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Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
Par
LAWANE DYA
Figure 1 : Plan de localisation du Centre Mère et Enfant de la fondation Chantal Biya ................vi
Figure 2 : Organigramme du CME/FCB. Source agenda de la Fondation Chantal Biya 2021 ... viii
Figure 3: Schéma organisationnel du virus VIH (Mouffok, 2018) .............................................. 11
Figure 4: cycle réplicatif des VIH .................................................................................................. 13
Figure 5: Répartition des femmes enceintes séropositives selon la voie d’accouchement (Boubacar,
2019)............................................................................................................................................... 17
Figure 6: Répartition de nouveaux nés selon le mode d’alimentation (Boubacar, 2019) .............. 19
Figure 7 : Algorithme de dépistage VIH chez l’enfant né de mère VIH (Cameroon_National-
Integrated-HIV-Guidelines2014) ................................................................................................... 23
Figure 8 : courbe de température par cycle pendant la PCR (Bogard, 1998) . ........................... 26
Figure 9 : Représentation schématique des trois (03) étapes de la PCR (Bogard, 1998) ............... 27
Figure 11 : SCHEMA SYNOPTIQUE........................................................................................... 31
Figure 12 : Réactif échantillon du test HIV-1 Qual ....................................................................... 35
Figure 13 : Prévalence globale de la PCR 1 ................................................................................... 40
Figure 14: Prévalence des résultats de la PCR 1 fonction du sexe ................................................ 41
Figure 15 : Prévalence des résultats de la PCR 1 fonction de l’âge .............................................. 41
Figure 16 : Prévalence des résultats de la PCR 2 fonction de l’âge .............................................. 43
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PRÉVALENCE DU VIH CHEZ LES ENFANTS EXPOSÉS AGÉS DE 4 A 72 SEMAINES, SUIVIS AU CENTRE
MERE ET ENFANT DE LA FONDATION CHANTAL BIYA: CAS DE DIAGNOSTIC PRÉCOCE
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DEDICACES
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REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous ceux qui
ont contribué à sa réalisation.
L’Eternel Dieu pour sa protection et sa présence effective pour tous nos faits à l’audit centre ;
Directeur du Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya Professeur KOKI
NDOMBO Paul Olivier, pour avoir accepté notre stage au dit Centre ;
Chef de service du laboratoire du Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya, Dr
BOULA Angeline, pour son accueil et la supervision de nos travaux ;
A la Major du laboratoire du Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya, Madame
KEMAJOU Grace, pour sa disponibilité ;
Responsable de l’assurance qualité du laboratoire du Centre Mère et Enfant de la Fondation
Chantal Biya, notre coordonnateur et notre maitre de stage, Monsieur NGOYA Roger, pour
sa disponibilité à notre endroit et son souci inestimable pour notre suivi académique et
professionnel ;
Le Directeur de l’institut universitaire de technologie de N’Gaoundéré (IUT), Professeur
MOUHAMADOU BOUBA Adji, d’avoir mis en œuvre tous les éléments nécessaires pour
réaliser notre stage académique ;
Chef de division des stages et des relations avec les milieux professionnels, Professeur
TATSADJIEU Léopold, pour l’effort fourni en vue de nous trouver le stage ;
Nos enseignants de l’IUT de N’Gaoundéré, pour toutes les connaissances et le savoir qu’ils
nous transmettent ;
La grande famille Dya pour leurs soutiens et contributions à toute ma scolarisation ;
La famille restreinte MARIAM TALIKOUA, pour leurs soucis inestimable pour ma
scolarisation ;
Aux personnels du CME/FCB du fait d’avoir travaillé à leur côté, a contribué à faire de ce stage
une expérience humaine vivant.
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MERE ET ENFANT DE LA FONDATION CHANTAL BIYA: CAS DE DIAGNOSTIC PRÉCOCE
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
1- Situation géographique
Le Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya (CME/FCB), est situé dans la région
du Centre, département du Mfoundi, arrondissement de Yaoundé II, au niveau de la rue Henry
DUNANT. Limité au Nord par l’Hôpital Central de Yaoundé (HCY), au Sud par le siège de la
Croix Rouge Camerounaise (CRC), à l’Est par le Centre Pasteur du Cameroun (CPC) et à l’Ouest
par le quartier du Lac (figure 1).
2- Adresse du CME/FCB
Créé le 23 février 1999, le Centre Mère et Enfant est un sous ensemble d’un grand ensemble
qui est la Fondation Chantal BIYA dont la promotrice est la Première Dame Madame Chantal Biya
et dont le siège se trouve à Melen plus précisément vers le Centre Hospitalier Universitaire (CHU).
Il est une ONG reconnue d’utilité publique dans le pays. Sa création répond à un besoin exprimé
d’une entité mère-enfant. Ledit Centre a été réorganisé en 2005.
