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PROMOTION DE LA

COMPÉTITIVITÉ DE LA
CHAÎNE DE VALEUR
DE L’ANACARDE

Projet de Promotion de la Compétitivité de


la chaîne de valeur de l’Anacarde (PPCA) en
Côte d’Ivoire

SCREENING ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DES


TRAVAUX DE RLTPC DE 448 KM DE ROUTES RURALES DANS
LES REGIONS DU HAMBOL, GBEKE ET GONTOUGO

………………………………………………..

Rapport provisoire final de la sélection environnementale et


sociale de sous-projets de réhabilitation de 190 km de
routes rurales dans la Région du GONTOUGO (Lot 2)

VERSION PROVISOIRE FINALE

Août 2019
PROMOTION DE LA
COMPÉTITIVITÉ DE LA
CHAÎNE DE VALEUR
DE L’ANACARDE

Projet de Promotion de la Compétitivité de


la chaîne de valeur de l’Anacarde (PPCA) en
Côte d’Ivoire

RAPPORT DE SELECTION
ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
‘’SCREENING’’

Rapport préparé par :


Dr. GBOAZO GUEDE
Ingé nieur des Mines, M. Sc. Environnement
En collaboration avec :
Gnenemo TUO, Sociologue
Martial ATTIOUA, Environnementaliste
TABLE DES MATIERES

SIGLES ET ACRONYMES 4
LISTE DES TABLEAUX 5
LISTE DES PHOTOS 5
1. RENSEIGNEMENTS GENERAUX 8
2. CONTEXTE ET JUSTIFICATION 9
3. OBJECTIFS DE LA SELECTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE 10
4. DESCRIPTION SUCCINCTE DES TRAVAUX DE REHABILITATION 11
5. CARACTERISTIQUES DES ITINERAIRES 12
5.1. Itinéraire du Département de Koun-fao 12
5.2. Itinéraires du Département de Tanda 15
5.4. Itinéraires du Département de Sandegué 25
5.5. Itinéraires du Département de Bondoukou 27
6. ZONE D’EMPRUNT 39
7. IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX NÉGATIFS POTENTIELS
ASSOCIÉS A LA REHABILITATION DES ROUTES RURALES 39
7.1 Matrice des impacts des travaux de dégagement des emprises 39
7.2. Matrice des impacts des travaux de terrassement 40
7.3. Matrice des impacts de construction de la chaussée, d’assainissement et de drainage 41
7.4. Matrice des impacts de la route réhabilitée 42
8. CLASSIFICATION ENVIRONNEMENTALE DES ITINERAIRES PROJETÉS 42
8.1. Caractéristiques biophysiques de la zone de localisation des itinéraires 42
8.2. Etat d’occupation humaine des itinéraires 43
8.3. Impacts potentiels des travaux de reprofilage des routes agricoles 44
8.4. Classification catégorielle des itinéraires à réhabiliter 44
CONCLUSION 46
BIBLIOGRAPHIE 47
ANNEXES 47
Annexes 1 : Listes de présence Erreur ! Signet non défini.
Annexes 2 : Formulaire de sélection environnementale et sociale « screening » de sous-
projet du PPCA 74
SIGLES ET ACRONYMES

AGEROUTE Agence de Gestion des Routes


ANADER Agence Nationale d’Appui au Développement Rural
ANDE Agence Nationale De l’Environnement
CCA Conseil du Coton et de l’Anacarde
CGES Cadre de Gestion Environnementale et Sociale
CIES Constat d’Impact Environnemental et Social
CNRA Centre National de Recherche Agronomique
CPR Cadre de Politique de Réinstallation
EIES Etude d’Impact Environnemental et Social
ESCL Liste de Contrô le Environnemental et Social
ESSF Formulaire d’Examen environnemental et Social
FIRCA Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles
MINEDD Ministère de l’Environnement et du Développement Durable
MINADER Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural
NBC Noix Brutes de Cajou
OIPR Office Ivoirien des Parcs et Réserves
PAR Plan d’Action de Ré installation
PGP Plan de Gestion des Pestes
PME Petites et Moyennes Entreprises
PO Politique Opérationnelle
PPCA Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de
l'Anacarde
SMEC Swagnon Mining Environmental Consulting
SODEFOR Socié té de Dé veloppement des Forêts
RLTPC Reprofilage Lourd et Traitement des Points Critiques
TDR Termes De Références

4
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Itinéraires identifiés dans la Région du Gontougo...................................................................8


Tableau 2 : Matrice des impacts des travaux de dégagement des emprises..................................39
Tableau 3 : Matrice des impacts des travaux de terrassement.................................................................40
Tableau 4 : Matrice des impacts des travaux de construction de la chaussé e, d’assainissement
et de drainage........................................................................................................................................................... 41
Tableau 5 : Matrice des impacts de la route réhabilitée...............................................................................42
Tableau 6 : Classification catégorielle des itinéraires à réhabiliter.........................................................45

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Zone de stagnation d’eau sur l’itinéraire Koun-fao – Abokro- Dokanou......................13


Photo 2 : Vue d’une plantation d’anacardier sur l’itinéraire Koun-fao – Abokro- Dokanou...13
Photo 3 : Vue d’une buse métallique en état de dégradation sur l’itinéraire Koun-fao –
Abokro- Dokanou................................................................................................................................................... 13
Photo 4 : Rencontre des populations du village de Dokanou dans le département de Koun-
Fao........................................................................................................................................................................................ 13
Photo 5 : Vue d’une pompe hydraulique au niveau d’Abokro.............................................................14
Photo 6 : Vue d’un cimetière dans les environs de la piste sur l’itiné raire Koun-fao - Abokro-
Dokanou..................................................................................................................................................................... 14
Photo 7 : Vue d’un tronçon étroit et enherbé sur l’itinéraire Lotogno-Adjéhibango.................16
Photo 8 : Vue de la zone de passage de la Baya sur l’itinéraire Lotogno-Adjé hibango.............16
Photo 9 : Vue de la pompe à motricité humaine à Adjéhibango..........................................................16
Photo 10 : Rencontre avec les populations à Lotogno dans le département de Tanda.................16
Photo 11 : Vue de plants d’anacardiers sur l’itiné raire Lotogno-Adjéhibango.............................16
Photo 12 : Vue d’une zone d’affleurement de graveleux sur l’itinéraire Lotogno-Adjéhibango
............................................................................................................................................................... 16
Photo 13 : Vue d’une plantation d’anacardier sur l’itinéraire Guiende- Nagafou........................18
Photo 14 : Vue de pieds de café iers sur l’itinéraire Guiende- Nagafou............................................18
Photo 15 : Vue du sol rocailleux sur l’itinéraire Guiende- Nagafou...................................................18
Photo 16 : Rencontre avec les populations à Guiendé dans le département de Tanda.................18
Photo 17 : Vue d’une zone de ravinement sur l’itinéraire Guiende- Nagafou...............................18
Photo 18 : Vue du passage busé en état de dégradation sur l’itinéraire Guiende- Nagafou....18
Photo 19 : Vue d’un tronçon raviné sur l’itinéraire Assafo -Dibibango...........................................20
Photo 20 : Vue d’un tronçon présentant des zones de stagnation d’eau sur l’itinéraire Assafo
- Dibibango................................................................................................................................................................ 20
Photo 21 : Vue du pont de fortune recouvert de terre sur l’itinéraire Assafo -Dibibango.......20
Photo 22 : Vue de l’état de dégradation d’un tronçon sur l’itiné raire Assafo -Dibibango........20
Photo 23 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire Amanvi – Dabilayo..........................................................21
Photo 24 : Vue d’un ouvrage hydraulique (dalot) fonctionnel sur l’itinéraire Amanvi –
Dabilayo...................................................................................................................................................................... 21
Photo 25 : Vue d’un virage sur l’itinéraire Amanvi – Dabilayo...........................................................21
Photo 26 : Rencontre avec les population à Dabilayo dans le département de Tanda..................21
Photo 27 : Vue de points critiques sur l’itiné raire Transua – Kossua Nanguini...........................23
Photo 28 : Vue d’un point bas sur l’itinéraire Transua – Kossua Nanguini....................................23

5
Photo 29 : Vue de l’état de route à l’entrée de Kossua Nanguini........................................................23
Photo 30 : Consultation des populations du village de Kossoua Naguinin....................................23
Photo 31 : Vue d’un tronçon raviné sur l’itinéraire Assuatifi – Arrossua.......................................24
Photo 32 : Vue d’un point de stagnation d’eau sur l’itinéraire Assuatifi – Arrossua..................24
Photo 33 : Vue du cimetière d’Arrossua hors de l’emprise de la route....................................24
Photo 34 : Rencontre avec les populations à Arrosua dans le département de Transua..............24
Photo 35 : Vue de l’éroson du sol par l’eau sur l’itiné raire Sandegué - Kassoum Dougou –
Bandakagny Sokora............................................................................................................................................... 26
Photo 36 : Vue d’un tronçon imprégné d’eau sur l’itiné raire Sandegué - Kassoum Dougou –
Bandakagny Sokora............................................................................................................................................... 26
Photo 37 : Vue de branches d’anacardier à élaguer sur l’itinéraire Sandegué - Kassoum
Dougou – Bandakagny Sokora.......................................................................................................................... 26
Photo 38 : Rencontre avec les populations à Bandakagny Sokora dans le département de
Sandégué.................................................................................................................................................................... 26
Photo 39 : Vue du rétrécissement de route sur l’itinéraire Talahini Tomora – Logondé.............27
Photo 40 : Vue d’un tronçon aux abords enherbés de l’itinéraire Talahini Tomora – Logondé
............................................................................................................................................................... 27
Photo 41 : Vue de pieds d’anacardiers aux abords de la route sur l’itinéraire Talahini Tomora
– Logondé.................................................................................................................................................................. 27
Photo 42 : Rencontre avec les populations à Logondé dans le département de Sandégué.........27
Photo 43 : Vue du marché de Zolongo........................................................................................................... 28
Photo 44 : Vue de l’école primaire aux environs de l’itinéraire Deba - Zolongo - Limite
Nassian........................................................................................................................................................................ 28
Photo 45 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire Deba - Zolongo - Limite Nassian...............................28
Photo 46 : Consultation publique à Déba dans la Sous-Préfecture de Bondo...................................28
Photo 47 : Vue du PK 0 de l’itinéraire Yezimala - Kogora......................................................................30
Photo 48 : Vue de champs d’anacardiers sur l’itinéraire Yezimala - Kogora.................................30
Photo 49 : Vue de l’état de la route sur un tronçon de l’itinéraire Yezimala - Kogora...............30
Photo 50 : Vue de la zone l’itiné raire Yezimala - Kogora où notre vé hicule de mission s’est
embourbé........................................................................................................................................................................... 30
Photo 51 : Vue du forage non de l’actuelle passage de usagers de la piste à Yezimala.............30
Photo 52 : Vue de la rencontre avec les populations de Kogora.........................................................30
Photo 53 : Vue d’une zone affaissée sur l’itinéraire Dinaoudi - Yerekaye Koro..........................31
Photo 54 : Vue d’un dalot en état de dégradation l’itiné raire Dinaoudi - Yerekaye Koro........31
Photo 55 : Vue des abords dégradés d’un tronçon sur l’itiné raire Dinaoudi - Yerekaye
Koro31 Photo 56 : Rencontre avec les populations à Dinaoudi dans le département de
Bondoukou . 31 Photo 57 : Vue de la zone d’implantation du pont de fortune sur l’itinéraire
Carrefour Biniméré - Houmakpin - Kohui - Brogodom..........................................................................33
Photo 58 : Vue de champs d’anacardier sur l’itinéraire Carrefour Biniméré - Houmakpin -
Kohui - Brogodom.................................................................................................................................................. 33
Photo 59 : Vue de points de stagnation d’eau Carrefour Biniméré - Houmakpin - Kohui -
Brogodom.................................................................................................................................................................. 33
Photo 60 : Rencontre des populations à Bogodom dans le département de Bondoukou............33
Photo 61 : Vue de teck sauvage sur l’itinéraire Laoudi Ba - Yayego – Gbanan..............................34
Photo 62 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire entre Yayégo et Gbanan................................................34
Photo 63 : Vue d’un tronçon sur l’itinéraire Laoudi Ba - Yayego – Gbanan....................................34

6
Photo 64 : Vue de la rencontre avec les populations à Gbanan dans la Sous-Préfecture de
Laoudiba............................................................................................................................................................................. 34
Photo 65 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire Angoti- Banti.....................................................................35
Photo 66 : Vue d’une plantation d’anacardier sur l’itinéraire Angoti- Banti.................................35
Photo 67 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire Angoti- Banti.....................................................................35
Photo 68 : Rencontre avec les populations à Angoti dans la Sous-Préfeture de Banti..................35
Photo 69 : Vue d’une plantation de teck sur l’itinéraire Nanbraga - Kemedi - Sapkatrou -
Lenagari...................................................................................................................................................................... 36
Photo 70 : Vue d’un pont de fortune sur l’itinéraire Nanbraga - Kemedi - Sapkatrou -
Lenagari...................................................................................................................................................................... 36
Photo 71 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire Nanbraga - Kemedi - Sapkatrou - Lenagari..........36
Photo 72 : Rencontre avec les populations à Lenagari dans la Sous-Préfecture de Taoudi........36
Photo 73 : Vue d’un champ d’anacardier sur l’itinéraire Bondo - Bilikei – Déba.........................38
Photo 74 : Vue d’une tombe à 8 mètre de la route.........................................................................38
Photo 75 : Vue du sol marqué par le passage de l’eau sur l’itinéraire Bondo - Bilikei – Déba 38
Photo 76 : Rencontre des populations à Bilikei dans la Sous-Préfecture de Bondo........................38

7
1. RENSEIGNEMENTS GENERAUX
Titre du projet : Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de
valeur de l’Anacarde (PPCA)

Agence d’exécution : Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE)

Composante : La composante 2 : Amélioration de la productivité et de


l'accès aux marchés

Sous-composante : Appui au développement des infrastructures rurales ; en


l’occurrence, la réhabilitation et l’entretien de routes rurales
de desserte et des infrastructures de stockage

Type d’infrastructure : Routes rurales

Localisation des sites : - Département de Koun-Fao


- Département de Tanda
- Département de Transua
- Département du Sandégue
- Département de Bondoukou

Tableau 1 : Itinéraires identifiés dans la Région du Gontougo

Région Départements Itinéraires Longueur (Km) Linéaire total (Km) N° Lot


Koun-fao Koun-fao - Abokro- Dokanou 22,00
Lotogno - Adjé hibango 4,00
Guiende- Nagafou 5,00
Tanda Assafo -Dibibango 4,00
Amanvi – Dabilayo 4,00
Kouassia – Naguinin - Transua 18,00
Transua
Assuatifi - Arrossua 4,00
Sandegué - Kassoum Dougou –
19,00
Sandegué Bandakagny Sokora
TalahiniTomora – Logonde 2,00
GONTOUGO Deba - Zolongo - Limite
28,00
Nassian
Yezimala - kogora 4,00 190 2
Dinaoudi - Yerekaye Koro 3,00
Carrefour Binimé ré -
Houmankpin - Kohui - 14,00
Bondoukou Brogodom
Laoudi Ba - Yayego - Gbanan 27,00
Angoti- Banti 3,00
Nanbraga - Kemedi - Sapkatrou
11,00
- Lenagari
18,00
Bondo - Bilikei - Déba
Linéaire total 190,00

8
2. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Dans le cadre de l'amélioration de la compétitivité du secteur de la production et de la


transformation de l'anacarde, le Gouvernement de Cô te d'Ivoire, en collaboration avec la
Banque mondiale, a mis en vigueur le 20 aoû t 2018, le Projet de Promotion de la
Compétitivité de la chaine de valeur de l’Anacarde (PPCA) sous financement BIRD-Enclave.

