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Cours de Biologie

Cellulaire
L1S1 Sciences biologiques (2021-2022) /UNB
Biologie cellulaire

Cellule et virus 12h


Membrane plasmique, hyaloplasme et cytosquelette 12h
Organites intracellulaires et rôle 24h
CELLULES et VIRUS
Organisation générale d’une cellule
- Cellule est l’unité de base de toutes les formes vivantes
- Développement de la microscopie électronique a permis de distinguer
entre 2 organisations cellulaires: cellules procaryotes et cellules
eucaryotes
Procaryotes et Eucaryotes sont similaires
sur le plan organisationnel général

• Entourées de Membrane cellulaire


• Remplis d’un cytoplasme liquide
• Information génétique dans les chromosomes
Cellules procaryotes et eucaryotes

Il existe deux types fondamentaux de cellules : les cellules


procaryotes et les cellules eucaryotes

Les cellules procaryotes (pro= primitif; caryon = noyau)

Les cellules eucaryotes (eu =vrai, caryon= noyau)


Cellules procaryotes
Les cellules procaryotes (pro = primitif; caryon = noyau): cellules sans vrai noyau
c’est-à-dire que le matériel génétique n’est pas enfermé dans une enveloppe
nucléaire et sans organites à part des replis de la membrane plasmique dits
mesosomes.
procaryotes

les bactéries les algues bleu-verts ou cyanobactéries


Caractéristiques des cellules procaryotes

Procaryotes (bactéries) ont une structure cellulaire :

- Compartiment (cytoplasme) délimité par une membrane plasmique


doublée d’une paroi de 8 à 200 nm d'épaisseur dont la complexité varie
avec le type de bactérie
- A l'intérieur de la cellule, on trouve un cytosol dépourvu de cytosquelette et
limité par la membrane plasmique, qui renferme des ribosomes, des
inclusions cytoplasmiques et un mésosome

(mésosome = une invagination de la membrane plasmique attaché au


nucléoïde et qui intervient dans la respiration)
- Chez les procaryotes la division cellulaire est directe et se fait par bipartition

- Organismes unicellulaires de petites tailles (1 à 10µm)

NB: Procaryotes ne possèdent ni noyau ni organites délimités par des membranes


Cellules eucaryotes
Cellules eucaryotes c’est l’ensemble des cellules animales, végétales et
certaines algues et champignons

eucaryotes
Caractéristiques des cellules eucaryotes
- Présence d’un vrai noyau limité par une double membrane ou enveloppe
qui contient un organite sphérique, le nucléole

- Cellule est limitée par la membrane plasmique, qui isole les constituants
intracellulaires ou protoplasme

- Enveloppe nucléaire sépare le nucléoplasme du noyau des organites de


l'hyaloplasme tel que: le réticulum endoplasmique, l'appareil de golgi, les
mitochondries, les lysosomes et les chloroplastes (spécifiques des
végétaux)

- Organites délimités par une ou deux membranes

- Présence aussi de ribosomes, site d'assemblage des protéines et les


centrioles qui sont des corpuscules intervenant lors de la mitose

- Noyau contient la chromatine qui pendant la division cellulaire ou


mitose, se condense pour donner les chromosomes. Il s'agit d'une division
indirecte
Caractéristiques des cellules eucaryotes
- De plus, les organismes multicellulaires se reproduisent sexuellement par
la formation des gamètes, se développent à partir d'un zygote diploïde et
présentent une différenciation tissulaire importante

- Ordre de grandeur de taille : 10 à 100µm


Cellules eucaryotes: points de différences entre les cellules
animales et végétales
1. La cellule animale

- Absence de paroi rigide

- L'appareil mitotique comprend des centrioles et il y a constriction de la


cellule lors de la mitose

- Absence de chloroplastes

- Capacité d'ingérer des particules qu'elle digère par la suite

- Mobilité des cellules


cellule animale (eucaryote)
Cellules eucaryotes: points de différences entre les cellules
animales et végétales
2. La cellule végétale

- Présence d'une paroi de polysaccharides

- Présence de plusieurs vacuoles dans le cytoplasme

- Absence de centrioles et division cellulaire par édification d'un cloison qui


sépare les 2 cellules filles

- Présence de chloroplastes qui permettent de convertir de l'énergie lumineuse


en énergie chimique.
cellule végétale (eucaryote)
Taille cellulaire

La taille des divers types de cellules varie largement:

- il y a des cellules visibles à l'oeil nu tel que l'ovule de poule (3 cm) ou


d'autruche (7,5 cm), mais ce sont des exceptions
- La grande majorité des cellules ne mesurent que quelques microns de
diameter (10-3 mm)
- Les plus petites cellules animales ont un diamètre de 4µm.
- Dans l'espèce humaine, les cellules globulaires : 10 à 30 µm, les
leucocytes: 5 µm, les gamètes femelles: 120 à 150 µm et les cellules
musculaires lisses: 250 µm.
Caractéristiques des cellules eucaryotes
Eucaryotes peuvent être unicellulaires ou
pluricellulaires

l'amibe

Organismes Organismes
unicellulaires eucaryotes pluricellulaires

la paramécie
Organismes pluricellulaires: Animaux et Végétaux

Métazoaire – animal « cellules animales


pluricellulaires »

Les organismes pluricellulaires sont constitués d’un


grand nombre de cellules plus spécialisées dans une
fonction particulière
Corps humain: organisme pluricellulaire

Le corps de l'homme est donc

formé de cellules

qui forment des tissus,

qui forment des organes,

qui forment les systèmes.


Organismes pluricellulaires: Animaux et Végétaux

des neurones (cellules nerveuses),

Cellule présente dans le tissu


conjonctif,Cellules résidentes du derme qui
en assurent la cohérence et la souplesse des myocytes (cellules musculaires),
Organismes pluricellulaires: Animaux et Végétaux

Métaphyte – végetal « cellules végétales


pluricellaires »

Les organismes pluricellulaires sont constitués d’un


grand nombre de cellules plus spécialisées dans une
fonction particulière
Organismes pluricellulaires: Animaux et
Végétaux
Différences et similitudes entre cellules Procaryotes et
Eucaryotes

Eucaryotes Procaryotes

Paroi: mucopeptide - +
Membrane plasmique + +
Mitochondries + -
Chloroplastes + -
Réticulum endoplasmique
+ -
Appareil de Golgi + -
Ribosome 80S 70S
Membrane nucléaire + -
Chromosome n 1 unique
Association ADN-Histone
+ -
Différences et similitudes (suite)
Eucaryotes Procaryotes
Génophore nucléaire + +
Génophore mitochondriale
+ -

Génophore chloroplastique
+ -

Génophore plasmidique - +
Division cellulaire mitose amitose
Transport actif + +
Transport passif + +
L’endocytose et l’exocytose
+ -

Respiration Membrane
Membrane cytoplasmique
mitochondriale
+ variable
Système analogue au
photosynthèse + chloroplaste chloroplaste: cyanophycées
Chromatophore: bactéries
photosynthétiques
Généralités sur l’organisation
structurale et fonctionnelle de
la cellule eucaryote
Membrane cellulaire
- Sépare le milieu intracellulaire du milieu
extracellulaire et délimite la cellule
- Constituée de deux couches de phospholipides
qui forment une bicouche phospholipidiques
- les phospholipides présentent une partie hydrophile et
une partie hydrophobe, on dit qu’ils sont amphiphiles.
Hyaloplasme
 Fraction liquide et homogène du cytoplasme dans laquelle
baignent les organites et inclusions cellulaires (sans aucune
organisation structurale)
 Hyaloplasme est constitué de : eau (85%), des protéines
totales, glycogène, lipides, ions, sucres, ARN
 Hyaloplasme est « carrefour métabolique»
Hyaloplasme
 Le cytoplasme
Le cytoplasme contient plusieurs types de constituants
individualisés sur le plan morphologique, mais métaboliquement
interactifs :

Le cytosol (= hyaloplasme)
 Le cytosol est une sorte de gel dans lequel baignent organites
cellulaires, cytosquelette, ribosomes libres et plusieurs types
d’inclusions non limitées par une membrane (lipides,
glycogène). De nombreuses réactions biochimiques ont lieu
dans le cytosol (ex : glycolyse)

Remarque : Cytoplasme = cytosol + organites, cytosquelette,


ribosomes et inclusions
Réticulum endoplasmique
- Forme des cavités tubulaires qui communiquent entre elles. On
distingue 2 types de réticulum endoplasmique
- Réticulum endoplasmique rugueux : joue un rôle dans la
synthèse des protéines et dans leur stockage ainsi que
dans leur transport
- Réticulum endoplasmique lisse : il a un rôle dans le
stockage du calcium intracellulaire et un rôle dans la synthèse
des lipides
Appareil de Golgi
- Formé de saccules aplatis superposés les une aux autres. Un
ensemble de saccules est nommé dictyosome
- Peut être assimilé à l’appareil excréteur de la cellule : il
participe à diverses synthèses cellulaires et joue un rôle
dans le transport, le stockage et le conditionnement de
nombreux produits
Mitochondries
- Les mitochondries sont des organites filiformes
- Composent de 2 membranes mitochondriales, une interne et
une externe, qui délimitent trois milieux : le milieu extra-
mitochondrial – l’espace inter-membranaire – et la matrice
- impliquées dans la respiration cellulaire et donc la
production d’énergie. L’énergie est stockée sous forme d’ATP
Chloroplastes
- Spécifiques des cellules végétales
- Forme de disques aplatis. Il s’agit d’un organite composé
de deux membranes séparées par un espace intermédiaire. Il
contient un réseau membraneux constitué de sacs aplatis
nommés thylakoides
- Permettent de capter la lumière à l’origine de la
photosynthèse
Centrioles et dérivés centriolaires
- Cylindres comprenant 9 groupes de 3 tubules
- jouent un rôle important lors de la division cellulaire notamment
dans la formation du fuseau mitotique
- Déplacement (cils et flagelles)
Lysosomes
- Les lysosomes se sont des petites vésicules délimitées par
une membrane.
- Ils contiennent des enzymes « protéines permettant
d’accélérer les réactions chimiques » digestives et
interviennent dans la digestion des organites inutilisables
dans la cellule ainsi que dans la digestion de certains
matériaux exogènes
Noyau
- Centre de commande de la cellule ; contient de l’ADN, le code
de fabrication des protéines
En résumé: Cellules procaryotes correspondent essentiellement
à des organismes unicellulaires. Il s’agit essentiellement des
bactéries
En résumé: cellules eucaryotes peuvent constituer des
organismes unicellulaires
En résumé: Cellules eucaryotes constituent la quasi-totalité des
organismes multicellulaires animaux et végétaux

Au sein de ces organismes, les cellules


présentent une spécialisation
structurale et fonctionnelle: elles
sont dites différenciées.

Elles sont caractérisées par une


structure cellulaire particulière (cellule
épithéliale, musculaire, neurone..), une
production spécifique (hormone, enzymes ;
hémoglobine) et une fonction cellulaire
spécifique (contraction musculaire,
transport de gaz, communication nerveuse…).
Techniques d’observation de la
cellule
Techniques d’observation de la cellule

Techniques de microscopie
Microscope photonique (optique)
Microscope photonique (optique)
Microscope photonique (optique)
Technique de montage entre lame et lamelle

Pour réaliser un montage entre lame et lamelle aqueux, respecter


le protocole suivant:

 mettez une goutte d’eau sur la lame

 prélevez l’élément à monter de la façon adéquate (utilisation de


pinces fines, d’un scalpel pour faire une coupe de tissu)

 disposez l’élément à monter dans la goutte d’eau

 couvrez d’une lamelle, en approchant la lamelle latéralement et


obliquement comme sur la figure ci-dessous et en lâchant
lorsque la goutte adhère à la lamelle : cela permet une bonne
cohésion lame-lamelle et évite les bulles d’air
Microscope photonique (optique)
Microscope électronique

 Microscope électronique par transmission

La microscopie électronique en transmission (ou MET) est une


technique de microscopie où un faisceau d'électrons est «
transmis » à travers un échantillon très mince

 Microscope électronique à balayage

La microscopie électronique à balayage (MEB) est une technique


de microscopie électronique capable de produire des images en
haute résolution de la surface d'un échantillon en utilisant le
principe des interactions électrons-matière
Microscope électronique par transmission

Principe

On émet des électrons en chauffant un filament de Tungstène

Ces électrons sont ensuite accélérés à l´aide d’une tension


comprise entre 200 et 1000 kV

Une fois le vide fait dans la cellule, on fait passer le faisceau


d´électrons au travers d´un échantillon d´environ 3 mm de
diamètre et d´épaisseur inférieure à 20 nanomètres.

