de l'opération. La
ventilation spontanée doit pouvoir assurer la consommation d'oxygène nécessaire au
patient et une fonction cardiovasculaire adéquate.
Critères respiratoires
Respiration régulière, pas de tirages.
Volume courant 5-8ml/kg
Volume minute <10L/min
fréquence respiratoire 12 à 25 cycles/min
pression inspiratoire négative < - 20 à - 30 cmH2
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chapitre 02 littérature Le réveil anesthésique
SpO2 95%
PaCO2 <50 mm hg
PaO2 >60mmhg
Niveau de conscience:
Chez l'adulte, il est généralement admis que l'extubation doit être réalisée après réveil
du patient.
Température centrale 36 oC
Réflexe de déglutition récupéré
Levée du bloc neuromusculaire:
Critères cardiovasculaires
stabilité hémodynamique
remplissage adéquat
pas de signes de fermeture périphérique
pression artérielle 75 % valeurs préopératoires
fréquence cardiaque 75 % valeur préopératoire
08
chapitre 02 littérature Le réveil anesthésique
L'extubation doit être réalisée sur un patient réveillé, après s'être assuré qu'il n'existe
pas de reliquat de curarisation et de dépression des fonctions respiratoires .Une pré
oxygénation doit précéder.
Avant d'extuber le patient, une fine bougie, ou un mandrin creux, doit être introduit
dans la trachée, ceci permettra la réintubation si nécessaire et l'oxygénation.
Si une canule a été placée dans la région intercricothyroïdienne, elle doit être laissée en
place. Elle servira à ventiler et oxygéner le patient jusqu'au retour d'une fonction
respiratoire normale. On peut également utiliser la ventilation transtrachéale comme une
aide inspiratoire.
4.1-Caractéristiques neurologiques :
De réapparition de la conscience est en fonction de la technique anesthésique utilisée
et de la sensibilité du sujet aux drogues, l’inconscience correspond a un coma flasque,
sans, puis avec réponse a l’excitation douloureuse, survient ensuite la réponse motrice
puis verbale a l’appel, enfin reparait la conversation spontanée.
Pendant que l’état de conscience s’améliore, l’hypotonie musculaire disparait, les
reflexes cornéens puis osteo- tendineux réapparaissent et le patient reprond une activité
spontanée puis a la demande.
La disparition de l’analgésie est plus au moins rapide selon les produits utilisés et
l’horaire de leur arrêt, l’apparition de la douleur se traduit par des gémissements et une
agitation difficiles à maitriser tant que le patient n’est pas totalement conscient.
Enfin, le frisson est une autre caractéristique du réveil (par déséquilibre entre les
stimulations excitatrices et inhibitrices centrales) apparaissant avec une fréquence
variable selon la technique anesthésique utilisée (il est fréquent âpres administration du
fluothane), c’est un tremblement incoercible paroxystique avec hypertonie musculaire et
augmentation des reflexes osteo-tendineux, très inconfortable pour le patient, il augmente
la VO2.
09
chapitre 02 littérature Le réveil anesthésique
4.2-Caractéristiques ventilatoires:
Une hypoventilation modérée est habituelle, se traduisant par une tachypnée avec
diminution de l’ampliation thoracique ou une bradypnée avec respiration profonde
(analgésique morphiniques). L’auscultation est normale ou montre un discret
encombrement trachéo bronchique .
4.3-Caractéristiques circulatoires:
Une vasodilatation périphérique avec hypotension artérielle, elle doit faire évoquer une
hypercapnie.
4.4-Autres caractéristiques:
L’hypothermie est habituelle, surtout âpres éviscérations étendues et dans les tranches
d’âges extremes, elle accentue le frisson et la vasoconstriction.
Nausées et vomissement perturbent le réveil avec fréquence variable selon les produits
anesthésiques utilisés, la nature de la prémédication, le type de chirurgie et le terrain du
patient.
Les vomissements troublent le confort du patient, réveillent la douleur du foyer
opératoire, favorisent l’éventration sur une paroi fragile, augmentent les pressions
intracrânienne et intraoculaire et peuvent entrainer une pneumopathie de déglutition si le
reflexe glottique n’a pas reparu.
