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SECTION SCIENCES
PHYSIQUE
guide de l’enseignant
Edition 2016
Ont contribue a la redaction de ce manuel
Supervision générale
- Directeur Général des Bureaux pédagogiques : BAJINYURA Chantal
- Directeur du BEPEPF : GASHAKA Joël
- BIEF : ROEGIERS Xavier
- BARANSHARITSE Hilaire
- BIGIRIMANA Astère
- NGENDAKURIYO Isaac
- NZIGAMASABO Jérôme
- MALU Raïssa
2
table des matieres
palier 1
COMPETENCE DU PALIER 1 8
RESSOURCES PRINCIPALES ABORDEES AU PALIER I 8
PLANIFICATIOn DETAILLEE 9
developpement des principales ressources 18
situations d’integration 87
palier 2
palier 3
3
NOTE AUX LECTEURS ET AUTEURS D’OUVRAGES
Pour la révision en cours de ses programmes d’enseignement au post-fondamental,
le Burundi a opté pour un renouvellement des guides d’enseignement au bout des
trois-quatre ans de généralisation de la réforme pour ce niveau d’enseignement.
La conception des outils pédagogiques utilisés dans cette phase s’est, dans cette
logique, faite sur le principe de construire sur l’existant dans le cheminement d’un
processus de changement progressif des guides d’enseignement et manuels en
usage dans les établissements scolaires du pays.
Ainsi, pour assurer cette phase transitoire, les illustrations, les schémas, les extraits
de textes et autres supports nécessaires ont été tirés des ouvrages disponibles
dans la plupart des établissements scolaires dont le Burundi disposait d’un droit
d’usage pour les avoir soit achetés, soit acquis par donation légale.
4
INTRODUCTION GENERALe
La physique est la science qui tente de comprendre, de modéliser voire d’expliquer
les phénomènes physiques du monde (de l’univers). Elle correspond à l’étude du
monde extérieur, des lois de sa variation et de son évolution. La modélisation
des systèmes laisse de côté les processus chimiques et biologiques. La physique
développe des représentations du monde vérifiables, applicables et appliquées
dans un domaine de définition donné. La physique produit donc plusieurs lectures
du monde, chacune n’étant considérée comme vraie que jusqu’à un certain point.
Pour chaque année et par palier, les compétences sont formulées, les situations
d’intégration sont prévues pour les élèves, les ressources principales sont
développées puis réparties par semaines. Egalement des activités d’apprentissage
sont identifiées ainsi que les supports y relatifs.
COMPETENCE TERMINALE
Au terme du troisième palier, l’élève de la première année post fondamentale devra
pouvoir analyser, interpréter et résoudre des situations-problèmes significatives
mettant en jeu les notions de statique des solides, de changements d’états, de la
calorimétrie, de l’hydrostatique, de cosmologie, de l’environnement, de l’humidité,
vapeur et viscosité, ainsi que des lois de l’optique géométrique.
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PALIER 1
COMPETENCE DU PALIER 1
Au terme du premier palier, l’élève de la première année post fondamentale devra
pouvoir analyser, interpréter et résoudre des situations-problèmes significatives
mettant en jeu les notions de statique des solides, les frottements et les lois de
l’optique géométrique.
Points d’attention
Imaginez des séquences de mise en situation contextualisées qui créent des liens
entre les apprenants et leurs environnements réels (économique, familial, loisirs,
…). En cas de doute, un exemple vous est proposé à la page 87.
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PLANIFICATIONS DETAILLEES
SEMAINE 1
Les incertitudes de mesure en physique
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• Définir la physique et son objet ; • Insister sur la succession temporaire des
• Différentier les différentes parties de la différentes parties de la Physique ;
physique ; • Insister sur la part de la physique dans
• Préciser la part de la physique dans le le développement technologique,
développement technologique ; relation avec les autres sciences et
• Identifier et déterminer la relation de l’environnement ;
la physique avec les autres sciences et • Montrer la nécessité des compétences
l’environnement ; en sciences fondamentales dans
• Appliquer une unité du système l’étude et la mise en œuvre des
international à chaque mesure ; nouvelles solutions de protection de
• Distinguer l’incertitude absolue de l’environnement ;
l’incertitude relative ; • Utilisation des procédures
• Arrondir, sans calcul, un résultat. expérimentales : les résultats des
• Reconnaître une série de résultats mesures sont toujours entachés
« proches » ; d’erreurs ;
• Estimer la « qualité » d’un résultat ; • Insister sur la notion du Système
• Utiliser l’écriture scientifique pour écrire international d’unités ;
un résultat . • Attirer l’attention des élèves sur
l’utilisation des appareils de mesure
et sur les erreurs qu’ils peuvent
commettre ;
• Montrer la raison d’être de l’incertitude
absolue et de l’incertitude relative.
EXEMPLES D’ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT - APPRENTISSAGE
1. A l’aide d’une latte graduée, chaque élève mesure la largeur d’une feuille de papier
de son cahier et donne le résultat. L’enseignant part des résultats des élèves pour
faire constater qu’une mesure en physique s’accompagne d’une incertitude ;
2. En rapport avec la déforestation, l’enseignant demande aux élèves de rédiger en
quelques lignes la part de la cuisson des aliments avec du bois de chauffage ou du
charbon et quelles en sont les solutions palliatives qui respectent l’environnement
(voir Support n°1) ;
3. L’enseignant demande aux élèves d’effectuer plusieurs mesures des grandeurs
physiques ciblées en utilisant différents appareils de mesure disponibles à l’école ;
4. Etant donné une mesure, les élèves sont amenés à écrire correctement, à un dixième,
à un centième,…, près le résultat de la mesure.
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SEMAINE 2
Les lois de l’optique géométrique
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• Expliquer la propagation de la lumière ; • Il est important que ce soit l’élève qui
• Modéliser le rayon lumineux ; vérifie lui- même les lois de l’optique
• définir la réflexion de la lumière par un géométrique ;
miroir plan ; • Amener les élèves sur une route
• Appliquer les lois de la réflexion de la goudronnée pour observer les mirages
lumière ; ou l’arc-en-ciel ensemble avec les élèves
• Modéliser la formation d’image d’un et interpréter les phénomènes pour en
objet (la virtualité et la réalité des comprendre la formation ;
images) par un miroir plan ; • Insister sur le comportement de la
• Déterminer la nature et la position de lumière lorsqu’elle rencontre une
l’image d’un objet par un miroir plan ; surface plane et polie ;
• Définir et interpréter le champ et la • Un métal fortement poli peut servir de
rotation d’un miroir plan ; miroir plan ;
• Délimiter le champ d’un miroir plan ; • Noter l’importance de la position de
• Déterminer l’angle de rotation d’un l’œil de l’observateur et la dimension du
miroir plan. miroir ;
• Interdisciplinarité mathématique-
physique : comparaison entre l’angle au
centre et l’angle inscrit qui intercepte le
même arc du cercle.
EXEMPLES D’ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT - APPRENTISSAGE
1. En groupes de deux élèves d’un même banc, les élèves inventorient, quatre sources
de lumière et quatre récepteurs de lumière ;
2. L’enseignant demande aux élèves de modéliser un rayon lumineux et cela à l’aide
d’une lampe torche et d’un écran troué ;
3. L’enseignant demande aux élèves de réaliser, individuellement, une démonstration
expérimentale sur la réflexion de la lumière à l’aide d’un miroir plan (l’enseignant
demande à l’avance à chacun des élèves d’apporter son miroir) ;
4. Les élèves sont amenés à observer une image d’une source de lumière ou d’un
objet éclairé à l’aide d’une chambre noire construite à domicile et à donner les
caractéristiques de l’image (voir Support n°2) ;
5. L’enseignant demande aux élèves de construire l’image d’un objet donnée par un
miroir plan (miroir acheté dans une boutique ou rétroviseur d’un vélo) ;
6. L’enseignant demande aux élèves de réaliser l’expérience dite des deux bougies à
l’aide du matériel suivant : une vitre en verre d’environ 20 cm x 30 cm avec son
support vertical ; deux bougies identiques, un briquet ou des allumettes, un plateau
tournant (non indispensable) ;
7. Chaque élève avec un miroir plan dans sa main et à l’aide d’un schéma, délimite le
champ du miroir plan.
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SEMAINE 3
Equilibre des corps
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• Différentier la masse et le poids d’un • Bref aperçu sur les notions de masse, de
corps ; poids et de force et insister sur leur lien ;
• Calculer la masse volumique, le poids et • Se servir d’un graphique pour visualiser
la densité d’un corps en se servant des la proportionnalité poids /masse ;
expressions mathématiques ; • Laisser l’élève trouver lui- même le
• Enoncer le principe de l’action et de la principe d’action et de réaction après les
réaction ; expériences ;
• Déterminer les conditions d’équilibre • Privilégier l’interprétation physique du
d’un solide soumis à 2 forces parallèles principe d’action réaction aux dépens du
de même droite d’action ; simple énoncé ;
• Donner les caractéristiques de la • La résultante des forces est une notion
résultante de 2 forces ; incontournable ;
• Appliquer le principe de l’action • Insister sur les conditions d’équilibre ;
–réaction pour déterminer la réaction • Se servir des notions de trigonométrie
d’un support (cas d’un plan horizontal, en rapport avec les nombres
cas d’un plan incliné) ; trigonométriques.
• Appliquer le principe de l’action –
réaction pour déterminer l’équilibre
d’un solide suspendu à un fil ou à un
ressort.
EXEMPLES D’ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT - APPRENTISSAGE
1. Les élèves mesurent respectivement la masse et le poids des objets donnés (un
caillou, un livre, un morceau de bois préalablement préparé, …) en utilisant une
balance et un dynamomètre et établissent, dans un tableau la relation entre le poids
et la masse ;
2. L’enseignant demande aux élèves de matérialiser la verticalité du poids en utilisant
un fil à plomb (un petit caillou, un stylo, un compas, etc., suspendu sur un fil à
coudre) ;
3. L’enseignant demande aux élèves de représenter sur un schéma les forces en
présence à la surface de contact entre les roues d’une voiture au repos et le sol (en
l’absence de la voiture, se servir d’un vélo d’un camarade de classe) ;
4. Les élèves, individuellement ou en groupes, établissent une liste des exemples de la
vie courante faisant intervenir le principe d’action-réaction ;
5. L’enseignant demande aux élèves de, sur base d’un schéma, faire l’inventaire des
forces intervenant dans l’équilibre d’un solide soumis à deux forces (cas d’un livre
posé sur une planche inclinée par exemple) ;
6. L’enseignant demande aux élèves d’engager une discussion en groupes, au sujet des
applications de la vie courante relatives à l’équilibre d’un solide soumis à deux forces
et d’en déterminer les conditions d’équilibre (voir Support n° 3) ;
7. Les élèves étudient l’équilibre d’un solide suspendu, en se servant des blocs de livres
ou des morceaux de planches ou de cailloux suspendus .
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SEMAINE 4
Equilibre des corps (suite 1)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• Appliquer le principe de l’action – • Insister sur le triangle de forces ;
réaction dans le cas de l’équilibre d’un
• Faire découvrir expérimentalement et
solide soumis à 3 forces non parallèles ;
schématiquement par les élèves les
• Appliquer le principe de l’action – conditions d’équilibre d’un solide soumis
réaction dans le cas de l’équilibre d’un à 3 forces ;
solide mobile autour d’un axe fixe ;
• Insister sur le caractère vectoriel et
• Exprimer le moment d’une force par algébrique des moments des forces ;
rapport à un axe fixe et déterminer son
• Faire découvrir par les élèves
signe ;
l’importance du bras de levier ;
• Déterminer le moment du couple de
• Insister sur la direction et le sens du
torsion et constante de torsion d’un fil ;
moment d’une force par rapport à un
• Expliquer la notion de couple de forces axe ;
et de moment de couples de forces .
• Faire découvrir expérimentalement par
les élèves les conditions d’équilibre d’un
solide en rotation ;
• S’arrêter sur le fait que la condition
d’équilibre est nécessaire, mais pas
suffisante.
EXEMPLES D’ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT- APPRENTISSAGE
1. Demander aux élèves de déterminer la résultante des forces agissant sur un corps
donné soumis à 3 forces non parallèles, en utilisant le polygone de forces ;
2. Les élèves, par groupes de 3 et sous la supervision de l’enseignant, réalisent
l’équilibre d’un anneau par l’intermédiaire des dynamomètres et des ficelles et les
intensités des forces mises en jeu sur les dynamomètres ;
3. Par petits groupes d’élèves, à partir des observations du matériel se trouvant en
classe (porte, fenêtre, lamelles, une page d’un livre qu’on tourne, etc.), identifier
leurs axes de rotation. En déduire l’effet de la force exercée sur le solide mobile
autour d’un axe fixe. Chaque groupe présente sa production ;
4. L’enseignant demande aux élèves de présenter des situations concrètes données
faisant intervenir le couple de torsion et les moments des forces (voir Support n°4).
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SEMAINE 5
Equilibre des corps (suite 2)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• Appliquer la condition d’équilibre d’un • Faire découvrir expérimentalement par
solide mobile autour d’un axe fixe ; les élèves ; les conditions d’équilibre
• Interpréter l’équilibre d’un solide mobile d’un solide en rotation ;
autour d’un axe; • S’arrêter sur le fait que la condition
• Etablir la condition d’équilibre d’un d’équilibre est nécessaire, mais pas
solide dans le cas de plusieurs forces ; suffisante ;
• Décrire la balance et son • Insister sur le volet pratique de ces
fonctionnement ; applications.
• Equilibrer la balance par simple pesée
ou par doubles pesées (de Gauss ou de
BORDA) ;
• Vérifier les qualités d’une balance.
EXEMPLES D’ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT- APPRENTISSAGE
1. Dans des groupes et sur base du support n°5, les élèves établissent les conditions
d’équilibre d’un solide soumis à deux ou à trois forces (voir Support n°5). L’enseignant
reste disponible pour orienter les productions des élèves;
2. L’enseignant demande aux élèves d’exécuter une démonstration pour vérifier les
trois formes d’équilibres (instable, stable et indifférent) en se servant d’une latte
graduée.
(voir Support n° 6);
3. Les élèves simulent une balance Roberval en tenant en équilibre, sur leur doigt, un
stylo à bille ou une latte graduée puis ils identifient le point d’application, l’axe et
le fléau ;
4. L’enseignant demande aux élèves de déterminer les masses des corps donnés en
utilisant la balance Roberval. Grouper les élèves selon les types de pesées (simple
pesée, double pesée selon Borda, double pesée selon Gauss).
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SEMAINE 6
Les lois de l’optique géométrique (suite 1)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• Définir la réfraction de la lumière ; • Utiliser le phénomène du bâton brisé
• Etablir les lois de la réfraction ; pour mettre en évidence la réfraction de
• Enoncer les lois de la réfraction (les lois la lumière;
de DESCARTES); • Insister sur l’indice de réfraction d’un
• Définir l’indice absolu et l’indice relatif ; milieu par rapport à l’air ;
• Distinguer les types d’indice de • Utiliser la notion de trigonométrie pour
réfraction ; interpréter les résultats et énoncer la loi
• Calculer l’indice de réfraction ; de la réfraction ;
• Différencier les types de réfraction ; • Utiliser le prisme à réflexion totale pour
• Utiliser les lois de DESCARTES ; rendre plus compréhensible les trois
• Distinguer la réfraction limite de la notions ;
réflexion totale • Noter l’importance du milieu
• Expérimenter la réfraction limite et la transparent ;
réflexion totale ; • S’appuyer sur la notion de trigonométrie
• Interpréter les phénomènes de fontaines pour interpréter les résultats.
lumineuses et de mirages ;
• Interpréter le fonctionnement de la fibre
optique et d’endoscopie médical.
EXEMPLES D’ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT - APPRENTISSAGE
1. Les élèves mettent en évidence le phénomène de réfraction de la lumière à partir de
la surface de l’eau propre contenue dans un bassin amené par un élève sur demande
de l’enseignant (le phénomène du bâton brisé) ou de la surface d’un verre à vitre ;
(voir Support n°7) ;
2. Suite à une expérience, l’enseignant demande aux élèves d’utiliser les rapporteurs
pour mesurer les angles d’incidence et de réfraction de la lumière.
sin i1
A partir du rapport ,
sin i2
ils déduisent l’indice de réfraction (cette activité est recommandée pour un TP) ;
Il leur demande ensuite de les présenter en plénière. Les réponses données par les élèves
permettent à l’enseignant d’introduire la notion de dispersion de la lumière solaire.
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SEMAINE 7
Les lois de l’optique géométrique (suite 2)
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• Définir un dioptre plan ; • L’épaisseur de la lame et son indice
• Construire l’Image d’un objet donnée jouent un rôle prépondérant dans la
par un dioptre plan ; formation des images ;
• Définir les lames à faces parallèles ; • Laisser les élèves trouver eux-mêmes les
• Donner les caractéristiques des lames à formules du prisme en appliquant les
faces parallèles ; lois de la réflexion et de la réfraction ;
• Construire l’image d’un objet (réel • Insister sur la variation de l’indice du
ponctuel, virtuel ponctuel ou étendu prisme en fonction des couleurs ;
parallèle à la surface de séparation) par • Faire un dispositif expérimental mettant
une lame à faces parallèles ; en évidence la décomposition et la
• Définir un prisme ; recomposition de la lumière blanche.
• Etudier le prisme en lumière
monochromatique ;
• Définir le spectre de la lumière blanche ;
• Recomposer la lumière blanche :
par l’anneau (disque) de Newton,
par une lentille convergente.
• Interpréter le phénomène de l’arc-en-
ciel.
EXEMPLES D’ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT - APPRENTISSAGE
1. Partant du schéma de la construction d’une image virtuelle d’un objet réel ponctuel
par un dioptre plan et sur base du support proposé, l’enseignant demande aux élèves
os n
d’établir la relation 2 = 2 (voir Support n° 8) ;
os1 n1
2. L’enseignant demande, à partir de la figure illustrant la marche d’un rayon lumineux
et du support n°9, d’établir les formules du prisme (l’enseignant est prié de rester
auprès des élèves pendant la réalisation de cette activité) (Voir Support n°9) ;
3. Un disque troué en son centre muni des hélices et découpé dans un carton peut tourner
autour d’un axe passant par le centre soit grâce au vent, soit grâce au mouvement
lui imposé par la main. L’enseignant demande aux élèves de mettre en évidence
la recomposition de la lumière à partir d’un dispositif préparé individuellement, à
l’avance (l’anneau de NEWTON) (voir Support n°10) ;
4. Le phénomène d’arc-en-ciel est déjà connu par tous les élèves. L’enseignant demande
aux élèves d’interpréter, par groupes, le phénomène d’Arc-en-ciel observé de temps
en temps sur la voûte céleste.
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SEMAINE 8
Les forces de gravitation et les forces de frottement
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• Interpréter le mouvement des corps • La loi de Newton permet d’interpréter le
célestes ; mouvement des astres ;
• Expliquer la loi de l’attraction • Insister sur le système solaire et les
universelle ; forces de gravitation entre les planètes ;
• Exprimer le vecteur champ de • Donner la loi de la gravitation universelle
gravitation créé par une masse • Les frottements s’exercent dans tous
ponctuelle en un point ; les déplacements et souvent à l’insu de
• Exprimer mathématiquement le champ l’observateur ;
de pesanteur ; • Préciser aussi que les frottements
• Expliquer les facteurs de variation de peuvent être négligés pour simplifier
l’intensité de la pesanteur ; l’étude et les calculs ;
• Distinguer une planète d’un satellite ; • Signaler que l’invention de la roue a
• Présenter correctement les objets permis de réduire le frottement entre
célestes en fonction des unités l’objet à déplacer et le sol.
cosmiques ;
• Inventorier les forces de frottements
omniprésentes ;
• Reconnaitre le risque de destruction à
partir de l’une ou l’autre manifestation
du frottement ;
• Calculer la force pressante entre les
solides.
EXEMPLES D’ACTIVITES D’ENSEIGNEMENT- APPRENTISSAGE
1. Il est demandé aux élèves de prouver, par calcul, la variation de l’intensité de la
pesanteur sur base du document leur proposé (voir Support n°11);
2. Partant de deux aimants disposés en présence l’un de l’autre qui interagissent avec
influence de la distance qui les sépare, l’enseignant demande aux élèves de trouver
le lien avec l’interaction des corps célestes de notre galaxie ;
3. L’enseignant demande aux élèves groupés à deux ou à 4 de partir des observations
de la vie courante ,pour indiquer les cas où interviennent les forces de frottement ;
4. Demander aux élèves de vérifier la présence des frottements :
• en posant une boîte sur une table ;
• puis en la faisant glisser ;
• en exerçant, enfin, une force motrice au moyen d’un dynamomètre accroché à
la boîte par l’intermédiaire d’un fil.
16
SEMAINE 9
Les forces de frottement
RESSOURCES ABORDEES CLES D’APPRENTISSAGE
• Définir le frottement sec dynamique ; • Partir d’un exemple cité par les élèves
• Enoncer la loi du frottement sec pour montrer les différentes sortes de
dynamique ; frottements ;
• Prendre des mesures de sécurité selon • La rugosité des surfaces en contact et
que le véhicule se trouve dans un virage le poids du corps ont une influence
relevé ou non relevé ; importante sur la force de frottement ;
• Adapter la vitesse de marche au type • L’adhérence entre les surfaces en contact
de virage de la piste à parcourir ; joue un rôle important dans ce genre de
• Définir le frottement sec statique ; frottement ;
• Enoncer la loi du frottement sec • Insister sur les structures très irrégulières
statique ; des surfaces apparentes lisses ;
• Exploiter les coefficients de frottements • Insister sur l’équipement des axes en
dans le calcul des forces de frottement ; rotation de roulement à billes pour éviter
• Expliquer qualitativement le frottement. des désagréments.