Puis ce faisceau est focalisé à l´aide de lentilles magnétiques


vers l´écran ou la plaque photographique.
Microscope électronique par transmission

Spermatozoïde humain

Image prise au microscope


électronique à transmission
Le microscope électronique à balayage
Principe

 Les échantillons sont bombardés par un faisceau d‘e-, mais


seuls sont utilisés pour la formation de l'image, les e- qui sont
réémis par la surface de l'échantillon

 la surface de l'objet est balayée par un faisceau très fin d‘e-,


d'où le nom donné à l'instrument.

 Un récepteur recueille les e- réémis par la surface


de l'objet et donne un signal qui après amplification,
module l'intensité d'un faisceau qui balaie un écran de télévision
en synchronisme avec le balayage du faisceau d‘e-.
Microscope électronique à balayage

Cheyletus eruditus, acarien

Image prise au microscope


électronique à balayage
Microscope électronique à balayage
Microscope électronique par transmission

Remarque : Le fonctionnement du M.E.T est analogue à celui d'un


microscope optique
La cellule : Notion de l'ultra-structure au niveau moléculaire
La cellule : Notion de l'ultra-structure au niveau moléculaire
 Virologie générale
Virus
 Les virus sont des structures vivantes constituées par un matériel
génétique (ADN ou ARN) et par une coque protéique

Les virus se caractérisent par:

- Absence des structures cellulaires essentielles comme la membrane


plasmique, l’hyaloplasme ou les ribosomes

- La nécessité de la « machinerie cellulaire » d’une cellule hôte pour se


reproduire. Hors des cellules hôtes c’est un simple assemblage de
macromolecules

DONC ce ne sont pas des cellules: c’est un état dit acaryote


Définition
Définition
 Comparaison entre virus et organismes cellulaires

Virus Organismes cellulaires

- Organisation simple et acellulaire - Organisation complexe

- Contiennent soit de l’ADN ou de l’ARN - Contiennent de l’ADN et de l’ARN


mais pas les deux (il existe des
exceptions)
- Effectuent la division cellulaire pour
- Ne peuvent se multiplier et se diviser se multiplier et se diviser
indépendamment des cellules vivantes
- Certains sont des parasites
- Ce sont tous des parasites intracellulaires
intracellulaires obligatoires. obligatoires.

Virus : Organismes acellulaires simples, parasites intracellulaires obligatoires


Structure et Taille

La taille des virus se situe entre 10 et 400 nm de diamètre et jusqu’à


1000 nm de longueur

Les plus petits virus sont un peu plus grands que les ribosomes cellulaires,
tandis que les poxvirus comme la vaccine (variole de la vache=maladie
infectieuse des bovidés et équidés), sont plus proches des petites
bactéries et peuvent être observés au microscope optique

Les virus sont cependant, pour la plupart, trop petits pour être visibles
au microscope optique et doivent être examinés avec des microscopes
électroniques.
Propriétés générales de la structure virale

Tous les virus, même ceux qui possèdent d’autres constituants comme une
enveloppe, sont construits autour d’une nucléocapside centrale (certains virus
sont constitué uniquement de cette nucléocapside)

La nucléocapside est composée d’un acide nucléique (ADN ou ARN)


maintenu dans une coque protéine appelée capside

Cette capside protège le matériel génétique virale (le génome viral) et favorise
son transfert d’une cellule hôte à une autre
On distingue quatre (4) types morphologiques de
capsides et de virus :

- Capsides icosaédriques
- Capsides hélicoïdales
- Capsides complexes
- Virus à enveloppe
Capsides icosaédriques
Un icosaèdre est un polyèdre régulier avec 20 faces triangulaires
équilatérales et 12 sommets.
Ces capsides apparaissent sphériques lors de l’observation à faible
grossissement au microscope électronique
Capsides hélicoïdales

en forme de cylindre protéiques creux : elles peuvent être rigides


ou flexibles.

Ressemblent à des tubes creux faits de protéines.


Capsides complexes
sont celles dont la symétrie de capside combine à la fois la forme icosaédrique et
la forme hélicoïdale.
Certains virus présentent encore une structure plus complexe car ont autour de
leur acide nucléique des parois complexes multicouches comme le cas des
poxvirus (la vaccine) et coliphage T- pair (infecte et tue Escherichia coli )
Virus à enveloppe
une couche externe membranaire entourant la nucléocapside. Ces
types de virus sont appelés virus enveloppés et se présentent sous
forme sphérique ou forme variable même si leur nucléocapside est
icosaédrique ou hélicoïdale.
Propriétés générales de la structure virale: Génome viral

Virus à ADN sont génétiquement stables et possèdent (comme par exemple les
Herpes virus et le virus de la variole) souvent de grands génomes comprenant une
quantité considérable d’informations génétiques

La majorité des virus à ADN sont à double brin (ds, pour double strand) et se
présentent sous une forme de filament linéaire avec des extrémités définies, ou
sous forme d’anneau (circulaire).

Les virus à ARN possèdent, en règle générale, un génome à un brin (ss, pour
single strand), sujet à une fréquence de mutation élevée car les ARN polymérases
n’ont pas les fonctions de correction d’erreurs des ADN polymérases. La taille
du génome et son équipement génétique sont ainsi limités

Par contre, les virus à ARN, grâce à la mutation et à la sélection, ont une grande
capacité d’adaptation. Des virus à ARN double brin existent mais restent des
exceptions.
Propriétés générales de la structure virale: Génome viral

Les virus à ARN simple brin sont divisés en deux classes, en fonction de la
polarité de leur génome

Les virus à ARN simple brin positif [virus (+) ssARN] possèdent un génome
ARN à polarité positive, contenant les séquences codantes et servant
directement d’ARN messager (ARNm)

Les virus à ARN simple brin négatif [virus (-) ssARN] portent un ARN non
codant, de polarité négative

Ce brin négatif doit d’abord être transcrit en ARNm à brin positif complémentaire,
dans la cellule infectée, avant qu’ait lieu une synthèse protéique

Ceci est réalisé par une ARN polymérase dépendante de l’ARN, propre au virus,
présente dans la particule virale, et qui est introduite dans la cellule hôte.
Propriétés générales de la structure virale : Capside virale

Capside est constituée de protéines virales et englobe l’acide nucléique


génomique

La capside se compose de sous-unités appelées capsomères

Les capsomères pour leur part sont constitués d’une ou de plusieurs chaînes
polypeptidiques codées par le virus

La capside et l’acide nucléique sont en relation plus ou moins étroite

Chez beaucoup de virus, la capside entoure le génome comme un manteau


de protéine
Chez d’autres virus, il existe une liaison intime entre l’acide nucléique et
les protéines de la capside.

Dans ce cas, les deux entités sont regroupées sous le nom de


nucléocapside
Propriétés générales de la structure virale : Capside virale

La capside virale remplit des fonctions essentielles.

Parmi celles-ci, on trouve la protection de l’acide nucléique génomique


contre les influences de l’environnement, et des étapes importantes dans
l’infection de la cellule hôte.

Les protéines de la capside déterminent, chez les virus sans


enveloppe, la spécificité de l’hôte et le tropisme cellulaire.

Elles portent des déterminants antigéniques qui sont importants pour la


protection immunitaire et la classification antigénique des virus (sérotypes).
Propriétés générales de la structure virale: Enveloppe virale ou le peplos

La capside de certains virus est entourée d’une enveloppe

Elle provient soit de la membrane plasmique de la cellule hôte, soit de membranes


intracellulaires, essentiellement de l’appareil de Golgi ou du réticulum
endoplasmique

L’enveloppe porte des glycoprotéines virales qui, lors de l’infection, sont


sélectivement incorporées dans les membranes cellulaires correspondantes et qui sont
responsables, par la suite, de l’amarrage du virus à sa cellule cible et de la
fusion de l’enveloppe virale avec la membrane cellulaire de l’hôte

Les glycoprotéines membranaires de l’enveloppe virale servent de point d’attaque aux


anticorps neutralisants et sont soumises à une forte pression de sélection de la part
du système immunitaire

Les virus enveloppés sont sensibles aux influences extérieures comme la dessiccation
et la chaleur. Ceci a une influence sur les voies de transmissions

Les virus nus sont, en règle générale, plus résistants que les virus enveloppés
Propriétés générales de la structure virale : Capside virale
2.4 Classification et nomenclature des virus
- Classification virale

Classification selon la méthode de David Baltimore sur la structure du génome (voir


"Family Groups - The Baltimore Method") :

La classification des virus suit certaines règles, servant à une meilleure


compréhension des relations entre virus. Elle s’appuie sur des propriétés
morphologiques, biologiques, biochimiques et de plus en plus aussi génétiques. Les
critères principaux sont :

• La nature du génome : le type d’acide nucléique (ADN ou ARN), la forme


simple ou double brin, la polarité des virus à ARN (orientation négative ou
positive du brin) sont essentiels. Accessoirement, on distingue la présentation du
génome en pièces (segmenté) ou en ensemble (non segmenté). On tient aussi
compte de la taille du génome et de son organisation.
2.4 Classification et nomenclature des virus
- Classification virale

Classification selon la méthode de David Baltimore sur la structure du génome (voir


"Family Groups - The Baltimore Method") :

• La forme de symétrie de la capside :cubique, hélicoïdale ou complexe

• La présence d’une enveloppe

• Le site de multiplication : élaboration de la nucléocapside dans le noyau ou le


cytoplasme de la cellule hôte

• Le site de l’enveloppement : membrane du noyau, RE, Golgi, membrane


plasmique

• La taille du virion : les diamètres varient entre 18 et 250 nm


2.4 Classification et nomenclature des virus
- Classification virale

La classification taxonomique des virus est élaborée par une commission


d’experts internationaux (ICTV) et constamment adaptée aux nouvelles
connaissances (www.ictvonline.org).

La systématisation actuelle reconnaît les domaines hiérarchiques de

la famille (caractérisée par le suffixe « –viridae », par exemple Paramyxoviridae),

le genre (suffixe « –virus », par exemple Morbillivirus) et l’espèce

Les familles sont en partie subdivisés en sous-familles (suffixe « –virinae »,


par exemple Alphaherpesvirinae) ou regroupées dans un ordre (suffixe « –
virales », par exemple Mononegavirales).
2.4 Classification et nomenclature des virus
- Classification virale

La plus pratique des classifications est probablement celle basée sur le type
d’acide nucléique (ADN ou ARN) et son mode d’expression.
Ainsi la classification simplifiée de Baltimore (1975) est celle utilisée
aujourd’hui comme base par le comité International de taxonomie des Virus
(ICTV) :
2.4 Classification et nomenclature des virus
- Classification virale

Particularités des virus Groupe VI et Groupe VII :

Groupe VI : leur génome ARN+ doit être converti en ADN double brin par
une transcriptase inverse (les Rétrovirus : le virus de l’hépatite B);

Groupe VII: virus à ADN double brin qui se répliquent via un intermédiaire ARN
simple brin (les Rétrovirus : les Caulimovirus ,virus de la mosaïque du chou-
fleur)
2.4 Classification et nomenclature des virus
- Classification virale

Classification selon la méthode de David Baltimore sur la structure du génome (voir


"Family Groups - The Baltimore Method") :

 Group I : dsDNA ("double-stranded DNA") viruses;

 Group II : ssDNA ("single-stranded DNA") viruses;

 Group III : dsRNA ("double-stranded RNA") viruses;

 Group IV : (+) sense RNA viruses;

 Group V : (-) sense RNA viruses;

 Group VI : positive-sense single-stranded RNA viruses that replicate through a


DNA intermediate (retroviruses - reverse transcriptase to convert the positive-
sense RNA into DNA);

 Group VII : double-stranded DNA viruses that replicate through a single-stranded


RNA intermediate (pararetrovirus - reverse transcriptase)
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

La multiplication virale se déroule en plusieurs étapes successives bien


coordonnées dans le temps, identiques pour tous les virus

Ces étapes sont :

 l’attachement du virus à la cellule hôte

 la pénétration du virus

 la décapsidation

 la réplication des composants viraux

 l’assemblage des composants viraux (encapsidation)

 la libération de la nouvelle génération de virus


Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• l’attachement du virus à la cellule hôte

Le virus possède des récepteurs superficiels qui permettent sa fixation sur la


surface de la cellule

Chez les virus nus, ces récepteurs ne sont que des protéines de la capside,
tandis que chez les virus enveloppés ce sont les glycoprotéines du peplos.