Organigramme du CME/FCB
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MERE ET ENFANT DE LA FONDATION CHANTAL BIYA: CAS DE DIAGNOSTIC PRÉCOCE
DIRECTEUR
Médecins
Ped A Ped B Ped C Ped D Ped E Hemato- Endocrinologie- Moyen Maladie rares Autisme et
oncologie Diabétologie standing et enfants
Orphélines différents
Urgences NNA NNB Unité du Jour Informatique Pharmacie Bibliothéque Cuisine Service Securité
Pédiatriques cession et médicale Social
s caisse Secrét
aire
Buanderie et Hôtesses et aire de jeux Entretien et Nettoyage et Comptabilité- Statisques, Organisation, Multimedia,
dressage des enfants jardinage hygiene matières Page viiiSuivi de
Infographie, Documentation,
hospitalière projets
Figure 2 : Organigramme du CME/FCB. Source agenda de la Fondation Chantal Biya 2021
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5- Présentation du laboratoire
Le Centre Mère et Enfant de Yaoundé dispose de deux laboratoires :
5-3-Personnel
Le laboratoire du CME dans son ensemble est animé par un personnel dynamique sous la
coordination d’:
Un Médecin biologiste pour la vérification et la validation des résultats des analyses
Le laboratoire d’urgence est ouvert tous les jours (même les jours fériés) et fonctionne
24 h/24. Il y existe un système de roulement. Il est de 5x3 ; c’est-à-dire qu’il existe 5 vagues
constituées de 3 techniciens qui travaillent chaque jour. La première vague travaille de 7h30-13h00,
puis la deuxième vague de 12h30-18h00 et la troisième vague assure la garde toute la nuit de 17h30-
7h30.
Le laboratoire principal est ouvert du lundi au vendredi sauf les jours fériés de 7h30 à 15h30.
Le prélèvement s’achève tous les jours à 13h.
RESUME
Mots clés : VIH, TME, RT/PCR, GeneXpert, CME/FCB, Cameroun, enfants exposés
ABSTRACT
INTRODUCTION
Dans les pays développés, le risque de TME du VIH a été réduit à moins à 2%, grâce à la
large diffusion de l´administration du traitement antirétroviral (TARV) chez les femmes enceintes
et chez les enfants exposés au VIH et au recours systématique à l'allaitement artificiel (Khong-
Josses et al, 2002). Inversement, dans les pays africains, les taux de transmission mère-enfant
(TME) du VIH sont généralement élevés du fait de l’usage de monothérapie et/ou de la bithérapie
renforcée pendant la parturition (Diouf et al, 2005), ce qui fait de la prévention de la transmission
du VIH de la mère à l'enfant (PTME) une intervention prioritaire des programmes de lutte contre
le VIH/SIDA. Cette lutte demeure un enjeu de santé publique dans la majorité de ces pays à
ressources limitées, particulièrement en Afrique. Selon l’agence Spectrum, plus de 496.000
personnes vivent avec le VIH en 2021 au Cameroun parmi lesquelles 7% d'enfants de moins de 15
ans et 66% de femmes âgées de 15 à 64 ans.
Pourtant, peu d’étude sur la séroprévalence chez les enfants exposés ont été publiées au
Cameroun. Qu’elle est la prévalence chez les enfants exposés de 4 à 72 semaines? Au regard de
cette insuffisance de données publiées, notre étude menée dans le cas de diagnostic précoce sur les
enfants exposés et âgés de 4 à 72 semaines au centre mère et enfant de la fondation Chantal Biya
avait pour objectif de répondre à cette question en nous intéressant à la technique de la RT-PCR en
temps réel.
Objectif général
L’objectif général visé par cette étude était de contribuer à l’amélioration des connaissances
sur la prévalence du diagnostic du VIH/SIDA chez les enfants âgés de 04 à 72 semaines par PCR.
Objectif spécifique :
PREMIERE PARTIE :
REVUE DE
LA LITTERATURE
I. 1-1- Définitions
I. 1-2- Taxonomie
Royaume Riboviria
Règne Pararnavirae
Embranchement Artverviricota
Classe Revtraviricetes
Ordre Ortervirales
Famille Retroviridae
Sous-famille Orthoretrovirinae
Genre Lentivirus
Espèce
Human immunodeficiency virus 1 et 2
ICTV 19931
II. Épidémiologie
Selon ONUSIDA, les statistiques mondiales sur le VIH sont reparties comme suite :
37.7 millions [30.2 millions–45.1 millions] de personnes vivaient avec le VIH en 2020.
1.5 million [1.0 million–2.0 millions] de personnes sont devenues nouvellement infectées par
le VIH en 2020.
680 000 [480 000–1.0 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida en 2020.
79.3 millions [55.9 millions–110 millions] de personnes ont été infectées par le VIH depuis le
début de l'épidémie.