SEMAINE 10
Semaine d’intégration
17
DEVELOPPEMENT DES PRINCIPALES RESSOURCES
Semaine 1
LES INCERTITUDES DE MESURES EN PHYSIQUE
18
1.3. La part de la physique dans le développement technologique
L’histoire de l’humanité montre que la pensée technique s’est développée bien
avant les théories physiques, et à plus forte raison mathématisées. La roue et le
levier, le travail des matériaux, en particulier la métallurgie, ont pu être réalisés
sans ce qu’on appelle la physique. C’est par l’effort de rationalité des penseurs
grecs puis arabes et, par la suite, le perfectionnement des mathématiques, que
la physique a pu révéler sa profondeur conceptuelle. Les théories physiques ont
alors souvent permis le perfectionnement d’outils et de machines, ainsi que de leur
utilisation. Il faut attendre le XIXe siècle pour que des théories donnent naissance
à des techniques qui n’auraient pas pu voir le jour sans elles. Le cas du Laser est
exemplaire : son invention repose fondamentalement sur la compréhension par
la mécanique quantique des ondes lumineuses, de la linéarité de ses équations.
On peut évidemment citer les barrages hydro-électriques, les centrales nucléaires,
le lancement des satellites et des projectiles, la construction des automobiles
et tracteurs, le GPS (Global Positioning System, en français Système Mondial de
Positionnement (littéralement) ou Géo-positionnement par satellite)1 les outils
informatiques,… pour ne citer que ceux-là ; comme créations techniques dépendant
entièrement de la physique.
Cette question est formulée de mille manières dont Clein nous en propose trois :
1 Wikipédia
19
• La première est celle de Kepler qui pose la question en même temps qu’il y
répond : « Que peut saisir l’esprit humain à part les nombres et les grandeurs ?
Sa réponse : L’esprit du physicien découpe dans le réel seulement ce qu’il peut
ensuite saisir par des lois mathématiques.
• La deuxième formulation nous vient d’Einstein : « comment est–il possible que
la mathématique, qui est un produit de la pensée humaine et est indépendante
de toute expérience, puisse s’adapter d’une si admirable manière aux objets
de la réalité ? »
Clein synthétise toutes ces formulations en une seule et même question qui est
la suivante : Comment un ensemble de symboles abstraits, articulés par un jeu de
règles précises, issus très souvent d’une activité purement intellectuelle, peut-il
posséder de toutes capacités d’adaptation au monde empirique, c’est-à-dire au
monde des résultats expérimentaux ?
La physique et les autres sciences
Beaucoup de scientifiques affirment que la physique est la science qui utilise les
mathématiques par rapport aux autres, suivie de la chimie. On pourrait dire que
les mathématiques sont le langage de la physique. Cependant, la physique est plus
concrète que les mathématiques : elle n’a donc pas le même degré de rigueur
« Elle utilise l’expérience, l’empirisme, les incertitudes, les erreurs de la mesure »
en dépit de tout ça elle reste une des sciences les plus exactes.
20
• La matière se manifeste à nous sous d’innombrables formes. Historiquement,
c’est Démocrite, philosophe grec (460-370 av. J. C.) qui, le premier, a annoncé
que la matière était formée d’atomes (littéralement qui ne peut être divisée).
Les progrès de la chimie sont venus préciser cette hypothèse (Dalton et
Avogadro). Aujourd’hui on sait que les corps purs sont constitués de molécules
toutes semblables, elles-mêmes constituées d’atomes, éléments.
La première classification systématique des éléments (il en existe 92 éléments
naturels et une quinzaine d’éléments artificiels), a été faite sur base des propriétés
physico-chimiques par le russe Mendeleïev (1834-1887). Plus tard, il a fallu se
rendre à l’évidence que les atomes n’étaient pas indivisibles comme le pensait
Démocrite mais qu’ils étaient constitués de particules plus petites, les électrons
(Thomson, 1897) entourant un noyau (Rutherford, 1912) pour enfin découvrir que
les noyaux sont faits de protons et de neutrons (Chadwick, 1932) qui à leur tour
sont faits de quarks (Gell-Mann, 1960).
21
Plus concrètement, selon l’Académie de Strasbourg, il s’agit de :
• L’apprentissage de la sécurité, la sauvegarde de la santé, le respect de
l’environnement,… pour comprendre et intervenir ultérieurement de façon
éclairée, dans les choix politiques, sociaux, voire d’éthique.
comment le courant électrique peut-il sauver une vie ? (défibrillateur) ?
l’utilisation des biocarburants pose-t-elle des problèmes de respect des
besoins alimentaires des populations ?
débrancher les appareils plutôt que de les laisser en veille : pourquoi est-ce
de l’éco-citoyenneté ?
22
comme l’ensemble des conditions naturelles (physiques, biologiques et chimiques)
et culturelles (sociologiques) dans lesquelles les organismes vivants se développent
(dictionnaire le Petit Robert).
Le tri et le recyclage des déchets sont essentiels à la protection de l’environnement
car ils limitent la pollution et évitent le gaspillage des matières premières.
Par recyclage, on entend la récupération des matériaux usagers, transformés pour
donner de nouveaux produits finis à leur tour commercialisables.
L’encyclopédie scientifique en ligne Techno-Sciences (http://www.techno-science.net)
définit le recyclage comme «un procédé de traitement des déchets industriels et
des déchets ménagers qui permet de réintroduire, dans le cycle de production d’un
produit, des matériaux qui le composent».
Par valorisation, on entend la récupération du produit usagé ou d’une partie de
celui-ci en vue d’en réutiliser la matière (recyclage) ou la capacité calorifique pour
un nouvel usage (valorisation énergétique).
Les avantages du recyclage selon Carlos de Los Lianos2 sont nombreux. On donne
ici quelques exemples :
• Donner une seconde vie à l’emballage trié ;
• Utiliser des matériaux recyclés pour fabriquer de nouveaux objets permet de
préserver les ressources naturelles et d’économiser l’énergie nécessaire à les
extraire et à les transformer ;
• Le recyclage représente une vraie industrie et des emplois. Pour le recyclage
des emballages, on peut citer les métiers techniques comme les ingénieurs,
les scientifiques, les chimistes qui travaillent sur les matériaux, les métiers
de l’information qui consistent à sensibiliser les personnes au tri, les métiers
du commerce qui concernent la vente de la matière issue du recyclage des
emballages ;
• Les techniques de tri ont beaucoup évolué. Du triage manuel on est arrivé au
principe du tri qui utilise les propriétés magnétiques des métaux en passant
par les machines destinées à trier les fruits puis par le détecteur optique (qui
permet de trier les emballages par couleur et par type de matériau) et le
criblage (qui utilise un gros rouleau à trou pour éjecter les petits emballages et
laisser passer les autres).
Les municipalités, surtout dans les pays développés, ont compris l’intérêt
d’encourager le tri sélectif pour les raisons suivantes :
• d’une part c’est une partie de déchets « ultimes » qu’elles n’ont pas à gérer,
• d’autre part la vente des matériaux est une source de revenus qui permet de
2 Carlos de Los Lianos est le Directeur du département « Recyclage » chez Eco-Emballages, une
société investie d’une mission d’intérêt général : installer sur tout le territoire la collecte sélec-
tive, le tri, le recyclage et la valorisation énergétique des emballages ménagers, en France.
23
financer en partie les installations. Les citoyens sont également intéressés à la
réduction des déchets, puisqu’ils financent leur gestion.
• le recyclage est enfin considéré comme une source non négligeable de création
d’emplois, notamment en lien avec la réinsertion sociale. Ainsi les autorités
nationales et municipales encouragent la collecte des recyclables, tout en
incitant les citoyens à produire moins de déchets.
Le chemin du recyclage
Le recyclage des déchets selon Laura CHAMARANDE et Sophie JOLIVET dans « Le
recyclage aujourd’hui », se fait en suivant les quatre étapes suivantes :
1) Tri des déchets
A domicile, chaque citoyen trie ses déchets. En général les immeubles sont dotés
de bacs communs, souvent placés dans le local à poubelles ; et certains pavillons
ou maisons disposent de sacs transparents, ou d’autres sacs à remplir à mettre sur
le trottoir une fois par semaine le jour de la collecte des déchets (jour défini par la
municipalité).
2) Gestion de la ville
Ensuite, c’est la ville qui s’occupe de la gestion de ces déchets. Des camions-bennes
passent dans la ville pour la collecte. C’est ainsi que les déchets ménagers partent
vers les centres de tri des différentes municipalités.
3) Centre de tri
Au centre de tri, tous les emballages ainsi récoltés sont « triés à la source ». Certaines
matières indésirables seront refusées et d’autres seront éliminées lors de la chaîne
de tri, ou alors devront emprunter une autre voie que celle du centre (elles seront
par exemple envoyées dans une installation de stockage ou à l’incinération).
4) Usines de recyclage
Enfin, le centre de tri envoie chaque matériau séparé à des filières de collectes
spécialisées ; ou encore vers des sociétés de réinsertion des déchets.
Types de recyclages et de valorisation :
• La valorisation des déchets des magasins ;
• Le recyclage et valorisation des eaux et des déchets ;
• La valorisation des déchets organiques par méthanisation3 et compostages
en régions chaudes ;
• Le recyclage des métaux;
• Le recyclage du papier; etc.
• en utilisant des écorecharges (lessives par ex.). Eviter les produits avec des
suremballages inutiles ;
• en préférant les produits réutilisables ;
• en donnant les équipements, vêtements et jouets aux associations caritatives
qui leur offrent une seconde vie. Utiliser des produits d’occasion.
2. LES MESURES EN PHYSIQUE
2.1 Généralités
En physique, on est amené à établir des lois qui régissent les phénomènes étudiés.
Pour cela, à l’aide des appareils de mesures appropriés, on doit faire les mesures
des grandeurs, ce qui veut dire comparer la grandeur à une grandeur de même
espèce prise comme unité.
2.2. Système international d’unités
Pour cela, on a besoin de développer le système international d’unités pour les
grandeurs les plus utilisées tout en distinguant les unités fondamentales des unités
dérivées, ainsi que les multiples et sous-multiples des unités et leurs symboles.
Pour passer d’une unité à une autre ou pour écrire scientifiquement un résultat
d’une mesure ou d’un calcul, on fait recours aux puissances de 10. Il sera donc
important d’introduire les facteurs multiplicateurs correspondant aux préfixes pour
les multiples (déca, hecto, kilo, méga, giga, téra,…) et pour les sous-multiples (déci,
centi, milli, micro, nano, pico,…). Le tableau ci-dessous donne quelques puissances
de 10.
Puissance de dix4 :
10n 10-15 10-12 10-9 10-6 10-3 10-2 10-1 10 102 103 106 109 1012 1015
Abréviation F p N μ m c d da h k M G T P
Préfixe Femto pico nano micro milli centi déci déca hecto kilo méga giga téra péta
Exemples :
1 nanomètre : 1 nm = 10-9m
1 méga-watt : 1 MW =106 W
1 milli-micro coulomb : 1 mμC = 10-3 . 10-6C = 10-9C
4 Collection DULAURANS DURUPTHY, 2015, Physique Chimie 1re S, Espagne, hachette, p.I
25
2.3. Les erreurs d’une mesure
Comme toute mesure suppose l’usage d’un appareil par un expérimentateur, des
erreurs de mesure peuvent être introduites qu’elles soient systématiques (c.à.d.
dues à un défaut de l’appareil) ou accidentelles (c.à.d. dues essentiellement à
l’expérimentateur).
Un résultat physique est différent d’un résultat mathématique. En effet, à cause
des erreurs de mesure telles que vues précédemment, on ne peut jamais connaître
exactement le résultat d’une mesure mais on peut déterminer l’intervalle dans lequel
se situe cette valeur. Pour cela, on doit savoir calculer l’incertitude sur la mesure.
2.4. Incertitudes
L’incertitude peut être absolue ou relative. On peut également calculer l’incertitude
sur le résultat d’une opération (somme, différence, produit et quotient).
Une incertitude absolue sur une mesure est la valeur maximale dont on peut se
tromper par excès ou par défaut sur le résultat de la mesure et est exprimée dans
la même unité que la grandeur mesurée.
Une incertitude relative est le rapport de l’incertitude absolue au résultat de la
mesure. Le résultat d’une mesure doit comporter la valeur mesurée et l’incertitude
absolue ou l’incertitude relative
En ce qui concerne la présentation du résultat d’une mesure, il doit comporter la
valeur mesurée et l’incertitude absolue ou l’incertitude relative.
Exemple : la mesure d’une longueur a donné 12,4 cm à 1 mm près.
26
SUPPORT ENSEIGNANT : incertitudes et mesures
Introduction
Toutes les sciences, et particulièrement les sciences physiques reposent sur la
confrontation entre des résultats d’expériences supposées représentatives et
de théories censées décrire objectivement la réalité du monde. En effet, il n’est
pas possible de mesurer une grandeur physique, chimique, biologique... qui
soit totalement exempte d’erreur ou d’incertitude. L’expérimentateur est obligé
d’effectuer des jugements sur la qualité des déterminations expérimentales
afin de pouvoir présenter ses résultats avec bon sens. Tout résultat présente un
intérêt à condition qu’il soit exprimé avec ses limites d’incertitude. On parlera
d’ « erreur » lorsqu’un processus de mesure est mal maîtrisé et «d’incertitude»
lorsque l’évaluation de la fiabilité est immédiate et intuitive.
Erreur absolue
Soient xe la valeur exacte, x la valeur mesurée.
On écrit x-xe = δx l’erreur absolue. On distingue deux types d’erreur absolue :
• L’erreur absolue par défaut si x est inférieur à xe c’est-à-dire si x-xe< 0 ;
• L’erreur absolue par excès si x est supérieure à xe c’est-à-dire si x-xe>0.
Les causes principales de l’erreur absolue sont :
• L’appareil de mesure (précision /finesse de la graduation) ;
• L’observateur : erreur de parallaxe (mauvaise position de l’oeil) pendant la
lecture.
L’erreur absolue n’est pas connue puisque xe est inconnue. On se contente alors
de rechercher une limite supérieure à cette erreur afin de délimiter un intervalle
de confiance dans lequel se trouve la vraie valeur de la grandeur recherchée. La
valeur maximum possible de l’erreur absolue δx est appelée incertitude absolue.
Incertitudes
a) Incertitude absolue
Définition
On appelle incertitude absolue Δx sur une mesure, la valeur maximale que peut
atteindre l’erreur absolue δx.
Comme entre l’aiguille et le tiret indiqué sur l’échelle du cadran il y a une distance
(l’aiguille ne se frotte pas contre le cadran, cela créerait des forces de frottement
ce qui rendrait plus incorrecte la mesure), on lit souvent la projection de l’aiguille
sur le cadran ; l’oeil, l’aiguille et le cadran sont alignés.
a= (3 chiffres significatifs).
Chiffres significatifs
Les chiffres significatifs sont ceux qui permettent d’écrire a.
a=2,97 (3 chiffres significatifs) ;
28
a= (3 chiffres significatifs), les 3 premiers zéros ne sont pas des chiffres
significatifs.
Autrement, les chiffres significatifs sont les chiffres garantis exacts sauf le dernier
sur lequel porte l’incertitude. Le dernier chiffre significatif est celui qui porte sur
l’incertitude.
Exemples :
Conséquence
Il faut distinguer le résultat mathématique du résultat physique
En mathématiques, En physique,
ces résultats sont équivalents ces résultats sont distincts
29
N.B. : L’incertitude absolue sur une mesure droite ne comportera qu’un chiffre
significatif. C’est un ordre de grandeur.
b) Incertitude relative
Définition
L’incertitude relative sur une mesure d’une grandeur x est le quotient de l’incertitude
absolue Δx par la valeur approchée x de la grandeur.
Incertitude relative
La mesure est plus précise que la deuxième mesure, , car l’incertitude relative
( est plus petite que la deuxième ( .
30
Somme Différence Produit Quotient
N.B : On peut démontrer ces formules. Nous le faisons pour la somme et le produit.
On fera de façon similaire pour les opérations restantes tout en précisant que pour
la différence on a :
y max = (x1)max –( x2)min et ymin=( x1)min – (x2)max.
Valeur minimale =
On conclut que :
31
Valeur minimale :
On conclut que
= 2.
32
Incertitudes relatives sur certaines grandeurs (surfaces, volumes, pression)
Grandeur (Volume,
Figure/Solide Incertitude relative
surface, pression)
Parallélépipède rectangle
Triangle
Cylindre
Pression
33
SEMAINE 2
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
1 .PROPAGATION DE LA LUMIERE
1.1. Rappels
A l’école fondamentale, les élèves ont appris les notions élémentaires d’optique
(propagation de la lumière, les miroirs, les lentilles). Il est nécessaire de faire un bref
rappel de ces notions pour donner de la place aux nouvelles notions. On sollicitera,
à ce niveau l’intervention des élèves afin de remuer les acquis antérieurs. Là où cela
est possible (où les conditions matérielles le permettent), les élèves travailleront en
groupe et leurs productions seront présentées en plénière devant les autres élèves.
Les notions de sources directes et corps éclairés, de source ponctuelle et source
étendue, de récepteur de lumière (l’oeil est le principal), de milieu de propagation
(transparent, opaque et translucide), de mode et vitesse de propagation dans l’air
ou dans le vide, de rayons et faisceaux lumineux sont au rendez-vous.
1.2.Rayon et faisceau lumineux
On appelle rayon lumineux tout trajet rectiligne suivi par la lumière.
Un faisceau lumineux est un ensemble de rayons lumineux. Selon la disposition
des rayons on distingue : les faisceaux convergents, les faisceaux divergents, les
faisceaux cylindriques ou parallèles.
Le phénomène de diffraction est courant puisque la lumière est diffractée traversant
des ouvertures de petites dimensions est renvoyée dans toutes les directions.
Pour les applications de la propagation rectiligne de la lumière, il est préférable de
passer par des expériences.
• Le principe de la visée :
• L’ombre et pénombre ;
• Le diamètre apparent d’un objet ;
• La chambre noire : à l’aide d’un carton comme boite et d’un papier
translucide ;
• Les éclipses : la disposition des objets (Terre-Lune-Soleil) est la seule qui
différencie les types d’éclipses (solaire ou lunaire). Le phénomène des
éclipses est un phénomène périodique mal interprété dans la pratique
des Burundais et il est rare. Vu la faible surface traversée par la bande
de centralité, les éclipses visibles sur un territoire d’un pays sont peu
nombreuses et si on se limite à une ville où une région, elles deviennent
exceptionnelles.
34
Pour qu’une éclipse de soleil se produise, il faut que ces trois astres soient alignés
(la Lune s’intercale entre la Terre et le Soleil). Cet alignement se produit très
rarement car l’orbite de la Lune est légèrement inclinée par rapport au plan dans
lequel la Terre tourne autour du Soleil.
Exercices
(1). Un poteau vertical a pour hauteur 3 m. A un certain moment, son ombre sur le
sol plat et horizontal a pour longueur 1,2 m. Au même moment, un palmier a
une ombre sur le sol horizontal de 10,5 m. Les rayons lumineux du Soleil sont
pratiquement parallèles entre eux. Calculer la hauteur du palmier.
(2). La profondeur d’une chambre noire est 20 cm. Quelle sera la hauteur de l’image
d’un arbre de 6 m de haut situé à 20 m de la face avant de cette chambre ?
(3). Quelle est la profondeur d’une chambre noire qui donne d’un objet de 5 m de
haut, situé à 25 m de la face avant, une image de 10 cm de hauteur ?
35
pas. D’où la loi du retour inverse de la lumière définie comme suit : « le trajet suivi
par la lumière n’est pas modifié quand le sens de propagation est inversé ».
2.3. Formation d’image par un miroir plan
Le miroir plan est défini comme surface réfléchissante (Exemples : une vitre bien
plane, la surface d’un liquide au repos, une plaque de métal poli).
Après diverses définitions (point objet, point image, point objet réel, point image
virtuelle) l’on pourrait construire l’image d’un objet réel (exemple des deux
bougies), puis l’image d’un objet virtuel.
Exercice résolu
Deux miroirs identiques font entre eux un angle de 90°. Les surfaces réfléchissantes
sont en regard.
1. Construire l’image d’un point lumineux S situé entre les deux miroirs.
2. Etudier le cas particulier où S est situé dans le plan bissecteur du dièdre
formé par les deux miroirs.
3. Soit l’angle des deux miroirs. Trouver, dans le cas où est un sous-multiple
de 360°, la relation entre le nombre d’images et l’angle .
Correction de l’exercice :
1. Construction de l’image de S.
est un rectangle.
36
rapport au plan du miroir .
Soit l’image de à travers le miroir . est symétrique de par rapport au
plan du miroir . Soit l’image de à travers le miroir . est
symétrique de par rapport au plan du miroir .
L’image de à travers est confondu avec .
Dans la figure ci-dessus, le triangle étant isocèle, . De même,
, car le triangle est isocèle. De même encore, , car le
triangle est isocèle.
Finalement, . Les points sont situés sur la
circonférence d’un cercle de rayon .
Ce système donne de trois images. Les points et ses trois images sont
situés au sommet d’un rectangle.
2. Si le point est situé dans le plan bissecteur du dièdre formé par les deux
miroirs, la figure obtenue est un carré.
est un carré.
3. Cas général
Considérons deux miroirs qui font entre eux un angle sous-multiple de 360°. Nous
avons déjà montre à la consigne 1 que les différentes images d’un objet , situé entre
deux miroirs dont les surfaces réfléchissantes sont en regard, sont situées sur la
circonférence d’un cercle de rayon , étant l’intersection des deux miroirs.
On peut donc diviser le cercle de rayon en secteurs égaux, tels que la somme
37
des angles de ces secteurs soit égale à 360°. Donc .
Chaque secteur en dehors de celui qui contient l’objet a une image de . Le nombre
. Donc .
