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Neurosciences

M.Sami Zguira

1ère année LFEP


Année universitaire 2021 - 2022
Comme une discipline à part entière, les Neurosciences
sont nées dans les années 70 et structurées sur la mesure
mécanique des comportements.

Le mot Neurosciences désigne la totalité des disciplines


scientifiques et médicales qui étudient le SN (incluant
la psychiatrie et la psychologie clinique) selon la terminologie
de l’union européenne

Les niveaux d’analyse du cerveau peuvent être définis par


ordre croissant de complexité : moléculaire, cellulaire,
intégré, comportemental et cognitif
Définitions

➢ Disciplines scientifiques et médicales qui cherche


à mettre en relation le SN, les comportements et,
éventuellement, les activités mentales chez l'homme
avec les processus physiologiques qui sont
supposés leur être sous-jacents.

Terminologie de l’Union Européenne


Neurosciences intégrées :
Étude des systèmes neuroniques qui forment des ensembles
particuliers, comme les systèmes sensoriels, ou le système moteur.
Il permettent la réception des informations sensorielles, leur
analyse, ou aussi décident et ordonnent les mouvements

Neurosciences comportementales :
Étude plus global, la recherche des bases biologiques des
comportements;
Exp : le rôle des systèmes neuroniques dans l’élaboration de
comportement intégrés …

Neurosciences cognitives :
Étude des mécanismes neuronaux des activités mentales comme le
langage, les représentations mentales, la conscience ou les
relations entre cerveau et pensée.
L’organisme est stimulé en permanence par notre environnement
Les yeux réagissent à la lumière
Le nez capte les odeurs,
Les oreilles sont sensibles aux bruit
La langue perçoit les saveurs des aliments,
La peau sensible à la température, à son contact avec les objets et
permet d’identifier leurs caractéristiques.

Ces organes sont associés à nos sens. Ce sont les organes sensoriels
Quand un organe sensoriel est stimulé, il génère des messages nerveux
de nature électrique, ces messages se propagent des organes sensoriels
vers le cerveau ou la moelle épinière et on les appelles :
« messages sensitifs afférents » qui empruntent le circuit des nerfs
sensitifs.
Il y a plusieurs types d’infos qui sont fournies au
SNC (encéphale + moelle épinière) :

1) Informations sensorielles 2) Informations sensitives


(les 5 organes des sens) (les autres)

Vision
Organe interne / muscle :
Tact
Ex: sensation de douleur
Audition
Olfaction
Gustation
Le système
nerveux

• Le plus important
système de
contrôle.

• Communique avec
tous les autres
systèmes.
Quelles sont le 3 fonctions fondamentales du système nerveux ?

La première fonction du SN est la fonction sensorielle


En effet, nous disposons de récepteurs sensoriels. On prend
l’exemple de l’œil. Via ce récepteurs le SN va recevoir l’information
sur les changements qui se produisent à l’extérieur de l’organisme
mais aussi à l’intérieur appelé Stimuli.
La deuxième fonction est la fonction d’intégration
Le SN traite l’info sensorielle et détermine l’action à entreprendre, ce
qui constitue le processus d’intégration.
La Troisième fonction est la Fonction de commande motrice
Le SN fournit une réponse de commande motrice qui active les
organes effecteurs (muscles et glandes)
Le système nerveux remplit
3 fonctions essentielles :
• Recevoir de l’information :
– Nombreux récepteurs
sensoriels distribués sur
l’ensemble du corps.

• Intégration: Encéphale et la
m. épinière traitent et
interprètent l’info sensorielle

• Répondre de manière
appropriée :
– En envoyant des commandes
motrices aux effecteurs
(muscle, glande).
information sensorielle

Voies afférentes
Neurones sensitifs

Intégration
Interneurones
Neurones moteurs
Voies efférentes

réponse motrice

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A quoi sert le SN ?

Système de communication rapide


- Capte et traite des informations
- Déclenche une réponse

De quoi se compose le SN ?

D’une partie qui traite l’information appelée SNC


Dans lequel on trouve des centres nerveux
Les éléments qui captent et transportent les informations
constituent le SNP
Organisation du système nerveux
• 2 composantes :
 Le système nerveux
central (SNC) :
• Encéphale :
– Cerveau Traite l’info
– Cervelet
• Moelle épinière

 Le système nerveux
périphérique (SNP) :
• Comporte tout ce qui se
trouve à l’extérieur du http://www.ac-
creteil.fr/Colleges/93/j
SNC. Transmet l’info moulinmontreuil/biofla
sh/animation/systnerv
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eux/systnerv3.html
Le Système Nerveux Central (SNC)

Responsable d’émettre des IN et de l’analyse des données sensitives.


Il comprend :
• l’encéphale (logé dans la boite crânienne)
• la moelle épinière.

1. L’ENCÉPHALE (cerveau, cervelet et tronc cérébral) est l’organe


principal de notre système nerveux (Environ 1.4 kg et 97% du
poids de notre système nerveux).
Son Rôle : lieu de la pensée, de l’analyse de l’information et de la
commande motrice
Le Système Nerveux Central (SNC)
La moelle épinière, logée dans le canal rachidien ou
colonne vertébrale, se présente sous la forme d’une tige
de près de 45 cm avec deux renflements, l’un cervical,
l’autre lombaire, qui correspondent au point d’émergence
des nerfs destinés aux membres supérieurs et membres
inférieurs.
• C’est de la moelle épinière que partent les nerfs
rachidiens (31 paires)
Elle a le double rôle
• D’une activité autonome représentée par des actes
simples, les réflexes.
• De transmettre l’influx nerveux, c’est donc un organe
conducteur.
Le cerveau est plus développé chez les êtres humains comparé aux
autres espèces.

Il est extrêmement compliqué.

Il comprend environ 40 à 100 milliards de cellules nerveuses;

pèse chez l'adulte environ 1400g (300g à la naissance environ) pour


un volume d'environ 1200 cm3.

Le cerveau arrive à maturité chez l'homme après dix ans.


Le cerveau et la moelle épinière sont des centres nerveux :

Ils analysent les messages nerveux sensitifs qu’ils


reçoivent.

Selon l’organe sensoriel qui l’a généré, un message


nerveux sensitif arrive à un endroit précis de ces centres
nerveux.

-Les messages issues des yeux arrivent dans la partie


arrière du cerveau

-Les messages issues de la peau arrivent dans la partie


médiane.
L’arrivée des messages nerveux déclenche une analyse
complexe, très rapide qui se manifeste par une
communication intense au sein des centres nerveux.