Le PPCA a pour objectif de développement, d'augmenter la productivité, la qualité et la


valeur ajoutée de l'anacarde et d’améliorer l’accès des petits producteurs et des PME aux
technologies et aux marché s, tout en améliorant la gouvernance de la filière.

Les activités du Projet se concentreront dans la partie Nord du pays plus particulièrement dans
les zones productrices d'anacarde. Elles seront mises en œuvre en partenariat avec
l'organisation interprofessionnelle de la filière anacarde, représentée par le Conseil du Coton
et de l’Anacarde (CCA), le Ministère du Commerce de l’Industrie et de la Promotion des PME,
le Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural. Des prestataires tels que
l’AGEROUTE, le CNRA, l’ANADER, le FIRCA, les acteurs d'industrialisation et les filières
commerciales, ainsi que les opérateurs privés pour des travaux spécifiques dans le cadre d'un
Partenariat Public-Privé, seront également mis à contribution.

Par la nature, les caractéristiques et l’envergure des travaux envisagés dans le cadre de
l’exécution du PPCA, le projet s’est vu classé en caté gorie « A » selon les critères de
catégorisation environnementale et sociale de la Banque mondiale et six (6) politiques
opérationnelles de sauvegardes environnementales et sociales sont déclenchées à savoir :
(i) PO 4.01 « Evaluation Environnementale »; (ii) PO 4.09 « Gestion des Pestes »; (iii) PO
4.04 « Habitats Naturels »; (iv) PO 4.11 « Ressources Culturelles Physiques », (v) PO 4.12 «
Réinstallation Involontaire » et (vi) PO 4.36 « Forêts ».

En conséquence, trois (3) instruments de sauvegardes ont été élaborés : (i) un Cadre de Gestion
Environnementale et Sociale (CGES), (ii) un Plan de Gestion des Pestes (PGP) et (iii) un
Cadre de Politique de Réinstallation (CPR).

La composante 2 du PPCA, relative à l’amélioration de la productivité et de l'accès au


marché des Noix Brutes de Cajou (NBC) vise à travers la sous-composante 2.3 l’amélioration
de la connexion des principales zones de production de noix de cajou aux marchés.

Ainsi, la mise en œuvre de cette sous-composante, nécessite de réhabiliter ou d’entretenir


environ 1000 km de routes de dessertes existantes et éventuellement de construire environ 200
km de nouvelles routes.

A cet effet, il est prévu la réhabilitation de 448 km de routes rurales identifiées par le Conseil
du Coton et de l’Anacarde (CCA) au titre de l’année 2 du PPCA.

Les travaux de réhabilitation des routes rurales, à l’instar de toute intervention opérant des
modifications sur le plan environnemental et social, induisent des impacts sur les composantes
biophysiques et humaines ; d’où la nécessité de réaliser en amont le screening
environnemental et social pour identifier la catégorie (A, B, ou C) de l’activité puis
déterminer le travail environnemental et social qui en découle. Pour ce faire, le CGES
propose un processus d’examen social et environnemental comprenant une démarche de
présélection qui vise à s’assurer de la prise en compte des paramè tres socio-
environnementaux au cours de la

9
mise en œuvre des sous-projets. A cet effet, le Formulaire d’examen environnemental et
social (ESSF) ainsi qu’une Liste de contrô le environnementale et sociale (ESCL) contenus
dans le CGES sont utilisés systématiquement pour examiner correctement tous les sous-
projets soumis au financement du PPCA. Tous ces éléments devraient servir pour la
sélection environnementale et sociale de tout investissement dans le cadre du projet.

C'est dans cette optique que le consultant a été sélectionné pour réaliser la sélection
environnementale et sociale du sous-projet de réhabilitation en Reprofilage Lourd et
Traitement de Points Critiques (RLTPC) de 190 km de routes rurales dans la région du
Gontougo.

3. OBJECTIFS DE LA SELECTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

L’objectif principal de la sélection environnementale et sociale est d’une part, de faciliter


l’intégration des dimensions environnementale et sociale dans la mise en œuvre des
travaux de réhabilitation des routes rurales et d’autre part, de sélectionner les itinéraires
éligibles au financement du PPCA.

Cette sé lection environnementale et sociale devra être conduite conformément à la


démarche environnementale et sociale du PPCA telle que recommandée par le CGES et
devra permettre d’atteindre les objectifs spécifiques suivants :
- informer et sensibiliser sur la démarche environnementale et sociale du PPCA
notamment sur la nécessité de réaliser le screening environnemental et social en phase de
sélection des sous-projets ;

- effectuer en collaboration avec les populations, les bénéficiaires, les autorités compétentes
et toutes autres parties prenantes ou intéressées/affectées (MINADER, MINEDD, OIPR,
ANADER, SODEFOR, etc.), le screening environnemental et social de chacun des
itinéraires ou sous-projets ;

- décrire l’environnement biophysique et humain des zones d’influence de chacun des


itinéraires à réhabiliter en relevant les éléments de l’environnement (biophysique et
humain) susceptibles de subir des dommages générés par les travaux de réhabilitation
envisagés (cours d’eau, point d’eau, infrastructures sociales, habitats, activités socio-
économiques, exploitations agricoles, arbres, sites sacrés et cultuels, forêts, aires protégées,
zone humide, cimetiè res, tombes, etc.) ;

- déterminer en collaboration avec les communautés potentiellement affecté es et les


bénéficiaires, les impacts potentiels et les mesures pour éviter, minimiser, atténuer ou
compenser les effets négatifs et améliorer la performance environnementale du sous-
projet. L’accent sera mis sur les contraintes éventuelles liées à la gestion des emprises
de travaux (9 m ou 11 m) au regard des largeurs actuelles des routes ;

- proposer une classification du sous-projet dans l’une des catégories de la Banque mondiale
(A, B, C) et suivant la catégorisation nationale et le travail environnemental (EIES, CIES,

1
prescriptions environnementales) et social requis (Recommandations sur la nécessité ou
non de réaliser un Plan d’Action de Réinstallation).

4. DESCRIPTION SUCCINCTE DES TRAVAUX DE REHABILITATION

Les travaux porteront sur la réhabilitation par Reprofilage Lourd avec Traitement de Points
Critiques (RLTPC) de 190 km de routes rurales identifiées au titre de l’anné e 2 du PPCA.

De façon générale, les travaux de réhabilitation des routes rurales consisteront à l’exécution
des tâ ches suivantes :

- travaux de dégagement de l’emprise technique requise (abattage d’arbuste et de


désherbage, le cas échéant);
- travaux de déblayage pour l’extraction des matériaux dans les zones d’emprunt;
- travaux de terrassement et de construction de la chaussée ;
- pose d’ouvrages de drainage (buses, dalots, ponceau, etc.).

1
5. CARACTERISTIQUES DES ITINERAIRES

5.1. Itinéraire du Département de Koun-fao

- Itinéraire Koun-fao - Abokro- Dokanou


Cet itinéraire long de 22 Km est situé dans le département de Koun-Fao et plus précisément
dans la Sous-Préfecture de Koun-Fao. Le PK 0 commence à la sortie de la ville de Koun-Fao et
prend fin à Dokanou, au PK 22. La largeur de la piste carrossable actuelle varie entre 1,5 et 9
m. Deux buses métalliques vétustes et quasiment enherbées ont été observées au PK 0,5 et
PK 12,9.
Cependant, il existe plusieurs zones de stagnation d’eau. Ces zones de stagnation sont
entretenues par les eaux de pluie dont l’abondance (en saison pluvieuse) provoque
l’inondation de la voie carrossable. Ces zones de stagnation ont été observés aux PK 1,7 ; PK
5,9 ; PK 7,6 ; PK 8,3 ; PK 11 ; PK 12,9 ; PK 14,5 ; PK 15 ; PK 15,8 ; PK 17,3 et PK 19,5.
Cette piste montre également par endroit des zones de ravinements, laissées par le passage
de l’eau sur le sol. Le sol une fois saturé en eau, laisse apparaître des ornières ou crevasses
qui constituent à la longue des zones de rétentions formant des flaques d’eau sur la piste.
La végétation rencontrée tout au long de cet itinéraire est présentement dégradée ou par
endroit, elle a été remplacée par des plantations d’anacardiers, notamment aux PK 1,19 ; PK
2,2 ; PK 2,6 ; PK 3,2 ; PK 3,5 ; PK 3,8 ; PK 6,1 ; PK 7,9 ; PK 8,6 ; PK 8,9 ; PK 9,6 ; PK 10 ; PK 10,5 ;
PK 10, 7 ; PK 15,6 et au PK 21,5.
La végétation encore existante est constituée d’une flore herbacée (graminées) et
buissonnantes (broussaille, probablement des zones de jachères). Aussi, des plantations de
tecks ont été observés au PK 8,2 ; au PK 11,9 ; du PK 19,6 au PK 20 et du PK 20,5 au PK 20,8.
Quant aux cultures vivrières, des pieds de bananiers sont observés au PK 0,6 ; au PK 9,4 et au
PK 9,9. Il est également observé quelques pieds de palmiers au PK 5,4. Toutes ces cultures
observées se retrouvent dans les emprises comprises entre 6,5 et 11 m de la route.
Enfin, des cultures saisonnières, notamment des champs d’ignames au PK 2,6 ; PK 4 ; PK 5,5 ;
PK 7,1 ; PK 9,2 ; des champs de maïs au PK 9,2 et au PK 9,6 et du manioc au PK 3,4 et au PK
6,6, ont été observées sur cet itinéraire. Des cimetières ont été observés au PK 12,6 ; au PK
16,5 et au PK 18,2. Par ailleurs, cet itinéraire ne renferme aucune forêt sacrée ni lieu culturel.
Aussi sur cet itinéraire, tous les villages disposent en leur sein d’une école primaire et d’au
moins une pompe hydraulique. Cependant, ces localités ne renferment aucun centre de santé.
Sur cet itinéraire, seule la ville de Koun-Fao est électrifiée. Au passage de la mission, aucune
traversée d’animaux (bœufs) n’a été observée. Cependant, la Région du Gontougo est dans
ensemble à vocation pastorale. Il ne faut donc pas ignorer la traversée d’animaux comme les
bœufs sur les routes dont il tenir compte.
Aucun bâ ti n'a été identifié dans l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire.

Dans le cadre de ce screening, plusieurs rencontres ont été organisées. Ainsi, le Sous-Préfet de
Koun-Fao a été rencontré le 25/06/ 2019 de 15 h 00 à 15 h 30. Cette rencontre a été l’occasion
pour la mission de présenter le projet au Sous-Préfet. Les autres rencontres ont été réalisées
avec les responsables et dignitaires (voir liste en annexe) des villages d’Abokro et de Dokanou.
Ces rencontres ont été tenues le 26/06/2019 de 9 h 15 à 9 h 55 et de 18 h 35 à 19 h 10.
Globalement, les populations ont bien accueilli l’annonce du projet et ont exprimé leur
gratitude aux initiateurs. Pour ce qui concerne les activités cultuelles relatives au bon
déroulement du projet, les différents dignitaires de ces villages ont signalé que la route a déjà
fait l’objet de travaux dans le passé et des libations ont été faites. Pour ce faire, les dignitaires

1
n’ont signifié aucune activité de libation. Toutefois, ils ont précisé que la responsabilité de ces
libations leur incombait.
Aussi, les populations ont précisé qu’elles mettront tout en œuvre pour faciliter la ré alisation
du projet.

Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Koun-fao - Abokro- Dokanou.
Photo 1 : Zone de stagnation d’eau sur l’itinéraire Photo 2 : Vue d’une plantation d’anacardier sur
Koun-fao – Abokro- Dokanou l’itiné raire Koun-fao – Abokro- Dokanou

Photo 3 : Vue d’une buse mé tallique en é tat de Photo 4 : Rencontre des populations du village de
dé gradation sur l’itiné raire Koun-fao – Abokro- Dokanou dans le département de Koun-Fao
Dokanou

Source : SMEC/Juin 2019

1
Photo 5 : Vue d’une pompe hydraulique au Photo 6 : Vue d’un cimetière dans les environs de
niveau d’Abokro la piste sur l’itinéraire Koun-fao - Abokro-
Dokanou

Source : SMEC/Juin 2019

1
5.2. Itinéraires du Département de Tanda

- Lotogno – Adjéhibango

Cet itinéraire long de 4 Km est situé dans le département de Tanda et particulièrement dans la Sous-
Préfecture d’Amanvi. Il a une largeur actuelle circulée variant de 2,5 à 3,5 m. Cette route rurale est
fortement dégradée (zones de bourbiers et points critiques). Des flaques d’eau sont observées dès le
PK 0 sur cet itinéraire contribuant ainsi, à dégrader cette piste rurale. Cette piste laisse apparaitre par
endroit, notamment au Pk 1,1 des affleurements graveleux qui donnent un aspect rigide au sol.
Faisons remarquer que l’itinéraire n’avait pas été visité entièrement compte tenu des nombreuses
pluies qui s’abattaient sur la zone et rendait la piste impraticable. Cet itiné raire a donc fait l’objet
d’une seconde sortie le 17 Août 2019, pour obtenir des informations complé mentaires.
Cet itinéraire n’est pas praticable en véhicule et cela en toute saison. Selon les propos recueillis,
certains peuvent pratiquer cet itinéraire jusqu’au PK 3,4, en période sèche. En temps pluvieux, il n’est
plus possible de parcourir ce tronçon. Il est pratiqué en temps pluvieux que par les engins à deux
roues et de façon laborieuse, notamment les motos. Cette situation s’explique par le fait que la zone
comprise du Pk 3,2 au PK 3,4 renferme le passage de cours d’eau (une rivière locale entre le PK 3,4 et
le PK 3,6 et la Baya au PK 3,7 et au-delà . Selon le propos des populations, il est projeté la construction
d’un ouvrage d’art (pont) sur la zone de passage de la Baya. Toutefois, le barrage réalisé sur celui-ci en
amont (Amanvi) a considérablement réduit l’inondation de la piste surtout en période pluvieuse.
La végétation recouvrant la zone est hété rogène alternant les activités anthropiques (culture
d’igname, de maïs, etc.) et une flore herbacée (Panicum maximum), de la broussaille (Chromolaena
odorata) et de boisés. Sur cet itinéraire sont rencontrés des palmiers sauvages, des baobabs situés à 4
mètres de l’axe de la route au PK 1,9, des fromagers, des pieds de rô niers se trouvent dans l’emprise au
PK 3,2.

La faune observée est essentiellement domestique, constituée de bovidés (ovins et caprins) et de volailles
(pintades, poulets) qui se retrouvent dans les villages. De petits rongeurs comme le rat palmiste ont été
signalés par les populations environnantes.

Des cultures pérennes, notamment des pieds d’anacardiers ont été observés du PK 0,4 au PK 0,5 ; du
PK 1,2 au PK 1,4 ; au PK 2,3 ; au PK 2,8 et du PK 3,1 au PK 3,8.

Quelques cultures vivrières comme l’igname et le maïs (PK 1,9) ont été observés sur cet itinéraire.

Il n'y a pas de forêt classée dans les environs de l'itinéraire. É galement, aucun bâ ti n'a été identifié dans
l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire. Tout comme le premier itinéraire, il n’a été observé
aucune traversée d’animaux.
Le village Lotogno n’est pas électrifié mais Adjéhibango dispose de l’é lectricité. A Lotogno, il existe
une pompe hydraulique fonctionnelle. A Adjéhibango, il existe un ré seau de distribution d’eau potable
raccordé à la sous-préfecture d’Amanvi. Cependant, ce réseau ne permet pas de disposer en permanence
de l’eau potable (ce réseau n’approvisionne les populations que sur la période de février à
septembre). Pour ce faire, les populations s’approvisionnent à partir d’une pompe hydraulique à
motricité humaine disponible dans le village.
Dans le cadre de ce screening, des rencontres ont été tenues le 17/08/2019 avec les populations de
Lotogno de 15 h 00 à 15 h 45 et d’Adjéhibango de 16 h 15 à 17 h 05. Globalement, les populations ont
salué l’avènement de ce projet et ont tenu à exprimer leur gratitude aux initiateurs. Elles ont pré cisé
qu’elles sont disposées à accueillir ce projet temps attendu, dans la mesure où cette route facilitera la
liaison entre les deux villages (4km) au lieu de parcourir environ 16 kilomètres pour les rallier par
des pistes de contournement.
Pour ce qui concerne les cérémonies, libations ou rituels traditionnels, les populations ont signalé des
besoins pour la réalisation de ces rites culturelles. Ainsi, sont-ils mis à disposition pour les libations
1
un

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mouton, un cabri et une bouteille de gin. Aussi, elles souhaitent être informé avant le démarrage des
activités.

Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Lotogno-Adjéhibango.

Photo 7 : Vue d’un tronçon étroit et enherbé sur Photo 8 : Vue de la zone de passage de la Baya sur
l’itiné raire Lotogno-Adjé hibango l’itiné raire Lotogno-Adjé hibango

Photo 9 : Vue de la pompe à motricité humaine à Photo 10 : Rencontre avec les populations à Lotogno
Adjé hibango dans le département de Tanda

Photo 11 : Vue de plants d’anacardiers sur Photo 12 : Vue d’une zone d’affleurement de
l’itiné raire Lotogno-Adjé hibango graveleux sur l’itiné raire Lotogno-Adjé hibango

Source : SMEC/Juin 2019

1
- Guiende- Nagafou

Cet itinéraire long de 5 Km située dans le département de Tanda et plus précisément dans la Sous-
Préfecture de Tanda. Il a une largeur actuelle circulée variant de 0,5 à 3,5 m. Certains tronçons
enherbés sont quasiment transformés en piste cyclable. Cette route en terre n’est pratiquée que par
les piétons en toute saison. En période sèche les engins à deux roues font le forcing pour rallier les
deux localités. Le véhicule de la mission n’a pu atteindre que le PK 1,1. Le reste du trajet a été fait à
pied. Cet itinéraire avait fait l’objet une première visite, qui semble ne pas satisfaire le commanditaire.
Il a été repris le 15 Août 2019.
Cet itinéraire est marqué par la une zone de passage d’une rivière locale, sur laquelle est construite un
dalot dégradé et vétuste au PK 2 ; une zone de sol noirâ tre inondable sur près de 300 m, à partir du PK
2,4 et une zone de traversée d’une petite rivière (PK 4,2), ayant servie de lieu de culte de la féticheuse
(Komian) du village, aujourd’hui décédée. Cependant, cette petite rivière n’a été déclarée sacrée.
Cet itinéraire présente une morphologie fortement accidentée marquée par une zone forte pente, ponctué
d’un interfluve du PK 1,6 au PK 1,7.
Le sol est marqué par l’érosion qui laisse apparaitre des roches tout au long de cet itinéraire et une zone
de ravinement avec des entailles profondes du PK 3,6 au PK 4,1.
La végétation est constituée par une flore herbacée (Panicum maximum), de boisés naturels ou artificiels
(fraké, fromager, abalé, etc.) et de la broussaille (Chromolaena odorata).

La faune domestique est observée dans les deux localités du projet. Elle est constituée essentiellement
de bovidés (ovins et caprins) et de volailles (pintades, poulets).

Des plantations d’anacarde ont été observées sur cet itinéraire, aux PK 0,1 ; PK 0,7 ; au PK 1,1 et du PK
2, 2 au PK 4,2. Le branchage de ces plantations se constitue en toit sur certains tronçons. Un champ de
café est également observé au PK 1,5.

Des Pieds de d’anacardiers se retrouvent dans des emprises de 6 à 11 m de la route. Des pieds de caféiers
sont situés dans une de 5 à 11 m de la route.

De cet itinéraire est observable le cimetière de Guiendé sur le flanc gauche au-delà de 8 m de l’axe de la
route, au PK 0,6.

Aucun bâ ti n'a été identifié dans l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire. Sur cet itinéraire, les
deux villages de Guiendé et Nagafou sont électrifiés.

Dans cette localité, les populations ont signifié que les libations sont faites par elles-mêmes et que cela
n’est pas du ressort de l’étranger.

Dans le cadre de ce screening, les populations de Guiendé et de Nagafou ont été rencontrées le 15/08
/2019. Ces rencontres ont eu lieu respectivement de 15 h 30 à 16 h 05 et de 18 h05 à 18h45, avec les
dignitaires des deux villages (voir liste en annexe).

Globalement, les populations ont accepté le projet avec une grande joie. Elles ont précisé que les activités
du projet occasionneront des pertes en cultures agricoles mais qu’elles mettront tout en œuvre pour
faciliter le démarrage des travaux sans conditions préalables. Pour ce qui concerne les libations, seul
Guiendé a demandé la mise à disposition d’un cabri et d’une bouteille de gin.

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Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Guiende- Nagafou.

Photo 13 : Vue d’une plantation d’anacardier sur Photo 14 : Vue de pieds de caféiers sur l’itinéraire
l’itiné raire Guiende- Nagafou Guiende- Nagafou

Photo 15 : Vue du sol rocailleux sur l’itinéraire Photo 16 : Rencontre avec les populations à Guiendé
Guiende- Nagafou dans le département de Tanda

Photo 17 : Vue d’une zone de ravinement sur Photo 18 : Vue du passage busé en état de
l’itiné raire Guiende- Nagafou dé gradation sur l’itiné raire Guiende- Nagafou

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Source : SMEC/Juin 2019

- Assafo -Dibibango

Cet itinéraire long de 4 Km est situé dans le département de Tanda et plus précisément dans la Sous-
Préfecture de Tanda. C’est une route en terre de largeur variant actuellement de 2,5 à 6 m. Cette route
semble ne pas disposer de fossés latéraux pour l’é vacuation des eaux de surface. Ce qui contraint les
eaux à provoquer des ravinements sur la voie carrossable lors de leur passage, contribuant ainsi à la
dégradation de cette route. La route renferme de nombreuses zones de crevasses constituant des
points de flaques d’eau. Sur cet itiné raire, il est difficile de circuler en vé hicule.

Dans les environs de cet itinéraire, il existe des zones d’orpaillage où ceux qui s’y adonnent, semblent
dans l’illégalité (orpaillage clandestin). Le passage de la mission a coïncidé avec une opération de
patrouille de la Police Judiciaire (PJ). Cette situation inhabituelle de présence de la police dans le
village n’a pas permis à l’équipe de mission de rencontrer le Chef et les populations du village
d’Assafo. Ceci, avait également empêché les prises de vues dans la zone de cet itinéraire. Cependant, au
second passage, la mission a pu faire quelques prises de vues et visualiser quelques aspects
environnementaux.

Au PK 0,7, la piste franchit un cours d'eau par un pont de fortune. C’est dans ce cours d’eau que les
orpailleurs exerçant dans la zone lavent les produits de leur quête de minerais.

2
Cet itinéraire est fortement accidenté en pente forte, notamment sur le parcours PK 1- PK 1,5.
Au PK 0,6 le paysage est caractérisé par une végétation de type forestier, constituée d’une flore
herbacée et de multiples essences.

Des plantations d’anacardier ont été observées au PK 0,8 et au Pk 1,1, dans une emprise de 5 à 6
mètres de l’axe de la route.

La faune observée dans les différentes localités est essentiellement domestique et constituée de bovidés
(ovins, caprins) et de volailles.

Il n'y a ni forêt classée, ni cimetière ou tombe dans l'emprise de la route. Par ailleurs, aucun bâ ti n'est
à signaler dans l’emprise sur le long de cet itinéraire.

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Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Assafo -Dibibango.

Photo 19 : Vue d’un tronçon raviné sur l’itiné raire Photo 20 : Vue d’un tronçon présentant des zones
Assafo -Dibibango de stagnation d’eau sur l’itinéraire Assafo -
Dibibango

Photo 21 : Vue du pont de fortune recouvert de terre Photo 22 : Vue de l’état de dégradation d’un tronçon
sur l’itinéraire Assafo -Dibibango sur l’itinéraire Assafo -Dibibango

Source : SMEC/Juin 2019

- Amanvi – Dabilayo

Cet itinéraire long de 4 Km est situé dans le département de Tanda et plus précisément dans la Sous-
Préfecture d’Amanvi. C’est une route en terre de largeur actuelle variant de 5 à 6 m. Cette route rurale a
subi un RLTPC en fin 2018. Ce projet de reprofilage a été exécuté sous la direction de l’AGEROUTE
selon les populations qui n’ont pu fournir d’informations complémentaires.
Cette route est dans l’ensemble praticable. Les ouvrages hydrauliques observables sur cet itinéraire
semblent en bon état et fonctionner correctement.
La végétation est constituée par une flore herbacée (Panicum maximum) et de la broussaille (Chromolaena
odorata).

La faune domestique est essentiellement constituée de bovidés (ovins, caprins) et de volailles.


Il n'y a ni forêt classé e ni de cimetière ou tombe dans l'emprise de la route. Aucun bâ ti n'a été identifié
dans l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire.

2
Sur cet itinéraire, seule la Sous-Préfecture d’Amanvi est électrifiée.
Dans le cadre de ce screening, une rencontre avec les populations de Dabilayo a eu lieu le 27/06/2019
de 16 h 15 à 17 h 05. La zone ayant déjà fait l’objet de travaux routiers, les populations n’ont signalé
aucune activité cultuelle avant le démarrage des travaux mais ont souhaité être avisé es si cela était
éventuellement prévu.

Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Amanvi – Dabilayo.
Photo 23 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire Amanvi – Photo 24 : Vue d’un ouvrage hydraulique (dalot)
Dabilayo fonctionnel sur l’itiné raire Amanvi – Dabilayo

Photo 25 : Vue d’un virage sur l’itinéraire Amanvi – Photo 26 : Rencontre avec les population à Dabilayo
Dabilayo dans le département de Tanda

Source : SMEC/Juin 2019

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5.3. Itinéraires du Département de Transua

- Kossoua Naguinin - Transua

Cet itinéraire long de 18 Km est situé dans le département de Transua et plus précisément dans la Sous-
Préfecture de Transua. Il commence au PK 0, à la sortie de Kossoua Naguinin et prend fin à l’entrée de
Transua, au PK 18. La largeur de la piste circulable actuelle varie entre 5 et 8 m. Selon les populations
rencontrées dans le cadre de cette mission, cet itinéraire a subi un reprofilage léger entre les mois de
février et mars 2019. Les populations ont révélé que c’est l’œuvre du Conseil Régional.

Cependant, il existe plusieurs zones de stagnation sans ouvrages de drainage avec des retenues d’eau,
observés aux PK 3,8 ; PK 8,9 ; PK 9,2 ; PK 10,5 et PK 14,8. Des ouvrages de drainage ont été observés
sur cet itinéraire.
La vé gétation rencontrée tout au long de l’itinéraire est fortement anthropisé e, marquée par quelques
pieds de roucou (Bixa orellana) et des plantations d’anacardier, notamment aux PK 4,4 ; PK 5,4 ; PK 6,5
; PK 6,7 ; du PK 7,1 au PK 7,6 ; du PK 7,8 au PK 8,2 ; PK 12,5 ; du PK 13,1 au PK 13,3 ; PK 14,8 ; PK 16 ;
du
PK 16, 7 au PK 17,2 et au PK 17,5. Aussi, des plantations de teck sont observées aux PK 00 ; PK 4,7 ; PK
5,3 ; PK 18,5. Des pieds de cacao sont visibles aux PK 8,5 ; PK 9,4 et du PK 14,3 au PK 14,6.