Un observateur de 1,80 m de hauteur se trouve devant une glace .son œil se trouve
à 1,70 m du sol. En se servant de la définition du champ d’un miroir, calculer :
1° La distance au sol du bord inférieur du miroir pour que l’observateur voit juste
ses pieds.
2° La hauteur minimale de la glace pour qu’il se voit en entier.
2.5. Champ et rotation d’un miroir plan
38
Soit un miroir plan qui donne d’un point objet une image . Que devient
lorsqu’on fait tourner le miroir plan d’un angle autour d’un axe contenu dans
son plan, en maintenant le point objet fixe ?
Dans la position (1), le miroir donne de une image symétrique de par
rapport à son plan. .
Dans la position (2), le miroir donne de une image symétrique de par
rapport à son plan. .
Finalement, .
Les points sont situés sur la circonférence d’un cercle de centre et de
rayon .
L’angle est égal à l’angle des deux miroirs (angles à côtés
perpendiculaires).
L’angle intercepte le même arc de cercle S1 S2 que l’angle inscrit .
L’angle au centre est le double de l’angle inscrit
Lorsqu’on fait tourner un miroir d’un angle autour d’un axe situé dans
son plan, l’image d’un point objet fixe tourne d’un angle autour du
même axe dans le même sens.
39
SEMAINE 3
EQUILIBRE DES CORPS
A l’école fondamentale, les élèves ont appris les grandeurs physiques comme la
force, la masse, le volume, le poids, etc. Il serait plus juste de commencer par des
rappels de ces notions. Il est également important de mettre en évidence la relation
entre le poids et la masse, les notions de masse volumique, de poids volumique
ou de densité.
1.1. Notion de force
On appelle force :
• Toute cause capable de maintenir un corps au repos ou de le déformer
(définition statique) ;
• Toute cause capable de provoquer ou de modifier le mouvement d’un corps
(définition dynamique).
Une force quelconque possède 4 éléments caractéristiques (un point d’application,
une direction ou droite d’action, un sens et une intensité)
L’unité SI est le newton (N) ; l’intensité d’une force peut donc se mesurer avec un
dynamomètre.
1.2. Masse et poids d’un corps
La masse d’un corps est une grandeur scalaire liée à la quantité de matière que
renferme ce corps. On la mesure à l’aide d’une balance. L’unité SI de masse est le
kilogramme (kg).
Le poids est une grandeur vectorielle qui s’exerce en tout point du champ de
pesanteur sur une masse quelconque m et est proportionnel à cette masse et au
vecteur champ de pesanteur
On écrit :
4. APPLICATIONS
4.1. Equilibre d’un solide posé sur un plan (réaction d’un support)
Le plan est horizontal (cas d’une boule, d’une brique).
Le plan est incliné. Ce cas est à expliquer profondément en tenant compte de la
nature (lisse ou rugueux) et de l’angle que fait le plan avec l’horizontal (cet angle
doit être assez petit).
4.2. Equilibre d’un solide suspendu à un fil ou à un ressort (notion de tension)
Le solide est suspendu à un fil à l’aide d’un crochet : il est préférable d’étudier le
phénomène en trois phases en décomposant le système solide (S), fil (f), crochet
(C) en trois parties et faire chaque fois l’inventaire des forces appliquées à chaque
partie. Le solide est suspendu à un ressort.
N.B : On remarque , ici, l’omniprésence de la pesanteur et de la tension du fil.
42
SEMAINE 4
EQUILIBRE DES CORPS
Sur le même modèle que précédemment dans le cas de deux forces, aboutir aux
conditions d’équilibre pour un corps soumis à trois forces.
1) Préciser aux élèves que ces conditions ainsi que celles équivalentes pour le cas
de 2 forces sont des conditions nécessaires mais pas suffisantes. On verra en
effet, au cours des années à venir, ces conditions suffisantes avec l’étude du
principe d’inertie.
2) Montrer qu’il est facile d’étudier ce cas à partir des acquis de « l’équilibre du
solide soumis à deux forces », en faisant remarquer que la troisième force n’est
que la résultante des deux autres en intensité, de sens opposés et que donc ce
sont des forces opposées. Il faudra faire recours à la méthode de construction
d’un vecteur-somme par les deux méthodes (celle du parallélogramme et celle
du triangle).
Pour le cas de l’application sur le plan incliné, on veillera à se servir d’un schéma
bien fait qui indique l’angle que fait le plan incliné avec l’horizontale. Les triangles
rectangles sont semblables. A part le poids et la réaction du plan, l’équilibre est
Soit un solide ( ) pouvant glisser sans frottement sur un plan incliné. Pour le
maintenir en équilibre, il faut lui appliquer une force , parallèle à la ligne de plus
grande pente comme le montre la figure suivante :
43
En faisant le bilan des forces extérieures appliquées au solide qui constitue le
système étudié :
- Son poids appliqué au centre de gravité ;
- La réaction du plan , normale au plan puisqu’il n’y a pas de frottements ;
- La force .
étant en équilibre, la double condition suivante doit être satisfaite:
• ;
• Les droites d’action sont concourantes ;
Remarques :
D’après le principe de l’inertie, cette force est aussi celle qui permet de déplacer le
solide d’un mouvement rectiligne uniforme sur le plan incliné.
44
N.B. : Pour réussir la résolution des exercices, il vaudrait mieux suivre les conseils
suivants :
Bien délimiter le système étudié ;
Faire l’inventaire des forces extérieures ;
Ecrire la condition d’équilibre pour le cas concerné.
Exercice résolu
Un solide (S) de masse est suspendu à un anneau (A) par l’intermédiaire d’un fil
EH. L’anneau est relié à un crochet (C) par l’intermédiaire d’un fil OB.
Déterminer :
1. L’intensité de la tension du fil OB ;
2. L’intensité de la force
3. L’intensité de la réaction du crochet.
Application numérique : 450 ; = 850 g ;
Correction de l’exercice
Donc
45
La masse du fil EH étant négligeable, la tension du fil est la même en tous ses points
Etudions maintenant l’équilibre de l’anneau (A)
avec
Application numérique
et
La masse du fil OB étant négligeable, la tension est la même en tous ses points.
, donc :
Application numérique :
Remarque :
On aurait pu projeter l’égalité vectorielle sur deux axes et au lieu de
tracer le dynamique des forces :
47
En projetant sur : soit (1).
En projetant sur : soit (2).
4.4.1. Moment d’une force d’un solide mobile autour d’un axe fixe, la généralisation
de cette condition ainsi que les applications.
Le moment d’une force par rapport à un axe fixe fait intervenir deux grandeurs :
En tant que grandeur algébrique, le signe du moment d’une force d’un solide mobile
autour d’un axe fixe dépend du sens positif arbitrairement choisi (généralement le
sens trigonométrique).
Le moment d’une force autour d’un axe est compté positivement si cette force
tend à faire tourner le solide dans le sens positif arbitrairement choisi.
Il est compté négativement si cette force tend à faire tourner le solide dans
l’autre sens.
Fig. 10- tend à faire tourner le solide S dans le sens contraire du sens négatif
Définition
Un couple, par définition, est un système de deux forces parallèles, de sens
contraires, de même intensité et n’ayant pas la même droite d’action. Des exemples
de la vie courante comme le volant d’une voiture, un tire-bouchon, les pédales
d’une bicyclette,… peuvent servir pour la compréhension de cette notion de couple
de force.
49
4.4.3. Moment d’un couple
De même que pour le couple d’une force, le moment du couple de force est une
grandeur algébrique. Ce moment est égal au produit de l’intensité F de l’une des
forces par la distance (d) des droites d’action des deux forces. Le moment du couple
des forces et s’exprime par
Démontrons –le sur base de la figure suivante :
avec
On parle de couple de torsion lorsqu’on fait subir la torsion à un fil d’un angle
appelé angle de torsion. Le couple de torsion est donc le produit de la constante
de torsion par l’angle de torsion. Il s’exprime comme suit :
Où
50
SEMAINE 5
EQUILIBRE DES CORPS
4.5. La condition d’équilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe
Elle est connue sous le nom de théorème des moments, et est obtenue en faisant
la somme des moments, par rapport à l’axe de toutes les forces extérieures (les
forces ayant un effet de rotation c.à.d. orthogonales à l’axe, le poids du solide et
figure suivante :
• Son poids dont le moment par rapport à (Δ) est nul puisque rencontre l’axe ;
• La réaction de l’axe qui, elle aussi pour la même raison , a un moment nul
par rapport à (Δ) ;
Evaluons la somme des moments , par rapport à (Δ) des forces extérieures appliquées
au solide. Pour cela , nous tiendrons compte les observations précédentes et le
sens positif arbitrairement choisi.
51
Les mesures montrent que :
Remarque :
La condition précédente est nécessaire mais pas suffisante. En effet , un solide mobile
autour d’un axe et soumis à à des forces dont la somme algébrique des moments par
rapport à l’axe est nulle peut aussi être en mouvement de rotation uniforme.
Exercice résolu
Une échelle de masse est appuyée contre un mur vertical avec lequel elle fait un
angle . Son centre de gravité G est situé au milieu de AB. On supposera que les
frottements sont négligeables au niveau du mur et que les contacts se font en un
point. Etudier l’équilibre de l’échelle et déterminer la réaction du mur et celle du
sol horizontal. Application numérique : et .
Correction de l’exercice
L’échelle est soumise à trois forces :
- Son poids , appliqué en , vertical ;
- La réaction du mur en , , perpendiculaire au mur puisque le contact au
niveau du mur se fait sans frottement ;
- La réaction du sol en B, , dont on ignore la direction.
52
Ces trois forces sont concourantes.
Soit
Application numérique :
53
- Intensité :
Pour trouver les caractéristiques de , on trace la dynamique des forces
.
Soit :
Application numérique :
- Point d’application : B ;
- Intensité : .
, .
Calculer les moments de ces trois forces par rapport à ( , sachant que ,
, .
54
4.6. Généralisation : Les conditions d’équilibre d’un solide
Il est important de préciser que ces conditions d’équilibre d’un mobile autour
d’un axe sont nécessaires mais pas suffisantes. Nous admettons également que le
résultat précédent peut se généraliser à tout système (déformable ou indéformable)
soumis à l’action d’un nombre quelconque de forces. Ainsi ce système, dans un
repère terrestre, lorsqu’il est en équilibre,
4.7. Applications
L’équilibre d’un solide mobile autour d’un axe fixe possède plusieurs applications,
à savoir :
1. Le cas de l’équilibre d’un solide mobile autour d’un axe et soumis à la seule
action de son poids avec l’axe passant ou non par le centre de gravité. Le cas
des forces parallèles permet de revenir sur les différents types d’équilibre
(stable, instable et indifférent).
Remarque :
1) La majorité des exercices, pour leur résolution nécessitent la schématisation
ainsi que la présentation des variables.
2) Il faut également suivre la démarche de résolution des exercices c.à.d :
bien délimiter le système étudié ;
faire l’inventaire des forces extérieures ;
55
écrire les conditions d’équilibre pour le cas concerné.
et .
Dans la logique de renforcer les capacités des élèves, on retournera sur la balance,
pas seulement la description, le fonctionnement et mais les différents types de
pesées. On rappellera également les qualités d’une bonne balance.
Balance
Description d’une balance
La balance est un instrument qui sert à mesurer la masse des objets. L’organe
essentiel d’une balance est le fléau, pièce rigide portant trois couteaux.
Le couteau central est formé d’un petit prisme en acier dont une arête est tournée
vers le bas. Le fléau peut osciller librement autour d’un axe passant par l’arête du
prisme. Les deux couteaux latéraux sont situés à égale distance du couteau central.
Chaque couteau latéral est formé d’un prisme en acier dont l’arête est tournée
vers le haut. Les deux plateaux de la balance sont suspendus par l’intermédiaire
d’un étrier aux couteaux latéraux. Les plateaux étant vides, la balance prend une
position d’équilibre stable ; l’aiguille vient se placer devant une division du
cadran gradué : cette division repère « la position d’équilibre ».
Fonctionnement
La balance est un exemple de solide en rotation autour d’un axe. L’équilibre est
donc réalisé lorsque la somme algébrique des moments des forces appliquées est
nulle.
56
Les pesées
Il existe deux types de pesées :
• La simple pesée
Soit à mesurer la masse d’un objet . L’objet est placé dans l’un des
plateaux de la balance.
mg . OA – xg . OB = 0
Si OA = OB, alors :
x= m
• La double pesée
- La double pesée de BORDA
N.B : Lors des deux équilibres, la masse T qui constitue la tare n’est plus touchée.
57
Le remplacement de la somme des masses (X +m1) par la masse m2 conserve
l’équilibre, donc :
X m2 – m1
La justesse
Une balance est juste si, des masses égales étant placées dans chacun des plateaux,
elle conserve la même position d’équilibre qu’à vide.
58
La fidélité
Une balance est fidèle si, les mêmes corps étant placés à plusieurs reprises sur les
mêmes plateaux, elle reprend toujours la même position d’équilibre.
N.B : La fidélité est une qualité indispensable ; une balance non fidèle est
inutilisable.
La sensibilité
Une balance est sensible à 1mg, 2 mg,… ou 1cg si, un équilibre étant réalisé,
une masse de 1mg, 2mg,… ou 1cg est la plus petite masse qui, placée sur un des
plateaux, modifie la position de l’aiguille de façon appréciable.
N.B : Soit par exemple 1cg la masse la plus faible qui, ajoutée sans heurt, entraîne
un déplacement visible de l’aiguille : on dit que la balance est sensible au
centigramme.
59
SEMAINE 6
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE (suite)
3. LA REFRACTION DE LA LUMIERE
3.1. Généralités
Lorsqu’on envoie un faisceau lumineux cylindrique sur la surface de l’eau contenu
dans une cuve, on constate que le faisceau incident donne naissance à deux
faisceaux :
- un faisceau réfléchi ;
- un faisceau réfracté qui pénètre dans l’eau ; on peut remarquer que ce faisceau
dévie de sa trajectoire initiale en pénétrant dans l’eau.
3.2.1. Définitions
On appelle réfraction le brusque changement que subit la lumière quand elle
traverse la surface de séparation de deux milieux transparents.
3.2.2. Les lois de la réfraction
a. Dispositif expérimental
Nous pouvons schématiser le dispositif par la figure ci-après :
Schéma
Schémade
de la réfraction
la réfraction delumière
de la :
la lumière :
61
Remarque :
Si le rayon incident est voisin de la normale (angle d’incidence inférieur ou égal
à 9°), on peut confondre avec respectivement exprimés en
radians.
; la relation devient . C’est la
formule de Kepler. Kepler Johannes (27 décembre 1571-15 novembre 1630) est un
mathématicien, astronome et astrologue allemand.
L’indice absolu N d’un milieu est défini par rapport au vide. Il peut se noter
, ce qui signifie indice du milieu 2 par rapport au vide.
Lorsque la lumière passe d’un milieu d’indice absolu à un milieu d’indice absolu
, la deuxième loi de la réfraction s’écrit :
63
Figure : La réfraction limite
3.4.2. La réflexion totale
64
Lorsque le rayon émergent IR est rasant, i1= 90° ; nous avons le plus grand angle
de réfraction.
L’angle d’incidence correspondant i0 est un angle limite. Pour tout angle d’incidence
i supérieur à i0, le rayon réfracté IR ne pénètre plus dans le second milieu. Il se
réfléchit à la surface de séparation des deux milieux exactement comme s’il y avait
là un miroir argenté. On dit qu’il y a réflexion totale.
3.0.3. Les applications de la réflexion totale
• Un prisme à réflexion totale
Un prisme à réflexion totale est un prisme droit en verre dont la section droite est
un triangle rectangle isocèle.
Un pinceau lumineux cylindrique arrivant normalement sur l’une des petites faces
AB atteint la face BC (hypoténuse) avec une incidence égal à 45°, donc supérieur à
l’angle de réfraction limite du système air-verre (λ Il y a réflexion totale en
I , le rayon émergent est perpendiculaire à la face AC et sort du prisme sans être
dévié.
65
• Les fontaines lumineuses
Le rayon lumineux subit la réflexion totale en chacun des points I1, I2,etc. comme
l’indique la figure ci-dessous. Il chemine à l’intérieur de la veine liquide qui se
trouve ainsi illuminée.
66
• Fibres optiques et endoscopie
Un faisceau de fibres très serrées, dont les positions relatives sont maintenues
constantes constituent ainsi un outil d’observation particulièrement utile en
médecine. Un tel faisceau cohérent peut en effet servir à examiner des organes
internes, comme l’estomac, sans avoir à pratiquer l’opération chirurgicale
importante (endoscopie). Les fibres optiques sont également de plus en plus
utilisées pour remplacer les câbles des réseaux téléphoniques terrestres.
Exercices
67
3. Dans une expérience sur la réfraction, la lumière passe de l’air dans un
milieu d’indice absolu . In désignant par et respectivement l’angle
d’incidence et l’angle de réfraction, on a obtenu le tableau de mesures ci-
dessous.
68
SEMAINE 7
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
4.1. Définition
La construction de l’image d’un objet par un dioptre plan se base sur les lois de la réfraction.
Ainsi donc, un bassin plein d’eau semble moins profond que quand il est vide.
est un objet réel ponctuel. Le rayon , normal au dioptre, traverse sans être
dévié. Le rayon , peu incliné (loi de l’angle de réfraction limite), est réfracté en I.
Pour l’observateur, il semble provenir de la direction . Le point , l’intersection
des rayons et est l’image virtuelle du point .
D’où :
69
En faisant le rapport membre à membre, il vient :
Des relations (1), (2) et (3), on tire , par transitivité de l’égalité des nombres :
• Un dioptre plan donne d’un point objet réel une image virtuelle ;
70
5.LES LAMES A FACES PARALLELES
5.1. Définition
Une lame à faces parallèles est un milieu transparent limité par deux faces planes
et parallèles.
5.2. Marche d’un rayon lumineux à travers une lame à faces parallèles
On étudie le cas d’une lame à faces parallèles dont les deux faces sont en contact
avec un même milieu, par exemple, une lame de verre dans l’air comme le montre
la figure.
Lorsqu’un rayon lumineux qui traverse sous une incidence oblique une lame à
faces parallèles dont les faces sont en contact avec le même milieu, il subit une
translation : le rayon émergent est parallèle au rayon incident.
71
5.3. Image donnée par une lame à faces parallèles
On suppose que les conditions d’obtention de bonnes images par les deux dioptres
sont réalisées.
Soit S un point objet réel émettant un rayon comme le montre la figure ci-dessus.
Dans la lame, le rayon semble provenir de , l’image virtuelle de donnée par le
dioptre air/verre. Ce rayon fait jouer à , le rôle d’objet réel pour le deuxième
dioptre (verre/air), qui en donne une image virtuelle .
est l’image de donnée par la lame à faces parallèles (voir figure ci-dessous).
Soit (2).
La relation (1) s’écrit : .
A travers le schéma, on remarque que : étant
l’épaisseur de la lame.
De même : et
Le déplacement est égal à , d’où :
72
On conclut que :
Si S2 est l’image d’un point objet réel S donnée par la lame à faces parallèles, on
peut calculer la distance image-objet par la formule : , n étant
l’indice du verre et e l’épaisseur du verre. L’indice de réfraction de l’air est 1.
N.B. : L‘image, dans tous les cas, est égale à l’objet et une lame à faces parallèles de
faible épaisseur ne modifie pas le trajet d’un faisceau quelconque. Il donne
une image sensiblement superposée à l’objet.
Exercices
1. Un poisson se trouve dans l’eau à 60 cm de la surface libre.
a. A quelle distance apparente se trouve le poisson pour l’oeil d’un
observateur situé à 1,60 m de la surface de l’eau ?
73
6. LE PRISME
6.1. Définitions
Un prisme, en optique, est un milieu transparent limité par deux plans non
parallèles ; appelés faces du prisme. L’intersection des faces est l’arête du prisme.
On appelle section principale toute section perpendiculaire à l’arête.
L’angle formé par les deux faces est appelé angle du prisme
74
La lumière blanche est formée d’une infinité de lumières monochromatiques
allant du violet au rouge et présentant toutes les couleurs de l’arc-en-ciel dont
les principales sont : violet, indigo, bleu, vert, jaune, orangé, rouge. A chacune
correspond un indice de réfraction. Cet indice augmente du rouge au violet. En
remplaçant l’écran sur lequel on recevait les images par une lentille, nous obtenons
une plage blanche, signe de reconstitution de la lumière blanche.
Exercices
1. Un prisme d’angle et d’indice reçoit un rayon lumineux sous une
incidence de 30°. Calculer l’angle d’émergence et la déviation .
2. Quel doit être l’angle d’incidence pour qu’un rayon lumineux sorte d’un prisme
( en faisant un angle de avec la face de sortie ? Calcule la
déviation.
3. Un prisme dont la section principale est un triangle équilatéral est posé sur un
miroir plan.
a) Tracer la marche d’un rayon lumineux traversant le prisme et se
réfléchissant sur le miroir ;
b) Montrer que, dans le cas du minimum de déviation, le rayon réfléchi sur
le miroir est parallèle au rayon qui tombe sur le prisme ;
c) La condition de la deuxième question étant réalisée, on constate que le
rayon réfléchi fait un angle de 18° avec le miroir. En déduire l’indice du
prisme .
6.4. La recomposition de la lumière blanche par l’anneau de Newton
Un anneau (disque) de Newton est un disque composé de secteurs aux couleurs
de l’arc-en-ciel. Une fois en rotation rapide, le disque semble gris. Du fait de la
persistance rétinienne, le disque semble alors blanc à l’oeil.
