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THEME :
Réalisé par :
Edwige YEVOSSA
Superviseur: Co-Superviseur
Enseignant-chercheur à l’EPAC/UAC
Maître de stage :
Mr Justin NATTA
11ème Promotion
Dédicace
A
Ma mère Akwaba Adèle KONKONGNISSOU et mon père Michel YEVOSSA. Que
l’Eternel des armées vous accorde longue vie.
Remerciements
Résumé
Abstract
The Environmental and Social Management Plan (ESMP) consists in enforcing the
environmental and social commitments of the project. But in the field, it is clear that in most
projects of development and asphalting, during the implementation of this Environmental and
Social Management Plan, there is a lack of follow-up which compromises the respect of
environmental and social rules. It is in this context that the objective of this study is to assess the
level of execution of the measures contained in the Environmental and Social Management Plan
of the development and asphalting project of the Porto Novo-Akpro Missérété road. To achieve
this objective, a field visit was made, followed by a questionnaire addressed to the persons
concerned (the control mission.., the OFMAS company, the population, the local elected
representatives, and the workers) in order to make a comparison of the level of implementation of
social environmental measures with that proposed in the ESMP. Thus, after the survey, the
comparisons made show a total lack of respect for the various measures proposed in the ESMP;
measures such as the actual wearing of PPE; watering the sites; waste and waste oil management;
the preservation of flora; the compensation of the victims; the installation of road signs for traffic;
access to residents. Etc …. . The latter are inter alia related to: delay in disbursing funds allocated
for the project; non-compliance of the ESMP with the study environment; lack of adequate
monitoring of the ESMP by the monitoring mission. To remedy this state of affairs, it is necessary
to: ensure the application of the environmental and social procedure in the projects; organize
regular environmental and social monitoring missions; build social monitoring missions; build
capacity in environmental and social management of monitoring managers; compliance with
standards related to the environmental code by the company in charge of the project; ensure the
timely disbursement of funds for projects to the executing firm.
Key words: Environmental and social management plan, Environmental measure and social,
followed, respect
SOMMAIRE
Dédicace ........................................................................................................................................... i
Remerciements ................................................................................................................................ ii
Résumé ........................................................................................................................................... iv
Abstract ........................................................................................................................................... v
Introduction ................................................................................................................................... 10
Conclusion ..................................................................................................................................... 61
ANNEXES .................................................................................................................................... 65
Introduction
Le transport est une activité primordiale à la fois pour l’offre agricole, pastorale, et l’accès
aux marchés (Bacha, 2007). Les contraintes pesant sur un système de transport efficace
sont à la fois institutionnelle et infrastructurelle. Ainsi, l’état des routes existantes est l’une
des principales raisons qui remet en cause ce système de transport (André, 2003).Dans le
processus de désenclavement entrepris par le gouvernement Béninois depuis une décennie
dans sa stratégie de développement, la présence d’un réseau routier de qualité est
indispensable . C’est pourquoi le gouvernement a entrepris des projets de construction
routiers dans toutes les régions du Bénin (BAD, 2013). Cependant, la réalisation de ces
projets routiers affecte fortement les composantes de l’environnement du moment où les
mesures environnementales ne sont pas prisent en comptes. Il est donc nécessaire qu’avant
tout construction routière, il faut une étude des impacts potentiels du projet sur son milieu
récepteur. C’est toujours dans cette logique que s’inscrit l’article 88 de la loi cadre sur
l’environnement, qui stipule : « nul ne peut entreprendre des aménagements, des
opérations, des installations, des plans des projets et programmes ou la construction
d’ouvrages sans suivre la procédure d’étude d’impact sur l’environnement, lorsque cette
dernière est exigée par les lois et règlements ». Dans le cadre d’une gestion durable et
efficace de cette infrastructure, le gouvernement béninois, dans sa politique de gestion, a
œuvré pour une évaluation des impacts environnementaux qui seront atténués et/ou
renforcés afin d’assurer une insertion harmonieuse du projet dans le milieu récepteur selon
les normes règlementaires en vigueur au Bénin (ABE, 2001). C’est dans ce contexte que
depuis quelques décennies, les études d’impacts débouchent sur les plans de gestion
environnementale et sociale des projets routiers. Cependant, il se pose un problème de suivi
dans la mise en œuvre du Plan de Gestion Environnemental et Social. C’est ce qui justifie
le choix de notre thème intitulé « EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN
DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PROJET
D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE Porto-Novo Akpro-
Missérété. ». L’objectif global de cette étude est d’apprécier le niveau d’exécution des
mesures contenues dans le plan de gestion environnementale et sociale du projet
d’aménagement et de bitumage de la route Porto-Novo-Akpro-Missérété afin de proposer
des solutions nobles pour son amélioration. Il s’agira de façon spécifique :
-hypothèse 1 : Les mesures du PGES portent sur l’air, l’eau, le sol, la végétation et le milieu
humain.