L’oligurie qui suit, en principe, l’anesthésie est remplacée le plus souvent par une
diurèse abondante consécutive en particulier aux liquides perfusés durant l’intervention.
5-Les stades de réveil
La mise au point de scores de réveil répond au besoin d’avoir des méthodes objectives
qui permettent d’estimer le retour progressif des facultés des patients après une
anesthésie.
La mesure objective du réveil après anesthésie est rendue possible grâce à des scores
applicables à chaque étape du processus de récupération. Ces méthodes d’évaluation ont
pour objectif d’aider le clinicien à prendre des décisions concernant la sortie du malade
10
chapitre 02 littérature Le réveil anesthésique
12
Chapitre 02 littérature le retard de reveil
1-Définition:
Le retard de réveil après anesthésie est l’absence du retour à la conscience dans le délai
habituel en fonction de l’intervention, de la technique anesthésique utilisée et de la
pathologie du patient. Cette définition du retard de réveil montre son caractère
multifactoriel et l’absence de critères diagnostiques objectifs
2-Éthologie
. Le retard de réveil après anesthésie est dû soit à la prolongation des effets des
anesthésiques,
soit à des désordres métaboliques ou neurologiques per opératoires.
2-1. Les causes pharmacologiques correspondent le plus souvent à un surdosage
absolu ou relatif en anesthésiques, si l’erreur posologique est facilement identifiable, un
approfondissement excessif de l’anesthésie devant des manifestations cardiovasculaires
explique parfois un retard de réveil.
Le plus souvent, la prolongation des effets des anesthésiques résulte d’interactions
médicamenteuses :
prise antérieure de psychotropes.
potentialisation des effets des hypnotiques par les morphiniques.
prémédication par une benzodiazépine de demi-vie longue.
Cependant, il faut également tenir compte de la grande variabilité interindividuelle
observée avec les anesthésiques.
Ainsi, en dehors de tout cadre pathologique (insuffisance hépatique ou rénale par
exemple) qui nécessite une adaptation des posologies, les délais de réveil pour un même
protocole anesthésique peuvent se révéler très différents selon les patients.
Cette variabilité pharmacodynamique revêt une importance particulière chez le sujet
âgé, chez qui les besoins anesthésiques sont diminués. Une titration semble ici justifiée.
2-2. Des perturbations métaboliques:
- De nombreuses perturbations métaboliques peuvent provoquer un retard de réveil:
soit du fait du désordre métabolique lui-même.
insuffisance hépatique:
Le métabolisme d’un agent anesthésique correspond à sa transformation par une
réaction enzymatique en un ou plusieurs composés, dits métabolites qui peuvent être
actifs ou inactifs pharmacologiquement ou parfois toxiques.
Le principal site de métabolisme des médicaments est le foie : les hépatocytes sont
riches en enzymes impliquées dans le métabolisme
L’insuffisance hépatocellulaire correspond aux manifestations cliniques et biologiques
en rapport avec une diminution des fonctions hépatocytaires.
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Chapitre 02 littérature le retard de reveil
o Soit par résorption du liquide passé dans l’espace sous péritonéale ou dans la cavité
péritonéale par rupture de la capsule prostatique ou par rupture vésicale.
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Chapitre 02 littérature le retard de reveil
Son diagnostique est clinique et biologique; Premiers signes sont ceux de la glycine
(agitation et troubles visuels) car passe rapidement la barrière hémato-encéphalique,
généralement facile à retrouver chez patient non endormi.
16
Chapitre 02 littérature le retard de réveil
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Chapitre 02 littérature le retard de reveil
18
Chapitre 02 littérature la SSPI
1- Historique
Les résultats de l’enquête par l’Inserm en 1980 révélaient que la première cause de
décès chez les patients ASA 1 était l’apnée au réveil qui survenait surtout dans la
première heure du réveil anesthésique. La mortalité était plus élevée (70%) lorsqu’elle
survenait en hospitalisation par rapport à la salle de réveil ou en soins intensifs (29%).
Cette enquête a été à la source du décret de 1994 imposant la surveillance
systématique des patients en SSPI. Ce décret a défini toute la prise en charge
anesthésique.