75
SEMAINE 8
LES FORCES DE GRAVITATION et LES FORCES DE FROTTEMENT
Le champ de gravitation
D’après la définition, on dit qu’ « il existe un champ de gravitation en un point de
l’espace si une masse placée en ce point est soumise à une force de gravitation ».
et
76
On montrera également que l’intensité de la pesanteur varie :
• avec la latitude (aux pôles où R est plus faible qu’à l’équateur, g augmente)
Exercice résolu
La planète Terre est une sphère de diamètre D = 12.800 km. La lune est un satellite
de la Terre de masse ML = 7,34.1022 kg et de rayon RL = 16,97.105 m.
1. Calculer la masse de la Terre, sachant que l’intensité de la pesanteur au
voisinage du sol est
2. Quelle est l’intensité du champ de gravitation à la surface de la Terre ?
3. Quel serait le poids d’un homme de masse = 75 kg à la surface de la Lune ?
Correction de l’exercice :
Application numérique : .
Application numérique : .
77
3. Le poids d’un homme de masse .
.
Dans certains cas comme pour le freinage, on a besoin des forces de frottements
et on les développe. Dans d’autres cas comme dans le déplacement des solides sur
le sol, on fait tout pour les minimiser. Ainsi donc certains frottements sont utiles,
parfois ils sont à éviter. Précisément, pour réduire le frottement entre l’objet à
déplacer et le sol, l’invention de la roue figure parmi les progrès les plus importants
de l’humanité.
• L’usure
L’usure est la perte progressive des matériaux due à l’interaction des surfaces en
mouvement. Elle est mesurée par le taux d’usure spécifique Ws d’un matériau. De
nombreux phénomènes participent à l’usure d’un matériau. Ainsi on a :
l’usure par abrasion
C’est une coupure provoquée par des irrégularités sur la surface. Les surfaces
présentent des sillons de profondeur variable, parallèles au déplacement. Cette
forme de dégradation est généralement combattue mais aussi utilisée pour
l’usinage : des taux d’usure importants sont recherchés et obtenus avec des outils
78
abrasifs en rectification, l’affûtage, etc. L’abrasion coûte très cher (à peu près le
tiers des pertes économiques dues à l’usure).
l’usure par fatigue
C’est une rupture du matériau due à des contraintes répétées exercée par des
irrégularités sur la surface .l’usure par fatigue est lente et habituellement masquée
par l’abrasion ou l’adhésion. Une longue phase de vieillissement précède les
accidents visibles. Une pièce peut être atteinte irrémédiablement tout en gardant
jusqu’au dernier moment une apparence intacte.
l’usure par adhérence
Le matériau d’une pièce est transféré et solidement soudé sur l’autre. Les pièces
peuvent être immobilisées par un grippage dont la forme n’est reconnaissable
qu’au début, avant que les surfaces ne soient complètement défigurées.
L’usure est un ensemble complexe de phénomènes difficiles à interpréter. Elle a
pour conséquence une émission des débris avec perte de masse, de cote, de forme,
le tout s’accompagnant de transformations physiques et chimiques des surfaces.
Par exemple l’usure entraîne des transformations du pneu et la perte de matière
se remarque à travers la taille des sillons.
L’usure est généralement combattue à cause de ses effets négatifs mais elle
présente aussi des aspects favorables comme par exemples l’affûtage des outils, la
finition d’une surface par rectification, l’écriture de la craie sur le tableau ou d’un
crayon sur le papier.
La plupart du temps, l’usure globale d’un mécanisme est due à plusieurs processus
agissant simultanément. A l’opposé par contre, certaines formes d’usures s’excluent
mutuellement : l’usure des dents se fait par carries ou par abrasion mais jamais les
zones cariées ne sont jamais abrasées.
• Le bruit
Dans de nombreuses applications où une pièce glisse, le bruit émis est indésirable
et on cherche à le réduire. Difficile à définir, on accepte tout de même que le bruit
est de deux types : le bruit mécanique et le grincement.
Le bruit mécanique n’est pas lié aux frottements mais aux chocs qui se
produisent entre les chocs. On le réduit par une meilleure conception
des pièces ou en utilisant des matériaux plus souples dotés d’un meilleur
pouvoir d’amortissement.
Le grincement, lui, est dû au frottement et est lié au coefficient de
frottement. En règle générale, si le coefficient de frottement dynamique est
plus élevé que le coefficient de frottement statique, le mouvement entre
les deux surfaces peut être discontinu (on parle d’effet de broutement ou
du stick-slip).
79
• L’échauffement
Lors du frottement, il y a perte d’énergie mécanique sous forme de chaleur qui
est généralement irrécupérable et parfois très difficile à évacuer. On doit en tenir
compte lors de la conception des freins d’un train à grande vitesse ou de ceux
d’un avion de ligne. Les aspects thermiques peuvent avoir des conséquences
inattendues comme la provocation une usure plus rapide des pièces voir leur
déformation, transformation chimique des matériaux de l’outil.
• Les vibrations
Lors du frottement, des vibrations se créent causant ainsi un bruit ou des sons
musicaux par exemple, le grincement de la porte est du aux vibrations qui sont
créées lors de l’ouverture de celle-ci.
• Les odeurs.
Parfois lors des frottements, des odeurs sont dégagées. On le remarque
particulièrement lorsqu’on perce ou chauffe une pièce de plastique.
80
SEMAINE 9
LES FORCES DE FROTTEMENT
3.2. Frottement sec dynamique
Exemple : lorsqu’on tente de faire glisser un bloc sur la table (en MRU), on peut
faire l’inventaire des forces :
la force de frottement que subit le bloc
la résistance exercée par la table sur le bloc
le poids (
la force motrice
On fera remarquer que le poids équilibre la résistance, la force motrice équilibre la
force de frottement. On évoquera les différents paramètres qui peuvent influencer
la force de frottement (la vitesse du mouvement, l’aire de la surface de contact,
la force pressante exercée par le bloc sur la table dont l’intensité est égale à celle
du poids, la rugosité des surfaces en contact (la texture de la table et du bloc). Ces
explications seront plus compréhensibles à partir du moment où on le fait à l’aide
d’un schéma basé sur un cas concret de la vie courante).
Exercice : On incline progressivement une planche lisse sur laquelle est posé un
objet (boîte d’allumettes). Au-delà d’une certaine pente, il se met en mouvement
et sa vitesse augmente sans cesse. En diminuant légèrement la pente, on trouve
une inclinaison particulière où l’objet une fois lancé, poursuit son mouvement à
vitesse constante. Cherche une explication à ce phénomène.
a. Introduction
Pratiquement, les mobiles peuvent effectuer des mouvements de rotation :
voitures dans les virages, coureurs cyclistes sur piste, athlètes de demi-fond sur
piste d’athlétisme. Ces virages se situent parfois dans un plan horizontal, d’autres
sont relevés.
81
b. Virages non relevés
Sur une route horizontale, une voiture aborde un virage à une certaine vitesse, que
nous allons supposer constante en grandeur. Comment pouvons-nous expliquer
que la voiture puisse tourner ?
N.B : En réalité ces forces sont exercées sur les quatre roues.
Ces deux forces verticales et de sens opposé ont la même intensité. La résultante
est donc nulle et ne peut être responsable du virage de la voiture.
La seule force, dirigée vers l’intérieur et responsable du virage du véhicule, est la
force de frottement f crée par le contact entre la route et les différents pneus.
Encore faut-il que cette force soit suffisamment intense.
Quels sont les facteurs susceptibles d’influencer cette force de frottement ? Il s’agit
du poids de la voiture et de l’adhérence entre les pneus et la route. L’adhérence
entre les pneus et le sol dépend pour ce qui est des pneus :
de la nature de la « gomme », dure ou tendre
du profil et de la profondeur des rainures
82
N.B. :
1) Nous admettrons que la valeur maximale de la force de frottement Ff est donnée
par la relation :
où μ désigne le coefficient d’adhérence entre la route et les pneus (par exemple μ = 0,8)
et m.g désigne le poids du véhicule.
2) Si la vitesse du véhicule dans le virage est trop élevée compte tenu de l’adhérence,
l’intensité de la force de frottement n’est plus suffisante pour maintenir le
véhicule sur sa trajectoire circulaire et celui-ci part suivant une courbe de rayon
plus grand que celui de la route ; d’où le dérapage.
c. Virages relevés
Certains virages de nos routes sont légèrement relevés. Le relèvement facilite la
trajectoire des mobiles. En effet, nous pouvons négocier un virage relevé même en
l’absence de force de frottement.
Exercice :
Une gomme d’une masse de 20 g posée sur une planche inclinée commence à
glisser quand celle-ci forme un angle de 40° avec l’horizontale.
a) Représente la situation, et le vecteur poids de la gomme après avoir choisi une
échelle.
b) Détermine les vecteurs force de frottement statique et résistance de la planche
et représente-les également.
c) Détermine enfin le coefficient de frottement statique de la gomme sur la
planche.
Exercice :
Des études ont montré que, par tonne de véhicule, la force de frottement de
roulement globale était de l’ordre de 300 N pour une automobile, 80 à 150 N pour
un poids lourd et de 17 à 30 N pour un véhicule sur rail. Ces valeurs intègrent tous
les frottements de roulement (roue/route, essieux/support, joints d’étanchéité,
…).
a) Evalue si ces valeurs sont compatibles avec les valeurs de la table des
coefficients de roulement ci-avant.
85
• Frottement sec dynamique (entre les pièces en mouvement). Un des
moyens pour éviter ce désagrément (usure et perte d’énergie) est
d’équiper les axes en rotation de roulement à bille. On utilise également
des lubrifiants qui sont généralement des liquides (huiles, graisses…)
venant s’intercaler entre les pièces en mouvement.
Exercice :
Voici quelques situations où on essaye de modifier le frottement en agissant sur un
paramètre du dispositif. Détermine ce paramètre, ainsi que le but recherché.
a) Un automobiliste jette du sable sous ses roues par verglas (un dépôt de glaces
ou de neiges) ;
b) Un déménageur glisse des paillassons sous les pieds des meubles à déplacer ;
c) Le papa fait descendre son enfant de la luge qu’il tire ;
d) Le meuble que l’on couche avant de le faire glisser ;
e) Le mécanicien qui graisse les engrenages ;
f) Le parachutiste qui écarte bras et jambes durant la chute libre ;
g) Le joueur qui dose convenablement les entraînements sportifs ;
h) Un pneu trop peu gonflé (pression faible) augmente sa zone d’usure.
86
SITUATIONS D’INTEGRATION
1. SITUATION D’INTEGRATION 1 : Fête de bonne année en famille
SS PHYS A1 P1 C1 S1
Consigne : Afin d’aider Thierry à comprendre les faits observés, sur base des
notions apprises en classe, sers-toi des documents ci-dessous,
pendant 45 minutes :
3. Sur base d’un schéma, justifie l’apparence, au fond de la piscine, des lampes
se trouvant sur les murs des maisons d’habitation, et dis pourquoi les lampes
semblent être rapprochées de la surface de la piscine.
87
SUPPORTS :
Eléments de réponses
Consigne 1 : Interprétation scientifique du déroulement des jeux :
Balançoire
La balançoire est caractérisée par le fait qu’on exerce une force pour pousser
l’enfant se trouvant sur la balançoire. Les frottements de la corde sur le pilier et
la résistance de l’air (frottements visqueux) ralentissent le mouvement jusqu’à
s’arrêter à un certain moment.
Tir à la corde :
Le jeu de tir à la corde fait intervenir constamment 2 forces exercées par
intermédiaire des bras sur la corde : la corde est tenue par au moins un enfant
à chacune de ces deux extrémités. La corde devient le siège de 2 forces de
même direction mais de sens contraires.
Cyclisme :
Le vélo avance à cause du couple de force que le cycliste exerce sur les deux
pédales. Une fois que le cycliste cesse de pédaler, le vélo ralentit jusqu’à s’arrêter
suite aux frottements dus au roulement des billes, à la résistance de l’air et au
contact des pneus avec le sol.
Dans un virage non relevé, la force de frottement ne suffit pas pour maintenir le
véhicule sur la route, mais le véhicule suit un trajet ayant une courbe de rayon plus
grand que celui de la route, d’où le dérapage.
Schéma
L1 et L’1 sont respectivement image réelle de la lampe L et image apparente telle
que vue par l’observateur.
Les lampes semblent être rapprochées de la surface de la piscine car tout point
situé dans l’eau paraît plus proche de l’observateur placé hors de l’eau qu’il ne l’est
en réalité.
89
Grille de correction et barème de notation
Critères minima :
: Utilisation
: Interprétation correcte Présentation
correcte des outils de la
de la situation correcte de la
Consignes discipline
copie
Interprète Balançoire Balançoire
physiquement le
déroulement des Force /1pt frottements; /1pt
jeux. Tir à la corde : Utilisation d’une
corde :
deux forces en
présence ; /1pt Equilibre des
Natation : forces; /1pt
Natation :
Déplacement et forces
en présences dans l’eau ; Identification
/1pt correcte des forces; Production
Cyclisme : /1pt sans ratures
/0,25pt
Force exercée sur la Cyclisme :
pédale /1pt
Couples de forces
et frottements/1pt Raisonnement
Décris et sans surcharge
interprète le Le véhicule suit un La force de (pas d’éléments
phénomène de trajet ayant une courbe frottement ne suffit superflus)
dérapage dans un de rayon plus grand que pas pour maintenir le /0,25pt
virage non relevé. celui de la route, d’où le véhicule sur la route
dérapage. ; /1 pt /1pt
Justifie
l’apparence des la surface libre de la réfraction de la
lampes visibles piscine a les propriétés lumière ; /1pt
au fond de la d’un miroir plan ; /1 pt
piscine et dis dioptre plan ; /1pt
pourquoi la Tout objet se trouvant
lampe semble dans l’eau paraît être Image d’un objet
être rapprochée plus près de la surface donnée par un dioptre
de la surface de supérieure de l’eau qu’il plan /1pt
la piscine. ne l’est en réalité /1pt
Indice de réfraction
/1pt
Schéma correct
/2pts
Total par critère /7 pts /11 pts /0,5 pt
Total par situation /18,5 Pts
90
2. SITUATION D’INTEGRATION 2 :
Miroir de surveillance des élèves à l’extérieur de la classe
SS PHYS A1 P1 C1 S2
Dans un coin d’une cour de récréation d’une école secondaire à régime d’internat
est placé un miroir ajustable et rotatif ; et dans un autre, un robinet d’eau. Une
plage d’heures (de 14 heures à 16 heures) est réservée au sport. Pendant cette
tranche d’heures, les élèves s’adonnent à différents jeux et se déplacent d’une
façon désordonnée :
• Ballons de baudruche (IBIPURIZO) gonflés, se meuvent dans des directions
différentes ;
• Cerfs –volants attachés à des fils et qui s’élèvent dans l’air ;
Vers la fin des jeux, les élèves se lavent au robinet et après ; certains d’entre eux
se regardent dans le miroir afin de poursuivre l’étude de 16h30 minutes en étant
propres.
Yvette, élève de la première année post fondamentale, assiste aux divers jeux et
s’interroge sur les principes qui régissent les 2 jeux ci-haut mentionnés. En outre,
elle focalise son attention sur Aline, élève de la Terminale, d’une taille de 1,80m
dont les yeux se situent à 1,70 m du sol. Curieusement, elle constate des faits
étonnants :
• Lorsque Aline lève la main droite, Yvette voit la main gauche d’Aline levée à
travers le miroir;
• Lorsque Aline ajuste convenablement le miroir, elle parvient à observer ses
pieds ;
• En tournant le miroir, l’image d’Aline tourne plus vite que le miroir.
Consigne : Afin d’aider Yvette à comprendre toutes ces observations ; sers-toi des
documents ci-dessous et des ressources vues en classe, pendant une
période de 45 minutes :
1. Donne le principe de fonctionnement des deux jeux ;
2. A l’aide d’un schéma, justifie les faits observés sur Aline au cours des
mouvements de ses bras ; et interprète le fait qu’Aline parvient à se voir de
la tête aux pieds ;
3. Justifie pourquoi l’image tourne plus vite que le miroir (le schéma est
recommandé).
91
SUPPORTS :
Eléments de réponses
Consigne 1 :
• Ballon de baudruche :
Si un ballon de baudruche est gonflé avec de l’air, une fois lâché, il monte suite à la
Poussée d’Archimède supérieure au poids du ballon gonflé.
• Cerfs-volants :
Supposons que le cerf-volant peut être considéré comme un point sur lequel
s’exercent trois forces (tension dans le fil , le poids du cerf-volant ainsi que la
force du vent. Comme le cerf-volant est en équilibre, le polygone formé par les
trois vecteurs-forces est fermé (le schéma est recommandé).
N .B : La masse du fil est négligeable.
92
Consigne 2 :
a) Lorsqu’on observe une image dans un miroir, on constate que, en levant la main
droite, l’image semble lever la main gauche : un miroir plan donne d’un objet
réel, par réflexion, une image virtuelle qui, en général, n’est pas superposable à
l’objet ; mais symétrique de l’objet par rapport au plan du miroir.
N.B : Si le miroir est de faible épaisseur et dont la surface est bien plane et régulière,
l’image a les mêmes dimensions que l’objet.
Le champ d’un miroir plan pour une position donnée de l’oeil de l’observateur est
la portion d’espace vue par réflexion dans ce miroir. Il dépend à la fois :
de la position de l’oeil de l’observateur par rapport au miroir ;
des dimensions du miroir.
D’après la loi du retour inverse de la lumière, tout point-objet situé dans le champ
d’un miroir plan est vu par réflexion par l’observateur.
b) L’homme en question, de hauteur h, doit voir son image à travers le miroir, des
pieds au sommet de son crâne.
Un miroir de hauteur égale à la moitié de la taille d’une personne est suffisant pour
qu’elle puisse se voir de la tête aux pieds.
93
Consigne 3 :
• Interdisciplinarité (Maths-Physique) : Dans un cercle de centre O et de rayon
R, l’angle au centre est le double de l’angle inscrit interceptant le même arc
S1S2.
Dès lors, lorsqu’on fait tourner un miroir d’un angle Ω autour d’un axe situé dans
son plan, l’image d’un point objet fixe tourne d’un angle 2 Ω autour du même axe
et dans le même sens.
94
Grille de correction et barème de notation
Critères Minima :
: Interprétation : Utilisation correcte des Présentation
correcte de la situation outils de la discipline correcte de la
Consignes copie
Donne le Ballons de Ballons de baudruche :
principe de baudruche : Poussée d’Archimède
fonctionnement le ballon de dans les gaz supérieure au
des trois jeux baudruche est gonflé poids du ballon /1 pt
avec de l’air. Une fois
lâché, il monte. Cerf-volant :
/1 pt Equilibre d’un corps
soumis à trois forces (poids
Cerf-volant : du cerf-volant, tension du fil,
la force du vent force du vent ; /1 pt
s’exerçant sur le cerf- Polygone des forces,
volant que tiennent les /1 pt
élèves. /1 pt Productions
Justifie les sans ratures
faits observés Image donnée par Réflexion de la lumière ; /0,25 pt
sur Aline au un miroir plan /0,5 pt
cours des /1 pt Image virtuelle :
mouvements symétrique de l’objet réel ; Raisonnement
de ses bras et Une étendue /0,5 pt sans surcharges
interprète le limitée d’espace vue Un miroir plan donne inutiles
fait qu’Aline par réflexion dans un d’un objet réel une image /0,25 pt
parvient à se miroir virtuelle qui, en général,
voir de la tête /1 pt n’est pas superposable à
aux pieds. l’objet ; /0,5 pt
Le champ d’un miroir
plan ; /0,5 pt
La loi du retour inverse
de la lumière et schéma
/1 pt
Interdisciplinarité
Physique-maths : théorème
de Thalès
( ) /1 pt
Justifie Dans un cercle, l’angle
pourquoi Rotation d’un au centre est le double de
l’image tourne miroir l’angle inscrit /0,5
plus vite que le pt
miroir. /1 pt L’image tourne d’un
angle double de celui
de la rotation du miroir.
/0,5 pt
schéma /2 pts
Total par critère /5 pts / 10 pts / 0,5 pts
Total par situation /15,5 pts
95
3. SITUATION D’INTEGRATION 3 : Un miroir plan pour la surveillance du malade
SS PHYS A1 P1 C1 S3
Document 1 : Document 2 :
Equilibre d’un solide (S) soumis à Test du miroir avec un chien
trois forces
96
Eléments de réponses
Consigne 1 : Sur base d’un schéma, donne à Claude, une interprétation correcte
de l’équilibre du brancard sur les épaules des quatre personnes.
Chacun des quatre hommes exerce une force de sorte que la somme équilibre le
poids du malade. Les quatre forces sont dirigées vers le haut, tandis que le poids
est dirigé vers le bas.
Schéma :
Condition d’équilibre :
Consigne 2 : Justifie à l’aide des concepts vus au cours, l’utilité du miroir plan vis-
à-vis du malade et des gens qui le transportent.
97
Grille de correction et barème de notation
Critères Minima
:
: Utilisation
:Interprétation correcte Présentation
correcte des outils de
de la situation correcte de la
la discipline
Consignes copie
1. Sur base
d’un schéma, : Chacun des quatre : Les quatre forces :
donne, à hommes exerce une force sont dirigées vers le Production
Claude, une de sorte que la somme haut, tandis que le sans ratures
interprétation équilibre le poids du poids est dirigé vers /0,25pt
correcte de malade. /1pt le bas. /1 pt
l’équilibre du
brancard sur : Poids du malade :
les épaules /0,5 pt Raisonnement
des quatre sans
personnes. : surcharge (pas
Condition d’éléments
d’équilibre : /1 pt superflus)
/0,25pt
: Schéma : /2 pts
2. Justifie à l’aide
des concepts : En appliquant la : Réflexion/ 1pt
vus au cours, réflexion, l’image du
l’utilité du malade est visible dans le : Image donnée
miroir plan miroir, à condition qu’une par un miroir plan :
vis-à-vis du des quatre personnes /1 pt
malade et des soulève son bras pour
gens qui le regarder le malade. Le : Schéma /2 pts
transportent. malade et le brancard
doivent se retrouver dans
le champ du miroir.