Ces plantations susmentionnées se retrouvent généralement au-delà de l’emprise de 8 m. Des pieds de


bananier sont également observés aux PK 8,5 et PK 10,8. Enfin, des cultures saisonnières ont été
observées, notamment un champ d’ignames au PK 9,5 ; des champs de maïs aux PK 10,1 ; PK 10,7 et au
PK 11,7 et un champ de manioc au PK 12. Ces dernières cultures agricoles se retrouvent au-delà de
l’emprise de 7 mètres de part et d’autre de la route.

En outre, aucune forêt sacrée ou lieu culturel n’a é té observée sur l’itinéraire. Sur cet itinéraire, tous
les villages ont une école primaire avec au moins une pompe hydraulique mais, aucun centre de santé
n’a été observé. Le seul centre de santé disponible de la zone se retrouve à Transua.

La faune domestique est essentiellement constituée de bovidés (ovins, caprins) et de volailles.


Aucun bâ ti n'a été identifié dans l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire. En dehors des localités
environnantes, la mission n’a observé aucun animal en divagation sur la piste du projet.

Sur cet itinéraire, seules la ville de Transua et la sous-préfecture de Kossua Nanguini disposent d’une
électricité fiable.
A l’occasion de la rencontre avec les populations de Kossua-Nanguini, effectué le 28/06/2019, de 9
h10 à 9 h 50, les participants (Voir liste en annexe) ont exprimé leur joie de pouvoir bénéficier de
cette réhabilitation.

Elles ont précisé qu’elles mettront tout en œuvre pour que le sous-projet se réalise dans de meilleures
conditions.

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Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Transua – Kossua Nanguini.
Photo 27 : Vue de points critiques sur l’itinéraire Photo 28 : Vue d’un point bas sur l’itiné raire
Transua – Kossua Nanguini Transua – Kossua Nanguini

Photo 29 : Vue de l’état de route à l’entrée de Kossua Photo 30 : Consultation des populations du village
Nanguini de Kossoua Naguinin

Source : SMEC/Juin 2019

- Assuatifi – Arrossua

Cet itinéraire long de 4 Km est une route en terre, située dans le département de Transua et plus
précisément dans la Sous-Préfecture de Kouassi Nanguini. Il a une largeur actuelle circulée variant de
2,70 à 3,5 m.
Par ailleurs l’orthographe des noms de ces villages indiqués dans les TDR est : Assiatissi – Arrossia qui
n’est pas exactement celui figurant sur les stèles d’entrée des villages traversé s par la piste.
Au PK 0,3, peut être observée une buse métallique en état de dégradation. Aussi, sont observés des points
bas aux PK 0,8 ; PK 1,3 ; PK 1,5 et PK 2,3.
La végétation est constituée par une flore herbacée (Panicum maximum) et de la broussaille. Le long
de l’itinéraire est marqué par des plantations d’anacardier, notamment aux PK 0,5 ; PK 1,1 ; PK 1,4 ;
du PK 1,6 au PK 2. Des plantations de teck ont également été observées au PK 1,9, ainsi qu’une
plantation de cacao au PK 0,6. Toutes ces plantations sont situées dans l’emprise de 5 à 11 mètres.

La faune domestique observée est constituée essentiellement de bovidés (ovins et caprins) et de volailles
(pintades, poulets). Ces animaux peuvent par endroit longer ou traverser la piste, à l’entrée des villages.

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Sur cet itinéraire, les deux village qui sont Assuatifi et Arrossua sont électrifiés. Chacun des deux villages
dispose de deux (2) pompes hydrauliques villageoises qui sont fonctionnelles.

Le cimetière d’Arrossua a été observé au PK 2,5, et ne sera pas impacté par les activités du sous-projet.

En ce qui concerne les bâ tis, aucun n'a été identifié dans l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire.

Une rencontre avec les populations d’Arrossua (voir liste en annexe) s’est tenue le 28/06/2019 de 17h05
à 17 h 40. Elles ont exprimé leur adhésion totale au projet et sont impatientes de le voir se réaliser.

Concernant les us et coutumes, elles ont indiqué qu’elles n’ont pas de coutumes spé cifiques liées aux
travaux de RLTPC sur l’itinéraire.

Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Assuatifi – Arrossua.
Photo 31 : Vue d’un tronçon raviné sur l’itiné raire Photo 32 : Vue d’un point de stagnation d’eau sur
Assuatifi – Arrossua l’itinéraire Assuatifi – Arrossua

Photo 33 : Vue du cimetiè re d’Arrossua hors de Photo 34 : Rencontre avec les populations à Arrosua
l’emprise de la route dans le département de Transua

Source : SMEC/Juin 2019

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5.4. Itinéraires du Département de Sandegué

- Sandegué - Kassoum Dougou – Bandakagny Sokora

Cet itinéraire long de 19 Km est localisé dans le département de Sandégué et plus précisément dans la
Sous-Préfecture de Sandégué. Il a une largeur qui varie de 3,9 à 7 m. C’est une route en terre qui comporte
plusieurs points critiques qui sont des zones d'importantes dégradations (ornières retenant des eaux de
pluie) et des points bas successifs, observables respectivement aux PK 0,4 ; PK 5 ; PK 6,3 ; PK 9,5 ; PK
17,3 ; PK 17,5 et au PK 18,4.
La végétation est constituée par une flore herbacée (Panicum maximum) et de la broussaille. Les
abords de la route sont longés de plantations d’anacardier, notamment au PK 0,2 ; du PK 0,5 au PK
0,9 ; du PK 1,2 au PK 1,7 ; au PK 2 ; du PK 2,2 au PK 2,6 ; au PK 3 ; au PK 3,2 ; du PK 3,6 au PK 4,1 ; du
PK 4,3 au PK
5,1 ; aux PK 5,6 ; PK 6,2 ; PK 6,5 ; PK 6,9 ; PK 7,3 ; PK 8,4 ; du PK 9,8 au PK 10,4 ; du PK 10,7 au PK 11,3 ;
du PK 11,6 au PK 12,5 ; du PK 13, 4 au PK13,6, du PK 14,9 au PK 14,12 ; du PK 15,6 au PK 16,5 au PK
16,7 et au PK 16,8. Un champ de manioc est é galement observable au PK 15,5. L’essentiel de ces
plantations et champs se retrouvent dans les emprises au-delà de 7 mètres.
La végétation de la zone de l'itinéraire est une forêt claire. Elle laisse entrevoir une zone ayant subie
d'importantes dégradation du fait des activités anthropiques, notamment la présence de cultures tout au
long de cet itiné raire.
La faune observable est domestique. Elle est constituée de bovidés (ovins) et de volailles pour l'essentiel.
Les activités pastorales de la zone pourraient favoriser la traversée de la piste par du bétail.
Au PK 3.5, une école primaire (EPP Municipale) a été observée. Cependant, elle est situé e hors de
l'emprise technique des travaux.
Il importe de pré ciser qu'aucun bâ ti, ni tombe ou cimetière n'est situé dans l'emprise technique de la
piste.

É galement, aucune forêt classée n'a été signalée dans les environs de l'itinéraire. La ville de Sandégué
est électrifiée.
Dans le cadre de ce screening, une rencontre a eu lieu avec les populations de Bandakagny Sokora
(voir liste en annexe), le 29/06/2019, de 13 h 05 à 13 h 50. Ces populations ont bien accueilli le projet
qui viendra les désenclaver totalement.
Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Sandegué - Kassoum Dougou – Bandakagny
Sokora.

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Photo 35 : Vue de l’é roson du sol par l’eau sur Photo 36 : Vue d’un tronçon impré gné d’eau sur
l’itiné raire Sandegué - Kassoum Dougou – l’itiné raire Sandegué - Kassoum Dougou –
Bandakagny Sokora Bandakagny Sokora

Photo 37 : Vue de branches d’anacardier à é laguer sur Photo 38 : Rencontre avec les populations à
l’itiné raire Sandegué - Kassoum Dougou – Bandakagny Sokora dans le département de
Bandakagny Sokora Sandé gué

Source : SMEC/Juin 2019

- Talahini Tomora – Logondé

C’est un itinéraire long de 2 Km est localisé dans le département de Sandégué et plus précisément dans
la Sous-Préfecture de Sandégué. Il a une largeur actuelle variant de 2 à 5 m. C’est une route en terre qui
comporte un point bas observable au PK 0,5.
La végétation est constituée de broussaille. Deux plantations d’anacardiers sont observées au PK 0,2
et au PK 0,8. Ces plantations se retrouvent dans l’emprise comprise en 5 et 8 mètres.
La faune domestique est constituée de bovidés (ovins, caprins) et de volailles pour l'essentiel. Cependant,
cette n’est observable que dans les localités environnantes de l’itinéraire.
Il importe de pré ciser qu'aucun bâ ti, ni tombe ou cimetière n'est situé dans l'emprise technique de la
piste.

É galement, aucune forêt classée n'a été signalé dans les environs de l'itinéraire.

Des bœufs ont été observés dans une plantation d’anacardier, au passage de la mission sur cet
itinéraire. Les villages de Talahini Tomora et de Logondé sont électrifiés.
Les échanges avec les populations de Logondé (voir liste en annexe), ont eu lieu le 29/06/2019 de 16 h
10 à 16 h 50 et ont permis de constater que les activités du sous-projet sont attendues.

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Selon elles, peu importe les désagréments qui pourraient être occasionnés, pourvu que le sous-projet
se réalise.
Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Talahini Tomora – Logondé .
Photo 39 : Vue du rétrécissement de route sur Photo 40 : Vue d’un tronçon aux abords enherbés de
l’itiné raire Talahini Tomora – Logondé l’itinéraire Talahini Tomora – Logondé

Photo 41 : Vue de pieds d’anacardiers aux abords de Photo 42 : Rencontre avec les populations à
la route sur l’itiné raire Talahini Tomora – Logondé Logondé dans le département de Sandégué

Source : SMEC/Juin 2019

5.5. Itinéraires du Département de Bondoukou

- Deba - Zolongo - Limite Nassian


C’est un itinéraire long de 28 Km, situé dans le département de Bondoukou et plus précisément dans la
Sous-Préfecture de Bondo. C’est une route en terre dont la largeur actuelle varie de 6 à 8 m. Cette route
rurale a subi un reprofilage léger en début d’année 2019.
Cependant, l’itinéraire comporte plusieurs points bas observables respectivement aux PK 1,4 : PK 5 ; PK
6,6 ; PK 9,7 ; PK 12,8 ; PK 13,2 et au PK 13,9.
La végétation sur le long de l’itinéraire a été remplacée par des plantations d’anacardier, notamment au
PK 1,2 ; PK 6,6 ; PK 7,9 ; PK 8,3 ; PK 11,4 ; PK 12,6 ; PK 17,6 et au PK 19,1.
Un champ d’hévé a au PK 0,1 et des champs de maïs aux PK 8,8 et PK 14,3, ont également été observés.
Toutefois, ces cultures se retrouvent au-delà des 11 m d’emprise de la route.

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La faune domestique est essentiellement constituée par des ovins, des caprins et de volailles.

Il n'y a ni forêt classée ni de cimetière et tombe dans l'emprise de la route.

Aucun bâ ti n'a été identifié dans l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire.

Enfin, un marché a été observé à Zolongo. Ce marché (à 14 m) n’est pas dans l’emprise de la route mais
sa proximité d’avec la route peut occasionner des perturbations lors des

travaux. Sur cet itinéraire, seul le village de Déba est en cours d’é lectrification.

Une rencontre effectuée le 30/06/2019, de 8h45 à 9h20 a permis d’échanger sur le projet avec les
populations de Déba. Il ressort de ces échanges que projet est bien accueilli par les populations qui
attendent vivement sa réalisation qui d’ailleurs leur facilitera l’évacuation des productions agricoles
et un accès rapide lors des déplacements vers d’autres localités.

Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Deba - Zolongo - Limite Nassian.
Photo 43 : Vue du marché de Zolongo Photo 44 : Vue de l’école primaire aux environs de
l’itinéraire Deba - Zolongo - Limite Nassian

Photo 45 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire Deba - Photo 46 : Consultation publique à Dé ba dans la Sous-
Zolongo - Limite Nassian Pré fecture de Bondo

Source : SMEC/Juin 2019

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- Yezimala – Kogora

Cet itinéraire est long de 4 Km. Il est situé dans le département de Bondoukou et plus
précisément dans la Sous-Préfecture de Yé zimala. C’est une route en terre dont la largeur
actuelle varie de 3 à 5 m. Cette route rurale est impraticable en saison de pluie du fait des zones
de bourbier constituées dans les zones d’accumulation ou de stagnation d’eau. Faisons
remarquer que l’itinéraire n’avait pas été visité entièrement compte tenu des nombreuses
pluies qui s’abattaient sue la zone et rendait la piste impraticable. Il y a eu une seconde
sortie le 16 Août 2019 sur l’itinéraire, pour obtenir des informations complémentaires.
En effet, cet itinéraire est ponctué d’une succession de zones inondées, de crevasses, sur un sol
noirâ tre d’apparence tourbeuse. Les plus importantes zones d’accumulation ou de rétention
d’eau et de boues sont observés au PK 0 ; au PK 0,4 ; au PK 2 et au PK 3,8.
La végétation sur le long de l’itinéraire est broussailleuse mais comporte quelques arbres ou
arbustes en début d’itinéraire c’est-à-dire du PK 0,3 au PK 1.
En dehors de cette indication, la vé gétation a été remplacée par champs et plantations.
En effet des pieds d’anacardiers ont été observés du PK 1,5 au PK 2 ; aux PK 2,3 à PK 2,4 ; du
PK 3,1 au PK 3,8. Au PK 1,4 des pieds de cultures de maïs sont à noter.
Il convient de noter que le dé but de la route actuellement utilisé par les engins fait partie du
lotissement du village de Yézimala. Ainsi, est-il observable le forage hydraulique au PK 1,3
et ne sera pas affecté par les activités du projet.
La faune est essentiellement domestique et constituée d’ovins, de caprins et de volailles.

Il n'y a ni forêt classée, ni cimetière ou tombe dans l'emprise de la route.