Il décrit une chronologie: la consultation est fondamentale pour établir une stratégie
vis-à-vis d’une intervention, la visite pré-anesthésique permet de rassembler tous les
éléments pour que l’anesthésie se déroule sans surprise et les suites opératoires et donc
le passage en salle de surveillance post-interventionnelle doivent être prévus.
2- Définition:
La salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI) accueille durant une plus ou
moins longue durée, l’ensemble des patients relevant d’une surveillance post-
anesthésique et ayant subi une intervention chirurgicale.
3- Objectifs:
L'objectif des salles de surveillance post interventionnelle (SSPI) était initialement
d'assurer la survie des patients en prévenant les effets retardés d'agents anesthésiques de
longue durée comme le pancuronium ou recirculants comme le fentanyl, la majorité de
ces complications se développaient au cours des premières heures postopératoires et les
patients regagnaient les unités de soins généraux aussitôt que la probabilité de ces
complications était raisonnablement écartée.
La sécurité et la responsabilité médicale des anesthésistes en salle de réveil sont au
centre de l'amendement de 1994 des directives de l' American Society of
Anesthesiologists relatives aux soins postopératoires.
En France, le décret 94-1050 du 8 décembre 1994 obéit aux mêmes normes en fixant
la nécessité et les conditions de la surveillance médicalisée postopératoire.
Au cours des dix dernières années, cet objectif initial a considérablement évolué.
Même si la sécurité reste la première préoccupation, la nature des risques a changé et les
tâches de la salle de réveil se sont élargies bien au-delà des dispositions prévues par le
cadre réglementaire.
L'arrivée d'agents anesthésiques de courte durée d'action a réduit le risque de
dépression respiratoire retardée et facilité le développement de l'extubation précoce.
La standardisation et la généralisation du monitorage cardiorespiratoire ont amélioré
la sécurité par le dépistage précoce des complications, cependant, l'âge moyen des
19
Chapitre 02 littérature la SSPI
patients anesthésiés augmente et la distribution de leurs scores ASA montre que des
opérations de plus en plus invasives sont pratiquées chez des patients toujours plus âgés
et de santé précaire. L'amélioration de la sécurité et la réduction de la mortalité
anesthésique sont parallèles à une exigence des patients de plus en plus grande
concernant la qualité des traitements antalgiques et du confort général, les opiacés de
courte demi-vie vont de pair avec une large révision du mode de prise en charge de la
douleur postopératoire aiguë, les techniques et la pharmacopée de traitement de la
douleur aiguë péri- et postopératoire se sont largement diversifiées et accroissent le
champ des compétences anesthésiques.
5- Surveillances en SSPI
Surveillance respiratoire :
20
Chapitre 02 littérature la SSPI
o Sevrage ventilatoire.
o Extubation.
o fréquence respiratoire.
o Amplitude et symétrie des mouvements thoraciques.
o Oxymétrie de pouls.
o Surveillance du ventilateur.
o Etat cutané.
o Risque de dépression respiratoire morphinique.
Surveillance cardio-circulatoire :
o Fréquence cardiaque.
o Pression artérielle.
o Moniteur ECG.
Surveillance neurologique :
o Etat de conscience.
o Récupération des réflexes.
o Tonus musculaire.
o Motricité spontanée.
o Disparition des effets des produits anesthésiques.
Surveillance digestive :
o Sondage gastrique.
o Existence de nausées et vomissements : risque du syndrome de Mendelson.
Surveillance rénale :
o Sondage vésicale.
o Globe vésical.
o Diurèse spontanée.
o Débit.
o Nature du produit.
o Point de ponction, vérifier l’absence de signe d’inflammation : douleur, rougeur,
chaleur, œdème.
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chapitre 02 littérature la SSPI
o Pansements.
o Drains.
o Pertes sanguines.
Surveillance de la température :
Surveillance de la douleur :
d'opération.
