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NEUROPSYCHOLOGIE II
Examen : sur base des slides et des vidéos teams (pas de sylla)
Faut reconnaitre les différents organismes (examen 30 et 40 QCM)
Le SN est responsable de :
- nos comportements vitaux et adaptatifs
- maintient de l’homéostasie corporelle (= équilibre de contraintes biologiques du
milieu interne (t°, PH, glycémie, pression artérielle (PA)) en réponse aux stimulations
internes (corps) et externes (environnement)
Proprioception : perception, consciente ou non, du positionnement de nos différents
membres du corps
SN =
- est une unité centrale de traitement del’info via l’encéphale et la moelle épinière
- est relié par des canaux de réception et d’émission de signaux électriques
- a des structures spécialisées périphériques
RECEPTEURS
EFECTEURS = tout ce qui pourra se mettre en mouvement et que le système nerveux central
pourra activer
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Axes longitudinaux :
- rostral >< caudal
- ventral >< dorsal
Plans/coupes : - coronal/frontal
- sagittal
- transversal/axe horizontal
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
2- Matière grise : (les noyaux font aussi parti de la matière grise) couche de neurones
superposées compose la surface du cortex cérébral : neurones organisés en feuillet,
corps neuronaux.
La plupart de l’activité cérébrale qui est enregistrée en IRM fonctionnelle vient de la
matière grise corticale et des noyaux cérébraux
3- Matière blanche : est composée d’axones qui relient les corps cellulaire entre eux
(câbles-connectent les neurones entre eux) et de cellules gliales. Forment des
faisceaux de fibres interconnectant le SNC.
SNC : L’ENCEPHALE
2- Cervelet = petit cerveau est sous le cerveau et en arrière du tronc cérébral. Il est
recouvert par l’occiput (partie arrière du crâne). matière grise et matière blanche
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
TELENCEPHALE :
Il y a 3 niveaux d’organisation neuronale : cf page 3 (même organisation et mêmes
explications)
1- Les Noyaux
2- La Matière grise
3- La Matière blanche
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Les différentes régions cérébrales sont très connectées entre elles. Il peut avoir des
différenciations individuelles, chaque cerveau est différent
Il y a 3 grands types de connectivité (le cortex cérébral st très connecté grâce à la matière
blanche) :
1- Réentrante :
o Thalamo-cortical = connexion partant du thalamus vers le cortex (et vice-versa)
–> elles se modulent ensemble. Aller – retour de la connexion
o Cortico-corticale : connexion partant d’un endroit du cortex vers un autre
endroit du cortex (et vice-versa) auto modulation entre elles
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
2- En boucle
o Connexion allant des ganglions de la base thalamus cortex (ou du cortex
thalamus ganglions)
3- Distribuée
o Noyaux délivrant des neurotransmetteurs à travers un réseau de fibres nerveuses
- Formation réticulée (connexion de noyaux. Ex : tuyau d’arrosage qui fuit
libérant plein de neurotransmetteurs cf dia 50)
- Ex : acétylcholine, dopamine, noradrénaline, sérotonine
Objectif :
a. définir les régions tissulaires dans lesquelles l’architecture cellulaire se
ressemble
b. indiquer des zones de fonction homogène
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Moteur : grosses mains, grosse bouche car on les utilise tout le temps
Cours2 (24/09/2020)
Il y a d’autres divisions fonctionnelles : le cortex visuel primaire (cf homme thermomètre)
champ visuel inversé champ visuel gauche : projeté cortex visuel droit ; champ visuel
droit : projeté dans le cortex visuel gauche (sur hémirétine, nasal G et D)
Ces hémirétines vont activer les photorécepteurs au
niveau de la rétine
L’info visuel passe par le nerf optique et le chiasma
optique passe par le corps genouillé (= relais au
niveau du thalamus) l’info arrive ensuite dans le
cortex visuel primaire G ou D (dépend de si l’info
l’info du côté gauche ou du côté droit)
90% de l’info va se retrouver dans le cortex visuel
via le corps genouillé latéral : traitement de l’info
qu’est ce qu’il se passe, qu’est ce que je vois, etc.
10% de l’info qui emprunte une autre voie et se connecte à deux autres structures : colliculus
supérieur et pulvinar (intéressant pour l’orientation automatique de l’attention)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Zone du cortex associatif : permet de « raffiner » l’information brute qui provient du cortex
primaire et secondaire modulation beaucoup plus fine
o le lobe frontal est associé
aux fonctions exécutives :
- Prise de décision
- Planification
- Inhibition
- Flexibilité
- Mémoire de travail (Mdt)
• Il y a tout un processus pour que ces fonctions s’exécutent
correctement grâce à la plasticité cérébrale mais s’il y a des
lésions dans cette zone cela est problématique
À la régulation émotionnelle : processus nerveux autonome mais il y a
également un apprentissage (les enfants apprennent à gérer) les processus
d’inhibition ont un rôle très important pour la régulation (cf plus tard)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
En cas de lésion :
- Agnosie :
- Prosopagnosie : plus pouvoir
reconnaitre ou identifier un
visage
- Amnésie : si lésion au niveau
de l’hippocampe
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Stimulations électriques
o Wilder Penfield: permet de voir quelles sont les régions corticales les plus
fonctionnelles et sensibles (1940) électrode dans le cerveau
On peut avoir des implantations bien plus profondes qui stimuleront, par
exemple, les ganglions de la base
o Stimulation transcrânienne (TMS) : Grosse bobine de file dans lequel on fait circuler un
courant. Ton courant induit un champ magnétique du coup la bobine induit un champ
magnétique très focale qui se fait au croisement du huit. Ce champ finira par soit
stimuler ou inhiber suivant l’intensité du champ qui enverra à la surface du crâne du
patient. (1980)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
o (1990) : imagerie par tenseur de diffusion= façon de voir comment l’eau circule dans
notre cerveau et permet indirectement de reconstituer les fibres blanches qui
connectent les différents régions cérébrales entre elles.
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Fonctionnement :
1- L’électrode placée sur le cuir chevelu va enregistrer la variation de
potentiel électrique des neurones situés à proximité
2- Les potentiels d’action se créent au niveau des synapses lors des
échanges ioniques qui entrainent une différence de potentiels
3- Le champ électrique, induit à l’échelle de l’ensemble des synapses en
action, est mesuré à l’aide des électrodes disposées sur le cuir chevelu.
Le signal obtenu est ensuite analysé.
Fonctionnement :
1- L’activité cérébrale produit de très faibles champs magnétiques induits par
la circulation du courant long des axones.
2- Les squids (magnétomètre) placés sur le cuir chevelu, captent à travers
leurs bobines ces champs magnétiques
3- C’est le courant généré par les squids qui sera traité en informatique
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Fonctionnement : cf NEUROPSY I
1- L’activité cérébrale due à la stimulation visuelle s’accompagne d’un
enrichissement en oxygène des régions mises en jeu indispensable à
l’utilisation optimale du glucose
2- L’hémoglobine, selon qu’elle transporte ou non de l’oxygène a des
propriétés magnétiques différentes. La circulation du sang chargé en
hémoglobine + oxygène, perturbe le champ magnétique local. Les protons
de l’eau y sont sensibles
3- C’est l’apport en grande quantité d’oxygène via l’oxyhémoglobine qui
rehausse le signal IRM (phénomène BOLD)
Paradigme évènementiel
Paradigme en bloc
Classer les méthodes selon diff critères
Résolution spatiales
Résolution temporelle
(electromagneto/encéphalo : meilleure-
ms)
Invasif ou non
ETATS CEREBRAUX
Objectifs décrire les différents états cérébraux (différentes activation)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
C’est l’activité cérébrale à l’éveil le « mode par défaut » = activité constamment plus
élevée pendant les états de repos que pendant les traitements de tâches cognitives
spécifiques
Ex : lorsqu’on fait une IRM et que l’on ne fait rien (contrôle) puis on nous donne des
indications et notre activité cérébrale change
Les zones plus actives lors de ce mode sont :
- Cortex cingulaire postérieur (cortex cingualire entoure le corps calleux)
- Cortex cingulaire antérieur ventral
- Cortex préfrontal médian
- Cortex à la jonction des lobes temporaux et pariétaux
Lors de ce mode les pensées sont diffuses, elles vont dans tous les sens lorsque l’on n’est
pas focalisé sur qqch
La zone moins active lors de ce mode est :
- Le sillon intra-pariétal (cf plus tard : focalisation sur qqch) c’est logique
car lors de ce mode les pensées sont diffuses.
Lorsque le sillon intra-pariétal est plus actif, le cortex cingulaire postérieur et le cortex
préfrontal médian sont beaucoup actifs et vice-versa. (Oscillation permanente)
Diminution de cette activité par défaut via la pratique méditative (la méditation module ce
mode) :
o On constate que les personnes faisant de la méditation ont leur mode par défaut
moins actif que les sujets qui n’en pratique pas.
Comment cela se fait ? Les personnes méditant ont eu meilleure focalisation de leur
attention sur des choses, environnements spécifiques. L’esprit est beaucoup moins
éparpillé lorsque l’on pratique la méditation du coup, le mode par défaut est plus
faible car les pensées sont moins diffuses
ETATS CORTICAUX : LE RYTHME CIRCADIEN
Notre corps et notre cerveau sont sujets à des variations au cours de la journée et de la nuit
Variation de la physiologie humaine sur une période + ou – 24h
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Le circuit du rythme :
-Dans notre œil nous avons
o des bâtonnets (traitements de la lumière lorsqu’on est dans le noir), des cônes
(traitements de la couleur)
o des photorécepteurs sensible à la lumière (longueur d’onde tendant vers le bleue) du
jour (pigments à mélanopsine) : la captation de cette lumière bleue par les cellules
sera relayée à des structures particulières (dans un noyau) dans l’hypothalamus
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Donc lumière bleue œil photorécepteurs captent la luminosité envoie de l’info dans
le noyau supra chiasmatique de l’hypothalamus l’info du noyau est envoyé à la glande
pinéale sécrétant la mélatonine (porte d’entrée vers le sommeil) envie dormir ou non.