Les centres nerveux peuvent alors générer d’autre


messages efférents
Subdivisions du SNP
• Le SNP se divise en 2 autres composantes :
– SN somatique « volontaire »
• Muscles squelettiques
– SN autonome « involontaire »
• Muscles lisses ou cardiaque et glandes
• Sympathique
• Parasympathique

Sympathique

Parasympathique
Le SNP
Formé de nerfs provenant

encéphale (N. crâniens) Moelle épinière (Nerfs rachidien

Propagation des informations sensorielles et motrices

Voies afférentes ou sensitives

composées de fibres nerveuses qui acheminent les infos de la


périphérie (où se trouvent les récepteurs sensoriels) vers le SNC.
Ces voies renseignent le SNC sur ce qui se passe à l’extérieur et à
l’intérieur de l’organisme.
Il existe deux types de fibres
Les fibres afférentes somatique : conduisent l’IN provenant de la
peau, des organes des sens, des muscles squelettiques et des
articulations vers le SNC

Les fibres afférentes viscérale : conduisent vers le SNC des


informations provenant des viscères (comme le cœur, l’estomac,
etc …)

Deuxième grand type du SNP, se sont des voies efférentes ou


motrices, sont opposées aux voies afférents, composé de fibres
nerveux qui transmettent l’IN du SNC vers les organes effecteurs
et vont déclencher une réponse motrice et l’activité de sécrétion
des glandes.
Les 2 grandes types de voies neuro-motrices
-Les voies nerveuses motrices somatiques : fibres nerveuses
somatique qui acheminent des informations du SNC aux muscles
squelettiques. Le SN qui met en jeu ces voies est appelé SN
somatique ou SN volontaire car il nous permet d’utiliser
consciemment nos muscles squelettiques (volontairement)

- les voies nerveuses motrices viscérales ou végétatives (autonome)


contrôle automatique qui exerce un contrôle inconscient et
automatique de nos activités végétatives (celles qui persistent lors
d’un coma), comme l’activité du cœur ou du tube digestif.
Elaboration des messages afférents
Intégration

SNC

Transmission Perception

Nerfs
Transport de
l’information
Transduction

Récepteur
spécialisé
Signal électrique
Signal
physique
Elaboration des messages efférents
Construction du
mouvement
SNC

Transmission Commande

Nerfs
Transport de
l’information
Transduction

Effecteur
spécialisé
Signal électrique

Mouvement
B) Des commandes sont construites par le SNC
(encéphale + ME)

1e cas :
Stimulation Réponse

La réponse est involontaire. C’est un réflexe

2e cas :

Élaboration d’un comportement volontaire

Action délibérée sur l’environnement


RELATIONS ENTRE

MOUVEMENTS STRUCTURES NERVEUSES

PROGRAMMES ACQUIS STRUCTURES


PAR APPRENTISSAGE CORTICALES (au niveau
des cortexs.

PROGRAMMES TRONC CÉRÉBRAL


MOTEURS PRIMAIRES CERVELET

REFLEXES MOELLE ÉPINIÈRE


Le SN végétatif comprend donc 2 grandes subdivisions :
Le SN sympathique et le SN parasympathique

Ces 2 systèmes sont complémentaires car ils exercent généralement


des effets opposés sur l’activité d’un même organe. Le cœur est
stimulé par le Sympathique et inhibé par le parasympathique.
L’activité du tube digestif est stimulé par le parasympathique et
inhibé par le sympathique.
Fonctionnement du SNA
Effets antagonistes
Sympathique … Parasympathique …
est en action quand le corps est mobilisé est en action quand le corps récupère

Dépense d’énergie Économie d’énergie


Permet de faire face aux urgences. Permet de se reposer.
 la respiration  la consommation d’énergie
 le rythme cardiaque  l’état de vigilance
 la dilatation pupiliaire  la digestion
 la digestion  l’excrétion
 la capacité de relaxer  la détente
S comme «stimulé, survie, sport, stress» P comme «paresse, pause, paralysie»
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Les voies nerveuses ascendantes
sont les voies nerveuses qui transportent dans le SNC les
informations sensorielles issues des récepteurs sensoriels à
destination du cortex. Elle passent dans la ME puis dans
l’encéphale et parviennent à l’aire de la sensibilité générale
présente dans le cortex.

Les voies nerveuses descendante


Ce sont les voies nerveuses qui transportent dans le SNC les
informations motrices des aires du cortex moteur à la ME
- Les voies motrices directes du cortex moteur à la ME
commandent les muscles responsables des mouvements précis.
- Les voies motrices indirectes commandent les mouvements
d’ensemble et contrôlent les postures.
RÉSUMÉ DE L’ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX :

Système Nerveux Central (SNC)


(Encéphale, moelle épinière)

Stimulus
Voies afférentes Voies efférentes
(récepteurs vers SNC) (SNC vers effecteurs)

Système Nerveux
Périphérique
(SNP) S. Nerveux somatique S. Nerveux autonome
(muscles squelettiques)
(muscles lisses ou
cardiaque et glandes)

Sympathique Parasympathique
(Urgences) (Repos)
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Psychophysiologie de la motricité

L’encéphale

L’encéphale, siège de la mémoire,


de la pensée, des émotions et
responsable d’autres activités liées
à la vie psychique et au contrôle
complexe de l’organisme.

C’est le centre d’intégration le plus


élaboré du système nerveux.
Psychophysiologie de la motricité

Le cortex cérébral
Les fissures sont les profondes
rainures qui subdivisent chaque
hémisphère cérébral

Les gyrus sont les renflements du


cortex cérébral

Les sillons sont les rainures


superficielles du cortex cérébral qui
séparent deux gyrus

Diencéphale constitue le lien structural L’hypothalamus (hypo, au dessous)


et fonctionnel entre les hémisphères Abrite les centres en relation avec les
cérébraux et le reste du SNC émotions, aux fonctions autonomes et
à la production d’hormones
Le thalamus contient les centres de
relais et de traitement de l’information
sensorielle
Psychophysiologie de la motricité

Le cortex cérébral

• Couche de substance grise (corps cellulaires de


neurones) à la surface du cerveau

• Responsable de toutes les activités conscientes et de


nombreuses activités inconscientes.
Psychophysiologie de la motricité

Le cortex cérébral
Lobe Frontal
Lobe pariétal

Lobe occipital
Lobe temporal
Le lobe frontal

Comporte les cortex moteur et sensoriel,


il est responsable de la conscience, du mouvement, des sensations
physiques.
Certaines crises peuvent inclure de la salivation, des maux d’estomac
ou un sentiment de peur.
Le lobe occipital

Responsable des perceptions et du traitement visuelle,


Lorsque vous voyez les symboles l, e, t, t, r, e, votre aire
visuelle associative reconnaît qu’il s’agit du mot « lettre »
une crise survenant dans cette région du cerveau peut
produire des hallucinations ou des troubles visuelles
(comme des cercles ou des motifs multicolore)
Le lobe temporal
Les crises survenant dans le lobe temporal produisent une multitudes
de sensations simples ou complexes d’hallucinations ou d’illusions ou
les deux à la fois, une sensation de dérangement ou de sensibilité dans
l’estomac. Les crises peuvent affecter les capacités de communiquer et
entrainer des hallucinations auditives (bourdonnement des voies, de la
musique ou ‘autres sons). Les hallucinations visuelles et auditives
surviennent souvent ensemble. Ce type de crise peut aussi entrainer des
sentiments de peur ou du déjà vu.
Le lobe pariétal
L’aire somesthésique associative
Interprète l’activité du cortex somesthésique primaire
Il nous permet de percevoir un léger effleurement,
comme un moustique qui se pose sur notre bras
La latéralisation du cerveau

Toutes les fibres nerveuses


sensorielles et motrices se croisent
dans le SNC.

✓ Hémisphère gauche: relié au côté


droit du corps
✓ Hémisphère droit: relié au côté
gauche du corps
Zones fonctionnelles du cerveau

Aire
prémotrice
Cortex
(fonctions moteur
moteur) Aire
Aire du langage articulé primaire
sensitive
(aire de Broca) Cortex
somésthésique

Aire Aire
préfrontale auditive

Aire visuelle

Aire de l’association
Aire de
Wernicke
Homonculus
L’aire corticale motrice
L’aire sensitive
Les mouvements volontaires
• L’ordre du mouvement vient des neurones de l’aire corticale motrice

• Les axones de ces N descendent dans la substance blanche, se


croisent au niveau du tronc cérébral (décussation), puis descendent dans
la ME jusqu’au niveau correspondant au muscle
La décussation :
Un croisement en forme de X. Plus particulièrement, ce terme désigne le
passage à travers le plan médian des fibres nerveuses connectant
un hémisphère cérébral à la moitié controlatérale du corps.