22
chapitre 02 littérature la SSPI
frisson
douleur post-op
NVPO
23
Chapitre 03
le retard de réveil post anesthesique chapitre 03 methodologie de
recherche
Méthodologie de recherche
Dans ce présent chapitre nous décrivons la démarche méthodologique que nous allons
suivre pour mener cette recherche, ainsi que les outils de travails et l’identification de
notre population cible.
o Approche de l’étude :
L’étude a été effectue au niveau du bloc opératoire de L’EPH Khenchla durant une
période de02 mois (à partir du 24 février 2013jusqu'au Le 30 avril 2013).
Description de terrain d’expérimentation:
présentation :
Le bloc opératoire : Se compose de 05 salles :
03 salles pour la chirurgie programmée:
ORL. Maxilo faciale
infantile orthopédie
viscérale.
salles pour la chirurgie urgence.
02 salles de surveillance post opératoire.
les moyens humains :
11 Chirurgiens.
02 médecins anesthésistes.
14 Auxiliaires en anesthésie et réanimation(AMAR).
20 Aides chirurgiens.
02pharmacien.
Les moyens matériels du bloc opératoire :Les 05 salles ,chaque une contient :
Lave main.
Une table opératoire basculante.
02 scialytiques.
Diffuseur de rayons ultra-violets.
Une table des instruments.
Des armoires mobiles pour instrument.
01 Respirateur type « TAEMA ».
Un aspirateur mobile.
Un moniteur de surveillance.
Bistouri électrique.
Chariot d’anesthésie.
Défibrillateur.
Autoclave.
25
le retard de réveil post anesthesique chapitre 03 methodologie de
recherche
o Méthode de recherche :
Pour mener ce recherche nous avons opté pour la méthode prospective que nous
trouvons important pour réunir les donnés dont a besoin pour notre enquête.
o Instrument de travail:
Nous avons réunie nos données après pré-enquête en deux étapes:
La première détermine l’étude de cas.
La seconde détermine le questionnaire que nous trouvons le plus sûr pour avoir
tous les donnés de la dite enquête.
Le questionnaire comprend l’identification avec deux variables ainsi que deux items
avec quelques questions :
fermées : cette méthode du questions est la plus appropriée par ce qu’elle permet
de diriger les questions a la recherche des réponses attendus permettant de
recueillir les données et les informations précises sur la population cible (06
questions)
semi fermées : pour donner beaucoup plus de clarté aux réponses données(10
questions)
ouvertes: ce choix est laissé aux questionnés pour répondre librement aux
différentes questions posées (03 question)
Ce côté pratique de notre mémoire est basé sur :
Le questionnaire a été distribue le : 21/04/2013 et collecte le jour même par contre
certaines questionnaires ont récupérés les 04 jours suivant.
o Echantillonnage:
Nous avons choisi comme échantillon des auxiliaires médicaux et des médecins en
anesthésie-réanimation, composé de la manière suivante :
02 Médecins en anesthésie -réanimation(MAR).
14 Auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation(AMAR).
o Collecte des données :
Cette étape a durée quatre jours successives vu leur plan de charge et cela n’est pa la
non coopération de leur part.
Le dépouillement a été fait selon le tri établi pour chaque question et l’outil utilisé est
le pourcentage(%).
o Limites méthodologiques:
Les contraintes soulevées se limitent aux points suivants :
Le temps imparti pour ce type de recherche est très insuffisant étant donné qu’on
est en même temps en stage bloqué.
L’éloignement de nos encadreurs.
L’inexistence du terrain de neurochirurgie ou en rencontre souvent le retard de
réveil, c’est ce qui a rendu un peu difficile notre enquête.
26
le retard de réveil post anesthesique chapitre 03 méthodologie de
recherche
7-L’objectif de notre étude :
Est surtout d’attirer l’attention des anesthésistes sur le retard de réveil considéré
comme un véritable problème pour eux.
27
Chapitre 04
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
I. Identification
Grade
12.5%
MAR
AMAR
87.5%
Commentaire :
87.5 de notre population sont des A-M-A-R , contrairement a 12.5% qui son des M-
A-R.
2-Ancienneté professionnel:
ancienneté
<5ans
38% 31%
6à10ans
12% 19%
11à15ans
16ans et plus
29
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
Commentaire : selon notre population
- 31 % ont une ancienneté de moins de 5 ans.
- 19% ont une ancienneté de 6à10 ans.