- hypothèse 3 : Les contraintes liées à l’exploitation du PGES sont surtout d’ordre organisationnel.
les réduire, de les compenser, ou tout au moins de les maitriser .Ce modèle de gestion appliquée
et intégrée à l’ensemble des phases d’un projet permet de mettre en œuvre toutes les mesures
nécessaires pour maitriser les impacts répertoriés sur l’environnement et la société. Toutefois, au
cours de la mise en œuvre de ce Plan de Gestion Environnementale et sociale, on assiste à une
insuffisance de suivi qui compromet le respect des règles environnementales et sociales. Autant
d’aspects qui mettent à mal l’évaluation environnementale et les PGES dans la concordance avec
le développement durable. Pour cela, cette recherche intitulée « EVALUATION DE LA MISE
EN ŒUVRE DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DU PROJET
D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE PORTO-NOVO- AKPRO-
MISSERETE » nous permettra de répondre aux questions suivantes :
fréquentation des sites touristiques dans la région. Le nombre et la diversité du potentiel touristique
et artisanal constitue un atout majeur au développement de cette zone. Enfin, sur le plan sanitaire,
le bitumage de l’axe Porto-Novo ; Akpro-Missérété devrait faciliter l’évacuation des malades des
petites localités vers de plus grands centres médicaux (le CNHU et les hôpitaux de zone). Elle
permettra également d’approvisionner plus aisément les petits centres médicaux en produits
médicaux et pharmaceutiques. Il ressort au vu de toutes ces potentialités de développement de la
région que le bitumage de cette route devrait susciter les efforts des autorités pour le
développement économique et social des régions du Bénin. C’est dans cette optique que le Bénin
dans sa politique de gestion a lancé plusieurs projets d’aménagement et de bitumage des routes sur
toute l’étendue du territoire dans ces dernières années. Ainsi le présent projet vient répondre à cette
ferme volonté de modernisation du réseau routier béninois, (DECO, 2016).
Développement durable
L’idée de mise en œuvre de Plan de Gestion Environnementale et Sociale s’inscrit dans
le cadre d’un développent durable : le développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
Ce pendant cette notion mise en avant par le rapport de Bruntland en 1987, a connu une
émergence à cause de celle de la société industrielle. Ainsi, à partir de la deuxième moitié du 19ème
siècle, les sociétés occidentales commencent à constater que leurs activités notamment
économiques et industrielles ont un impact significatif sur l’environnement et sur l’équilibre
social. Plusieurs crises écologiques et sociales vont avoir lieu dans le monde et vont faire prendre
conscience qu’il faut un modèle plus durable. Si le développement durable était une idée
relativement peu connu jusqu’à la seconde moitié du 20ème siècle, elle a rapidement pris de
l’importance face à la multiplication de ces crises écologiques et de leurs conséquences sur les
sociétés humaines. Au fur et à mesure de l’avancée des connaissances scientifiques sur des enjeux
comme la couche d’ozone, le réchauffement climatique ou la disparition de la biodiversité, la
communauté internationale a pris conscience de la nécessité de trouver un modèle économique
plus susceptible de permettre d’assurer nos besoins sans détruire notre écosystème d’où l’idée de
la mise en œuvre et le respect du Plan de Gestion Environnementale et Sociale. (Essabri, 2017).
Evaluation Environnementale
L’évaluation environnementale est la mise en œuvre des méthodes et des procédures
permettant d’estimer les conséquences sur l’environnement d’une politique, d’un programme ou
d’un plan, d’un projet ou d’une réalisation ; par extension le rapport qui en rendre compte. C’est
un avis émis sur l’étude d’impact sur l’environnement, afin d’en vérifier la qualité et d’apprécier
comment les incidences négatives sur l’environnement sont effectivement annulées, réduites ou
compensées, (Municipalité des iles-de-laMadeleine, 2015)
Surveillance Environnementale
Ensemble de processus mis en place pour vérifier, observer et suivre un écosystème, un
système de gestion, un système de traitement…, et les interactions avec l’environnement durant
une période déterminée ou à des intervalles précis. Elle reposait principalement, jusqu’au début
des années 1990, sur des techniques d’analyses physico-chimique plus ou moins sensibles. Ces
mesures conduisaient à l’évaluation des concentrations de molécules chimiques dans l’eau, l’air,
les sols, les sédiments et les organismes vivants mais elles ne permettaient, cependant pas de
déterminer l’impact réel des composés sur les organismes vivants et les écosystèmes, (Aoustin,
2015)
L’aménagement du territoire
2..1.2. Le relief
2.1.3. Climat
30
29
28
27
26
Série1
25
24
23
350
300
250
200
150
50
Cette forte pluviosité et le relief peut accidenter donne lieu à plusieurs cours d’eau dont
le plus important est la rivière Aguidi qui prend sa source dans la commune d’Adja-Ouèrè.Elle
travers Sakété sur près de 30 km, et forme sur son parcours des marigots comme Mamagué à
Ikpédjilé, Tolossi à Iloro-Sodji et Aguidi à Aguidi centre. Les cours d’OkéAwo, takon, les marais
d’Igba et d’Akpéchi constituent un réseau hydrographique très remarquable dans la zone du projet.
La figure ci-dessous illustre le réseau hydrographique de la zone du projet, (DECO, 2016).
- Les sols des Plateaux : sols ferralitiques, de couleur rouge et à texture sablo argileux (terres de
barre)
- Les sols de bas de pente : sols de coloration brune claire, à texture sableuse et faciles à travailler,
ils se situent en bordures des bas-fonds marécageux, soit dans des dépressions fermées.