Rythme circadien et lié au rythme saisonnier luminosité faible en hiver (dépression
saisonnière) et élevée en été
Il existe plein de chronotypes, le fait d’avoir envie de dormir (= propension d’un individu à
dormir à un moment donné au cours d'une période de 24 heures)
Certaines personnes sont plus du matin et d’autres plus du soir
D’où viennent ces différences entre les personnes ? Du taux de concentration mélatonine de
sang. Les sujets du matin ont leur pic de mélatonine qui arrive plus tôt dans la journée (apd
20h) que le sujet du soir (apd 00h)
Conclusion : le rythme circadien régule beaucoup de fonctions vitales, l’homéostasie et
l’activité cérébrale
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
ETATS CORTICAUX : LE SOMMEIL (du coup rythme circadien grand rôle dans le sommeil)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Qu’est ce que c’est ? c’est un processus endogène qui comptabilise le nombres d’heures de
sommeil que l’on doit avoir en fonction du nombre d’heures de veille que l’on a accumulé lors
de la journée. L’idée est de rétablir l’homéostasie du sommeil (rétablir la balance car elle a
trop penché d’un côté)
o Correspond à la dette de sommeil accumulée pendant la journée
La dette de sommeil diminue fortement la nuit (on dort) puis lorsque l’on se lève, la dette ne
cesse de s’accumuler lors de la période de veille
La dette de sommeil s’accumule en fonction de la
quantité et la qualité de la période d’éveil
Plus la période de veille est longue plus le sommeil
sera de qualité (car on est claqué)
Lorsque l’on fait une nuit blanche, on aura besoin de plus de sommeil que d’habitude car la
dette accumulée de sommeil sera bien plus grande qu’habituellement.
La récupération de cette dette est associée à un stade de sommeil particulier (cf plus tard)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
En brun rythme circadien (= circa autour ; dien jour) : lié au pic de mélatonine
En gris processus homéostatique
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Processus ultradien : (variation cyclique de + ou – 90 min d’un train de sommeil) sommeil lent
(non REM) / sommeil paradoxal (REM)
Cycle plus rapide que celui de la journée
Ce processus est en lien avec des indices d’enregistrements du cerveau, critères
comportementaux. Ces indices ne se voient pas, il faut mettre des électro-encéphalogrammes
pour capter l’information = une polysomnographie (= enregistrements multiples pendant le
sommeil, ce sont des critères physiologiques et non comportementaux)
On colle des électrodes au niveau du crâne (activité cérébrale), au niveau des joues et du
menton (voir l’activité musculaire), au niveau des yeux (mesurer les mouvements verticaux et
horizontaux)
Lorsqu’on est en veille, il y a deux possibilités soit on est attentif soit on est au repos
Il y a différents stades de sommeil :
o Stade 1 = l’endormissement, on rentre dans la phase de sommeil (ondes cérébrales
ralentissent = ondes alpha) 8-11 Hz
o Stade 2 = sommeil léger, il y aura des indices spécifiques (on nous réveille plus
facilement que dans le stade 3). On a des pics = activité très intense et très courte
(fuseaux intenses). Ce stade est important pour l’enregistrement de l’apprentissage.
Complexe K = indices spécifiques au stade 2 11-15 Hz
o Stade 3 = sommeil profond, à ondes lentes. L’activité électrique est beaucoup plus
lente et synchronisée. Seuil d’excitabilité sont beaucoup plus élevé qu’en stade 2.
C’est à ce moment là que l’on est le plus vaseux lorsqu’on nous réveille. 1-4 Hz
o Stade de sommeil paradoxal ou REM (=rapid-eye movement) : pourquoi paradoxal ?
Car lorsque l’on place activité en veille et l’activité lors du sommeil REM, on ne voit
pas de grande différence entre ces 2 activités. C’est comme ci on était attentif mais
en dormant.
Les rêves sont la plupart du temps associés à cette période paradoxale car lorsque l’on
demande aux personnes leurs souvenirs lors de cette période, elles expliquent
souvent leur rêve. ATTENTION : on rêve aussi lors du sommeil profond mais les
sensations vécues sont beaucoup moins fortes que dans le rêve lors de la période
paradoxale
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Le sommeil lent est en plus grande proportion durant la première partie de la nuit (sommeil
précoce entre 22,23h et 3,4h) et le sommeil tardif est caractérisé par une plus grande
proportion du sommeil paradoxal C’est physiologique. C’est ce qu’on appelle le processus
ultradien (= la succession de sommeil léger profond/lent paradoxal)
ATTENTION sommeil léger (= caractérisé par des indices : fuseau de sommeil et les complexes
K) est différent du sommeil lent (= caractérisé par les ondes lentes)
o Activité cérébrale en sommeil paradoxal
- Diminution de l’activité du cortex visuel primaire (V1)
- Augmentation du cortex visuel associatif
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
DONC il y a toute une activité cérébrale suivant qu’on est dans un stade particulier du
sommeil
La mort cérébrale :
Mort = arrêt permanent des fonctions vitales de l’organisme comme un tout = coma
irréversible (ou coma dépassé) patient ne respire plus car les noyaux cérébraux du système
autonome responsable de la respiration ne sont plus fonctionnel
- patient apnéique
- patient totalement aréactif
Arrêt irréversible des fonctions de l’entièreté du cerveau
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
La différence avec la mort cérébrale est que lors du coma, le cerveau a toujours un
métabolisme
o état de non-réponse, altération de la conscience le plus sévère après la mort cérébrale
o dysfonction globale au niveau du cortex cérébral (souvent due à des lésions axonales
diffuses) ou d’une atteinte focalisée au niveau du tronc cérébral (système réticulé
activateur) Le cerveau ne traite plus l’info car il n’y a plus d’éveil cortical, le patient
n’est pas éveillé
o Absence de lésions oculaires ou de paralysie palpébrale
o mais n’ouvre pas les yeux (ni spontanément ni après une stimulation) et, même après
ouverture manuelle, aucune poursuite visuelle n’est observée
o Aucune réponse volontaire et consciente n’est observée
o Seule une activité réflexe persiste
o Doit durer au moins une heure ≠ syncope ou d’un autre état de conscience transitoire
(par ex. confusion, délire)
o Les comas prolongés sont rares
o Peut durer de deux à quatre semaines
o évolue généralement vers un état végétatif ou, rarement, un Locked-in syndrome
(suivant là où il y a eu des lésions cérébrales)
L’état végétatif :
Le cerveau capte qu’il y a une douleur mais il n’y a pas d’intégration de l’information.
Traitement minimale de l’information et l’accès à la conscience difficile
Résulte souvent d’une atteinte corticale globale ou thalamique bilatérale avec préservation
du tronc cérébral (substance réticulée), de l’hypothalamus et des ganglions de la base
o réseau fronto-pariétal particulièrement atteint
Diminution du métabolisme cérébral ≅ patients comateux (de 50 à 60 %) : les fonctions
vitales sont encore là mais les fonctions corticales non (conscience altérée)
Lorsqu’on fait une stimulation douloureuse, on a une activation des aires somato-sensorielles
primaire mais pas des aires associatives liées à un traitement + élaborés
o Absence de perception consciente (?) On ne sait pas réellement dire si une
personne est consciente ou non sans la verbalisation
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
o verbalement ou gestuellement
o par un mouvement de la tête signifiant « oui » ou « non »
o ces réponses ne sont pas toujours adaptées
Peut manifester des comportements émotionnels adaptés >< à l’état végétatif, pas de
réactions émotionnelles
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Activité éléctrique :
et/ou
o plusieurs objets de manière adéquate
Meilleur pronostic (50% de personnes récupère lorsqu’elles sont dans cet état) un an après la
lésion cérébrale
L’hypoactivité cérébrale est plus présente dans les états végétatifs et comateux que lors du
locked in syndrome (il n’y a que la région du cervelet qui est un peu atteinte mais sinon le
reste et identique à une personne normale sans lésion)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
o le niveau d’éveil (arousal) du patient (est ce que le cerveau est prêt à recevoir de
l’info)
o le niveau de conscience (awareness) du patient (est ce le patient est assez conscient
que pour faire quelque chose de l’information qu’il a reçu). 2 types de conscience :
- conscience de son environnement = accès conscient au contenu de la
perception du monde environnant
- conscience de soi = accès conscient au contenu de ses propres pensées
La conscience a deux
composantes : l’éveil et la
conscience de soi et du monde
extérieur. Dans le coma,
aucune de ces deux
composantes n’est présente.
Dans l’état végétatif, la
personne est éveillée, mais n’a
aucune conscience de soi ni de
son environnement. Une
personne dans un état de conscience minimale est éveillée et présente parfois des signes
fugaces d’actions conscientes. Enfin, une personne ayant un syndrome « locked-in » est
éveillée, parfaitement consciente, mais paralysée, et ne communique que par des
clignements des yeux avec son entourage
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Tableau résumé :
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
NEUROPSYCHOLOGIE DE L’ATTENTION
Individu en bonne santé mécanisme de phare attentionnel : l’idée est que l’attention va
voyager dans notre champ visuel
Patient avec NSU le phare attentionnel : l’attention va voyager seulement à droite de notre
champ visuel
LA NEGLIGENCE SAPTIALE UNILATERALE
Origines ? Déficit ATTENTIONNEL
NSU diminue si :
o Attention dirigée volontairement (sur l’environnement): processus top-down on va
forcer certains foyers à poser notre attention
o Attention dirigée automatiquement (par les stimuli qui sont dans notre
environnement): processus bottom-up
Ex : si on demande à un patient NSU se sectionner
en deux parties égales une ligne avec des petits
bonhommes regardant soit à droite, gauche,
devant on voit que la performance du patient va
être influencée simplement grâce à ses emojis.