36.3 millions [27.2 millions–47.8 millions] de personnes sont décédées de suite de maladies
liées au sida depuis le début de l'épidémie.
En 2020, 37.7 millions [30.2 millions–45.1 millions] de personnes vivraient avec le VIH.
o 53 % de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH sont des femmes et des filles.
84% [67–>98%] de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut
sérologique en 2020.
Environ 6.1 millions [4.9 millions-7.3 millions] de personnes ne savaient pas qu'elles vivaient
avec le VIH en 2020.
À la fin juin 2021, 28.2 millions de personnes avaient accès au traitement antirétroviral, soit
une augmentation de 7.8 millions [6.9 millions-7.9 millions] par rapport à 2010.
En 2020, 73% [56–88%] de toutes les personnes vivant avec le VIH avaient accès au traitement.
o 74% [57-90%] des adultes de 15 ans et plus vivant avec le VIH ont eu accès au traitement,
tout comme 54% [37-69%] des enfants de 0-14 ans.
o 79% [61-95%] des femmes adultes de 15 ans et plus ont eu accès au traitement, cependant
seulement 68% [52-83%] des hommes adultes de 15 ans et plus y avaient accès.
85% [63- >98%] des femmes enceintes vivant avec le VIH avaient accès à des médicaments
antirétroviraux pour prévenir la transmission du VIH à leurs bébés en 2020.
Les nouvelles infections au VIH ont été réduites de 52% depuis le pic de 1997.
o En 2020, environ 1.5 million [1.0 million–2.0 millions] de personnes étaient nouvellement
infectées par le VIH, contre 3.0 millions [2.1 millions–4.2 millions] en 1997.
Depuis 2010, les nouvelles infections au VIH ont diminué de 31 %, passant de 2.1 millions [1.5
million-2.9 millions] à 1.5 million [1.0 million-2.0 millions] en 2020.
o Depuis 2010, les nouvelles infections au VIH chez les enfants ont diminué de 53 %, passant
de 320 000 [210 000-510 000] en 2010 à 150 000 [100 000-240 000] en 2020.
Les décès liés au sida ont été réduits de 64 % depuis le pic de 2004 et de 47% depuis 2010.
o En 2020, environ 680 000 [480 000-1 million] personnes mourront de maladies liées au sida
dans le monde, contre 1.9 million [1.3 million-2.7 millions] de personnes en 2004 et 1.3
million [910 000-1.9 million] de personnes en 2010.
La mortalité liée au sida a diminué de 53 % chez les femmes et les filles et de 41% chez les
hommes et les garçons depuis 2010.
Selon l’agence Spectrum, plus de 496.000 personnes vivent avec le VIH en 2021 au
Cameroun, parmi lesquelles 7% d'enfants de moins de 15 ans et 66% de femmes âgées de 15 à 64
ans.
Entre 2004 et 2020 le taux de prévalence du VIH est passé de 5,6% à 2,7% au sein de la
population âgée entre 15 et 49 ans. Le nombre estimé de nouvelles infections a également connu
une baisse considérable, de 47.958 en 2004 à 11.175 (Spectrum 2021). Ces chiffres montrent à
suffisance que le Cameroun tient le bon bout, concernant la riposte contre cette pandémie. Malgré
ces améliorations, de nombreux défis restent à relever, à l'instar de la réduction du taux de
prévalence chez la jeune fille âgée entre 15 et 24 ans, qui se trouve 9 fois plus contaminée que le
jeune garçon de la même tranche d'âge.
Les VIH sont des virus enveloppés de 80 à 120 nm de diamètre, sortant de la cellule par
bourgeonnement à travers la membrane cytoplasmique. Ils apparaissent dans leur forme typique
comme ayant une forme sphérique cernée par une enveloppe faite d’une couche lipidique à la
surface de laquelle sortent des spicules au nombre théorique de 72.
Ces spicules, qu’il s’agisse de VIH-1 ou de VIH-2, ont une longueur de 9 à 10 nm au-dessus
de la couche lipidique et une largeur maximale voisine de 14 nm. (ROSENHEIM et ITOUA –
NGAPORO, 1989)
Un génome représenté par deux copies identiques d’ARN simple brin, linéaire.
Trois enzymes : la transcriptase inverse, la protéase et l’intégrase.
La décapsidation : Au cours de cette étape, le virus une fois à l'intérieur de la cellule, elle
se désagrège, libérant les deux brins d'ARN et les enzymes qu'elle contenait.
La phase de transcription inverse de l’ARN viral : Cet ARN viral est rétro- transcrit en
ADN grâce à l’action d’une enzyme : la transcriptase inverse.
La phase d’intégration de l’ADN viral : L’ADN viral est intégré au génome de la cellule
infectée grâce l’action d’une enzyme, l’intégrase. Cet ADN proviral est ensuite transcrit en
plusieurs ARN viraux grâce au système de réplication de la cellule.
