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REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)
~~~~~~~
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)
~~~~~~~~
ECOLEPOLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)
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DÉPARTEMENT DE GENIE DE L’ENVIRONNEMENT (GEn)
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Option : Aménagement et Protection de l’Environnement (APE)

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION


POUR L’OBTENTION DU

DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE


THEME :

EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE


GESTION ENVIRONNEMENTALE, SOCIALE DE SANTE
SECURITE DU PROJET DE CONSTRUCTION DE RETENUE
D’EAU DANS LE VILLAGE DE ATTATA (COMMUNE DE
OUESSE) AU CENTRE DU BENIN
Réalisé par :
ENOUHERAN Géodas Farès
Sous la supervision de :
Tuteur de stage : Superviseur :
M. AGBIDIME Guy Dr ADJAHOSSOU Baï Sèdami
Environnementaliste à GTP Sarl Maître de Conférences des Universités du CAMES
Co- Superviseur:
Dr ANAGONOU Désiré
Responsable Suivi Environnement
et Social/SImAU

Année académique : 2021- 2022


15ème Promotion
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE (MESRS)

~~~~~~~

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)


~~~~~~~~

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)


~~~~~~~~

DÉPARTEMENT DE GENIE DE L’ENVIRONNEMENT (GEn)


~~~~~~~~
DIRECTEUR

Professeur Titulaire ALITONOU Guy Alain

DIRECTEUR ADJOINT
(Chargé des affaires académiques)

Dr Vincent PRODJINONTO

(Maître de Conférences des Universités du CAMES)

CHEF DE DÉPARTEMENT

Docteur ADJAHOSSOU Baï Sêdami

(Maître de Conférences des Universités du CAMES)

Année académique : 2021- 2022

15ème Promotion

Réalisé par Géodas ENOUHERAN II


LISTES DES ENSEIGNANTS ETANT INTERVENUS DANS NOTRE FORMATION
DE 2019 – 2022

NOM PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES


ADJAHOSSOU Baï Sêdami Physiologie Végétale, Ecologie Générale, Métabolismes
Primaire et Secondaire, Conservation et Gestion des Ressources
Naturelles
ADJAKPA Boco Jacques Géographie Animale, Eco-Ethologie, Ornithologie, Introduction à
la Méthodologie Scientifique
AGBANGBA Codjo Emile Statistique Descriptive Univariée, Statistique Descriptive
Bivariée, Inférences Statistiques Paramétriques, Inférences
Statistiques Non Paramétriques
AGBANI Onodjè Pierre Ethnobotanique
APOVO Berléo Gestion de l'Energie
AKODOGBO Hervé Limnologie, Ichtyologie et Pêche, Biologie Marine et Lagunaire

AKPO Armand Entomologie Générale


ALITONOU Guy Alain Chimie Générale, Chimie Organique
ALLANDIFIN Donatien T. Législation Forestière et Faunique, Législation du Travail

AZOCLI David Pédologie Générale

BOSSOU Annick Echanges Cellulaires, Communication et Division Cellulaire

CHIDIKOFAN Grâce Analyse du Cadre de Vie, Aménagement du Cadre de Vie,


Economie de l’Environnement
CHOUGOUROU C. Daniel Zoologie/ Unicellulaires ; Zoologie/Métazoaires, Chordés,
Protection des Végétaux
DAHODO Médard Introduction à la Modélisation en Ecologie

EHINNOU Romaric Initiation à l’Etude d’Impact Environnemental


KOUTCHIKA
GBAGUIDI A. N. Magloire Ecotoxicologie

GBEDO Victor Gestion et Traitement des Déchets (Air, Liquide, Solide, Eaux
Usées)
HOUENOU L. Régis Education Physique et Sportive

HOUEMENOU Gualbert Techniques Instrumentales, Physiologie Animale, Génétique

HOUENON Janvier Botanique / Plantes Supérieures, Taxonomie


Végétale
HOUINOU Gossou Jean Topométrie

Réalisé par Géodas ENOUHERAN III


NOM PRENOMS MATIERES ENSEIGNEES

HOUNGA Clément Mathématiques

HOUNZINME Sylvie Météorologie et Agroclimatologie


KPANGON
KIKI Martial Gestion de la Faune et de son Habitat

KOFI Aristide Anglais Technique II

KOUDJE Basile Dessin d’Aménagement

KOUHIKO Alain Anglais Technique I

KPOSSILANDE Justine Techniques d’Expression et Méthodes de Communication


(TEMC III)
LALEYE Claude Assurance Qualité

MONOTE Edmond Informatique et Application

OUMOROU Madjidou Initiation à la Phytosociologie, Phyto-Ecologie Tropicale

SANTOS Carline Entomologie Agricole

SEWANOUDE Damien Gestion de l’Entreprise

SOUMANOU M. Mohamed Biochimie

SABI TAKOU Daniel Initiation à l’Analyse Numérique

VODOUNOU Edmond Physique

VODOUNOU Jean Bosco Télédétection

YEHOUENOU Elisabeth Structure des Micro-organismes, Identification des


AZEHOUN Microorganismes, Microbiologie à l’eau, Microbiologie aux
PAZOU Aliments

YOUSSAO Alassane Chimie de l’Environnement


ABDOU KARIM
ZEVOUNOU Crépin Géologie Générale, Hydrogéologie

ZOUNTANGNI Laurent Initiation à la Communication (Techniques d’Expression et


Méthodes de Communication I et II)

Réalisé par Géodas ENOUHERAN IV


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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)
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ECOLEPOLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)
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DÉPARTEMENT DE GENIE DE L’ENVIRONNEMENT (GEn)
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Option : Aménagement et Protection de l’Environnement (APE)

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION


POUR L’OBTENTION DU
DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE
THEME :

EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE


GESTION ENVIRONNEMENTALE, SOCIALE DE SANTE
SECURITE DU PROJET DE CONSTRUCTION DE RETENUE
D’EAU DANS LE VILLAGE DE ATTATA (COMMUNE DE
OUESSE) AU CENTRE DU BENIN
Réalisé par :
ENOUHERAN Géodas Farès
TUTEUR DE STAGE : M. AGBIDIME Guy
Environnementaliste à GTP Sarl
MENBRES DU JURY
PRESIDENT Prof CHOUGOUROU Daniel
Professeur Titulaire, Enseignant-Chercheur à l’EPAC/UAC
Membres
1 : Examinateur : Dr AHAMIDE Innocent
Enseignant-Chercheur à la FAST
2 : Rapporteur : Dr ANAGONOU Désiré
Responsable Suivi Environnement et Social/SImAU

Année académique : 2021- 2022


15ème Promotion

Réalisé par Géodas ENOUHERAN V


DÉDICACE

À mes parents ENOUHERAN Ludovic et TOKPANOU Lucie pour leur amour à mon égard,
leurs sacrifices, leur implication dans mon éducation et mes études, leur présence infaillible et
leur soutien à chaque étape.

Que ce travail soit le début de l’accomplissement de vos prières à mon endroit.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN VI


REMERCIEMENTS

Ce travail ne serait être une réalité sans le précieux soutien de certaines personnes à qui nous
tenons à présenter notre profonde gratitude. Il s’agit :

- Des autorités de l’EPAC et son personnel administratif pour nous avoir permis de
participer à ce stage ;

- De notre superviseur Docteur ADJAHOSSOU Baï Sêdami, Maitre de Conférences des

Universités du CAMES pour son suivi tout au long de ce travail ;

- De notre co-superviseur Docteur Désiré ANAGONOU, Responsable Suivi


Environnement et social pour son orientation, ses conseils et ses corrections et pour son
désir de vouloir former ;

- Du Commandant AKPODE Sèouèdé pour m’avoir accueilli dans sa structure ;

- De mes tuteurs de stage Monsieur Guy AGBIDIME, Environnementaliste à GTP SARL


et Monsieur SOGNON Albert, Contrôleur des travaux groupement SAFI/TECKNICART
pour leurs encadrements, leurs orientations, leurs accompagnements et leurs suggestions
pour améliorer ce travail ;

- Du personnel enseignant du Département du Génie de l’Environnement de l’EPAC pour


avoir contribué à ma formation et pour la qualité de leurs enseignements ;

- De mes camarades promotionnaires en Génie de l’Environnement, pour leur amitié et ce


lien de familiarité créé particulièrement durant ce parcours. Que la réussite soit notre
partage ;

- De tout le personnel de GTP SARL et du groupement SAFI/TECKNICART intervenant

sur le projet de construction de retenue d’eau à ATTATA dans la commune de OUESSE;

- De tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN VII


HOMMAGES
 Au Directeur de l’Ecole Polytechnique de l’Université d’Abomey-Calavi, Professeur
Guy Alain ALITONOU

 Aux enseignants de l’Ecole Polytechnique de l’Université d’Abomey-Calavi en général


et en particulier à ceux du département du Génie de l’Environnement. Nous vous ren-
dons hommage pour tous vos efforts, vos conseils et vos rigueurs inlassables. Recevez
toutes nos sincères gratitudes

 Au président du jury, pour le grand honneur que vous nous faites en acceptant d’appré-
cier ce travail malgré vos nombreuses occupations. Hommage respectueux.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN VIII


SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATONS

ABE : Agence Béninoise pour l’Environnement


BTP : Bâtiments et Travaux Publics
CAD : Comité d’Aide au Développement
CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur
CMED : Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement
CPU : Collège Polytechnique Universitaire
EE : Evaluation Environnementale
EIES : Étude d’Impact Environnemental et Social
EPAC : École Polytechnique d’Abomey- Calavi
EPI : Équipement de Protection Individuelle
GES : Gaz à effet de serre
GTP : Groupe Technique plus
HSE : Hygiène, Sécurité et Environnement
INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique
IST : Infection Sexuellement Transmissible
LARBA : Laboratoire de Recherche en Biologie Appliquée
LEMA : Laboratoire d’Energétique et de Mécanique Appliquée
LERCA : Laboratoire d’Etude et de Recherche en Chimie Appliquée
LETIA : Laboratoire d’Etude en Technologies de l’Information Appliquée
MAEP : Ministère en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
MST : Maladie Sexuellement Transmissible
OCDE : Organisation de Coopération et Développement Economiques
PGES : Plan de Gestion Environnementale et Sociale
PGTRN : Projet de Gestion des Terroirs et Ressources Naturelles
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitation
SARL : Société à Responsabilité limitée
SIDA : Syndrome de l’Immuno Déficience Acquise
UAC : Université d’Abomey-Calavi
UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature
VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine

Réalisé par Géodas ENOUHERAN IX


LISTE DES TABLEAUX

Tableau I: Grille d’évaluation des mesures mises en œuvre................................................... 28


Tableau II: Réalisations du niveau des activités d’atténuation du PGES ............................... 36
Tableau III: Fiche d’observation…………………………………………………………..XIV

Réalisé par Géodas ENOUHERAN X


LISTE DES FIGURES
Figure 1: Situations géographique et administrative de la Commune de Ouèssè ................... 20
Figure 2: Evolution des hauteurs moyennes mensuelles de pluie à Ouèssè ............................ 21
Figure 3: Evolution inter annuelle de la température .............................................................. 21
Figure 4: Evolution de la population de Ouèssè de 1979 à 2013 ............................................ 23
Figure 5: Situation géographique du site de Attata ................................................................. 25
Figure 6: Désagréments causés par les travaux aux riverains enquêtés .................................. 34
Figure 7: Taux de sensibilisations des riverains sur les risques santé et sécurité ................... 35
Figure 8: Taux des travailleurs ayant les EPI nécessaires ....................................................... 35

LISTE DES PHOTOS


Photo 1: Maintien du prisme .................................................................................................... 9
Photo 2: Lecture de dénivelés……………………………………………………………….. 9
Photo 3: Les bonnes positions pour lever une charge manuellement ........................................ 9
Photo 4: Un ouvrier signalant sa présence au conducteur de chargeuse ................................... 9
Photo 5: Le panneau de signalisation à l’entrée du chantier.................................................... 10
Photo 6: Une fouille balisée avec de la rubalise ...................................................................... 10
Photo 7: Une séance de quart d’heure ................................................................................. 10
Photo 8: Quelques pieds d'arbres ............................................................................................. 26
Photo 9: Quelques arbustes sur le site ..................................................................................... 26
Photo 10:Un camion livreur de sable entrain de benner .......................................................... 29
Photo 11: Les déchets de consommation au sol ...................................................................... 30
Photo 12: Un déversement lors de l’entretien des engins ........................................................ 31
Photo 13: Un accidentel lors de l’utilisation de la bétonnière ................................................. 31
Photo 14: Le perré sec à l’amont de la digue ........................................................................... 31
Photo 15: La haie épineuse mise en place autour de la cuvette ............................................... 32
Photo 16: Un arbre balisé ........................................................................................................ 32
Photo 17: Un bulldozer en activité .......................................................................................... 32
Photo 18: Les poseurs de moellons au travail ......................................................................... 33
Photo 19: Les maçons au travail ............................................................................................. 33

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XI


LISTE DES PLANCHES
Planche 1: Visite du chantier ..................................................................................................... 9
Planche 2: Les bonnes pratiques sur un chantier ....................................................................... 9
Planche 3: Quelques mesures prises ........................................................................................ 10
Planche 4: Quelques espèces végétales du site de Attata ........................................................ 26
Planche 5: Des déversements d’huiles usées au sol ................................................................ 31
Planche 6: Quelques photos du décapage ............................................................................... 32

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XII


RÉSUME
Dans le but de satisfaire pleinement la population de Ouèssè en eau et satisfaire leurs besoins,
le projet de construction de retenue d’eau à Atta a été initié. L’objectif global de cette recherche
est de contribuer à une meilleure mise en œuvre du Plan de Gestion Environnementale, Sociale
de santé sécurité lors des travaux.