D’abord le processus bottom up va captiver
l’attention sur le smiley et puis cela va amorcer l’attention volontaire car on se dit peut
être qu’il y a quelque chose d’intéressant de ce côté. Du coup, le foyer ce décale
légérement. Vers la droite on aggrave l’attention du patient
NEUROPSYCHOLOGIE DE L’ATTENTION
Qu'est ce qui détermine la saillance perceptive d’un objet visuel ?
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
=> déséquilibre dans le mécanisme du contrôle de la direction du regard (on verra quel est le
réseau qui est responsable de se déséquilibre)
NSU via le point de vue du patient ou basée sur l’objet ?
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
• NSU égocentrée
• NSU allocentré
Sur 100 patients avec AVC aigu dans l’HD (Marsh & Hillis, 2008) :
CONCLUSION (2)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
cathédrale soit derrière. Lorsqu’il état face à la cathédrale : il énonçait tous les lieux à sa
droite). Puis lorsqu’il était derrière la cathédrale il énonçait les lieux à sa droite (ses lieux, si il
était placé face à la cathédrale serait situé à sa gauche)
En faisant une réorientation mentale, sa négligence suivait sa rotation mentale par rapport à
son référentiel égocentré
• Evaluation :
Description de scènes mentales + changement de point de vue
o Lieux connus (Grand-Place)
o Lieux de vie (Salon)
o Cartes de pays
CONCLUSION (3)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
• Lobule P supérieur
• CPF dorso-latéral inférieur
• (gyrus T supérieur)
• Lésions sous-corticales
o Thalamus
o Noyau caudé
o Putamen
• Substance blanche
o Faisceaux longitudinaux supérieurs (SLF II et III)
o Faisceau longitudinal inférieur (ILF)
o Faisceau frontopariétal inférieur (IFOF)
Pas de structure unique lésée sous-tendant la NSU ! Lésions hémisphériques DROITES >>>
gauches
Chez une personne neurologiquement saine, quel est le réseau cérébral qui code la
saillance d’un objet ?
Quel est le réseau cérébral qui code la saillance d’un objet ? On va scanner des personnes
réalisant une tâche de Fosner.
- On remarque qu’il y a un réseau spécifique pour l’attention volontaire (zones
activées : sillon intra-pariétale, région du cortex visuel, les aires du mouvement, des
aires frontal associés aux champs oculaires/mouvements des yeux). Que l’attention se
place à droite ou à gauche, le sillon intra pariétale réagit de la même manière dans HG
et HD
Signaux associés à un objectif « goal driven » ATTENTION TOP-DOWN
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Le sillon intra-pariétale (IP) (côté gauche sillon de l’HD) code, d’un point de vue attentionnel,
la localisation très spécifique du point de vue des cadrans visuels. Cette activation est liée à la
performance du sujet : si bonne performance, forte activation du sillon et si mauvaise
performance, faible activation. Ce sillon code, niveau attentionnel, la saillance des objets.
L’activation de ce sillon diffère entre les deux hémisphères :
- le sillon IP droit s’active de la même manière que le stimulus soit montré à gauche ou
à droite. Efficace pour l’ensemble des stimuli visuels (gauche ou droit)
- Par contre, dans le sillon IP gauche, activation plus importante lorsqu’on augmente le
nombre de stimuli à traiter mais uniquement pour les stimuli qui ont été présenté à
droite. Efficace que l’hémi-champ visuel droit
Ce réseau est à la fois dans l’hémisphère droit et gauche MAIS le droit est bien plus spécialisé
pour déployer l’attention des deux côtés des champs visuels
L’activité du réseau fronto-pariétal dans HD est très associée à l’activité du réseau fronto-
pariétal gauche : on fait une corrélation quand zone active dans HG, il l’est aussi dans l’HD.
Le réseau de HD est toujours plus actif que celui de l’HG
On peut montrer un couplage très fort entre ces deux réseaux cérébraux, au niveau de la
neuroimagerie, de la consommation d’énergie Certains pensent que ces réseaux seraient
en compétition pour faire bouger nos yeux à gauche et droite. Inhibition réciproque
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Si on s’intéresse au sillon intra-pariétal (SIP), on voit qu’il n’est pas lésé chez les patients NSU
par contre, il dysfonctionne : SIP droit est moins activé. Il fonctionne moins bien que celui de
l’HG. Ça veut dire que lésions cérébrales associées au NSU, vont affécter le fonctionnement
du SIP
Hypo-activation au sein de l’HD causé par un déséquilibre inter-hémisphérique de l’IPS/SPL
(IPS : intraparietal sulcus SPL : superior parietal lobule)
Les patients négligents présentent un plus faible niveau d’éveil cortical dans les régions non
lésées du réseau dorsal D pendant la tâche de Posner
En // à une alerte, vigilance et/ou attention soutenue ↘
o Perturbation de la synchronisation de l’activité spontanée au repos.
o L’activité des régions SPL/IPS gauche est positivement associée à la sévérité de la NSU
mise en évidence par la tâche de Posner
=> Plus un patient à des TR élevés pour les stimulations contra-lésionnelles, plus l’IPS/SPL
de l’HG
Les patients négligents présentent des difficultés à réorienter leur attention pendant la tâche
de Posner
o Difficultés à désengager et réorienter leur attention
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Objectifs :
Décrire la mémoire et :
1. le syndrome amnésique
2. ses différents sous-systèmes
3. sa neuropsychologie (qui sous tendent les différents sous-systèmes de la mémoire)
Les foyers épileptiques se situent dans le lobe temporal (région hyppocampe)
Parce qu’on lui a ôté de façon bilatérale ses hippocampes, il a eu une perte de la mémoire
épisodique
Les troubles mnésiques ont été confirmé par d’autres cas :
- AVC
- Anoxie (= cerveau privé d’oxygène pendant une certaine période trop prolongée)
- Encéphalite herpétique (= suite à un virus ayant développé certaines lésions
cérébrales)
Lésions diencéphaliques permettent aussi d’expliquer les troubles mnésiques
- Noyaux thalamiques
- Corps mamillaires hypothalamiques
- Par ex. Syndrome de Korsakoff
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
- Commotion cérébrale, traumatisme crânien fermé léger : 95% amnésie < 60 min.
- Thérapie électroconvulsive (TEC) bilatérale = thérapie par éléctro-choc : Amnésie
couvrant des années
- Maladies dégénératives progressives
o Korsakoff, Alzheimer, Parkinson, Huntington
o Amnésie > 10 ans
o Lésions du lobe temporal médian (partie enlevée chez le patient H.M)
Amnésie rétrograde limitée dans le temps chez des patients ayant subi un traitement
électroconvulsif. On a demandé à 20 personnes de se rappeler des informations sur
d'anciennes émissions de télévision diffusées pendant une saison seulement. Voici un
graphique du nombre médian de faits rappelés. Avant la thérapie (ligne pointillée), les
patients présentaient une courbe d’oubli normale ; leur meilleur rappel concernait les
émissions de la période la plus récente et leur plus mauvais souvenir concernait les émissions
de la période la plus éloignée. Après la thérapie (ligne continue), une plus faible rétention est
survenue lors du rappel d’émissions les plus récentes.
Profil temporel des souvenirs KO
Amnésie rétrograde : Loi de (Théodule) Ribot ou de gradient temporel
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
3 processus :
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
MÉMOIRE SENSORIELLE :
Des informations qui viennent de vous être présentées semblent persister comme une sorte
d'écho dans votre tête, même lorsque vous n'y prêtez pas vraiment attention.
La durée de vie de la trace mnésique sensorielle est très brève :
• Audition = mémoire échoïque [< 10 s] on retient bien plus longtemps
• Vision = mémoire iconique [< 500 ms] bien plus brève (on retient que pendant un
court moment)
Comment a-t-on pu mettre en évidence que la mémoire sensorielle visuelle et moins longue
que l’auditive ?
On nous met devant un écran, il y a
12 lettres qui seront flashées à
l’écran. Il faudra rappeler soit la 1ère,
2ième ou 3ième ligne (suivant le type
de son qu’on nous administrera)
Procédé :
- écran avec les 2 lettres
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
En moyenne, on arrive à bien retenir les lettres qui correspondant au son, dans un délai de
500 ms. Après ce délai, les performances diminuent façon expérimentale de montrer les
limites de la mémoire sensorielle
Conclusion : les sens captent l’information avec une durée de vie relativement brève. Ces
infos seront mises en évidence par des processus attentionnels ou émotionnels la saillance
permettra à l’information de passer ou non dans la mémoire à court terme (mémoire qui
dure quelques secondes, le temps de faire qqch avec l’info)
Le stimulus passe d’abord dans la mémoire sensorielle mémoire à court terme (grâce à al
boucle récapitulatoire et en plus la boucle est sollicitée plus dans chance à l’information
d’arriver dans la mémoire à long terme) mémoire à long terme
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
mémoire à long terme/ épisodique pour retrouver les chiffres allant au-delà de la mémoire à
court terme
Empan en MCT : Patient (K.F.) troubles spécifiques de la mémoire à court terme mais
mémoire à long terme fonctionnelle • Empan de chiffres de 2 (Lésions dans l’HG dans les
régions autour de la scissure de Sylvius)
Double dissociation neuropsychologique :
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
• MdT = processus dynamique de stockage à capacité limitée (toujours court terme mais avec
plus de spécificité)
- Conserve des informations à court terme (maintenance)
- Effectue des opérations mentales sur son contenu (manipulation) • Ex.: réaliser un
calcul mental (55 × 3)
Processus dynamique et actif
EN plus de retenir l’info à court terme il faut réajuster
les chiffres
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
-calepin visuospatial (personne plus visuelle) : information visuelle puis manipulation dans
syst éxe cen
On peut évaluer la MdT :
• Code acoustique de la BP
- + d’erreurs ou d’omission dans la répétition ou le rappel
- si lettres avec une acoustique similaire : P, B, G, D, T vs. A, I, F, Q, Z
- si un texte contient + de mots homophones ou proches acoustiquement
• Code visuel du CVP
- stratégie visuelle (CVP vs. BP) meilleure si aucune tâche interférente visuospatiale
Bases cérébrales de la BP
• BA44 : aire de Broca : production langagière,
articulation
• BA40 : gyrus supramarginal : aire multimodale
L’imagerie par IRM a été reconstruite pour fournir un rendu tridimensionnel de l’hémisphère
gauche du patient E.E. Ce
patient avait des déficits
sélectifs de mémoire de
travail. (a) le scanner
structurel et métabolique
pris avant la chirurgie; (b) le
scan pris après la chirurgie.