- Les sols des bas-fonds : ce sont des sols hydro-morphes argileux, riches en matières organiques,
situés dans les zones inondables, (DECO, 2016).
La flore
Les communes disposent d’un Jardin National de Plan Naturel (JNPN) d’environ 7,2
hectares qui est réparti sur trois sites de superficies inégales comportant environ 400 espèces
réparties en zone comportant les plantes médicinales , les espèces aromatiques et condimentaires,
les espèces à fortes valeurs ajoutées, les arbres du gouverneur, le milieu aquatique avec ces
fréquences tilapias, les géants de la forêt royales. Le modèle géomorphologique, la pluviométrie
et les facteurs humains concourent à la formation d’un couvert végétal artificiel composé de
reliques de forêts sacrées, d’arbustes et de hautes herbes au sein desquels Elaesis guineensis
(palmier à huile) occupe une place importante créant le même paysage. Les reliques de forêts
observées aujourd’hui doivent leur existence à la religion traditionnelle (vodun). En effet, elles
constituent des lieux d’initiations diverses et réservées à certaines des activités de ladite religion.
Sur les terres laissées en jachères poussent de nombreuses espèces végétales : les chiendents, le
bananier, l’arbre à pain, l’oranger, le teck, l’eucalyptus. Certaines de ces plantes font aujourd’hui
l’objet d’activités non négligeables de boisement surtout dans les arrondissements ruraux. La
végétation est plus variée au bord des marigots où dominent le palmier raphia, le bambou, les
fourragères et autres espèces hydromophes, (DECO, 2016).
La Faune
Tableau I. Evolution des populations des départements concernés par le projet de 2005 à 2018
Elle représente le capitale du BENIN et regorge plusieurs histoires ce qui fait de lui une
grande région touristique. De nos jours, il existe une mosaïque d’ethnies qui cohabite à Porto-
Novo. Les fons et les goun sont majoritaires (66°%), suivi des Yoruba (25%), et des Adja, Mina
et Toffin(4%). Les autres ethnies sont composées de Bariba, dendi, Yom-Lokpa, Otamari et Peulh
etc. (5%). Ce brassage ethnique est aussi à la base de la diversité des activités économiques de la
ville. A la recherche de l’emploi, pour des raisons de commerce et autres, la population de la
commune de Pobè par exemple migre vers les villes comme Porto-Novo, Cotonou… à l’intérieur
du pays et les autres pays comme le Gabon, la Côte d’Ivoire et surtout le Nigéria du fait de sa
proximité. En outre, la vie spirituelle de Porto-Novo est animée par plusieurs religions. Chacune
d’elle prêche pour la culture de la paix, de la tolérance mutuelle et de la cohésion locale et
nationale. Trois catégories de religions peuvent être distinguées : la religion traditionnelle
(29,20%) ; la religion chrétienne (45,70%) ; et l’Islam (25,10%), (DECO, 2016).
Le commerce occupe une place de choix au sein des activités économiques. Il mobilise
47,28% de la population et touche une diversité de produits. Il s’agit des hydrocarbures, des
produits manufacturés, des produits pharmaceutiques, des matériaux de construction, des denrées
alimentaires, des boissons, des produits cosmétiques, des produits agricoles, des produits
d’élevage etc. Ces produits proviennent du Nigéria, de Cotonou (par le port) et des environnements
ruraux de Porto-Novo ; cette activité est majoritairement exercée par les femmes. La plupart des
hydrocarbures et des produits manufacturés commercialisés proviennent du Nigéria. Une partie
est consommée sur place et le reste est réexporté vers Cotonou. Les produits provenant du Nigéria
arrivent dans la commune par les voies fluviales. Une fois débarqué, les produits sont soit
emmagasinés, soit stockés dans les maisons. Ils sont ensuite vendus soit en gros (cas des
grossistes), soit en détails dans les boutiques ou sur des étalages de fortune. Les produits agricoles
et d’élevage provenant des communes environnantes de l’Ouémé sont débarqués sur les marchés
de la municipalité et servent à alimenter les ménages. Quant aux produits de la commune (artisanat
: paniers, pots, objets d’art ; produits manufacturés : savons ; produits d’élevage : porcins et
volailles), ils sont partiellement exportés par les commerçants collecteurs vers le Nigéria et
Cotonou soit par voies fluviales, soit par voies terrestre, (DECO, 2016).
2.2. Présentation de la structure d’accueil
Pour mener à bien cette étude, nous avons choisi pour structure d’accueil la Direction de
la Gestion et du Suivi des Infrastructures (DGSI) de la Direction Générale des Infrastructures
(DGI) du Ministère des Infrastructures et Transports (MIT).
− Un Secrétariat ;
− Un Service de Banque de Données Routières (SBDR) ;
− Un Service de l’Inspection, de la Réglementation et de la Gestion du Patrimoine Routier
(SIRGPR) ;
− Un Service de la Programmation et du Suivi-Evaluation (SPSE) ;
− Un Service des Evaluations Environnementales et Sociales (SEES) ;
Pour collecter des informations nécessaires sur le terrain afin d’atteindre l’objectif de
notre étude nous avions eu à faire notre stage dans le Service des Evaluations Environnementales
et Sociales (SEES) de la dite direction.