La méthodologie adoptée pour aboutir aux résultats s’est axée autour des observations directes
effectuées sur le terrain afin d’observer de près les mesures d’atténuation mises en œuvre et
leur effectivité comparativement à ceux proposées dans le PGES. Pour le faire, une fiche
d’observation a été conçue dans le but de vérifier l’application des mesures d’atténuation. A cet
effet, une enquête a aussi été menée par le biais de questionnaires auprès des groupes cibles
notamment cinquante (50) riverains, trente (30) ouvriers et cinq (05) personnels du chantier
dans le but de recueillir leurs avis par rapport aux mesures mises en œuvre ainsi que leurs
perceptions sur le climat de sécurité du projet.
Les résultats ont révélé que toutes les mesures proposées n’ont pas été efficacement mises en
œuvre : 80% des mesures sont respectées dont 40 % fortement respectées, 40 % moyennement
respectées et 20% faiblement respectées. Un effort satisfaisant est donc mené par l’entreprise
chargée des travaux pour mettre en application les mesures. La sensibilisation des riverains à
propos des risques de santé, la présence des activités de chasse sur le site et l’absence de boite
à pharmacie adéquate sur le chantier sont les mesures faiblement respectées. Les ouvriers du
chantier présentent diverses perceptions sur les mesures prises et contribuent d’une part au non-
respect de ces mesures. Pour y remédier et améliorer la mise en œuvre du Plan de Gestion
Environnementale et Sociale (PGES), on suggère le renforcement des capacités des
responsables en matière de suivi environnemental et social et l’organisation régulier des
missions de surveillance environnementale et sociale pour suivre la mise en œuvre du PGES
sur le site.

Mots-clés : Environnement et santé, Eau et assainissement, Observation direct sur le terrain,


Suivi environnemental et social, Bénin

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XIII


ABSTRACT
In the goal to satisfy the population of Ouèssè fully in water and to satisfy their needs, the
constructional project of water restraint in Atta initiated. The global objective of this research
is to contribute to a better setting in work of the Environmental Management Plan, Social of
health security at the time of the works.

The methodology adopted to succeed to the results centered itself around the direct observations
done on the land in order to observe the set measures of attenuation closely in work and their
effectiveness compared to those proposed in the PGES. To make it, a card of observation has
been conceived in the goal to verify the application of the attenuation measures. To this effect,
an investigation has also been led notably by the slant of questionnaires by the groups targets
fifty (50) riparian, thirty (30) workers and five (05) personal of the yard in the goal to collect
their opinions in relation to the measures implemented work as well as their on the climate of
security of the project.

The results revealed that all proposed measures have not been set efficiently in motion: 80% of
the measures are respected of which 40% greatly respected, 40% fairly respected and 20%
weakly respected. A satisfactory effort is led therefore by the enterprise charged of the works
to put in application the measures. The sensitization of the residents about the risks of health,
the presence of the hunt activities on the site and the absence of limps to adequate pharmacy on
the yard are the weakly respected measures. The workers of the yard present various perceptions
on the taken measures and contribute to the failure to respect of these measures on the one hand.
To remedy there and to improve the setting in work of the Environmental and Social Manage-
ment Plan (PGES), one suggests the backing of the capacities of the persons responsible con-
cerning environmental and social follow-up and the organization regular of the environmental
and social surveillance missions to follow the setting in work of the PGES on the site.

Keywords: Environment and health, Water and purification, direct Observation on the land,
environmental and social Follow-up, Benin.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XIV


SOMMAIRE

DÉDICACE .............................................................................................................................. vi
REMERCIEMENTS................................................................................................................ vii
HOMMAGES ......................................................................................................................... viii
SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATONS....................................................................... ix
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... x
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. xi
LISTE DES PHOTOS .............................................................................................................. xi
LISTE DES PLANCHES ........................................................................................................ xii
RÉSUME ................................................................................................................................ xiii
ABSTRACT ........................................................................................................................... xiv
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DU CADRE DE FORMATION ........................... 3
1.1. CADRE INSTITUTIONNEL ............................................................................................. 3
1.2. CADRE DE STAGE........................................................................................................... 4
DEUXIÈME PARTIE : DÉROULEMENT DU STAGE .......................................................... 7
2.1. OBJECTIFS DE STAGE .................................................................................................... 7
2.2. TRAVAUX EFFECTUES .................................................................................................. 7
TROISIÈME PARTIE : ETUDE DU THEME ....................................................................... 15
3.1 OBJECTIFS DE L’ÉTUDE ............................................................................................... 15
3.2. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ................................................................................ 15
CONCLUSION........................................................................................................................ 43
SUGGESTIONS ...................................................................................................................... 44
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES................................................................................. 45
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 47
ANNEXES .............................................................................................................................. xiv

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XV


INTRODUCTION

L’un des sujets les plus préoccupants de nos jours est celui de la protection de l’environnement
(Kabré, 2011). Ce sujet est de plus en plus récurrent compte tenu des dégradations multiples
observées. Avoir un environnement sain et permettant de satisfaire nos besoins multiples est
aujourd’hui un des objectifs âprement poursuivi par tous les pays du monde. Le bien-être des
hommes est subordonné au développement des activités économiques dont l’un des moteurs
importants est le développement des activités agropastorales.

En effet, les activités agro-pastorales occupent une place prépondérante dans l’économie
Béninoise. Elles jouent un rôle moteur dans le processus de développement économique et
social. Elles concernent 70% de la population active, contribuent pour 34,3% à la constitution
du PIB, procurent 80% des recettes d’exportations du pays et participent à hauteur de 15% aux
recettes de l’Etat (MAEP, 2011). Mais force est de constater qu’actuellement, le secteur agro-
pastoral fait face à un certain nombre de contraintes qui limitent son développement et risquent
de compromettre sa durabilité. La rareté de l’eau, due aux changements climatiques et aux
décalages des saisons, constitue le principal facteur limitant (Yaba, 2014). Dans ce contexte,
les retenues d’eau offrent de meilleures perspectives aux populations rurales. Ils permettent de
résoudre une grande partie des problèmes agropastoraux grâce à une meilleure maîtrise
humaine de l’eau (UICN, 2011). C’est dans cette optique que les dirigeants béninois font
l’effort de doter notre pays de ces ouvrages si précieux. De 1960 à nos jours, le Bénin dispose
plus de deux cent cinquante (250) barrages, y compris les surcreusements et les seuils (Yaba,
2014). Cependant, malgré ce nombre d’ouvrages hydrauliques certaines localités en sont
dépourvues malgré la nécessité.

Face à cette situation, le Gouvernement de la République du Bénin représenté par le Ministère


de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) dans sa politique de développement, s’est
engagé à mettre sur pied un projet de construction de retenue d’eau dans certaines communes
du Bénin telles que : Bantè, Dassa-zoume, Ouèssè et Tchaourou. Ces efforts sont accompagnés
par des partenaires techniques et financiers et s’inscrivent dans le cadre du Projet de
développement des Périmètres irrigués en Milieu rural.

Cependant, réaliser un tel projet n’est pas sans effets sur l’environnement. Porter une attention
particulière aux secteurs environnemental et social lors des travaux de construction est
nécessaire pour une gestion rationnelle et durable des différentes ressources impliquées. C’est
dans cette optique que nous avons effectué un stage sur le chantier de construction d’une

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 1


retenue d’eau à Attata dans la commune de Ouèssè afin de participer activement aux activités
menées dans le cadre de la protection de l’environnement au cours des travaux, d’acquérir des
compétences pratiques en Génie de l’Environnement et réaliser une étude allant dans le même
sens.

Le présent document est structuré en trois chapitres. Le premier traite de la présentation du


cadre de stage ; le deuxième met en exergue le déroulement de stage et le dernier aborde l’étude
du thème.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 2


PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DU CADRE DE FORMATION

1.1. CADRE INSTITUTIONNEL


L’École Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) est créée le 16 décembre 2002 par décret n°
2005-078 du 25 février 2005, portant création, attribution, organisation et fonctionnement de
l’EPAC, avec pour mission d’assurer les formations conduisant essentiellement aux diplômes
de licence professionnelle, d’Ingénieur de Conception et de Master, dans les secteurs industriels
et biologiques. Elle est issue de la transformation de l’ex-Collège Polytechnique universitaire
(ex-CPU), fruit de la coopération béninoise canadienne qui avait ouvert ses portes à ses
premiers étudiants en février 1977. L’EPAC (ex-CPU) est un établissement d’enseignement
technique et professionnel de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) (EPAC, 2021). En sa
qualité de grande école, l’EPAC a pour mission d’assurer :

 des formations conduisant aux diplômes de licence professionnelle, d’ingénieur


de conception et au master dans les secteurs biologique et industriel ;
 des formations conduisant aux diplômes de doctorat ;
 la publication de documents scientifiques et techniques issus des travaux de
recherche et des activités pédagogiques ;
 le perfectionnement et la formation continue du personnel des entreprises
publiques et privées ;
 l’organisation des journées scientifiques, séminaires, colloques, congrès, ateliers,
nationaux et internationaux ;
 les partenariats d’échange et de mobilité des apprenants et des enseignants avec
plusieurs universités à travers le monde.

L’EPAC offre des formations initiales et des formations continues organisées en trois cycles et
réparties entre deux principaux secteurs d’études : le secteur biologique et le secteur industriel
(EPAC, 2021).

L’EPAC dispose de plusieurs laboratoires pour la recherche (LARBA, LERCA, LETIA,


LEMA) et aussi des unités d’applications qui offrent des prestations de service au public et
constituent des plateaux techniques de renforcement des aptitudes pratiques des étudiants.

Pour assurer efficacement la mission qui est la sienne, l’EPAC entretient des relations de
coopération avec des Institutions de recherche et développement, des écoles, des instituts et

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 3


universités, des entreprises publiques et privées, sur les plans, national, sous régional et
international.

1.2. CADRE DE STAGE


Avec un chiffre d’affaires moyen de 5 735 000 000 FCFA, Groupe Technique Plus est une
entreprise intégrée de construction et de réalisation de travaux publics. Depuis sa création en
2011, elle a acquis une bonne réputation et occupe désormais une position importante dans le
domaine de la construction en République du Bénin grâce à son expertise. S’appuyant sur une
équipe d’ingénieurs, de techniciens et d’ouvriers qualifiés et expérimentés, ainsi que sur des
équipements performants et adaptés, il a rapidement gagné la confiance de nombreux clients
privés et publics. Un travail professionnel, rigoureux, sérieux, et surtout la composition des
engagements contractuels (qualité, coût et délai) sont au cœur de l’entreprise.

 Vision

Être le leader dédié à la construction et à la maintenance de diverses infrastructures en Afrique


de l’Ouest, notamment au Bénin.

 Mission

Mettre en place des infrastructures durables au service de la communauté.

 Valeurs

• Professionnalisme : dans les livrables, services et délais.

• Technologie de pointe : possède les derniers outils de travaux afin de fournir une
qualité de travail exceptionnelle.

• Conditions de travail agréables : pour nos équipes fortement qualifiées et


inspirantes.

 Domaine d’activités :

• Bâtiments : Groupe Technique Plus assure la conception, la construction et la


réhabilitation de tous types de bâtiments : logements, bureaux, ouvrages industriels
ou fonctionnels. Réactives et polyvalentes, ses équipes sont en mesure d’intervenir
en partenariat local, en entreprise générale ou dans le cadre de projets clés en main.
Ses services allient le sur-mesure et les innovations techniques dans la cadre de la
réalisation de projets de grande envergure : hôpitaux, écoles, universités, hôtels,
équipements sportifs ou culturels, etc.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 4


• Génie civil : Groupe Technique Plus couvre l’ensemble des métiers du génie civil.
Ils ajustent la réponse technique en fonction de la particularité de chaque projet et
sa situation géographique. Les équipes de GTP interviennent en conception, pilotage
et réalisation d’ouvrages d’art, d’infrastructures de transport, d’ouvrages
hydrauliques ou industriels à forte technicité : ponts et viaducs, centrales thermiques,
châteaux d’eaux, cimenteries, etc.

• Hydraulique : L’expertise du Groupe Technique Plus en ingénierie de conservation


de l’eau permet aux habitants de toutes les régions d’avoir accès aux installations
d’eau et d’assainissements. GTP fournit des solutions intégrées pour les réseaux
hydrauliques et les systèmes de traitements des eaux : lacs, barrages, réservoirs de
stockage d’eau, stations de pompage, stations sous pressions, dimensions des prises
d’eau potable et d’eaux usées, réseaux d’adduction d’eau et d’assainissements, etc.

• Route et terrassement : GTP intervient dans la construction des routes, de l’étude


du tracé jusqu’à la pose de la signalisation, en passant par la reconnaissance
géotechnique. Son équipe comprend le terrain et maitrise les techniques spécifiques
de terrassement et de revêtement des routes africaines. Sur la base de cette
expérience, ils déploient également des connaissances multi-services dans le
développement routier urbain.

 Ressources :

• Matériel
Afin d’améliorer continuellement la qualité du travail et de maintenir un
engagement dans les délais avec ses clients, GTP a décidé de porter une attention
particulière à l’achat de divers matériels. Face aux enjeux de plus en plus stricts de
l’industrie en terme de qualité, de mise en œuvre et de sécurité des employés et des
utilisateurs, la société est dotée des équipements suivants :

- coffrage et armature ;

- production et installation de béton ;

- échafaudage ;

- injection d’eau et test de pression du réseau de canalisation d’eau potable ;

- transport du personnel et du matériel (Camion, véhicule tout-terrain, etc.) ;

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 5


- l’équipement lourd, tel que l’équipement de terrassement, l’équipement de
levage et de manutention ou l’équipement utilisé pour produire et mettre en œuvre
des routes en Asphalte.