La zone de la tumeur est
indiquée par un ombrage.
Les médecins ont utilisé la
tomographie à émission de positrons (PET) avec un traceur de méthionine radiomarqué pour
identifier la tumeur en fonction de l’accroissement de son profil métabolique (en rouge).
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
MdT visuospatiale
• Réseau + bilatéral mais prédominance hémisphérique
droite
• Cortex frontal postérieur
• Cortex pariétal
• Cortex occipital extrastrié
• Bilatéral => verbalisation automatique ?
Modifications du débit sanguin cérébral local, mesurées par tomographie par émission de
positrons (TEP). Des tâches de mémoire de travail verbales (en haut) et spatiales (en bas) ont
été testées chez des volontaires en bonne santé. Les trois vues représentent l'hémisphère
gauche (à gauche), la surface supérieure (dorsale) des deux hémisphères, avec le lobe frontal
en haut (au milieu), et l’hémisphère droit (à droite).
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
préfrontal et les performances associées à la version 2-back sont perturbées par une TMS
appliquée sur les régions préfrontales dorsolatérales.
NEUROPSYCHOLOGIE DE L’ATTENTION
ATTENTION DIVISÉE (CF tp neuropsy I)
= connaissance objective de nature factuelle mais qui n'inclut pas le contexte dans lequel elle
a été apprise
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
o Génèrent spontanément moins de détails qui pourraient arriver dans leur futur
• Réseau commun quand on se projette dans le passé et dans le futur
Se souvenir du passé et
imaginer l'avenir
dépendent d'un réseau
commun de régions
cérébrales. Un réseau
neural commun est
activé lorsque les gens
se souviennent
d'épisodes survenus
dans leur passé personnel et lorsqu'ils imaginent des épisodes susceptibles de se produire
dans leur avenir personnel. Ce réseau comprend l'hippocampe, une partie du lobe temporal
médian connue depuis longtemps pour jouer un rôle important dans la mémoire épisodique.
Mémoire procédurale (Comment ?) c’est le savoir faire (comment peut-on faire telle ou
telle chose ?)
Dépend d'une expérience étendue et répétée
- l’apprentissage des habiletés motrices (difficile à verbaliser car c’est dans l’action que
cela se réalise) :
o la conduite à vélo
o la dactylographie
o la natation
o …
- l’acquisition d’aptitudes cognitives (façon dont on va activer certains processus
cognitifs) :
o la lecture (apprendre à lire de gauche à droite et non de droite à gauche)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Dans cette tâche, un individu doit suivre une cible en mouvement circulaire. Avec la pratique,
les amnésiques montrent une augmentation du temps passé sur la cible.
le système de représentation perceptive
• l’effet d’amorçage perceptif (perceptual priming) = changement dans la réponse à un
stimulus ou dans la capacité à identifier un stimulus après une exposition antérieure à ce
stimulus
Grâce de stock de descriptions structurales des objets on identifie et reconnaît l’objet bien
plus facilement
PROCESSUS DE TRAITEMENT DANS LA RECONNAISSANCE D’OBJETS
Dépendance vs. indépendance du point de vue + IRMf
HG serait plus spécialisé pour coder les informations de type orientation de l’objet et de
capter que c’est le même objet
HD à chaque angle différent, il pense que c’est un autre objet alors que c’est le même
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Les lésions du cervelet perturbent la réponse acquise lors du conditionnement des yeux. (a)
Un son neutre précède et co-termine avec un jet d'air aversif sur l’œil. (b) Au début de
l'entraînement, le jet d'air fait cligner l'animal. Plus tard dans l’apprentissage, l'animal cligne
des yeux en réponse au son, réduisant ainsi l'impact du jet d'air. (c) Les lésions des noyaux
cérébelleux profonds abolissent la réponse apprise. L'animal continue de cligner de manière
réflexe en réponse au jet d’air ; ce comportement indique que la lésion a produit un déficit au
sein de la réponse apprise et non un déficit au niveau moteur. Les réponses anticipées et
apprises sont toujours présentes à la suite de lésions du cortex cérébelleux. Cependant, elles
apparaissent temporellement de manière inappropriée et ne sont donc plus adaptatives.
Apprentissage non associatif
EMOTION : DEFINITION
D’un point de vue psychologique, les émotions comportent 3
composantes :
1. une réaction physiologique (= être excité : pupille qui se dilate,
cœur qui bat plus fort) à un stimulus saillant (= une danseuse)
2. une réponse comportementale (siffler, bouger, etc.)
3. un sentiment= réponse subjective associée à l’émotion. C’est le
fait que ça nous fasse quelque chose et qu’on interprète nos
changements physiologiques et comportementaux comme une émotion spécifiques
(fait partie de l’émotion)
Chaque émotion sera caractérisée par un comportement, une physiologie et un sentiment
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
• Stimulus externe —> par le biais des analyses des aires sensorielles (cela fait qu’on
éprouve une émotion) et perceptives (danseuse, araignée, etc.)
• Stimulus interne = souvenir —> hippocampe (cf cours : mémoire)
• SN sympathique (ce système est là pour activer le corps afin de faire face à quelque
chose) et parasympathique (ce système est là pour calmer le corps) : ces deux
systèmes sont là pour réguler l’homéostasie interne du corps mais suite à une
stimulation externe ou interne du SNA peut activer soit le SNP ou le SNS —> « fight or
flight » (=combat ou fuite) et « rest and digest » (= repos ou digestion)
Entre les deux : freezing = on ne fuit
pas, on ne combat pas, in reste figé
sur place
Résumé : stimulations externes ou internes
qui vont générer une émotion cette
émotion va générer, à travers le SNA, des
réactions physiologiques (mettre en activité le
corps : hormones prise ou stocker l’energie
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
3 cerveaux de l’homme :
a. le tronc cérébral : 1er cerveau qui est là pour maintenir notre corps en vie (respecter
l’homéostasie)
b. le cerveau reptilien (se greffe au tronc cérébral) : comprenant le système limbique
d’émotion de fuite, de combat, de repos
c. le cerveau des mammifères (se greffe au cerveau reptilien) : qui nous permet de
réguler nos émotions de manière plus fine
1. Les émotions de base = ensemble fermé d’émotions (très facilement identifiable), chacune
ayant des caractéristiques uniques, façonnées par l’évolution et reflétées par des expressions
faciales spécifiques (plutôt one shot et on redescend très vite –à part si on cultive l’émotion-)
2. Les émotions complexes = combinaisons d'émotions de base, dont certaines peuvent être
apprises sur le plan social ou culturel (exemple : la jalousie), et peuvent être identifiées
comme des sentiments évolués et de longue durée
les émotions de base et complexes vont se décliner en 2 dimensions
3. Les dimensions de l'émotion = émotions fondamentalement identiques mais qui diffèrent
selon une ou plusieurs dimensions en réaction à des événements ou à des stimuli :
• la valence : agréable ou désagréable, positive ou négative (1ère dimension)
• l’éveil (excitation, arousal) : très agréable à très désagréable (2ème dimension)
EMOTION DE BASE
• ensemble fermé d’émotions
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Expression faciale moins définies et/ou manifeste : plus difficile de décrire une émotion
complexe à partir de l’expression du visage et du corps
Composante culturelle + prononcée (la culture n’influence quasi pas les émotions de base ><
émotions complexe qui dépend de la culture)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Valence : émotion
positive ou
négative ?
Éveil : caractérise le
degré d’intensité de
l’émotion
Ex : chaise valence
neutre ; éveil 0
TOUT EST
SUBJECTIF !!
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
2- Activation de la voie haute : associée à une réponse plus lente que celle de la voie
basse elle est associée à l’interprétation qui vient par après d’abord soit combat ou
fuite puis interprétation : on commence à avoir des réactions comportementales) :
Traitement cognitif + lent => sentiment conscient et appris par expérience //
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
• Activité cérébrale en IRMf : importance des blancs des yeux pour u-que l’amygdale se met
en activité
(Gauche) Exemples de stimuli « blancs des yeux ». (Droite) Les blancs des yeux apeurés
présentent une augmentation plus nette du signal BOLD dans l'amygdale ventrale gauche
que pour les blancs des yeux heureux, les yeux noirs craintifs et les yeux noirs heureux. L'axe
des ordonnées indique le pourcentage de changement de signal par rapport à la fixation.
• Activité cérébrale (ERP) : importance des blancs des yeux dès 7 mois pour la détection de la
peur le cerveau fait la différence (à la fois dans le traitement perceptif et au niveau des
traitements attentionnels)
Les blancs des yeux apeurés présentent une amplitude des potentiels évoqués (event-related
potentials, ERP) plus élevée au niveau des électrodes occipitales (P1, traitement perceptif) et
frontales (Pb, discrimination et Nc, traitement attentionnel). Cet effet n’était pas présent
pour les stimuli en négatif (inverted).
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
• Le délit de sale gueule neurologique : on montre des visages à des personnes étant dans
une IRMf deux tâches (implicite et explicite)
Implicite = visage d’un enfant ou d’un jeune adulte ?