La SEES assure l’évaluation environnementale et sociale de la plus part des projets routier du
gouvernement dont l’un d’entre eux est le projet d’aménagement et de bitumage de la route
Porto-Novo-Akpro-Missérété qui fait l’objet de notre étude.
2.3. Matériel
-une fiche d’enquête pour prendre des informations chez la population riveraine
2.4. Méthodes
2.4.1. Collecte des données
Elle a été faite au cours des visites de chantier afin d’observer les réalités qui prévalent sur
le site d’implantation du projet et de son environnement immédiat et un questionnaire adressé aux
différentes parties prenantes du projet (ouvriers, population riveraines, autorités locales, mission
de contrôle dont 50 ouvriers, 50 riveraines, et deux personne de la mission de contrôle).Le choix
des personnes à enquêter s’est fait par une répartition des concessions et cela dans le but d’avoir
une couverture de tout le quartier. Les choix raisonné des personnes à enquêter par concessions
s’est fait de façon aléatoire. De plus des visites de terrain ont été faites durant les trois mois étude
en vue de remarquer ce qui se passe sur le terrain.
Recherche documentaire
- l’exploitation des anciens rapports, les livres ayant rapport avec le sujet
Elle est basée sur l’exploitation des mémoires de fin de formation, des textes politiques
sectorielle concernés au regard des enjeux du projet, sur la consultation des lois et règlements en
vigueur dans le domaine de l’environnement au Bénin et l’exploitation des documents officiels en
rapport avec le projet du pont de Womey.
Suite à nos observations sur le terrain nous avons eu à apprécier l’importance des impacts
sur les différentes composantes touchées par le projet. Ces impacts et leurs importances sont
présentés dans le tableau suivant.
D’après l’analyse du tableau, il ressort que les différentes activités menées lors de la
construction du projet touches les composantes telle que : l’air, l’eau, le sol, la flore, la faune, et
le milieu humain. Ainsi, les activités de terrassement et de déviation provoqueront une pollution
de l’air par la poussière, les gaz, et le bruit qui seraient d’une moyenne importance. En ce qui
concerne le prélèvement d’eau dans des points d’eau pour les travaux et le rejet des déchets
liquides et solides, cela pourrait provoquer un assèchement de ces cours d’eau et avec un grand
risque de contamination de ces cours d’eau. Le décapage et gerbage, la protection des équipements
et la mise en place des déviations pourraient provoquer un grand risque de dégradation du sol par
imperméabilisation, un grand risque d’accélération de l’érosion, et pourraient aussi provoquer une
pollution des sols par les déchets solides et liquide et peut également modifier la topographie du
sol. Le décapage des emprises, le dégagement des zones d’emprunte et l’ouverture des déviations
sont les principales activités qui provoqueront un grand risque de destruction de la végétation et
de l’habitat de la faune. Enfin, concernant le milieu humain, l’entreprise OFMAS recrutera un
grand nombre d’ouvriers dans la zone afin de prioriser la main d’œuvre locale l’arrivée des
étrangers sur le chantier pour les travaux peut être à la base des conflits entre eux et la population
autochtone. Cela pourrait provoquer aussi des maladies sexuellement transmissibles. Il y a
également des risques d’accident qui peuvent subvenir lors des travaux.
Modification de la topographie du
sol et risque de stagnation des eaux Moyen
Ouverture de zones
d’emprunt, de carrières et les
gerbages
Brassage
Autres Accès aux habitations et aux Risque de conflit avec la Très faible
spécificités infrastructures population locale
sociocommunautaires
13 Risque d’avoir une forte demande
dans toute la zone traversé par le Très faible
projet
Le plan de gestion environnementale et sociale a pour but d’apporter des réponses précises,
pertinentes et durables aux problèmes répertoriés dans le cadre de l’étude d’impact
environnemental et social du projet afin d’assurer une insertion harmonieuse du projet dans
l’environnement récepteur selon les normes réglementaires en vigueur au Benin. Il permet
l’identification des impacts, les mesures retenues pour les atténuer, les indicateurs de performance
ou objectivement vérifiables dans la résolution des problèmes environnementaux, les
responsabilités ainsi que les coûts pour chaque mesure. Il est essentiel d’assurer la surveillance et
le suivi de la mise en œuvre de ce plan de gestion environnementale et sociale lors de l’exécution
du projet. En effet, les mesures d’atténuation ou de compensation préconisées lors de la réalisation
de l’EIE nécessitent une surveillance et un suivi pour juger de leur efficacité et définir le cas
échéant des mesures alternatives.
Surveillance
Les mesures identifiées qui doivent être mises en œuvre et respectées lors de la réalisation
du projet pour l’atténuation des différents impacts identifiés sont résumés dans le Plan de Gestion
Environnementale et Sociale du projet. Le tableau III ci-après représente le Plan de Gestion
Environnementale et Sociale du projet.