La Sous-Préfecture de Yézimala est électrifiée.

Aucun bâ ti n'a été identifié dans l'emprise du projet tout au long de cet itinéraire.

Dans le cadre de ce screening, le Sous-Préfet de Yézimala, les populations des villages de


Yézimala et Kogora ont été rencontrés le 16/08/2019 à 11h30. Il s’est agi pour la mission de
présenter le projet et de situer son enjeu au Sous-Préfet de Yé zimala.

Quant aux rencontres avec les dignitaires des deux villages (voir liste en annexe) de l’itinéraire,
elles ont eu lieu respectivement le 16/08/2019 de 8h05 à 8h40 et de 10h15 à 10h50.

Il ressort de ces échanges que les populations sont plus que joyeuses et souhaitent que ce projet
se réalise le plus tô t. Elles ont précisé que des libations ont été faites lors de la réalisation
initiale de cet itinéraire. Cependant, avant le démarrage de travaux les chefs des villages
devront ê tre avisés de sorte que les ceux-ci de façon concertée donnent des indications pour
les é ventuelles cérémonies. Toutefois, le chef de Yézimala a indiqué que les libations se font
avec une bouteille de gin.

3
Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Yezimala - Kogora.
Photo 47 : Vue du PK 0 de l’itinéraire Yezimala - Photo 48 : Vue de champs d’anacardiers sur
Kogora l’itiné raire Yezimala - Kogora

Photo 49 : Vue de l’état de la route sur un tronçon Photo 50 : Vue de la zone l’itinéraire Yezimala -
de l’itinéraire Yezimala - Kogora Kogora où notre véhicule de mission s’est
embourbé

Photo 51 : Vue du forage non de l’actuelle Photo 52 : Vue de la rencontre avec les
passage de usagers de la piste à Yezimala populations de Kogora

Source : SMEC/Juin 2019

3
- Dinaoudi - Yerekaye Koro

Cet itinéraire long de 3 Km est situé dans le département de Bondoukou et plus précisément
dans la Sous-Préfecture de Taoudi. C’est une route en terre dont la largeur actuelle varie de 3 à
4 m.
Cet itinéraire comporte deux zones de stagnation d’eau observables respectivement au PK
0,1 et au PK 1,8.
La végétation sur le long de l’itiné raire est marquée par des plantations d’anacardier,
notamment du PK 1,2 au PK 1,3 ; du PK 1,4 au PK 1,5 ; du PK 1,6 au PK 1,8 ; du PK 1,9 au PK
2,3 et au PK 2,7.
Un champ de maïs est également observé au PK 2,6.
La faune domestique observée est essentiellement constituée de bovidés (ovins et caprins) et
de volailles (poulets).

Il n'y a pas de forêt classée ni de cimetiè re et tombe dans l'emprise de la route. Aucun bâ ti
n'a été identifié dans l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire. Aussi, ces deux villages
ne sont pas électrifiés.

La rencontre avec les populations de Dinaoudi (voir liste en annexe), a eu lieu le


30/06/2019 de 17 h 03 à 17 h 37, a permis recueillir quelques avis. Ainsi, il ressort que le
projet a été bien accueilli par les populations qui attendent vivement sa réalisation.

Les photos ci-dessous illustrent les propos sur l’itinéraire Dinaoudi - Yerekaye Koro.
Photo 53 : Vue d’une zone affaissée sur Photo 54 : Vue d’un dalot en état de dé gradation
l’itinéraire Dinaoudi - Yerekaye Koro l’itiné raire Dinaoudi - Yerekaye Koro

Photo 55 : Vue des abords dé gradé s d’un tronçon Photo 56 : Rencontre avec les populations à
sur l’itiné raire Dinaoudi - Yerekaye Koro Dinaoudi dans le département de Bondoukou

3
Source : SMEC/Juin 2019

- Carrefour Biniméré - Houmakpin - Kohui - Brogodom

Cet itinéraire long de 14 Km, se situe dans le département de Bondoukou et plus précisément
à cheval sur les Sous-Préfectures de Bondo et de Laoudi-Ba. C’est une route en terre,
remarquable par son ensablement dont la largeur actuelle varie de 2 à 4,5 m.
Cet itinéraire comporte plusieurs points bas observables respectivement au PK 1,6 : PK 2,3 ;
PK 2,7 (où pont de fortune est installé, voir photo) ; PK 3,4 ; PK 4,1 ; PK 6,5 ; PK 8,7 ; PK 10,2 et
au PK 10,6.
La végétation sur le long de l’itiné raire est marquée par des plantations d’anacardier,
notamment au PK 0 ; PK 0,3 ; PK 1,4 ; PK 1,7 ; du PK 1,9 au PK 2,3 ; PK 2,6 ; PK 2,7 ; PK 3,9 ;
PK 6 ; PK7, 7 ; PK 8,4 ; PK 10,8 ; PK 11,1 ; du PK 11,4 au PK 12 ; PK 12,2 ; PK 12,6 ; du PK
12,9 au
PK 13,2 et au PK 13,5. Des champs d’igname sont aussi observés au PK 3,7 et au PK 3,9.
Des pieds de Karité ont également été observés au PK 1,4. Ces cultures se retrouvent dans les
emprises de 5 m de l’axe de part et d’autre de la route.
La faune domestique est essentiellement constituée par des ovins, des caprins et de volailles.
Ces faunes souvent en divagation dans les environs des localités de l’itinéraire, traverse par
endroit la route à réhabiliter.

Il n'y a ni forê t classée, ni de cimetière ou tombe dans l'emprise de la route. Sur cet
itinéraire, seul de village Brogodom est électrifié. Aucun bâ ti n'a été identifié dans l'emprise
du projet sur le long de cet itiné raire.

Dans le cadre de ce screening, deux rencontres ont été effectuées le 01/07/2019 dont une à
Kohui à 10 h 15 à 10 h 50 et l’autre à Brogodom à 13 h 20 à 13 h 55. Lors de ces rencontres, le
projet a été bien accueilli par les populations qui attendent vivement sa mise en œuvre. En ce
qui concerne les interdits, les étrangers ne doivent convoiter la femme d’autrui.

3
Photo 57 : Vue de la zone d’implantation du Photo 58 : Vue de champs d’anacardier sur
pont de fortune sur l’itiné raire Carrefour l’itiné raire Carrefour Binimé ré - Houmakpin -
Binimé ré - Houmakpin - Kohui - Brogodom Kohui - Brogodom

Photo 59 : Vue de points de stagnation d’eau Photo 60 : Rencontre des populations à Bogodom
Carrefour Biniméré - Houmakpin - Kohui - dans le département de Bondoukou
Brogodom

Source : SMEC/Juin 2019

- Laoudi Ba - Yayego – Gbanan

Cet itinéraire est long de 27 Km et est situé dans le département de Bondoukou et plus
précisément dans la Sous-Préfecture de Laoudi-Ba. C’est une route en terre dont la largeur
actuelle varie de 3 à 9 m avec une ouverture de route de 12 à 20 mètres par endroit. Cette route
a subi un reprofilage léger en début d’année 2019. Selon les villageois, ces travaux sont l’œuvre
d’un opérateur privé.
Par ailleurs le tronçon Yayégo – Gbanan est totalement enherbé et impraticable par véhicule.
Seuls les vélos et les motos peuvent pratiquer ce tronçon.
Cependant, cet itinéraire comporte plusieurs points bas observables respectivement aux PK
2,7, PK 3,1 et au PK 7.
La végétation sur le long de l’itinéraire est herbeuse et marquée par des plantations
d’anacardier, notamment du PK 0,5 au PK 1 ; du PK 1,2 au PK 1,4 ; au PK 1,6 ; PK 3,2 ; du PK
3,9 au PK 4,6 et au PK 4,9. Des champs d’ignames sont aussi observés au PK 1,4 et au PK 5.
É galement, ils ont pu être observé un champ de maïs au PK 1,4 et une forê t de teck au PK
3,5. Toutes ces cultures se retrouvent en dehors des emprises de la route, soit au-delà des
11 m.

3
La faune observable est essentiellement domestique et est constituée par des ovins, des caprins
et de volailles.

Il n'y a ni forêt classée, ni de cimetiè re ou tombe dans l'emprise de la route. Il faut aussi
noter que ces deux villages ne sont pas électrifiés et qu’il n’y a pas de coutume dans la
localité. Sur cet itiné raire, seule la Sous-Préfecture de Laoudi-Ba est électrifiée.

Aucun bâ ti n'a été identifié dans l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire.
Le projet a é té bien accueilli par les populations qui attendent vivement la réalisation de ce
projet.

Photo 61 : Vue de teck sauvage sur l’itinéraire Photo 62 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire entre
Laoudi Ba - Yayego – Gbanan Yayégo et Gbanan

Photo 63 : Vue d’un tronçon sur l’itinéraire Laoudi Photo 64 : Vue de la rencontre avec les populations
Ba - Yayego – Gbanan à Gbanan dans la Sous-Préfecture de Laoudiba

Source : SMEC/Juin 2019

- Angoti- Banti

Cet itinéraire long de 3 Km est situé dans le département de Bondoukou et plus précisément
dans la Sous-Préfecture de Banti. C’est une route en terre dont la largeur actuelle varie de 2 à 3
mètres.
La végétation sur le long de l’itiné raire est herbeuse et dominée par des plantations
d’anacardier, notamment du PK 0,1 au PK 0,5 ; du PK 1 au PK 1,4 et au PK 1,7. On a
également observé de teck sauvage au PK 0,3.

3
La faune est essentiellement domestique et constituée par des ovins, des caprins et de volailles.
Il est a indiqué que sur les deux localités, seule la Sous-Préfecture est électrifiée. Cependant,
Angoti dispose d’une pompe hydraulique villageoise fonctionnelle.
Il n'y a ni de forêt classée, ni cimetière ou tombe dans l'emprise de la route.

Aucun bâ ti n'a été identifié dans l'emprise du projet sur le long de cet

itinéraire.

Il faut noter que la mission a rencontré le Sous-Préfet de Banti le 02/07/2019 à 15 h qui a été
amplement informé du projet. Par ailleurs aucune prise de vue n’illustre cette rencontre du
fait que le sous-préfet n’arborait pas a tenue de travail.

En l’absence du chef du village, les populations rencontrées le 02/07/2019, de 17 h 12 à 17h50


ont indiqué qu’il n’y a pas d’interdits particuliers dans le village. Globalement, les
populations ont exprimé leur joie de voir la mise en œuvre du sous-projet qui leur facilitera
les dé placements et l’écoulement de leurs productions agricoles.

Photo 65 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire Photo 66 : Vue d’une plantation d’anacardier
Angoti- Banti sur l’itiné raire Angoti- Banti

Photo 67 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire Photo 68 : Rencontre avec les populations à
Angoti- Banti Angoti dans la Sous-Préfeture de Banti

Source : SMEC/Juin 2019

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3
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- Nanbraga - Kemedi - Sapkatrou - Lenagari

C’est un itinéraire long de 11 Km, situé dans le département de Bondoukou et plus précisément
dans la Sous-Préfecture de Taoudi. C’est une route en terre dont la largeur actuelle varie de 1,5
à 6 m. Cette route est impraticable par véhicule à partir du PK 5,7. Seul les motos et les vélos
peuvent faire le reste du trajet.
Cet itinéraire comporte également des ponts de fortunes observables respectivement au PK
0,7 ; PK 1,1 et au PK 1,9.
La végétation sur cet itiné raire est marquée par des plantations d’anacardier, notamment au
PK 0,1 ; du PK 1 au PK 1,1 ; PK 1,3 ; du PK 1,5 au PK 1,6 ; PK 2,1 ; PK 2,8 et au PK 5,6.
Ces anacardiers sont situés dans l’emprise des 5 m de la route. Aussi, du PK 0,4 au PK 0,7, se
trouve un champ de teck qui au vu du dégagement à l’opposé de la piste (zone de
broussaille) ne sera pas touché par les travaux.
La faune observée est domestique et essentiellement constituée de bovidés (ovins et caprins)
et de volailles (poulets).

Il n'y a ni forêt classée, ni cimetière ou tombe dans l'emprise de la route. Aucun bâ ti n'a été
identifié dans l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire.

Une rencontre avec les populations du village de Lenagari a été effectuée le 03/07/2019 de
9h08 à 9h50. Selon le Chef du village de Lenagari, il n’y a pas d’interdits particuliers dans sa
localité. Cependant, les libations sont faites par le Chef de terre ou le Chef du village sans
contrepartie tant qu’il s’agit de l’intérêt général de la population locale. Au total, ces
populations ont bien accueillie le projet et attendent vivement sont exécution.

Photo 69 : Vue d’une plantation de teck sur Photo 70 : Vue d’un pont de fortune sur
l’itinéraire Nanbraga - Kemedi - Sapkatrou - l’itinéraire Nanbraga - Kemedi - Sapkatrou -
Lenagari Lenagari

Photo 71 : Vue d’un tronçon de l’itinéraire Photo 72 : Rencontre avec les populations à
Nanbraga - Kemedi - Sapkatrou - Lenagari Lenagari dans la Sous-Préfecture de Taoudi

4
Source :SMEC/Juin 2019

- Bondo - Bilikei – Déba

Cet itinéraire long de 18 Km est situé dans le département de Bondoukou et plus précisément
dans la Sous-Préfecture de Bondo. Il commence au PK 0 à la sortie de la ville de Bondo et prend
fin au PK 18 à Déba. La largeur de la piste circulable actuelle varie entre 2,5 et 5 m. Un dalot
en état de dégradation et plusieurs points de stagnation d’eau peuvent être observés aux PK
5,8 ; PK ; 7,6 PK 8,1 ; PK 9,8 ; PK 10,5 ; PK 11 ; PK 11,4 ; PK 12,5 ; PK 13 ; PK 14,5 ; PK 14,7 et au
PK 14,9.
La végétation rencontrée tout au long de l’itinéraire est marquée par des plantations
d’anacardiers, notamment du PK 0,6 au PK 1,1 ; du PK 1,6 au PK 2,3 ; du PK 3 au PK 3,7 ; PK
4,2 ; PK 7,1 ; du PK 8,2 au PK 8,7 ; du PK 8,9 au PK 9,8 ; du PK 10 au PK 10,2 ; du PK 10,4 au
PK 10,8 ; PK 11,4 ; PK 12,1 ; PK 12,9 ; du PK 13,1 au PK 13,5 ; PK 14,9 ; du PK 15,3 au PK
15,8
et au PK 16,1.
Des cultures saisonnières ont été observées, notamment des champs d’ignames au PK 6,6 ; PK
8,2 ; PK 11,4 ; PK 13,6 ; PK 13,8 ; PK 14,2 ; PK 14,5 et au PK 15,3 et des champs de maïs au PK
4 et au PK 4,2.
Des cimetières ont été observés aux PK 4,7 et PK 16,4 mais se retrouve à 8 mètres de la
route à réhabiliter. Par ailleurs, aucune forê t sacrée ni lieu culturel n’a été observé sur
l’itinéraire.
Aussi, tous les villages sur cet itinéraire ont bénéficié chacun d’une école primaire et dispose
d’au moins une pompe hydraulique.
Aucun bâ ti n'a été identifié dans l'emprise du projet sur le long de cet itinéraire.