Explicite = jugement explicite du degré de confiance sur une échelle
Activation de l’amygdale durant des estimations du degré de confiance qu’inspire un
visage. Activation de l’amygdale lorsque le visage d’une personne n’inspire pas confiance
Participe aux stéréotypes
L’AMYGDALE ET L’APPRENTISSAGE
• La peur conditionnée (fear conditioning)
Si on lèse les amygdales, il n’y a pas de conditionnement car on n’a plus peur
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
§ Rappel épisodique KO : pas capable de rappeler la procédure dissociation car pas capable
d’expliquer les liens entre les stimuli mais par contre, son corps dit qu’il y a un lien vu qu’il
réagit aux stimuli
=> l’amygdale est essentielle pour l’acquisition d’une réponse à la peur implicitement
conditionnée
• L’amygdale est sensible à certaines catégories de stimuli (cf psycho dév cogn)
- Mouvement biologique d’une autre espèce : sensibilité très précoce —>
discrimination chez l’enfant de 2 jours
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
• Qqn casse un des objets préférés de sa femme => Que doit-il faire
pour éviter qu’elle soit en colère ?
Perception et conséquence d’une action :
• Une caissière rend trop de monnaie à qqn => Que doit-il faire ?
Rendre pas rendre Quelles pourraient-être les conséquences ? Caissière
problème, etc.
Imaginer des moyens pour parvenir à un but dans le domaine des relations
interpersonnelles
• Établir des relations amicales, entretenir une relation sentimentale
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Le but : voir si par essais-erreurs on est capable de choisir de retourner les cartes des « bons
pots » par rapport aux « mauvais » pots
Que se passe-t-il chez des patients n’ayant pas de lésion ? Au fur et à mesure du piochage de
carte le sujet comprendra vire qu’il faut plutôt piocher. De temps en temps il reteste histoire
d’être sur qu’il y a réellement une perte puis ne pioche plus dedans
CONCLUSION de cette tâche : hypothèse des marqueurs somatiques : dans la vie de tous les
jours, pour prendre une décision et raisonner il faut posséder des connaissances
• sur la situation qui demande une prise de décision
• sur les ≠ options (réponses) possibles pour l’action
• sur les conséquences (résultats/conséquences) de chacune de ces options
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
=> Chaque évènement est marqué par une réaction physiologique du corps, du
système nerveux autonome (réponse somatique)
Chaque émotion (= marqueurs somatiques : c’est le corps qui dit si l’action entreprise
est positive ou négative) : ces marqueurs somatiques sont des aides biologiques
• à la prise de décision
• à l’action (ou l’inaction)
• de façon consciente ou non (intuition)
faut garder en mémoire tous ces marqueurs
Le cortex préfrontal (orbitofrontal) a un rôle majeur dans l’acquisition du stock de marqueurs
somatiques tout au long de la vie d’un organisme c’est ce qui est lésé chez phineas gage et
patient E.V.R : c’est comme ci ces patients avaient perdus la mémoire de leurs marqueurs
somatiques. Selon Damasio, ce sont des personnes qui ne généreront plu d’émotions à partir
de la prise de décision et émotion ressenti dû à un événement ne sera plus stocké non plus
• à la naissance, influences : des émotions de base, de la culture
• par la suite, influences : des émotions de bases, des émotions complexes (ex. le regret :
merde, je n’aurais pas dû agir de la sorte on se repenche sur nos actions), de la culture
Damasio hypothèse : si nos réaction sont basées sur nos émotions, système végétatif (SNA),
Que se passe-t-il ? On enregistre l’activité électrodermale pour chacune des tas(réponse SNA,
végétative pendant que la tâche se déroule) : à chaque fois qu’on prend une carte dans un
des 4 pots (tas A et B : mauvais pots ; C et D : bons pots)
On peut enregistrer l’activité du SNA, de la réponse électrodermale avant d’effectuer un
choix. C’est au fur et à mesure du piochage des cartes que les marqueurs somatiques vont
s’activer. Ils s’activeront plus pour les tas à grand risque car il y a une conséquence négative
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Donc le SNA marque que c’est peut être dangereux et qu’il vaut mieux piocher dans un
autre tas
Conditions contrôle : plus grande intensité des
marqueurs lorsqu’il faut prendre carte dans A
ou B, système est moins actif lorsque piochage
dans les pots C ou D
Ce sont les réactions émotionnelles qui
vont biaiser nos choix (par défaut notre corps
nous dit : attention danger)
Lorsqu’on observe l’activité électrodermale du
patient EVR : les réactions du système
végétatif sont complètement plates
Pour Damasio ce serait la cause : le fait que le système végétatif ne réagisse pas aux situations
de grandes ou petites pertes de façon différentielle avec le SNA qui s’active plus lorsqu’on a
de grande perte. Le fait que le patient EVR n’a pas ces variations de son SNA, fait qu’il n’arrive
pas à prendre des décisions basées sur l’intuition
OBJECTIFS
1. Faire un bref rappel (cf neuroanat)
2. Décrire l’organisation du contrôle moteur descendant
3. Décrire les ≠ voies du contrôle moteur (comment faire les mouvements)
4. Décrire l’organisation fonctionnelle du cortex moteur
5. Décrire le rôle fonctionnel des ganglions de la base (noyau dans le cerveau filtre
mouvements non pertninents)
6. Décrire le rôle fonctionnel du cervelet (réduire l’erreur être le mouvement qu’on
fait et le mouvement que l’on veut faire faire : pour qu’il soit le plus adapté)
7. Décrire le modèle de la compétition des affordances
Résumé :
Les projections des centres supérieurs contrôlent les circuits locaux de la moelle épinière
(ME) et du tronc cérébral (TC). Ces circuits locaux organisent les mouvements en coordonnant
l’activité des motoneurones segmentaires qui innervent les muscles. Ces projections ont leur
origine dans diverses structures du TC et dans plusieurs aires corticales des lobes frontaux.
Les centres du contrôle moteur du TC jouent un rôle particulièrement important dans le
contrôle de la posture, dans l’orientation vers les stimuli sensoriels, dans la locomotion et
dans la motricité orofaciale. Chaque centre exerce des influences qui lui sont propres. L’aire
locomotrice mésencéphalique initie la locomotion. Deux autres centres, le complexes des
noyaux vestibulaires et la formation réticulée, ont des effets généralisés sur la position et la
posture corporelles. La formation réticulée participe également à divers circuits de la
motricité somatique et végétative qui gouvernent l’expressions des comportements
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Contrairement aux neurones moteurs du cortex cérébral et du tronc cérébral (TC), les
ganglions de la base (GdB) et le cervelet n’ont pas de projections directes sur les neurones
des circuits locaux : c’est en régulant l’activité des neurones moteurs du cortex et du TC
qu’elles influencent la motricité. L’expression GdB désigne un ensemble fonctionnellement
diversifié de noyaux enfouis dans la profondeur des hémisphères cérébraux (on leur donne
d’ailleurs aussi le nom de noyaux gris centraux). Le sous-ensemble de ces noyaux qui
intervient dans les fonctions motrices comprend le noyau caudé, le putamen et le globus
pallidus. Ceux autres structures, la substance noire (ou substantia nigra ou locus niger) à la
base du mésencéphale, et le noyau sous-thalamique (ou corps de Luys) dans le thalamus
ventral, sont étroitement associées aux fonctions motrices de GdB. Les composantes motrices
des GdB, ainsi que la substance noire et le noyau sousthalamique, constituent une véritable
boucle sous-corticale reliant la plupart des aires corticales aux neurones moteurs du cortex
moteur primaire, du cortex prémoteur et du TC. Les neurones de cette boucle sont surtout
actifs au début et à la fin des séquences motrices et leurs effets sur les neurones moteurs des
centres supérieurs sont indispensables au déroulement normal des mouvements volontaires.
Lorsqu’une des composantes des GdB ou des structures associées est affectée, le patient ne
peut plus passer sans à-coups des commandes qui déclenchent et maintiennent un
mouvement à celles sui le font cesser. Les mouvements désordonnés qui s’ensuivent peuvent
s’expliquer par une activité anormale des neurones moteurs centraux due à une anomalie du
contrôle qu’exercent normalement sur eux les GdB.
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
cérébelleuses. Toutefois ces cellules ne font pas que transmettre les mêmes signaux que ceux
qu’elles reçoivent ; leur activité efférente est modulée par les influences qu’exerce sur elles le
cortex cérébelleux qui les recouvre. Les signaux d’entrée sont donc modifiés par les
traitements dont ils font l’objet dans le cervelet avent d’être renvoyés aux neurones moteurs
corticaux, après relais dans le thalamus, et aux neurones du TC. La fonction majeure du
cervelet est de détecter la différence, appelée « erreur motrice », entre le mouvement prévu
et le mouvement effectivement réalisé et, grâce à ses projections sur les neurones moteur de
haut niveau, de réduire cette erreur. Ces corrections peuvent être faite au cours du
mouvement, mais aussi sous forme d’apprentissage moteur, quand la correction a été mise
en mémoire. Lorsque cette boucle est endommagée, comme cela peut arriver dans un grand
nombre de troubles cérébelleux, le patient commet des erreurs motrices persistantes dont la
nature dépend de l’emplacement de la lésion.
• Les 4 sous-systèmes neuraux du contrôle moteur (les flèches = ça est modulé par ça) Ex :
systèmes descendants sont modulés par les ganglions de la base
Muscles, motoneurones et moelle épinière motoneurone alpha (et gamma) qui vont nous
intéressé
Unité motrice : groupe de fibres musculaires innervé par 1 motoneurone
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Vue d'ensemble
des contrôles
moteurs
descendants (en
haut, à droite)
Organisation
somatotopique
de la corne
ventrale au
niveau du
renflement
cervical. Les
projections
descendantes
issues du cortex moteur se situent dans la substance blanche latérale de la ME, celles qui
proviennent du TC occupent une position ventro-médiane. (Au milieu) Schéma des
principales voies descendantes impliquées dans les contrôles moteurs.