- 12% ont une ancienneté de 11à15 ans.
- 38% ont une ancienneté plus de 16 ans.
II. Connaissance
1-Selon vous c’est quoi un retard de réveil ?
Commentaire :
Aucune réponse n’a été donnée sur ce point.
2- Au cour de votre travail, avez vous assistez a une intervention dans laquelle le patient
a fait un retard de réveil ?
Nombre Pourcentage%
OUI 11 68.75
NON 05 31.25
31.25%
68.75%
oui
non
Commentaire :
Nous constatons d’après le tableau ci-dessus que 68.75% ont assisté un retard de
réveil.
Alors que 31.25% n’ont pas assisté à un retard de réveil.
30
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
20
effets
résiduelles des conséconces de
l'acte pathologie
anesthesiques
chirurgicals préexistante du
pratiqué patient
Commentaire:
100%des praticiens interrogés affirment que le retard de réveil est lié aux effets
résiduels des anesthésiques, contrairement 50% des questionnés sont pour la pathologie
préexistante du patient et seulement 06.25% des questionnés disent que le retard de
réveil est lié aux conséquences de l’acte chirurgical pratiqué.
4-Parmi ces types de médicaments, quelle sont ceux qui peuvent influencer sur le temps
de réveil lors d’une prise antérieure par le patient ?
nombre pourcentage
Les neuroleptiques 01 06.25%
Les benzodiazépines 16 100%
Les psychotropes 05 31.25%
Autres 02 12.5%
31
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
18
16
nombre du personnel
14
12
10
8
6
4
2
0
Les neuroleptiques Les benzodiazépines les psychotropes autres
Commentaire:
La totalité soit 100% des questionnés sont favorables pour les benzodiazépines;
en plus des autres médicaments mais, qu’ils ont peu d’influence par apport aux BZD.
15
10
nombre
0
l'insuffisance l'insuffisance l'obese l'alcoolique toxicomane
hepatique renale
32
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
Commentaire:
La plupart des questionnés (68.75 et 75%) déclarent l’insuffisance hépatique et
l’insuffisance rénale les terrains principales qui peuvent entrainer un retard de réveil,
seulement 37.5% sont pour l’obese et juste 06.25% estiment que la toxicomanie influence
sur le réveil entrainant un retard de réveil.
6. Les désordres métaboliques qui sont cause d’un retard de réveil sont ils ?
nombre pourcentage
L’hypoglycémie 12 75%
L’hypocalcémie 02 12.5%
L’hyponatrémie 06 37.5%
L’hyperkaliémie 00 00%
Commentaire:
Selon les réponses nous constatons que la plupart des interrogés soit 75%
affirment que l’hypoglycémie est le principal désordre métabolique causant un retard de
réveil, aussi l’hyponatrémie (avec pourcentage de 37.5%) qui est une cause dangereuse
surtout en chirurgie urologique, puis l’hypocalcémie par pourcentage de 12.5%.
nombre pourcentage
AVC 16 100%
Crise d’épilepsie 00 00%
Troubles psychiatriques 09 56.25%
acte neurochirurgicale 13 81.25%
Autres 06 37.5%
33
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
16
13
9
6
Commentaire:
La totalité des praticiens interrogés (100%) affirment que les AVC entraine un
retard de réveil surtout en postopératoire, ainsi que 81.25% des questionnés sont pour
l’acte neurochirurgicale, 56.25% sont pour les troubles psychiatriques et seulement
37.5% disent qu’il existe d’autre causes neurologiques.
Nombre pourcentage
Oui 05 31%
Non 11 69%
oui Autre
31%
Commentaire:
Selon le tableau les avis concernant la fréquence du retard de réveil sont 05 soit 31%, par
contre 11 soit 69% affirment le contraire.
34
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
1. A partir de votre expérience, quelle sont les drogues qui peuvent entrainer un
retard de réveil ?