C’est la présence des récepteurs cellulaires qui rendent alors la cellule sensible
à l’infection
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• la pénétration du virus

La pénétration du virus dans la cellule cible nécessite de l’énergie et dépend


de la température et du pH

Elle se fait selon différents mécanismes suivant que le virus soit nu ou enveloppé

- Chez les virus nus, le génome pénètre soit par translocation (ou directement) à
travers la membrane cellulaire par l’altération de la capside virale, soit par
endocytose

- Chez les virus enveloppés, l’entrée du virus dans le cytoplasme cellulaire


fait intervenir une fusion du peplos viral à la membrane de la cellule ou dans
certains cas une endocytose induite par l’interaction du complexe virus-cellule
suivie d’une fusion des membranes virale et cellulaire
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• la décapsidation

Une fois dans la cellule cible, survient la décapsidation qui aboutit à la


libération du génome viral dans la cellule hôte

Au cours de ce mécanisme, le génome viral est débarrassé, des protéines


capsidiales qui le protégeaient

Cette phase s’avère indispensable car la destruction de la capside permet au


génome d’être libre, fonctionnel et de livrer son information génétique à la
machinerie cellulaire.

La décapsidation peut se faire :


- immédiatement après attachement
- dans l’endosome après endocytose
- dans le cytoplasme après fusion ou translocation
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• Expression des gènes viraux et Réplication


Le génome viral libéré dans la cellule est utilisé pour deux principaux rôles
dans la survie du virus :

- assurer la synthèse des ARN messagers viraux à partir desquels les protéines
virales seront traduites ;

- la synthèse de nouveaux génomes viraux : réplication

Tous les virus ne répliquent pas leur génome dans le cytoplasme.

Certains sont obligés d’accéder au noyau pour amorcer leur réplication ; c’est le
cas de certains virus à ADN (Herpesvirus, Adénovirus, Papillomavirus, Parvovirus)
et des virus à ARN (Orthomyxovirus, Bornavirus, Retrovirus).
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus
• Expression des gènes viraux et Réplication
Chez les virus à ADN

Les virus à ADN utilisent généralement la machinerie cellulaire, tant pour leur
réplication que pour la transcription de leurs gènes en ARNm et ensuite pour la
maturation de ces ARNm

Les virus à ADN bicaténaire et les virus à ADN monocaténaire utilisent l’ADN
polymérase cellulaire pour la réplication de leur ADN, et l’ARN polymérase II
cellulaire pour la transcription du génome en ARNm

Les ribosomes cellulaires vont ainsi traduire ces ARNm viraux en protéines
virales de structure (protéines de capside, enzymes, glycoprotéines…)
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus
• Expression des gènes viraux et Réplication
Chez les virus à ADN
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• Expression des gènes viraux et Réplication


Chez les virus à ARN
La plupart de ces virus ont un cycle de réplication cytoplasmique à l’exception de ceux
Susmentionnés
Ces virus codent pour leur propre polymérase virale qui est généralement une enzyme
multifonctionnelle (l’ARN polymérase-ARN dépendante) qui assure à la fois les
fonctions de réplication du génome, de transcription en ARNm et parfois d’addition de
coiffe et de queue de polyA sur les ARNm qui sont par la suite traduites en protéines
virales.
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• Expression des gènes viraux et Réplication


Les virus à ARN+
La réplication de ces virus est assurée par l’ARN polymérase-ARN dépendante qui
recopie le génome ARN+ en ARN- (ARN anti-génomique) qui servira de matrice
pour répliquer davantage d’ARN+ génomiques.
Ces virus, ayant un ARN de polarité identique à celle de l’ARNm cellulaire, verront
leur ARN+ directement traduit en protéines virales par les ribosomes de la cellule hôte.
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• Expression des gènes viraux et Réplication


Les virus à ARN+ (Corona virus)
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• Expression des gènes viraux et Réplication


Les virus à ARN-

Ces virus utilisent l’ARN polymérase-ARN dépendante qui recopie le génome


ARN- en ARN+ (ARN anti-génomique) qui servira de matrice pour produire de
nouveaux ARN- génomiques.

Cette même polymérase virale transcrit l’ARN- (ayant des gènes codants) en ARNm
sub-génomiques qui sont traduits en protéines virales.
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• Expression des gènes viraux et Réplication


Les virus à ARN-
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• Expression des gènes viraux et Réplication


Les virus à ARN double brin

Ces virus ont un génome segmenté constitué d’ARN bicaténaire. Le brin d’ARN- sert
de matrice pour la production des différents ARNs messagers.

Comme pour les autres virus à ARN, une polymérase codée par le virus est
responsable de la transcription et de la réplication du génome.
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• Expression des gènes viraux et Réplication


Chez les virus utilisant une transcriptase inverse

Ces virus sont uniques en leur genre. En effet, ils exploitent un système de réplication
qui défie les lois du dogme biologique : ce sont les Rétrovirus, le virus de l’hépatite B et
les Caulimovirus.

Dans le cas des rétrovirus, leur génome ARN+ doit être converti en ADN double
brin par une transcriptase inverse (TI) appelée aussi reverse transcriptase (RT) qui est
une ADN polymérase-ARN dépendante.

Cet ADN copie bicaténaire est intégré dans l’ADN de la cellule hôte grâce à
l’enzyme intégrase. Une fois l’intégration dans le chromosome hôte, l’ADN viral
peut être ensuite transcrit par l’ARN polymérase II cellulaire pour produire de nouvelles
répliques d’ARN+ génomique viral et des ARNm viraux traduits en protéines par les
ribosomes cellulaires. .
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• Expression des gènes viraux et Réplication


2.5 Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus
- Interactions virus-cellule

• l’assemblage des composants viraux (encapsidation)

Les nouveaux génomes synthétisés s’entourent de nouvelles protéines de


structure virales fabriquées au cours de la traduction des ARNm viraux.

Cet emballage est l’encapsidation des génomes qui aboutit à la formation de


nouveaux virions sous forme de nucléocapsides.
Multiplication ou cycle viral et interactions virus-cellule hôte
- Multiplication des virus

• la libération

Ces nouveaux virions sont libérés hors de la cellule par éclatement ou lyse pour les
virus nus, ou par bourgeonnement pour les virus à peplos

C’est lors du bourgeonnement que les virus à enveloppe reçoivent leur enveloppe
qui est une bicouche lipidique cellulaire hérissée de glycoprotéines

Une cellule produit de l’ordre de 100 à 1000 virus qui se propagent à d’autres
cellules ou organismes vivants
 MEMBRANE PLASMIQUE
ARCHITECTURE FONCTIONNELLE DE LA MEMBRANE
PLASMIQUE

GENERALITES SUR LA MEMBRANE PLASMIQUE


Les principales caractéristiques de la membrane plasmique:

 Bicouche lipidique (pôle hydrophile et pôle hydrophobe);

 Edifices macromoléculaires (glycoprotéines


transmembranaires)

 Asymétriques (différences dans la constitution de part et d’autre


de la membrane);

 Hétérogènes;

 Continuité transitoire (avec le système endomembranaire)


1. Structure et Ultrastructure

Feuillet sombre
Épaisseur
Feuillet clair : 75Å (7,5
nm)
Feuillet sombre

 bicouche lipidique dans laquelle s’insèrent des


protéines et des glycoprotéines
Phospholipides

 Membrane Plasmique constituée de deux couches


de molécules

 Deux couches de molécules = molécules de


phospholipides, un type de lipide

 Deux acides gras et unis à un squelette de


glycérol

Les lipides sont en fait des phospholipides composés:


- d’une extrémité (tête) hydrophile polaire
- d’une extrémité(queue) hydrophobe ou apolaire
Possédant une «tête hydrophile» et une «queue hydrophobe»
les phospholipides s’organisent en bi-couches et permettent
de délimiter deux compartiments aqueux .
2. COMPOSITION DES MEMBRANES

Membranes sont constituées (en poids sec de membrane) de :


- 40% de lipides,
- 52% de protéines et
- 8% de glucides.
2. Composition Chimique

 Lipides (Phospholipides; cholestérol)

 Protéines (récepteurs, transporteurs, enzymes)

 Glucides (glycophospholipides; glycoprotéines)

En fonction du type cellulaire, les proportions des


lipides, des protéines et des glucides sont variables
 Lipides (Phospholipides)

Exemple de la phosphatidylcholine
 Lipides (cholestérol)

Exemple de cholestérol # Phytostérol


2. Composition Chimique
 Protéines (récepteurs, transporteurs, enzymes)

Divers types de protéines membranaires intrinsèques

(1) et (2) Protéines à traversée (2) Protéine fortement glycosylée sur un de ses
unique domaines hydrophiles
2. Composition Chimique
 Protéines (récepteurs, transporteurs, enzymes)

Divers types de protéines membranaires intrinsèques

(3) Protéine à traversées multiples (ici, à 3 passages), sur


laquelle est accrochée une protéine extrinsèque
2. Composition Chimique
Divers types de protéines membranaires intrinsèques

(4) Cas particulier de l’accrochage


d’une protéine par un lipide
membranaire
2. Composition Chimique

 Protéines membranaires
• Protéines périphériques ou extrinsèques (e et d)
2. Composition Chimique
 Protéines membranaires
• Protéines intégrales ou intrinsèques (a, b et c)
• (b)Transmembranaires en interaction avec des
protéines de cytosol (transmission signal: hormone)
2. Composition Chimique

Glucides (glycophospholipides et glycoprotéines )

Les hydrates de carbone sont présents dans la


membrane sous la forme d’oligosaccharide
(molécules de sucres simples)
2. Composition Chimique

Glucides (glycophospholipides et glycoprotéines )

Les glucides sont accrochés à la membrane par deux moyens :

- à la surface des protéines intra -membranaires (les


glycoprotéines) ou

- aux lipides membranaires (les glycolipides)


Glucides (glycophospholipides et glycoprotéines )
Le modèle de la mosaïque fluide
sucres feuillet lipidique

protéines feuillet lipidique


Le modèle de la mosaïque fluide
(Singer et Nicholson 1972)

 La membrane cellulaire contient une mosaïque de


constituants différents dispersés dans toute la
membrane

 Plusieurs molécules protéiques sont présentes un


peu partout dans la bicouche de phospholipids

 Les molécules de phospholipides et certaines


protéines peuvent se déplacer latéralement dans la
couche
Le modèle de la mosaïque fluide
(Singer et Nicholson 1972)

C'est pourquoi ce modèle de la membrane


cellulaire est appelé modèle de la mosaîque
fluide.
Le cholestérol

 Le cholestérol permet aux membranes cellulaires


des animaux d'exercer leurs fonctions à
diverses températures

 À des températures élevées, le cholestérol aide


la membrane à maintenir sa rigidité
Le cholestérol

 À de basses températures, le cholestérol


conserve à la membrane sa fluidité, sa
flexibilité et sa capacité à fonctionner, et
empêche qu'une cellule meurt parce que sa
membrane est gelée

 Il rend la membrane moins perméable à la


plupart des molécules biologiques
Le cholestérol

Le cholestérol joue un rôle efficace de


modulateur naturel de la fluidité membranaire
3. FONCTIONS DE LA MEMBRANE CELLULAIRE

 Compartimentation (séparation de l’extérieur et


l’intérieur de la cellule)

 Echanges d’information avec d’autres cellules


(récepteurs hormonaux, jonctions gap)

 Régulation du transport des ions, protéines, sucres


graisses, etc..

 Mouvements cellulaires (pseudopodes, endocytose


exocytose)
3. FONCTIONS DE LA MEMBRANE CELLULAIRE

 Phénomènes de reconnaissance (antigène de


surface)

 Régulation du métabolisme (transduction


intracellulaire des signaux extracellulaires)

 Procure un site pour les réactions chimiques ne


pouvant pas se produire dans un environnement
aqueux
4. PROPRIETES PHYSIOLOGIQUES
Perméabilité de la membrane plasmique

 Bicouche lipidique perméable aux molécules


apolaires (hydrophobes), aux molécules polaires
<150 Da et imperméable aux molécules polaires
>150 Da, aux ions

 Pores protéiques qui permettent le passage sélectif


des molécules polaires >150 Da et des ions.
4. PROPRIETES PHYSIOLOGIQUES

Perméabilité sélective de la bicouche lipidique vis-à-vis de


certaines molécules et ions
Contrôle des échanges entre le milieu extracellulaire et le milieu
intracellulaire sans déformation de la membrane plasmique

Il s’agit de transports de petites molécules, sans intervention du


cytosquelette. Ils sont de deux types: Transport passif
et le transport actif.
• Pas
Transport passif d’énergie
consommée

Diffusion • Absence de
simple (sans protéine
perméases) porteuse

Diffusion • Présence de
facilitée avec protéine
perméase porteuse
Il s’agit de transports de petites molécules, sans intervention du
cytosquelette. Ils sont de deux types: Transport passif
et le transport actif.