La partie médiane de la corne ventrale contient les motoneurones ⍺ qui régissent la posture,
l’équilibre, la marche ainsi que les mouvements d’orientation de la tête et du cou lors des
changements de direction du regard. Les projections que reçoivent ces motoneurones
médians ont leur origine dans le TC, descendent dans la partie ventromédiane de la substance
blanche de la ME et se terminent bilatéralement.
La partie latérale de la corne ventrale contient les motoneurones ⍺ qui gouvernent les
mouvements volontaires fins des extrémités. Ces motoneurones latéraux reçoivent de la part
du cortex moteur controlatéral de puissantes projections empruntant un faisceau pyramidal
latéral, principal contingent de fibres corticospinales, qui descend dans la substance blanche
latérale de la ME. Par souci de simplicité, seul un côté du tronc cérébral, du cortex moteur et
de la corne ventrale latérale est illustré, tandis que le faisceau cortico-spinal antérieur (de
moindre importance) n'est pas représenté.
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Les ≠ intentions du mouvement (ou les ≠ buts de chaque action) sont codées dans le cortex,
plutôt que les ≠ contractions de muscles
Expérience2 : Mouvements intentionnels du bras et de la main controlatéraux déclenchés par
une microstimulation prolongée du cortex moteur primaire chez un singe macaque La
stimulation du cortex moteur primaire situé vers le milieu du gyrus précentral déclenche des
mouvements coordonnés de la main et de la bouche (dessin du milieu) ou des mouvements
du bras l’amenant dans l’espace central, comme pour examiner visuellement et manipuler un
objet tenu en main (dessin de droite). Les positions de départ de la main controlatérale à la
stimulation sont indiquées par les croix bleues, les mouvements provoqués sont illustrés par
les tracés noirs et la position terminale de la main à la fin de la microstimulation est indiquée
par les points rouges.
On pourrait se demander : que code chaque neurone du cortex moteur primaire ?
• l'activité neurones du cortex moteur primaire est associée à la magnitude et à la direction
de la force produite par les muscles
- Enregistrement de l’activité d’un seul neurone du cortex moteur primaire pendant
que le singe est entrain d ‘effectuer un mouvement
(a) L'animal est entraîné à déplacer un levier du centre
vers l'un des huit emplacements environnants. L'activité
d'un neurone du cortex moteur primaire est retracée à
côté de chaque emplacement cible. Chaque ligne
représente un seul mouvement et les points
correspondent aux potentiels d'action du neurone. Les
données sont alignées pour chaque mouvement (barre
verticale).
(b) Ici, les mouvements débutent sur l’un des huit
emplacements périphériques et finissent toujours à
l'emplacement central. L'activité du neurone est
maintenant reportée sur la figure selon chaque
emplacement de départ.
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
les neurones vont coder pour un mouvement avec un objectif particulier (mains tirer vers
soi, s’éloigner de soi)
• L'activité est répartie dans de nombreux neurones, chacun d’eux possédant sa direction
préférée unique (= vecteur de population)
Préférence directionnelle d'un neurone moteur cortical (en haut à gauche) Un singe est
entraîné à actionner une manette dans la direction indiquée par une diode
électroluminescente.
(à droite) On a enregistré l’activité d’un neurone individuel au cours de mouvements du bras
exécutés dans huit directions différentes ; sur les représentations par balayages successifs
(rasters), le zéro indique le début du mouvement et chaque petit trait vertical représente un
potentiel d’action. L’activité du neurone enregistré augmente avant le mouvement compris
entre 90 et 225 degrés (zone en jaune), mais diminue avant les mouvements compris entre
315 et 45 degrés (zone en bleu).
(En bas à gauche) La courbe montre que la fréquence de décharge du neurone est maximale
avant des mouvements exécutés dans une direction particulière qui constitue la direction
préférentielle du neurone.
(Au milieu) Chaque trait noir représente la fréquence de décharge de différents neurones
corticaux individuels avant des mouvements exécutés dans les huit directions. En combinant
les réponses de tous les neurones durant l’enregistrement, on peut obtenir un « vecteur de
population » (flèches rouges) représentant la direction du mouvement codées par l’activité
simultatnée de l’ensemble de la population de neurones.
• L’activité de M1 (=aire motrice primaire) n’est pas purement « motrice » Influence des
données sensorielles sur le mouvement et M1.
Ex.: la circonférence d’un verre détermine la taille de l’ouverture de la pince de notre
main
Ex.: le poids d’un objet détermine la force musculaire responsable de la vitesse
déplacement des effecteurs
M1 intention, mouvements particulier
ORGANISATION FONCTIONNELLE DU CORTEX PREMOTEUR
Cortex prémoteur subdivisé en deux régions : cortex prémoteur à proprement dit, aire
motrice supplémentaire
Cortex prémoteur = réseau de neurones qui vont coder un vocabulaire de base des actes
moteurs. Envoie l’influence sur l’aire motrice primaire ou directement sur les noyaux du
tronc cérébral qui vont influencer à leur tour la moelle épinière
• neurones sensibles quand : le geste doit être dirigé vers quelques chose (ex : utilisation du
GSM)
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=> Le signal dont nous sommes conscients lorsque nous réalisons un mouvement ne provient
pas du mouvement en lui-même, mais de l'intention consciente antérieure et des prédictions
que nous faisons sur le mouvement préalablement à l'action.
Le réseau de neurones miroir COURS8
EXPERIENCE 1 : Identification d'un neurone miroir (chez un macaque)
Réponses d'un seul neurone dans le cortex prémoteur ventral du singe lors de l'exécution ou
de la perception de différentes actions :
quand le singe casse lui-même une cacahuète et voit et entend le craquement de la
cacahuète activation d’un certain neurone du prémoteur (= lexique de geste)
quand le singe regarde quelqu'un casser une cacahuète et voit et entend la cacahuète
activité de ce même neurone du cortex prémoteur
quand le singe voit quelqu'un d'autre casser une cacahuète mais ne peut pas
entendre la cacahuète se briser
quand le singe entend mais ne voit pas quelqu'un d'autre casser une cacahuète
Ce neurone est considéré comme un neurone miroir car il répond aux actions entreprises par
le singe, ainsi qu'aux actions visualisées ou entendues par le singe miroir car on fait l’action
et on l’a perçoit également
Les chercheurs ont été encore plus loin, en se disant que ces neurones miroirs pourraient,
éventuellement servir à ce mettre à la place de l’autre (puisque percevoir quelqu’un entrain
de faire quelque chose, c’est un peu comme si nous le faisons) situation d’empathie : grâce
aux neurones miroirs (si manque d’empathie cela serait peut-être dû à un dysfonctionnement
de ces neurones miroirs)
EXPERIENCE 2 : Identification d'un neurone miroir (toujours chez le singe)
Neurone miroir s’active :
quand quelqu’un se saisit d’un cube (mouvement de la main + cube à la fin)
activation lorsqu’il y a une intention derrière le geste
Mais, il ne s’active pas lorsque quelqu’un fait le même geste sans qu’il y ait le cube à la fin
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Nous avons des circuits codants pour des actes moteurs liés à des intentions particulières
Montrer que c’est l’intention qui est derrière et pas juste la perception du geste :
Deux groupes de singes :
1- On habitue un singe à voir une main prendre un cube
2- Jamais été habitué à relier le mouvement avec le a prise du cube
Ensuite, on montre le début du geste au singe et la fin du geste est caché. On voit que :
quand le singe a vu auparavant quelqu’un se saisir d’un cube et que cette fois la fin du
geste lui est cachée activation du neurone miroir (le singe, lui-même, projette
l’intention de voir le cube)
mais pas quand le singe a vu auparavant le même geste sans un cube et que cette fois
la fin du geste lui est caché pas d’activation de son réseau de neurone miroir
L'activité du neurone miroir est associée à une action orientée vers un objectif (récupérer un
objet) indépendamment de la façon dont cette information est reçue intentionnalité
Conclusion Un neurone miroir est activé :
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Ces régions constituent le réseau neuronal associé à l'observation d’une action et comprend
des régions qui sont également activées lorsque la personne produit ces mêmes
mouvements. Ce réseau constitue ce que l'on considère comme le système neuronal miroir
humain.
ETUDE 2 : Neurones miroirs et expertise motrice
Trois groupes : Basketteurs pro vs. Observateurs experts (journalistes,entraîneurs) vs. Novices
Photographies statiques vs en action (Basket vs. Foot)
Induction de potentiels moteurs évoqués (motor evoked potentials, MEP) via la TMS via le
haut champ électrique, stimulation de mouvements : muscle pour marquer un but (3points)
Abducteur court du petit doigt (ACP) (rouge)
Fléchisseur cubital postérieur (FCP) (vert)
Ce que l’on va enregistrer est le degré de contraction des deux muscles à une TMS
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Modulation de
l’excitation du cortex
moteur d’un individu
en train d’observer des
mouvements
professionnels selon le
niveau d’expertise de
l’observateur. Une
série de photographies
ont été présentées à des joueurs de basket professionnels, à des observateurs experts et à
des novices, tandis que des potentiels moteurs évoqués (motor evoked potentials, MEP)
étaient enregistrés sur les muscles de leur main (ACP = abducteur court du petit doigt ; rouge)
et de leur avant-bras (FCP = fléchisseur cubital postérieur).
Par rapport à la condition statique (photo du haut), les joueurs professionnels et les
observateurs experts présentaient des MEP (plus grandes excitabilité) plus importants dans la
main et le bras lorsqu'ils observaient un joueur lançant un ballon de basket, mais pas lors d’un
tir de ballon de football. Les novices montrent quant à eux une configuration plus incohérente
de leurs MEP.