Dans le cadre de ce screening une rencontre a été organisée avec les populations de Bilikei,
le 03/07/2019, de 16h27 à 17h03. Au cours de cette séance, le Chef a indiqué qu’il n’y a pas
d’interdits particuliers dans sa localité. Cependant, comme dans toutes les Ré gions du pays,
on ne cherche pas la femme d’autrui. Quant à la libation, elle est faite par le Chef de terre ou
le Chef du village sans contrepartie tant qu’il s’agit de l’intérêt général de la population
locale. Aussi, la réalisation du sous-projet visant la facilitation du déplacement des
personnes, des biens et productions agricoles, les populations potentiellement impactées
(propriétaitres de cultures agricoles) ont affirmé faire des concessions et sont disposé es à
libérer les emprises sans contrepartie.

4
Photo 73 : Vue d’un champ d’anacardier sur Photo 74 : Vue d’une tombe à 8 mètre de la route
l’itiné raire Bondo - Bilikei – Dé ba

Photo 75 : Vue du sol marqué par le passage de Photo 76 : Rencontre des populations à Bilikei
l’eau sur l’itinéraire Bondo - Bilikei – Dé ba dans la Sous-Préfecture de Bondo

Source : SMEC/Juin 2019

4
6. ZONE D’EMPRUNT

Au stade actuel, la provenance exacte des matériaux latéritiques qui seront utilisés pour
les travaux de reprofilage des routes rurales, n’est pas encore déterminé e. Elle sera
connue pendant la phase de l'étude technique.
Cependant, si la première solution venait par la suite à être retenue (mise en
exploitation de zones d’emprunt), les textes législatifs et règlementaires ivoiriens
exigent une autorisation de l’administration minière.

7. IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX NÉGATIFS POTENTIELS


ASSOCIÉS A LA REHABILITATION DES ROUTES RURALES

Il est important de souligner que nous ne nous intéressons pas aux impacts positifs à ce stade. Nous
nous préoccupons des impacts négatifs potentiels à partir desquels nous ferons la classification de la
catégorisation (A, B et C) des sous-projet.

7.1 Matrice des impacts des travaux de dégagement des emprises


Tableau 2 : Matrice des impacts des travaux de dé gagement des emprises
Source Récepteur d’impact Impact
d’impact
Zone présentant des - Les différents itinéraires sont traversés par des ruisseaux,
risques d’inondation cours d'eau et des terrains marécageux. Le dégagement des
et d'assèchement emprises va impacter négativement ces zones. La mise en
dépô t anarchique ou inapproprié des déchets peut obstruer les
lits.
- Une mauvaise méthode d'exécution des travaux de
construction d'ouvrage de franchissement (buse et dalot) peut
contribuer à modifier l’écoulement de l’eau ou le drainage des
sols et assécher certaines zones marécageuses.
Faune et flore - Sans objet (aucune espèce de faune menacée n’a été révélée
dans la zone des itinéraires du sous-projet).
- Sans objet, (aucune espèce floristique rare dans
l'environnement immédiat des itinéraires n’a été signalée).
Des études de flore et de faune des différents itinéraires permettront
de les évaluer et d’en donner les détails (dans le cas des CIES).
Habitat naturel - Sans objet
Biodiversité - Sans objet
Travaux de Domaine classé - Sans objet (aucun itinéraire n’est situé dans un domaine classé)
dé gagement Paysage à valeur - Sans objet
esthétique
des emprises
Eaux de surface/eaux - Modification du régime d’écoulement des eaux de surface (impact
souterraines très localisé et temporaire)
Santé des riverains et - Maladies et gênes respiratoires ponctuelles provoquées par le
du personnel de dégagement des poussières.
chantier
Nuisance olfactive - Sans objet
Destruction de sites
arché ologiques, - Sans objet (pas de lieux sacrés et culturels signalés dans
culturels et l'emprise technique)
historiques
Destruction de - Sans objet (les sépultures sont hors de l'emprise des routes. En
sé pultures outre, la destruction des sépultures dans le cadre de ces projets est
évitée)
Destruction de bâ tis Sans objet (Aucun bâ ti ne se retrouve dans l’emprise des travaux)
et perturbation
d'activité

4
Destruction de - Risque de destruction de pieds de cultures agricoles
cultures agricoles (anacarde, igname, manioc, maïs, etc) situés dans l'emprise
technique (9 m)

7.2. Matrice des impacts des travaux de terrassement


Tableau 3 : Matrice des impacts des travaux de terrassement

Source d’impact Récepteur d’impact Impact


Travaux de Qualité de l’air affectée par : - L’envol des matières en suspension notamment les poussières
terrassement : impact négatif, temporaire et très localisé (limité dans le
temps, au périmètre des travaux et aux environs immédiats)
- Emission de bruit.
Sols - L’érosion des espaces mis à nu sur toute l’étendue des
surfaces concernées (impact très localisé)
- Pollution du sol par les fuites de carburant ou d’huile de
moteur
Zone pré sentant des - Les itinéraires du projet traversent des ruisseaux dont les lits
risques d’inondation et pourraient être comblés par des remblais ou inopinément
d’assè chement, de ensablés lors des travaux provoquant du coup un
transport de sé diments assèchement. La réalisation des ouvrages nécessite des déblais
préalables ou la construction de batardeaux provisoires pour
dévier les ruisseaux. Ce qui peut entraîner l’obstruction des
lits par le phénomène de transport des sédiments en période
des pluies.
Faune et flore - Sans objet : aucune espèce rare de faune n’a été révélée dans
les environs des itinéraires.
- Négligeable, (aucune espèce floristique rare dans
l'environnement immédiat des itinéraires).
Habitat naturel - Sans objet
Biodiversité - Sans objet
Domaine classé - Sans objet (aucun site n’est situé dans un domaine classé)
Paysage à valeur - Atteinte à la l’esthétique paysagère (monticules, amas de
esthétique déblais, etc.)
- Modification du régime d’écoulement des eaux de surface
Eaux de surface/eaux (impact très localisé et temporaire)
souterraines
Santé des riverains et du - Maladies et gênes respiratoires ponctuelles provoquées par
personnel de chantier le dégagement des poussières ;
- Nuisance sonore géné ré e par l’utilisation des machines
surtout pour les itinéraires proches des écoles et marchés.
Riverains - Pollution visuelle provoqué e par la production et la mise en
dépô t des déchets (notamment les déchets produits par les
chantiers de travaux). Impact temporaire.
Nuisance olfactive - Sans objet
Destruction de sites
archéologiques, - Sans objet (les itinéraires du sous-projet ne renferment
culturels et historiques
aucune zone ré fé rencée par le Ministè re de la culture et de la
francophonie comme abritant un patrimoine culturel
physique. Toutefois, une provision pour dé couverte fortuite
de vestige
pourrait être envisagée.)
Destruction de - Sans objet
sépultures

4
7.3.Matrice des impacts de construction de la chaussée, d’assainissement et de drainage
Tableau 4 : Matrice des impacts des travaux de construction de la chaussée, d’assainissement et de
drainage

Source d’impact Récepteur d’impact Impact

Emissions de gaz et de poussiè res contenant NOx, SO2, Co,


Qualité de l’air
particules (né gligeable, temporaire et trè s localisé )
Emission de bruit (localisé et temporaire)
Pollution accidentelle par les hydrocarbures (fuel, huiles,
Eaux de surface
etc.).
Riverains et - Nuisance sonore par le vrombissement et bruits produits
personnel par les engins utilisés sur les chantiers.
- Gênes provoquées par les vibrations émises par
Circulation engins de l’intervention
chantier Risques d’accidents (certains, mais de faible importance, en
cas d’observation stricte des mesures de sécurité)
Sol Pollution accidentelle par les hydrocarbures (impact très
limité)
Sol et sous-sol Pollution accidentelle par infiltration en cas de
fuite/rupture des cuves de stockage d’hydrocarbures sans
bac de rétention.
Fragilisation et tassement par l’utilisation d’engins de
terrassement et de remblaiement (compacteur, bulls).
Gestion des baraques chantier Chantier Production de déchets ménagers
Présence de bâ timents Riverains Impact visuel temporaire (gêne pour les riverains)
barrières de chantiers
Entreposage de matériels
déchets de chantier
Implantation d’infrastructure Paysage Impact lié à l’intégration dans le paysage
Riverains Impact visuel pour le voisinage
Présence du personnel Riverains Risques de transmission des IST (certains et accrus)
Exé cution des travaux Riverains Aucun risque de dé placement de populations
- Négligeable perturbation des activités socio-
économiques (marché hebdomadaire).
- Risque de perturbation et d'accident de la circulation
à la traversée des agglomérations (villages).
Opportunités de création d’emplois (ouvriers) pour les
Populations jeunes des localités. Impact temporaire positif et
considérable.
Consommation de Prélèvement plus ou moins important de volume de terre
maté riaux laté ritiques Zones d’emprunt pour le rechargement de la chaussée. Impacts difficiles à
évaluer car les zones d’emprunt ne sont pas déterminées et
certains tronçons ne nécessiteront pas de rechargement
important.
Consommation d’eau Pollution des eaux de surface par les rejets des eaux de
(lavage, nettoyage de Eaux de surface chantiers : eaux chargées en MES ou alcalines d’exploitation
(centrales à bé ton). Impact rare
chantier, etc.)

4
7.4. Matrice des impacts de la route réhabilitée

Tableau 5 : Matrice des impacts de la route réhabilitée

Source d’impact Récepteur d’impact Impact


Dépô t de poussière après le passage de véhicules sur les feuilles
Flore des arbustes réduisant le déroulement normal du processus de
photosynthèse
- Risque d’accident de la circulation
- Exposition des populations aux poussières due au passage des
vé hicules
- La ré habilitation des pistes agricoles est perçue en zone
Population rural
Route réhabilitée rurale comme une action d’amé lioration de mobilité des
usagers de la route, notamment pour l'é vacuation en
minimisant les risques, des malades vers les centres de
santé, une facilitation du transport des marchandises et
produits agricoles.
- L’impact positif ressenti par le milieu rural porte sur le gain
de temps pour accé der aux centres de santé et aux lieux de
commerce.

8. CLASSIFICATION ENVIRONNEMENTALE DES ITINERAIRES PROJETÉS

8.1. Caractéristiques biophysiques de la zone de localisation des itinéraires

Située au Nord-est de la Cô te d’Ivoire, la Région du Gontougo a une superficie de 16770


Km². Elle est limitée, au Nord par la Région du Bounkani, au Sud par la Région de l’Indénié-
Djuablin, à l’Est par la République du Ghana, au Nord-Ouest par Région du Hambol, au Sud-
ouest par la Région de l’Iffou. Elle compte cinq (5) départements :
- Bondoukou ;
- Tanda ;
- Koun-Fao ;
- Transua ;
- Sandegué (Monographie de la Région).

Le Nord-Est de la Cô te d’Ivoire, est la Région la moins arrosée du pays. Ainsi, la Région du


Gontougo se trouve en dessous de l’isohyète 1200 mm de pluviométrie en moyenne
annuelle. Elle présente un climat soudano-guiné en caracté risé par 4 saisons :
- une grande saison sè che qui dure 4 mois (de novembre à février) ;
- une grande saison de pluie (de mars à juin) ;
- une petite saison sèche (de juillet à Aoû t) qui est une pé riode intermédiaire entre la
grande saison des pluies et la petite saison des pluies qui dure de septembre à octobre.
Ainsi, la petite saison sè che peut apparaitre accentuée où diminué e, parfois
disparaitre complètement ;
- une période d’harmattan de 2 à 3 mois.

Le dé ficit hydrique cumulé est inférieur à 600 mm.


La Région du Gontougo pré sente un paysage morpho-pédologique relativement contracté
(plaines et collines). On y rencontre des affleurements rocheux, des lignes de crêtes et des

4
chaînons qui cassent la monotonie d’ensemble. Parfois l’on rencontre des vallées sèches et
humides.
Au plan hydrogéologie, les profondeurs totales moyennes oscillent autour de 55 m, le socle
autour de 18 m, les premières et deuxièmes arrivées d’eau se situent respectivement autour de
30 m et 45 m. Les niveaux statiques moyens tournent autour de 8 m. Les profondeurs
moyennes de pompes se situent autour de 27 m.
Les sols de la Région sont essentiellement ferralitiques sur les plateaux et hydromorphes dans
les bas-fonds. Les sols de la zone de transition sont propices aux cultures pérennes, tandis
que dans la partie septentrionale, ils sont propices aux cultures annuelles. Les sols de la
Région se révèlent fragiles dans leur ensemble.

Le réseau hydrographique appartient au bassin de la Comoé. On note deux importants


fleuves, notamment la Volta Noire qui baigne l’extrême Est de la Sous-Préfecture de
Sorobango et de la Comoé à l’ouest du département, servant de limite naturelle avec le
département de M’Bahiakro et de Dabakala au niveau du département de Sandégué.
A ces principaux cours d’eau, s’ajoutent la Baya et le Djoré, rivières de moindre importance et
le Wamo et ses affluents.