• Dépense énergie
Transport actif + présence de
protéine
porteuse

• ATPases transmembranaires ou pompes


Primaire (ex. pompe Na⁺/K⁺, pompe à H⁺ et
pompe à Ca²⁺)

• deux principales
Secondaire formes: symport
et antiport
Transport passif avec ou sans perméase
Molécules sont transportées dans le sens de leur
gradient de concentration, sans consommation d'ATP,
ils sont de deux types:
Transport passif sans
perméase
Transport passif avec
perméase

perméase (transporteur)

cytosol
Transport passif avec ou sans perméase

Diffusion facilitée par les protéines porteuses


Transport actif
En fonction du type d’énergie fournie, on distingue les transports
actifs primaire et secondaire.

Transport actif primaire: Appelé transport actif direct, il consomme de


l'énergie obtenu par l’hydrolyse de l’ATP et se fait contre le gradient de
concentration. Il fait intervenir des enzymes dites ATPases transmembranaires
ou pompes (ex. pompe Na⁺/K⁺, pompe à H⁺ et pompe à Ca²⁺).

perméase (transporteur)

Transport actif avec


cytosol
perméase
+ énergie
Transport actif
Transport actif secondaire: L’énergie est fournie par le co-transport d’un
soluté suivant son gradient de concentration.

On distingue suivant le cas :


– Si soluté et co-transport dans le même sens : symport.
– En sens opposé : antiport.
Transport actif
.

Les deux principales formes sont :

• Le symport : les deux substances de nature différentes sont


transportées dans la même direction (co-transport), l'une l'est dans le
sens de son gradient de concentration (transport passif) et l'autre dans
le sens opposé à son gradient de concentration (transport actif).

• L’antiport : transport de deux ou plusieurs substances de nature


différentes dans des directions opposées (contre-transport). L’une est
transportée dans le sens du gradient de concentration et l’autre contre
gradient de concentration.
Récapitulatifs des transports membranaires
Contrôle des échanges avec déformations de la membrane
plasmique

Certaines molécules (protéines par exemple) et particules sont

trop grosses pour franchir les membranes par des

transporteurs membranaires. Leur transport va donc nécessiter

des mouvements de la membrane plasmique pour

évacuer/ingérer ces molécules.


Contrôle des échanges avec déformations de la membrane
plasmique

C'est le transport des grosses molécules ou particules avec


intervention du cytosquelette, cas de l'endocytose et
l'exocytose:

+ énergie
Exocytose (sécrétion)
+ énergie
cytosol
Phagocytose (bactéries)
+ énergie

Exocytose, pinocytose ou endocytose


 Transport des macromolécules
Endocytose: Processus par lequel une cellule absorbe des
particules ou des solutés en les englobant dans des vésicules par
invagination de la membrane plasmique. On distingue plusieurs
types d’endocytose selon les substances ingérées et leur taille.

a)Endocytose par récepteurs


b)Phagocytose
c) Pinocytose
a- Endocytose par récepteurs: Endocytose sélective qui
nécessite des récepteurs membranaires spécifiques de la
molécule à ingérer. Le complexe molécule/récepteur est alors
endocyté et localisé dans une vésicule : l’endosome précoce.

Exemple : le cholestérol sanguin est transporté dans le


plasma associé à diverses molécules dont les LDL (« Low
Density Lipoproteins »). Ces LDL ne peuvent céder leur
cholestérol à la cellule qu’après fixation sur des récepteurs
spécifiques de la membrane plasmique
b- phagocytose: Endocytose de particules de grande taille :
bactéries, débris cellulaires.
Exemple : phagocytose de bactéries par les macrophages
(qualifiés de
Phagocytes comme macrophages, granulocytes, neutrophiles).
c- pinocytose: transfert d’un faible volume liquidien
extracellulaire et d’un volume de petite taille
 Transport des macromolécules
 Exocytose : Phénomène inverse de l’endocytose, se produit
en permanence à la surface de la cellule
Il s’agit d’une sécrétion/élimination de molécules présentes dans la cellule.
Les substances sont enfermées dans des vésicules qui fusionnent avec la
membrane et déversent leur contenu (exemple : déchets, mucus,
neuromédiateurs, hormones) dans le milieu extracellulaire.
Formation et transport des vésicules sont des processus consommateur
d’énergie. La fusion nécessite une reconnaissance vésicule/membrane
plasmique par l’intermédiaire de complexes protéiques (v/t SNARE).
 Transport des macromolécules
 Exocytose : Phénomène inverse de l’endocytose, se
produit en permanence à la surface de la cellule

→ Deux types sécrétions :

Exocytose constitutive (permanent)

 Exocytose provoquée (produits de sécrétion)


 Exocytose constitutive (permanent)

• Les vésicules fusionnent avec la membrane


plasmique en déversant son contenu à l’extérieur de
la cellule

• Cependant pour que la membrane ne soit pas trop


importante, il faut qu’il y ait également une
endocytose permanente

• Endocytose/exocytose constitutive qui permet à la


membrane le renouvellement de ses constituants
 Exocytose provoquée (produits de
sécrétion)

• Ces vésicules contiennent uniquement de l’histamine.


L’histamine est sélectionnée pour rentrer dans ces vésicules et
pour être sécrété en cas de signal extérieur à la cellule.
Echanges avec déformation de la membrane
ROLES ET ACTIVITES PHYSIOLOGIQUES

3. Contacts intercellulaires (formation de tissus,


organes et systèmes)

• Les membranes plasmiques possèdent des


dispositifs spécialisés d’ancrage et de
communication directe construits à partir de
protéines intrinsèques transmembranaires et
appelés jonctions intercellulaires
Cellule 1 Cellule 2
sucres feuillet lipidique

protéines feuillet lipidique


 HYALOPLASME
 Structure et Ultrastructure

 Hyaloplasme correspond à la fraction liquide et


homogène du cytoplasme dans laquelle baignent les
organites et inclusions cellulaires (sans aucune
organisation structurale)

 Hyaloplasme est constitué de : 80% eau, protéines


totales, glycogène, lipides, ions, sucres, ARN
 Structure et Ultrastructure

 Parcouru par les fibres du cytosquelette


(microfilaments (5-8 nm), filaments intermédiaires (8-
10 nm) et microtubules (25 nm))
 Hyaloplasme est « carrefour métabolique» où se
déroulent un très grand nombre de réactions
biochimiques et dans lequel les organites cellulaires
prélèvent leurs métabolites et libèrent leurs déchets
 Structure et Ultrastructure
Le cytoplasme contient plusieurs types de constituants
individualisés sur le plan morphologique, mais
métaboliquement interactifs :

Le hyaloplasme (= cytosol)
 Le hyaloplasme est une sorte de gel dans lequel baignent
organites cellulaires, cytosquelette, ribosomes libres et
plusieurs types d’inclusions non limitées par une
membrane (lipides, glycogène).

 De nombreuses réactions biochimiques ont lieu dans le


cytosol (ex : glycolyse).

Remarque : Cytoplasme = cytosol + organites, cytosquelette,


ribosomes et inclusions.
 Composition chimique

Méthodes cytochimiques ont permis de mettre


en évidence des régions hyaloplasmiques
riches en certains éléments: Glycogène, Lipides
et Protéines
 Rôles et activités physiologiques

1. Stockage (Réserve de macromolécules)

• Des sucres et des lipides sous forme


polymérisée, sont stockés dans le cytosol: des
particules de glycogène et des inclusions
lipidiques
 Rôles et activités physiologiques

1. Stockage (Réserve de macromolécules)


Inclusions lipidiques sont des masses globulaires
dépourvues de membrane constituant des réserves de
triglycérides. Elles se rencontrent surtout dans les cellules de
tissus adipeux (adipocytes)

Particules de glycogène se rencontrent surtout dans les


cellules animales. Elles constituent des réserves de sucres
1. Stockage (Réserve de macromolécules)
1. Stockage (Réserve de macromolécules)
2. Carrefour des voies métaboliques
Hyaloplasme est le siège principal du métabolisme
cellulaire :
= ensemble des processus anaboliques => synthèse
des protéines par biosynthèse d’acide aminé, d’acide
gras, d’oses

= ensemble des processus cataboliques =>


Protéolyse= dégradation des protéines. Glycolyse=
dégradation des éléments sucrés.
 Rôles et activités physiologiques
3. Production de mouvements
- Membranes ondulantes : (la nage) sont des
expansions cytoplasmiques planiformes, fines,
sorte de voiles ou de lames minces animées de
mouvements d’ondulation, permettent à la cellule de
se déplacer dans un milieu liquide

Les mouvements d’ondulation de la membrane


dépendent du réseau sous- membranaire de fibres
contractiles.
 Rôles et activités physiologiques

3. Production de mouvements

- Mouvements amoeboides (la reptation) ces


mouvements sont caractérisés par l’émission de
pseudopodes, ces prolongements émis par une cellule
adhèrent au substrat et lui permettent de se mouvoir
 Rôles et activités physiologiques
Hyaloplasme intervient dans l'anabolisme et le
catabolisme des glucides, des acides aminés, des acides
gras et des nucléotides.

Ex. Métabolisme d'une molécule


énergétique : le glucose
 Rôles et activités physiologiques
 La respiration cellulaire se déroule en 3 étapes :

- Dans un premier temps le glucose est oxydé en


pyruvate dans le hyaloplasme : c’est la glycolyse

- Dans un deuxième temps le pyruvate est oxydé en


CO2 dans la matrice des mitochondries : c’est le
cycle de Krebs

- Dans un troisième temps les composés réduits vont


eux-mêmes être oxydés par l’O2 dans les crêtes
mitochondriales où se situent les chaînes
respiratoires
molécules plus
Dégradation du G6P petites

Production de l’énergie chimique

- Contractions musculaires,
mouvements
- Transports actifs
- Renouvellement moléculaire,
croissance
Glycolyse anaérobie dans le cytoplasme
La glycolyse cytoplasmique: processus anaérobique

Entrée du glucose dans la cellule :


phosphorylation du glucose
(glucose 6-phosphate (= G6P))

- Glucose 6-phosphate est un carrefour métabolique (voies de


dégradations et synthèses des glucides ont un carrefour commun
= G6P)
 Le glucose 6-phosphate est un carrefour
métabolique
G6P également point de départ pour la synthèse d’un
polymère du glucose= Glycogène
Glycolyse
(formation d’acide
Principales pyruvique ou
voies de pyruvate)
dégradations de
G6P Voie des pentoses
(formation sucres
en C5
Principales voies Glycolyse
de dégradations (formation d’acide
pyruvique ou
de G6P
pyruvate)
Glycolyse: Principales caractéristiques

 G6P est scindé en 2 molécules de pyruvates

 Voie cytoplasmique, universelle et ubiquitaire (présente dans


de nombreuses cellules de l’organisme)

 2 modalités:
- Fermentation lactique seule voie capable de produire ATP, en
absence de O2
- Oxydation mitochondriale complète du pyruvate
Glycolyse

 Au cours de la glycolyse des molécules de Nicotinamide


adénine dinucléotide (NAD+) sont réduites en NADH+ H+

 NAD+= principale fonction de ce coenzyme est de


transporter l'Hydrogène qui est le produit de nombreuses
enzymes d'oxydation

 La quantité de NAD+ dans le cytoplasme est limitée (faible)


Glycolyse

 Besoin de NAD+ pour assurer le processus de glycolyse 


régénération du NAD+ consommé grâce à l’oxydation du
NADH

 Régénération du NAD+ dépend des conditions dans


lesquelles se trouve la cellule

 Présence d’O2= oxydation NADH dans les mitochondries


Glycolyse

 Absence d’O2= régénération du NAD+ se fait selon un


processus fermentaire

 Dans les cellules musculaires (lors d’un effort prolongé) =>


fermentation lactique
Glycolyse

 Dans les levures => fermentation alcoolique


Glycolyse
Bêta oxydation des acides gras saturés: hélice de Lynen
Oxydation de l’acétyl-coenzyme A: Cycle de Krebs
Chaîne respiratoire: Phosphorylation oxydative
hyaloplasme