/2pts
Total par critère /3 pts /8 pts /0,5 pt
Total par situation /11,5 Pts
98
PALIER 2
COMPETENCE DU PALIER 2
Au terme du deuxième palier, l’élève de la 1ère année de l’enseignement post
fondamental devra, sur base de supports (textes écris, schémas /photos illustratifs)
pouvoir analyser, interpréter et résoudre des situations-problèmes significatives
mettant en jeu les notions de travail, énergie, puissance et les lois de l’optique
géométrique.
100
PLANIFICATION DETAILLEE
SEMAINE 1
TRAVAIL D’UNE FORCE
Les ressources à développer Les clés de l’apprentissage
• Définir le travail et donner quelques • Préciser que le travail élastique est le
exemples de la vie courante ; travail de la force motrice qui a causé la
• Donner l’expression du travail d’une déformation
force constante et son unité ; • Faire remarquer que le travail
• Evaluer chaque fois le travail moteur à et la quantité de chaleur vue à
fournir par rapport au travail résistant l’enseignement fondamental s’exprime
(cas du corps à soulever ou cas de dans la même unité
l’étirement du ressort …);
• Montrer l’intérêt pratique du travail du
• Généraliser la formule du travail d’une poids d’un corps;
force au cas où :
le travail de la force est non parallèle • Interpréter le travail d’une force agissant
au déplacement ; sur un solide en rotation.
le travail de la force s’oppose au
déplacement ;
• Faire une distinction entre la notion de
travail du point de vue du physicien et le
travail musculaire lié à la fatigue
Exemples d’activités d’enseignement-apprentissage
• L’enseignant demande à deux élèves de soulever chacun une brique l’un verticalement,
l’autre la déplace horizontalement. Il demande ensuite s’il y a travail ou pas dans les
deux cas. Le commentaire et l’appréciation sont partagés avec toute la classe ;
• Il est demandé aux élèves d’identifier plusieurs situations de la vie quotidienne où
interviennent les notions de travail moteur et de travail résistant (tirer la corde sur
laquelle est attachée une chèvre, faire monter un seau de terre d’un trou qui servira
d’une toilette, hisser le drapeau, etc.) ;
• L’enseignant demande de concrétiser les deux types de travail (moteur – résistant)
en faisant monter et descendre un solide accroché à un fil à l’aide d’une poulie.
Comme la poulie sera étudiée ultérieurement, on évitera, ici, d’en expliquer son
fonctionnement ;
• A l’aide d’un arc et flèches ou d’une catapulte fabriqués par les élèves eux-mêmes,
l’enseignant leur demande d’illustrer une démonstration du travail d’étirement
(Support n°1) ;
• L’enseignant demande aux élèves d’ouvrir de plusieurs façons une bouteille de
boisson (sans oublier d’utiliser le papier plié en 16). Il récolte ensuite leurs avis en ce
qui est de l’intervention de la notion de travail ;
• Lors d’une visite d’une centrale hydroélectrique (s’il y en a dans les environs),
l’enseignant fait découvrir le travail réel effectué par l’eau du barrage ; les élèves
déterminent de quel type de travail il s’agit ;
• L’enseignant fait expliquer par ses élèves que la force exercée par le vent sur les
voiles du voilier n’a pas la même orientation que le déplacement, même si le travail
de cette force reste moteur (Support n °2).
101
SEMAINE 2
TRAVAIL D’UNE FORCE
Les ressources à développer Les clés de l’apprentissage
• Sur base d’une liste d’outils ou des matériels physiques amenés par les élèves sur
demande préalable de l’enseignant, ce dernier leur demande de discuter en groupes
de leur utilité au cours de leur usage (Support n°3).
• Sur base d’un protocole, à partir des objets de récupération (cordes, morceaux de bois,
planches, etc.), l’enseignant supervise l’activité de fabrication des machines simples.
(Support n °4)
• L’enseignant organise des sorties ou visites de chantiers de construction pour se
rendre compte de l’utilisation des différentes machines simples dans la vie courante
et les élèves prennent notes. De retour, ils échangent, en groupes et présentent leurs
productions.
• L’enseignant fait interpréter les gestes posés lors de la réparation d’un pont détruit
(emporté par une pluie diluvienne, …) telle que la remise des troncs d’arbres en les
déplaçant par leviers ou en les faisant glisser sur d’autres ;
• Faire expliquer les raisons du recours à l’augmentation de la longueur de la clé lors du
desserrage d’un boulon sur un véhicule ou un vélo;
102
SEMAINE 3
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
Les ressources à développer Les clés de l’apprentissage
• Sur base du kit complet d’optique (si l’école en dispose, sinon des lentilles se trouvant
dans des instruments d’optique comme un appareil photographique, un microscope ;
une lunette d’approche à l’aide de laquelle on observe les objets éloignés, etc.); faire
identifier les lentilles minces convergentes et les lentilles divergentes. Les élèves
toucheront avec leur doigt en faisant le mouvement du centre aux bords en se servant
d’un papier mouchoir ou d’un morceau de papier hygiénique ou d’une serviette pour
éviter d’en modifier leurs propriétés par frottement ;
• L’enseignant fait réaliser l’expérience avec une bougie pour obtenir de cette dernière,
sur un écran, une image renversée. Cette activité permet de réaliser les conditions
de Gauss. Elle permet également de préciser la position des foyers principaux et
secondaires et des plans focaux, de la distance focale. (Support n° 5) ;
• L’enseignant demande aux élèves, en utilisant comme source de lumière une lampe
torche, de visualiser les foyers, le plans focaux et la distance focale des lentilles.
103
SEMAINE 4
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE - ENERGIE
Les ressources à développer Les clés de l’apprentissage
• Trouver les directions prises par les • Insister sur la marche des rayons
rayons lumineux à la sortie de chaque fondamentaux ;
type de lentille ;
• Souligner la relation entre le travail et
• Eviter de regarder le soleil, l’arc l’énergie ;
électrique lors d’une soudure ou toute • Parler des différentes manifestations
autre lumière éblouissante à l’oeil nu ou énergétiques en terme de capacité pour
avec une lentille ; un système de produire un effet ;
• Distinguer l’énergie cinétique de • Insister sur le fait que la description
l’énergie potentielle ; énergétique d’un phénomène ne
constitue pas une explication de ce qui
• Interpreter l’énergie d’agitation se passe (les détails seront réservés à la
microscopique ; classe terminale).
• Avoir l’habitude d’éviter d’entrer en • Utiliser l’interprétation de la chaîne de
collision avec un corps possédant une transformation d’énergie ;
grande énergie cinétique ;
• Insister sur la différence entre transfert
• Convertir les unités en les autres ; d’énergie et travail ;
• Démontrer la transformation de • Insister sur la conservation de l’énergie
l’énergie potentielle en énergie malgré la transformation ;
cinétique et généraliser le principe de la
conservation de l’énergie.
Exemples d’activités d’enseignement-apprentissage
104
SEMAINE 5
ENERGIE
Les ressources à développer Les clés de l’apprentissage
• L’enseignant demande aux élèves de brûler un papier à l’aide d’une lentille. Pour plus de
réussite de cette expérience, on vérifiera préalablement les conditions d’éclairement
du soleil. De plus, viser une zone sombre obtenue grâce à l’encre d’un stylo noir (voir
support n°8)
• L’enseignant demande de tracer des rayons lumineux passant par les foyers principaux
et de vérifier la symétrie entre les deux foyers principaux par rapport au centre
optique ;
• Faire exécuter en groupes, la construction d’images par des lentilles et en déterminer
les caractéristiques (Nature, sens et position de l’image par rapport à la lentille et à
l’objet).
• Faire déterminer si les verres d’une paire de lunettes sont convergents ou divergents
• Faire établir la formule de position ou de conjugaison, à partir du support n°9
106
SEMAINE 7
ENERGIE –PUISSANCE
Les ressources à développer Les ressources à développer
• Organiser une bonne gestion des • Se servir des factures d’électricité, des
ressources énergétiques dans son conseils d’économie d’énergie ou des
ménage ; emballages alimentaires pour se rendre
compte que l’énergie est mesurable,
• Interpréter les transformations de conservable et épuisable ;
l’énergie en termes de conservation et
de dégradation ; • Insister sur les critères
environnementaux ;
• Estimer les avantages et les
inconvénients des diverses sources • Evoquer l’idée de la réserve mondiale
d’énergies ; des énergies ;
• Expliquer comment et pourquoi • Préciser les conditions de stockage de
économiser l’énergie ; l’énergie ;
• Choisir les critères de choix d’un moyen • Utiliser les puissances nominales de
de transport donné ; quelques objets usuels dans les ménages
(fer à repasser, poste récepteur,
• Enumérer les inconvénients des moteurs
thermiques ; ampoules, etc.) pour visualiser la
puissance ;
• Proposer au moins 2 pistes (de réflexion)
pour éviter le gaspillage énergétique ;
• Définir la puissance ;
• Evaluer la puissance d’une machine
avant de l’utiliser ;
• Distinguer la puissance moyenne de la
puissance instantanée ;
• Exprimer, en unités SI ou en ses
multiples, la puissance d’une force
donnée.
Exemples d’activités d’enseignement-apprentissage
107
SEMAINE 8
Intégration
108
DEVELOPPEMENT DES PRINCIPALES RESSOURCES
SEMAINE 1
TRAVAIL D’UNE FORCE
La notion de travail d’une force fait intervenir deux facteurs à savoir le facteur
force et le facteur déplacement.
a) Définition.
(1)
b) Exemple
Le travail effectué sur un traîneau par la corde dépend de la force exercée sur la corde,
du déplacement du traîneau et de l’angle entre le traîneau et le déplacement.
c) Unités du travail d’une force
109
L’unité du travail dans le système internationale est le joule (J) avec F en newton
(N), AA’ en mètre (m)
d) Conséquence
110
1.2. Cas particulier du travail d’une force
Le centre d’inertie d’un objet va d’un point A à un point A’ en suivant le trajet (t).
Le travail effectué par le ressort lors d’un déplacement de à est exprimé par :
Remarque : La démonstration de cette formule sera vue dans les classes supérieures.
On conclut que le travail de la force ne dépend donc pas du chemin suivi entre A
et A’, mais seulement du point de départ et du point d’arrivée.
Le mot « travail » en physique n’a pas le sens général qu’on lui donne dans le langage
courant où la notion de travail est liée à celle de fatigue. Plus concrètement, de
nombreuses forces qu’on exerce tous les jours n’apportent pas de l’énergie à l’objet
qui les subit. Par exemple quand on porte un sac de ciment sans en modifier ni la
hauteur ni la vitesse de déplacement ; on exerce sur le sac une force orientée vers
le haut, équilibrant son poids, alors que le mouvement est horizontal. Le travail
de la force qu’on exerce sur le sac de ciment est donc nul, puisque cette force n’a
pas de composante parallèle au déplacement.
En conclusion, ce n’est pas parce que l’on se fatigue qu’on fournit un « travail » au
sens physique.
113
SEMAINE 2
TRAVAIL D’UNE FORCE
2. MACHINES SIMPLES
a) Définition et utilité
Une machine simple est un appareil construit par l’homme permettant d’effectuer
une tâche précise bien plus rapidement et efficacement que l’homme 1
b) Types
Généralement, les machines simples sont classées en huit types : poulie ; treuil ;
levier ; coin ; plan incliné ; vis ; engrenage ; roue.
De ces huit types, nous allons étudier l’équilibre des trois premières machines
1 http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/machine%20simple
114
- La poulie fixe
La poulie de rayon R est un système mobile autour d’un axe (∆) horizontal passant
par son centre. Nous supposerons que la rotation se fait sans frottement.
Comme et rencontrent l’axe, leurs moments par rapport à l’axe sont nuls.
Il vient donc
, donc , soit
115
Remarques
• La force qui équilibre est aussi celle qui permet de monter la charge d’un
mouvement rectiligne uniforme.
- Le treuil
Un treuil est formé d’un cylindre (C) ou tambour, tournant autour d’un axe (∆). Sur
le cylindre s’enroule un câble dont une extrémité est fixée au cylindre et l’autre
supporte l’objet à soulever. Le cylindre est entraîné dans sa rotation par une
manivelle (M) qui peut être actionnée à la main ou à l’aide d’un moteur ; le treuil
est un système mobile autour d’un axe (∆).
où :
Il vient :
116
Comme ,l’intensité de la force est inférieure à celle du poids de
l’objet à soulever. De plus, la manoeuvre est plus facile que si l’on soulevait
directement la charge.
- Les leviers
Un levier est un solide très rigide mobile autour d’un point appelé point d’appui.
Il existe plusieurs sortes de leviers. Pour soulever un objet très lourd, un bloc de
pierre par exemple, on utilise une barre AB mobile autour du point O. OA et OB
sont appelés les bras du levier (voir figure ci-contre).
Si et sont verticales ;
117
d) Applications : Conservation du travail dans les machines simples
- Poulie fixe
Soit à soulever un corps (C) à l’aide d’une poulie. La force à exercera la même
intensité que celle du poids du corps (C) ( ).
118
- Le treuil
Si l’on veut soulever un corps (C) à l’aide d’un treuil, la force à exercer a comme
intensité
Considérons une rotation de la manivelle d’un angle α et évaluons les travaux des
forces
(car ). Le point d’application de
se déplace de K à K’
. Le point d’application de
se déplace de H . De plus lorsque la manivelle tourne d’un angle , le cylindre
tourne du même angle. On a ; Il y a conservation du travail
119
- Les leviers
Considérons une rotation d’un angle qui amène B en B’ et A en A’, comme indiqué
sur la figure ci-dessous :
Or . Donc
Il y a conservation du travail
Dans ce qui précède ; les machines simples ont été considérées comme étant
parfaites c’est-à-dire sans frottement.
120
SEMAINE 3
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
7.1.1. Définition
Une lentille sphérique (ou simplement une lentille) est un milieu transparent limité
par deux calottes sphériques ou une calotte sphérique et un plan (Fig. 1)
Les rayons des sphères sont les rayons de courbure de la lentille. Dans le cas où
une face est plane (fig.1b) le rayon de courbure est infini.
La droite qui passe par les centres C1 et C2 des sphères (fig.1a) ou qui passe par le
centre C de la sphère et qui est perpendiculaire à la face plane (fig.1b) est appelé
axe principal de la lentille.
Les lentilles à bord épais (fig.3) dont la représentation symbolique est donnée par
la figure 3d transforment un faisceau incident parallèle en faisceau divergent. Ce
sont des lentilles divergentes.
122
7.2. Les conditions d’obtention d’images nettes (condition de Gauss)
Si nous plaçons une bougie au voisinage de l’axe principal d’une lentille convergente
et assez loin de celle-ci, nous obtenons une image renversée sur un écran. Cette
image est beaucoup plus nette si nous diaphragmons la lentille (le diaphragme est
une simple plaque opaque percée d’un trou rond). Elle devient moins nette si nous
écartons la bougie de l’axe principal.
Conditions de Gauss :
• L’objet doit être situé dans le plan de front (plan perpendiculaire à l’axe
principal) ;
• Il doit envoyer sur la lentille des rayons peu inclinés sur l’axe principal ; d’où la
nécessité de diaphragmer la lentille.
Foyer Foyer
Type de
principal principal Figure correspondante
lentille
image objet
La lentille est Le foyer
convergente principal
image F’ est
réel
Fig.4
La lentille est Le foyer
convergente principal objet
F est réel
Fig.5
La lentille est Le foyer
divergente principal
image F’ est
virtuel
Fig.6
La lentille est Le foyer
divergente principal objet
F est virtuel
Fig.7
Remarque :
Pour chaque lentille, F et F’ sont symétriques par rapport au centre optique O.
124
7.3.3. La distance focale
Les foyers secondaires et les plans focaux sont obtenus en envoyant sur une lentille
un faisceau parallèle, mais non parallèle à l’axe principal.
On définit de la même manière le plan focal objet d’une lentille comme étant le plan
de front passant par le foyer objet. Ce plan contient les foyers secondaires objets.
• Tout faisceau incident passant par un foyer secondaire est transformé par
la lentille en un faisceau parallèle, mais non parallèle à l’axe principal ;
125
Dans ce tableau, voici la synthèse :
Fig.9
La lentille est
convergente
Fig. 11
126
En conclusion :
• Les foyers secondaires (objets ou images) sont situés dans les plans focaux
(objets ou images).
• Tout faisceau incident parallèle (non parallèle à l’axe) émerge de la lentille
en formant un faisceau constitué de rayons dont les supports passent par le
foyer secondaire image situé à l’intersection du plan focal image et de l’axe
secondaire parallèle au faisceau incident.
• Tout faisceau incident formé de rayons dont les supports passent par un
foyer secondaire objet est transformé par la lentille en un faisceau parallèle
à l’axe secondaire passant par le foyer secondaire concerné.
• Les plans focaux sont réels dans le cas d’une lentille convergente, virtuels
dans le cas d’une lentille divergente.
127
SEMAINE 4
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE -ENERGIE
Si on veut trouver la direction prise par un rayon lumineux SI à la sortie d’une lentille,
une méthode consiste à tracer l’axe secondaire parallèle à SI. Cet axe coupe le plan
focal image en . Pour obtenir le rayon émergent, il suffit de joindre I et .
(Fig. 12)
Remarques :
• On pourrait obtenir le rayon émergent en procédant autrement (Fig. 13):
on trace le rayon passant par F et parallèle à SI qui émerge de la lentille
parallèlement à l’axe principal.
• Pour trouver l’image d’un point A situé sur l’axe principal, il suffit de tracer
la marche d’un rayon quelconque issu de A. Son image A’ est à l’intersection
du rayon émergent avec l’axe principal.
1. L’ENERGIE
L’énergie (du grec force en action) est ce qui permet d’agir : sans elle , rien ne se
passe, pas de mouvement, pas de lumière, pas de vie !
Un système est constitué par l’objet ou l’ensemble des objets que l’on a choisi
d’étudier. Le reste de l’univers est l’extérieur2 . D’une façon générale, on dit qu’un
système possède de l’énergie quand il peut fournir du travail au milieu extérieur. Le
travail apparaît donc comme un mode de transfert d’énergie. L’énergie se mesure
dans la même unité que le travail.
Unité d’énergie
129
1.2.1. L’énergie cinétique
a. Définition
Exemple : L’énergie que possède une automobile animée d’une grande vitesse est
une énergie cinétique; elle est due au mouvement.
L’énergie potentielle de pesanteur d’un objet est l’énergie que possède cet objet
du fait de sa position par rapport à un état de référence.
L’énergie d’agitation microscopique d’un corps est l’énergie qui s’y trouve
emmagasinée, en raison de sa température, sous forme d’énergie cinétique
microscopique. Cette énergie augmente lorsque la température du corps
augmente.
a. Energie chimique :
Dans une automobile, la réaction chimique de combustion du carburant permet
le fonctionnement du moteur: le système (carburant+dioxygène) se comporte
comme un réservoir d’énergie chimique. Au cours d’une réaction chimique, les
liaisons entre les atomes des réactifs sont modifiées pour donner naissance aux
produits de la réaction: l’énergie chimique du système, emmagasinée au niveau
des liaisons chimiques varie dans ce cas.
b. Energie nucléaire
131
de l’un des systèmes vers l’autre. On dit que le transfert est effectivement reçu par
le système dont l’énergie augmentent, et effectivement fourni (ou cédée) par le
système dont l’énergie cinétique diminue.
Enoncé du principe
L’analyse de l’évolution des systèmes en ce qui concerne l’énergie repose sur le
principe suivant que nous admettons sans démonstration : « l’énergie d’un système
énergétiquement isolé se conserve au cours du temps »
132
SEMAINE 5
ENERGIE
1.6.1. Définition
- C’est la source nucléaire constitué par les réserves de métal d’uranium (U), utilisé
dans les centrales thermiques nucléaires pour produire l’énergie lors de réaction
de « fission ». Il faut noter que l’énergie nucléaire se trouve emmagasinée sous
un volume très faible, exemple: une pastille3 de 10 g de dioxyde d’uranium peut
produire autant d’énergie électrique que 140 kg de pétrole.
Une énergie renouvelable est une source d’énergie qui se renouvelle assez
rapidement pour être considérée comme inépuisable à l’échelle de l’homme.
• Les marées
Dans certains pays situés près des mers, les installations marémotrices utilisent
l’énergie cinétique de l’eau de mer pour produire de l’énergie électrique.
3 Dans le domaine de l’énergie nucléaire, une pastille est un cylindre d’oxydes d’uranium ou
d’oxyde d’uranium et de plutonium d’environ 0,8 cm de diamètre et d’une dizaine de gram-
mes, constituant l’élément de base du combustible nucléaire utilisé dans les réacteurs à eau
légère (réacteurs à eau sous pression ou réacteurs à eau bouillante).(Wikipedia)
133
b. La biomasse
L’énergie chimique emmagasinée dans les plantes au cours de la photosynthèse
peut être utilisée lors de la combustion du bois, de l’éthanol, du « diester », etc. La
source est constituée par culture. On utilise également la combustion de différents
déchets.
c. La source solaire
L’énergie rayonnée par le soleil a pour origine les réactions nucléaires qui se
produisent en son sein. Il existe deux modes d’utilisation de l’énergie solaire :
• mode thermique: dans ce mode, le rayonnement est concentré par un
ensemble de miroirs sur une chaudière. L’énergie est ensuite convertie en
énergie électrique.
• mode photovoltaïque: L’énergie du rayonnement solaire est directement
convertie en énergie électrique dans les cellules photovoltaïques.
d. La Source éolienne
Type
Exemples Agent Avantage/Inconvénient
d’énergie
Electrique Les batteries, L’eau • Energie infinie,
Les barrages • Pas de pollution,
hydro- électriques • Excellent rendement
• Impact sur le paysage
Fossile Essence, mazout Essence,… • Energie infinie,
• Zéro pollution,
• Faible rendement,
• Coût élevé des panneaux.