Depuis sa création, Groupe Technique Plus compte déjà à son actif de nombreuses
réalisations. Par ailleurs, elle est régulièrement sollicitée par des grands groupes
internationaux (ADEOTI, SOGEA SATOM, NSE, COLAS) en qualité de sous-
traitant pour la réalisation d’importants projets de génie civil et d’infrastructures
routières à travers le pays.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 6


DEUXIÈME PARTIE : DÉROULEMENT DU STAGE

2.1. OBJECTIFS DE STAGE

Le stage est réalisé dans le but d’atteindre les objectifs suivants :

 décrire les systèmes écologiques relevant de l'environnement et des ressources


naturelles;

 mettre en œuvre des stratégies d'aménagement et de gestion de l'environnement ;


 être en mesure d'expliquer les problèmes environnementaux sur les plans local,
national, régional et international ;
 réaliser des études d’impacts environnementaux et sociaux

2.2. TRAVAUX EFFECTUES

2.2.1. Présentation globale du projet


Le gouvernement de la République du Bénin représenté par le Ministère de l’Agriculture de
l’élevage et de la pêche (MAEP) dans sa politique de développement, veut mettre sur pied un
projet de construction de retenues d’eau au Bénin.

Ce programme, vise à contribuer à l’amélioration significative des conditions de vies des


populations vivant dans les zones peu ou mal desservies par les infrastructures et services
sociaux et économiques de base et à la réduction des inégalités sociales au Bénin. L’objectif
de ce programme est de :

 assurer le développement socio-économique de base ;

 renforcer la capacité de l’administration centrale et de ses services techniques,


les directions régionales celles des professionnels et acteurs locaux en
entreprenariat rural et maitrise d’ouvrage/œuvre ;

 promouvoir l’entreprenariat rural, renforcer la productivité des populations


rurales et valoriser la production agricole à travers l’accès aux techniques et aux
équipements de d transformation, ainsi que la facilitation de l’accès aux services
financiers en partenariat avec les structures déjà mises en place.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 7


2.2.2. Description du déroulement du stage
Le stage s’est déroulé sur une période de douze (12) semaines, du lundi 16 mai au vendredi 05
août 2022 dans le cadre de la construction d’une retenue d’eau à Attata dans la commune de
Ouessè. Il s’agit d’un projet de construction intitulé : « Travaux de construction de quatre (04)
retenues d’eau avec aménagement à l’aval dans les communes de Bantè, Dassazoumè, Ouessè
et Tchaourou ». Nos travaux ont donc été effectués sur le site de la commune de Ouessè. Nous
avons effectué notre stage dans la section HSE affiliée au chantier. Cette dernière a pour rôle
de veiller à la prévention des risques liés à la réalisation de l’ouvrage. A notre arrivée sur le
lieu de stage, nous avons été chaleureusement accueillis et présentés aux membres du
personnels de l’entreprise. Les trois (03) premières semaines de stage ont été effectuées à la
base de la structure, temps durant lequel nous nous sommes imprégnés de la « Stratégie de
gestion et plan de mise en œuvre du PGES et ESHS » ainsi que du « Code de conduite HSE »
présenté dans le dossier d’exécution du projet. Nous avons été ensuite envoyés sur le terrain où
nous avons participé et réalisé des activités en matière de protection de l’environnement et aussi
en évaluation et gestion des risques professionnels. Entre autres nous avons accompli les taches
suivantes :

 Visites du chantier qui ont consisté à faire le tour du chantier, afin d’observer
les différents ouvrages (digue, chenal évacuateur, haie vive, château d’eau),
d’inspecter les différentes mesures de sécurité (balisage et signalisation) mises
en place, d’apprécier leur état général et de les remettre en état s’il y a lieu. Les
visites permettent de faire un suivi au niveau des ouvriers sur le respect du port
des EPI et le respect des comportements à adopter sur le chantier (Planche 1).
 La participation au rangement et nettoyage du chantier et à une bonne gestion
des déchets. Cette activité a pour but de garder les zones de travail propres et
d’effectuer les activités dans un environnement sain. Elle sert également à lutter
contre la pollution de l’eau et du sol sous la responsabilité du service HSE.
 La participation aux quarts d’heure (¼ h) organisés par moment (Photo 7). Les
quarts d’heure sont des séances de sensibilisation de quinze (15) minutes
maximums durant lesquelles est développé un sujet relatif à la sécurité, la santé
ou la protection de l’environnement.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 8


 La participation aux supervisions de manutention manuelle de charge (Photo 3)
et des mesures à suivre à proximité de machines ou de camions (Photo 4) afin
d’éviter d’écrasements ou heurts.
 La participation aux activités de décapages de l’ère fourragère du projet ;

 L’implantation des panneaux de signalisation (Photo 5) et balisage des zones


(Photo 6) à risques pour avertir et attirer l’attention des travailleurs et usagers du
site du projet ;

 La participation à la supervision des bons gestes à adopter sur le chantier.

Les planches suivantes montrent quelques photos justifiant les travaux effectués :

Photo 1: Maintien du prisme Photo 2: Lecture de dénivelés


Planche 1 : Visite du chantier
Prise de vues : Enouheran, Juillet 2022

Photo 3: Les bonnes positions pour Photo 4: Un ouvrier signalant sa


lever une charge manuellement présence au conducteur de chargeuse
Planche 2: Les bonnes pratiques sur un chantier
Prise de vues : Enouheran, Juillet 2022

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 9


Photo 5: Le panneau de signalisation à Photo 6: Une fouille balisée avec de
l’entrée du chantier la rubalise

Planche 3: Quelques mesures prises


Prise de vues : Enouheran, Juillet 2022

De l’analyse des planches 1,2 et 3 il ressort que quelques mesures ont été mises en œuvre au
cours de la réalisation du projet.

2.2.3. Description de trois méthodes techniques utilisées durant le stage


2.2.3.1. Quart d’heure
Les quarts d’heure sont des séances de sensibilisation et de formations de quinze (15) minutes
maximum qui concourent à la prévention des risques. Ces séances permettent d’échanger avec
les agents, les collègues, sur une thématique en santé et sécurité au travail, de renforcer le
dialogue et la sécurité, de rappeler les règles mais aussi de se questionner ensemble sur les
mesures de prévention et les améliorations possibles. La photo 7 présente une séance de quart
d’heure

Photo 7: Une séance de quart d’heure


Prise de vues : Enouheran, Juillet 2022

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 10


2.2.3.2. Supervisions de manutention manuelle de charges et des mesures à suivre à proximité
de machines ou de camions
En dehors des quarts d’heures, des sensibilisations se font, si besoin, aux ouvriers en fonction
de leur travail (poseur de moellons, fouilleurs). Nous prenons le cas de la sensibilisation
relative :
 A la manutention manuelle de charge
La manutention manuelle concerne toutes opérations de soutien d’une charge, dont le levage,
la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement qui exigent l’effort physique d’un ou
plusieurs travailleurs. Elle est l’une des principales causes d’accident du travail et de maladies
professionnelles. Ces risques sont assez nombreux et ne concernent pas uniquement des
douleurs lombaires ou un mal de dos. Cela peut aussi se présenter sous forme de plaies,
contusions, brulures ou fractures.

Pour une manutention manuelle, il faut :

 utiliser le matériel de manutention mis à disposition ;


 porter des gants de protection ;
 adopter les bonnes positions pour lever une charge manuellement ;

 se faire aider si nécessaire.

Si le travail de manutention ne peut être évité et doit être effectué de façon répétitive,
l’employeur met à la disposition des travailleurs des moyens légers afin de limiter l’effort
physique dû à la manutention de charge (chariots, brouette, etc).

 Aux mesures à suivre à proximité de machines ou de camions :

Travailler à proximité d’engins (chargeuse, bulldozer, pelle) ou de camions sur un chantier est
une situation courante. Le risque de heurt ou pire d’écrasement n’est pas à prendre à la légère,
mais peut être considérablement réduit par une organisation en amont de la coactivité entre les
hommes, les machines et les camions.

A proximité de machines ou de camions il faut :


 porter son gilet haute visibilité ;
 rester visible ou signaler sa présence aux conducteurs ;
 éviter de stationner près des engins ou derrière les camions ;
 rester attentif aux avertisseurs de recul ;
 rester éloigné des portes de benne de camion ;

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 11


 éviter de rester dans les zones de manœuvre des engins ;

2.2.3.3. Le balisage
Nous avons eu à baliser les zones qui présentaient des risques tels que les zones de fouilles
destinées aux chutes dans le chenal, les zones où travaillaient les engins, les obstacles à
proximité de l’emprise de la voie. Les matériels utilisés pour réaliser le balisage sont entre
autres des barrières en métal, des séparateurs de couleur rouge et blanche en bois ou en béton,
des plots, des rubalises et des filets en plastique accrochés à des piquets préalablement
implantés tout le long de la zone à risque.

2.2.4. Compétences acquises


De nombreuses compétences pratiques ont été acquises, parmi celles-ci, on peut citer :
 la conduite des séances des quarts d’heures ;
 l’évaluation et la gestion des risques ;
 des notions en matière de supervision de manutention manuelle de charge et des
mesures à suivre à proximité de machines ou de camions ;
 la mise en place de panneaux de signalisation et balisages de sécurité ;
 les notions dans le suivi environnemental et social plus précisément du PGES ;

2.2.5. Difficultés rencontrées


Comme difficultés rencontrées pendant le stage, on peut citer :
 l’insuffisance d’EPI pour les ouvriers, les personnels et les stagiaires ;
 l’insuffisance de moyens de déplacement entre la base-vie et le chantier.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 12


2.3. CHOIX DU SUJET
Pour son bien-être, l’Homme aspire chaque jour à satisfaire ses besoins tout en agissant
volontairement ou non sur son cadre de vie. Ceci cause malheureusement quelques fois des
dommages à l’environnement. Ces nuisances environnementales sont en augmentation
permanente, se sont élargies pour devenir mondiale avec des pollutions multiformes, telles que
la production massive de déchets, la déforestation, la mise à mort des forêts, la désertification,
des pénuries de toutes sortes et plus particulièrement de l’eau, des catastrophes écologiques
locales et puis continentales, une diminution de la couche d’ozone, un réchauffement de la terre
et la réduction de la biodiversité (Zair, 2017). On a pris conscience de l’ampleur de la
dégradation de l'environnement, du fait qu’elle n’a pas lieu seulement au niveau de la micro-
échelle, mais également à ceux de la méso-échelle et de la macro-échelle et du fait de la gravité
de ses effets sur la santé, la qualité de vie, l’économie et la société (Boroté, 2021). Un intérêt
doit donc être accordé aux dommages que cause la réalisation des infrastructures à
l’environnement et à la sécurité de l’homme. En République du Bénin comme mentionné dans
le rapport de l’analyse environnementale pays réalisé par la banque mondiale en 2010, suite à
la conférence de Rio de Janeiro de 1992, une attention particulière est portée aux défis
environnementaux depuis les années 1990. Le gouvernement du Bénin s’est engagé après cette
conférence à préserver l’environnement et à intégrer la notion de développement durable dans
ses politiques de développement à travers l’article 88 de la loi-cadre sur l’environnement (ABE,
1999) que « Nul ne peut entreprendre des aménagements, des opérations, des installations des
plans, des projets et des programmes ou la construction d'ouvrages sans suivre la procédure
d'étude d'impact sur l’environnement ».

Compte tenu de la grandeur de ce projet de construction de retenue d’eau, une Étude d’Impact
Environnemental et Social (EIES) a été réalisée afin d’identifier les impacts positifs et négatifs
que générera cet ouvrage d’art sur l’environnement. Un Plan de Gestion Environnementale et
Sociale a été aussi proposé par l’entreprise en charge des travaux, à l’issue de cette étude pour
minimiser, voir atténuer ses impacts négatifs.

Le plan de Gestion Environnemental et social est un instrument d’application récent du


processus d’évaluation environnementale jouant en faveur du développement durable
(Benabidès, 2011). Son élaboration permet d’orienter les activités du projet de manière à ce que
les questions environnementales et sociales soient systématiquement prises en compte et gérées

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 13


dans toutes les activités mises en œuvre (Groupement ADTR-SA/ECOPLAN/PERS-BTP,
2019).

Malgré les prescriptions du PGES, force est de constater que des dommages significatifs
subsistent sur l’environnement et la société dans la réalisation de projets d’infrastructure cas du
projet d’irrigation de 2033 ha de périmètre à Di- Province du Sourou au Burkina Faso (2013),
du projet de construction du pont de womey 2 (2021. Face à ces constats, dans le cas de notre
projet de construction de retenue d’eau, des interrogations ci-après se dégagent :

 quel est le niveau de mise en œuvre du PGES du projet de construction de la


retenue d’eau dans la Commune de Ouessè ;
 quelle est la perception du climat de sécurité par les travailleurs du chantier ;
 quelles sont les stratégies pour un meilleur respect de la mise en œuvre du
PGES du projet de construction de la retenue d’eau dans la Commune de
Ouessè.
C’est pour répondre à ces interrogations que le sujet intitulé « Évaluation de la mise en œuvre
du Plan de Gestion Environnementale, Sociale de Santé Sécurité du projet de construction
de retenue d’eau à Attata (commune de Ouessè) » a été choisi.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 14


TROISIÈME PARTIE : ETUDE DU THEME

3.1 OBJECTIFS DE L’ÉTUDE

3.1.1. Objectif global


L’objectif de cette recherche est de contribuer à une meilleure mise en œuvre du Plan de Gestion
Environnementale, Sociale de santé sécurité des travaux de construction de retenue d’eau dans
la commune de Ouessè.

3.1.2. Objectifs spécifiques


De façon spécifique, il s’agit de :
 analyser le niveau de mise en œuvre du PGES du projet de construction de la
retenue d’eau dans la Commune de Ouessè ;
 évaluer la perception du climat de sécurité par les travailleurs du chantier du
projet de construction de la retenue d’eau dans la Commune de Ouessè ;

 proposer des stratégies pour un meilleur respect de la de mise en œuvre du PGES


du projet de construction de la retenue d’eau dans la Commune de Ouessè.