• Ils se connectent (synapse) avec un neurone de la ME (motoneurone)


• L’axone de celui-ci va jusqu’à la plaque motrice

• La voie pyramidale (ou faisceau pyramidal est la voie empruntée par


les ordres moteurs)
La latéralisation du cerveau
Les neurones et les influx
nerveux
Comment l’information est-elle véhiculée ?
Tissu nerveux

Le tissus nerveux est composé de 2 types de cellules :

1) les gliocytes (névroglies) 90 %


2) les neurones 10 %

1) les gliocytes (cellules de soutien) :

- sont plus petites que les neurones


- sont présents dans le SNC (4 types) et dans le SNP (2 types)

- ont la capacité de se reproduire

- si les neurones sont importants dans le processus de la


communication au sein du système nerveux, ceux-ci ne
pourraient fonctionner sans les gliocytes

-rôles : soutenir, isoler, protéger, nourrir et réguler la composition


chimique dans laquelle baignent les neurones 50
Tissu nerveux

capillaire sanguin
Les gliocytes du SNC : astrocyte

1) les astrocytes :

- les plus abondants neurone

- en forme d’étoile

- prolongement avec extrémité


renflée
- rôles : a) ancrer les neurones sur les capillaires sanguins
(contiennent du glucose)
b) filtrer le sang qui passe aux neurones
c) réguler les concentrations extracellulaires d’ions et
de neurotransmetteurs

51
Tissu nerveux

Les gliocytes du SNC :


2) les microglies :
- en forme d’araignée
microglie
- prolongement avec plusieurs
ramifications
- rôle : détruire les microbes et neurone
les débris cellulaires

3) les épendymocytes :
- forme rectangulaire avec cils
- tapissent les cavités de
l’encéphale et de la moelle
épinière
- rôle : favoriser la circulation du
liquide cérébro-spinal tissus de l’encéphale
épendymocytes ou de la moelle épinière
52
Tissu nerveux

Les gliocytes du SNC :


gaines de
4) les oligodendrocytes : myéline

- sont dotés de prolongements aplatis prolongement


qui s’enroulent autour des axones de l’oligoden-
du SNC drocyte
- rôle :

former des gaines de myéline neurofibre (axone)


isolantes (enveloppe lipidique)

53
Tissu nerveux

Les gliocytes du SNP :

1) les neurolemmocytes (cellules de Schwann) : Figure 48.8

- forment les gaines de myéline autour des axones du SNP

2) les gliocytes ganglionnaires :

- entourent le corps cellulaire des neurones dans les ganglions

corps cellulaire
gliocytes
neurolemmocytes ganglionnaires

neurofibre

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La conduction saltatoire

• L’influx nerveux “ sautera ” d’un nœud de Ranvier à l’autre, par le


phénomène de la conduction saltatoire.

• La conduction saltatoire a pour effet:


– accélérer la conduction électrique
– économiser de l’énergie
– économiser de l’espace
Tissu nerveux

Quand la myéline dégénère …

La sclérose en plaques :

- est la maladie la plus courante du SNC


au Canada
- gaines de myéline se dégradent et se
transforment en indurations appelées
sclérose
- absence de gaines entraîne des fuites
de courant ce qui causent une perte de la
maîtrise des muscles

- est une maladie auto-immune

- à ce jour, pas de traitements

56
Tissu nerveux

2) les neurones sont spécialisés dans la transmission des influx


nerveux entre les parties du corps

Chaque neurone est formé :

- d’un corps cellulaire (contient le


noyau et autres organites)

- de prolongements fins (ou


neurofibres)= axone et dendrites

57
Tissu nerveux

Dendrites Dendrites : l'influx se


dirige vers le corps
Dendrites: cellulaire

- courtes et nombreuses Corps cellulaire


- véhiculent l’influx
nerveux vers le corps Noyau
cellulaire Cône d’implantation

Axone: Axone

- longueur variable et unique

- véhicule l’influx nerveux en


l’éloignant du corps
cellulaire Corpuscules
Axone : l'influx s'éloigne nerveux
du corps cellulaire terminaux
58
Tissu nerveux

Axone (suite):
Terminaison d’un axone

L’extrémité d’un axone se Corpuscule


nerveux
divise en des centaines ou des
terminal
milliers de ramifications dont
les extrémités sont renflées.
Vésicules
Ces structures se nomment les synaptiques
corpuscules nerveux terminaux contenant
des
molécules
Ils contiennent des vésicules d’un NT
remplies de substances chimiques
appelées neurotransmetteur (NT)

59
Tissu nerveux

Les caractéristiques des neurones :

- ils sont excitables (réagissent à des stimuli)

- ils ne peuvent pas se reproduire

- ils ont une longévité élevée

- ils ont un métabolisme élevé (consomment bcp d’énergie)

le système nerveux correspond à 2% de la


masse corporelle, mais à 20% en ce qui a trait
à la consommation d’énergie

60

Types
Neurones multipolaires :
de neurones
– plusieurs dendrites et 1 axone.
– La plupart des neurones de l’encéphale et de la moelle épinière.
• Neurones bipolaires :
– 1 dendrite principal et d’un axone.
– Rétine, l’oreille interne et l’aire olfactive du cerveau.
• Neurones unipolaires :
– 1 seul prolongement à partir du corps cellulaire.
– Neurones sensitifs.
Selon le type de connexions établies
• Neurones sensitifs : Recevoir
– Traduisent l’information sensorielle de l’environnement en influx nerveux.

• Neurones d’association (interneurones) : Analyser


– Intégration de l’information sensorielle
– Prennent des décisions quant à la commande à exécuter
– Font le relais entre différents types de neurones

• Neurones moteurs : Répondre


– Effectuent la commande motrice
1. Les neurones et les influx nerveux

Neurone = (cellule nerveuse) unité structurelle et


fonctionnelle du système nerveux
Cellule hautement spécialisée qui achemine les messages
sous forme d'influx nerveux entre les parties du corps
• Constitution d’un neurone : véhicule l’information

Dendrites (réception des


signaux)
Corps cellulaires

Gaine de myéline
Axone
Gaine de Schwann

Nœud de Ranvier

Arborisation terminale

Terminaisons axoniques
(boutons synaptiques)
• Constitution d’un neurone : véhicule l’information

Dendrites Axone

• Prolongements courts. En général, • Chaque neurone est muni d'un seul


des centaines par neurone axone
• Reçoivent un très grand nombre de • Extrémité divisée en de très

signaux des autres neurones nombreuses ramifications =


arborisation terminale; Extrémité de
• Transmettent les signaux
ces ramifications = boutons
électriques vers le corps cellulaire
terminaux

• Propagent l’influx nerveux en


direction des effecteurs
• Constitution d’un neurone : véhicule l’information
• Constitution d’un nerf (1) : tronc nerveux
Périneurium
Epineurium

Nerf

Endoneurium
Axones

Tissu conjonctif *
Axones

Vaisseau sanguin
• Constitution d’un nerf (2)

Tissu conjonctif protège les neurones des lésions :


➢ Epineurium : la plus externe des couches d’un nerf périphérique.
➢ Périneurium : entoure les axones qui cheminent en faisceau.
➢Endoneurium : fine couche de tissu conjonctif qui protège chaque axone