Musculaire Soulever un corps Le corps • Energie limitée ;
(humain) • Pas de pollution.
134
Nucléaire Les éléments • Ressource quasi infinie,
chimiques • Quantité d’énergie produite ;
• Dangerosité du nucléaire ;
• Combustible radio actif ;
• Production de déchets
radioactifs qui le restent pendant
des milliers d’années.
Eolien Production Vent • Energie infinie,
d’électricité par • Pas de pollution ;
les centrales • Rendement moyen ;
éoliennes • Impact sur le paysage.
Solaire Cellules Les rayons • Pas d’impact sur le paysage
photovoltaïques solaires • Energie infinie
a) Le travail mécanique
Exemple : L’effort d’un tireur à l’arc qui bande ce dernier consomme de l’énergie
chimique stockée dans ses muscles ; la déformation de l’arc confère à celui-ci une
énergie potentielle élastique : il y a transfert d’une partie de l’énergie chimique de
l’archer vers l’arc. Les forces exercées par ses mains sur l’arc assurent ce transfert :
elles effectuent un travail mécanique.
Le travail mécanique est un transfert d’énergie réalisé par les forces et dont l’effet
est de modifier la forme de l’objet et/ou sa position par rapport à un référentiel
donnée, et/ou sa position par rapport à ce référentiel.
b) le travail électrique
Exemple: une pile électrique est reliée à une lampe par des fils conducteurs. De
l’énergie chimique est consommée dans une pile. Un courant électrique prend
naissance et circule dans la lampe. Il assure un transfert d’énergie de la pile vers
la lampe. Les forces électriques qui s’exercent sur les électrons de conduction
fournissent un travail électrique au système utilisateur (lampe).
Si on place une tasse de thé (à 80°C par exemple) sur la table, la température du
thé diminue jusqu’à atteindre la température de la pièce, puis n’évoluent plus :
le thé refroidit. Lorsque le thé refroidit, son énergie d’agitation microscopique
diminue. Une partie de cette énergie est transférée à l’air ambiant. Cette forme de
transfert d’énergie est appelée chaleur. Lorsque deux systèmes échangeant de la
chaleur atteignent la même température, le transfert cesse: on parle de l’équilibre
thermique.
La chaleur se manifeste aussi lorsqu’un corps (glace par exemple) passe de l’état
solide à l’état liquide. Dans ce cas, la chaleur ne se manifeste pas par la variation de
température. Une fois que tout le solide est passé de l’état solide à l’état liquide,
la température peut à nouveau augmenter. Le changement d’état physique se fait
à température constante.
b) Chaleur et température
N.B :
• La température d’un corps recevant de la chaleur n’augmente pas
nécessairement.
• Un système dont la température croît ne reçoit pas nécessairement de la
chaleur. (Exemple: un fil tordu plusieurs fois au même endroit devient brûlant;
il ne reçoit pas de la chaleur mais du travail mécanique).
d) La conduction thermique
1° Expérience
Des bouchons ou des graines sont collés à la bougie le long d’une barre métallique.
Si on chauffe à la flamme de la bougie l’extrémité libre de la barre, les bouchons se
décollent les uns après les autres. Les plus proches de l’extrémité chauffée tombent
les premiers, mettant ainsi en évidence l’élévation progressive de la température
d’une extrémité à l’autre de la barre. On dit que la barre métallique conduit la
chaleur ou que le métal est conducteur thermique.
2° Définition
Des tiges constituées des matériaux différents sont fixés verticalement sur un même
récipient. Des index sont collés à la vaseline sur ces tiges. Versons de l’eau chaude
dans le récipient. Les index chutent à des instants différents, ce qui met en évidence
les différences de « conductivités thermiques » entre les matériaux utilisés.
Définition
On définit alors le transfert énergétique par convection au sein d’un fluide comme
transport, lors de mouvement de convection de ce fluide, de son énergie d’agitation
microscopique.
Applications
138
SEMAINE 6
ENERGIE
139
b. Rendement d’une chaîne énergétique
Définition du rendement
L’essentiel à retenir :
Principaux transferts énergétiques (J) Un transfert d’énergie par la chaleur est associé à :
- Travail mécanique Wm ; - Une variation de température :
- Travail électrique Wé ;
- chaleur Q ;
- Un changement d’état à température
- Rayonnement Wray ;
constante
- Convection.
140
SEMAINE 6
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE (suite)
Soit à construire l’image A’B’ donnée par une lentille d’objet AB situé dans un plan
de front. A est sur l’axe principal.
L’image A’B’ est aussi dans un plan de front. A’ est sur l’axe principal. Il suffit donc
de construire B’.A’ est la projection orthogonale de B’ sur l’axe principal. Pour
déterminer B’, il suffit de tracer deux rayons. On pourra choisir parmi les trois
suivants :
• un rayon issu de B, parallèle à l’axe principal, émerge de la lentille en passant
par le foyer image F’ ;
• un rayon issu de B, passant par le centre optique O, traverse la lentille sans
être dévié ;
• un rayon issu de B, passant par le foyer objet F, émerge de la lentille
parallèlement à l’axe principal.
Voici la procédure pour construire la marche d’un faisceau lumineux issu d’un
point objet :
• D’abord, tracer deux rayons d’un faisceau divergent ayant pour le sommet
le point considéré, jusqu’à leur rencontre avec la lentille ;
• Ensuite, joindre les deux points de rencontre à l’image du point ;
• Enfin, hachurer les parties réelles du faisceau (voir exercice résolu à la fin
de cette partie en rapport avec les lentilles minces).
141
Caractéristiques de
Nature et /
Type de l’image : nature,
position de Figure correspondante
lentille position et/ou grandeur
l’objet de l’image
Lentille L’objet (réel) Fig. 14 L’image est :
convergente est situé au- • Réelle
delà de F • Renversée
• Plus grande ou plus
petite que l’objet
suivant la position de
l’objet (ici, plus petite)
Un objet est considéré comme étant à l’infini lorsqu’il est très éloigné de la lentille.
Chaque point de l’objet envoie sur la lentille un faisceau cylindrique. L’image de
l’objet se forme donc dans le plan focal image (voir fig. 20)
Un point d’un objet, pour être vu, doit envoyer au moins un pinceau lumineux vers
la pupille. L’ensemble des rayons issus de l’objet, et entrant dans l’oeil, est enfermé
dans un cône dont le sommet est la pupille et la base la partie visée de l’objet.
L’image A’B’ est renversée. Elle a pour grandeur A’B’= OF’.tg . Si α est petit et
exprimé en radians), l’expression précédente devientA’B OF’.
143
Démontrons cette formule en nous servant de la figure ci-dessous
Une lentille convergente donne d’un objet AB une image A’B’. La construction de
A’B’ a été faite à l’aide des 3 rayons particuliers (fig. ci-dessus)
Or, . Donc
Nous pouvons également écrire (les triangles ONF et MNB sont homothétiques) :
Or et . Donc
D’où la formule
144
Cette relation, établie dans un cas particulier, s’applique quelles que soient la
nature de la lentille , la position et la nature de l’objet.
Si l’objet est réel, A est à gauche de la lentille, donc . Si l’objet est virtuel,
où
• Si le grandissement est positif, l’image a le même sens que l’objet. On dit qu’elle
est droite ;
• Si le grandissement est négatif, l’image et l’objet ont des sens contraires. On dit
que l’image est renversée.
145
SEMAINE 7
ENERGIE –PUISSANCE
• Le transport ferroviaire
La poussée du moteur d’un train qui voyage sur un terrain horizontal a comme
unique but de compenser les forces de frottement (de l’air traversé par le train,
des axes des roues dans leur logement, du contact des roues avec le rail) qui
augmentent l’énergie thermique des matériaux. Cette énergie est économiquement
perdue mais elle ne l’est pas au sens physique du terme. L’énergie thermique est
difficilement récupérable pour la transformer en une autre source d’énergie.
146
L’isolation thermique d’une maison n’étant jamais parfaite et il est à certains
moments nécessaire d’ouvrir les fenêtres. De cette manière, cette énergie
thermique est bien sûr économiquement perdue mais ne l’est pas physiquement.
L’énergie est à la base de toutes les activités humaines. Nous en avons besoin
pour nous nourrir, nous déplacer, nous chauffer, nous distraire, faire fonctionner
les industries et les commerces. La consommation d’énergie augmente partout
mais surtout dans les pays en voie de développement qui en ont besoin pour
s’industrialiser, augmenter leur niveau de vie et entretenir leur population
croissante.
147
1.9.3. La circulation routière
Depuis que HENRY FORD (en 1908) eut recours à la production d’automobile à la
chaîne, le parc automobile n’a cessé de croître : la voiture est devenue le moyen
de transport le plus utilisé dans les sociétés économiquement avancées. A côté de
leur décor, une série de nuisances sont occasionnées par ces engins à moteur. Il
s’agit notamment :
• Les moteurs sont bruyants. On peut atténuer ce bruit par le pot
d’échappement qui réduit considérablement le niveau sonore ;
• Les gaz d’échappement sont toujours chauds : il s’agit d’une fuite d’énergie
qu’a fournie la combustion ;
• Les gaz d’échappement sont nocifs et ont un impact sur l’environnement.
En effet, la combustion des produits pétroliers dans les moteurs thermiques
génèrent des produits secondaires en petite quantité, tous réputés toxiques :
le monoxyde de carbone (NO), les oxydes d’azote (NOx), et les hydrocarbures
imbrulés (HC). Ces gaz produits peuvent être éliminés en grande partie par
un pot d’échappement catalytique fonctionnant correctement. Le recours
à la voiture électrique a été une des voies de solution. L’énergie chimique
d’une source d’énergie (c’est une pile =un accumulateur) se transforme en
énergie de mouvement, au moyen d’un moteur électrique. Cela présente
deux avantages : il n’y a plus de passage par l’énergie thermique dans la
chaîne de transformations d’énergies, le niveau sonore est très réduit et il
y a absence de tout gaz d’échappement et pour ces deux dernières raisons
précède, on l’appelle la voiture propre.
148
primaire donnée (combustibles fossiles, uranium, hydroélectricité).
Les travaux de Vautelet (2001) ont montré que le coût énergétique par
passager sur 100 km parcourus est plus faible pour le train à grande vitesse
(TGV) comparativement aux deux autres moyens de transport (la voiture à
essence et l’avion airbus);
• Le critère financier : il s’agit d’un critère très prégnant, au point de vu
individu. Il faudrait comptabiliser, pour le prix d’un voyage en automobile
outre la consommation de carburant, l’amortissement de l’achat du véhicule,
les taxes, les frais d’assurance et d’entretien, le coût collectif variable en
rapport avec l’entretien des routes, des voies ferrées et des aéroports.
• Le critère de sécurité : tout mode de déplacement (à pied, à vélo, en auto,
en train, en avion) comporte un certain risque qu’il est difficile d’évaluer de
manière objective. Les enquêtes montrent que les accidents de train ou de
l’avion sont rares, par contre la route tue tous les jours des populations ;
• Critère de confort : les longs déplacements quotidiens vers le lieu de
travail accroissent la fatigue. Ainsi, on voit que des navretteurs préfèrent le
train par rapport à l’automobile malgré qu’elle permette une plus grande
flexibilité dans les trajets et les horaires. De même, malgré la nuisance zéro
en terme de coût financier, un trajet à vélo est souvent délaissé au profit
de l’automobile.
• Les critères d’environnement : les gaz d’échappement des voitures à moteur
thermique sont reconnus comme une cause majeure de dégradation de la
qualité de l’air. Les voies de transport sont aussi perçues comme des atteintes
au paysage et à la tranquillité. C’est pourquoi on voit des populations locales
s’opposer à une nouvelle autoroute, à un nouveau tracé de TGV ou encore
à l’aménagement d’un nouvel aéroport.
Pour conclure, on voit que le choix d’un moyen de transport devrait tenir compte
d’un large ensemble de critères parfois non quantifiables. De plus, la politique des
gouvernements a une part dans les choix que vont opérer les individus.
Ce sujet est destiné à faire objet d’une discussion détendue et fouillée entre
les élèves. C’est un exercice d’entraînement et de raisonnement logique où les
interventions des élèves seront exploitées et soutenues par l’enseignant. Il est hors
de question d’en faire une évaluation sommative (interrogation ou examen).
149
2. LA PUISSANCE
Unités de puissance
L’unité SI de puissance est le watt (W). Un watt est la puissance d’une force qui
effectue un travail de 1 joule pendant une seconde. A part le watt, on utilise
souvent ses multiples comme :
• Par définition, la puissance moyenne est donc le quotient du travail effectué par
la force par le temps mis pour l’effectuer. Elle s’exprime comme suit :
et
SEMAINE 8
INTEGRATION
151
SITUATIONS D’INTEGRATION
SS PHYS A1 P2 C2 S1
SITUATION D’INTEGRATION 1
CONSIGNE :
152
SUPPORTS :
b. Eléments de réponses
Consigne 1 :
Il faut utiliser les machines simples qui sont des dispositifs permettant de réduire
l’intensité la force à exercer pour déplacer des objets et d’en modifier si besoin son
orientation.
Pour le cas présent, il faut monter soit une ou plusieurs poulies sur un dispositif
dont le schéma est le suivant :
153
Consigne 2 :
a) Le travail d’une force motrice constante non parallèle au déplacement s’obtient en
multipliant l’intensité de la composante de cette force parallèle au déplacement
(composante utile) par la longueur du déplacement. Or cette composante tient
compte de l’angle entre la direction de la force et le déplacement. Plus cet angle
est grand, plus le cosinus diminue.
W=F.l. cos θ
Consigne 3 :
154
c. Grille de correction et barème de notation
Critères minima
Utilisation
Interprétation correcte correcte des outils de Présentation
de la situation la discipline ; correcte de la
Consignes copie ;
1. Propose aux
ouvriers un Commodité lors Utilisation d’un
dispositif d’acheminement du assemblage de poulies
permettant matériel et les produits au (palan, moufles) +
d’acheminer 3ème étage /1,5 Pts Schéma /2 Pts
le matériel et
les produits Justification
au troisième du choix : Effet
étage sans démultiplicateur
devoir gravir (l’effort dépensé est
les escaliers, sensiblement inférieur
justifie ton
à la charge à soulever)
choix ;
/1 Pt
Production
2. En l’absence du sans ratures
préparateur, Observation d’un objet Lentille divergente : /0,25pt
montre aux à travers les différentes l’image de l’objet
ouvriers lentilles ou distinction apparaît plus petite
comment par la forme des /0,5Pt Raisonnement
procéder lentilles/1,5Pts Lentille sans surcharge
pour réussir convergente : l’image (éléments
à ranger les de l’objet apparaît plus superflus)
lentilles par grande 0,5 Pt /0,25pt
catégorie, Présence des deux
justifie ta constructions /1,5 Pts
proposition par
des schémas
appropriés;
3. Interprète
scientifiquement Augmentation de Agitation
les sensations température (donc moléculaire /1,5 Pt
de chaleur par d’énergie interne = énergie
l’ouvrier ; Thermique) sans source de L’énergie cinétique
chaleur microscopique du
/2 Pts mercure / 2Pts
Total par critère /5 pts /9 pts /0,5 pts
Total par situation /14,5 Pts
155
SITUATION D’INTEGRATION 2
SS PHYS A1 P2 C2 S2
CONSIGNE :
156
SUPPORTS :
Document 1 : Document 3 :
Document 2 :
Miroir concave et miroir convexe Les différentes formes d’énergie
b. Eléments de réponses
Consigne 1 :
Il faut utiliser les machines simples qui sont des dispositifs permettant de réduire
l’intensité la force à exercer pour déplacer des objets et d’en modifier si besoin son
orientation. Pour le cas présent, il faut monter soit une ou plusieurs poulies sur un
dispositif.
157
Consigne 2 :
c) Obtention de l’image
158
Consigne 3 :
Pendant le déplacement des tubes à essai, l’agitation moléculaire augmente
à cause des chocs entre les molécules d’une part et entre les molécules et les
parois du tube d’autre part. Il s’ensuit une augmentation de température. L’énergie
cinétique microscopique du mercure augmente suite à cette agitation moléculaire.
D’où sensation de chaleur.
159
c. Grille de correction et barème de notation
Critères minima
Utilisation
Interprétation correcte Présentation
correcte des outils de
de la situation correcte de la
la discipline ;
Consignes copie ;
4. Propose aux Commodité lors Utilisation d’un
ouvriers un Production
d’acheminement du assemblage de poulies sans ratures
dispositif matériel et les produits au (palan, moufles) +
permettant /0,25pt
3ème étage /1,5 Pts Schéma /2 Pts
d’acheminer
le matériel et Justification
les produits Raisonnement
du choix : Effet sans surcharge
au troisième démultiplicateur
étage sans (éléments
(l’effort dépensé est superflus)
devoir gravir sensiblement inférieur
les escaliers, /0,25pt
à la charge à soulever)
justifie ton /1 Pt
choix ;
160
PALIER 3
COMPETENCE DU PALIER 3
Au terme du troisième palier, l’élève de la 1èreannée de l’enseignement post
fondamental devra, sur base de supports (textes écris, schémas /photos illustratifs)
pouvoir analyser, interpréter et résoudre des situations-problèmes significatives
mettant en jeu les notions de l’hydrostatique, des états de la matière et calorimétrie,
de cosmologie, de l’environnement ainsi que des lois de l’optique géométrique.
162
PLANIFICATION DETAILLEE
SEMAINE 1
HYDROSTATIQUE
Ressources à développer Les clés de l’apprentissage
Matériel : des œufs en bon état et pourris, un morceau de bois sec, des cailloux, un
sachet rempli de la même eau colorée,…
N.B. :
1) l’enseignant pourra faire mesurer le poids des mêmes corps suspendus à un
dynamomètre dans l’air puis dans l’eau et comparer.
163
2) Faire faire le test des œufs qui sont bons (frais) ou pourris
Conclure qu’un bon œuf coule. Un œuf pourri flotte. Ce phénomène s’explique par le fait
qu’il se forme une chambre à air à l’intérieur de l’oeuf qui s’agrandit au fur et à mesure
des jours.
• Faire réaliser des démonstrations du principe d’Archimède dans l’air en utilisant les
ballons de baudruche (ibipurizo) ;
• Faire lire la pression atmosphérique sur un baromètre, s’il y en a ;
• Faire mener une réflexion, en groupes d’élèves, sur la déclaration de TORRICELLI :
« Nous vivons immergés au fond d’un océan d’air ». Chaque élève doit d’abord produire,
sur papier, quelques idées puis les défendre.
• Faire réaliser l’activité démonstrative de l’existence de pression atmosphérique
(Support n° 5)
avec le verre renversé, rempli d’eau et couvert de papier ;
avec un bidon métallique vide (mais contenant de l’air) qu’on chauffe puis qu’on
refroidit subitement et qui se contracte en faisant du bruit (des cracs !)
avec deux verres à vitres de mêmes dimensions collées l’un sur l’autre : il n’est pas
aisé de les séparer !
164
SEMAINE 2
HYDROSTATIQUE
Ressources à développer Les clés de l’apprentissage
• Faire établir la formule de vergence pour le système de deux lentilles minces accolées.
(Support n°9) et la généraliser pour n lentilles minces.
166
SEMAINE 4
ETAT DE LA MATIERE ET CALORIMETRIE
Ressources à développer Les clés de l’apprentissage
• Faire réaliser les équilibres thermiques entre deux corps (Support n°10) ;
• Faire convertir les unitésde mesure pour une échelle en une autre ;
• Etablir les formules permettant de passer des °R aux °c, des °K aux °F, des °K aux
°Rk,… (Echelles des températures);
• A partir du support n° 11, faire expliquer les changements d’états physiques des
corps ;
• L’enseignant demande aux élèves d’interpréter la disparition de la grêle (urubura)
après la pluie ;
• Demander, si possible, d’effectuer alternativement la cuisson à l’eau bouillante, la
cuisson à la vapeur et la cuisson sous pression puis apprécier les avantages de chaque
type de cuisson ;
• L’enseignant fait prouver que le liquide contenu dans un briquet est un gaz liquéfié
sous pression de vapeur saturante ;
• Faire réaliser des expériences de vérification des températures d’ébullition de l’eau, de
l’huile, du lait. (Support n°12).
168
SEMAINE 5
LA PHYSIQUE ET L’ENVIRONNEMENT
Ressources à developer Les clés de l’apprentissage
• Décrire l’oeil (point de vue d’un • Faire analyser les verres des lunettes
physicien) ; que portent les élèves et déterminer
• Définir l’accommodation et les les différentes catégories de lunettes
défauts de l’oeil ; (ou les problèmes des yeux des
• Déterminer le pouvoir séparateur : élèves de la classe) ;
application au « piqué » d’une • Privilégier l’usage pratique de la
image ; lunette astronomique ;
• Distinguer les différents défauts de
l’oeil ; • Insister sur les différentes parties
• Pouvoir protéger soigneusement d’un projecteur de diapositives.
l’oeil ;
• Déterminer les caractéristiques
communes des instruments
d’optique ;
• Utiliser la loupe dans des conditions
optimales.
• Distinguer les grandes parties d’un
microscope
• Se servir d’un microscope ;
• décrire une lunette astronomique ;
• Expliquer le fonctionnement d’un
projecteur de diapositives.
Exemples d’activités d’enseignement – apprentissage
• Faire fabriquer un œil réduit normal à l’aide du matériel disponible dans le kit complet
d’optique et proposer les corrections des anomalies y relatives. Donner des explications
fondées (Support n°14) ;
• L’enseignant demande de justifier le rôle des lentilles divergentes pour les myopes ?