3.1.3. Hypothèses
Face à ces objectifs, les hypothèses proposées sont :
 le niveau de mise en œuvre du PGES du projet de construction de la retenue
d’eau dans la Commune de Ouessè est faiblement respectée ;
 les travailleurs du chantier du projet de construction de la retenue d’eau dans la
Commune de Ouessè présentent des perceptions non favorable à la mise en
œuvre du PGES ;
 Il existe des stratégies pour un meilleur respect de la mise en œuvre du PGES du
projet de construction de la retenue d’eau dans la Commune de Ouessè.

3.2. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE


3.2.1. Etat de connaissance
Le secteur du Bâtiment Travaux Publics (BTP) occupe une place centrale dans la question des
enjeux écologiques. Réchauffement climatique, pollution de l’air et de l’eau, épuisement des
ressources naturelles etc. Aujourd’hui les conséquences négatives sur l’environnement, des
émissions de Gaz à effet de serre (GES) et une consommation énergétique démesurée sont bien
connues par tous et demeurent donc une problématique de taille : comment continuer à loger la

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 15


population et proposer les infrastructures privées et publiques nécessaires de façon plus
écoresponsable ?
Ce constat a eu pour effet d’accélérer la recherche de solutions innovantes pour la réduction des
impacts. La prise en compte de l’environnement dans les opérations de développement est alors
née par le concept d’évaluation environnementale. Il est apparu aux États-Unis à la fin des
années 60 et a depuis constamment évolué pour prendre en compte des aspects sociaux en plus
des aspects environnementaux, en restant néanmoins économiquement viable (Benabidès,
2011). Ce concept est orienté vers la protection de l’environnement et l’atteinte du
développement durable (Institut de la Francophonie pour le développement durable et
Université Senghor, 2019). Il regroupe des outils pratiques dont l’Etude d’impact
environnemental, lequel permet l’identification des impacts d’un projet. Dès que ces impacts
sont connus, il devient cependant urgent d’utiliser un autre outil qui permet de les réduire, de
les compenser, ou tout du moins de les maîtriser. C’est dans ce contexte que depuis quelques
années, les études d’impacts sont suivies de l’élaboration et de la mise en œuvre d’un PGES
(Benabidès, 2011).

A cet effet plusieurs recherches ont été menées dans le but d’identifier les impacts que
pourraient engendrer les projets. C’est le cas des travaux de Koffi (2012) relatif aux travaux de
construction de l’échangeur du Nord et de la voie de délestage de Tampouy – Ouagadougou,
ont montré que le projet générera assez d’impacts. Il a insisté sur le fait que ce projet peut être
réalisé à condition que les mesures de mitigation préconisées dans les PGES soient
effectivement prises en compte. De même N’drin (2013) sur le projet routier de la rue Wentenga
(29.13) au Burkina-Faso, il fait ressortir qu’avec la mise en œuvre des mesures d’atténuation et
de compensation ou de bonification contenues dans le PGES, les impacts négatifs potentiels sur
l’environnement biophysique et humain seront minimes. Dans cette même optique, la bonne
mise en œuvre du PGES garantit l’efficacité du processus de l’Etude d’Impact
Environnementale et Sociale d’après Awo (2014).
De même plusieurs personnes ont travaillé sur l’évaluation de la mise en œuvre du PGES. Ainsi,
Kouaho (2012) a vérifié le respect des mesures définies dans le PGES pour la mine d’Inata de
la compagnie Société des Mines de Bélahouro (SMB) au Burkina-Faso et de son niveau
d’application en se basant sur six (06) indicateurs de suivi environnemental et social. Cette
étude a montré que le SMB applique son PGES sur le terrain : respectivement à un niveau
moyen (60%) pour le volet environnement et faible (40 %) pour le volet social. Également,

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 16


Diomande (2020), a évalué la mise en œuvre du PGES des travaux de construction de la station
de traitement des boues de vidanges de Sèmè-Podji au Bénin en déterminant la conformité ou
non des mesures observées à ceux proposées dans le PGES. Elle a démontré que les mesures
d’atténuation des impacts identifiés lors de la réalisation du projet, ne sont pas conformes aux
constats directs effectués sur le terrain. Quelques cas de non-conformités sont entre autres relatif
au : port irrégulier des EPI, à l’inutilisation de la main d’œuvre locale, et l’absence d’une
infirmerie sur la base vie. Tout comme cet auteur, nombreux d’autres ayant travaillé sur le suivi
et l’évaluation de la mise en œuvre du PGES ont remarqué des insuffisances notamment des
mesures préconisées qui ne sont pas totalement mises en œuvre ou pas du tout, ce qui rend la
mise en œuvre peu efficace.
Dans notre cas, la présente étude consistera à vérifier la pertinence et l’efficacité des mesures
environnementales et sociales de santé et de sécurité proposées dans le PGES au cours des
travaux de construction d’une retenue d’eau à Attata dans la commune de Ouèssè.

3.2.2. Clarification conceptuelle


3.2.2.1. Environnement
L'environnement désigne l'ensemble des conditions naturelles ou artificielles (physiques,
chimiques et biologiques) et culturelles (sociologiques) dans lesquelles les organismes vivants
se développent (dont l'homme, les espèces animales et végétales). C’est aussi, l'ensemble des
éléments naturels et artificiels ainsi que des facteurs économiques, sociaux et culturels qui
influent sur les êtres vivants et que ceux-ci peuvent modifier.

3.2.2.2 : Sécurité
D’après le dictionnaire LAROUSSE (2021) la sécurité se définit comme l’absence ou la
limitation des risques dans un domaine précis.

3.2.2.3. Développement durable


Selon le Rapport Brundtland, le développement durable est un développement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leur.

3.2.2.4. Évaluation environnementale


Selon Samoura et Yonkeu (2011), l’EE est un terhme générique qui s’applique à un ensemble
de processus visant la prise en compte de l’environnement dans la planification des opérations
ou du développement des projets, des plans, des programmes et des politiques, tant à l’échelon

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 17


de l’État qu’à celui de l’entreprise. Elle est orientée vers la protection de l’environnement et
l’atteinte du Développement durable.

3.2.2.5. Étude d’Impact Environnemental et Social


L’EIES peut être définie comme un outil prospectif qui s’intéresse à l’identification et à
l’évaluation des effets d’un projet sur l’environnement en général et sur ses composantes
biophysiques et humaines en particulier (Yonkeu, 2009). Elle a pour ambition d’identifier et
d’analyser les nuisances potentielles du projet sur le cadre de vie des populations et sur leurs
activités socio-économiques afin de proposer des mesures de maximisation des impacts positifs
et de réduction ou suppressions des impacts négatifs.
On parle d’étude d’impact environnemental et social approfondie lorsque l’étude porte sur un
projet dont les activités sont soit susceptibles de modifier de façon significative l'environnement
soit prévues pour être réalisées dans une zone à risque ou écologiquement sensible.

3.2.2.6. Plan de Gestion Environnementale et Sociale


Selon la Banque Mondiale, c’est l’ensemble des mesures d’atténuation, de surveillance
environnementale et d’ordre institutionnel à prendre durant l’exécution et l’exploitation, pour
éliminer les effets négatifs du projet sur l’environnement et la société, les compenser, ou les
ramener à des niveaux acceptables. Il est issu de l’étude d’impact.

3.2.2.7. Evaluation
« L’évaluation est une fonction qui consiste à porter une appréciation aussi systématique et
objective que possible, sur un projet en cours ou achevé, un programme ou un ensemble de
lignes d’actions, sa conception, sa mise en œuvre et ses résultats ». Elle repose sur des critères
de pertinence, d’efficacité, d’efficience, d’impact et de viabilité/durabilité.

3.2.2.8. Retenue d’eau


En effet, le terme « retenue d’eau » désigne toute installation ou ensemble d’ouvrages
permettant de stocker de l'eau quel que soit leur mode d'alimentation et quelle que soit leur
finalité. Le terme « retenue d'eau » désigne également le plan d'eau créé artificiellement par la
construction d'un tel ouvrage. Ainsi, pour avoir une retenue d’eau, il faut construire des
ouvrages tels que les barrages, les digues, les surcreusements de mare, les boulis, les retenues
de substitution, etc.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 18


3.3. MATERIEL ET METHODES
3.3.1. Présentation du milieu récepteur du projet
3.3.1.1. Situations géographique et administrative de la Commune de Ouèssè
La commune de Ouèssè couvre une superficie de 3200 Km2 soit 2,58 % de la superficie
nationale. Cette commune est située entre 8° 8’ et 8° 46’ de latitude Nord et entre 2°10’ et
2°45’ de longitude Est (Figure 1). La commune de Ouèssè est l’une des six (06) que compte
le département des Collines. Elle est limitée au Nord par la commune de Tchaourou, au Sud-
Est par la commune de Savè, au Sud-Ouest par celle de Glazoué, au Nord-Ouest par la
commune de Bassila et à l’Est par la République Fédérale du Nigeria.
Après le découpage territorial, la commune de Ouèssè est composée de trente-neuf (39) villages
regroupés dans neuf (09) arrondissements.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 19


Figure 1: Situations géographique et administrative de la Commune de Ouèssè
Source des données : Rapport d’EIES du projet de construction de retenue d’eau à Attata

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 20


3.3.1.1.1. Caractéristiques climatiques

 Régime pluviométrique
A l’instar de toutes les communes du département des collines, la Commune de Ouèssè est
soumise à un climat de transition intermédiaire entre le subéquatorial à deux saisons humides
et le tropical de type soudanien à une seule saison humide.

Le climat qui y règne est celui subéquatorial et est caractérisé par deux saisons pluvieuses (une
grande et une petite) et deux saisons sèches (une grande et une petite). Mais depuis peu de
temps ce climat laisse place progressivement à un climat tropical de type soudanien marqué par
une saison pluvieuse et une saison sèche. Les hauteurs moyennes des pluies sont de 1100 mm
par an. Depuis quelques années, les précipitations de la grande saison des pluies sont
irrégulières. Par ailleurs, entre la grande saison et la petite saison de pluies, la démarcation n’est
plus nette. Ces deux saisons semblent se croiser. Cette quantité d’eau est surtout favorable et
permet le développement des différentes productions agricoles dans le cadre d’étude.

La figure 2 présente l’évolution des hauteurs moyennes mensuelles de pluie à Ouèssè.

Figure 2: Evolution des hauteurs moyennes mensuelles de pluie à Ouèssè


Source des données : Rapport d’EIES du projet de construction de retenue d’eau à Attata

L’examen de la figure 2 montre que dans le milieu récepteur du projet, le régime pluviométrique
est globalement bimodal avec quatre (04) saisons dont deux sèches et deux pluvieuses : une
grande saison des pluies (mars à juillet), une petite saison sèche (août), une petite saison des
pluies (septembre à octobre) et une grande saison sèche (novembre à février).

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 21


La pluviométrie annuelle oscille entre 900 et 1400 mm. Généralement, la saison des pluies
débute en mars (avec une moyenne mensuelle d’environ 65 mm). A partir d’avril, les
précipitations deviennent abondantes pour atteindre leur maxima en juin (environ 185 mm).
Puis les totaux pluviométriques chutent brutalement en novembre avec une lame d’eau
précipitée insignifiante. La période de novembre à février est la moins pluvieuse (7,3 mm à 10,3
mm) et correspond à la grande saison sèche.

Mais, depuis quelques années, on observe de plus en plus un décalage des saisons à tel point
que le régime devient parfois unimodal dans la Commune de Ouessè c’est-à-dire que la
deuxième saison des pluies tend à être une prolongation de la première.

 Températures de l’air

La température est un élément déterminant du climat. Elle joue un rôle primordial dans la
production agricole. Dans la Commune de Ouèssè, les températures varient de 30° C à 35° C
(février à mars). Ces températures sont suffisantes et ne sont pas excessives pour assurer le
développement des cultures agricoles. La figure 3 présente la variation inter annuelle de la
température.
40
35
30
25
Minimales
20
Maximales
15
Moyennes
10
5
0
J F M A M Ju Jul A S O N D

Mois

Figure 3: Evolution inter annuelle de la température


Source des données : Rapport d’EIES du projet de construction de retenue d’eau à Attata

L’analyse de la figure 3 montre que les températures dans le milieu d’étude sont plus élevées
maximale au mois de Mars mais jamais excessives et une baisse de température minimale et est
contatée en Août. Les moyennes mensuelles thermiques sont comprises entre 25°C et 30°C et
les écarts thermiques journaliers sont faibles. Ainsi, l’humidité relative est assez importante et

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 22


présente un atout favorable au développement de l’agriculture dans la commune. L’ensemble
de tous ces facteurs climatiques permettra la mise en place des aménagements hydro-agricoles.

3.3.1.2. Composantes socio-économiques du milieu récepteur du projet


3.3.1.2.1. Caractéristiques démographiques de la commune de Ouèssè
De 52 071 habitants selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH2)
de février 1992, la population de la Commune de Ouèssè est passée à 96 850 habitants en 2002.
Soit une évolution progressive de 85,99 % en dix (10) ans et elle est passée 142 017 habitants
en 2013 (INSAE, 2013). La répartition par sexe de la population de la commune reflète la
tendance observée au niveau national.

L’espace de la commune de Ouèssè est peuplé par deux grands groupes socioculturels et
ethniques différents. Il s’agit notamment des Tchabè qui sont majoritaires à l’Est et les Mahi
beaucoup plus à l’Ouest. A ces deux grands groupes sociolinguistiques s’ajoutent des Peulh et
Fulbé, les colons agricoles et d’autres pour des fins diverses en provenance du sud du pays
(Adja et Fon) et du nord-ouest (Ditamari, Yom). Ces différents groupes ethniques participent à
la production de l’igname à Ouèssè. La figure 4 présente l’évolution de la population de la
Commune de Ouèssè.
120000
Population (milliers

100000
d'habitants)

80000
60000
40000
20000
0
1979 1992 2002 2013
Années

Figure 4: Evolution de la population de Ouèssè de 1979 à 2013


Source des données : INSAE, 2013

L’examen de la figure indique l’évolution de la population de Ouèsse depuis 1992 jusqu’en


2013. Avec le dernier Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH4), la
population est de 142 017 habitants (INSAE, 2013) tandis qu’elle était de 52 071 en 1992 et de
96 850 en 2002 et en 2013 elle est estimée à 142 017 habitants (INSAE, 2013) ; soit une
croissance d’environ 14,66 % au cours des dix dernières années. Cette croissance de la

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 23


population exige des besoins en terres cultivables fertiles supplémentaires afin d’accroitre la
production agricole.