(pas bosser slides 51 à 67 compris pas dans l’examen)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Boucles motrices :
- mouvements
du corps
- mouvements
des yeux
Boucles non
motrices
- Boucle
préfrontale : pour
les pensées
- Boucle
limbique : pour les
émotions
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
VOIES NIGRO-STRIATALES
- Active dans le maintien du comportement moteur normal
- Perte de DA => rigidité musculaire et dyskinésie dans la maladie de Parkinson
VOIES MÉSOLIMBIQUES
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Striatum (noyau caudé + putamen) = voie cortico-striatale : zone d'entrée des noyaux gris
centraux presque toutes les régions du cortex cérébral (+ thalamus et TC) se projettent
directement sur le striatum
Le noyau caudé reçoit les projections (entrées)
o du cortex associatif du lobe Frontal (LF rôle dans les fonctions exécutives)
o des aires motrices du lobe F contrôlant les mouvements oculaires
Le putamen reçoit les projections
o des cortex somato-sensoriels primaire et secondaire du lobe P
o des cortex visuels secondaire et associatif des lobes O et T
o des cortex moteurs primaires et prémoteurs du lobe F
o des aires d’associations auditives du lobe T
Oganisation topographique au sein du striatum (// ME et cortex) certaines régions des
ganglions de la base seront plus spécialisés pour l’information visuelle, émotionnelle,
localisation dans l’espace, etc.
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
EFFET DE TRANSFERT = fait d’introduire un bloc aléatoire fait que l’on va ralentir par
rapport à la présentation d’une séquence se produisant de façon régulière => signe
que la mémoire procédurale fonctionne bien
EXPERIENCE 2 : A l’insu des participants l’apparition des points suit une grammaire artificielle
qui va contraindre la localisation de chaque point selon la localisation du point précédant
Dans 15% des essais, le point ne suit pas la règle = points non-grammaticaux • ex. selon la
grammaire : 1 5 1 6 4 3 2 6 4 1 3 4 1 5 3 6 …
Les temps de réaction (TR) diminuent
graduellement au cours des blocs
d’apprentissage
Dissociation graduelle des TR associés aux
points qui suivent la règle p/r à ceux qui la
brise => signe que la séquence a été internalisée de façon non-intentionnelle
Variabilité individuelle dans le décours de l’apprentissage : on aura des personnes qui
n’apprendront jamais les irrégularités, d’autres appendront très vite
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
montrant les connexions intrinsèques et les projections de sortie des ganglions de la base.
(slide suivante) Schéma des projections illustrées dans cette slide à droite; les signes plus et
moins indiquent les projections excitatrices et inhibitrices, respectivement.
GB : MOUVEMENTS DU CORPS
Striatum et circuit de désinhibition (« inhibition d’une inhibition »)
Striatum (0) => Globus pallidus (–activé) => Noyaux thalamiques (0) => Cortex (0)
Striatum (– acrivé) => Globus pallidus (0) => Noyaux thalamiques (+) => Cortex (+)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
l’ensemble du cortex, le cervelet traite cette info et va ensuite la renvoyer dans les noyaux du
tronc cérébral pour minimiser les erreurs du comportement moteur
LE CERVELET : SURVOL
3 niveaux d’organisation neuronale
Localisé sous la forme d’une couche périphérique, composé principalement des neurones
spécifiques appelés les cellules de Purkinje (cellules de grande taille en forme de poire)
Toutes les afférences qui arrivent au niveau du cervelet font synapse en premier avec les
cellules de Purkinje
- qui transmettent ensuite l’influx nerveux le long de leurs axones vers les noyaux
profonds cérébelleux
Les hémisphères corticaux cérébelleux sont divisés en 3 parties principales : en fonction des ≠
entre leurs entrées
le CÉRÉBRO-CERVELET (néocervelet < mammifères => le + récent) : reçoit l’info
provenant du cortex cérébral
o la + grande subdivision chez l'homme
o occupe la majeure partie de la partie latérale de chaque hémisphère
cérébelleux
o afférences de nombreuses régions du cortex cérébral
o régulation des mouvements fins volontaires (pour les membres supérieurs, par
exemple)
planification et exécution de séquences complexes de mouvements
dans l'espace et dans le temps (y compris la parole)
Personne ayant une anomalie à ce niveau aura des difficultés à jauger l’erreur dans
l’espace, la distance (prendre quelque chose)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Le spino-cervelet contient au moins deux cartes du corps. (à droite, en haut) Schéma des
principales afférences. (à droite, en bas) Coupes frontale et sagittale idéalisées, montrant les
afférences cérébelleuses issues du cortex cérébral, du système vestibulaire, de la moelle
épinière et du tronc cérébral vers le cervelet. Les projections corticales vers le cervelet font
relais dans les neurones des noyaux du pont. Les axones de ces neurones croisent ensuite la
ligne médiane dans le pont et se gagnent le cervelet via le pédoncule cérébelleux moyen. Les
axones de l'olive inférieure, de la moelle épinière et des noyaux vestibulaires empruntent le
pédoncule cérébelleux inférieur.
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
EXPLICATION :
A. séquence motrice
Modèle de plasticité cérébrale pour l'apprentissage moteur : les changements dynamiques
dans la représentation neuronale d'une séquence motrice dépendent en partie du stade
d'apprentissage
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
B. Adaptation motrice
L'implication de ces pathologies est que le cervelet est normalement capable d'intégrer les
actions instantanées des muscles et des articulations de tout le corps pour assurer le bon
déroulement de toute une gamme de comportements moteurs. Ainsi, les lésions
cérébelleuses entraînent avant tout un manque de coordination des mouvements en cours.
lésions du vestibulo-cervelet :
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
lésions du spino-cervelet :
Difficultés dans le contrôle les mouvements de la marche : démarche à base large
(écartement des jambes et des pieds) avec de petits mouvements aléatoire, ce qui
représente un fonctionnement inapproprié des groupes de muscles qui dépendent
normalement du retour sensorisi on iel pour produire des actions douces et
coordonnées. Les patients ont également de la difficulté à effectuer des mouvements
alternatifs rapides, signe appelé dysdiadochokinésie.
Des tremblements, connus sous le nom de tremblements d'action ou d'intention,
accompagnent le dépassement et le sous-dépassement d'un mouvement, en raison
de la perturbation du mécanisme de détection et de correction des erreurs de
mouvement.
lésions du cérébro-cervelet :
Altérations dans des séquences de mouvements appris et hautement maîtrisés, tels
que la parole ou la pratique d'un instrument de musique
Le dénominateur commun à tous ces signes, quel que soit le site de la lésion, est l’incapacité à
effectuer des mouvements lisses et dirigés avec précision
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Double dissociation dans l'adaptation sensorimotrice à la suite d’une tDCS appliquée sur le
cervelet et le cortex moteur. La tDCS a été appliquée pendant une condition de ligne de base
(Pre2) et pendant toute la phase d'adaptation prismatique.
L'apprentissage était plus rapide lorsque la tDCS était appliquée sur le cervelet, comparé aux
conditions Sham (tDCS à vide) et M1, bien que les trois groupes aient finalement atteint des
niveaux d'adaptation comparables. Lorsque les prismes étaient enlevés et les participants
avaient les yeux fermés lors du pointage, l’effet secondaire a persisté plus longtemps lorsque
la tDCS avait été appliquée sur M1, suggérant la participation de cette région dans la
consolidation des effets sensorimoteurs présents pendant de l’adaptation prismatique.
- Cervelet utile pendant l’adaptation (corriger l’erreur lorsqu’on porte les lunettes)
- M1 utile pour consolider l’adaptation motrice
Les décisions doivent être prises à plusieurs niveaux => nous devons :
- choisir un objectif, une option pour atteindre cet objectif
« Que faut-il faire ? »
- et choisir le mode d'exécution de chaque étape intermédiaire
« Comment y arriver ? »
Modèle de la compétition des affordances
L’architecture fonctionnelle du cerveau a évolué pour permettre la gestion en temps réel des
interactions avec le monde
En fonction de ce que l’on voit dans notre environnement, on va activer différent programme
moteur
Les affordances sont les possibilités d’action définies par l’environnement (si pc devant moi,
je peux taper dessus)
De nombreuses interactions ne permettent pas d’évaluer soigneusement les objectifs, de
considérer les options, puis de planifier les mouvements, ce que l’on appelle le traitement en
série
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Les processus de sélection (ce qu’il faut faire) et de spécification (comment le faire) d’une
action se déroulent simultanément dans un réseau neural interactif et que ces processus
évoluent en permanence (voie ventrale = quoi ce qu’on doit faire et dorsale = où,
comment où est ce que ça se situe et comment faire pour y arriver)
Comment mettre en évidence le fait qu’on est, en //, plusieurs composantes motrices mais
qu’une seule sera choisie au détriment d’autres ? Étude chez le singe : on s’intéresse à
l’activité des neurones prémoteurs
Représentation 3D de l'activité au sein d’une population de neurones du cortex prémoteur
dorsal. La direction préférée des neurones est représentée en bas à gauche de la figure et le
décours temporel en bas à droite. Lorsque les deux indices spatiaux apparaissent, la
fréquence d'activation augmente dans les neurones associés à l'une ou l'autre cible. Lorsque
l’indice de couleur apparaît, indiquant la cible, l'activité augmente pour les neurones associés
à cette direction et diminue pour les neurones associés à l'autre direction.
Représentation du modèle de la
compétition des affordances dans
le contexte d’un mouvement
guidé visuellement.
Voie ventrale permet d’identifier
les différents objets (incite à agir
vers eux) dans cortex temporal
Schéma des processus et des voies lors du choix d’atteindre un objet parmi la présentation de
plusieurs objets. Les projections multiples du cortex visuel à travers la voie dorsale
correspondent à des plans d'action pour atteindre les différents objets. L'épaisseur des
flèches et des cercles indique la force de chaque plan concurrent. La sélection est influencée
par de nombreuses sources (flèches rouges). Le mouvement (flèche verte) donne un retour
101
Murielle Marlier – BA2 Psycho
visuel de l’action et le coup d'envoi pour une nouvelle compétition, mais cette fois dans un
contexte différent.