• L’enseignant demande de manipuler les instruments d’optique disponibles à l’école et
interpréter leur fonctionnement ;
• Faire fabriquer, en groupe, chacun des instruments d’optique proposé, avec un matériel
d’optique ;
• A partir du microscope de laboratoire, demander aux élèves d’expliquer le
fonctionnement du microscope médical trouvé à l’hôpital/centre de santé le plus
proche.
170
SEMAINE 7
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE - ELEMENTS DE COSMOLOGIE
Ressources à développer Les clés de l’apprentissage
• Faire réaliser la mise au point (utiliser les téléphones mobiles à défaut des appareils
photographiques) ;
• Organiser des visites dans les laboratoires de lavage des photos, là où cela est possible ;
• L’enseignant fait interpréter le zoom d’un appareil photographique (Support n°15)
• Organiser des travaux en groupes pour préparer des exposés en rapport avec les
éléments de l’univers ;
• L’enseignant demande aux élèves de rédiger un texte court sur « Comment retrouver
quelques étoiles dans le ciel » ?
• Distinguer à l’oeil nu une planète, un satellite parmi les étoiles (à faire pendant la nuit
ou à l’aube).
SEMAINE 8
Intégration
171
DEVELOPPEMENT DES PRINCIPALES RESSOURCES
SEMAINE 1
HYDROSTATIQUE
1. HYDROSTATIQUE
1.1. Rappels
Cette notion de pression dans les fluides, également appelée pression hydrostatique,
a été vue au fondamental. Il serait toutefois utile de rappeler sa définition et les
paramètres de variation pour finalement aboutir au principe fondamental de
l’hydrostatique. Le mieux est de partir d’une situation concrète de la vie courante
où intervient la pression par les fluides.
Un liquide en équilibre exerce une force pressante sur toute portion de surface en
contact avec ce liquide. Nous constatons également que la pression hydrostatique :
• Augmente progressivement avec la profondeur ;
• Est la même en tout point d’un même plan horizontal → principe fondamental
de l’hydrostatique. Cela suppose que la pression hydrostatique en un point
varie avec la profondeur à laquelle se trouve le point ;
• est indépendante de l’orientation de la surface pressée → principe de
Pascal.
Enoncé du principe
Remarque importante :
Applications :
. Donc Or Donc ,
puisque
Dans les vases communicants les surfaces libres sont dans un même plan
horizontal.
b) Le principe du siphon
Le principe du siphon est utilisée pour transvaser un liquide d’un récipient dans
un autre où le liquide est plus bas (fig. ci-dessus). Si on applique le principe
fondamental de l’hydrostatique, on a :
174
Or .
D’où la relation
Comme , cela entraîne . Donc . La pression en M est
supérieure à la pression en N. Ainsi le liquide s’écoule de M vers N, car l’équilibre
est impossible.
c) La capillarité
L’eau monte dans les tubes d’autant plus hauts qu’ils sont étroits (loi de Jurin). Le
mercure descend dans le tube : il a plus “d’affinité” pour l’air que pour le verre. De
plus, la surface de l’eau dans les deux tubes forme un ménisque concave alors que
celle du mercure dans le tube forme un ménisque convexe.
Lorsqu’on place deux liquides non miscibles dans le même récipient, on constate
que :
• le plus dense va au fond et le moins dense reste en surface.
• la surface de séparation est dans un plan horizontal
Pour le montrer, on considère cette surface quelconque et on prend deux points A
et B appartenant à cette surface (fig. ci-dessus).
175
Dans le liquide de masse volumique ; . (1)
L’égalité des premiers membres de (1) et (2) implique l’égalité des deuxièmes
membres ; soit . .
On a . Comme , on a finalement .
Si , A et B sont au même niveau. La surface contenant A, B et un autre point
(C par exemple) est plane et horizontale.
Conséquence :
On verse successivement deux liquides A et B non miscibles dans un tube en U (par
exemple de l’alcool et de l’eau). Les deux liquides prennent la configuration de la
figure ci-contre.
Soit un point M1 situé à la surface de séparation des deux liquides. Prenons un
point M2 situé dans le même plan horizontal, mais dans l’autre branche. Les points
M1 et M2 étant dans le même plan horizontal et dans le même liquide, on a :
.
.
On a donc :
176
Les hauteurs des surfaces libres des deux liquides au - dessus de la surface de
séparation sont inversement proportionnelles aux masses volumiques de ces li-
quides.
Un flacon entièrement rempli d’eau est fermé par deux bouchons. Si on frappe un
coup de marteau sur le bouchon A, le bouchon B saute instantanément.
177
Une application : La presse hydraulique
, soit .
Autrefois connu sous le nom de Principe d’Archimède, l’énoncé suivant « Tout corps
solide complètement plongé dans un liquide en équilibre subit de la part de ce
liquide un ensemble de forces pressantes dont la résultante est définie par les 4
éléments suivants :
• Direction : verticale ;
179
L’expérience de TORRICELLI
H0 =13595 x 9,81x 0,76 N/m2=1,013 x 105 N/m2. Cette pression est souvent utilisée
comme unité pratique ; on l’appelle l’atmosphère (atm).
181
SEMAINE 2
HYDROSTATIQUE
Lors de notre étude antérieure des liquides au repos, nous avons constaté des
manifestations curieuses et étonnantes : il s’agit des phénomènes dus à la tension
superficielle et à la viscosité. Voici quelques observations qui vont nous montrer
ce dont il s’agit :
• Le niveau libre de l’eau dans un tube à essai n’est pas cette surface plane et
horizontale. Comment expliquer le ménisque ?
• Une bulle de savon n’est rien d’autre qu’une mince couche de liquide. Pourquoi
cette forme sphérique ?
• La sève est un liquide (solution aqueuse de composés minéraux essentiellement).
Comment peut-elle monter à des dizaines de mètres, dans les arbres sans le
secours de la moindre pompe ?
La réponse à ces différentes questions est dans l’existence de phénomènes dus à la
tension superficielle des liquides.
• Lorsqu’on déplace la main dans l’eau, on sent une forte résistance. Il en est de
même dans l’air dès que l’on avance un peu vite.
• Le long d’une canalisation, même horizontale, la pression d’un liquide va en
diminuant, à tel point que le « principe des vases communicants »peut se
trouver infirmé en apparence.
Le fait nouveau, qui est à l’origine de l’apparition de ces phénomènes est le
mouvement du fluide. La cause des « anomalies » est la viscosité.
Les conséquences de l’existence de la tension superficielle sont innombrables ; on
n’en citera que trois seulement :
• Bulles de savon : conséquence souvent très jolie, parfois gênante, parce qu’à
l’origine de mousses indésirables, les bulles ne s’expliquent pas si l’on ignore
les propriétés de surface des fluides.
• Contact entre un liquide et un solide : lorsqu’on dépose une goutte de liquide
sur un solide, par exemple une plaque plane et horizontale, plusieurs cas se
présentent : la goutte peut s’étaler largement, ou bien rester sous forme aplatie,
ou vraiment bombée. La théorie de ce phénomène est délicate. Nous allons
seulement préciser la terminologie et donner quelques idées générales.
182
La plupart des liquides, au contact d’un solide (verre par exemple)
parfaitement propre, s’étalent très largement en une couche d’épaisseur
très faible. On dit que le liquide mouille parfaitement le solide. C’est le cas
de l’eau en particulier.
Lorsque le verre n’est pas propre, le liquide mouille imparfaitement le
solide : il existe un angle ϴ de raccordement du liquide et du solide. Cet
angle peut prendre diverses valeurs en fonction de la propreté du solide et
de la nature du liquide.
Un cas extrême est celui que présente le mercure, mais aussi l’eau sur du
verre très gras : l’angle ϴ dépasse π/2. On dit que le liquide ne mouille pas
le solide.
L’étude de la tension superficielle est menée à bon escient en réalisant les trois
expériences trop faciles :
• Un verre d’eau est rempli à ras le bord : d’une manière assez étonnante, au
fur et à mesure que l’on ajoute des gouttes d’eau, la surface libre du liquide
monte progressivement au-dessus du bord du verre. Ce phénomène a bien
sûr une limite, et à un certain moment, la pellicule d’eau se rompt et le verre
déborde.
• On dépose directement sur la surface de l’eau quelques objets légers, secs et
plats (épingles, attaches trombones) : ces objets ne s’enfoncent pas dans l’eau.
Mieux : la surface libre de l’eau les supporte en se déformant comme si elle
était constituée d’une membrane élastique.
• On verse de l’eau dans une grande assiette et on saupoudre sa surface libre
de n’importe quelle poudre visible. On laisse ensuite tomber une goutte d’eau
savonneuse en son centre. Instantanément, la goutte semble exploser au
contact de l’eau : la poudre est repoussée vers les bords de l’assiette.
Conclusion :
Comme toute membrane, la surface de l’eau peut être caractérisée par une
force de tension appelée tension superficielle ou tension de surface. Au niveau
microscopique, cette tension s’explique par les forces inter moléculaires attractives :
en effet, lorsqu’on tente de déformer légèrement la surface de l’eau, ces forces
tendent à lui faire reprendre sa forme initiale.
183
Calcul de la tension superficielle.
La figure suivante montre une tige de fer en équilibre en contact avec la surface
d’un liquide.
Lorsque la tige AB est en équilibre, s’exercent sur elle deux forces ou systèmes de
forces : le poids et la résultante des forces de tension artificielle (Fig. 1-a).
Fig. 1-a. Tige de fer en équilibre, sur la Fig. 1-b. La force est la résultante de deux
surface d’un liquide. → →
forces de surface égales ( F = 2 f )
Toutes choses identiques par ailleurs (forme, nature, etc.) la force dépend de la
nature du liquide.
Le tableau suivant reprend les valeurs de cette grandeur pour quelques liquides,
au contact de l’air, et à 20°C. La tension superficielle dépend de la température :
ainsi pour l’eau, elle vaut à 80°C.
184
Liquide pur* ) Liquide pur* )
Eau Ethanol
Huile végétale Mercure
Benzène * est très sensible à la présence d’impuretés.
Activités d’application :
Si l’on graisse légèrement une fine aiguille en acier et
si on la dépose délicatement à la surface de l’eau d’un
récipient, elle flotte en général comme sur la figure 2,
ce qui est paradoxal, puisque sa masse volumique vaut
environ 8 fois celle de l’eau.
CORRECTION
Si l’on fait l’expérience, on note que la surface de l’eau est déprimée au voisinage de
l’aiguille. Sans qu’on puisse ici détailler l’analyse du phénomène, on imagine bien
que les forces de tension artificielle, telles que la figure ci-dessus l’a montré, aient
une résultante verticale, dirigée vers le haut, contre balançant le poids de l’aiguille.
On montre que ces deux forces et le poids sont du même ordre de grandeur.
• Pour l’aiguille, le poids est , avec, pour le volume, avec d =
le rayon de la surface . Prenons
Il vient :
.
• Les forces de tension superficielles sont de l’ordre de :
ou .
Comme elles sont inclinées sur la verticale, leur composante active est inférieure
à la valeur trouvée ; mais comme, par ailleurs, il y a deux forces telles que
à
considérer, on peut conclure que les ordres de grandeur sont bien comparables
185
et que l’équilibre est possible. Notons tout de même que lorsque le diamètre de
l’aiguille croît, augmente alors que reste constante : seules de fines aiguilles
peuvent ainsi bloquer.
N.B : Voici deux des applications de la tension de surface dans la vie courante :
• lorsqu’on veut enfiler un fil à coudre dans une aiguille, il arrive peut-être de
mouiller le bout. A ce moment les différentes fibres qui composent le fil se
resserrent sous l’effet de la tension superficielle.
• l’eau ruisselle sur certains textiles appelés imperméables grâce à la tension
superficielle.
Dès qu’un fluide (liquide, gaz) se déplace (dans un tube ou une canalisation), des
phénomènes nouveaux par rapport aux lois de l’hydrostatique se produisent. Ces
phénomènes sont dus à la viscosité des liquides et chacun d’entre nous sait ce
dont il s’agit : certains fluides (la confiture, huile, le miel) sont plus visqueux que
d’autres (l’eau, l’éthanol). Certains le sont très peu (les gaz).
Expérience
Une expérience, que chacun peut faire, permet de mieux
cerner le phénomène de viscosité. On prend un verre
d’eau. On dépose en surface, comme le montre la figure
ci- contre, des objets légers (liège, graines, etc.).
Si on fait tourner le verre sur lui-même (autour de son axe),
les objets restent sensiblement immobiles (par rapport à
la table ou à l’observateur) : l’eau n’est pas entraînée par
le verre, elle est peu visqueuse. On recommence la même
expérience avec de l’huile : les petits objets sont entraînés
par le mouvement du verre : l’huile est visqueuse.
Remarques :
• Nous épargnons les élèves de la définition de la viscosité car elle sollicite des
notions plus complexes comparativement au niveau de l’élève de la première
année du post fondamental.
• Le tableau suivant montre que la viscosité est très variable d’un liquide à un
autre, moins variable et plus faible, pour les gaz. On propose quelques valeurs
de viscosité pour les gaz et les liquides relativement familiers.
Liquide Gaz
Benzène Dihydrogène
Eau Dioxyde de carbone
Ethanol Dioxygène
Mercure
Acide sulfurique concentré
187
SEMAINE 3
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
7.7. La vergence
7.7.1. Définition
La vergence C d’une lentille mince est l’inverse de sa distance focale. Si la distance
focale est exprimée en mètres, la vergence est exprimée en dioptries ( ) avec la
formule suivante :
avec
188
Remarque :
La notion de convergence est initialement utilisée pour les lentilles convergentes.
Pour les lentilles divergentes qui transforment un rayon cylindrique en un faisceau
divergent, on devrait parler de « divergence ». Leur convergence devrait donc être
comptée négativement comme leur distance focale. Ainsi, le mot vergence devrait
être employé pour désigner l’inverse de la distance focale quelle que soit la nature
de cette lentille.
Dans laquelle
Les rayons , exprimés en mètres, sont comptés :
Remarque :
Pour reconnaître aisément si une face est convexe ou concave, on se place en
avant de cette face :
Si on place les unes contre les autres plusieurs lentilles minces, de façon que leurs
axes principaux soient confondus, on considère que leurs centres optiques sont
confondus.
Trouvons la vergence de la lentille unique équivalente au système.
L’image sert d’objet pour la seconde lentille, qui en donne une image .
Donc : (2)
L’image sert d’objet pour la troisième lentille, qui en donne une image .
Donc : (3)
Et ainsi de suite …
En additionnant membre à membre les relations (1),(2),(3) précédentes,
on trouve
Remarque
Il est important de constater que le raisonnement précédent n’a pas fait intervenir
la nature de la lentille. Le résultat ainsi obtenu est général.
7.7.4. La mesure des vergences
190
Activités d’application
Exercice résolu
Correction
avec
Application numérique :
Elle montre que l’image est réelle, renversée située à 100 cm de la lentille et de
hauteur 1 cm.
Application numérique :
Avec , on a : .
Application numérique : .
192
Remarques
• La méthode graphique de détermination des images est peu précise. Elle
demande beaucoup de soins.
• La position de l’objet est ici particulière. L’objet se trouve au double de la
distance focale ( ). Dans ce cas, l’image se trouve aussi au
double de la distance focale ( ) et l’image a même hauteur
que l’objet.
Le faisceau lumineux hachuré est représenté sur la figure précédente.
Application numérique :
.
.
.
L’image définitive est donc réelle et située à 120 cm de .
.
L’image est donc renversée par rapport à l’objet et de hauteur 4 cm.
Remarque
On pourra vérifier le résultat à l’aide d’une construction graphique, mais on notera
la rapidité du calcul algébrique.
193
On trace un rayon quelconque issu de A et tombant sur , puis l’axe secondaire
parallèle à ce rayon. coupe le plan focal image de en . C’est par que
passe le rayon émergeant de .
Ce rayon tombe sur . On trace l’axe secondaire qui lui est parallèle et coupe le
plan focal image de en . Le rayon émergeant de passe par .
On trace ensuite un second rayon par la même méthode. (ici, on a pris un rayon
symétrique du premier par rapport à l’axe horizontal).
Autres exercices
N.B. : L’enseignant est libre de choisir des exercices autres que ceux-ci
lui proposés
B 194
B
F’ F
F A F’
a) On dispose d’un objet lumineux AB et d’un écran d’observation séparés par une
distance fixe D. En déplaçant entre eux la lentille L, on constate qu’il y a deux
positions O1et O2 de la lentille pour lesquelles on a, de l’objet AB, une image
nette sur l’écran. Exprimer la distance focale f de la lentille en fonction de D et
d (distante de O1O2 ) Calculer numériquement f si D = 1,50 m et d = 64,8 cm
b) Pour vérifier le résultat précédent, on réalise l’expérience suivante : on envoie
sur L un faisceau lumineux divergent issu d’une source ponctuelle situé sur
l’axe principal de la lentille à 61 cm de celles –ci. Le faisceau lumineux sortant
de L traverse ensuite une lentille divergente L’, de vergence C’= - 5 dioptries,
situé à 45 cm de L. Les axes principaux des deux lentilles sont confondus. On
constate que le rayon sortant de L’ est un faisceau parallèle. En déduire la
distance focale f de la lentille L.
3. Une lentille mince, de centre optique O, donne d’un objet réel, constitué par une
flèche lumineuse de longueur AB = 3 cm, normal à l’axe principal de la lentille,
une image A’B’ sur un écran E. A et A’ sont sur l’axe. OA = 40 cm, O A’ = 160 cm.
• Quelle est la nature de la lentille ? Calculer sa distance focale et sa vergence.
• Quelles sont les valeurs du grandissement et de la longueur A’B’ de l’image ?
• Connaissez-vous une autre façon de déterminer la vergence d’une lentille
qui utilise le même montage que précédemment et qui ne fait intervenir que
le déplacement de la lentille, l’objet AB et l’écran E restant fixe ? Expliquez
en quoi consiste cette méthode.
195
4. Une lentille L1, biconvexe, de vergence 5 dioptries, a deux faces de même
rayons de courbure R.
• L’indice du verre étant n = 1,5, calculer R
• Un objet fixe est également placé à 5 m d’un écran également fixe. Quelles
sont les deux positions que peut occuper la lentille L1 pour former sur l’écran
une image nette de l’objet ? indiquer dans chaque cas le grandissement.
• On accole à L1un autre lentille mince L2. Le système obtenu a pour vergence
+ 15 dioptries. Quelle est la distance focale de L2?
• A 40 cm en avant de la lentille L1 et perpendiculairement à son axe principal,
on place un objet AB. A quelle distance de L1 faut-il placer une seconde
lentille L2 pour que le système donne de AB une image A’B’ de même sens
et deux fois beaucoup plus grande ? Faire le schéma précis du système avec
la construction graphique de ‘image à l’échelle 1/10
• Les lentilles L1 et L2 sont maintenant distante de30 cm. L2 est à gauche de
L1. Leurs axes principaux coïncident. L’objet AB est perpendiculaire à l’axe,
A étant au foyer objet de L2, à gauche de cette lentille.
o Déterminer la position et la grandeur de l’image AB donnée par le
système.
o Faire le schéma précis du système avec la construction graphique de
l’image à l’échelle.
5. Une lentille biconvexe L1, dont les faces ont le même rayon de courbure R = 5
cm, est faite de verre d’indice 1,5.
• Calculer la vergence et la distance focale de cette lentille
• L1 donne d’un objet réel, situé à 10 cm de son centre optique, une image
réelle située à 20 cm de l’objet. Vérifier les résultats de la question
précédente.
• On accole à L1 une lentille divergente L2 de vergence – 20 dioptries. Tracer
la marche à travers le système des deux lentilles d’un faisceau lumineux
parallèle à leur axe principal
• On utilise L1, seule, pour observer des objets très petits. L’oeil de
l’observateur, placé au foyer principal image, observe, en fait, l’image de
l’objet dans la lentille.
Déterminer la position, la nature et la grandeur de l’image A’B’ d’un
objet réel AB, perpendiculaire à l’axe principal, de hauteur 1 mm, situé à
4 cm de la lentille A . Quelle distance l’image se trouve-t-elle de l’oeil ?
196
Construire l’image de l’objet AB dans la lentille et faire apparaître sur le
schéma, l’angle α’ sous lequel l’observateur voit A’B’. (Echelles : 1 cm
2 cm.) pour la grandeur de l’objet 1 cm 2 mm).
Comparer α’ à l’angle α sous lequel l’observateur verrait à l’oeil nu
l’objet placé à 25 cm de l’oeil. Quel avantage présente l’utilisation de la
lentille ?
197
SEMAINE 4
ETATS DE LA MATIERE ET CALORIMETRIE
0. INTRODUCTION
- L’ébullition étant une vaporisation rapide d’un liquide ; elle se produit au sein même
du liquide et à une température bien déterminée. La température d’ébullition d’un
liquide est tributaire de la pression (de l’altitude) à laquelle il est soumis.
198
N.B : L’influence de la pression sur la température d’ébullition de l’eau est mise à
profit dans les applications suivantes : l’autoclave et l’évaporateur.
1. LE THERMOMETRE
1.1. Définition
Un thermomètre est un instrument qui permet de repérer la température d’un corps.
1.2. Le principe du thermomètre à dilatation apparente de liquide
Cette échelle est l’échelle légale de température. C’est une échelle centésimale qui
ne comporte pas de températures négatives. L’unité est le kelvin (K).
Entre la température t (en °C) et la température T (en K) existe la relation :
.
Remarque
Le thermomètre à mercure est basé sur la dilatation du mercure contenu dans une
enveloppe en verre. L’appareil est constitué par un réservoir surmonté d’une tige
de verre creusée d’un tube très fin (tube capillaire). Le réservoir en verre mince
contient du mercure (environ 1 cm3). Ce thermomètre peut servir entre des limites
assez étendues. Il est également gradué de 0 à 100.