Les densités permettent d'affirmer que Ouèssè connaît une progression du point de vue de
l'occupation du territoire et de l'espace rural entre 2002 et 2013. Mais ces densités ne rendent
pas compte de la répartition spatiale de la population sur l'ensemble du territoire de la commune.
La concentration diffère d'un arrondissement à un autre.

3.3.1.2.2. Activités économiques


L’économie de la Commune est dominée par le secteur primaire notamment agricole. Les
principales activités de la majeure partie de la population sont : l’agriculture, l’élevage, la
pêche, l’exploitation des ressources naturelles, l’artisanat, etc.

L’agriculture est le secteur d’activité qui caractérise les sociétés humaines à Ouèssè, seul le
secteur primaire est plus développé (avec l’agriculture comme activité principale). L’élevage
occupe une place de choix parmi les activités économiques et commerciales. Les espèces
élevées sont essentiellement les bovins, les petits ruminants et la volaille. Les activités de pêche
sont très réduites dans la Commune et se mènent occasionnellement sur l’Ouémé, l’Okpara et
la latitude de Idadjo (Gbeffa). L’écoulement des produits agricoles et manufacturés est assuré
dans la commune par des marchés et des boutiques.

3.3.1.3. Caractéristiques du milieu récepteur de la retenue d’eau (Attata)


La retenue d’eau de Atata est un ouvrage d’aménagement hydro-agricole d’une superficie de
56 918 m2 avec une cuvette d’une capacité de 118500 m3. La longueur de l’ouvrage est de 288
m et la hauteur de la digue est de 6,3 m. Il s’agit d’un ouvrage nécessitant de lourds matériaux
de construction et un personnel qualifié spécialisé en construction de barrage.

3.3.1.3.1. Description géographique du site de Attata


Le site du sous projet de construction de barrage a une superficie de 5,6 hectares. La figure 5
suivante présente la situation géographique du site de Attata

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 24


Figure 5: Situation géographique du site de Attata
Source : Rapport d’EIES du projet de construction de retenue d’eau à Attata

De l’analyse de la figure 5 il ressort que le bas-fond Attata se trouve dans le village Attata,
Arrondissement de Ouèssè dans la Commune de Ouessè. Il est localisé à gauche de la voie
Ouèssè-Ansèkè à 2 km environ du village Attata. Le sentier conduisant au bas-fond est long de
1 km à partir de l’axe Ouèssè-Ansèkè. Le bas-fond est situé entre 8°29'33’’ de latitude Nord et
entre 2°28'13’’ de longitude Est.

3.3.1.3.2. Formation végétale et faune du site de Attata


La végétation dans ce milieu est faite de formations ligneuses telles les forêts galeries, les forêts
claires, les savanes boisées, les savanes arborées, les savanes arbustives et les savanes
herbeuses. Ces différentes formations végétales constituent les richesses floristiques qui
participent au maintien de l’écosystème, sont utilisées dans la médecine traditionnelle et ont
disparu suite à la déforestation liée à la pression humaine. La planche 4 suivante présente
quelques espèces végétales du site

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 25


Photo 8: Quelques pieds d'arbres Photo 9: Quelques arbustes

Planche 4: Quelques espèces végétales du site de Attata


Prise de vues : Enouheran, Juillet 2022
De l’analyse des photos 8 et 9 il ressort que sur le site récepteur du projet se trouve une
végétation arborée. La végétation est de type savane arborée. On recense sur le site plusieurs
espèces ligneuses dont le Vitellaria paradoxa (Karité), Tamarindus indica (Tamarinier),
Daniellia oliveri (copalier africain), Vitex doniana, Terminalia avicennioides, Adansonia
digitata (baobab), Combretum collinum, Parkia biglobosa (néré), etc. Les 5,6 hectares sont
composés Afzelia africana, Khaya senegalensis, Pterocarpus erinaceus, Vitelaria paradoxa,
Tectona grandis, Anacardium occidentale. Les investigations indiquent la présence de petits
oiseaux, des reptiles (pythons, vipères), des mammifères et des amphibiens dans cette formation
végétale. La faune aviaire est caractérisée par les petits oiseaux qui sont perçus dans l’espace
aérien à la traversée ou sur les arbres. La faune reptilienne existe avec la présence des serpents,
des margouillats et des lézards. La faune mammalienne est caractérisée par la présence des
espèces telles que le lièvre, les biches, les rongeurs, etc. Les anoures que sont les grenouilles et
les crapauds existent au niveau des mares.

3.3.2. Matériel
Pour atteindre nos objectifs fixés dans le cadre de cette étude, le matériel utilisé est :
 Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) du projet ;
 Appareil photographique pour la prise de photo ;
 Equipement de Protection Individuelle (EPI) pour la sécurité sur le chantier ;

 Une fiche d’observations pour relever les mesures environnementales et sociales


mises en œuvre sur le chantier ;

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 26


 Fiche d'enquête à l’endroit des groupes cibles (ouvriers, personnels du chantier,
population riveraine) ;
 Un ordinateur pour la saisie et la rédaction du rapport ;
 Logiciel Excel pour le traitement des données ;

3.3.3. Méthodes
3.3.3.1. Recherche documentaire
C’est une démarche qui a consisté à identifier, consulter et tirer des informations de documents
ayant rapport avec le sujet de recherche. Elle a permis entre autres d’approfondir nos
connaissances sur les évaluations environnementales et aussi de faire le point des résultats
antérieurs à ce propos. Cette recherche s’est basée sur l’exploitation du dictionnaire, des
mémoires, thèses et articles recherchés sur internet et à la bibliothèque de l’EPAC, des textes
sur les lois et règlements en vigueur en matière d’environnement en République du Bénin. En
plus de cela, des documents officiels en rapport avec le projet notamment le plan de gestion
environnemental et social du projet, le rapport d’EIES et le code de conduite HSE du contrat
du projet.
Grâce au PGES, on a pu recenser les différents impacts du projet sur le plan environnemental
de santé et de sécurité ainsi que les différentes mesures d’atténuation proposées pour prévenir,
éviter et atténuer les impacts négatifs.

3.3.3.2. Collecte de données


Les jours passés sur le terrain ont permis d’assister aux activités menées et observer de près les
mesures d’atténuation mises en œuvre et leur effectivité comparativement à celle proposées
dans le PGES. Pour le faire, une fiche d’observation a été conçue dont un extrait est proposé
en annexe 1.
Pour les enquêtes de terrain, un questionnaire a été adressé à des groupes cibles notamment les
riverains, les ouvriers et les personnels du chantier dans le but de recueillir leurs avis par rapport
aux mesures mises en œuvre selon un échantillonnage (Annexe 2).

 Échantillonnage
La population ciblée est constituée des ouvriers, des riverains susceptibles d’être touchés lors
des travaux et les personnels du chantier. Au total, 85 personnes ont été enquêtées : 50 riverains,
30 travailleurs et 5 personnels du chantier.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 27


Vu le faible nombre d’ouvriers sur le terrain (30), l’enquête a tenu compte de la totalité des
ouvriers appartenant à différentes sections suivantes : ferraillage, maçonnerie, coffrage,
fouilleur et conduite d’engins.
Concernant les riverains, au total, 50 personnes ont été considérées ; choisis de façon aléatoire
dans le village de Attata.
Les cinq (05) personnels du chantier interrogés sont : le chef chantier, l’assistant du chef
chantier, le contrôleur permanant des travaux, le responsable HSSE et le gestionnaire.

 Entretiens
Des entretiens structurés basés sur les désagréments causés par les travaux, le port ou non des
Equipements de Protection Individuels (EPI) et la réalisation ou non des sensibilisations ont été
organisées sur la base de questionnaires. Ces questionnaires ont été adressés aux travailleurs,
aux riverains et au personnel du chantier dans le but d’évaluer la mise en œuvre des mesures
mises en place et d’analyser les perceptions des ouvriers vis-à-vis de ces mesures.

3.3.3.3. Traitement des données


Les fiches d’enquêtes ont été dépouillées manuellement et codifiées. La conformité de la mise
en œuvre des mesures a été vérifiée avec la réglementation. Cet ensemble a été analysé et traité
avec le tableur Excel. Les fréquences des variables ont été déterminées et ont servi au tracé des
graphiques qui ont permis d’identifier et d’analyser les tendances.
La méthode d’évaluation du niveau de mise en œuvre du PGES se présente dans le tableau I
ci-après :
Tableau I: Grille d’évaluation des mesures mises en œuvre
Le tableau I présente la grille d’évaluation des mesures mises en œuvre
Niveau de mise en œuvre des mesures Taux de
réalisation
Mesure non respectée (pas conforme) 0 – 10%
Mesure faiblement respectée (conforme 20 – 40%
avec d’importants impacts résiduaires)

Mesure moyennement respectée, 50 - 70%


nécessite encore des améliorations
(conforme avec quelques impacts
résiduaires encore)
Mesure respectée (conforme et sans 80 - 100%
impact résiduaire)

Source : Enouheran ; Août 2022

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 28


Ce tableau ressort la grille d’appréciation de quatre niveaux qui a été proposée pour évaluer la
mise en œuvre des mesures préconisées dans le PGES.

3.4. RESUTLTAS ET DISCUSSION


3.4.1. Résultats
3.4.1.1. Analyse du niveau de mise en œuvre du PGES
3.4.1.1.1. Mesures prises contre l’altération de la qualité de l’air
Les chantiers sont une source importante d’émission de CO2 dûe au fonctionnement des engins
(machines, camions, voitures et motos). La végétation arborée autour du site de Attata constitue
un atout important pour le piégeage du CO2 émis.
La qualité de l’air est aussi compromise par l’émission de particules fines émises lors des
transports des matériaux (sables, gravier, moellons). Pour ce fait, l’entreprise s’est chargée de
sensibiliser les livreurs de matériaux sur l’importance des bâches lors des transports. Malgré
cela deux (02) camions livreur sur cinq (05) ne sont pas muni de bâches. Ce qui donne un taux
de réalisation de :
3∗100
Tr = = 60%
5

La photo suivante montre un camion livreur de sables.

Photo 10: Camion livreur de sable sans bâche


Prise de vue Enouheran, août 2022.
De l’analyse de cette photo il ressort que malgré les sensibilisations ce camion livreur de
matériaux n’est pas équipé de bâche.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 29


3.4.1.2.2. Mesures prises contre l’altération de la qualité du sol
La qualité du sol dépend fortement de la gestion des déchets solides comme liquides sur un
chantier.
 Gestion des déchets solides
D’après le rapport d’EIES, les déchets solides sont constitués de déchets de production et de
consommation. Les déchets de production sont les débris de matériaux et de matériel constitué
des morceaux de bois, de fer, de tuyaux PVC, d’emballage en papier ou plastique, du gravier et
du sable, le matériel d’entretien souillé, etc. Les déchets de consommation sont issus des
aliments et des boissons consommées par le personnel pendant les travaux. Ces déchets sont
constitués essentiellement de serviette en papier, des bouteilles plastiques d’eau, de boîtes de
conserve, de restes de nourriture, etc. Ces déchets, selon la nature et l’importance des effets sur
l’environnement, sont classés non dangereux. Les ouvriers représentent la grande partie du
personnel du chantier. Dans la pratique, ils consomment la nourriture vendue sur place par les
commerçantes de la localité. Les déchets des produits de consommation sont insignifiants et se
résument aux quelques sachets ayant servi d’emballages. Les débris de matériaux laissés sur le
chantier sont récupérés par les riverains ou les employés. Les déchets de consommation sont
stockés dans des paniers sur le chantier. Les déchets recueillis sont à la fin collectés puis
évacués. Mais il est observé par endroit des déchets au sol comme l’illustre la photo 11 :

Photo 11: Les déchets de consommation au sol


Prise de vue : Enouheran, août 2022
De l’analyse de cette photo il ressort que les déchets jetés au sol sont constitués principalement
des déchets de consommation et contribuent à la dégradation du paysage.

• Gestion des déchets liquides


Les huiles usagées notamment les huiles de vidange des engins et véhicules lors des entretiens
sont collectées dans des bacs de rétention étanche. Une quantité donnée de cette huile usée est

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 30


conservée pour pouvoir huiler les moules, les panneaux, les bois de coffrage pour le coulage du
béton. Les agents de maintenance de l’entreprise ramènent avec eux la quantité restante dans
des bidons de 25 ou 30 litres pour les stocker dans des contenants appropriés au niveau de la
base technique de GTP SARL.
D’après les enquêtes trois (03) personnels sur cinq (05) soulèvent comme insuffisances la
mauvaise gestion des déchets. Ce qui donne un taux de réalisation de :
3∗100
Tr = = 60%
5

Les photos 12 et 13 présentent des huiles usagées au sol

Photo 12: Un déversement lors de Photo 13: Un déversement accidentel lors


l’entretient des engins de l’utilisation de la bétonnière

Planche 5: Les déversements d’huiles usées au sol


Rs Rs
Prise de vue : Enouheran, août 2022

De l’analyse des photos 12 et 13 il ressort que des cas de déversements d’huiles usées se
produisent sur le chantier et contribuent à la pollution du sol

3.4.1.2.3. Mesures prises contre l’altération de la qualité de l’eau


La production des déchets solides et liquides pourrait polluer les eaux de surface à travers les
ruissellements en altérant leurs qualités physico-chimiques. Pour ce fait, les bacs de rétention
de déchets solides et liquides sont mis en place. De même le dépôt de sédiments, de sables, de
substances flottantes pourrait augmenter la turbidité de l’eau.
La photo 14 présente un perré sec à l’amont de la digue

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 31


Photo 14: Le perré sec à l’amont de la digue
Prise de vue : Enouheran, août 2022

De l’analyse de cette photo il ressort que la digue prévue pour le projet été muni à l’amont d’un
renforcement en moellons formant un perré sec afin de la renforcer la digue, réduire les cas
d’érosion puis limiter les dépôts de sédiments, de sables, de substances flottantes.