Tronc nerveux (nerfs) transmettant Tronc nerveux (nerfs) transmettant


des infos à partir d’organes des signaux du SNC vers des
sensoriels spécifiques : nerfs effecteurs spécifiques (nerfs
sensitifs moteurs)
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos (1)

La membrane cellulaire d’un neurone au repos est le siège d’une différence


de potentiel électrique entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule.
Cette différence de potentiel est appelé potentiel membranaire de repos
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos (2)

Potentiel de repos = - 70 mV
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos (3)

Extérieur de la membrane :
Ions positifs = surtout Na+ (et un peu de K+)
Surplus d’ions
Ions négatifs = Cl- surtout
positifs

Intérieur de la membrane :
Ions positifs = surtout K+ (et un peu de Na+) Surplus d’ions
Ions négatifs = portéines et ions phosphates négatifs
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos (4)

Cl- Na+ Na+


Na+ Cl-
Cl- Milieu 12 Na+ et 6 Cl-
extracellulaire
Cl- Na+ Cl-
Na+
Cl- Na+ Na+ Na+

Membrane
plasmique

Prot-
K+ Prot-
K+
Prot- Prot- Milieu
K+ intracellulaire 6 K+ et 12 ions -
K+ Prot-
Prot-
PO4- Prot- K+
Prot-
• Le neurone et les canaux ioniques

Comment le neurone arrive –t-il à maintenir ce potentiel membranaire??

[K+] [Na+] [Na+] [K+]

Na+

[K ] [Na+] [K+]
[Na+]

(1) On trouve des canaux ioniques passifs : (2) On retrouve une pompe
Na+/K+ qui fonctionne tout le
- A Na+ : toujours ouverts, laisse entrer le Na+ temps
- A K+ = toujours ouverts, laissent sortir les K+
Laisse sortir 3 Na+ et entrer 2
Il y’a plus de canaux à K+ que de canaux à Na+, K+
donc il y’a une sortie nette des charges + :
Elle permet la répartition
l’intérieur du neurone est chargé – et inégale des Na+ et K+ de part
l’extérieur est chargé +. et d’autre de la membrane
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos (5)

(3) On retrouve aussi des canaux ioniques actifs voltage-dépendants

- À Na+ : ils s’ouvrent lors d’une stimulation.

- À K+ : ils s’ouvrent après les canaux Na+ actifs et permettent de


retourner à l’état de repos
Pour résumer …

Potentiel membranaire de Potentiel membranaire en cas


repos de stimulus (potentiel d’action)
• Dépolarisation et hyperpolarisation

Dépolarisation

- 70mV → - 60mV → - 50 mV → ...

Si l’intérieur du neurone devient moins négatif par rapport à


l’extérieur, la différence de potentiel à travers la membrane
diminue. Elle devient moins polarisé. Quand cela se produit; on
dit que la membrane se dépolarise.
Une dépolarisation se produit chaque fois que la différence des
charges électriques devient inférieure à -70 mv et se rapproche
de 0.
• Dépolarisation et hyperpolarisation

Répolarisation

+ 30mV → + 20mV → ... - 70 mV

Hyperpolarisation

- 70mV → - 80mV → ...

Si la différence de potentiel à travers la membrane augmente,


partant du potentiel de repos membranaire pour aller vers des
valeurs encore plus négatives, on dit alors que la membrane
devient plus polarisé. Ceci s’appelle hyperpolarisation.
Pour résumer …
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (1)

• Les neurones possèdent 2 importantes


propriétés fonctionnelles:

– Excitabilité: capacité de réagir à un stimulus et


de le convertir en influx nerveux

– Conductivité: capacité de propager cet influx


nerveux et de le transmettre à d’autres
neurones, à des muscles ou à des glandes
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (2)

Stimulation

PA

Pour générer un PA :
Stimulation > SEUIL (de stimulation)

LOI DU TOUT OU RIEN


• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (5)

Pour générer un PA :
Stimulation > SEUIL (de stimulation)

LOI DU TOUT OU RIEN

Un stimulus électrique en dessous du


seuil est dit infraliminaire et ne provoque
pas de PA.
Un stimulus électrique au dessus du
seuil est dit supraliminaire provoque un
PA.
LE POTENTIEL D’ACTION
Potentiel d’action
Communication entre les neurones:

Potentiel d’action: Le nom


scientifique pour un influx
nerveux ou signal électrique le
long de l’axone.
Définition propre pour potentiel d’action:

• Le changement de potentiel associé avec le


mouvement d’un influx nerveux le long d’un
axone
• Le potentiel d’action est le mécanisme par
lequel les neurones peuvent communiquer
Étapes d’un potentiel d’action
A. Dépolarisation
B. Repolarisation
C. Hyperpolarisation
D. Retour au repos
Étape 1: Dépolarisation
• Un stimulus provoque l'ouverture des canaux
de Na+ dans la membrane
• Il y a une entrée massive des ions de Na+ à
l'intérieur de l’axone (pour équilibrer la
gradient de concentration)
• L’ entrée massive de Na+ cause l'intérieur de
l’axone de devenir plus positif
• On le dit dépolarisé
Extérieur de l’axone

Intérieur de l’axone
A l’endroit où s’exerce le stimulus, on a une ouverture des
canaux à sodium qui provoquent une entrée massive de Na+,
ce qui entraîne un changement de polarité membranaire.
La membrane est plus perméable au Na+ qu’au K+ pendant la
dépolarisation, jusqu’au pic du PA.

Au point stimulé, la polarité s’inverse


Étape 2: Repolarisation
• Les canaux de Na+ se referment pendant que
les canaux à K+ s'ouvrent
• Les ions de K+ quittent l'intérieur de l’axone ce
qui renverse à nouveau les charges
• Le neurone se repolarise, c'est-à-dire que
l'intérieur redevient négative
Extérieur de l’axone

Intérieur de l’axone
Le point dépolarisé reprend rapidement sa polarité car :
➢ fermeture des canaux à Na+
➢ Ré-ouverture des canaux à K+ (augmentation de la
perméabilité membranaire au K+)

PA
Étape 3: Hyperpolarisation
• Les canaux de K+ restent longtemps ouverts et
beaucoup de K+ peut quitter le neurone
• La potentiel descend à moins de -70 mV
• C'est un état d'hyperpolarisation ou le
neurone ne peut pas répondre à un autre
stimulus
Étape 4: Retourne au repos
• Le potentiel de repos est rétabli par les
pompes Na+/K+ qui retournent les ions de Na+
à l'extérieur et ramènent le K+ à l'intérieur
Sommaire:

-50
• Le neurone et le potentiel d’action : les périodes réfractaires

Période réfractaire absolue :


Si un stimulus est porté immédiatement après la survenue d’un PA, un
second PA ne peut pas être généré. Les canaux sodiques ont été inactivés
pendant la repolarisation. Il faut attendre une période au potentiel
membranaire de repos avant qu’ils puissent être ré ouverts par un stimulus
• Le neurone et le potentiel d’action : les périodes réfractaires

Période réfractaire relative :


Après la période réfractaire absolue, le seuil est plus élevé que
la normale pendant une courte période (10 ms). Il faut donc un
stimulus plus fort que le 1er pour engendrer un nouveau PA.
• Le neurone et le potentiel d’action : propagation du PA ou influx nerveux le
long de l’axone

Quand un PA apparaît, il est rapidement transmis


sur toute la longueur de l’axone.