La Région du Gontougo présente une formation végé tale de type mésophile dans sa partie
Sud, des savanes boisées prédominantes au Centre et des savanes herbeuses au Nord. A cô té
de cette formation végétale, l’on rencontre une végé tation de savanes arborée et arbustive.
Les agressions anthropiques sur ces formations végétales, l’exploitation industrielle d’essences
forestières nobles, la production artisanale incontrô lée de charbon de bois, le phénomène
de feu de brousse, très préoccupant chaque année, en période d’harmattan (sèche) font
régresser la végétation de la Région. Les feux de brousse aussi sont souvent utilisés à des
fins de chasse. Ce qui favorise les repousses de pâ turage en zone de savane, lorsqu’ils sont
précoces. Les agressions les moins visibles des formations végétales sont les surpâ turages.
La faune sauvage était très riche et variée avec des espèces comme : les éléphants, les
reptiles (serpents, varans, …), plusieurs types d’oiseaux (perdrix, pintades, canards, …), les
rongeurs (aulacodes, écureuils, rats, …), les céphalophes, les insectes (pucerons, araignées,
abeilles, …).

Aujourd’hui, avec l’infiltration massive de la forêt par le foisonnement de plantations, les


animaux (grands et petits mammifères, céphalophes, carnivores) ont dû migrer de sorte
qu’en dehors des insectes, des reptiles, des oiseaux et des rongeurs, qui pourraient faire des
apparitions sporadiques, il n’y a plus d’autres espèces animales dans la zone du projet.
En ce qui concerne la faune aquatique, elle est abondante dans la zone du projet grâ ce à la
présence de nombreux cours d’eau et d’étangs naturels. Il s’agit principalement de poissons
(carpes, mâ choirons, silures, tilapias).
Quant à la faune domestique, elle est la seule véritablement observable. Issue des villages et
campements de la Région, elle est constituée d’ovins, de caprins et de volailles. Des bovins,
parcourant la région et parqués dans des zones de pâturage sont également observables.

8.2. Etat d’occupation humaine des itinéraires

Tous les itinéraires à réhabiliter sont des routes rurales existantes. Par conséquent, elles ne sont
pas occupées par les bâ tis. Par ailleurs, certains itinéraires comme Guiende- Nagafou et
Carrefour Biniméré - Houmankpin - Kohui – Brogodom n’ont pas subi de reprofilage depuis
plusieurs années, de sorte que des pieds de cultures agricoles sont en partie situés dans
l'emprise technique de la plupart de ces routes rurales. Il n’est pas rare de voir des arbustes,
des touffes d’herbes et des pieds de cultures agricoles envahir l’emprise des routes. A cela

4
s’ajoute l’état défectueux de certains ouvrages de franchissement, du fait de l'absence
prolongée d'entretien de ces routes rurales.

Il existe sur certaines pistes des pieds de cultures agricoles pérennes qui débordent sur la route
et qui seront probablement détruits par les travaux. Mais dans l’ensemble, les plantations de
cultures agricoles pérennes sont situées à la limite de l’emprise des travaux estimées à 9 mètres.
Sur le plan du patrimoine physique et culturel, aucun site sacré ni lieux de sépultures n’est
menacé par les travaux RLTPC des routes agricoles dans la zone du projet.

8.3. Impacts potentiels des travaux de reprofilage des routes agricoles

De l’analyse des matrices d’impacts susvisés, on peut tirer les conclusions suivantes :

- les impacts sur la faune et la flore sont né gligeables du fait que les itinéraires soient
des routes rurales existantes ;
- les impacts sociaux en termes de déplacement de populations sont inexistants.
Cependant, les risques de destruction définitive de pieds de cultures agricoles (anacarde,
hévéa, igname, maïs, …) et de perturbations d'activités socio-économiques ainsi que
de sources de revenus sont é levés pendant les travaux de dégagement des emprises
techniques des itinéraires ;
- les impacts susceptibles de se manifester sont ceux survenant fréquemment au cours des
travaux de terrassement et de construction des ouvrages de franchissement. Il s’agit de
l’affectation de la qualité de l’air par les suspensions poussié reuses et les émissions
atmosphériques de NOx, SO2, CO, particules (fouilles, circulation engins de chantiers),
les nuisances sonores affectant les riverains et le personnel, les risques de pollution
accidentelle des eaux de surface et des sols par les eaux de chantiers, les
déversements d’hydrocarbure, les risques d’accidents et les risques de transmission
des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) liés à la présence des ouvriers dans
les campagnes.

8.4. Classification catégorielle des itinéraires à réhabiliter

La caté gorisation (screening) permet de faire une classification du projet et de déterminer si


une étude d’Impact Environnemental et Social (EIES) est nécessaire pour en é valuer les
impacts et, enfin, si cette EIES doit être exhaustive ou simplifiée. Ceci, suivant les impacts
environnementaux probables du projet.

En Cô te d’ivoire, la catégorisation se fonde sur les annexes (I, II et III) des textes du décret
n°96-894 du 08 novembre 1996 déterminant les règles et procédures applicables aux études
relatives à l’impact environnemental des projets de développement, adossé sur des listes
négatives ou listes d’exclusion, indiquant les projets qui ne sont pas assujettis.

En géné ral, les petits travaux d’entretien routiers ne né cessitent pas d’é tude
environnementales et sociales exhaustives. Les impacts environnementaux de tels projets sont
connus et peuvent facilement ê tre atténués. Pour ce faire, une étude environnementale
simplifié e (CIES) comportant un plan d’atté nuation plus limités peuvent suffire. Ce CIES
peut ê tre assorti ou non d’un Plan d’Action de Réinstallation (PAR).

C’est au regard de ces orientations et de la liste de contrô le mise à disposition par l’unité de
coordination du PPCA que la catégorisation des différents itinéraires a été faite. Ainsi, les
itinéraires ont été classifiés dans le tableau 6.

4
Les itinéraires sont classés en caté gorie A, B ou C, suivant les Directives de la Banque
mondiale. La Catégorie A nécessite une évaluation environnementale exhaustive (EIES). La
catégorie B nécessite une évaluation environnementale simplifié (CIES). La Caté gorie C ne
nécessitera aucune évaluation environnementale supplémentaire.

Tous les itinéraires dont les activités nécessiteront une destruction de cultures agricoles feront
l’objet d’une évaluation sociale ou PAR.

Ainsi, il sera requis un CIES assorti d’un PAR pour les itinéraires dont les activités sont
susceptibles d'occasionner :

- des déblais et remblais nécessitant l’utilisation de quantités importantes de matériaux ;


- une restriction de l'accès aux ressources naturelles ;
- une destruction de pieds de cultures agricoles ;
- une perte de revenus ;
- etc.

Tableau 6 : Classification catégorielle des itinéraires à réhabiliter

Longueur Classification de la
Régions Départements Itinéraires OBSERVATION
(Km) Banque mondiale
CIES, Evaluation sociale
Koun-fao Koun-fao - Abokro- Dokanou 22,00 B
requise
CIES, Evaluation sociale
Lotogno - Adjé hibango 4,00 B
requise
CIES, Evaluation sociale
Guiende- Nagafou 5,00 B
requise
Prescription
Tanda Assafo -Dibibango 4,00 C environnementale et
sociale
Prescription
Amanvi – Dabilayo 4,00 C environnementale et
Gontougo sociale
Prescription
Kouassia – Naguinin - environnementale et
18,00 C
Transua sociale, Evaluation sociale
requise
Transua
Prescription
environnementale et
Assuatifi - Arrossua 4,00 C
sociale, Evaluation sociale
requise
Prescription
Sandegué - Kassoum Dougou environnementale et
19,00 C
– Bandakagny Sokora sociale, Evaluation sociale
Sandegué requise
Prescription
TalahiniTomora – Logonde 2,00 C environnementale et
sociale
Prescription
Deba - Zolongo - Limite
Bondoukou 28,00 C environnementale et
Nassian
sociale

4
Longueur Classification de la
Régions Départements Itinéraires OBSERVATION
(Km) Banque mondiale
Prescription
environnementale et
Yezimala - kogora 4,00 C
sociale, Evaluation sociale
requise
Prescription
environnementale et
Dinaoudi - Yerekaye Koro 3,00 C
sociale, Evaluation sociale
requise
Carrefour Biniméré -
CIES, Evaluation sociale
Houmankpin - Kohui - 14,00 B
requise
Brogodom
Prescription
Laoudi Ba - Yayego - Gbanan 27,00 C environnementale et
sociale
Prescription
Angoti- Banti 3,00 C environnementale et
sociale
Nanbraga - Kemedi - CIES, Evaluation sociale
11,00 B
Sapkatrou - Lenagari requise
CIES, Evaluation sociale
18,00 B
Bondo - Bilikei - Déba requise
Linéaire total
190,00

CONCLUSION

La réalisation de la sélection environnementale et sociale ou screening concernant les dix-sept


(17)itinéraires dans la Région du Gontougo a permis de constater que les itinéraires sont
des routes rurales déjà existantes dont la majorité est en état de dégradation. Ainsi, les
itinéraires Lotogno – Adjéhibango, Guiende- Nagafou et Yezimala – Kogora n’ont pas fait
l’objet d’une réhabilitation depuis leur mise en service et sont dans un état de dégradation
avancée.

Pendant que les emprises de certains tronçons ne renferment qu’une petite végétation
herbeuse, n’induisant pas de dé frichement important, d’autres sont occupés par quelques
pieds de cultures agricoles. Il est donc recommandé de réaliser une évaluation
environnementale et sociale assortie d’un Plan d'Action de Réinstallation (PAR) pour les
itinéraires concernés.

Au total, quatre (6) itinéraires sur les 17 sont classés en catégorie B et nécessitent la réalisation
d’une évaluation environnementale et sociale simplifié : un Constat d’Impact
Environnemental et Social (CIES). Onze (11) itinéraires sont classés en catégories C et
nécessiteront des prescriptions environnementales et sociales sous forme de clauses
environnementales et sociales à inclure dans les Dossiers d’Appel d’Offre (DAO).

Lors des réunions d’information et de consultation tenues dans certaines localités, les
populations ont fondé beaucoup d’espoir sur la réalisation de ce projet qui permettra de
désenclaver complè tement les zones dans lesquelles elles se trouvent.

5
BIBLIOGRAPHIE

 Monographie de la Région du Gontugo


 PSAC

Sous-projet de réhabilitation de 110.2 km de routes rurales dans les régions du Sud-Comoé


et de la Mé (Aboisso-Alépé-Bonoua), Rapport de sé lection environnementale et sociale
(screening), élaboré par ANDOH Brigitte MOBONGOL, Mars 2017.

 PPCA

Sous projets de réhabilitation de 251 Km de routes rurales dans les régions du Gbê kê, du
Hambol et du Gontougo, rapport de sélection environnementale et sociale "screening", élaboré
par YOBOUE Jean Claude, Juillet 2017.

Projet d'Appui à la Compétitivité de la Chaîne de Valeur de l'Anacarde (PACCVA) en Côte d'Ivoire,


Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES), Février 2017.

ANNEXES
- Listes de présence aux différentes réunions dans les localités rurales
- Formulaire de sé lection environnementale et sociale du PPCA

5
ANNEXES

5
ANNEXE 1 : TERMES DE REFERENCE

5
PROMOTION DE LA
COMPÉTITIVITÉ DE LA
CHAÎNE DE VALEUR DE
L’ANACARDE

Projet de Promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde en Côte


d’Ivoire

(PPCA)

TERMES DE REFERENCES

RECRUTEMENT DE TROIS (03) CONSULTANT(E)S INDIVIDUEL(LE)S POUR LA REALISATION


DU SCREENING ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DES TRAVAUX DE RLTPC DE 448 KM DE
ROUTES RURALES DANS LES REGIONS DU HAMBOL, GBEKE ET GONTOUGO

Janvier 2019

5
1. Contexte
En vue d'améliorer la compétitivité du secteur de la production et de la transformation de l'anacarde, le Gouvernement de
Côte d'Ivoire, en collaboration avec la Banque mondiale, a mis en vigueur le 20 août 2018, le Projet de Promotion de la
Compétitivité de la chaine de valeur de l’Anacarde (PPCA) sous financement BIRD- Enclave.
Le PPCA a pour objectif de développement, d'augmenter la productivité, la qualité et la valeur ajoutée de l'anacarde, et
améliorer l’accès des petits producteurs et les PME aux technologies et aux marchés, tout en améliorant la gouvernance
de la filière.
Les activités du Projet se concentreront dans la partie Nord du pays plus particulièrement dans les zones productrices
d'anacarde. Elles seront mises en œuvre en partenariat avec l'organisation interprofessionnelle de la filière anacarde,
représentée par le Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA), le Ministère du Commerce de l’Industrie et de la Promotion
des PME, le Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural ainsi que des prestataires tels que l’AGEROUTE, le
CNRA, l’ANADER, le FIRCA, les acteurs d'industrialisation et les filières commerciales ainsi que les opérateurs privés
pour des travaux spécifiques dans le cadre d'un Partenariat Public- Privé.

Par la nature, les caractéristiques et l’envergure des travaux envisagés dans le cadre de l’exécution du Projet de
Promotion de la Compétitivité de la chaine de valeur de l’Anacarde (PPCA), le projet s’est vu classé en catégorie
« A » selon les critères de catégorisation environnementale et sociale de la Banque mondiale et six (6) politiques opérationnelles
de sauvegardes environnementales et sociales sont déclenchées à savoir : (i) PO 4.01 « Evaluation Environnementale »; (ii)
PO 4.09 « Gestion des Pestes »; (iii) PO 4.04 « Habitats Naturels »; (iv) PO
4.11 « Ressources Culturelles Physiques », (v) PO 4.12 « Réinstallation Involontaire » et (vi) PO 4.36 « Forêts ».
En conséquence, trois (3) instruments de sauvegardes ont été élaborés : (i) un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale
(CGES), (ii) un Plan de Gestion des Pestes (PGP) et (iii) un Cadre de Politique de Réinstallation (CPR).

La composante 2 du PPCA, relative à l’amélioration de la productivité et de l'accès au marché des Noix Brutes de Cajou (NBC)
vise à travers la sous-composante 2.3 l’amélioration de la connexion des principales zones de production de noix de
cajou aux marchés. Ainsi, la mise en œuvre de cette sous-composante, nécessite de réhabiliter ou d’entretenir environ
1000 km de routes de dessertes existantes et éventuellement de construire environ 200 km de nouvelles routes.