La photo 15 présente une haie épineuse de campêché

Photo 15: La haie épineuse mise en place autour de la cuvette


Prise de vue : Enouheran, août 2022
De la photo 15 il ressort qu’en dehors du renforcement en moellons à l’aval de la digue afin de
déduire les risques de turbidité de l’eau, une haie épineuse constitué de « campêché » est mise
en place autour de cuvette afin de réduire les cas de pollution de l’eau par les animaux.

3.4.1.2.4. Mesures prises pour la protection de la faune et la flore


Le milieu étant constitué d’une végétation arborée, des mesures ont été proposées afin de
réduire les dommages comme l’illustrent les photos 16 et 17 suivantes :

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 32


Photo 16: Un arbre balisé Photo 17: Un bulldozer en activité
Planche 6: Quelques photos du décapage
Prise de vues : Enouheran, août 2022
De l’analyse de ces photos il ressort que les zones de travail lors des activités de décapage ont
été délimitées à l’aide de la rubalise. Cette mesure est donc respectée
Quant à la préservation de la faune du site, des sensibilisations auprès des travailleurs ont été
effectuées pour réduire la chasse sur le site.
3.4.1.2.5. Mesures relatives à la sécurité des travailleurs et leur prévention contre les
IST/VIH/SIDA
Des équipements de protection (individuelle et collective) sont mis à disposition des usagers du
chantier conformément aux clauses contractuelles du projet (protection du personnel du
chantier). Par contre dû à l’insuffisance de ces EPI certains ouvriers ne sont pas munis d’EPI
spécifique.
La photo suivante montre les poseurs de moellons au travail

Photo 18: Les poseurs de moellons au travail


Prise de vue : Enouheran, août 2022
De l’analyse de cette photo il ressort que les poseurs de moellons ne sont pas munis de gants
qui constituent un EPI spécifique indispensable pour travail.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 33


De plus d’autres ouvriers ne sont pas dotés d’Equipements de Protection Individuels. La photo
suivante montre les maçons au travail

Photo 19: Les maçons au travail


Prise de vue : Enouheran, août 2022
De l’analyse de cette photo il ressort que trois (03) maçons sur huit (08) ne sont pas dotés d’EPI.
Concernant les mesures de préventions contre les IST/VIH/SIDA des préservatifs sont mis à
disposition des travailleurs qui le désirent et des sensibilisations sont faites contre les risques
liés aux IST/VIH/ SIDA.

3.4.1.1.6. Recherches effectuées auprès des groupes cibles


Les enquêtes réalisées ont permis de savoir si les mesures de sensibilisations proposées dans le

PGES pour les des riverains, les travailleurs et le personnel du chantier ont été mises en œuvre

et aussi ressortir quelques désagréments causés par les travaux aux riverains lors de la

réalisation du projet.

 Riverains
 Au bout de cette enquête, les désagréments causés par les travaux aux riverains sont
résumés dans la Figure 6 ci-après.

Excès de vitesse
Gaz d'échapement
Désagrements

Bruit et vibration
Emission de poussière
Difficuté d'accès aux champs ou domiciles
Inondation

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%


Pourcentages

Figure 6: Désagréments causés par les travaux aux riverains enquêtés

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 34


De l’analyse de cette figure il ressort que l’inondation et les Difficultés d’accès aux champs ou
domicile représentent les principaux désagréments causés par les travaux à la population
riveraine avec une fréquence respective de 78% et 50%

 Par rapport aux risques sécurité et santé (maladies respiratoires, MST, SIDA),
la Figure 7 ci-dessous présente ceux qui affirment avoir été sensibilisés et ceux
qui disent le contraire.

Risque de sécurité
Mesures

Risque de santé

0% 20% 40% 60% 80% 100% 120%


Pourcentage

Figure 7: Taux de sensibilisations des riverains sur les risques santé et sécurité
De l’analyse de la figure il ressort que sur les 50 riverains interrogés, 44 soit 88 % affirment
n’avoir pas été sensibilisés à propos des risques de Santé (maladies respiratoires, MST, SIDA)
contre 6 soit 12% qui estiment avoir été sensibilisés lors des travaux.

Tr (Sensibilisation risque de santé) = 12%

Par contre, 100 % des riverains questionnés estiment avoir été sensibilisés par rapport aux
risques sécurité

 Travailleurs

 La Figure 8 présente le taux des travailleurs ayant des EPI nécessaires

0,5667 0,2
0.60% 0,2333
0.40% Pas d'EPI
Non
0.20%
Oui
0.00%
EPI nécéssaire

Oui Non Pas d'EPI

Figure 8: Taux des travailleurs ayant les EPI nécessaires

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 35


De l’analyse de le figure 8 il ressort que 56,67% des travailleurs interrogés, soit 17 sur les 30,
affirment avoir été dotés des EPI nécessaires pour effectuer leurs activités dans de bonnes et
sûres conditions, 7 travailleurs (Soit 23,33 % des travailleurs enquêtés) affirment qu’ils leur
manquent un EPI spécifique pour effectuer leur tâche en toute sécurité (les gants) et 6
travailleurs soit 20% affirment ne pas avoir reçu d’EPI. On a donc :
1700∗100
Tr (EPI nécéssaire travaileur) = = 56 ,67%
30

▪ Contrairement aux riverains, 100% des travailleurs affirment être sensibilisés à propos
des risques santé et sécurité ;
▪ 100% des conducteurs d’engins affirment être sensibilisés à propos de la limitation de
vitesse.
 Personnel du chantier
L’entretien auprès des personnels révèlent que :
 3 sur 5 des personnels questionnés affirment n’avoir pas été doté d’EPI nécessaires ;
 3 personnels questionnés sur les 5 ont relevés comme insuffisances la mauvaise
gestion des déchets et le manque d’un EPI spécifique (gants) pour les ouvriers.

3.4.1.1.6. Taux de réalisation des mesures d’atténuation


En se basant sur les observations faites (Annexe 1) et les enquêtes effectuées l’état des lieux de
la mise en œuvre des mesures se résume dans le tableau ci-après :

Tableau 2: Réalisations du niveau des activités d’atténuation du PGES

Mesures d’atténuation du
Impacts Taux de réalisation
PGES
Émission de Utiliser des camions de
particules lors des transport de sables et de
transports et graviers disposant de bâches
60%
stockage de
matériaux de
construction
Augmentation du Utiliser les engins et les
bruit ambiant et de véhicules en bon état de
la pollution sonore fonctionnement Veiller à 80%
l’entretien régulier les engins
Limiter les horaires de travail
Pollution des eaux Utiliser les engins moins 60%
et du sol par polluants et en bon état de

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 36


les huiles de fonctionnement Collecter et
vidanges et les faire évacuer les huiles et autres
carburants déchets liquides
Dégradation de la Prévoir des bacs de
qualité du paysage récupération des déchets
par les solides du chantier et assurer 60%
déchets de chantier l’enlèvement des gravats et
et les produits de produits de fouilles pendant et
fouilles après les travaux
Perte de ressources Respecter strictement les
naturelles et de la limites des zones à
diversité biologique déboiser et à débroussailler 90%
sur 5,6 hectares
composée Afzelia
africana, Khaya
senegalensis, Interdire formellement de
Pterocarpus brûler les résidus végétaux
erinaceus, Vitelaria issus des activités de 100%
paradoxa, Tectona déboisement et de
grandis, débroussaillage
Anacardium
occidentale
Perturbation de Interdire aux ouvriers la
l'habitat de chasse sur le site 20%
certaines espèces
animales
Protéger/baliser les fouilles et 60%
autres dispositifs dangereux
Atteinte à la Doter et exiger aux ouvriers le
santé et à la port des Equipements de
sécurité des Protection Individuels 57%
travailleurs appropriés selon leur poste de
(Risque de travail
maladies Sensibiliser les travailleurs sur
respiratoires, les risques sanitaires liés aux 100%
accident de travaux
chantier, maladie Doter le chantier de boîte à
hydrique) pharmacie et prévoir un 10%
moyen de d’évacuation en cas
d’urgence
Risques de Mettre en œuvre un
contamination par programme de lutte contre
les IST dont le les 60%
SIDA IST, le VIH/SIDA par la
sensibilisation du personnel du
chantier

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 37


Risque sanitaire et Mettre en place une haie
sur la sécurité des épineuse pour sécuriser la
riverains retenue et empêcher l’accès 90%
(risque de noyade) direct aux enfants ou aux
Augmentation des animaux
risques d’accident Sensibiliser les riverains 12%
sur les risques de santé
Limiter la vitesse de
circulation des engins et des 80%
véhicules
Source : Enouheran, Août 2022
De l’analyse du tableau il ressort 80% des mesures (soit 12 sur 15) ont un taux de réalisation
supérieur à 50% dont 40% moyennement respectée et 40% fortement respectée. Cependant les
20% restant couvrent les mesures faiblement respectées : la sensibilisation des riverains sur les
risques de santé, l’interdiction de la chasse sur le site et l’approvisionnement du chantier en boit
à pharmacie. Le niveau de mise en œuvre du PGES est satisfaisant.

3.4.1.2. Evaluation de la perception du climat de sécurité par les ouvriers du chantier


Les enquêtes effectuées ont également permis de recenser auprès des ouvriers leurs perceptions
sur le climat de sécurité du chantier. Ce climat de sécurité fait référence aux mesures de
protection de l’environnement et des travailleurs du chantier.

Les perceptions ont été recueillies sur quelques mesures essentielles

3.4.1.2.1. Perceptions sur les mesures d’atténuations environnementales.


 Limiter des horaires de travail

100% des ouvriers enquêtés ressortent l’importance de cette mesure par le besoin de repos et la
limitation des bruits et vibration des engins pendant les heures de travail

 Prévoir les bacs de rétention de déchets

50% des ouvriers pensent que cette mesure contribue à préserver leur santé et rendre propre
l’environnement. Le reste affirme qu’ils jettent parfois des déchets au sol car les bacs de
rétention de déchets sont insuffisants, de petit volume et distant les uns des autres.

 Respect des limites des zones à déboiser

60% des ouvriers affirment que le respect des zones à déboiser contribue au maintien de la
biodiversité végétale. Les 40% restant affirment que le bois contribue à leur alimentation, qu’ils
font usage des résidus issu des végétaux.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 38


 Interdire la chasse sur le site

15% des ouvriers affirment que l’interdiction de la chasse sur le site contribue au maintien de
la biodiversité animale. Les 85 % restant affirment qu’ils dépendent fortement de la chasse.

3.4.1.2.2. Perceptions sur les mesures d’atténuation socio-économique


 Balisage des fouilles
100% des ouvriers affirment que le balisage des fouilles contribue à leur sécurité, réduit les
risques de chute.

 Doter les ouvriers d’EPI nécessaires


70% des ouvriers affirment que le port des EPI contribue fortement à leur sécurité. Par contre,
les 30% restant affirment ne pas être à l’aise avec les EPI lorsqu’ils effectuent leurs activités.

 Organiser des quarts d’heures


80% des ouvriers affirment que les quarts d’heures sont utiles et contribuent à leurs sécurités.
Les 20% restant affirment que les quarts d’heures sont des répétitions et parfois une perte de
temps.
 Respect de la limitation de vitesse
100% des ouvriers affirment que le respect de la limitation de vitesse favorise leurs libres
déplacements et leur sécurité.

3.4.1.2.2. Evaluation des perceptions recueillis


Les perceptions recueillis se résument dans le graphe de la figure ci- après :
100%
90%
80%
Pourcentage des perceptions favorable

70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
limitation Prévoir des Respect des Interdir la Balisage des Doter les Organiser
des horaires bacs de limites des chasse sur le fouilles ouvriers des quarts
de travail rétention de zones à chantier d'EPI d’heures
déchets déboiser
Mesures d'atténuation

Figure 9: Pourcentages favorable des perceptions recueillis

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 39


De l’analyse de cette figure il ressort que les perceptions favorables de la mesure interdire la
chasse sur le site ont un pourcentage inférieur à 50% et les perceptions favorables de la mesure
respect des limites des zones à déboiser ont un pourcentage égal à 50%. Les ouvriers du site s
constituent donc d’une part au non-respect des mesures prescrites.

3.4.1.3. Proposition des mesures alternatives pour une meilleure prise en compte des mesures
environnementales, de santé sécurité
Face aux résultats issus de la mise en œuvre du PGES et de l’évaluation de la perception du
climat de sécurité par les ouvriers, les stratégies suivantes peuvent être proposées :
 sensibiliser les livreurs de matériaux sur l’importance des bâches ;
 se procurer des bacs de rétention de déchets solides adéquat respectant le code
couleur des déchets ;
 se procurer plus de bacs de rétention de déchets liquides ;
 collecter à une fréquence régulière les déchets ;
 organiser des campagnes de sensibilisations des populations riveraines à propos
des risques de santé (IST/VIH/SIDA) ;
 rendre disponible les EPI sur le chantier ;
 pourvoir les travailleurs des EPI spécifiques pour effectuer leurs tâches en toute
sécurité;
 munir le chantier d’une boite à pharmacie;
 mettre des préservatifs suffisants à disposition des ouvriers;
 renforcer le positionnement des panneaux et balisage des zones de travaux ;
 renforcer le suivi de la mise en œuvre des mesures du PGES ;
 sensibiliser les travailleurs sur l’importance des EPI ;
 sensibiliser les ouvriers sur les perturbations causées par la chasse ;
 Sensibiliser les ouvriers à se déplacer vers les bacs de rétention de déchets.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 40


3.4.2. Discussion
Cette recherche porte sur l'évaluation des mesures du Plan de Gestion Environnementale,
Sociale santé et de sécurité mises en œuvre au cours du projet de construction de retenue d’eau
à Attata dans la commune de Ouessè. Ce travail est fait dans une perspective d'amélioration de
la mise en œuvre de ce plan.