COURS 10 : oral
PENSER, RAISONNER, PLANIFIER, DÉCIDER
OBJECTIFS
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
ETUDE 1 : tâche mémoriser une carte contenant des informations et pour la reproduire
plus tard. Puis on pose des questions : est ce que telle chose se situe à tel endroit ? etc. et on
calcule le temps que l’on met pour répondre à la question
Les chercheurs ont remarqué que plus les objets sont distants (visuellement), plus le
temps de réaction (donc le temps de réponse à une question) sera long. C’est en
fonction de leur degré de rapprochement
ETUDE 2 : on a deux images, est ce que ce sont les mêmes objets ? On devra faire une
rotation mentale
Les chercheurs ont mis ne évidence que plus on doit faire de rotation mentale
importante, plus on va mettre du temps à répondre correctement (si les deux images
sont les mêmes ou non)
Rôle des fonctions exécutives manipulation des contenus de pensée pour activer ou
inhiber tout un paquet de contenu de pensée non pertinent
Les fonctions exécutives se retrouvent dans la mémoire de travail pour pouvoir manipuler
des objets en mémoire de travail besoin de ses fonctions et c’est pareil pour l’attention
sélective : capacité à se focaliser sur une source d’information cela applique l’inhibition de
plein d’autres informations. L’attention divisée : capacité d’adaptation passer d’un
processus cognitif à un autre : inhibition
Jeu d’inhibition, activation en permanence
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Fonctions exécutives = processus cognitifs nécessaires lorsque l’on doit porter attention à
notre comportement et que les comportements habituels, plus automatiques, ne sont pas
adaptés (en fonction de la situation dans laquelle on se trouve)
- Permettent de poursuivre un objectif lorsqu’une distraction ou des réponses
habituelles doivent être inhibées
- Régulation, coordination et séquençage des actions en fonction des objectifs
Fonctions exécutives : 3 composantes principales
Inhibition
Résister aux habitudes ou automatismes, aux tentations, distractions ou interférences,
etc.
Flexibilité
S’ajuster au changement : Inhibition (I) / Activation (A)
Mémoire de travail
Situations routinières
(automatiques) vs. nouvelles
(contrôlées)
- Contrôle et gestion des
actions sur 3 niveaux
o Contexte connu et
clair :
pas de contrôle attentionnel
déclenchement rapide hautement automatique d’un schéma d’action
o Contexte connu mais ambigu
schémas d’action en conflit (ex : GPS dit d’aller tout droit alors qu’on
sait que c’est à gauche)
déclenchement automatique d’un gestionnaire de conflit
déclenchement automatique et prioritaire du schéma d’action le +
pertinent
o Contexte nouveau ou plus complexe
prise de décision
déclenchement d’un processus de contrôle attentionnel volontaire
planification de l’ordre de déclenchement des schémas d’action
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Troubles cognitifs (ne se voit pas) : Atteinte diversifiée des FE, principalement troubles
o de la planification
o de la flexibilité
o de l’inhibition
Troubles comportementaux
o Troubles spécifiques
apathie, aspontanéité
distractibilité, impulsivité, désinhibition
persévérations
syndrome de dépendance à l’environnement : comportements
d’imitation et d’utilisation
o Troubles évocateurs
confabulations (faux souvenirs)
anosognosie (non conscience de ses troubles)
anosodiaphorie (indifférence par rapport à ses troubles)
troubles émotionnels : dysthymie (fluctuations anormales de l’humeur)
ou l’irritabilité
Les deux facettes du trouble comportemental dysexécutif
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o hyperactivité
Ressemble en surface à un tableau de manie
Souvent diagnostic erroné d’état maniaque
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- Partie B : Cette fois ci, il vous faut relier les cercles entre eux mais en alternant les
chiffres et les lettre : 1A, 2B, 3C
Patient ayant des lésions au niveau du cortex frontal (préfontal dorsolatéral) on des
grosses difficultés à réaliser ce test
Mémoire de travail (planification):
(a) La tâche implique un affichage avec un point de fixation central et huit emplacements
périphériques possibles. Lorsque point de fixation s’illumine, les yeux du singe doivent
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
ensuite vérifier la nouvelle règle de tri et effectuer à nouveau dix essais corrects. La règle de
tri est ensuite modifiée à nouveau jusqu'à ce que six cycles soient réalisés.
COURS 11 : oral
APPRENDRE DES CONSÉQUENCES : LE CORTEX
CINGULAIRE
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
À la suite d'essais incongruents, les individus adaptent leur comportement pour améliorer
leurs performances. Cet ajustement est censé refléter les changements induits par les
informations entrantes dans le cortex préfrontal latéral (CPFl) provenant du CCA. L'activation
du CCA associé à l'essai précédent, telle que mesurée par l'IRMf, prédit l'ajustement de la
réponse du CPFl pour l'essai en cours.
[CCA permet d’avoir un plus grand contrôle cognitif en fonction de la tâche, l’action]
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Pour info :
Lésions du CPFvl
Désinhibition
- Impulsivité
- Comportement d’imitation
- Comportement d’utilisation
- Dépendance à l’environnement
o A. Remarque une boîte à couture et commence à coudre deux pièces de tissus
ensemble
o B. Voit la vaisselle dans la cuisine et commence à la faire
o C. Voit le Prof. avec une seringue, se déshabille pour une injection
o D. Prend la seringue sur la table et demande au Prof. si elle peut lui faire une
injection
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
flèches et des cercles indique la force de chaque plan concurrent. La sélection est influencée
par de nombreuses sources (flèches rouges). Le mouvement (flèche verte) donne un retour
visuel de l’action et le coup d'envoi pour une nouvelle compétition, mais cette fois dans un
contexte différent.
Mesures :
- Temps total pour les 10 lignes
- Calcul du score d’interférence :
o ≠ entre Dénomination et Interférence
o au + ce score est élevé, au + on est sensible à l’interférence (effet Stroop)
- Compter les erreurs :
o corrigées EC (ex. “v.....rouge” pour “rouge”)
o non corrigées ENC (ex. “vert” au lieu de “rouge”)
Le Test de Stroop : Patients frontaux vs. Contrôles
Les patients frontaux (mettent plus de temps à réaliser l’épreuve d’interférence et font plus
d’erreurs
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
CPFvl droit = point commun entre les tâches de Go/No-Go, Stop-Signal et d’orientation
attentionnelle
- Présence d’une composante d’inhibition CPFvl
CPFvl droit = point commun entre les tâches de Go/No-Go, Stop-Signal et de mémoire de
travail
- Présence d’une composante d’inhibition
chez l’adolescent mais pas chez le jeune enfant
CF : teste marshmallow
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Le Test du marshmallow à 4-5 ans va prédire ou non les compétences cognitives et sociales à
l’adolescence
Les enfants qui ont pu attendre + longtemps à l'âge de 4 ou 5 ans sont devenus des
adolescents dont les parents les ont jugés
- + compétents sur le plan scolaire et social
- + verbaux
- + rationnels
- + attentifs
- + attentionnés
- + capables de gérer la frustration et le stress
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Les stades chez Piaget : il se base que sur le système 2 alors qu’il y en a 3
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Lésion
frontal
affecte la
performance
Lésion
pariétal
n’affecte pas
la
performance
Plus l’enfant est jeune plus le délai est nulle et plus il grandit, plus il prendra du temps e-avant
de rechercher l’objet
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Amorçage négatif (Tipper, 1985) (amorçage = lorsqu’on présente une chose une fois, on la
traitera plus rapidement une seconde fois)
- L’inhibition d’une dimension rend plus difficile son traitement ultérieur
- Nécessite un processus de levée de l’inhibition (désinhibition)
=> Temps de traitement + long et/ou + de probabilité d’erreur
- 24 enfants de 9.6 ans les enfants vont plus lentement dans les essais : ce
ralentissement peu être interpréter comme une inhibition
La présence d’un effet d’amorçage négatif est la preuve indirecte que la stratégie intuitive
(heuristique) « longueur = nombre » est toujours présente et activée par défaut. Elle doit
donc être inhibée pour appliquer la stratégie de comparaison un à un (algorithme exact)
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
CPFvl droit = point commun entre les tâches de Go/No-Go, Stop-Signal et de mémoire de
travail Présence d’une composante d’inhibition chez l’adolescent mais pas chez le jeune
enfant
Grâce aux méthodes EEG :
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
La présence d’un effet d’amorçage négatif est la preuve indirecte que la stratégie intuitive
(heuristique) « nombre = poids » est toujours présente et activée par défaut. Elle doit donc
être inhibée pour appliquer la stratégie d’addition du volume (algorithme exact)
- 38 enfants de 11.6 ans : coût cognitif besoin d’inhiber (lorsqu’il y en a deux plus de
poids)
« S’il n’y a pas un carré rouge à gauche, alors il y a un cercle jaune à droite » => Les adultes
ont un mal avec cette phrase car dès lors qu’il y a une négation, on tendance à se dire « s’il
n’y a pas ça donc on ne prend pas » alors que ce n’est pas forcément le cas. Explication avec
la logique :
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Murielle Marlier – BA2 Psycho
Raisonnement biaisé (via l’attention) chez la plupart des adultes (24.6 ans) : « il n’y a pas » =>
négation de l’antécédent => il faut mettre un carré rouge (= « biais d’appariement »)
2 types d’entrainement sur une autre tâche
- Apprentissage de la règle logique + faire attention à la présence d’une négation sur
l’antécédent et inhiber sa réponse automatique (fonctions exécutives)
- Apprentissage de la table logique seule
Retest sur la 1ère tâche => transfert de compétence lorsqu’on les entraîne (ex : double
négation QCM examen on va résister, faire attention)
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