Quand un PA est généré, la zone active de la membrane de l’axone et celle


adjacente (au repos) sont à des potentiels différents. Un petit courant électrique se
développe alors entre ces deux régions. Ceci forme un circuit local qui lie la zone
active à la membrane voisine au repos. Ce circuit local entraîne l’ouverture des
canaux Na+ et donc la dépolarisation de la membrane de cette zone. Un nouveau
PA alors envahit cette partie de la membrane. Ce processus se répète le long de
l’axone.
• Le neurone et le potentiel d’action : propagation du PA ou influx nerveux le
long de l’axone

Influx nerveux =
propagation du PA

Même principe que la vague


dans le stade
• Le neurone et le potentiel d’action : propagation du PA ou influx nerveux le
long de l’axone

La vitesse de propagation de l’influx nerveux :

3 Km/h à 300 Km/h

Rôle du diamètre Présence de myéline


 Diamètre =  vitesse  vitesse
• Le neurone et le potentiel d’action : propagation du PA ou influx nerveux le
long de l’axone

Rôle de la myéline : conduction saltatoire

Nœud de Ranvier

Conduction saltatoire
• Le neurone et le potentiel d’action : propagation du PA ou influx nerveux le
long de l’axone

Rôle de la myéline : conduction saltatoire

Dans les axones myélinisés, la membrane de l’axone est isolée du


liquide extracellulaire par les couches de myéline, sauf aux nœuds de
Ranvier où la membrane de l’axone est en contact direct avec le liquide
extracellulaire.

Ainsi, le PA au niveau d’un nœud de Ranvier réalise son circuit local


avec le prochain nœud de Ranvier.

Le PA saute d’un nœud de Ranvier à l’autre


Partie 2: Synapses et
neurotransmetteurs
La synapse chimique (1)

Synapse = point de connexion entre 2 neurones ou entre 1


neurone et une autre cellule (musculaire par exemple)
• La synapse (2)

(1) Synapses axo-dentritiques : entre


les bouton synaptique de l’axone et les
dendrites des autres neurones

(2) Synapses axo-somatiques : entre


les bouton synaptique de l’axone et le
corps cellulaire des autres neurones

(3) Synapses axo-axonales : entre les


bouton synaptique de l’axone et l’axone
des autres neurones
• La synapse (3)

Quand un axone atteint sa cible, il forme une jonction spéciale appelée


synapse.
La cellule nerveuse qui donne naissance à l’axone est appelée neurone pré-
synaptique et la cellule cible est appelée cellule post-synaptique.
Anatomie de la synapse

Neurone
présynaptique

Neurone
postsynaptiqu
e Neurone
présynaptique

Neurone
postsynaptique
• La synapse (4)

➢ Les synapses sont unidirectionnelles : l’info passe de la cellule pré-


synaptique à la cellule post-synaptique

➢ Si activité de la cellule post-synaptique  = synapse excitatrice

➢ Si l’activité de la cellule post-synaptique  = synapse inhibitrice

2 types de synapses

Synapse chimique
Synapse électrique
Sécrétion de substances
Assez rares chez l’homme.
chimiques (neuromédiateur)
Déroulement de la synapse
chimique
Les étapes de la synapse
Repos

Vésicule synaptique Membrane


contenant le NT présynaptique

Bouton terminal
du neurone
présynaptique Membrane
postsynaptique

Fente
synaptique
Arrivée du potentiel d’action

Canaux TD à
Ca2+

1. Dépolarisation de la membrane du bouton synaptique

2. Ouverture de canaux à Ca2+ dans la membrane du


12
bouton et entrée de Ca2+
Libération des NT dans la fente synaptique

Fusion des vésicules


synaptiques avec la
membrane plasmique

3. Augmentation de [Ca2+] intracellulaire

4. Libération par exocytose du neurotransmetteur dans la


13
fente synaptique
Diffusion du NT et atteinte de la membrane postsynaptique

5. Diffusion des NT dans la fente synaptique

6. Le neurotransmetteur se fixe sur son récepteur sur le


14
neurone postsynaptique
Ouverture de canaux ioniques

Canaux ioniques chimio-dépendant

6. Le neurotransmetteur se fixe sur son récepteur sur le


neurone postsynaptique

7. La fixation du neurotransmetteur provoque l ’ouverture


15
de canaux ioniques
• La synapse
Axone du neurone
Influx pré-synaptique
nerveux

Vésicule
présynaptique
Bouton terminal
(synaptique)

Neuromédiateurs
Fente synaptique

Na+ K+ Cl-
Récepteurs

Membrane post-synaptique

Canal
Canalionique
ioniqueouvert
fermé
Ce ne sont pas toujours des canaux à sodium qui s’ouvrent.
Selon le type de canal qui s’ouvre, le neurotransmetteur peut avoir deux
effets contraires :

Ouverture de canaux à sodium (entrée de Na+)


==>  polarité de la membrane (dépolarisation)
==> potentiel d’action (si la dépolarisation > seuil)
==> influx

Ouverture de canaux à Cl- ou de canaux à K+


==> entrée de ions Cl- ou sortie de ions K +
==>  polarité de la membrane (hyperpolarisation)
==> neurone plus difficile à dépolariser (seuil plus difficile à
atteindre)
16
Ouverture de canaux à Cl-
==> entrée de Cl- dans le neurone
==>  polarité de la membrane (l’intérieur
devient plus négatif et l’extérieur plus
positif)

L’entrée de Cl- fait Rapidement, la polarité


augmenter la polarité redevient normale
Ouverture de canaux à K+

==>  diffusion du K+ vers l ’extérieur


==>  polarité (hyperpolarisation)

La sortie de K+ fait
augmenter la polarité
Ouverture de canaux à Na+

==>  diffusion du Na + vers l ’intérieur


==> polarité (dérpolarisation)

La sortie de Na+ fait


diminuer la polarité
L’effet du neurotransmetteur dépend :
• Du type de neurotransmetteur

Neurotransmetteur excitateur
==> PPSE (potentiel postsynaptique excitateur)

Neurotransmetteur inhibiteur
==> PPSI (potentiel postsynaptique inhibiteur)

Certains neurones produisent des


PPSE, d’autres des PPSI
Le glutamate est un
neurotransmetteur
stimulateur

Le GABA est un
neurotransmetteur
inhibiteur
Un neuromédiateur d’excitation induit une dépolarisation (PPSE=potentiel postsynaptique excitateur)

17
Un neuromédiateur inhibiteur induit une hyperpolarisation (PPSI=potentiel postsynaptique inhibiteur)
Un potentiel postsynaptique excitateur (PPSE)

est un changement de la valeur du potentiel de membrane (dans le sens


d'une dépolarisation) localisé dans le neurone post-synaptique. Cette
dépolarisation est causée par un mouvement d'ions à travers la membrane
provoqué par les neurotransmetteurs libérés dans l'espace synaptique. Un
seul PPSE ne dépolarise pas suffisamment la membrane pour générer un
potentiel d’action

Un potentiel postsynaptique inhibiteur (PPSI)


est une augmentation temporaire du potentiel de
membrane postsynaptique provoqué par un flux d'ions chargés
négativement entrant dans la cellule postsynaptique.
Cela constitue l'opposé du potentiel postsynaptique excitateur.
Déclenchement du potentiel d’action : principe de
sommation

Corps cellulaire d’un neurone et


synapses (grossissement 15000x)
Synapses excitatrices et
inhibitrices
Chaque neurone reçoit des terminaisons PPSE et PPSI

ou motoneurone

1) S’il y a plus de PPSE / PPSI, le neurone moteur est dépolarisé au-delà


du seuil et il y a influx
2) S’il y a plus de PPSI / PPSE, le neurone moteur ne se dépolarise pas
jusqu’au seuil et il n’y a pas d’influx.
• La sommation temporelle :
Comme un PPSE (10 ms) dure plus de temps qu’un PA au niveau de la terminaison
nerveuse (1-2 ms), il est possible d’avoir un deuxième PA arrivant à la terminaison
nerveuse qui va générer un autre PPSE avant que le 1er ait diminué. Les 2 PPSE
s’additionnent = dépolarisation plus forte  Potentiel d’action .

