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PLAN

INTRODUCTION
I – GENERALITES
II - PRINCIPAUX NIVEAUX D’ORGANISATIONS
DU SYSTEME NERVEUX
III- FONCTIONNEMENT GLOBAL DU SYSTEME NERVEUX
IV-METHODES D’EXPLORATIONS FONCTIONNELLES
DU SYSTEME NERVEUX
CONCLUSION
LES OBJECTIFS
ORGANISATION DU SYSTEME NERVEUX
INTRODUCTION

= Ensemble d’organes à structure analogue composé


 de l’encéphale et de la moelle épinière SNC)
 des nerfs qui arrivent au SNC ou qui partent du SNC.
= Enchevêtrement de neurones + cellules gliales
====puissant système de communication

3 fonctions fondamentales :
*réception des informations :
*intégration sensori-motrice
*activation des effecteurs musculaires et glandulaires.
Intérêt :
PUISSANT réseau de communication du corps

====capacité d’assurer la régulation rapide de


l’homéostasie du corps et des activités de l’organisme.
I- GENERALITES
 Les communications nerveuses ===== organisation de cellules
différentiées
 Sa structuration anatomo-fonctionnelle  longues controverses.

 Ramon y Cajal = « Père » du neurone.


Coloration de Golgi à d’innombrables coupes du SN

=====affirme l’absence de continuité des ramifications


nerveuses entre elles.

= Synapses, (dénommées par Sherrington dès 1897),


 1904 : Publication du monumental  De l’histoire du système
nerveux de l’homme et des vertébrés  Prix Nobel en 1906
(avec Camillio Golgi).

 Communication nerveuse
*rapidité
*transfert de potentiel d’action (= message): variations
stéréotypées de potentiel transmembranaire cheminant le long d’un
axone = une ligne privée.
*PA= message codé en fréquence et déterminant la quantité du
neuro transmetteur libéré dans la synapse.
II- PRINCIPAUX NIVEAUX D’ORGANISATION DU SN

1- Système Nerveux Périphérique


constitué par les nerfs et les organes sensoriels.
Nerfs relient organes sensoriels ↔ SNC : voie afférente et efferentes
2- Le Système Nerveux Central
a.La Moelle Epinière
31 paires de nerfs rachidiens → différents segments de la moelle.
→ réponses motrices localisées et
instantanées.
=== moelle = voie de passage des influx nerveux
encéphale ↔ périphérie
=== moelle = centres  fonction réflexe médullaire.
 Fonction réflexe = répercussion vers l’axe effecteur
des stimulations qui arrivent par l’axe sensoriel

Exemple : le réflexe d’étirement


Le réflexe de retrait

 réflexes segmentaires et plurisegmentaires prouvant que nombre de


nos activités sont contrôlées:

*localement par les métamères respectifs de la moelle.


*Par les centres supérieurs par l’intermédiaire des centres de la
moelle.
b) La Partie Inférieure du Cerveau
= zones inférieures du cerveau : bulbe, pont, mésencéphale, thalamus,
hypothalamus, système limbique, cervelet, noyaux gris centraux etc
 Contrôle les activités subconscientes du corps (respiration, PA,
thermorégulation etc.)
Exemples :
- contrôle de la PA et de la respiration dans la substance réticulée
de la moelle et du bulbe
- réflexe de salivation et celui de se lécher les lèvres contrôlés par
des zones situées dans la moelle, le pont, le mésencéphale, les
amygdales et l’hypothalamus.
- nombreuses émotions (colère, excitation, activité sexuelle, réaction
à la douleur ou au plaisir) peuvent se produire chez les animaux
privés de cortex cérébral
c)Le Cortex Cérébral
Contient les ¾ de tous les corps cellulaires neuroniques
= zone de stockage des informations (souvenirs, expériences passées)
= zone des schémas des réactions motrices.

 Relation étroite avec les structures sous-corticales et en particulier


avec le thalamus.
 cortex permet de convertir leur fonction en des opérations bien
déterminées et précises.
 De même, lorsque les zones du mésencéphale deviennent inactives, le
thalamus et le cortex le deviennent également (exemple dans le cycle
veille-sommeil).
Le cortex constitué de plusieurs zones ou aires
 aires réceptrices primaires
 aires motrices
 aires d’association, de comportement et de pensée. Exemple :
- aire praxique permet la coordination des mouvements vers le but
proposé
- aire gnosique permet de reconnaître un objet par un des sens, de le
représenter et d’en saisir la signification.
- aire pré-frontale et une partie de l’aire temporale et pariétale ne sont
pas directement concernées par les fonctions sensorielles ou motrices
du SN mais réservées aux processus de pensées les plus abstraites.
====== ¨Perte du cortex entraîne une existence de type végétatif au
lieu d’une existence  vivante
Ainsi, chaque partie du SN peut être le siège d’une ou de plusieurs
fonctions spécifiques :

 de nombreuses fonctions intégratives sont bien développées au niveau


de la moelle

 de nombreuses fonctions inconscientes prennent leur origine et sont


exécutées entièrement dans les régions inférieures du cerveau

 mais malgré l’existence de tous ces centres c’est le cortex qui ouvre le
monde supérieur à notre esprit.
III- FONCTIONNEMENT GLOBAL DU SYSTEME NERVEUX

Le SN possède 3 fonctions de base :


 sensibilité = détection de toute modification int. ou externe du corps
 l’intégration = l’interprétation de ces modifications
 la motricité = la réaction à l’interprétation par une action qui est soit
une contraction soit une sécrétion.
Ces 3 fonctions de base sont exécutées en 3 grandes phases
1- phase d’acquisition de l’information
a) réception de l’information
Cette fonction de réception suppose l’existence d’extérocepteurs
de propriocepteurs
d’intérocepteurs
b) Transmission de l’information (notamment au niveau des
synapses)
c) Perception de l’information
Lorsqu’une information sensorielle atteint la conscience on peut
l’appeler sensation. Seule la compréhension de la signification de
cette sensation porte le nom de  Perception.
Exemple: sentir la douleur est une Sensation mais avoir conscience
que l’on a mal aux dents est une Perception.
= C’est donc le traitement de l’information sensorielle qui
donne lieu à la perception.