A cet effet, il est prévu la réhabilitation de 448 km de routes rurales identifiées par le Conseil du Coton et de
l’Anacarde (CCA) au titre de l’année 2 du PPCA.
Les travaux de réhabilitation des routes rurales, à l’instar de toute intervention opérant des modifications au plan
environnemental et social, induisent des impacts sur les composantes biophysiques et humaines ; d’où la nécessité de réaliser en
amont le screening environnemental et social pour identifier la catégorie (A, B, ou C) de l’activité puis déterminer le
travail environnemental et social qui en découle. Pour ce faire, le CGES propose un processus d’examen social et
environnemental comprenant une démarche de présélection qui vise à s’assurer de la prise en compte des paramètres socio-
environnementaux au cours de la mise en œuvre des sous-projets. A cet effet, le formulaire d’examen environnemental et social
(ESSF) ainsi qu’une liste de contrôle environnementale et sociale (ESCL) contenus dans le CGES sont utilisés
systématiquement pour examiner correctement tous les sous-projets soumis au financement du PPCA.
Les présents termes de référence (TDR) sont élaborés pour la sélection de trois (03) consultant(e)s individuel(le)s en vue de
réaliser la sélection environnementale sociale des sous-projets de réhabilitation en reprofilage lourd et traitement de points
critiques de 448 km de routes rurales dans les régions du Gontougo, du Gbêkê et du Hambol.

5
2. Objectifs du screening environnemental social
L’objectif principal du processus du screening environnemental et social est d’une part, de faciliter l’intégration des
dimensions environnementale et sociale dans la mise en œuvre des travaux de réhabilitation des routes
rurales et d’autre part, de sélectionner les itinéraires éligibles au financement du PPCA.
Le screening environnemental et social devra être conduit conformément à la démarche environnementale et sociale du
PPCA telle que recommandée par le CGES du PPCA et devra permettre d’atteindre les objectifs spécifiques suivants :
- informer et sensibiliser sur la démarche environnementale et sociale du PPCA notamment sur la nécessité de réaliser le
screening environnemental et social en phase de sélection des sous-projets;
- effectuer en collaboration avec les populations, les bénéficiaires, les autorités compétentes et toutes autres parties
prenantes ou intéressées/affectées (MINADER, MINEDD, OIPR, ANADER, SODEFOR, etc.), le screening
environnemental et social de chacun des itinéraires ou sous-projets;
- décrire l’environnement biophysique et humain des zones d’influence de chacun des itinéraires à réhabiliter en relevant
les éléments de l’environnement (biophysique et humain) susceptibles de subir des dommages générés par les travaux
de réhabilitation envisagés (cours d’eau, infrastructures sociales, habitats, point d’eau, activités socio-économiques,
exploitations agricoles, arbres, sites sacrés et cultuels, forêts, aires protégées, zone humide, cimetières, tombes, etc.) ;
- déterminer en collaboration avec les communautés potentiellement affectées et les bénéficiaires, les impacts potentiels et
les mesures pour éviter, minimiser, atténuer ou compenser les effets négatifs et améliorer la performance
environnementale du sous-projet. L’accent sera mis sur les contraintes éventuelles liées à la gestion des emprises de
travaux (9 m ou 11 m) au regard des largeurs actuelles des routes ;
- proposer une classification du sous-projet dans l’une des catégories de la Banque mondiale (A, B, C) et suivant la
catégorisation nationale et le travail environnemental (EIES, CIES, prescriptions environnementales) et social requis
(Recommandations sur la nécessité ou non de réaliser un Plan d’Action de Réinstallation).

3. Consistance du programme des travaux


Les travaux envisagés au titre du programme 448km porteront sur la réhabilitation par Reprofilage Lourd avec
Traitement de Points Critiques (RLTPC) de 448 km de routes rurales identifiées au titre de l’année 2 du PPCA.
De façon générale, les travaux de réhabilitation des routes rurales consisteront à l’exécution des tâches suivantes :

- travaux de dégagement de l’emprise technique requise (abattage d’arbuste et de désherbage, le cas échéant);
- travaux de déblayage pour l’extraction des matériaux dans les zones d’emprunt;
- travaux de terrassement et de construction de la chaussée ;
- pose d’ouvrages de drainage (buses, dalots, ponceau, etc.).

4. Résultats attendus
Les résultats attendus des Consultants au regard des objectifs décrits sont déclinés dans le tableau suivant :
Objectifs spécifiques Résultats attendus
1. Faire le screening Les formulaires de screening par itinéraire sont dûment renseignés par les Consultants
environnemental et social de et visés par les DR de l’Environnement.
ces itinéraires. En plus des impacts environnementaux et sociaux potentiels, les résultats du
screening indiqueront également : (i) le besoin de l’acquisition des terres, et (ii) le type
de consultations publiques qui ont été menées pendant l’exercice de sélection.

5
2. Décrire l’environnement Un rapport de screening décrivant l’environnement biophysique et humain des zones
biophysique et humain des d’influence de chacun des itinéraires, les impacts potentiels et de simples mesures
zones d’influence de chacun d’atténuations
des itinéraires à réhabiliter

3. Déterminer les impacts Le sous-projet est catégorisé A ou B ou C et le travail environnemental et social requis est
potentiels et les mesures pour déterminé :
prévenir, minimiser, atténuer
ou compenser les effets (i) Pour les itinéraires ou groupe d’itinéraires dont les travaux de
négatifs du sous- projet et, réhabilitation envisagés seront classés dans la catégorie C, c’est-à-dire
proposer une classification du ayant des effets minimes ou négligeables sur l’Environnement, le
sous-projet dans l’une des consultant recommandera la mise en œuvre de simples mesures
catégories de la Banque
d'atténuation et prêtera une attention aux aspects liés à la dimension
mondiale (A, B, C) et le
travail environnemental et genre, les groupes vulnérables, la pauvreté, emploi des mineurs, VIH-
social requis. SIDA, etc.;
(ii) Pour les itinéraires ou groupe d’itinéraires dont les travaux de
réhabilitation seront classés dans la catégorie B, le consultant
recommandera la réalisation d’un Constat d’Impact Environnemental et
Social (CIES) et le cas échéant, un Plan d’Actions pour la Réinstallation
(PAR) des personnes affectées par les sous-projets ;
(iii) Pour les itinéraires ou groupe d’itinéraires dont les travaux de
réhabilitation auront un impact environnemental et social très négatifs,
névralgiques et affectant des milieux naturels, des infrastructures ou
groupes fragiles ou sont d’ampleur importante, seront classés dans la
catégorie A. Le consultant recommandera la réalisation d’une Etude
d’Impact Environnemental et Social (EIES) et le cas échéant, un Plan
d’Actions pour la Réinstallation (PAR) des personnes affectées par les
sous-projets ;

5. Tâches des Consultant(e)s Individuel(le)s


Les itinéraires objets du screening sont répartis dans les régions du Gbêkê, du Gontougo et du Hambol. Ces itinéraires
sont regroupés par lot. Ainsi, le Lot 1 pour la région du Gbêkê, le Lot 2 pour la région du Gontougo et le Lot 3 pour la région du
Hambol. Chaque consultant ne peut pas avoir plus d’un lot.
Sur la base de de la documentation existante, des visites de terrain et des rencontres avec les principaux acteurs concernés, les
Consultants exécuteront les tâches ci-après :

 organiser des séances d'information et de sensibilisation/consultations avec les communautés locales et toutes les
autres parties intéressées /affectées au cours du processus de screening ;
 visiter les itinéraires en collaboration avec les DR MINEDD et MINADER, la Délégation du Conseil du
Coton et de l’Anacarde et les populations concernées par les sous-projets ;
 remplir les formulaires type de screening environnemental et social, la grille (check-list) des impacts et
des mesures d’atténuation et le formulaire de sélection sociale sera utilisé pour l’exécution de la mission ;
 indiquer le travail environnemental et le travail social requis conformément aux dispositions préconisées ;
 rédiger le rapport de screening environnemental et social de l’itinéraire concerné ;
 valider en interne (visa des spécialistes en charge des sauvegardes environnementale et sociale du projet)
avant toute soumission à l’ANDE pour la validation nationale

5
 Décrire l’environnement biophysique et humain des zones d’influence des itinéraires du sous-projet : Il s’agira,
de regrouper les différents itinéraires selon leur proximité par zone d’influence tenant compte des zones desservies
par ces itinéraires ou ayant un intérêt direct dans la réhabilitation de ces itinéraires. Ainsi, pour chacune de ces
grandes zones d’influence, la Mission fournira les principales informations non-exhaustives suivantes concernant
l’environnement biophysique et humain à savoir :
 La description du relief, des sols et du climat de la zone ;
 La description de l’écosystème et de la biodiversité ;
 La description de la population rencontrée et de la démographie ;
 la description des principales données socio-économiques de la zone avec un accent sur les données
agricoles, minières et industrielles de la zone ;
 la description des services sociaux et du patrimoine culturel de la zone ;
 l’analyse des questions foncières ainsi que des principaux enjeux environnementaux et sociaux
de la zone ; etc.

6. Zones d’intervention et durée de la mission

Les zones concernées par la réalisation du screening environnemental et social sont : les régions du Gbêkê, du Gontougo et du
Hambol.
Le screening environnemental et social des sous-projets devra être conduit selon le calendrier suivant pour chaque Consultant :
L’effort de travail estimé est de 85 hommes/jours(H/J) pour l’ensemble des consultant(e)s individuel(le)s répartis
comme suit :
Délais d’exécution
Principales activités LOT 1 : LOT 2 : LOT 3 :
89 KM 190 KM 169 KM
Cadrage de l’étude avec le client 1 jour 1 jour 1 jour

Mission de terrain 12 jours 25 jours 22 jours


Rédaction du rapport provisoire 3 jours 5 jours 5 jours
Restitution du rapport provisoire 1 jour 1 jour 1 jour
Rédaction du rapport définitif (prenant en compte les observations de 3jours 3jours 3jours
la validation interne)
Total du temps de travail estimé (Homme/Jours) 20H/J 35H/J 32 H/J

7. Profil des Consultant(e)s individuel(le)s


Le screening environnemental sera mené par un spécialiste de nationalité ivoirienne de niveau post-universitaire (BAC+5 au
moins) en gestion de l’environnement, sciences naturelles (Ecologie, Biologie, Botanique, etc.), géographie ou tout autre
diplôme jugé équivalent et ayant l’environnement comme base.
Il/elle doit avoir une formation complémentaire en évaluation environnementale et sociale de projet de développement
( diplôme, attestation, certificat, etc.) et justifier d’au moins (02) ans d’expériences avérées dans la conduite d’études
environnementales et sociales (screening environnemental et social) , dont 03 au moins pour les projets financés par la
Banque mondiale.

8. Livrables
Chaque Consultant en fonction des Lots fournira les documents suivants :
(i) un rapport de screening environnemental et social mettant l’accent sur les itinéraires critiques qui
présenteront les contraintes majeures en termes d’impacts négatifs sur les composantes biophysiques
(écosystèmes, forêts, parcs et réserves, zones humides, etc.) et humaines ;

5
(ii) les formulaires de screening dûment renseignés et visés par les DR de l’Environnement ;
(iii) les images, cartographies des itinéraires ;
(iv) les annexes (liste de présence, PV de consultation du public, plans de lotissement dans les localités
traversées par les itinéraires) ;
(v) les termes de références au regard du travail environnemental préconisé (EIES, CIES, ou
prescriptions environnementales et sociales pour la catégorie C.
Le rapport de screening environnemental et social prendra en compte tous les aspects définis plus haut.

9. Méthode de sélection
La sélection se fera par la méthode des consultants individuels par mise en concurrence ouverte en accord avec les
procédures définies dans le Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant de la Banque mondiale, le
financement de projets d’investissement (Version juillet 2016).
Un avis à manifestation d’intérêt sera publié à cet effet.

Annexe : Liste des itinéraires par région et par Lot

Régions Longueur Linéaire


Départements Itinéraires N° Lot
(Km) total (Km)

Moloukro - Ngbandobonou - Angamankro


9,00
Toumodi Sakassou - Ando Kékrénou
13,00
Kongo - Aby koffikro
5,00
Route Béoumi - Goliblénou - Sokobo
15,00
Sakassou
FotoKouamékro - Bella Ahoukro - Gogonouan
7,00
Ando- Kouadio Sakassou
4,00
GBEKE Béoumi Angonassou-Kénéfoué-Mangrédan
9,00 89 1

Djédou - Nguessankro - N'Guettakoungbekro


7,50
Gbalissiapo - Krofoinsou
4,00
Botro Démakro - Adiébonou - Ndouakro
4,50
Langama - Abokro- ADRAO
5,00
Konankouassikro - Mokokouamékro
6,00
Koun-fao Koun-fao - Abokro- Dokanou
22,00

5
190 2
Adjéhibango - Lotogno
4,00
Guiende- Nagafou
5,00
Tanda
Assafo -Dibibango
4,00
Dabilayo - Amavi
4,00
Transua - Kossoua - Naguinin
18,00
GONTOUGO Transua
Assiatissi - Arrossia
4,00
Sandegué - Kassoum Dougou -
BandakagnySokora 19,00
Sandegué TalahiniTomora – Logonde
2,00

Deba - Zologo - Limite Nassian


28,00
Yezimala - kogora
4,00
Dinaoudi - Yerekaye Koro
3,00
CarréfourBininminrin - Houmankpin - Kohui -
Brogodo 14,00
Bondoukou
Laoudi Ba - Yayego - Gbanan
27,00
Angoti- Banti
3,00
Nanbraga - Kemedi - Sapkatrou - Lenagari
11,00

Bondo - Bilikei - Déba 18,00


Niakara -Nangoniekaha - Nambanakaha -
Niediekaha 35,00
Kananholo - Pétonkaha
9,00
Pétonkaha - Capt. Nambéguékaha
7,00

HAMBOL Niakara 169 3


Longo - Capt. Namgbanakaha
5,00

Sinkaha - Latokaha
10,00
Latokaha - Niakara
12,00

6
Totiya - Zanakaha 2
9,00
Timbe-Kahouo
12,00
Katiola
Timbe- Kabolo
6,00
Timbé - Kafigue
5,00
Wendene - Toupe
34,00
Tahogora - Nandielle
5,00
Dabakala Balanzié - Boroyaradougou - Diagora
10,00
N'Gala - Tindikan – Safolo

10,00

Linéaire total 448,00

6
ANNEXE 2 : LES LISTES DE PRESENCE DES PERSONNES CONSULTEES
DES VILLAGES TRAVERSES PAR LES ITINERAIRES

6
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2.2. Listes des personnes consultées dans les villages traversés par les différents itinéraires

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ANNEXES 3 : FORMULAIRE DE SELECTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE «
SCREENING » DE SOUS-PROJET DU PPCA

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