• La sommation spatiale :
Comme une cellule nerveuse peut recevoir plusieurs synapses: possibilité d’avoir
ajout de plusieurs PPSE en même temps.
• La synapse

Arrivée de messages
nerveux présynaptiques
successifs

Message nerveux émis


Message nerveux émis
par le neurone
par le neurone
postsynaptique
postsynaptique
Arrivée simultanée de
messages nerveux Inhibition
présynaptiques Excitation

Molécules de
neurotransmetteurs

SOMMATION SPATIALE SOMMATION TEMPORELLE


Évacuation des NT de la fente synaptique

8. Les NT sont évacués de la fente synaptique par


29
différents mécanismes
Après action, les neurotransmetteurs doivent être
éliminés de la fente synaptique par un ou plusieurs des
moyens suivants :

➢➢ Dégradation par des enzymes présents dans la fente synaptique.

➢➢ Recaptage par le bouton synaptique.

➢➢ Diffusion hors de la fente synaptique

➢➢ Elimination par les astrocytes (cellules gliales) présentes autour


de la synapse
Exemple de la recapture du neurotransmetteur glutamate
31
par l’intermédiaire des astrocytes
Jonction neuromusculaire
Synapses des jonctions neuro-musculaires
Synapses des jonctions neuro-musculaires

Un motoneurone peut
innerver plusieurs fibres
Unité motrice musculaires. L’ensemble
des fibres musculaires
innervées par les
Jonction ramifications d’un même
neuromusculaire motoneurone constitue
une unité motrice. La
synapse entre un
motoneurone et une
fibre musculaire est dite
jonction neuromusculaire: lieu de communication
entre les systèmes nerveux et musculaire.
Le processus de la contraction
musculaire est initié par une
stimulation nerveuse,
provenant du cerveau ou de la
moelle épinière. L’impulsion
nerveuse arrive aux extrémités
du nerf, formant
l’arborisation terminale de
l’axone, adjacent au
sarcolemme.
137
Quand la
stimulation arrive au
niveau du bouton
synaptique, il y a
sécrétion d’un
neurotransmetteur,
l’acétylcholine
(ACh), qui se fixe
sur les récepteurs
spécifiques du
sarcolemme.
Si une quantité suffisante d’ACh
se fixe sur les récepteurs, un signal
électrique apparaît qui peut se
transmettre à l’ensemble de la fibre
musculaire grâce à l’ouverture de
canaux ioniques membranaires
permettant l’entrée du sodium
dans la cellule.
Ce phénomène, appelé dépolarisation, est
à l’origine du potentiel d’action,
indispensable pour qu’apparaisse la
contraction musculaire.
Après la
dépolarisation du
sarcolemme
l’impulsion
électronique se
propage à l’intérieur
de la cellule par le
réseau des tubules
transverses (tubules
T) et le réticulum
sarcoplasmique.
L’arrivée du potentiel d’action entraîne la libération des ions
calcium (Ca2+) stockés dans le réticulum sarcoplasmique
Flexion et extension d’un
membre
Inactif pendant
une flexion

Neurone moteur
du triceps inhibé
Neurone moteur
du biceps activé

FLEXION

Les neurones dont le corps cellulaire est vert génèrent des PPSE,
ceux en rouge génèrent des PPSI
Lorsque le neurone responsable de la flexion est actif, le neurone
responsable de l’extension est au repos.
Que faudrait-il ajouter pour que le neurone responsable de l’extension
soit bien au repos au cours d’une flexion?
Neurone
inhibiteur

Quand le neurone responsable de la flexion est actif, celui responsable


de l’extension est inhibé
Partie 3

Le contrôle réflexe de la
motricité
I. La notion de réflexe

Un réflexe est une réponse rapide, automatique


et involontaire à un stimulus
Un réflexe peut être inné (ex. réflexe rotulien)
ou acquis : il devient automatique par la
répétition (ex. conduite automobile)
Un réflexe se produit dans une voie nerveuse
appelée « arc réflexe » qui relie un neurone
sensitif à un ou plusieurs neurones moteurs.

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nécessite la
présence d’au
Réagit au stimulus moinsl’information
Transmet 5 éléments
sensorielle
du Récepteur au SNC
1 Récepteur
sensoriel Neurone afférent

Centre d’intégration
dans le SNC

Neurone efférent Effectue la


1 Effecteur transmission
le muscle ou synaptique entre
la glande Transmet la neurones
commande afférent et
motrice du efférent
Assure la réponse SNC à
au stimulus l ’effecteur
Un réflexe peut
➢ monosynaptique
être :
Il existe une synapse unique entre le neurone
afférent et le neurone efférent.
Synapse
Afférence unique
sensorielle

Efférence motrice
➢polysynaptique
Il existe 1 ou plusieurs neurones d’association,
appelés aussi interneurones, entre afférences
sensorielles et efférences motrices
Interneurone ou

Afférence neurone d ’association


sensorielle

Efférence motrice
Le système nerveux autonome Le système nerveux somatique
SN de la régulation du SN de la relation avec le
milieu intérieur milieu extérieur
Les réflexes viscéraux
Les réflexes somatiques
régissent l ’activité des
stimulent les muscles
muscles lisses, du muscle
squelettiques.
cardiaque et des glandes, de
même que diverses Exemples : réflexe de
fonctions. retrait de la main d ’un
objet brûlant, réflexe
Exemples : réflexe
rotulien, mettre les
salivaire, réflexe
mains en avant quand
pupillaire, transpiration...
on tombe...

Une grande partie des activités courantes de


l ’organisme est programmée sous forme de réflexes
Remarqu
e
On comprend alors que la
recherche des réflexes soit
un outil d’évaluation de l’état
du système nerveux.

En effet, l’altération des


réflexes, qu’il s’agisse d’une
exagération, d’une diminution,
ou d’une absence, traduit la
présence d’un trouble.
De nombreux réflexes sont des
réflexes spinaux

Par définition
Les réflexes spinaux ne font intervenir que des
neurones de la moelle épinière et se produisent
sans que l’encéphale y participe.
➢ La moelle épinière est alors le centre
d’intégration dans l’arc réflexe.

R
CI : ME

E
II. Les réflexes spinaux somatiques
Le système nerveux somatique fonctionne grâce à
des réflexes qui impliquent des boucles neuronales
dans lesquelles les neurones moteurs ont leurs corps
cellulaires dans la moelle épinière

Nous n’aborderons que les réflexes spinaux


somatiques qui sont le plus souvent des réflexes
simples.
somati
l’effecteur est
quele :muscle strié
squelettique dont la contraction résulte
de l’activation des Mn .

?
E: Mn

: CI

Q
ue
lle
Les Mn  reçoivent
3 sources d’informations
afférentes.
2 1

3
Les reçoivent des afférences provenant :
Mn  Source 1

messages sensoriels issus d’un récepteur


spécialisé dans la détection de la longueur
du muscle: le fuseau neuromusculaire (FNM)
Le contrôle spinal des
unités motrices
A/ Par les informations sensorielles provenant
des FNM : récepteurs proprioceptifs
Les FNM sont des récepteurs situés au niveau du muscle.
Ils sont disposées parallèlement aux fibres musculaires
squelettiques.