La phase de traduction : Les ARN viraux ainsi produits sont lus et traduits en précurseurs
protéiques
La phase de clivage et d’assemblage des protéines virales : Les protéines virales ainsi
formées vont être clivées puis assemblées en nouveaux virions. Le clivage et la maturation des
protéines virales sont assurés par une enzyme, la protéase.
La phase de libération des nouveaux virions : Les virions formés bourgeonnent à la surface
de la cellule infectée avant d’être libérés dans l’organisme pour un nouveau cycle viral.
La connaissance des différentes étapes du cycle réplicatif des VIH est essentielle pour la
compréhension de la physiopathologie de l’infection, chacune de ces étapes étant une cible
potentielle des thérapeutiques antivirales.
Le VIH est présent dans de nombreux fluides organiques. On en a retrouvé dans la salive,
les larmes et l'urine, mais en des concentrations insuffisantes pour que des cas de transmission
soient enregistrés. La transmission par ces fluides est considérée de ce fait comme négligeable. En
revanche des quantités de VIH suffisamment importantes pour déclencher une infection ont été
détectées dans le sang, le lait maternel, la cyprine, le sperme, ainsi que le liquide précédant
l'éjaculation (Les rétrovirus) et la concentration du virus dans les sécrétions génitales (sperme et
sécrétions au niveau du col de l’utérus chez la femme) sont de bons prédicteurs du risque de
transmission du VIH à une autre personne.
III-3-1-Frequence de transmission
a- Transmission in utero
Le placenta par l’intermédiaire du trophoblaste, constitue une barrière efficace contre
l’infection du fœtus. Ce rôle protecteur est très important, car environ 80% des nouveau-nés ne
sont pas infectés à la naissance. (ASSANA, 1998)
Des rares cas de transmission précoce in utero ont été décrits. Une équipe a réalisé l’analyse
par polymerase chain reaction (PCR) du génome du VIH de tissus thymiques fœtaux provenant de
99 produits d’avortement ou d’enfants mort-nés. Ce travail n’a révélé que deux fœtus infectés, avec
des signes de réplication virale importante. Cette étude met l’accent sur l’extrême rareté des
infections précoces in utero chez des fœtus a priori viables.
La possibilité d’infection in utero (dans les semaines précédant l’accouchement dans 1/3 des
cas) est connue depuis de longue date par la mise en évidence d’une virémie voire même des signes
cliniques chez l’enfant. Il semble aujourd’hui que cette transmission in utero ait lieu
essentiellement dans les dernières semaines de la grossesse. Il est important de noter que la part
relative de la transmission in utero est augmentée lorsque la mère présente une charge virale élevée
ou un déficit immunitaire avancé (Berebi, 2001).
b- Lors de l’accouchement
La contamination ascendante, à travers des membranes rompues ou intactes, peut se faire à
partir des voies génitales maternelles. (ASSANA, 1998). L’enfant se contamine lors de son passage
dans la filière génitale du fait de son exposition directe au sang et aux secrétions cervico-vaginales
contenant des particules virales libres ou des cellules infectées. Cependant, les échanges sanguins
fœto-maternels se poursuivent jusqu’à ce que le cordon ombilical soit coupé. Il y a donc cumul des
risques et multiples expositions de l’enfant à l’infection virale au moment de sa naissance.
Une étude utilisant l’ensemble des données virologiques obtenues chez 95 enfants infectés a
permis d’estimer la proportion d’enfants infectés avant et pendant l’accouchement. La transmission
virale était survenue au cours du dernier trimestre in utero chez un tiers des enfants infectés et le
jour de l’accouchement chez deux tiers d’entre eux. (CHAIX-BAUDIER et al, 1998).
L’observation selon laquelle les premiers jumeaux sont deux fois plus souvent infectés que les
seconds jumeaux plaident en faveur d’une contribution majeure des sites cervico-vaginaux.