Principales voies Voie des pentoses


de dégradations (formation sucres en
de G6P C5
Voie des pentoses (formation sucres en C5)

Pentoses phosphates est une voie


métabolique plus anabolique que catabolique:

- Produit dans le cytoplasme


- Conditions: anaérobiose et aérobiose
- Existe chez tous les eucaryotes et la quasi-
totalité des bactéries
Voie des pentoses (formation sucres en C5)

 Glucose 6-phosphate (G6P) point de départ de


la voie de pentoses  formation d’agent
réducteur NADPH utilisé pour nombreuses
synthèses:
 biosynthèse des acides gras,
cholestérol et stéroïdes
Voie des pentoses (formation sucres en C5)

Rôles essentiels de cette voie:


- Production du pouvoir réducteur NADPH qui va assurer le
déroulement des réactions anaboliques

- Production du ribose 5-phosphate utilisé lors de la synthèse


des nucléotides

- Production de l’érythrose 4-phosphate, précurseur des acides


aminés aromatiques

- Dégradation des pentose apportés par l’alimentation


Voie des pentoses (formation sucres en C5)
 CYTOSQUELETTE
 Cytosquelette

un réseau de filaments protéiques permettant de


maintenir la forme de la cellule et l’agencement de ses
organites dans le cytoplasme

Il est aussi responsable de mouvements cellulaires et du


trafic intracellulaire.
 Cytosquelette
A l’échelle des ultrastructures, il existe des structures
fibreuses (microfibres) du hyaloplasme

Cytosquelette = de polymères de protéines« fibres ou


filaments »

On les classe en trois catégories :

1 - Microfilaments (fins filaments d'actine) (les plus


nombreux à l'intérieur de la cellule) (7nm de diamètre)

2 - Filaments intermédiaires (10 nm de diamètre)

3 - Microtubules (25 nm de diamètre)


 Cytosquelette
 Cytosquelette

Le cytosquelette confère la FORME de la cellule, sa MOBILITE, et


son ORGANISATION INTERNE (une répartition particulière de
certaines structures)
 Cytosquelette
 Cytosquelette
1- Microtubules:
- Structures en forme de petits cylindres creux de 25nm de
diamètre et constitués de 13 protofilaments linéaires, dont la
paroi est composée d’une protéine, la tubuline

- Ces molécules de tubulines s’associent en dimères de protéines


tubulaires (α,β) grâce à l’hydrolyse d’une molécule de GTP.
les protofilaments se forment par empilement de dimères de
tubuline.
 Cytosquelette 1. Microtubule
 Cytosquelette
Dynamique de la polymérisation des microtubules

202
 Cytosquelette
Microtubules : bâtonnets creux ayant un rôle déterminant
dans la cellule. Ils sont formés à partir d’une protéine
appelée tubuline

- Séparation des chromosomes et des chromatides pendant la


mitose
- Battements des cils et des flagelles
- Mouvement des organites cellulaires
 Cytosquelette
2. Les filaments intermédiaires
Diamètre de 10 nm, intermédiaire entre celui des microfilaments
d’actine et les microtubules, d’où leur nom.

• Ils sont constitués par l’assemblage de monomères de


protéines filamenteuses

• Ces monomères auront une extrémité N et C terminale ; les


monomères vont s’assembler pour former des
dimères parallèles

• Les extrémités N et C terminales vont se correspondre, les


dimères eux vont s’assembler en tétramères de manière
antiparallèle
 Cytosquelette
3- Microfilaments d’actine : Les microfilaments d’actine
(diamètre : 7 nm) ou actine F, résultent de la polymérisation de
l’actine G. L’actine est l’une des protéines cellulaires les plus
abondantes : 1 à 5 % de l’ensemble des protéines dans les
cellules non musculaires et 20 % dans les cellules
musculaires.
 Les microfilaments ou filaments d’actine:

• ce sont de minces filaments, formés par une protéine, l’actine.

• actine: protéine intracellulaire prépondérante dans la cellule

eucaryote, et représente, selon les types cellulaires, de 1 à 10% de

la quantité totale des protéines cellulaires.

• taille moyenne (375 acides aminés), elle se présente sous deux

formes: monomère globulaire (actine G) et polymère (actine F).


3. microfilaments ou filaments d’actine

• La polymérisation de l'actine G en actine F se fait par l’ajout


d'ions Mg2+, K + ou Na+, processus réversible, l'actine F
se dépolymérise quand on abaisse la force ionique de la
solution.

208
Chapitre 4. Les ribosomes
Chapitre 4. Les ribosomes
 Ribosome => Deux sous unités produites au niveau du
nucléole indépendamment l’une de l’autre. Elle ne s’associe
que lorsqu’il y a traduction d’un ARNm

 Présents dans toutes les cellules, les


ribosomes sont situés dans le
hyaloplasme des procaryotes et
eucaryotes, le noyau étant dépourvu

 Ribosomes des mitochondries et plastes sont différents


Ribosomes cytoplasmiques dans la cellule eucaryote
Chapitre 4. Les ribosomes
Chapitre 4. Les ribosomes
Ribosomes libres: Ces ribosomes en ME sont la plupart du
temps rassemblés en petits amas qui forment des rosettes ou des
structures spiralées => ces ribosomes sont en réalité réunis par
un très fin filament d’ARNm

Ribosomes liés au RE:

 Les ribosomes jouent un rôle dans la protéosynthèse


Chapitre 4. Les ribosomes
Architecture des ribosomes
 La forme des ribosomes chez les procaryotes et eucaryotes est
extrêmement proche

 Selon le coefficient de sédimentation (Svedberg) des


ribosomes, on distingue 2 types de ribosomes

80S pour le ribosome entier 70 S pour le ribosome entier


chez les eucaryotes (60S chez les procaryotes (50 S
pour la grande sous unité et pour la grande sous unité
40 pour la petite) et 30 S pour la petite)
Chapitre 4. Les ribosomes
Composition chimique des ribosomes
 Ribosomes sont formés par l’association
d’acides nucléiques (2/3) et de protéines (1/3)

ARN ribosomaux

ARNr produits à partir de gènes


codés dans l’ADN
Chapitre 4. Les ribosomes
Composition chimique des ribosomes
Protéines ribosomales

Protéines S Protéines L

Les protéines S (short) 33 protéines, L1 à L33,


de la petite sous-unité se répartissent dans la
reconnaissent l’ARNm grande sous-unité.
Protéines ribosomales L et S assurent de nombreuses
fonctions qui permettent aux ribosomes de traduire les
informations transportées par l’ARNm
Chapitre 4. Les ribosomes
Rôles et activités physiologiques
Rôle principal de synthèse protéique
Chapitre 4. Les ribosomes
Biosynthèse des ribosomes
• ARN ribosomiques (ou ARNr) et des protéines
ribosomiques
-une grande (L pour large) et
Deux sous-
unités: -une petite (S pour small) sous-unité.

• se déroule dans
le nucléole et se poursuit dans le cytoplasme

responsable de la synthèse
lieu d’assemblage des
des acides ribonucléiques
2 sous unités
des ribosomes
Chapitre 4. Les ribosomes
Biosynthèse des ribosomes
Dans le nucléole:
• Le nucléole est responsable de la synthèse
des acides ribonucléiques des ribosomes

Comment?
Chapitre 4. Les ribosomes
Biosynthèse des ribosomes
le nucléole est formé de deux zones (en
microscopie électronique (ME))

Zone fibrillaire (cœur) zone granulaire (cortex)


Chapitre 4. Les ribosomes
Biosynthèse des ribosomes
Zone fibrillaire (cœur)

contient de grandes boucles d’ADN à partir desquelles


sont transcrits les gènes des ARN ribosomaux (par
l’enzyme ARN polymérase I)
long précurseur : pré-ARNr 45 S

ARNr: 5,8 S ; 18 S et 28 S
S = unité de mesure du coefficient de sédimentation (svedbergs)
Chapitre 4. Les ribosomes
Biosynthèse des ribosomes
zone granulaire (cortex)

entoure la zone fibrillaire, nucléoplasme


périphérique, lieu d’assemblage
des sous-unités des ribosomes

Parallèlement, dans le nucléoplasme, de l'ADN


codant les protéines constitutives
des ribosomes (ribonucléoprotéines) est transcrit
en ARN messager
ARN extranucléolaire (5 S)
Protéines cytoplasmiques
ARN nucléolaire (45 S) Enzymes

Préribosome
Clivage du préribosome 80 S
pour donner une grande sous
unité 60 S et une petite sous cytoplasme
unité ribosomique 40 S
Ribosome (2 sous-unités)

La grande et la petite sous unités quittent séparément


le noyau et arrivent au cytoplasme en s’assemblant en
polysome.
Préribosome

Grande sous 5,8 S


unité 60 S 5 S + 40 protéines ribo. (L)
28 S

Petite sous unité


40 S 18 S + 30 protéines ribo. (S)
cytoplasme

Ribosome (2 sous-unités)
Chapitre 4. Les ribosomes
 RÉTICULUM
ENDOPLASMIQUE
Structure et Ultrastructure
Structure et Ultrastructure

 Le réticulum endoplasmique (RE) : ensemble de


cavités aplaties, limitées par une membrane 75
Ångström d’épaisseur

 La membrane est constituée de 2 feuillets sombres


séparés par 1 feuillet clair (aspect d’une membrane
unitaire)
Structure et Ultrastructure

 La forme des cavités du RE très variable. MAIS


aplaties en général (250 à 500 Ångström d’épaisseur)

 Selon l’absence ou la présence des ribosomes sur la


membrane externe: on distingue: le rugueux : RER
et le lisse: REL
Structure et Ultrastructure
REL

Mitochondries
REG
Structure et Ultrastructure
Divers aspects du réticulum endoplasmique
Isolement de la fraction RE

 Ultracentrifugation en gradient de densité les microsomes


Analyse chimique

Réticulum endoplasmique rugueux et


microsomes rugueux
Analyse chimique

Les études biochimiques réalisées sur la membrane


réticulaire après isolement par centrifugation :

 Phospholipides (35% du poids sec)

 Protéines (60% du poids sec) dont certaines sont des


enzymes (phosphatases): la glucose-6-phosphatase.
Fonctions des deux types de réticulum endoplasmique(REG
et REL)

a) Fonctions du RE rugueux

– Synthèse et translocation de protéines sécrétées,


membranaires et résidentes des vésicules.
– N-glycosylation des protéines et élagage de leur arborisation
sucrée.
– Conformation spatiale des protéines et contrôle qualité (les
protéines peuvent être modifiées, repliées et leur qualité « contrôlée ») avant leur
exportation vers l’appareil de Golgi.
Fonctions des deux types de réticulum endoplasmique(REG
et REL)

b) Fonctions du RE lisse

– Synthèse des phospholipides membranaires et cytosoliques


– Synthèse de cholestérol, d’hormones stéroïdiennes.
– Stockage et libération du calcium.
– Détoxification des cellules (détoxiquer les médicaments et les
autres drogues)
Trafic intracellulaire des protéines

La synthèse de toutes les protéines commence toujours


dans le cytosol, au niveau de ribosomes associés en
polysomes par un ARN messager (ARNm) : Une fois la
synthèse commencée, la protéine peut avoir deux destinations :

240
Trafic intracellulaire des protéines

Soit elle reste dans le cytosol pour la suite et la fin de la


synthèse c’est le cas des protéines solubles cytosoliques,
nucléaires, mitochondriales et péroxysomales. Ces protéines
sont synthétisées par les ribosomes libres du cytosol.

241
B/ Trafic intracellulaire des protéines

Soit elle est adressée à la membrane du RE qu’elle va traverser


pendant que la biosynthèse se poursuit. On parle de
translocation à travers la membrane du RE. C’est le cas des
protéines membranaires, résidentes (des endosomes par
exemple) ou sécrétées. Ces protéines sont synthétisées par
les ribosomes du RE et vont pour cela faire appel au peptide
signal.