Nombre pourcentage
Les hypnotiques 16 100%
Les stupéfiants 06 37.5%
Les curares 09 56.25%
Les adjuvants 11 68.75%
les hypnotiques
les stupéfiants
20
les curares
les adjuvents
10
Commentaire:
Concernant les drogues qui influencent sur le réveil la totalité des interrogées sont pour
les hypnotiques, puis (56.25 et 68.75%) des questionnés déclarent les adjuvants par
interaction médicamenteuse et les curares entrainent un ralentissement du retour de la
conscience et juste 37.5% estiment que les morphiniques retardent le réveil par
interaction avec les hypnotiques.
Précisez un des drogues le plus exposé:
Selon les réponses recueillies : le Fentanyl, Le Thiopental. Et le Pancuronium.
2. En matière de choix des drogues, vous prenez en considération :
nombre Pourcentage
La durée d’action 12 75%
La ½ vie d’élimination 11 68.75%
L’état de patient 00 00%
La durée de l’intervention 16 100%
Autre 02 12.5%
35
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
la durée d'action
la1/2vie d'élimination
l'etat de patient
la durée de l'intervention
autre
Commentaire:
La totalité des interrogées choisissent les drogues selon la durée de l’intervention, par
contre (68.75-75%) selon la ½ vie d’élimination et la durée d’action et seulement 12.5%
pour d’autres raisons.
nombre pourcentage
Oui 07 44%
Non 09 56%
oui
non
44%
56%
Commentaire:
Concernant le monitorage de la profondeur d’anesthésie nous avons 44% qui
confirment son utilisation obligatoire, par contre 56% disent que le monitorage de la
profondeur d’anesthésie n’est pas obligatoire.
36
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
nombre Pourcentage
Par manque des drogues 03 33.33%
Par manque de matériels 09 100%
Autre 00 00%
Commentaire:
100% des interrogés disent que le monitorage de la profondeur d’anesthésie n’est pas
obligatoire par manque du matériels et juste 33.33% estiment qu’il n’est pas utilisé par
manque des drogues.
4. l’antagonisation pharmacologique est elle utilisé ?
nombre Pourcentage
Systématiquement 02 12.5%
Souvent 08 50%
Parfois 04 25%
Rarement 02 12.5
Jamais 00 00%
37
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
nombre pourcentage%
Antagonisation des curares 07 43.75
Antagonisation des 09 56.25%
stupéfiants
Commentaire:
En ce qui concerne le type d’antagonisation le plus souvent utilisée 43.75% sont pour
l’antagonisation des curares, par contre 56.25% sont pour l’antagonisation des
stupéfiants.
6. A votre point de vue, quand doit-on réaliser une antagonisation des curares ?
nombre pourcentage
Fin de l’intervention 04 25%
Réinjection du curare 09 56.25%
Curarisation résiduelle 03 18.75%
Autres situation 00 00%
le temps d'antagonisation
Autres situation
Curarisation résiduelle
Réinjection du curare
Fin de l’intervention
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
38
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
Commentaire:
56.25% des questionnés réalisent l’antagonisation des curares s’ils ont réinjectez un
curare peu avant la fin de l’intervention, puis 25% préfèrent de la réaliser en fin
d’intervention, par contre 18.75% utilisent la neostigmine s’ils remarquent une
curarisation résiduelle au niveau clinique lors de la phase de réveil.
l'hypothermie et le reveil
Oui
Non
Commentaire:
A-propos de l’hypothermie la majorité des interviewés (87.5%) estiment qu’elle
influence sur le temps de réveil et juste 12.5% disent qu’elle na aucun effet sur le réveil.
0%
l'hypothermie et le réveil
21.43%
L’adulte
L’enfant
Les deux
78.57%
39
le retard de réveil post anesthesique chapitre 04 analyse et interpretation
des données
Commentaire:
D’après le tableau ci dessus 78.57% des questionnés disent que l’enfant est plus
exposé a un retard de réveil en cas d’hypothermie et seulement 21.43% estiment que
l’hypothermie influence sur l’adulte comme l’enfant.
8. Quelle sont les médicaments qui peuvent entrainer un syndrome anti cholinergique
central ?
Commentaire:
La plupart des interrogés n’ont pas repondu a cette question, et juste 03 qui ont
répondus :
L’atropine.
Les curares.
Les BZD.
Les neuroleptiques.