1. Etudier toutes les -Nombre de sinistrés Toutes les phases Comité de suivi
variantes possibles enregistrés du projet environnemental du
DGTP/MDC Sans coût
tracées projet (MAIRIE
-Pas de conflit
CONCERNEE ET
DGECGCC)
5. Reboiser tous les sites -Nombre d’arbre plantés Phase de DGTP/MDC MAIRIE
occupés construction CONCERNEE ET 65 000 000
d’exploitation DGECGCC
7. Sensibiliser les
ouvriers sur la -Nombre de séance de Phase de
préservation de la faune sensibilisation ; construction DGTP/MDC 21 000 000
10. Doter les ouvriers des -Port effectif des EPI ; Phase de MAIRIE
équipements de construction CONCERNEE ET
-Nombre de cas d’accidents DGTP/MDC 50 000 000
protection individuelle DGECGCC
enregistrés
(EPI)
12. Stocker les produits -Présence effectives des abris Phase de MAIRIE 20 000 000
sous abris appropriés de stockage des produits CONCERNEE ET
construction DGTP/MDC
conformément à la DGECGCC
règlementation ;
-Présence de la plate-forme
24. Former les cadres des Rapports des formations Phase de MAIRIE
TP sur le contenu et le construction CONCERNEE ET
DGTP/MDC
suivi de PGES DGECGCC
27. Spécifier les clauses -Nombre de DAO avec CCES Au moment du MAIRIE
environnementales et montage du DAO CONCERNEE ET
DGTP/MDC
sociales dans les DGECGCC
documents de projet des
travaux connexes (piste,
clôture et matériels
d’appui, etc)
Les activités menées sur le terrain touchent principalement les composantes telles que l’air,
l’eau, la végétation la faune et le milieu humain.
3.1.5.1.1. Mise en œuvre des mesures sur les ressources sur le sol
3.1.5.1.3. Mise en œuvre des mesures sur les ressources sur la flore
Pour l’installation de la base-vie, l’entreprise OFMAS a détruit 25 pieds d’arbre sur la base
vie, et a abattu 53 pieds d’arbre sur le chantier. En plus, l’exploitation des zones d’emprunts, des
carrières de déroctage et de concassage nécessite une destruction de la couche superficielle des
sols exploités. Il a été prévu dans le PGES de reboiser et d’aménager les sites occupés, ce que
l’entreprise n’a pas encore fait.
3.1.5.1.4. Mise en œuvre des mesures sur les ressources sur la faune
déserter la faune aviaire. Il a été prévu dans le PGES de respecter les dispositions du décret 2001-
294 portant réglementation du bruit en république du Benin afin de régulariser l’émission du bruit
pour empêcher la fuite des animaux, mais au cours de notre visite, on a constaté que l’entreprise
ne respecte pas ce décret. L’entreprise travaille même aux heures de repos (13h à 15h).
L’entreprise OFMAS dispose au niveau de sa base-vie d’une infirmerie pour les soins
médicaux, et des pansements en cas d’accident de travail sur le chantier ; elle dispose également
des toilettes pour le personnel et les ouvriers, mais on observe un manque d’hygiène au niveau de
celle des ouvriers. Pour éviter les cas d’accident de circulation, OFMAS dispose à certain endroit
du chantier des drapeaux tiers pour la régularisation de la circulation. L’entreprise organise
également par semaine deux séances de sensibilisation sur le port effectif des EPI et sur les IST,
et dispose des affiches de sensibilisation sur les base-vie et distribue des préservatifs pour éviter
les risques de transmission des IST/SIDA. L’entreprise a assuré l’offre d’emplois au niveau de la
population riveraine tout en recrutant 115 ouvriers riverains.
Pour éviter la pollution du sol par les huiles usées et la contamination des cours d’eaux et
du sous-sol, l’entreprise dispose de quelques dispositif de collecte d’huile et de stockage des
déchets solides qui seront récupérés par une ONG chargée de traitement des déchets solides et
liquides.