242
Les deux voies de la synthèse protéique

243
Récapitulatif du devenir des protéines selon leur lieu de synthèse

244
1-Translocation des protéines
(protéines membranaires, résidentes
(endosomes par ex) ou sécrétées)

245
1 .Translocation à travers la membrane du réticulum
endoplasmique

Les protéines transloquées vers le RE auront à terme trois


destinations possibles :

• la membrane plasmique (cas des protéines intrinsèques et


extrinsèques localisées du côté extracellulaire) ;

• le milieu extracellulaire (cas des protéines sécrétées) ;

• les autres compartiments du système endomembranaire (cas


des protéines résidentes de l’appareil de Golgi, des endosomes
et lysosomes).
246
a) Le peptide signal

Les protéines transloquées à travers la membrane du RE possèdent un


signal d’adressage qui est le signal d’entrée dans le RE.

Le peptide signal = séquence d’une vingtaine d’acides aminés


hydrophobes.

Le peptide signal est situé à l’extrémité N-terminale de la protéine en


cours de synthèse.

247
b) Mécanisme de translocation

248
b) Mécanisme de translocation

1- Dès le début de la synthèse de la protéine, le peptide signal est reconnu


par une particule de reconnaissance du signal appelée SRP (Signal
Recognition Particle). La SRP se fixe également sur la grosse sous-unité du
ribosome et bloque la traduction
SRP : ribonucléoprotéine constituée de plusieurs peptides et d’un petit ARN
(l’ARN 7S)

2- Le complexe SRP-peptide signal se fixe sur la membrane de RE via un


récepteur protéique de la SRP. SRP fixe alors un GTP

3- La grosse sous-unité du ribosome se fixe sur le translocon = pore aqueux


entre le cytosol et la lumière du RE. Le translocon est bouché par la grosse
sous-unité du ribosome sur sa face cytosolique et par la protéine BiP (=
protéine chaperonne) sur sa face luminale
249
b) Mécanisme de translocation
4- Le translocon s’ouvre, la traduction reprend et la protéine en cours
d’élongation s’engage dans le pore aqueux, traverse la membrane du
RE pour entrer dans la lumière

Elle y est poussée par l’allongement de la chaîne et tirée dans la lumière par
des protéines chaperonnes (dont la BiP)

La séquence signal reste enchâssée dans le translocon (donc l’extrémité N-


terminale reste dans le cytosol)

La SRP se détache de son récepteur après hydrolyse du GTP

Au cours de la synthèse, la protéine subit déjà deux types de


modifications dans sa région luminale :
– accrochage de motifs glucidiques par des glycosyl-transférases (N-
glycosylation) ;
– modifications de conformation par des protéines chaperonnes.
250
b) Mécanisme de translocation
5- À la fin de la biosynthèse, seul le peptide signal du RE reste enchâssé
dans la membrane du RE

Le ribosome se détache de la membrane du RE et est recyclé dans le


cytosol. Une peptidase du signal sépare le peptide signal du reste de la
protéine.

251
Maturation des protéines par le système endomembranaire

La synthèse de la séquence protéique uniquement ne suffit pas


pour donner à celle-ci ses capacités fonctionnelles.

De nombreuses modifications co- et post-traductionnelles sont


nécessaires :

1) Repliement et liaison à des cofacteurs.


2) Modifications covalentes par glycosylation, phosphorylation…
3) Liaison à d’autres sous-unités protéiques.

La plupart de ces modifications sont réalisées par le système


endomembranaire.

252
2- TRANSPORT VESICULAIRE

253
II. TRANSPORT VESICULAIRE
Le transport vésiculaire constitue un des exemples les plus
remarquables de la dynamique cellulaire. Il montre à quel point les
nombreux organites, ici du système endomembranaire en l’occurrence,
interagissent et communiquent les uns avec les autres et avec
l’extérieur de la cellule par les vésicules de transport. On distingue trois
voies dans le transport vésiculaire :

– voie de biosynthèse-sécrétion ;

– voie de l’endocytose ;

– voie de retour.

254
Etapes du transport vésiculaire

Le transport vésiculaire se déroule en six étapes :


 Tri moléculaire.
Bourgeonnement des vésicules à partir du compartiment
donneur.
 Fission : détachement des vésicules possédant un
revêtement cytosolique protéique (coatomères ou clathrine).
Vectorisation : transport des vésicules entre le compartiment
donneur et le compartiment receveur.
 Ancrage des vésicules.
 Fusion des vésicules avec le compartiment accepteur (ou
receveur).

255
256
a) Bourgeonnement, détachement des vésicules recouvertes et
perte du revêtement

La formation de vésicules nécessite la mise en place d’un


revêtement protéique, ou manteau, côté cytosolique.

Il existe trois types de manteaux bien caractérisés


recouvrant les vésicules.

Chaque type de revêtement sert à une étape différente du


transport intracellulaire.

257
a) Bourgeonnement, détachement des vésicules recouvertes
et perte du revêtement

Schématiquement :
– les vésicules ayant un manteau de clathrine sont issues des
bourgeonnements de l’AG et de la membrane plasmique ;
– les vésicules ayant un manteau de COPII (COating Protein)
sont issues des bourgeonnements du RE ;
– les vésicules ayant un manteau de COP I sont issues des
bourgeonnements de l’AG.
COPI (7 sous-unités) et COPII (4 sous-unités) sont également
appelés coatomères.

258
259
- dans le cas du transport AG trans → membrane
plasmique, COPI intervient dans l’exocytose
constitutive, et clathrine dans l’exocytose contrôlée
Exemple : Bourgeonnement utilisant les manteaux de
clathrine.

260
261
b) Transport des vésicules

Une fois déshabillée, la vésicule est transportée à travers le


cytosol vers le compartiment receveur.

Le transport sur de longues distances fait intervenir les


microtubules et les MAP (Microtubules Associated Proteins)
motrices : kinésine et dynéine.

Les microfilaments d’actine du cortex et leurs protéines associées


(gelsoline,myosines à queues courtes) prennent le relais à
l’approche de la membrane plasmique.

262
c) Adressage/vectorisation des protéines
vésiculaires

Les protéines transportées dans les vésicules possèdent


des signaux d’adressage qui leur sont nécessaires pour
gagner leur destination finale.
Exemple des signaux d’adressage et de rétention
dans le RE.
Les protéines chaperonnes résidentes du RE comme
BiP portent un signal d’adressage et de rétention dans
le RE situé à l’extrémité C-terminale de leur partie
protéique : Le motif KDEL (Lys-Asp-Glu-Leu).
263
c) Adressage/vectorisation des protéines vésiculaires
: Exemples

Ces protéines sortent du RE et sont transportées vers l’AG


pour y parfaire leur maturation.

Dans l’AG cis et médian, la séquence KDEL est reconnue


par une famille de récepteurs membranaires qui se fixent
aux protéines du RE une fois matures et les ramènent à ce
compartiment.

264
265
RECAPITULATIF DU TRAFIC
INTRACELLULAIRE DES PROTEINES

266
III. ROLE ET ACTIVITES PHYSIOLOGIQUES DU RE
1) Ségrégation et concentration de diverses substances

Ex: Dans les ovocytes


des insectes

Concentration de protéines du
cytoplasme vers les cavités du Grains de vitellus
réticulum
III. ROLE ET ACTIVITES PHYSIOLOGIQUES DU RE

1) Ségrégation et concentration de diverses substances


III. ROLE ET ACTIVITES PHYSIOLOGIQUES DU RE

2) Transport de substances dans la cellule


III. ROLE ET ACTIVITES PHYSIOLOGIQUES DU RE

3) Distribution de substances dans la cellule

Le réticulum endoplasmique
lisse : il a un rôle dans le
stockage du calcium
intracellulaire
 APPAREIL DE GOLGI
- Formé de saccules aplatis superposés les une aux
autres. Un ensemble de saccules est nommé
dictyosome

- Peut être assimilé à l’appareil excréteur de la


cellule : il participe à diverses synthèses cellulaires
et joue un rôle dans le transport, le stockage
et le conditionnement de nombreux produits
I. Structure et ultrastructure

• Modifie et trie les produits du RE


• Caractéristiques:

– Serie de compartiments plats et vésicules


– 3 régions: cis (entrée), intermédiaire, trans (sortie)
– Chaque région contient différentes enzymes
Fonctions de l’appareil de Golgi
Très schématiquement, l’AG reçoit les protéines en
provenance du RE, les modifie (glycosylation, sulfatation,
clivage de précurseurs…), les trie puis les exporte vers
d’autres compartiments (membrane plasmique, endosomes,
lysosomes…) ou vers le milieu extracellulaire (sécrétion,
par exocytose, constitutive et régulée) :
Fonctions de l’appareil de Golgi
Transport entre le RE, Golgi et vésicules
• Vésicules issues du RE (sans ribosomes)

• Fusion des vésicules avec dictyosomes du côté Cis

• Progression du contenu (protèines) du côté Cis vers


le côté Trans

• Bourgeonnement de vésicules, certaines entourées


d’une structure protéique (vésicules à clathrine), du
côté Trans
IV. Rapport entre le RE et AG

MEMBRANE
PLASMIQUE

VÉSICULES et
Face de maturation GRAINS DE
(trans) SÉCRÉTION Participation
des
DICTYOSOME dictyosomes
dans
Face de
formation (cis)
VÉSICULES DE l’exocytose
TRANSITION

RÉTICULUM ENDOPLASMIQUE RUGUEUX


 Une fois dans le Golgi, elles peuvent subir une
modification post-traductionnelle (clivage de précurseur,
glycosylation, sulfatation ou encore phosphorylation), puis
sont ensuite envoyées par des vésicules vers les lysosomes,
la membrane plasmique ou le milieu extracellulaire
(sécrétion). Elles peuvent aussi rester dans le Golgi, ou
retourner dans le REG.
 MITOCHONDRIES
Théorie sur l’origine du plan d’organisation eucaryote
:mitochondrie

La théorie de l'endosymbiose tente d'expliquer l'origine des organites comme les


mitochondries et les chloroplastes chez les cellules eucaryotes. La théorie propose que
les chloroplastes et les mitochondries ont évolué à partir de certaines formes
bactériennes dont les cellules procaryotes ont été phagocytés. Ces cellules eucaryotes
et les bactéries piégées à l'intérieur ont formé des relations d'endosymbiose très serrées
et durant très longtemps.
Caractéristiques générales
 Organites cytoplasmiques à double membrane

 Présentes uniquement chez les eucaryotes (dans tous les types


cellulaires sauf globules rouges)

 Chaque cellule contient entre 1000 et 3000 mitochondries selon


le type cellulaire

 Impliquées dans la respiration cellulaire et donc la


production d’énergie. L’énergie est stockée sous forme d’ATP

 Dispose de son propre génome

 Mouvement dans la cellule grâce aux interactions avec le


cytosquelette
Morphologie

 Formes variables:
 organites filiformes
 organites globulaires

 Taille et forme varient selon le type cellulaire


I. STRUCTURE ET ULTRASTRUCTURE
Organisation :
 double membrane limitant un espace intermembranaire,
 membrane interne présente des crêtes,
 matrice (contient ADN, ribosomes)

membrane externe
membrane interne
matrice

crête mitochondriale
I. STRUCTURE ET ULTRASTRUCTURE

Observation en microcopie électronique


II. CONSTITUTION CHIMIQUE
Isolement de fraction et sous fraction de la mitochondrie

Technique de fractionnement:
Ultracentrifugation différentielle
II. CONSTITUTION CHIMIQUE: membrane externe
 Bicouche lipidique de 5 à 7nm d’épaisseur

 Composition proche de celle de la membrane plasmique

 Contient plus des protéines 50 à 60 % de protéines et 50 à 40


% de lipides

 Riche en porines (protéines en forme de canaux) : pores


volumineux d’un diamètre de 2 à 3 nm: passage de
nombreuses molécules

 Perméable aux ions et molécules de masse moléculaire


inférieure à 10 KDa
II. CONSTITUTION CHIMIQUE : membrane externe

Passage passif des petites molécules par la porine de la


membrane externe
II. CONSTITUTION CHIMIQUE : espace inter-membranaire
 Espace d’une épaisseur de 4 à 7 nm

 Contient :
- Des protons H+ : rôle dans la phosphorylation
- Des molécules de cytochrome c : rôle dans l’apoptose
- Des molécules inférieure à 10 KDa
II. CONSTITUTION CHIMIQUE : espace inter-membranaire

L'espace intermembranaire mitochondrial tend à être acide en


raison de la respiration cellulaire qui se déroule dans la
membrane interne et génère un gradient de concentration en
protons par accumulation de ces derniers dans l'espace
intermembranaire à partir de la matrice.