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La densité de
récepteurs varie en
fonction des muscles :
Densité importante
➢Muscles de la main et
des doigts
➢Muscles extra oculaires
Densité faible
➢Muscles posturaux
Les fuseaux Ganglion spinal

neuromusculaire (FNM)
sont innervées par des
terminaisons sensorielles
de 2 types de neurones
dont les corps cellulaires
sont situés dans un
ganglion spinal de la racine FNM

dorsale de la moelle
épinière.
On distingue donc 2 types
d’afférences sensorielles
Afférences fusoriales de type Ia ou
terminaisons sensitives primaires

afférences de type Ia
Elles sont activées
par l’allongement
de la région de la
fibre sur laquelle
elles reposent.
afférences de type II
Afférences fusoriales de type II ou
terminaisons sensitives secondaires
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afférences fusoriales
au cours de l’étirement
du muscle

II
Ia

Elles sont sensibles à la variation de


longueur du muscle.
Au cours de Fonctionnement global du FNM
l’étirement du Au cours de la contraction du muscle
muscle

La fréquence des PA  La fréquence des PA ↓


La voie du réflexe
myotatique L’étirement du muscle
de la fréquence des
PA dans les fibres
afférentes Ia

Transmission des influx


nerveux aux Mn  du
+ muscle étiré

Excitation des Mn 

Contraction du
muscle
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2. Activation
1. Étirement du des neurones
muscle qui sensoriels
stimule les FNM

3. Transmission de
5. l ’information aux
Contraction Mn  du muscle
du muscle 4. Activation étiré
des Mn 
C’est ce type de circuit monosynaptique que teste le
neurologue lorsqu’il percute votre tendon situé sous le
genou à l’aide d’un petit marteau, provoquant en retour la
contraction réflexe du quadriceps.
FNM

Ia
Percussion du tendon du quadriceps

quadriceps
Mn

Le réflexe tendineux
Le réflexe myotatique est
donc un réflexe
d’étirement
En effet : la tension (contraction) d’un muscle augmente
de manière réflexe en réponse à son propre étirement.

Le réflexe myotatique a pour finalité de maintenir une


longueur déterminée du muscle en s’opposant à un étirement
plus important de ce muscle.

Le circuit réflexe est monosynaptique (latence


0,5ms.
Probl
ème

Activation
du Mn 

L’activation Si le FNM est


Le muscle est des Mn  détendu, il devient
relâché, les fibres provoque la inefficace pour
intra fusales sont contraction transmettre des
sensibles à des fibres informations sur la
l’étirement musculaires longueur du muscle
extrafusales !!!
Les Mn  vont permettrent de moduler la sensibilité du
récepteur à l’étirement.
de la corne ventrale des
petits neurones moteurs :
les Mn 
Ces Mn  reçoivent des informations des centres supra
spinaux.
Leurs axones passent par la racine ventrale pour
rejoindre le nerf rachidien et viennent innerver les
parties « polaires » contractiles des fibres intrafusales.

Mn 

Mn 
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Axone Ia
Activation
du Mn 
Mn 
Axone Mn 
Axone Mn 

Le muscle se L’activation des Mn  a


contracte pour effet de faire se
contracter les
extrémités des fibres
intrafusales

Les Mn  permettent donc l’ajustement de la


longueur du fuseau à la longueur du muscle pendant
la contraction du muscle :
Les fibres Ia demeurent actives
la précision du mouvement musculaire augmente
fibres musculaires extra fusales

fibres musculaires intra fusales


activées par
afférences de type II l’allongement
de la région de
afférences de type Ia la fibre qu’elles
capsule enrobent.

Activent la
Afférences partie polaire
fusimotrices contractile des
fibres qu’elles
innervent.

tendon
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Remarque : l ’activation des Mn 
et des Mn  a des effets opposés
sur la décharge des fibres
sensorielles
- l ’activation des Ia leur activité
Mn  seule tend à réduire
- l ’activation des Mn  tend à l ’augmenter

Pourquoi peut-on dire que la boucle gamma


augmente le gain du réflexe myotatique?

Les Mn  et le Mn  font l ’objet de commandes à partir


des régions supra spinales ce qui donne la possibilité de
programmer le contrôle de la longueur du muscle au
travers du réflexe myotatique et de la boucle gamma
Fonctionnement optimisé du FNM : la boucle alpha-gamma

Voies participant au réflexe monosynaptique d ’étirement et à


l ’activation simultanée des motoneurones alpha et gamma.
myotatique ne se
limitent pas au seul
muscle
Les fibres Ia du muscle étiré ontétiré.
des articulations
directes non seulement avec les Mn  du muscle étiré,
mais aussi avec les Mn  des muscles agonistes
agissant en synergie sur la même articulation

L ’augmentation de l ’étirement d ’un muscle


donné produit une contraction coordonnée des
muscles synergiques

Un étirement du biceps, muscle fléchisseur,


provoque la contraction du biceps ainsi que celle du
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brachial antérieur.
articulation, il y a des
muscles synergiques et des
muscles antagonistes.

Que se passe-il au niveau de la moelle épinière?


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Nous avons vu que les afférences des Mn  proviennent:
directement des neurones des ganglions sensoriels

des racines dorsales véhiculant les messages


sensoriels issus d’un récepteur spécialisé dans la
détection de la longueur du muscle: le fuseau
neuromusculaire (FNM)
Elles proviennent aussi : Source 2 majoritaire
d’interneurones
spinaux
excitateurs ou inhibiteurs, faisant partie de circuits
impliqués dans les programmes moteurs spinaux.

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Le contrôle spinal des
unités motrices
B/ Par des interneurones spinaux excitateurs ou
inhibiteurs
 L ’inhibition réciproqu
e Les fibres Ia du
muscle étiré
s ’articulent avec
des
interneurones
inhibiteurs en
contact
synaptique avec
les Mn  des
muscles
antagonistes (ici
le triceps)

www.physiologie.staps.univ-mrs.fr relâchement
2

1
++
-+
-
+ contraction
relâchement relâchement
contraction
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Tous les muscles
squelettiques présentent
cette sensibilité réflexe,
particulièrement les muscles
posturaux
Pourquoi?
antigravitaires.
Parce que ça leur permet d ’entretenir leur
contraction et de corriger toute variation
involontaire de façon simple.

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Le Réflexe myotatique et ceux qui l’accompagnent

Ia
Int.
Mn inh.

FNM Antagoniste

Biceps Etirement Résistance


Agoniste passif

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Situation Perturbation

2
1

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Explicati
on

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Résultat

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Réflexe myotatique testé par le réflexe rotulien

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Le contrôle spinal des unités motrices
B/ Par des interneurones spinaux
excitateurs ou inhibiteurs
 L ’inhibition réciproque

 Proprioception à partir des


organes tendineux de Golgi
FNM et OTG

OTG : Récepteurs
encapsulés présents
au niveau des
jonctions
myotendineuses
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notamment.
L ’OTG est constitué de faisceaux de collagène entourés
par une capsule.
Les fibres de collagène s
fibres
’insèrent :
- sur les fibres musculaires
musculaires

à l’une des extrémité,


afférence Ib
-sur les aponévroses des
tendons à l ’autre.
capsule

L ’OTG est innervé par une


fibre de gros diamètre de
Axone type Ib (Vc 60-125m/sec)
Fibre de qui se ramifie en entrant
tendon
collagène dans la capsule et
s ’insinue dans les fibres
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de collagène.
L’OTG est un mécanorécepteur placé entre l’extrémité
de fibres musculaires et le tendon.