(MORAND-JOBERT et al, 1996). L’effet protecteur d’une césarienne à membranes intactes et
avant le début du travail est désormais établi. En revanche, le taux de transmission n’est pas
diminué en cas de césarienne en cours de travail ou à membranes rompues. (GIRARD et al, 2004)
18%
82%
Figure 5: Répartition des femmes enceintes séropositives selon la voie d’accouchement (Boubacar, 2019)
c- Lors de l’allaitement
Le virus est présent dans le lait, soit sous forme de virions libres, soit sous forme provirale
intégrée dans les lymphocytes TCD4 infectés. (CHAIX-BAUDIER et al, 1998)
Le type d’allaitement pourrait être plus important que la durée de l’allaitement. Selon une
étude de Nduati et al, au Kenya, le risque global de transmission du VIH à 24 mois est diminué en
moyenne de 16% chez les enfants nourris par le lait artificiel par rapport aux enfants allaités au
sein. (BECQUART et al, 2002)
29%
71%
Anémie
Carence en vitamine A
Prématurité
Hypotrophie
Premier né dans un accouchement multiple
De tous ces facteurs, la charge virale élevée de la mère est celui qui augmente le plus le
risque de TME du VIH. Certains cofacteurs infectieux sont susceptibles de limiter le bénéfice du
traitement antirétroviral ou d’augmenter le risque de TME du VIH. Il s’agit :
− De la chorioamniotite
− Des IST
Charge virale élevée Charge virale élevée (infection Charge virale élevée
(infection récente ou stade
récente ou stade avancée du sida (infection récente ou stade
avancée du sida avancée du sida
Infection virale, Rupture des membranes de plus de 4 − Durée et mauvaise pratiques
bactérienne ou heures de l’allaitement au sein
parasitaire du placenta − Maladies des seins :
(paludisme) mastites, crevasses,
infections…
Infections sexuellement Procédures invasives de Introduction avant 6 mois de
transmissibles (IST) l’accouchement qui augmentent le l’alimentation de complément
contact avec le sang infecté des (aliments, liquides et ou du
muqueuses génitales de la femme lait artificiel)
(épisiotomie, monitoring du scalp
fœtale)
Malnutrition maternelle Premier né d’un accouchement Alimentation insuffisante ou
(cause indirecte) multiple déséquilibrée de la mère
Les enfants nés des mères séropositives possèdent dans leur sang des anticorps du VIH
transmis par leur mère au cours de la vie intra-utérine. Ces anticorps sont éliminés progressivement
à partir de la naissance et c’est à l’âge de 18 mois que l’enfant les a déjà complètement éliminés.
Leur persistance dans le sang de l’enfant positive le test du VIH par la sérologie en l’absence de
véritable infection à VIH.
Ainsi, pour les enfants entre l’âge de 9 mois et 18 mois, et pour diminuer le cout du dépistage
du VIH, on effectue d’abord une sérologie afin d’identifier ceux qui possèdent les anticorps du
VIH. On effectue ensuite le test par la PCR chez ceux qui présentent une sérologie positive pour
discriminer ceux qui sont effectivement infectés par le VIH chez qui le traitement doit être initié
sans délai de ceux qui présentent une sérologie positive en l’absence d’infection à VIH et du seul
fait de la persistance des anticorps maternels. Ceux-ci ne nécessitent pas de traitement ARV.
Ils devraient alors avoir un test par la sérologie négatif et seuls ceux avec une infection à VIH
vont présenter une sérologie positive. Le dépistage de l’infection à VIH chez ces enfants se fait
par la seule sérologie et selon le même algorithme national de dépistage qui est utilisé chez les
adultes.
IV. 2- Moleculaire
Les techniques moléculaires sont les tests de diagnostic les plus spécifiques et les plus
sensibles. Ils sont capables de détecter le génome viral entier ou des parties du génome viral.
(virology-online.com (consulté le 3 juin 2022)).
La réaction en chaîne par polymérase est une méthode de biologie moléculaire permettant
d’amplifier énormément le nombre de copies d’une séquence spécifique d’ADN (l’amplicon),
même si la quantité initiale est très faible.
Real-Time PCR (quantitative PCR or qPCR) dans lequel les molécules d’ADN sont
marquées à l’aide d’un colorant fluorescent, qui est utilisé pour surveiller et quantifier les
produits PCR en temps réel
Reverse-Transcriptase (RT–PCR) – crée de l’ADN complémentaire (ADNc) en
transcrivant l’ARN en ADN à l’aide de la transcriptase inverse
Multiplex PCR – utilise un certain nombre d’amorces pour multiplier plusieurs fragments
dans un seul échantillon d’AND
Nested PCR – après les 25 à 35 cycles initiaux de PCR, une PCR supplémentaire est
effectuée à l’aide de nouvelles amorces « imbriqués » dans les amorces d’origine, ce qui
réduit le risque de produits indésirables.
Hot Start PCR – dans lequel la chaleur est utilisée pour dénaturer les anticorps utilisés
pour inactiver la Taq polymérase
Long-range PCR – de plus longues gammes d’ADN sont formées en utilisant un mélange
de polymérases
Assembly PCR – les fragments d’ADN plus longs sont amplifiés en utilisant des amorces
qui se chevauchent
Nous nous intéresserons ici à la RT-PCR, car elle est celle qui répond à notre
appareillage : le GeneXpert
La PCR est basée sur la capacité de l’ADN polymérase à synthétiser le brin complémentaire
d’un ADN servant de matrice. Pour initier le processus, un segment d’acide nucléique doit s’y
associer afin de servir d’amorce. Cette amorce (ou primer), de séquence complémentaire à celle du
brin à amplifier, est un oligonucléotide synthétique d’une longueur de 17 à 30 bases. Son
association à l’ADN aboutissant ainsi à la synthèse d’un ADN double brin. La PCR consiste en
une succession cyclique de trois étapes. Le milieu tamponné comprend tous les éléments
indispensables : le précurseur tri nucléotidiques (dATP, dCTP, dTTP, dGTP), le cation Mg2+
indispensable au bon fonctionnement de l’enzyme et à l’incorporation correcte des précurseurs,
l’ADN polymérase et les amorces. A ce milieu, est ajouté l’ADN extrait du milieu biologique à
étudier (Coulibaly, 2005).