Cette acidité est ensuite utilisée par l'ATP synthase de la


membrane mitochondriale interne pour produire de l'Adénosine
triphosphate par couplage chimiosmotique.
Composition chimique: membrane interne
 Bicouche lipidique de 5 à 6 nm

 Organisation très différente de celle de la membrane externe

 80 % des protéines et 20 % des lipides

 Riche en cardiolipine (lipide responsable de la forte


imperméabilité de la MI aux protons)

 Présente des replies complexes appelés crêtes


mitochondriales projetés dans la matrice

 Riche en transporteurs et complexes protéiques enzymatique

 Faible fluidité (passage actif)


Composition chimique: membrane interne
Rôle de la cardiolipine
La cardiolipine (diphosphatidylglycérol) est un
glycérophospholipide des membranes des bactéries et des
mitochondries.
La cardiolipine représente 18 à 20% des phospholipides de la
membrane interne des mitochondries.
C'est un lipide caractéristique des membranes qui développent
un potentiel électrochimique via le transport des électrons pour la
synthèse d'ATP.
Composition chimique: membrane interne

La cardiolipine a de nombreux rôles :


 fixe les protons à ses groupes phosphates et contribue ainsi
pour beaucoup à l'imperméabilité de la membrane interne aux
protons, ce qui évite la dissipation du gradient électrochimique.

 interagit avec l'adénine nucléotide translocase (antiport


d'échange [ADP/ATP]), le symport [H+/H2PO4-] (transporteur
de phosphate inorganique), le complexe III et le complexe IV de
la chaîne respiratoire, l'ATP synthase.

 intervient dans la jonction entre les deux membranes de la


mitochondrie ce qui permet le passage de certaines protéines.

 joue un rôle dans l'importation du cholestérol pour la synthèse


des stéroïdes dans la mitochondrie.
II. CONSTITUTION CHIMIQUE: membrane interne
II. CONSTITUTION CHIMIQUE : matrice mitochondriale

 Mitoribosomes qui ressemblent aux ribosomes bactériens

 ADN circulaire (ADNmt)

 ARN messager et ARN de transfert

 Granulations denses et irrégulières

 Nombreux systèmes enzymatiques


les enzymes établissant une oxydation du pyruvate
les enzymes oxydant des acides gras
les enzymes appartenant au cycle citrique (au cycle de
Krebs)
III. DIVISION DES MITOCHONDRIES
Normalement, avant la division cellulaire, la mitochondrie double sa masse puis se
scinde en deux. Cette division débute par l'apparition d'un sillon de division sur la
membrane interne. ... Le nombre de mitochondries par cellule est régulé par l'activité
cellulaire.
IV. l’ADNmt

 Circulaire, bicaténaire, 16 569 pb


 5 à 10 copies par mitochondrie (donc environ 5000 copies par
cellule). Phénomène d’hétéroplasmie (présence de plusieurs
types de génomes mitochondriaux différents dans une cellule)
 1% de l’ADN cellulaire total
 Gènes contigus, pas d’introns
 Systèmes de réparation présents mais incomplets
 Possède un code génétique différent de celui de l’ADN
nucléaire
 Transmission maternelle
 Code 37 gènes
IV. l’ADNmt

L'ADN mitochondrial contient 37 gènes :

 2 gènes d'ARN ribosomiques (12S et 16S)

 22 gènes d'ARN de transfert

 13 gènes codant pour des protéines de la chaîne respiratoire


(ND : NADH-déshydrogénase, Cytb : cytochrome b
(ubiquinone-cytochrome c-réductase), CO : cytochrome C –
oxydase, ATPase : ATP-synthase

NB: La plupart des protéines de la mitochondrie sont codées par le génome nucléaire
et importées dans la mitochondrie
IV. l’ADNmt
Chaîne respiratoire mitochondriale
ou Phosphorylation oxydative
 Composition de la chaîne respiratoire mitochondriale

- Complexe I: NADH-ubiquinone-oxydoréductase
Rôle oxydation du NADH+ H+ (enlève 2 électrons) en
NAD+ et pompe des protons (4 H+ ) de la matrice vers l'espace
intermembranaire.

- Complexe II: succinate-ubiquinone-oxydoréductase


Rôle oxydation du succinate en fumarate et réduit
d’avantage le coenzyme Q en coenzyme QH2
 Composition de la chaîne respiratoire mitochondriale

- Complexe III : complexe coenzyme Q–cytochrome c réductase


cytochrome b.
Rôle transfert 2 électrons de QH2 aux molécules de
cytochrome c (localisé dans l’espace intermembranaire
mitochondriale) entraînant ainsi la réoxydation de QH2. Il
transfert également 2 protons à travers la membrane

- Complexe IV: cytochrome c-oxydase.


Rôle Grâce à son site de liaison avec l’oxygène, il transfère
des électrons de cytochrome c à l’oxygène moléculaire pour
former l’eau. Il transfère également des protons à travers la
membrane. On dit alors que le cytochrome c établit une navette
des électrons du complexe III au complexe IV.
 Composition de la chaîne respiratoire mitochondriale

- ATP Synthétase (ATPase). Le complexe FOF1 ATP


synthétase utilise le gradient électrique pour synthétiser
des molécules d’ATP via la phosphorylation oxydative. La
composante FO joue le rôle d’un canal ionique permettant le
retour des protons dans la matrice mitochondriale

Pendant ce retour des protons, l’énergie libérée par les électrons


lors de la régénération de NAD+ et FAD est utilisé pour la
synthèse d’ATP. La composante F1 joue le rôle d’un catalyseur.
1. Chaîne respiratoire: Phosphorylation oxydative
1. Chaîne respiratoire: Phosphorylation oxydative

 Ensemble de 5 complexes protéiques dans la membrane


interne de la mitochondrie

 Des e - capturés à partir de molécules donneuses (NADH,H +


et FADH2) vont circuler à travers ces complexes (réactions
d’oxydo-réduction) et générer de l’énergie (force électro-
motrice)

 L’énergie générée va activer des pompes à H + qui vont


générer un gradient de H + (force proton-motrice)

 Ce gradient de H+ sera utilisé pour produire de l’ATP

 Processus associé à la consommation d’O2 et production d’H2O


Origine des substrats (NADH, H+ et FADH2)?

Du métabolisme cellulaire :
- glycolyse,
- cycle de Krebs,
- oxydation des acides gras
Oxydation de l’acétyl-coenzyme A: Cycle de Krebs
Oxydation de l’acétyl-coenzyme A: Cycle de Krebs
Bêta oxydation des acides gras saturés: hélice de Lynen
Bêta oxydation des acides gras saturés: hélice de Lynen
Chapitre 7. Les mitochondries

b a b a
C H2C H2C H2C O O C H2C H2C OO

H H
b a
C H2 C C COO
H H
H
b a
C H2 C C COO
H
H H
b a
C H2 C C COO
HO H
H
b a
C H2 C C COO
O H
4. Apoptose (mort cellulaire)

 Gonflement des mitochondries


 Augmentation massive du calcium cytosolique
 Libération des molécules apoptogènes mitochondriales
(cytochrome c, caspases…)
4. Apoptose (mort cellulaire)
4. Apoptose (mort cellulaire)
L'apoptose : mort cellulaire de type 1
L'apoptose (ou mort cellulaire de type 1) est la forme de mort cellulaire la plus
étudiée. Bien que les modifications morphologiques de cette mort cellulaire aient
été observées dès 1885 par l'anatomiste allemand Walter Flemming, le terme
apoptose ne sera utilisé qu'à partir de 1972, lorsqu'il sera introduit par trois
chercheurs britanniques – John F. Kerr, Andrew H. Wyllie et Alastair Currie –
pour définir une nouvelle forme de mort cellulaire qui était distincte
morphologiquement de celle de la nécrose (fig. 2). Ce néologisme, qui vient du
grec ancien apoptosis en référence à la chute des feuilles des arbres en
automne (apo exprime l'éloignement et ptosis la chute), désigne de façon
métaphorique une mort cellulaire à la fois naturelle, inéluctable et intrinsèque.
Les cellules dites « apoptotiques » perdent, dans un premier temps, tout
contact avec les cellules avoisinantes, puis commencent à s'arrondir. À la
suite de phénomènes d'altération du noyau cellulaire, avec pycnose
(condensation chromatinienne), caryorrhexis (fragmentation nucléaire) et
fragmentation de leur cytoplasme, ces cellules « implosent » et produisent
de petits corps cellulaires présentant une membrane plasmique intacte et
pouvant contenir des morceaux de noyaux et de cytoplasmes. Ces « corps
apoptotiques » sont ensuite éliminés par des cellules phagocytaires. Bien
qu'essentiellement fondés sur des observations morphologiques, ces travaux
servent de référence pour définir la mort cellulaire par apoptose et ont permis
d'identifier et de caractériser d'autres processus cellulaires létaux.
cellulaire ». Ce processus cellulaire, finement régulé, permet à une cellule de survivre
4. Apoptose (mort cellulaire)
lorsqu'elle est privée de nutriments ou soumise à différents stress.
Les mécanismes de l'autophagie
Elle se caractérise par la séquestration d'une partie du cytoplasme et des organites
cellulaires dans des vacuoles à double membrane ou multi-membranes appelées
autophagosomes ou vacuoles autophagiques. La fusion entre ces autophagosomes e
les lysosomes va aboutir à la formation de vésicules particulières appelées
phagolysosomes au niveau desquels des hydrolases lysosomales (telles les
cathepsines) peuvent initier l'élimination d'organelles superflues, mutées ou
endommagées, ainsi que celle de protéines agrégées ou anormales. Dans ce context
cellulaire, l'élimination de mitochondries ou de réticulums endoplasmiques altérés va
définir les processus de mitophagie et de réticulophagie, deux processus cellulaires
fréquemment associés à l'autophagie (fig. 2). L'autophagie peut également représente
une stratégie d'adaptation de la cellule à une pénurie énergétique imposée soit par un
diminution des nutriments dans le milieu extérieur, soit par une diminution de la
concentration intracellulaire en métabolites. Dans ces conditions, l'augmentation
du catabolisme des constituants cellulaires permet aux cellules stressées de rendre
« disponible » de l'ATP et des substrats métaboliques afin de subvenir à leurs besoins
énergétiques. À la fin des années 2000, il a été établi que l'autophagie – initialement
décrite comme une stratégie d'adaptation des cellules à un stress cellulaire afin d'évit
la mort – pouvait également représenter une forme alternative de mort cellulaire
appelée mort cellulaire autophagique (ou mort cellulaire de type 2). Des observatio
4.survenant
Apoptose de façon accidentelle et qui ne présente pas les modifications
(mort cellulaire)
morphologiques caractéristiques de l'apoptose (telles la pycnose, la caryorrhexis, la
fragmentation de leur cytoplasme et la formation de corps apoptotiques) et de
l'autophagie.
Les caractéristiques de la nécrose cellulaire
Les principales modifications morphologiques observées lors de la mort cellulaire
nécrotique sont l'augmentation du volume cellulaire, également appelée oncose (du
grec onkos, « dilatation »), un gonflement des organites et une accentuation de la
perméabilité de la membrane plasmique des cellules mourantes. Ces phénomènes
contribuent à la rupture de la membrane plasmique de ces cellules et à la libération
dans le milieu environnant de leur contenu cellulaire, ce qui déclenche une forte
réaction inflammatoire. Longtemps considérée comme une mort cellulaire
accidentelle, non contrôlée et déclenchée par des stress non spécifiques et non
physiologiques, la mort cellulaire nécrotique peut cependant présenter, dans
certaines conditions expérimentales, des modifications biochimiques habituellement
détectées lors de processus cellulaires programmés. Dans ce contexte, les cellules
nécrotiques révèlent un dysfonctionnement mitochondrial (détectable par la
perméabilisation de la membrane des mitochondries, l'augmentation importante de
la production de radicaux libres oxydatifs et la déplétion intracellulaire en ATP), des
altérations lysosomales et nucléaires (révélées par la perméabilisation des
lysosomes et l'hyperactivation de la protéine PARP-1), une dégradation
des lipides cellulaires consécutives à l'activation de phospholipases, de
lipoxygénases et de sphingomyélinases. De plus, l'importante augmentation du
calcium dans le cytosol, observable lors de la nécrose, peu [...]
 CHLOROPLASTES
Théorie sur l’origine du plan d’organisation eucaryote:
chloroplastes

La théorie de l'endosymbiose tente d'expliquer l'origine des organites comme les mitochondries
et les chloroplastes chez les cellules eucaryotes. La théorie propose que les chloroplastes et les
mitochondries ont évolué à partir de certaines formes bactériennes dont les cellules
procaryotes ont été phagocytés. Ces cellules eucaryotes et les bactéries piégées à l'intérieur
ont formé des relations d'endosymbiose très serrées et durant très longtemps.
Généralités

 Spécifiques des cellules végétales


 Forme de disques aplatis
 Composé de deux membranes séparées par un espace
intermédiaire. Il contient un réseau membraneux constitué de
sacs aplatis nommés thylakoides
 Permettent de capter la lumière à l’origine de la
photosynthèse
Structure et ultrastructure des chloroplastes
I. STRUCTURE ET ULTRASTRUCTURE
- Il s’agit d’un organite composé de deux membranes séparées
par un espace intermédiaire. Il contient un réseau membraneux
constitué de sacs aplatis nommés thylakoides
- Permettent de capter la lumière à l’origine de la
photosynthèse
Structure et ultrastructure des chloroplastes
II .Constitution chimique
1. Isolement de fractions et de sous fractions de
chloroplastes
II .Constitution chimique
1. Isolement de fractions et de sous fractions de
chloroplastes
 Photosynthèse: Processus bi phasique
Phase lumineuse: Conversion de l'énergie
lumineuse en énergie chimique et production d'oxygène.