La contraction des fibres


musculaires en série
◆ tension des fibres
de collagène
compression des fibres
sensorielles qui s’y
Tension entremêlent
Ib afferent activation (◆ de la
décharge) des fibres Ib

 Les OTG sont sensibles à la tension des fibres


musculaires squelettiques
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à partir La fibre Ib parvient dans
des la moelle épinière et vient
inhiber les Mn du muscle
OTG homonyme
 Réflexe myotatique
inverse ou inhibition
autogénique
qui se traduit par une
réduction voire une
suppression de la
contraction du muscle à
l’étirement de son tendon.
 Le réflexe myotatique
inverse est donc un
réflexe inhibiteur
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REFLEXE MYOTATIQUE ET REFLEXE MYOTATIQUE INVERSE

Gray matter

+
- X
Contraction

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u
sclo
-te
n
d
ie
u
s
Parallèlement, les fibres Ib s’articulent avec des interneurones

-inhibiteurs
en contact avec les Mn des muscles synergiques (voie
généralement disynaptique)
 Inhibition des muscles agonistes
-excitateurs (une voie polysynaptique)
en contact avec les muscles antagonistes
 Excitation des muscles antagonistes

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LE REFLEXE MYOTATIQUE
INVERSE ET L’INNERVATION
RECIPROQUE

Contraction du quadriceps

 augmentation de
tension dans tendon
rotulien sur lequel il
s’attache
stimulation des OTG
 relâchement du
quadriceps (extenseur) et
contraction des muscles
de la loge post de la
cuisse (fléchisseurs)

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Le contrôle spinal des unités motrices
B/ Par des interneurones spinaux
excitateurs ou inhibiteurs

 L’inhibition réciproque

 La proprioception à partir des


organes tendineux de Golgi

 Les récepteurs extéroceptifs :


les AFR, afférences aux réflexes de
flexion
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Les AFR sont des fibres sensitives fines
d’origine
-cutanée (A gamma et C)
-ou musculaires (III et IV)
émanant généralement de récepteurs nociceptifs,
qui arrivent directement dans la corne dorsale de
la moelle épinière et font synapse dans la
substance grise.

Elles sont à l’origine de réflexes complexes


beaucoup plus lents que le réflexe myotatique
car impliquant de nombreuses synapses.
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Arc réflexe à partir des AFR comporte au moins 3
neurones

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Transmission de
l ’information
2. Activation
1. Arrivée du du neurone
aux centres
stimulus et supérieurs par
sensoriel
activation du une collatérale
récepteur sensation

5. Con traction
du fléc hisseur
3. Processus
i ntégratif dans le
4. Activation SNC
des Mn 

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Le Réflexe ipsilatéral de flexion
Apparaît comme une légère flexion
articulaire ipsilatérale de courte durée,
en réponse à une stimulation tactile légère
de l’extrémité du membre
 Réflexe ipsilatéral de flexion.
Son but:
éloigner de façon automatique du stimulus
la partie du corps menacée.
D’autres effets peuvent se surajouter
selon que le stimulus réflexogène est
léger, intense ou prolongé.
 quand la stimulation est forte, un
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LE REFLEXE IPSILATERAL DE FLEXION

+
+

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C ’est donc un réflexe de retrait, de défense
qui affecte la musculature squelettique en réponse à
des stimuli généralement douloureux ou agressifs
-réels (quand on se pique ou se brûle légèrement)
-ou perçus (flexion du tronc si quelqu ’un veut vous
donner un coup de poing dans l’abdomen)

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Connections
des AFR
-indirectes excitatrices avec les Mn des muscles
fléchisseurs du membre stimulé,
-indirectes inhibitrices avec les extenseurs du
même membre
Le Réflexe de flexion est polysysnaptique.
Il comporte au moins 1 interneurone (généralement
plus)  latence supérieure à 2.5-3 msec
Les mouvements engendrés sont donc fonction
de l’intensité et de la durée de la stimulation
(contraction et durée de contraction ◆ avec
l’intensité)
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LE REFLEXE DE FLEXION
FAIT INTERVENIR
PLUSIEURS SEGMENTS
DE MOELLE EPINIERE

Les interneurones
intercalés entre la
voie afférente et les
Mn susceptibles de
fonctionner comme
voie efférente
assurent la réponse
en fonction de
l’intensité du
stimulus (cf.réseau)

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Souvent les réflexes ne se limitent pas au membre
stimulé et la flexion ipsilatérale s’accompagne d’une
extension controlatérale.
L’arc réflexe fait intervenir une chaîne
d’interneurones qui excitent les extenseurs et
inhibent les fléchisseurs contralatéraux
C ’est le réflexe de flexion-extension croisée
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LE REFLEXE DE FLEXION-EXTENSION CROISEE

Flexion Extension

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Réflexe de
flexion/extensi
on croisée

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Réflexe de
flexion/extensi
on croisée
+
+ +
- + - +

Membres
- - + inférieurs
+

Flexion Extension
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St Réflexe de
flexion/extensi
on croisée
+ +
- + + + Particulièrement important
+ - pour la maintien de l’équilibre

- + Flexion h o
mo
la

re
(-quadriceps, + muscles
+ - loge post de la cuisse)

Extension controlatérale
(+quadriceps, - muscles loge
post de la cuisse)

pour supporter le transfert de


la masse on crée un point
d’appui contribuant au
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Réflexe de flexion/extension croisée

Membres
supérieurs

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Il peut y avoir
généralisation du
réflexe à l’ensemble
des autres membres
(toujours pour maintenir la posture nécessaire à la
flexion du membre stimulé)

 ces réflexes intéressent alors un très


grand nombres de muscles et d’articulations
les arcs réflexes font intervenir de
nombreux segments de moelle épinière

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Car il existe des
neurones spinaux qui
établissent des
connexions
longitudinales à + ou
– longue distance
d’un segment
médullaire à l’autre,
sans jamais sortir
de la ME (cf.
S1-U1-Phy1).

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Les réflexes à partir des AFR
 sont pour la plupart des
réflexes deprotection
 conduisent à la réalisation de
mouvements coordonnés

Les interneurones intercalés dans les voies


réflexes, tout comme les Mn, sont soumis à
l’influence des voies descendantes
supraspinales qui peuvent moduler l’efficacité
de chaque arc réflexe.

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Nous avons vu que les afférences des Mn  proviennent:
directement des neurones des ganglions sensoriels
d’interneurones spinaux
excitateurs ou inhibiteurs, faisant partie de circuits
impliqués dans les programmes moteurs spinaux.

Elles proviennent aussi : Source 3


 des niveaux supra spinaux, notamment les
neurones moteurs du cortex moteur cérébral

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Le contrôle spinal des unités motrices C/
Par les niveaux supra spinaux

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Dans le réflexe myotatique, l’inhibition réciproque est
réalisée par des collatérales d’une même afférence.
Les informations descendantes supra spinales utilisent
ce type de circuit pour prendre le pas sur les
réflexes myotatiques.
1. Vous commandez volontairement la flexion du coude
2. L’action résultante sur les muscles antagonistes
extenseurs (étirement) devrait s’opposer à la flexion.
3. Ce n’est pas le cas car les voies descendantes qui
activent les Mn alpha des fléchisseurs activent des
interneurones inhibiteurs en contact avec le Mn
alpha des extenseurs.

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Modélisation de circuits neuronaux susceptibles
de rendre compte de l’alternance
flexion-extension au cours de la locomotion

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