Les résultats présentés dans ce rapport ont été obtenus grâce aux observations directes sur le
chantier et aux enquêtes réalisées auprès des populations riveraines, des ouvriers, des
personnels du chantier et à la documentation. Ainsi, on a pu constater que face aux différents
impacts des activités menées au cours du projet sur l'environnement et la société, des stratégies
ont été effectivement prises par l'entreprise GTP SARL pour mettre en œuvre le PGES afin
d'atténuer ou réduire les impacts nous avons notamment :
sensibiliser les livreurs de matériaux sur l’importance de la bâche ; veiller à l’entretien des
engins ; le respect de la limitation des horaires des travaux ; la mise en place des bacs de
rétention étanche et approprié pour éviter le déversement des huiles et du carburant sur le site ;
la mise en place de bacs de rétention des déchets solides ; veiller au respect des zones à déboiser
ou à débroussailler ; interdire aux travailleurs de bruler les résidus des végétaux ; interdire la
chasse sur le site ; veiller au balisage des fouilles ; la sensibilisation des ouvriers sur les risques
de santé, de sécurité ; doter les travailleurs d’équipements de protection individuel ; la
sensibilisation des riverains par rapport aux risques santé et sécurité ; la limitation de vitesse
de circulation, la mise en place de la haie épineuse et enfin la mise en place de signalisation à
l’entrée du chantier.

Cependant, nous avons montré que ces mesures ne sont pas mises en pratique au même pied
d’égalité sur le terrain : 80% des mesures sont respectées dont 40% moyennement respectée et
40% fortement respectée, 20% sont faiblement respectées. On constate dans le cadre notre
étude, un effort satisfaisant est fait par l’entreprise chargée des travaux pour mettre en
application les mesures. Ce résultat est soutenu également par Kouadio (2013) qui a montré
dans le cadre du projet de 2033 ha de périmètre irrigué à Di -Province du Sourou au Burkina
Faso, que 81 % des prévisions du PGES sont respectées dont 51 % réellement respectées et 30
% moyennement respectées et enfin 19 % non respectées. De même, Affouda (2018) a prouvé
que 81% des mesures environnementales du PGES ont été respectés au cours de la construction
du pont de Womey 1 au Bénin et Borote (2021) a prouvé que 93% des mesures sont respectées
au cours de la construction du pont de Womey 2.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 41


Par ailleurs, Yevossa (2018) dans son étude d’évaluation du PGES du projet d’aménagement
et de bitumage de la route Porto-Novo - Akpro-Missérété au Bénin a révélé que 75 % des
mesures n’ont pas été prises en compte par l’entreprise OFMAS soit un taux de 25 % de mise
en œuvre du PGES.
Les ouvriers du chantier ont de diverses perceptions sur les mesures prises et contribuent d’une
part au non-respect de ces mesures. Le faible taux de sensibilisation des riverains à propos des
risques de santé, l’observation des activités de chasse sur le site et l’absence d’une boite à
pharmacie adéquate sur le chantier constituent les principales limites dans la mise en œuvre de
ce PGES. Pour remédier à cet état de choses, il faut un renforcement des capacités des
responsables en matière de suivi environnemental et social, l’organisation régulier des missions
de surveillance environnementale et sociale pour suivre la mise en œuvre du PGES sur le site.

3.5. DIFFICULTÉS RENCONTREES


Au cours de ce travail, les difficultés rencontrées sont les suivantes :

 difficulté à communiquer avec les riverains en langue locale ;


 difficulté à questionner les travailleurs puisqu’ils sont souvent sous pression
exécutant leurs tâches ;
 difficulté à questionner les personnels due à leur indisponibilité.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 42


CONCLUSION

Le stage effectué dans le cadre du projet de construction d’une retenue d’eau à Attata dans la
commune de Ouèssè pour l’obtention de notre licence professionnelle nous a permis d’acquérir
des compétences pratiques dans la mise en œuvre efficace d’un PGES. Cet ouvrage d’art en
construction vise à contribuer à l’amélioration significative des conditions de vies des
populations vivant dans les zones peu ou mal desservies par les infrastructures et services
sociaux et économiques de base et à la réduction des inégalités sociales au Bénin

Les recherches réalisées dans le cadre de ce projet de construction ont pour objectif d’évaluer
la mise en œuvre du Plan de Gestion Environnementale, Sociale de Santé et de Sécurité. Il a été
question d’analyser le niveau de mise œuvre du PGES, d’évaluer la perception du climat de
sécurité par les travailleurs du chantier et enfin proposer des stratégies alternatives pour une
meilleure prise en compte environnemental de santé et de sécurité. Les résultats de cette étude
ont révélé que 80% des mesures sont respectées réparties également soit 40% entièrement
respectées et 40% moyennement respecté.
Ce taux de mise en œuvre par l’entreprise est satisfaisant puisque des efforts satisfaisants ont
été déployés par l’entreprise en charge des travaux pour la plupart des mesures préconisées dans
le PGES. Cependant les ouvriers ont relevé diverses perceptions vise à vis des mesures prises.
Le faible taux de sensibilisation des riverains à propos des risques de santé, la présence des
activités de chasse sur le site et l’absence d’une boite à pharmacie adéquate sur le chantier
constituent les limites essentielles dans le processus de mise en œuvre.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 43


SUGGESTIONS

Pour une meilleure mise en œuvre du PGES dans la réalisation des différents projets de
développement, il faut :

 Installer les poubelles respectant le code couleur des déchets afin de faire le tri
sélectif des déchets et sensibiliser les employés sur le tri sélectif des déchets ;
 se procurer plus de bacs à rétention de déchets liquide
 organiser régulièrement des missions de surveillance environnementale et
sociale pour suivre la mise en œuvre du PGES sur le site ;

 renforcer les capacités en gestion environnementale et sociale des responsables


qui en ont la charge ;

 munir le chantier d’une infirmerie ou tout au moins d’une boite à pharmacie ;

 effectuer des campagnes de sensibilisation aux ouvriers sur les risques de


sécurité;

 renforcer la présence permanente des relais HSE sur le site ;

 respecter les normes liées aux lois et règlements de l’environnement ainsi que
les clauses contractuelles liées au projet.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 44


RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
 ABE, 1999. La loi-cadre sur l’Environnement, Loi, Bénin, 64p.
 Affouda, A., 2018. Contribution au suivi-évaluation de la mise en œuvre des mesures
environnementales du projet de construction du pont de Womey dans la commune
d’Abomey-Calavi au sud du Bénin. Mémoire de Licence, EPAC/UAC, Bénin, 64p.
 Awo, A.J., 2014. Contribution à la mise en œuvre du plan de gestion environnementale
et sociale (PGES) du projet de reconstruction et de bitumage du tronçon routier
GodomeyPahou (16,5km). Mémoire de Licence, EPAC/UAC, Bénin, 67p.
 Benabidès, P., 2011. Plan de gestion environnementale et sociale obligations et
performance pour un développement durable. Thèse de doctorat, Université de
Sherbrooke, Canada, 106p.
 Betaci et Tecknicart, 2019. Etude d’impact environnemental et social de la construction
de la retenue d’eau à Attata (commune de Ouèssè), Bénin, 60p.
 Borote, J.O., 2021. Evaluation de la mise en œuvre du plan de gestion environnemental
et social de la construction du pont de Womey 2 dans la commune de d’Abomey
Calaviau sud du Bénin (Mémoire de licence)
 Catalogue GTP Sarl,. Présentation de l’entreprise.
 Diomande, S., 2020. Evaluation du plan de gestion environnementale et sociale des
travaux de construction de la station de traitement des boues de vidanges de Sèmè-Podji.
Mémoire de Licence, EPAC/UAC, Bénin, 70p.
 EPAC, 2021. Présentation - EPAC-UAC. Ecole Polytech. Abomey-Calavi. Disponible
sur: https://epac.uac.bj/index.php/presentation/, consulté le 15/07/21.
transportsexploits-routes-confortables-durables/, consulté le 08/11/21.
 Groupement ADTR-SA/ECOPLAN/PERS-BTP, 2019. Plan de Gestion
Environnementale et Sociale(PGES) du projet de construction d’une maison des jeunes
dans la ville de Bangassou, Centrafrique, 141p.
 INSAE (2013) : Quatrième Résultat du Recensement Général de la Population et de
l’Habitation
 (RGPH-4, 2013), 34 p.
 Kabré, E., 2011. Impacts des transports sur l’environnement. Maitrise, Université de
Koudougou, Burkina- Faso, 34p.
 Koffi, K., 2012. Etude d’impact et social pour les travaux de construction de l’échangeur
du Nord et de la voie de délestage de Tampouy – Ouagadougou. Master en ingénierie

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 45


de l’eau et de l’environnement Option : Environnement, Université 2iE, Burkina- Faso,
85p.
 Kouadio, R.M., 2013. Evaluation du plan de gestion environnementale et sociale
(PGES) de 2033 ha de périmètre irrigué à Di-Province du Sourou. Master en ingénierie
de l’eau et de l’environnement Option : Environnement, Université 2iE, Burkina- Faso,
67p.
 Kouaho, B., 2012. Evaluation du Plan de Gestion Environnementale et Sociale de la
mine d’or d’Inata. Master spécialisé en gestion durable des mines, Université 2iE,
Burkina- Faso, 101p.
 Larousse, 2021. Dictionnaire Larousse.
 MAEP, "Note d’orientation stratégique de promotion des filières agricoles au Bénin,"
Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la  pêche (Bénin), Cotonou, 2011.
 N’drin, D.N., 2013. Conception et contribution au suivi du plan de gestion
environnementale et sociale (PGES) des travaux d’aménagement et de bitumage de la
rue Wemtenga (29.13), Ouagadougou. Master en ingénierie de l’eau et de
l’environnement Option : eau - assainissement, Université 2iE, Burkina- Faso, 75p.
 Samoura, K., Yonkeu, S., 2011. Les Évaluations environnementales comme outil de
mise en œuvre du développement durable (DD) : définitions, typologie, objectifs et
démarches, 42p.
 UICN, "Expériences du Benin en matière de barrages et aménagement hydro-agricoles
: impacts sur les bénéficiaires et leçons," Union
Yaba, A., 2015. Etude de rehabilitation de la retenue d’eau de manigri dans la commune
de bassila. Mémoire de Licence, EPAC/UAC, Bénin, 74p
 Yevossa, E., 2018. Evaluation de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale
et sociale du projet d’aménagement et de bitumage de la route Porto-Novo -
AkproMissérété. Mémoire de Licence, EPAC/UAC, Bénin, 74p.
 Yonkeu, S., 2009. Rappel sur les études d’impacts sur l’environnement – Utilité pour
l’évaluation des impacts des changements climatiques, 73p.
 Zair, F., 2017. Le système de management environnemental au service du
développement durable au sein de l’entreprise Algérienne : cas de l’entreprise Nationale
des Industries ElectroMénageres (ENIEM). Mémoire de Master, Université Mouloud
Mammeri de Tizi-Ouzou, Algérie, 165p.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 46


TABLE DES MATIERES

DÉDICACE .............................................................................................................................. vi
REMERCIEMENTS................................................................................................................ vii
HOMMAGES ......................................................................................................................... viii
SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATONS....................................................................... ix
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... x
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. xi
LISTE DES PHOTOS .............................................................................................................. xi
LISTE DES PLANCHES ........................................................................................................ xii
RÉSUME ................................................................................................................................ xiii
ABSTRACT ........................................................................................................................... xiv
SOMMAIRE ............................................................................................................................ xv
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DU CADRE DE FORMATION ........................... 3
1.1. CADRE INSTITUTIONNEL ............................................................................................. 3
1.2. CADRE DE STAGE........................................................................................................... 4
DEUXIÈME PARTIE : DÉROULEMENT DU STAGE .......................................................... 7
2.1. OBJECTIFS DE STAGE .................................................................................................... 7
2.2. TRAVAUX EFFECTUES .................................................................................................. 7
2.2.3.1. Quart d’heure .............................................................................................................. 10
2.2.3.2. Supervisions de manutention manuelle de charges et des mesures à suivre à proximité
de machines ou de camions ..................................................................................................... 11
2.2.3.3. Le balisage .................................................................................................................. 12
2.2.4. Compétences acquises ................................................................................................... 12
2.2.5. Difficultés rencontrées ................................................................................................... 12
2.3. CHOIX DU SUJET .......................................................................................................... 13
TROISIÈME PARTIE : ETUDE DU THEME ....................................................................... 15
3.1 OBJECTIFS DE L’ÉTUDE ............................................................................................... 15
3.1.1. Objectif global ............................................................................................................... 15
3.1.2. Objectifs spécifiques ...................................................................................................... 15
3.1.3. Hypothèses ..................................................................................................................... 15
3.2. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ................................................................................ 15
3.2.1. Etat de connaissance ..................................................................................................... 15
3.2.2. Clarification conceptuelle .............................................................................................. 17