Réaction de PCR
Une réaction de PCR correspond à la succession d’une trentaine de cycles comportant chacun
3 étapes :
-Hybridation ou annelage des amorces (55-57°) : les amorces reconnaissent leur séquence
complémentaire et hybrident chacune sur leur brin respectif.
-Elongation ou extension des amorces (72°): la Taq Polymérase permet d’ajouter des
nucléotides aux amorces hybridées, dans le sens 5‟-3‟ (Bogard, 1998).
Figure 9 : Représentation schématique des trois (03) étapes de la PCR (Bogard, 1998)
On peut alors réaliser une PCR. Une enzyme, la transcriptase inverse, qui est une ADN
polymérase ARN-dépendante, transforme l’ARN en son ADNc. Cet ADNc pourra être amplifié
par la technique de PCR déjà décrite. Pour agir, cette enzyme a besoin, de la même manière que
l’ADN polymérase, d’une amorce (Holodniy et al, 1991). Le domaine d’application de la RT-PCR
pour le diagnostic clinique comprend l’étude de la charge virale des virus à ARN, l’analyse du
produit de l’expression des gènes (Cave et al, 2003).
SCHEMA SYNOPTIQUE
Prélèvement
Analyse des
échantillons
Traitement de
données collectées
Interprétation des
résultats
I. MATERIELS
Matériels biologiques
Matériels Chimique
Le diluant ;
Matériels de prélèvement
Épicrânien ;
Tube EDTA ;
Coton ;
Alcool à 70° ;
Garrot ;
Pipettes Pasteur.
Matériels didactiques
Registres du laboratoire ;
Fiche de collecte de données personnelles ;
Apparaillage : le GeneXpert ;
Cartouche de l’appareil.
II. METHODOLOGIE
La méthode de diagnostic précoce du VIH chez les nouveau-nés obéis a plusieurs PCR, mais
dans le cadre de notre étude nous nous limiterons à deux PCR (PCR1 et PCR2) qui obéissent à une
même méthodologie.
II.3- Echantillonnage
L’échantillon était de type exhaustif portant sur tous les enfants nés de mères séropositives
suivis au CME/FCB, et répondant aux critères d’inclusion, soit 260 patients.
Pour cette l’étude (étude prospective transversal), la collecte des données se fait dès l’entrée
du patient dans la salle de prélèvement comme présenté sur la figure 11.
II.4.2-Prélèvements
Il s’agissait de 2 à 3 ml de sang total dans des tubes EDTA prélevés chez des enfants nés de
mères séropositives au niveau de la salle de prélèvement du laboratoire du CME/FCB. Ces
prélèvements peuvent aussi se faire dans les différents centres prescripteurs à Yaoundé, notamment
l’Hôpital central de Yaoundé, Hôpital de district de soa, Hôpital de district d’Efoulan, la croix
rouge et autres. Puis seront acheminé dans laboratoire principal du CME/FCB.
Technique de prélèvement
Repérer la veine de ponction (au niveau de l’avant-bras ou du bras ou encore celle
du niveau du pli de coude) ;
Poser le garrot entre 7 à 10 cm du lieu de ponction veineux
Prélever 2 à 3 ml de sang veineux dans des tubes EDTA (bouchon violet).
Les tubes héparines et les tubes secs ne doivent pas être utilisés.
Homogénéiser selon les techniques de prélèvements habituels pour éviter la
formation de caillots.
Remplir correctement la fiche de demande (par le médecin), le laboratoire doit
vérifier que la fiche est bien remplie.
La méthode que nous avons utilisée ici était la méthode moléculaire par PCR par l’appareil
nommé le GeneXpert.
l’utilisation des cartouches GeneXpert jetables à usage unique qui contiennent les réactifs RT-PCR
et hébergent les processus RT-PCR. Les cartouches étant closes, la contamination croisée entre les
échantillons est réduite au minimum. Pour obtenir une description complète du système, consulter
le Manuel d’utilisation du GeneXpert Dx System ou le Manuel d’utilisation du système GeneXpert
Infinity (Annexe 2). Le test HIV-1 Qual comprend les réactifs pour la détection des acides
nucléiques totaux du HIV-1 dans les échantillons ainsi qu’un contrôle interne pour assurer le
traitement adéquat de la cible et surveiller la présence d’inhibiteurs dans les réactions de RT et de
PCR. Le contrôle de vérification de la sonde (CVS) consiste à vérifier la réhydratation des réactifs,
le remplissage des tubes de PCR dans la cartouche, l’intégrité de la sonde et la stabilité du
fluorochrome.