• Photoréduction= production de NADPH (avec


production d'O2)

• Photophosphorylation= production d'ATP


Phase obscure: Synthèse de composés
organiques

•H2O + CO2 -> [CHO] composés organiques (glucose)


 Des pigments photosensibles : les chlorophylles
Les deux chlorophylles a et b sont vertes mais possèdent des
spectres d'absorption légèrement différents. La chlorophylle (a)
possède un pic à 700 nm alors que la chlorophylle (b) un pic à
680 nm.

Chlorophylles sont des porphyrines


à magnésium

Cette structure permet aux chlorophylles de s'ancrer dans la


membrane externe des thylakoïdes
 Des pigments photosensibles : les chlorophylles

Chlorophylles sont des porphyrines à magnésium


 Des pigments photosensibles : les chlorophylles

• Photosystème I (PS I):


Riche en chlorophylle a (absorbe à 700 nm) . Ce PS I permet la
réduction du NADP+.
Protéines liées au centre réactionnel : des cytochromes, des
ferrédoxines.

• Photosystème II (PS II):


Riche en chlorophylles b (absorbe à 680 nm). Ce PS II permet:
- la production d'O2
- la production d'un réducteur (comble le "trou électronique" du PS
I) protéines liées au centre réactionnel: des plastoquinones, des
cytochromes
 La phase lumineuse dans la photosynthèse
→ réalisée au niveau de la membrane des thylakoïdes

La phase lumineuse : la synthèse de l’ATP et de


NADPH
 Le photosystème I et la synthèse de NADPH
 Synthèse d’ATP = Photophosphorylation et
Production du NADPH

• Processus identique qu’au cours de la phosphorylation


oxydative

• Synthèse d’ATP par ATP synthétase lors du retour des


H+ dans le stroma

• le NADPH et l’ATP se retrouvent dans le stroma


disponibles pour réactions de la phase obscure
 Synthèse d’ATP = Photophosphorylation et Production du
NADPH
 La photophosphorylation cyclique

Trop de NADPH disponible


dans la cellule et pas assez
d’ATP pour phase obscure

Photophosphorylation cyclique

Pas de synthèse de NADPH


PS II ne participe pas pas d’O2
 La phase obscure de la photosynthèse

→ réalisée au niveau du stroma

Oxydation du NADPH: 2 NADPH + 2 H+ + CO2


[CHO] +2 NADP+ + H2O

Hydrolyse de l'ATP: ATP + H2O ADP +


Pi
Cycle de Calvin
Condensation du CO2 et du
ribulose 1-5 diphosphate

3-P-glycérate

3-P- glycéraldéhyde

Précurseur pour la
synthèse du glucose,
lipides et protéines
Cycle de Calvin
Cycle de Calvin
 CENTRIOLE ET DÉRIVÉS
CENTRIOLAIRES
Le centriole et les dérivés centriolaires
Le centriole et les dérivés centriolaires

Epistilis : Protozoaire pédiculés


Le centriole et les dérivés centriolaires
 Centriole = structure cylindrique composée de 9 triplets
de microtubules

Remodelage des microtubules au cours de la mitose :


formation du fuseau mitotique, permettant la séparation des
chromosomes

1. doublement du centrosome,
2. migration aux pôles cellulaires,
3. formation du fuseau mitotique et des microtubules astraux,
4. accrochage des chromosomes par leur centromère,
5. séparation des chromatides.
Le centriole et les dérivés centriolaires
Le centriole et les dérivés centriolaires
Le centriole et les dérivés centriolaires
Dérivés centriolaires : cils et flagelles
Cils et flagelles = prolongements de membrane plasmique
enrobant des microtubules.

• Diamètre = 0.25 micromètres


• Longueur
• Cils = 10 micromètres
• Flagelles = 200 micromètres
• Mouvement
• Cils : battements coordonnés
• Flagelles : mouvements ondulatoires
• Rôle : - Cils : mouvements en périphérie de la cellule
- Flagelle : déplacement de la cellule
Le centriole et les dérivés centriolaires
 PEROXYSOMES
Les peroxysomes

Vésicule entourée d’une membrane ; contient des enzymes qui


dégradent les lipides et les déchets toxiques
Généralités
 Sacs membraneux comme les vésicules (0,2 à 0,5 µm de
diamètre)

 Présents dans toutes les cellules eucaryotes à l’exception des


hématies

 Constitués d'une membrane simple de type bicouche lipidique,


permettant de former une matrice

 Qui n'appartiennent pas au système endomembranaire à la


différence des mitochondries, du RE et des lysosomes.
Généralités
 Contenant des enzymes puissantes (peroxydases et
catalases) qui utilisent l'oxygène pour neutraliser de
nombreuses substances nuisibles ou toxiques à la cellule

 Ils sont particulièrement nombreux dans les cellules qui ont


un rôle de détoxification (foie et rein)

 Les peroxysomes se forment par autoréplication et non à partir


du Golgi comme les lysosomes.
Principales fonctions des péroxysomes
Les peroxysomes interviennent dans:

 la respiration cellulaire, ils produisent le peroxyde d’hydrogènes


en consommant de l’oxygène, d’où le nom de peroxysomes

 la dégradation du peroxyde d’hydrogène.

 l’homéostasie des lipides par β oxydation des lipides, des


acides gras à longue chaine

 la conversion du cholestérol en sels biliaires (dans le Foie)

 la biogenèse de plasmalogènes, une famille de phospholipides


du cœur et du cerveau.
 Membrane est très fluide (fragile) car pauvre en cholestérol et
riche en enzymes, surtout des transporteurs d’électrons

 Enzymes contenues dans la matrice des peroxysomes


assurent la destruction du peroxyde d’hydrogène (H2O2) et
sa transformation en eau selon deux mécanismes :

 un mécanisme qui fait intervenir les peroxydases et un


donneur d’hydrogène :

R.H2 + H2O2 → 2H2O + R (oxydation en présence de


peroxydase)

 Un mécanisme qui fait intervenir les catalases :


H2O2 + H2O2 → O2 + 2H2O
Les substrats liés à des atomes d'hydrogène, sont potentiellement toxiques pour
la cellule. un équipement enzymatique que l’on peut classer en 2 types :

L'oxydation de ces molécules les détoxifient. La matrice du peroxysome renferme

 Les peroxydases sont responsables de la production du peroxyde


d’hydrogène H2O2 à partir de O2 et d’un substrat spécifique

Les catalases utilisent le H2O2 pour oxyder une grande variété de substrats,
participant ainsi à la détoxification de l’organisme :
En dehors de l’oxydation des acides gras, le peroxysome est
aussi impliqué dans la synthèse de la bile, du cholestérol et
également dans le métabolisme des acides aminés et des
purines.

La place du peroxysome dans le métabolisme cellulaire est


illustrée par l'existence de nombreuses pathologies associées à
son dysfonctionnement, lui même dû à des
défauts génétiques
 LYSOSOMES
- Organites sphériques ou ovalaires (entre 0,1 et 2
µm micron de diamètre)

- Contiennent des enzymes (hydrolases)

- Fonctionnant à un pH acide

- Dégradent de nombreuses molécules biologiques

- Présents chez tous les eucaryotes


Morphologie et Structure

Lysosomes Lysosomes primaires


(isolés)

- vésicules ou grains de
sécrétion
- aspect homogène
Lysosomes secondaires - contenant des hydrolases
(liés)
vacuoles à aspect hétérogène
contenant en plus des hydrolases le
substrat en cours de digestion.
MEMBRANE LYSOSOMALE

- Essentiellement composée de phospholipides

- Présence pompes à protons (H+) responsables du pH acide


(entre 4,5 et 5,5)

- Présence protéines LAMP-1 et LAMP-2 (« Lysosomes


associated membrane protein »); marqueurs de la membrane
lysosomale
MEMBRANE
LYSOSOMALE
HYDROLASES: ROLES DES ENZYMES

Certaines enzymes importantes qui se trouvent dans les


lysosomes comprennent:

- Lipase, qui digère les lipides en acides gras

- Glycoside hydrolases (Amylase), qui digère les hydrates de


carbone (par exemple, les sucres)

- Protéases , qui digèrent les protéines en peptides (puis en


acides aminés)

- Nucléases qui digèrent les acides nucléiques en


nucléosides
DIFFERENTS TYPES DE DIGESTIONS
Selon l’origine des substances

Autophagie
DIFFÉRENTS TYPES DE DIGESTIONS
Hétérophagie
- Substances exogènes (substances alimentaires ou
organismes pathogènes) pénètrent dans la cellule
soit par endocytose soit par phagocytose

- Fusion avec les lysosomes primaires

- Digestion par les enzymes (hydrolases)

- Rôle dans la nutrition et la défense cellulaire


DIFFÉRENTS TYPES DE DIGESTIONS
Principales étapes d’une hétérophagie
DIFFÉRENTS TYPES DE DIGESTIONS
Autophagie
- Constituants cellulaires (vieilles mitochondries et
autres éléments ou organites)

- Englobés par le réticulum endoplasmique (RE) lisse


(autophagosome)

- Fusion avec un lysosome primaire


(autophagolysosome)

- Digestion des organites par les enzymes


(hydrolases)

- Recyclage de certains matériaux cellulaires


DIFFERENTS TYPES DE DIGESTIONS
Principales étapes d’une autophagie
4. BIOGENÈSE DES LYSOSOMES PRIMAIRES
- Lysosomes se forment de 2 façons: Appareil de
Golgi (AG) et Réticulum Endoplasmique (RE)

 Origine Golgienne (AG)

 Origine Réticulum Endoplasmique (RE)


4. BIOGENÈSE DES LYSOSOMES PRIMAIRES
- Lysosomes se forment de 2 façons: Appareil de
Golgi (AG) et Réticulum Endoplasmique (RE)

 Origine Golgienne (AG)

 Origine Réticulum Endoplasmique (RE)


4. BIOGENÈSE DES LYSOSOMES PRIMAIRES
Golgi -
Endoplasmique-
Réticulum-
Lysosomes (GERL)

Synthèse des lysosomes Synthèse des lysosomes primaires


primaires à partir du Réticulum
5. LYSOSOMES ET PATHOLOGIES

Maladies liées à l’altération de la membrane lysosomale


La membrane devient perméable aux grosses molécules: la
goutte et la silicose

- La silicose :
La silicose est une maladie reconnue comme professionnelle des
mineurs et des carriers. Ces cristaux vont établir des liaisons
hydrogènes avec la membrane lysosomale et provoque sa
rupture et de la libération des hydrolases.

- La goutte :
Les cristaux d’urate sodique provoquent une inflammation des
articulations suite à une rupture de la membrane des
phagosomes.
5. LYSOSOMES ET PATHOLOGIES
Equipement enzymatique défectueux
L’inactivation ou l’absence d’une hydrolase (mutations) aura
pour conséquence la non dégradation d’un substrat et son
accumulation dans un corps résiduel.

- La régurgitation
C’est un déchargement du contenu lysosomale vers l’extérieur
ce qui provoque la dégradation des tissus conjonctifs.

- L’encombrement
La surcharge en composés non digérés à cause de
l’inactivation ou l’absence de l’hydrolase spécifiques à la suite
d’une mutation génétique.
*Maladie de GAUCHER
Les lysosomes
Le noyau et la division
cellulaire

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