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 47


3.2.2.1. Environnement ............................................................................................................ 17
3.2.2.2 : Sécurité ...................................................................................................................... 17
3.2.2.3. Développement durable ............................................................................................. 17
3.2.2.4. Évaluation environnementale .................................................................................... 17
3.2.2.5. Étude d’Impact Environnemental et Social ................................................................ 18
3.2.2.6. Plan de Gestion Environnementale et Sociale ............................................................ 18
3.2.2.7. Evaluation ................................................................................................................... 18
3.2.2.8. Retenue d’eau ............................................................................................................. 18
3.3. MATERIEL ET METHODES ......................................................................................... 19
3.3.1. Présentation du milieu récepteur du projet .................................................................... 19
3.3.1.1. Situations géographique et administrative de la Commune de Ouèssè ...................... 19
3.3.1.1.1. Caractéristiques climatiques ................................................................................... 21
3.3.1.2. Composantes socio-économiques du milieu récepteur du projet ............................... 23
3.3.1.2.1. Caractéristiques démographiques de la commune de Ouèssè ............................... 23
3.3.1.2.2. Activités économiques .............................................................................................. 24
3.3.1.3. Caractéristiques du milieu récepteur de la retenue d’eau (Attata) ............................. 24
3.3.1.3.1. Description géographique du site de Attata ............................................................. 24
3.3.1.3.2. Formation végétale et faune du site de Attata ......................................................... 25
3.3.2. Matériel .......................................................................................................................... 26
3.3.3. Méthodes........................................................................................................................ 27
3.3.3.1. Recherche documentaire ............................................................................................. 27
3.3.3.2. Collecte de données .................................................................................................... 27
3.3.3.3. Traitement des données .............................................................................................. 28
3.4. RESUTLTAS ET DISCUSSION ..................................................................................... 29
3.4.1. Résultats ......................................................................................................................... 29
3.4.1.1. Analyse du niveau de mise en œuvre du PGES ......................................................... 29
3.4.1.1.1. Mesures prises contre l’altération de la qualité de l’air ......................................... 29
3.4.1.2.2. Mesures prises contre l’altération de la qualité du sol ........................................... 30
3.4.1.2.3. Mesures prises contre l’altération de la qualité de l’eau ........................................ 31
3.4.1.2.4. Mesures prises pour la protection de la faune et la flore ........................................ 32
3.4.1.2.5. Mesures relatives à la sécurité des travailleurs et leur prévention contre les
IST/VIH/SIDA .......................................................................................................................... 33
3.4.1.1.6. Recherches effectuées auprès des groupes cibles ................................................... 34

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 48


3.4.1.2. Evaluation de la perception du climat de sécurité par les ouvriers du chantier ........ 38
3.4.1.2.1. Perceptions sur les mesures d’atténuations environnementales. ............................ 38
3.4.1.2.2. Perceptions sur les mesures d’atténuation socio-économique ................................ 39
3.4.1.2.2. Evaluation des perceptions recueillis ..................................................................... 39
3.4.1.3. Proposition des mesures alternatives pour une meilleure prise en compte des mesures
environnementales, de santé sécurité....................................................................................... 40
3.4.2. Discussion ...................................................................................................................... 41
CONCLUSION........................................................................................................................ 43
SUGGESTIONS ...................................................................................................................... 44
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES................................................................................. 45
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 47
ANNEXES .............................................................................................................................. xiv

Réalisé par Géodas ENOUHERAN 49


ANNEXES

Annexe 1 : Fiche d’observation

Mesures d’atténuation Mesure mise en place par Observation


proposées par le PGES l’entreprise

Utiliser des camions de Sensibilise les livreurs de 2 camions livreurs de matériaux


transport de sable et de matériaux sur l’importance des (sables, graviers moellons) sur 5
graviers disposant de bâches ne sont pas munis de bâches
bâches

Utiliser des engins en bon Les engins sont entretenus


état de fonctionnement Veille à l’entretien régulier des régulièrement
engins
Les horaires sont respectés
Respecter la Les horaires des travaux sont
règlementation en vigueur pratiquement limités (pause :
en matière de pollution 13h – 14h30 ; fin :18h) 6% de la population enquêtée se
sonore au Bénin plaignent du
bruit
Des déversements accidentels
d’huiles ou de gasoil lors des
Mise en place d’un bac de entretiens sont remarqués par
Collecter et faire évacuer
rétention de déchet liquide endroit sur le chantier dû au
les huiles et autres déchets
liquides. manque de bacs de rétention
(Planche 5)
Stabiliser les pentes à Effectue des remblais à
proximité des ouvrages de proximité des ouvrages en cas de Quelques pentes sont observées
régulation sur le réseau pentes à proximité du chenal évacuateur
d’irrigation et de drainage
Utiliser les engins moins
polluants et les véhicules Veille à l’entretien régulier des Les engins sont entretenus
en bon état de engins et véhicule régulièrement
fonctionnement qui assure
raisonnablement, qui
n'engendrent pas de perte
de carburant ou de
lubrifiant
Prévoir des bacs de Mise en place des bacs de rétention Quelques déchets sont observés au
récupération des déchets du de rétention de déchets sol malgré la présence des bacs de
chantier et assurer rétention de déchets
S’assure de l’évacuation des
l’enlèvement (gravats et Les couleurs des bacs de déchets
produits de fouilles) gravats et produits de fouille solides ne sont pas respectées
pendant et après les travaux après les travaux Insuffisance des bacs de rétention
Les gravats et produits de fouilles
sont enlevés
3/5 des personnels enquêté se
plaignent de la mauvaise gestion
des déchets
Respecter strictement les Veille au respect des zones à déboiser
limites des zones à déboiser et et à débroussailler par le balisage des Les limites sont respectées
à débroussailler arbres à l’aide du rubalise

Interdire formellement de Sensibilise les ouvriers sur les


brûler les résidus végétaux conséquences et interdit l’action de Les résidus issus des activités de
issus des activités de bruler les résidus des végétaux déboisement et de débroussaille sont
déboisement et de stockés et ne sont pas brulé
débroussaillage

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XIV


Interdire aux ouvriers la Sensibilise les ouvriers et interdit la La chasse est observée par moment sur
chasse sur le site chasse sur le chantier le chantier

Respecter strictement les Veille au respect des zones à déboiser


limites des zones à déboiser et et à débroussailler par le balisage des Les limites sont respectées
à débroussailler arbres à l’aide du rubalise

Les grandes fouilles sont balisées


Protéger/baliser les fouilles avec du rubalise (Figure 6)
et autres dispositifs Veille balisage des fouilles Présence de quelques petites
dangereux fouilles non balisés
Doter et exiger aux ouvriers Les ouvriers sont sensibilisés sur
le port des Equipements de les risques sanitaires
Protection Individuels
appropriés selon leur poste Sensibilise les ouvriers sur les 23,33% des ouvriers enquêtés ne
de travail risques sanitaire et les doter sont pas muni d’équipement de
d’Equipement de Protection protection nécessaire et 20% sont
Sensibiliser les travailleurs sur Individuel sans EPI
les risques sanitaires liés aux 3 personnels sur 5 ne sont pas
travaux munis d’EPI nécessaires

Doter le chantier de boîte à Mise en place de quelques produits


pharmacie et prévoir un de soins artisanaux Le chantier n’est pas muni d’une
moyen de d’évacuation en boite à pharmacie adéquate
cas d’urgence

Mettre en œuvre un
programme de lutte contre Organise des ¼ d’heures par Plusieurs ouvriers désirants n’ont
les IST, le VIH/SIDA par moment pour les ouvriers pas des préservatifs à leur
la sensibilisation du disposition
personnel du chantier

Mettre à disposition du
personnel de chantier des
préservatifs
Mettre en place une haie Veille à la mise en place des haies
épineuse pour sécuriser la épineuses La haie vive a été mise en place
retenue et empêcher l’accès
direct aux animaux et aux Manque de panneaux de
petits enfants Une signalisation est placée à
l’entrée du chantier signalisations
Signaler les travaux et
limiter la vitesse de (Figure 5)
La vitesse des engins est limitée
circulation des engins et des
véhicules

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XV


Annexe 2 : Fiches d’enquêtes

FICHE D’ENQUETE A L’ENDROIT DES OUVRIERS

Bonjour / bonsoir Madame / Monsieur, je m’appelle ENOUHERAN Géodas et je suis


étudiant en Génie de l’Environnement en fin de formation à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-
Calavi. Nous avions réalisé ce guide d’entretien dans le cadre de la rédaction de notre rapport
de fin de formation pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle. Cet entretien va
nous aider à enrichir notre étude qui porte sur le thème :
évaluation de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale de sante et
de sécurité du projet de construction de retenu d’eau a attata (commune de ouesse).
Nous vous prions de bien vouloir consacrer quelques minutes de votre précieux temps pour
répondre à quelques questions.

Nom et Prénoms : Date :

Q1- Quelle activité menez-vous ?


Réponse :………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
Q2- Quels sont les risques auxquels vous êtes exposés dans vos tâches ?
Réponse :………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………..

Q3- Avez- vous les Equipements de Protection individuelle (EPI) nécessaires et adaptés
afin effectuer vos tâches dans de bonnes conditions ?
- Oui
- Non
Si oui pourquoi ?
Reponse :………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………..

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XVI


Q4- Avez-vous déjà eu un accident sur le chantier ?
- Oui
- Non
Si oui avez-vous été pris en charge ?
Réponse :……………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………..

Q5- Des campagnes de sensibilisations sont menées par rapport aux risques santé
(maladies respiratoires, MST, SIDA) ?

- Oui
- Non

Q6- Des séances de ¼ d’heure sont-elles organisées ?

- Souvent - Parfois - Rarement - Pas du tout

Q7- Etes-vous sensibiliser à propos de la limitation de vitesse ? (Uniquement pour les


conducteurs d’engins) si oui, qu’en est-il ?

Réponse :………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………
Q8- Avez- vous des suggestions à l’entreprise le charge des travaux dans le cadre de votre
bien- être ?
Réponse :………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………
Q9- Quelle perception faites-vous vous mesures prises pour la protection de
l’environnement ?
Réponse :………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XVII


Q10- Quelle perception faites-vous vous mesures prises pour la l’atténuation des risques
socio-économique ?
Réponse :………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………

Monsieur/Madame, nous sommes au terme de notre entretien, nous vous remercions pour le
temps que vous nous avez accordé et pour votre sens de collaboration

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XVIII


FICHE D’ENQUETE A L’ENDROIT DES PERSONNELS DU CHANTIER

Bonjour / bonsoir Madame / Monsieur, je m’appelle ENOUHERAN Géodas et je suis


étudiant en Génie de l’Environnement en fin de formation à l’Ecole Polytechnique
d’AbomeyCalavi. Nous avions réalisé ce guide d’entretien dans le cadre de la rédaction de notre
rapport de fin de formation pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle. Cet
entretien va nous aider à enrichir notre étude qui porte sur le thème : évaluation de la mise en
œuvre du plan de gestion environnementale, sociale de santé sécurité du projet de
construction de retenu d’eau a attata (commune de ouesse).
Nous vous prions de bien vouloir consacrer quelques minutes de votre précieux temps pour
répondre à quelques questions.

Nom et Prénoms : Date :


Q1- Quel poste occupez-vous ?

Réponse :……………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Q2- Resentez- vous la présence d’un responsable HSE sur le chantier ?
- Oui
- Non
Si non pourquoi ?
Reponse :………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
………………………………..
Q3- Etes-vous souvent invités à des séances de sensibilisation sur le respect des mesures
d’hygiène, santé et sécurité ?
- Oui
- Non

Q4-Avez-vous des EPI nécessaire à votre disposition ?

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XIX


- Oui
- Non
Q5- Comment appréciez-vous la gestion des déchets sur le chantier? o Bonne
o Moyenne
o Mauvaise
Q6-Est-ce que vous avez été une fois formés sur le plan de secours ?
- Oui
- Non

Q7- Quelle est votre appréciation par rapport aux mesures d’hygiène, santé et sécurité
des travailleurs du chantier ?

o Bonne

o Moyenne

o Mauvaise

Monsieur/Madame, nous sommes au terme de notre entretien, nous vous remercions pour le
temps que vous nous avez accordé et pour votre sens de collaboration.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XX


FICHE D’ENQUETE A L’ENDROIT DE LA POPULATION RIVERAINE

Bonjour / bonsoir Madame / Monsieur, je m’appelle ENOUHERAN Géodas et je suis


étudiant en Génie de l’Environnement en fin de formation à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-
Calavi. Nous avions réalisé ce guide d’entretien dans le cadre de la rédaction de notre rapport
de fin de formation pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle. Cet entretien va
nous aider à enrichir notre étude qui porte sur le thème : évaluation de la mise en œuvre du
plan de gestion environnementale et sociale de sante et de sécurité du projet de
construction de retenu d’eau a attata (commune de ouesse).
Nous vous prions de bien vouloir consacrer quelques minutes de votre précieux temps pour
répondre à quelques questions.

Nom et Prénoms : Date :


Q1-Avez-vous été informé du projet de la construction de la retenue d’eau dans
votre village ?
- Oui
- Non
Si oui, quand avez-vous été informé ?

o Avant l’installation du chantier o Pendant les travaux

o Autre

Q2- L’entreprise en charge de la réalisation du projet a-t-elle eu des séances de


sensibilisation sur la santé, sécurité avec vous ?
- Oui
- Non
Q 3- La signalisation sur le chantier est-elle satisfaisante ?
o Non

o Moyennement

o Oui

Si non, quelles insuffisances relevez-vous ?

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XXI


Réponse:…………………………………………………………………………………
……

Q4-Avez-vous été victime, vu ou entendu parler d’un cas d’accident à l’endroit d’un
riverain depuis que ce projet a démarré ?
- Oui
- Non
Si oui, combien de personnes, et quelles sont les mesures qui ont été prises ?

Réponse:…………………………………………………………………………………
……

Q5-Etes-vous perturbés lors des travaux ?


- Oui
- Non
Si oui, quels genres de perturbation ?

o Bruit

o Poussières

o gaz d’échappement

o Inondation

o Autres à préciser :

Q7- La vitesse des engins de travaux est-elle limitée sur les voies d’accès au chantier?

Réponses:………………………………………………………………………………..

Q8- Avez-vous un domicile ou un champ dans les alentours du chantier ?


- Oui
- Non
Si oui, avez-vous des difficultés à y accéder ??

Réponses:………………………………………………………………………………..

Q9- Avez-vous des suggestions dans le cadre de votre bien-être ?

Réponses:………………………………………………………………………………
………
Monsieur/Madame, nous sommes au terme de notre entretien, nous vous
remercions pour le temps que vous nous avez accordé et pour votre sens de
collaboration.

Réalisé par Géodas ENOUHERAN XXII

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