La perception de notre environnement interne ou externe permet


de faire des ajustement homéostatique nécessaire à notre survie
2.La phase d’intégration de l’information
= sélection d’une information sensorielle (parmi des milliers)
importante et sa canalisation vers les régions motrices adéquates du
cerveau afin de provoquer les réponses désirées, assorties ou non à
d’autres réponses associées. Exemple : en cas de brûlure de la main,

= permet donc de traiter, filtrer (pour protéger l’encéphale d’une


surstimulation) et analyser les informations afférentes, leur donner un
sens, établir des classements, des comparaisons et permettre finalement
des décisions organisées.

= comprennent des activités cérébrales comme la mémoire, les états de


veille et de sommeil, les réactions affectives etc
Il existe plusieurs niveaux d’intégration :

 un niveau élémentaire: maintenir un équilibre interne ou


assurer le contrôle d’un circuit réflexe

 un niveau plus élevé : élaborer une conduite émotionnelle

 un niveau plus complexe lorsque l’intégration est à l’origine


d’un comportement intellectuel.
3. La Phase Effectrice (voir schéma)

Elle est composée de 2 voies


 une voie efférente motrice somatique dont les fibres nerveuses
descendantes aboutissent aux motoneurones des cornes antérieures de la
moelle ( voie finale commune). Les axones provenant de ces motoneurones
innervent les fibres musculaires striés squelettiques.
 une voie efférente motrice autonome dont les fibres aboutissent aux
effecteurs qui sont les muscles lisses, le muscle cardiaque et les glandes.
On appelle unité motrice, le motoneurone et les fibres musculaires qu’il
innerve. Chaque fibre musculaire est innervée par un seul motoneurone mais
l’inverse n’est pas vrai.
Le nombre de fibres musculaires innervées par un motoneurone est fonction
de la spécialisation de l’organe effecteur.
IV.LES METHODES D’EXPLORATIONS FONCTIONNELLES DU
SYSTEMES NERVEUX
1-METHODE MORPHOLOGIQUES
ont permis de mieux connaître la structure des neurones et des articulations
synaptiques par des observations de microscopie optique ou électronique après
coloration spécifique (coloration argentique de Golgi).
2-METHODES ELECTRO-PHYSIQUES
* au début il s’agissait uniquement de stimuler certaines structures nerveuses
électriquement à l’aide d’électrodes stéréotaxiques, Puis il a été possible
d’enregistrer les signaux nerveux :
+ soit à l’échelon unitaire avec l’utilisation des microélectrodes (dont
l’extrémité a un diamètre voisin du micron).
+ soit à l’échelon de la structure avec l’enregistrement de potentiels
évoqués, et l’enregistrement de l’E.E.G.
3-METHODES DE DESTRUCTION

* Initialement la destruction du tissu nerveux était chirurgicale.


* Actuellement différentes méthodes permettent des destructions très localisées respectant les
structures voisines.
* Techniques utilisées chez l’animal pour mettre en évidence les fonctions des structures
nerveuses.
* La destruction du tissu nerveux par des lésions pathologiques chez l’homme est à la base de
la neuropathologie.

4-METHODES BIOCHIMIQUES
* ont permis de préciser la nature et la localisation des différents médiateurs chimiques qui
interviennent. Il y a principalement :
 des méthodes d’histo-fluorescence : on transforme le médiateur chimique en un composé
qui devient fluorescent lorsqu’il est soumis à un rayonnement ultraviolet,
 des méthodes radio-isotopiques basées sur le marquage des molécules, la visualisation
topographique étant ensuite réalisée par autoradiographie,
 des méthodes d’immunochimie basées sur la fabrication d’anticorps à partir d’une enzyme
qui intervient dans la formation du médiateur que l’on étudie.***
5-METHODES PHYSIQUES
basées sur :
 utilisation des champs magnétiques avec le phénomène de résonance
magnétique nucléaire (R.M.N.).
Certains noyaux atomiques en particulier les noyaux d’hydrogène
placés dans un champ magnétique et stimulés par une onde radio
peuvent re-émettre une partie de l’énergie absorbée sous forme de
signal radio.
 utilisation des rayons x avec la tomodensitométrie ou scanographie.
Le scanner permet la reconstitution d’images à partir des calculs de
densités radiologiques par ordinateurs. L’exploration du crâne et du
cerveau a constituée la première et la plus importante application de
l’utilisation du scanner.
CONCLUSION

Le SN = ensemble d’organes dont la fonction principale


est d’assurer le contrôle rapide des activités de l’organisme
afin de le maintenir dans un état homéostatique nécessaire
à son parfait fonctionnement.
ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX

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