Remarque Un film plastique mince recouvre l’anneau interne de 13 orifices sur la cartouche
de test. Ce film ne doit pas être retiré.
Important Démarrer le test dans les 30 minutes qui suivent l’ajout de l’échantillon à la
cartouche.
Remarque Vérifier que 100 µL de sang ont été ajoutés au réactif échantillon qui se trouve
déjà dans la chambre échantillon.
Prévalence :
P= n / N x 100
N : le nombre de cas total, n : le nombre de cas, P : la prévalence
Sexe ration :
r= (a / b) x 100
Avec
r; le ratio a; le nombre de genre le plus représente b; le nombre de genre le moins représente
Résultat Interprétation
HIV-1 DÉTECTÉ (HIV-1 DETECTED) Les acides nucléiques cibles du HIV-1 sont détectés.
HIV-1 NON DÉTECTÉ (HIV-1 NOT Les acides nucléiques cibles du HIV-1 ne sont pas
DETECTED) détectés.
TROISIEME PARTIE :
RESULTATS ET DISCUSSION
I- RESULTATS ET DISCUSSION
Au cours de cette étude, nous avons recensé 260 patients répondant à nos critères d’inclusion,
soit un sex ratio de 1,36 avec pour moyenne âge de 21,27 semaines.
POURCENTAGES
Détecté
8%
Non-Détecté
92%
La figure 12 montre la prévalance globale de la PCR1 chez les nouveau-nées, il se dégage que
8,08% sont testé positifs. Ces résultats rejoignent celui obtenu par BOUBACAR sur une étude faite
à Bamako en 2019.
57,70%
Pourcentage
42,30%
60,00%
50,00%
40,00%
30,00% 6,00% 10,90%
20,00%
10,00%
0,00%
Féminin Masculin sexe
Prevalences
78,94%
58,46%
50%
La figure 15 montre la répartition des résultats de la PCR1 fonctions de l’âge. De cette figure,
il se dégage que la tranche d’âge la plus touché était celle comprise entre 4 et 21 semaines. Ces
résultats concordent avec celui obtenu par RAZINA en 2008 sur une étude fait à Bamako. Cette
différence s’explique par le fait qu’à cette tranche d’âge l’enfant est plus s’explose du fait d’être
rapproche de sa mère et de sa vulnérabilité.
Le tableau 6 montre que les résultats sur les analyses de la PCR. De ce tableau, il ressort que 20%
de nouveau-né sont testé positifs. Par contre, une étude faite en 2011 montre que 22% des
nourrissons sont testés positifs en PCR au Sénégal (chatterjee et al, 2011). Cette différence légère
de résultats peut s’expliquer par le fait qu’au Cameroun, les mesures de la PTME prennent le dessus
dans ce centre hospitalier.
Ages (en semaines) [4 – 21] [22 – 39] [40 – 57] [58 – 72]
Pourcentages dans la nôtre 0% 40% 40% 20%
population
Pourcentages des cas 0% 0% 16,67% 66,67%
Prevalences
66,67%
40% 40%
20%
16,67%
0% 0% 0%
La figure 15 montre la répartition des résultats de la PCR2 fonctions de l’âge. De cette figure, il se
dégage que la tranche d’âge la plus touché était celle comprise entre 58 et 72 semaines. Ces résultats
sont toute de même différents avec celui obtenu à la PCR1 avec un écart très significatif. Cette
différence s’explique par une autre forme de contamination pour certain car a la première PCR
leurs résultats était négatif. Ceci laisse dont penser que cette tranche d’âges l’enfant est expose au
risque majeur de transmission tel que le type d’allaitement, l’usage des certains outils souille et
bien d’autre.
QUATRIEME PARTIE:
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
QUATRIEME PARTIE :
CONCLUSION
ET
PERSPECTIVES
CONCLUSION
L’étude de la prévalence du VIH chez les enfants exposés âgés de 4 à 72 semaines, suivis au
centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya: cas de diagnostic précoce nous a permis de
relever les particularités suivantes :
Tous les patients de notre étude avaient au moins un antécédent parental porteur du VIH-
1, la majorité des patientes étaient de sexe féminin et sont les plus atteints. Les tranches d’âge les
plus infectées sont celles situées en majeur partie dans la tranche d’âge de 4 à 21 semaines pour la
PCR 1 et 58 à 72 pour la PCR2.
Dans cette étude, nous avons enregistré vingt-sept enfants infectés par le VIH, soit un taux
de transmission de 8,08% pour la PCR1 et 20% pour la PCR2.
Cette étude bien qu’ayant montré les insuffisances dans la prévention de la transmission
mère-enfant du VIH, nous interpelle sur les solutions à apporter pour améliorer le niveau de
prévention de la transmission mère-enfant du VIH.
BIBIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
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https://www.minsante.cm/site/?q=en/node/4092
T
SST CV Mat Arti Mixt Bass Césa Cotr ARV PCR1 PCR2
Annexe 2
Démarrage du test
Cette section énumère les étapes de base pour l’exécution du test. Pour des instructions
détaillées, consulter le Manuel d’utilisation du GeneXpert Dx System ou le Manuel d’utilisation
du système GeneXpert Infinity, selon le modèle utilisé.
1. Mettre le système d’instrument GeneXpert sous tension: • Avec l’instrument GeneXpert
Dx, commencer par mettre l’instrument sous tension, puis allumer l’ordinateur. Le logiciel
GeneXpert démarrera automatiquement. Si ce n’est pas le cas, double-cliqué sur l’icône de
raccourci du logiciel GeneXpert Dx sur le bureau Windows®. Ou • Si l’instrument GeneXpert
Infinity est utilisé, allumer l’instrument. Le logiciel Xpertise démarrera automatiquement. Si ce
n’est pas le cas, double-cliqué sur l’icône de raccourci du logiciel Xpertise sur le bureau Windows.
2. Se connecter au logiciel du système d’instrument GeneXpert en saisissant votre nom
d’utilisateur et votre mot de passe.
3. Dans la fenêtre du système GeneXpert, cliquer sur Créer un test (Create Test) (GeneXpert
Dx) ou cliquer sur Commandes (Orders) et Commander test (Order Test) (Infinity).
4. Lire le N° ID du patient (Patient ID) (facultatif). S’assurer, le cas échéant, de saisir
correctement le N° ID du patient (Patient ID). Le N° ID du patient (Patient ID) est associé aux
résultats du test et indiqué dans la fenêtre Afficher les résultats (View Results).
5. Scanner ou saisir le N° ID de l’échantillon (Sample ID). S’assurer, le cas échéant, de
saisir correctement le N° ID de l’échantillon (Sample ID). Le N° ID de l’échantillon (Sample ID)
est associé aux résultats du test et indiqué dans la fenêtre Afficher les résultats (View Results) ainsi
que dans tous les rapports. La boîte de dialogue Lire le code-barres de la cartouche (Scan Cartridge
Barcode) s’affiche.
6. Lire le code-barres sur la cartouche du test HIV-1 Qual. La fenêtre Créer un test (Create
Test) s’affiche. Grâce aux informations du code-barres, le logiciel remplit automatiquement les
cases des champs suivants: Sélectionner un test (Select Assay), N° du lot (Reagent Lot ID), Numéro
de série de la cartouche (Cartridge S/N) et Date d’expiration (Expiration Date). 7. Cliquer sur
Démarrer le test (Start Test) (GeneXpert Dx) ou sur Soumettre (Submit) (Infinity). Saisir le mot de
passe s’il est demandé. 8. Pour le système GeneXpert Infinity, placer la cartouche sur le tapis
roulant. La cartouche sera automatiquement chargée, le test sera exécuté et la cartouche usagée
sera placée dans le conteneur à déchets.
Ou Pour l’instrument GeneXpert Dx:
A. Ouvrir la porte du module de l’instrument avec le voyant vert clignotant et charger la
cartouche.
B. Fermer la porte. Le test commence et le voyant vert arrête de clignoter. Lorsque le test
est terminé, le voyant s’éteint.
C. Attendre que le système déverrouille la porte du module avant de l’ouvrir et de retirer la
cartouche.
D. Éliminer les cartouches usagées dans un conteneur à déchets pour échantillons approprié,
conformément aux pratiques standard de l’établissement.
Important Avant de démarrer le test, s’assurer que le fichier de définition du test (ADF) du
test HIV-1 Qual est importé dans le logiciel
Annexe 3
Annexe 4
Tableau 8 : Prévalence globale de la PCR 1
Annexe 5
Tableau 9 : Prévalence des résultats de la PCR 1 fonction de l’âge
Ages (en semaines) [4 – 21] [22 – 39] [40 – 57] [58 – 72]
Pourcentages dans la nôtre 58,46% 23,03% 15,38% 3,08%
population
Pourcentages des cas 8,55% 5% 12,5% 12,5%
Annexe6
Tableau 10 : répartition des résultats de la PCR 1 fonction du sexe
Annexe 7
Tableau 11 : Prévalence des résultats de la PCR 2 fonction de l’âge
Ages (en semaines) [4 – 21] [22 – 39] [40 – 57] [58 – 72]
Pourcentages dans la nôtre 0% 40% 40% 20%
population
Pourcentages des cas 0% 0% 50% 33,3%
Annexe 8
Tableau 12 : répartition des patients fonction du sexe
Annexe 9
Tableau 13 : répartition des patients fonction de tranche d’âge