40
le retard de réveil post anesthésique chapitre 04 étude de cas
41
le retard de réveil post anesthésique chapitre 04 étude de cas
42
le retard de réveil post anesthésique chapitre 04 étude de cas
Synthèse :
Transfere a la SSPI apres recuperation de criteres de réveil
O2 100% au masque
Periode post operatoire:
*surveillance scopique, SPo2, FR, FR, ECG, Diurèse, T°.
*analgésie : Perfalgan 01g.
43
Résultats et analyse d’études de cas :
44
Synthèse
45
Suggestion
Pour que le réveil post opératoire soit rapide, de qualité et dans les délais habituels,
nous suggérons comme suit:
46
Conclusion
Le retard de réveil est un problème réel dans la phase post opératoire, même si sa
fréquence n’est pas très élevée. C’est un drame ou’ la vie du malade est en jeu.
Les avantages théoriques d'un réveil rapide sont une plus grande sécurité pour le
patient et une source d'économies résultant d'un séjour plus bref en salle de surveillance
post interventionnelle.
Cependant, ces deux objectifs ne doivent pas être atteints au détriment du confort du
patient, d'où la nécessité d'une plus grande rigueur dans la surveillance et le respect de
paramètres physiologiques comme la température centrale et la transmission
neuromusculaire
Le réveil est une période critique qui se prête à merveille à un effort collectif.
47
ANNEXES
Score d’Aldrete modifié (d’après Aldrete)
Etat de conscience
2 : Parfaitement réveillé
1 : Se réveillé à la demande
0 : Ne répond pas aux ordres simples
Saturation en O2
2 : Saturation > 92% à l’air libre
1 : Oxygénothérapie pour obtenir une saturation > 90%
0 : Saturation < 90%, même sous oxygène
Institue nationale de formation supérieure paramédical
–BATNA-
Auxiliaire médicale en anesthésie et réanimation
QUESTIONNAIRE adressé aux MAR et AMAR
(Le retard de réveil post anesthésique)
I. IDENTIFICATION
I-1 Grade :
-MAR (médecin anesthésiste réanimateur)
-AMAR (auxiliaire médical en anesthésie réanimation)
I-2 Ancienneté :
< 5 ans
6à10 ans
11à15 ans
16 ans et plus
II. CONNAISSANCES :
2- Au cour de votre travail, avez vous assistez a une intervention dans laquelle le patient a
fait un retard de réveil ?
- Oui
- Non
4- Parmi ces types de médicaments, quelle sont ceux qui peuvent influencer sur le temps de
réveil lors d’une prise antérieure par le patient ?
- Les neuroleptiques
- Les benzodiazépines
- Les psychotropes
- Autre
5- Les terrains qui peuvent entrainer un retard de réveil sont ils ?
- L’insuffisance hépatique
- L’insuffisance rénale
- L’obese
- L’alcoolique
- La toxicomanie
6- Les désordres métaboliques qui sont cause d’un retard de réveil sont ils ?
- L’hypoglycémie
- L’hypocalcémie
- L’hyponatrémie
- L’hyperkaliémie
11. A partir de votre expérience, quelle sont les drogues qui peuvent entrainer un retard de
réveil ?
- Les hypnotiques
- Les stupéfiants
- Les curares
- Les adjuvants par interaction médicamenteuse
16. A votre point de vue, quand doit-on réaliser une antagonisation des curares ?
- Des que l’intervention est terminée
- Si vous avez réinjectez un curare peu avant la fin de l’intervention
- Si vous remarquer une curarisation résiduelle au niveau clinique lors de la phase
de réveil.
- Autre situation.
17. L’hypothermie influence elle sur le temps de réveil ?
- Oui
- Non
18. Quelle sont les médicaments qui peuvent entrainer un syndrome anti cholinergique
central ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………..
19. Quelle est votre conduite à tenir devant un retard de réveil ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………
BZD: benzodiazépine.
HB: hémoglobine.
L2 : lombaire 2.
O2: oxygène.
E.M.C.
PRECIS D’ANESTHESIE
TRAITE D’ANESTHESIE
WebOgraphie
www.mapar.org
www.fr.wikipedia.org
www.google.com
www.SFAR.fr