Tableau IV. Comparaison entre les mesures proposées dans le PGES du projet et celle mise en
œuvre sur le chantier
Principale mesure
d’atténuation Observation Efficacité Recommandation
environnementale
Créer un comité
local d’expropriation Le comité a été Renforcer la capacité des membres
Moyen
et de créé du comité
dédommagement
Aménager les sites Les sites
d’emprunt, de occupés ou
Fait tout possible pour aménager
carrières latéritiques,
exploité non pas Faible
les sites occupés ou exploités
de concassés et de été aménagé
toute aire occupée pour le moment
Aucune plante
Reboiser tous les Assurer le reboisement le plus tôt
n’a été mise en Faible
sites occupés possible
terre
La base vie
Elaborer et mettre en
dispose de
œuvre sur la base vie Assurer la bonne gestion des
quelques
un plan de gestion déchets solides et liquide sur la
poubelles et Moyen
des déchets, des base vie et s’aborner à une ONG
dispositifs de
eaux usées et des de collecte des déchets
collecte d’huile
huiles usagées
usée
Doter et mettre sur L’entreprise
la base vie un plan dispose d’une Bonne
d’urgence infirmerie
Doter les ouvriers Quelques un
des équipements de porte
Très faible Suivre le port effectif des EPI
protection effectivement
individuelle (EPI) les EPI
Au cours de notre visite sur le terrain nous avons eu à observer si l’entreprise en charge
du projet respecte effectivement la mise en œuvre des principales mesures proposées dans le
PGES. Cette vérification est résumée dans le tableau ci-après
Principales mesure
Composantes
observé lors de la visite du Indicateur d’observation Observation
environnementales
chantier
L’entreprise est dotée d’un certain nombre de dispositif pour
la collecte des huiles usées de vidange (voir photo n°1 ci-
après);
Sur la base vie, l’entreprise dispose des points de collecte
Gestion des déchets liquides
Sol Constat visuel des déchets tels que (les fers ; les pneus ; etc …) avant qu’ils
et solides
ne soit évacués dans les centres de traitements (voir photo
n°2ci-après)
L’arrosage des voies et L’entreprise arrose quelque fois les voies (au plus 2 fois par
Air Constat visuel
déviation jours)
Recrutement de main
d’œuvre locale pour les Constat visuel L’entreprise a recruté des ouvriers locaux
Milieu humain
travaux
Respect du port des EPI Constat visuel certains ouvriers respectent le port des EPI
Signalisation des déviations Il a été constaté la Présence de quelques panneaux dans les
par des panneaux de Constat visuel déviations et que les panneaux disposés ne respectent pas
signalisation forcement les normes de disposition des panneaux
Reboisement compensatoire
Constat visuel Pour le moment aucun reboisement n’a été fait
dans la zone du projet
Au cours de notre enquête, nous avions adressé notre questionnaire à la population (50
personnes), aux ouvriers (50 ouvriers) de l’entreprise OFMAS, aux élus locaux, à la mission de
control afin de collecter les informations nécessaires qui nous ont permis d’évaluer le niveau
d’exécution des différentes mesures fixées dans le PGES du projet d’aménagement et de bitumage
de la route Porto Novo-Akpro-Missérété. Cette collecte a été faite à l’aide d’une fiche d’enquête.
Les réponses obtenues sont résumées dans le tableau ci-après.
Milieux humain Dédommagement des sinistrés 100 % des riverains questionnés ont
été sensibilisés et recensés mais 75%
non dédommagés pour le moment
Sensibilisation des ouvriers sur les IST La sensibilisation se fait 2 fois par
et VIH/SIDA semaine et suivis de la distribution des
préservatifs par mois
AIR Arrosage des chantiers et déviation 100% des usagés questionnés se sont
plaints de la poussière et ont même
révélés que l’entreprise n’arrose pas
du tout le chantier
Les observations et les différentes enquêtes faites lors de la visite du chantier nous on
permit d’évaluer les différentes mesures fixées dans le PGES et qui respectés par l’entreprise
OFMAS afin de connaitre le niveau d’exécution de ces mesures. Cette évaluation est présentée
dans le tableau ci-après.
D’après les observations faites sur le terrain, la mise en œuvre effective du PGES n’est du
tout pas respectée dans son intégrité. Toutes mesures imposées à l’entreprise OFMAS dans le
cahier de charge n’ont pas été appliqués sur le terrain
Il est prévu de remettre en état le sol de la base vie et des sites d’emprunt, mais les sites
d’emprunts exploités n’ont pas été aménagés jusqu'à présent. (Voir photo n°8 et 9)
Photo 9. Sites d’emprunt non aménagé Photo 8.Sites d’emprunt non aménagé
Pour prévenir la pollution d’eau par les huiles usées de vidange des engins, de terrassement,
le goudron, il est proposé dans le PGES, la collecte de ces déchets liquides usés pour recyclage
mais sur le terrain on observe une mauvaise gestion de ces huiles usées de vidange à l’endroit de
l’entreprise OFMAS (Voir photo n°7 et 10 ci-après).
Il a été prévu dans le PGES, une plantation d’arbre afin de compenser les arbres
préalablement abattus mais jusqu'à présent l’entreprise n’a rien fait pour la compensation des
arbres.
Pour éviter toutes formes de maladie provoquée par la poussière sur les chantiers, il est
instruire aux travailleurs le port des masques et du matériel de protection durant tous les travaux
mais sur le chantier, c’est une minorité d’ouvriers qui porte ces EPI.
Pendant les phases des travaux, Il est également prévu dans le cahier de charge d’arroser
autant que possible les sites et de régler les moteurs des engins à combustion à l’effet d’atténuer
la qualité de l’air sur les chantiers, mais on constate un importantes envol de poussières sur le
chantier.
Photo 13. Pollution des toits par la poussière Photo 12. Pollution des matériels par la poussière
Pendant les travaux, les perturbations causées à la circulation seront atténuées par des
déviations bien signalées et l’entreprise placera à cet effet, des agents pour régler la circulation
afin d’éviter les accidents. L’entreprise devrait rétablir l’accès aux concessions et aux lieux de
travail autant que possible : comblement de faussés pour permettre le passage temporaire, mise en
place de passerelle en bois pour rétablir provisoirement les accès. Tout ceci n’a pas été fait par
l’entreprise (Voir photo ci-après).
Photo 15. Difficulté d’accès aux Photo 14. Difficulté d’accès aux
agglomérations agglomérations
déchets dont l’usage varie selon les pays ou les régions. La hiérarchie des stratégies s’articule
autour de la règle des 3R : Réduire ; Réutiliser ; Recycler, (NKITUAHANGA YENAMAU,
2010). Les résultats issus de nos constats, nous révèles que l’entrepreneur en charge du projet ne
respecte pas les lois et règlement en vigueurs relatif à la gestion des déchets liquides. Nous
constatons ainsi un important déversement des huiles de vidange au sol sur leurs base-vie (photo
n°7).
Pour la lutte contre les poussières, l’entreprise doit choisir l’emplacement des concasseurs et
des équipements similaires en fonction du bruit et de la poussière qu’ils produisent et arroser les
voies et déviations autant que possible. Le port de lunettes et de masques anti-poussières est
obligatoire. (GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMEN, (2013)). Ceci
n’est pas respecter sur le chantier. On constate ainsi un important envol de la poussière sur le
chantier.
En ce qui concerne la protection du personnel de chantier, l’entreprise doit mettre à la
disposition du personnel de chantier des tenues de travail correctes réglementaires et en bon état
ainsi que tous les accessoires de protection et de sécurité propre à leurs activités (casques, bottes,
ceintures, masque, gants, lunette, etc.). L’entrepreneur doit veiller au port scrupuleux des
équipements de protection sur le chantier ; (Benabidès, (2011) ; et au maintien de la circulation.
Tout ceci n’est pas respecté sur le chantier.
En ce qui concerne les aires occupées, toutes aires occupés ou exploités lors des travaux,
l’entrepreneur doit veiller à sa restauration (ABE, 2001), ce qui n’a pas été fait sur le chantier ;
jusqu’à présent les sites d’emprunts ne sont pas restaurés et aucun pied d’arbre n’est mis sous terre.
Tout ceci pourrait être dû au manque de volonté du respect des différentes mesures
proposées dans le PGES ou au manque du suivi adéquat du PGES par la mission de contrôle.
D’autre études sur le même sujet ont approuvées les mêmes résultats (autorité routière de
MADAGASCAR, (2016)), contrairement à KOUADIO Roméo qui a démontré dans son mémoire
pour l’obtention du master en ingénierie de l’eau et de l’environnement que 81% des mesures
proposées dans le PGES sont mises en œuvre sur le terrain. Sur ce il faut donc la prise de
conscience des entrepreneurs qui banalisent ou ne taillent pas d’importance aux lois et aux
règlements environnementaux en vigueur dans le pays.
Conclusion
Approches de solution
Pour une meilleure mise en œuvre du PGES dans la réalisation des différents projets de
développement, il faut :
Références bibliographies
− ABE, 2001 : Guide Général de réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement.
− Agence Nationale TADAMOUN pour la lutte contre les Séquelles de l’esclavage,
l’Insertion et la lutte contre la pauvreté, (2016), Plan de Gestion Environnementale et
Sociale du projet pilote de moyens de subsistance durables pour les rapatries et les
communautés d’accueil dans la vallée du fleuve Sénégal, (SENEGAL), 20p
− ANDRE P., DELISLE C. E., REVERET J. et SENE A., (2003) : l’évaluation des impacts
sur l’environnement, Deuxième édition, Ecole Polytechnique de Montréal, 519p
− AOUSTIN T., (2015), Evaluation environnementale des plan et programmes, mémoire
pour l’obtention du grade de docteur de l’université de limoges en droit publique,
(LIMOGE), 1213p
− Autorité Routière de MADACASCAR, (2016), Etude d’impact Environnemental et Social
du projet de reconstruction pont MANANJEBA sur les RN6 au PK 583+650,
(MADAGASCAR), 49p
− BACHA A., (2007), exposé d’une étude d’impact des projets routiers sur
l’environnement,
− BAD, (2010), Plan de Gestion Environnementale et Sociale du projet d’amélioration des
services de l’électricité dans la ville de BISSAU, (GUINEE-BISSAU), 106p
− BAD, (2013), Projet de transport urbain à PARAKOU, (BENIN), 18p
− BAD, (2015), Plan de Gestion Environnementale et Sociale du projet de Programme
d’appui à la reconstruction des communautés de base-phase, (BOGOURA), 39p
− BENABIDES P., (2011), PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE,
OBLIGATION ET PERFORMANCE POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE,
Essai présenté au centre universitaire de formation en environnement en vue de l’obtention
du grade de maître en environnement, (canada), 106p
− Bureau de Monétisation et J/P Haitian Relief Organization (J/P HRO), (2014), Plan de
Gestion Environnementale et Sociale du projet de reconstruction des quartiers défavorisé
de PORT-AU-PRINCE (PREKAD), (Haiti), 39p
− Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement, (1987), rapport de
Brundland sur le développement durable, 349p
WEBOGRAPHIE
− aménagement du territoire, fr.m.wikipedia.org, consulté le 03 août 2018.
− bitume et route bitumées, www.ornikar.com, consulté le 3 Août 2018.
− développement durable : définition, historique et enjeux, e-rse.net ; consulté le 13
septembre 2018.
− environnement et développement durable, une interrogation, journals.openedition.org,
consulté le 15 septembre 2018.
− excusions à Porto-Novo BENIN, www.benin-voyage.com, consulté le 12 septembre 2018.
− Programme National de la relance du secteur agricole et rural,
http://fr.wikipédia.org/wiki/Gestion des d%C3, consulté le 3 Octobre 2018.
ANNEXES
QUESTIONNAIRE :
A l’endroit de l’entreprise
1-quelles sont les différentes composantes de l’environnement qui sont touchent par le projet ?
Quelles sont les mesures prises pour atténuer l’érosion due au décapage de la couche superficielle
du sol et de la végétation ?
3-quelle est la méthode de gestion des huiles usées et des déchets solides produits sur le chantier ?
4- quelles sont les mesures prévues pour atténuer les impacts que peuvent avoir les rejets des
déchets solides et liquides sur la qualité de l’eau de surface et les eaux souterraines ?
6-comment pensez-vous préserver ou compenser les arbres détruits dans l’emprise des travaux ?
5-quelles sont les différentes mesures mise en place pour la préservation de la faune aviaire et les
singes à ventre rouge de la forêt de Lagbe vu la destruction de leur habitat et le bruit produit par
les engins ?
6-quelles sont les précautions prise pour réduire l’émission de la poussière, du bruit et de gaz
d’échappement lors des travaux ?
9-Avez-vous prévu des séances de sensibilisation sur la sécurité routière et les IST à l’endroit de
la population et les ouvriers ?
Q2-quel est le niveau d’exécution des mesures mise en œuvre dans le PGES ?
Le chantier
4-La plantation compensatoire est-elle prévue à la fin de l’exploitation des sites d’emprunt et
les bases ?
Si non pourquoi ?
Oui non
Si non, pourquoi ?
6-quelles sont les précautions prises pour la préservation des ressources forestières ?
7- organiser-vous des séances de sensibilisation par apport au port effectif des EPI
-maison école
Autres
Si oui, combien :
D’école
De centre de santé
Des latrines
Q1-quel est selon vous le niveau d’exécution des mesures prise dans le PGES ?
-accidents de circulation
5-quel est le nombre de séance de sensibilisations organisées par l’entreprise par apport au port
effectif des EPI ?
-maison école
Autres
Le tronçon
10-La plantation compensatoire est-elle prévue à la fin de l’exploitation des sites d’emprunt et
les bases vie ?
Si non pourquoi ?
11- quelle gestion l’entreprise faite des déchets et les huiles de vidange sur les bases vie :
2-Y a-t-il des plaintes contre l’entreprise en charge des travaux de la part des populations ?
-la faune
-les végétaux
-et la société
4-quels sont selon vous les impacts des travaux sur le marché ; le commerce ?
A L’ENDROIT DE LA POPULATION
Oui non
3-avez-vous eux des séances de sensibilisation avec les autorités locales pour ce qui concerne les
travaux de réaménagement de cette voie ?
8-ils vous ont promis construire des infrastructures sociocommunautaires lors de la réalisation du
projet ?
9-Quelles sont vos commentaires persinnelles par rapport à la gestion des questions
environnementales et sociales ?
Dédicace ........................................................................................................................................... i
Remerciements ................................................................................................................................ ii
Résumé ........................................................................................................................................... iv
Abstract ........................................................................................................................................... v
Introduction ................................................................................................................................... 10
3.1. Résultats.............................................................................................................................. 29
3.1.1. Identification des impacts ............................................................................................ 29
3.1.2. Analyse des impacts ..................................................................................................... 29
3.1.3. Mesures d’atténuation et de bonification ..................................................................... 32
3.1.4. Identification des mesures contenues dans le Plan de Gestion Environnementale et
Sociale du projet d’aménagement et de bitumage de la route Porto-Novo-Akpro-Missérété
................................................................................................................................................ 32
3.1.4.1. Procédure général de la mise en œuvre du PGES .......................................... 32
3.1.4.2. Plan de Gestion Environnementale et Sociale du projet d’aménagement et de
bitumage de la route Porto-Novo-Akpro-Missérété ........................................................... 35
3 .1.5.Niveau d’exécution des principales mesures sur le terrain .......................................... 44
3 .1.5.1. Activité menée sur le terrain ................................................................................ 44
3.1.5.1.1. Mise en œuvre des mesures sur les ressources sur le sol................................ 44
3.1.5.1.2. Mise en œuvre des mesures sur les ressources en eau .................................... 46
3.1.5.1.3. Mise en œuvre des mesures sur les ressources sur la flore ............................ 46
3.1.5.1.4. Mise en œuvre des mesures sur les ressources sur la faune ........................... 46
3.1.5.1.5. Ressources humaines ...................................................................................... 47
3.1.5.1.6 .Gestion des huiles usées et des déchets solides .............................................. 47
3.1.5.2. Observation sur les principales mesures à vérifier sur le terrain ........................... 50
3.1.5.3. Enquête de terrain.................................................................................................. 53
3.1.5.4. Evaluation des principales mesures observées lors de la visite de terrain ............ 54
3.1.6. Analyse des insuffisances observées dans la mise en œuvre du PGES .................... 55
3.1.6.1. Ressource en sol .................................................................................................... 55
3.1.6.2. Pollution des eaux ................................................................................................. 56
3.1.6.3. Végétation et perte de produit forestier ................................................................. 57
3.1.6.4. Milieu humain ....................................................................................................... 57
Conclusion ..................................................................................................................................... 61
ANNEXES .................................................................................................................................... 65