1.
201
2. LA DILATATION DES SOLIDES ET DES LIQUIDES
2.1. LA DILATATION DES SOLIDES
a) La dilatation linéaire
Une élévation de température d’une barre
métallique provoque un accroissement de sa
longueur. On dit qu’elle subit une dilatation
linéaire.
L’aiguille (ou la flèche ou l’index) est intimement liée à une tige/lame qui est placée
devant l’extrémité B de la tige AB et forment un angle droit avec la tige, l’ensemble
tourne autour d’un axe passant par o.
Conclusions
est appelé coefficient de dilatation linéaire. Il est indépendant des unités choisies
pour la longueur. Il dépend de la nature du corps.
Il est égal à l’allongement que subit l’unité de longueur de ce solide, pris à 0°C,
pour une élévation de température de 1°C.
202
Quelques coefficients de dilatation linéaire.
De la relation : , on tire .
est appelé : binôme de dilatation linéaire.
b) La dilatation volumique
Les solides considérés sont homogènes et isotropes (ils possèdent les mêmes
propriétés dans toutes les directions).
Soit un solide occupant un volume à 0°C. A la température , son volume devient
. L’augmentation de volume est :
- Proportionnelle à l’élévation de température ;
- Proportionnelle au volume initial.
Le coefficient de proportionnalité est appelé coefficient de dilatation volumique
(ou cubique).
203
De la relation , où on tire où est appelé binôme
de dilatation volumique. On démontre facilement que .
Exprimons .
On a donc : , soit
L’étude d’un liquide est toujours compliquée par le fait qu’il est contenu dans un
récipient. En effet, au cours du chauffage, le récipient, directement en contact
avec le système de chauffage, se dilate avant le liquide. L’augmentation de volume
constatée par la suite est due à la dilatation du récipient et à celle du liquide. C’est
la dilatation apparente du liquide.
Soit
Comme pour les solides, la masse volumique d’un liquide diminue avec la
Si on chauffe une masse d’eau de 0°C à la température , entre 0°C et 4°C, le volume
diminue lorsque la température augmente. L’eau présente donc un maximum de
masse volumique à 4°C.
e) Applications
205
3. LA DILATATION D’UN GAZ A PRESSION CONSTANTE
Des expériences très simples de dilatation des gaz peuvent être réalisées. Par
exemple, le volume d’air enfermé dans un ballon tenu dans les mains pour chauffer
augmente. La pression étant maintenue constant, on cherche la relation existant
entre le volume et la température d’une masse donnée de gaz ; la transformation
subie par le gaz est appelée isobare et obéit aux lois de Gay-Lussac. Dans ce cas, la
variation de volume est fonction de la température t et du volume initial.
Des études expérimentales précises effectuées sur de nombreux gaz ont permis
d’énoncer la loi de gay Lussac, physicien français (1778-1850), selon lequel le
coefficient de dilatation d’un gaz à pression constantes est indépendant de la
nature du gaz, de la température, de la pression.
Il vaut
4. CALORIMETRIE
4.1. Le principe des échanges de chaleur
Principe des échanges de chaleur : Lorsque plusieurs corps sont en contact dans
une enceinte adiabatique, la somme algébrique des quantités de chaleur échan-
gées pour atteindre l’équilibre thermique est nulle.
a. La chaleur massique
Définition
La chaleur massique d’un corps homogène est la quantité de chaleur qu’il faut
fournir à un kilogramme de ce corps pour élever sa température d’un Kelvin.
Remarque
La quantité de chaleur cédée par un corps dont la température s’abaisse de est
égale, en valeur absolue, à celle reçue pour élever la température de .
207
b. La capacité thermique ou calorifique
c. Les calorimètres
L’enceinte adiabatique utilisée pour la mesure des quantités de chaleur est appelée
calorimètre. Les calorimètres sont construits de façon à éviter au maximum les
fuites de chaleur. Les calorimètres généralement utilisés au laboratoire sont de
deux types : calorimètre de Berthelot ou calorimètre de Dewar-d’Arsonval comme
le montre les figures suivantes.
208
4.3. Les mesures calorimétriques
La quantité de chaleur perdue Q2 par la partie qui se refroidit (la masse m2 d’eau
à ) est :
Comme la somme , on a :
, d’où
209
A l’équilibre thermique( :
, c.à.d. , on obtient :
Les particules (ions, atomes, molécules) qui constituent un solide sont réparties
régulièrement aux nœuds d’un réseau cristallin. Elles oscillent autour de leurs
positions moyennes qui sont bien déterminées.
où
210
6. La vaporisation et la liquéfaction
211
Au cours de l’expérience, la pression a augmenté jusqu’à ce que la vapeur devienne
saturante. On a alors atteint la pression maximale de vapeur ou pression de vapeur
saturante.
Cette pression est indépendante des masses de liquide et de vapeur en présence.
Elle dépend de la nature du liquide et, pour un liquide donné, de la température.
a) L’évaporation
Dans la vie courante, la ménagère sait bien que pour faire sécher ses linges, c’est-
à-dire faire évaporer l’eau qu’ils contiennent, elle doit l’étendre suffisamment. Les
lignes sèchent bien plus vite à la saison sèche que pendant la saison pluvieuse,
même s’ils sont tendus à l’intérieur d’une maison.
b) L’ébullition
Des expériences similaires réalisées avec d’autres corps purs liquides ont conduit à
l’énoncé de la première loi de l’ébullition :
212
Première loi
Sous une pression déterminée, l’ébullition d’un corps pur commence toujours à la
même température. Cette température reste constante pendant toute la durée
de l’ébullition.
Un récipient plein d’eau est placé sous la cloche d’une machine à faire le vide
comme sur la figure.
Deuxième loi
La température d’ébullition d’un corps pur est celle pour laquelle la pression
maximale de vapeur est égale à celle que supporte le liquide.
Remarque
Pour trouver la température d’ébullition d’un liquide à une pression donnée, il
suffit de se reporter à la courbe de vaporisation de ce liquide.
C’est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à l’unité de masse d’un corps pur liquide,
pris à la température de vaporisation, sous une pression donnée, pour l’amener
entièrement à l’état de vapeur, à la même température et sous la même pression.
Cependant, ces deux procédés ne sont pas applicables à tous les gaz. Pour liquéfier
un gaz, on le porte à une température très basse, appelée sa température critique,
puis on procède à une compression isotherme.
214
SEMAINE 5
LA PHYSIQUE ET L’ENVIRONNEMENT
LA PHYSIQUE ET L’ENVIRONNEMENT
1. Le rayonnement solaire
La Terre est l’un des corps du système solaire. L’énergie solaire reçue par la Terre
conditionne les températures qui règnent à sa surface et les mouvements de ses
enveloppes fluides. Des échanges permanents existent entre ces enveloppes et
les font évoluer au cours des temps géologiques. L’activité humaine est un facteur
important de cette évolution.
215
La réduction des émissions de gaz à effet de serre, principalement le dioxyde de
carbone appelé également « gaz carbonique » ou CO2, responsable à 80% de l’effet
de serre imputable aux pays industrialisés, est aujourd’hui un enjeu planétaire
souligné par les accords de KYOTO (au Japon, en 1997). Le but était de trouver des
solutions au réchauffement climatique. On admet que les usines qui rejettent une
grande partie des gaz sont responsables de ce réchauffement. Un accord a été signé
portant sur la réduction de ces gaz à effet de serre. Depuis, 193 pays se sont engagés
à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012, par rapport au
niveau de 1990. Un accord international a vu le jour : le protocole de Kyoto.
Certains pays (quine sont pas prêts à changer leurs habitudes comme les USA,
pourtant un des pays les plus polluants au monde) estiment que les mesures exigées
par cet accord sont trop strictes : quand un pays ne respecte pas son engagement,
il doit verser de l’argent à l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui le reverse à
des pays pauvres. D’autres, ont décidé de sortir du protocole (exemple du Canada
en 2011).
2. La pollution électromagnétique
3. Vapeur et humidité
C’est en passant par leurs définitions, qu’on peut faire une distinction entre
humidité relative et humidité absolue :
• l’humidité relative est une mesure de la quantité de vapeur d’eau que l’air
contient en comparaison de la quantité qu’il peut contenir à une température
donnée, elle est exprimée en pourcentage ;
• l’humidité absolue est la quantité précise du poids de la vapeur d’eau contenue
dans l’air. Cette valeur est exprimée en grammes de vapeur d’eau par kilogramme
d’air sec.
216
a) L’humidité, utile mais parfois nuisible
L’humidité est essentielle car elle est une des nombreuses composantes de l’air que
nous respirons. Par contre, un air ambiant à l’intérieur d’un bâtiment avec un taux
d’humidité relative trop élevé, pourrait engendrer des problèmes de santé pour les
occupants et de nombreux problèmes aux composantes du bâtiment et du mobilier.
Le taux d’humidité relative acceptable est compris entre 30% et 55%. Les occupants
d’un bâtiment et leurs activités quotidiennes, leurs mauvaises habitudes de vie, sont
les causes les plus importantes qui contribuent à hausser le taux d’humidité relative
à l’intérieur d’un bâtiment. Voici quelques situations et phénomènes naturels qui
sont incontrôlables et d’autres qui peuvent être contrôlés :
la respiration des occupants ;
les activités domestiques (douche, cuissons, bains, lessives etc.) ;
le séchage des linges dans un bâtiment ;
les fuites d’eau accidentelles;
etc.
Dans la maison, pour le confort des habitants comme pour la durabilité des
matériaux, on doit tenir compte de la régulation de l’hygrométrie.
L’humidité de l’air est liée à la proportion d’eau sous forme de vapeur dans le
mélange gazeux air-eau.
Lorsqu’il fait froid et humide, il faut chauffer l’air ambiant pour diminuer l’humidité.
A l’inverse, quand il fait chaud et humide, pour combattre l’humidité, on a intérêt à
rafraîchir l’air ambiant pourvu de prévoir un moyen de récupérer l’eau condensée.
Plus précisément, la température diminuant, elle finit par atteindre la température
de rosée, l’eau se condense débarrassant ainsi l’air de cet excédent; mais à condition
que le système récupère cette eau en un endroit fixe. Cela explique pourquoi il faut
faire circuler l’air ambiant dans un appareil où il se débarrasse de son eau: c’est
un des principes des climatiseurs, le refroidissement étant obtenu par échange
thermique avec l’extérieur chaud selon les principes de la pompe à chaleur.
217
c) Plusieurs méthodes pour mesurer l’humidité
• L’hygromètre à cheveux
C’est l’hygromètre le plus simple. Il utilise la propriété du crin de cheval ou
du cheveu humain qui s’allonge ou se raccourcit lorsque l’hygrométrie varie.
L’allongement du cheveu est de l’ordre de 2 % lorsque l’humidité (relative) varie
de 0 à 100 %.
L’hygromètre à cheveux est peu fiable étant donné qu’il est aussi fortement
sensible à la température. Cependant ce problème est corrigible par un système
de bilame qui compense la température.
• L’hygromètre à condensation
Inventé par John Fréderic Daniell en 1827, cet appareil sert à mesurer l’humidité
dans un mélange gazeux. Il est fondé sur la mesure de la température du point de
rosée. On injecte le gaz sous un débit contrôlé et un miroir placé dans l’appareil
réfléchit un faisceau lumineux qu’il envoie à un récepteur.
• Le Psychromètre
C’est un instrument de mesure destiné à connaître des caractéristiques énergétiques
de l’air humide, dont le principe a été inventé par l’anglais William Cullen en 1777.
Certains auteurs ne placent pas l’oeil parmi les instruments d’optique. D’autres par
contre trouvent que l’œil est un instrument d’optique par excellence, et dans cette
logique, il a plusieurs ressemblances avec ces instruments.
a) L’oeil
L’accommodation
L’oeil est capable de former des images placées à diverses distances en faisant varier
la distance focale du cristallin. Ce processus, que l’on appelle accommodation,
s’effectue par contraction des muscles ciliaires, qui modifient les rayons de courbures
des deux surfaces de la lentille. En effet d’après la relation de la position
Lorsque les muscles sont relâchés (l’oeil n’accommode plus) ; l’oeil voit à une
distance maximale D, le point de l’axe optique que l’oeil voit nettement sans
accommoder est appelé punctum remotum (P.R.).
219
Pour un œil normal, le punctum remotum est à l’infini.
Lorsque les muscles sont contractés au maximum (accommodation maximale),
l’oeil voit à une distance minimale d. Le point de l’axe que l’oeil voit nettement en
accommodant au maximum est appelé punctum proximum (P.P.).
Un œil normal voit les objets à l’infini sans accommoder. Son punctum proximum
est situé entre 15 cm et 25 cm. Très souvent les yeux ont des défauts :
1°) La myopie
Le défaut : l’oeil myope est trop convergent ; l’image d’un objet situé à l’infini se
forme en avant de la rétine. Un œil myope ne peut pas voir nettement les objets
éloignés. Il voit sans accommoder les objets situés à la distance maximale de vision
distincte. Cette distance peut être inférieure à un mètre (1 m). En revanche, la
distance minimale de vision distincte est plus petite que l’oeil normal.
La correction : Pour corriger la myopie, il faut placer devant l’oeil une lentille
divergente. Cette lentille doit donner d’un objet à l’infini une image située au
punctum remotum de l’oeil. La distance focale de la lentille est donc, en valeur
absolue, égale à la distance maximale de vision distincte de l’oeil.
Remarque :
«La myopie n’est pas une pathologie oculaire c’est-à-dire une maladie des yeux.
C’est un défaut visuel. La myopie apparaît généralement pendant l’enfance ou
220
l’adolescence. Aussi est-il primordiale de faire vérifier tôt la vue des enfants, puis
de façon régulière : le dépistage est un allié pour la vie.
Un œil myope est un œil géométriquement trop long : on parle de myopie axile.
Une personne myope voit flou de loin, mais voit bien en vision de près (dans le
cas où il n’y a pas d’autres troubles visuels). Chez l’enfant, des signes révélateurs
méritent une attention :
Le défaut : un œil hypermétrope n’est pas assez convergent : l’image d’un objet
à l’infini se forme en arrière de la rétine. L’oeil hypermétrope ne peut voir aucun
objet sans accommoder.
Correction : Pour corriger l’hypermétropie, il faut placer devant l’oeil une lentille
convergente. La distance focale de la lentille est égale à la distance de son centre
optique au punctum remotum.
Un œil normal devenu presbyte doit s’adjoindre un verre convergent pour voir de
près.
Oeil normal
Pas de correction à faire
(a)
Oeil myope
(avec défaut visuel)
(b) (c)
Oeil amétrope
Oeil
hypermétrope
(d) (e)
Fig. 10- les défauts de l’oeil et leur correction
b) La loupe
La loupe est une lentille convergente de faible distance focale (de l’ordre de
quelques centimètres). Pour qu’elle donne une image virtuelle agrandie, il faut
que l’objet soit placé entre le plan focal et la lentille. La mise au point se fait en
modifiant la distance de l’objet à la loupe.
La loupe est caractérisée par sa puissance intrinsèque (Pi), cette dernière est égale
à la vergence de la loupe. La distance minimale de vision distincte d dépend de
l’observateur. Pour cataloguer les loupes du point de vue commercial, on prend
une distance d conventionnelle et puissance intrinsèque. On obtient
le grossissement commercial Gc :
où Pi est la puissance intrinsèque
222
c) Le microscope
Un microscope est composé de deux systèmes optiques convergents assimilables
à deux lentilles minces : l’objectif (sa distance focale est de quelques millimètres)
et l’oculaire (sa distance focale est de quelques centimètres). Les axes principaux
de l’objectif et de l’oculaire sont confondus. Ils constituent l’axe optique de
l’instrument. L’objectif et l’oculaire sont situés aux extrémités d’un tube appelé
statif. La mise au point du microscope se fait en déplaçant l’ensemble objectif-
oculaire par rapport à l’objet. L’intervalle optique du microscope est la distance
invariable entre le foyer image de l’objectif et le foyer objet de l’oculaire.
La lunette astronomique
La lunette astronomique est composée de deux systèmes optiques convergents
assimilables à deux lentilles minces : l’objectif (de grande distance focale) et
l’oculaire (sa distance focale est de quelques centimètres). La mise au point
s’effectue en déplaçant l’oculaire par rapport à l’objectif. La lunette n’a pas pour
but d’observer les astres, mais plutôt de repérer leur position. Le fonctionnement
d’une lunette astronomique est très similaire à celui d’un microscope : l’objectif
produit une image réelle qui sert d’objet réel pour l’oculaire, lequel produit une
image finale virtuelle.
d) Le projecteur de diapositives.
Dans un projecteur, la diapositive constitue l’objet à projeter. Une lentille convergente
(l’objectif) permet d’obtenir sur un écran l’image agrandie de la diapositive. Pour
obtenir une image lumineuse, la diapositive doit être fortement éclairée. Cela
se fait avec une lampe et un condenseur (système de lentilles) qui concentre la
lumière sur la diapositive. Pour éviter l’échauffement de cette dernière, un verre
anti calorique est parfois intercalé sur le faisceau lumineux et un ventilateur assure
le refroidissement de l’ensemble. L’image donnée par l’objectif est renversée par
rapport à l’objet (diapositive). Donc, pour avoir une image à l’endroit, la diapositive
doit être placée à l’envers dans le panier de chargement.
223
SEMAINE 7
LES LOIS DE L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
e) L’appareil photographique.
• Description :
L’appareil photographique est une boîte noire munie d’un objectif convergent qui
donne une image renversée sur la pellicule. Il comporte également :
un diaphragme qui est un trou par lequel la lumière pénètre dans le boîtier ;
Fig. 12 –appareil photo avec zoom Fig. 13- appareil photo professionnel avec zoom
• Techniques de la photographie :
225
SEMAINE 7
COSMOLOGIE
ELEMENTS DE COSMOLOGIE
Les cinq éléments de la cosmologie chinoise traditionnelle sont mentionnés dans
la langue selon l’ordre. Ils semblent donc pouvoir recevoir des interprétations
différentes.
• 金, jīn, « métal »
• 木, mù, « bois »
• 水, shuǐ, « eau »
• 火, huǒ, « feu »
• 土, tǔ, « terre »
Définition :
«La cosmologie est la branche de l’astrophysique qui étudie l’origine, la nature, la
structure et l’évolution de l’univers »4.
*Vers l’infiniment petit : la matière que nous observons autour de nous, qu’elle
soit vivante ou inerte, est toujours constituée à partir des atomes. Chaque atome
est constitué d’un noyau, autour duquel circulent un ou plusieurs électrons. Les
atomes peuvent s’assembler pour former des molécules, elles-mêmes peuvent
s’assembler pour constituer des cellules. L’atome le plus simple est l’atome
d’hydrogène. Le rayon de son noyau est rn=1.0 x 10-15m. Son électron se situe
souvent à une distance du noyau ra=5x10-11m.
*Vers l’infiniment grand : notre système solaire est constitué d’une étoile, le
soleil, boule de gaz très chaud autour de laquelle tournent huit planètes (Mercure,
Vénus, terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune). Le soleil n’est qu’une
étoile moyenne située à 150.000.000 km (unité astronomique U.A) de la Terre
parmi un groupe contenant environ 100 milliards d’étoiles, appelée Galaxie. Notre
galaxie, la Voie Lactée, n’est qu’une parmi 100 milliards d’autres. Entre les planètes
et le Soleil, il y a essentiellement du vide (structure lacunaire de l’univers). Leurs
satellites, les astéroïdes et comètes font partie du système solaire. Contrairement
aux planètes et satellites, les étoiles scintillent.
227
plus tard, l’anglais FARADAY montre dans quelles circonstances un champ
magnétique peut provoquer un courant électrique.
Ces quatre forces ne possèdent pas la même intensité. Elles sont ordonnées selon
une stricte hiérarchie. En tête, figure la force nucléaire forte. Elle est plus intense,
comme son nom l’indique. Viennent ensuite la force électromagnétique (137 fois
moins intense) et la force nucléaire faible (10000 moins intense) que la force forte.
En queue de peloton arrive la force de gravité. Elle est extrêmement faible : 1000
milliards de milliards de milliards de milliards(1039) de fois que la force forte.
228
SITUATIONS D’INTEGRATION
SS PHYS A1 P3 C3 S1
SITUATION D’INTEGRATION 1
Une famille habite près du lac COHOHA. Elle n’a pas trouvé quoi préparer pour le
repas du soir ; et le père de famille est obligé de s’organiser avec ses deux garçons
pour aller pêcher le poisson pendant la nuit. A 19 heures du soir, c’est le moment
de l’embarquement avec tous les équipements de pêche nocturne. Assis dans la
pirogue, KAGABO le benjamin de la famille s’occupe du chargement des poissons
dans un seau ; NDIBANJE, l’ainé de la famille doit ramer pour déplacer la pirogue
dans l’eau, tandis que leur papa s’occupe de la capture du poisson. La pirogue est
équipée d’un filet de pêche et d’une lanterne pour fournir la lumière nécessaire.
Une fois en plein lac, KAGABO est étonné par le fait que sa culotte mouille par
derrière au fur et à mesure que le temps passe. Il a également peur car la pirogue
semble vouloir les renverser d’un moment à l’autre dès que le rameur change de
direction ou que survient un courant dans l’eau.
CONSIGNE :
Pour pouvoir répondre aux intrigues de KAGABO, en te servant des documents ci-
dessus et des notions apprises au cours, pendant 45 minutes :
1. Donne la nature des forces agissant sur la pirogue en position stable et localise
le point d’application de ces dernières sur base d’un schéma de la pirogue ;
2. Sur base d’un schéma, décris scientifiquement l’instabilité du système pirogue-
équipage au moment où on décharge le poisson du filet;
3. Donne une interprétation scientifique de l’humidité ressentie par Kagabo et
propose comment en éviter.
229
Supports :
b. Eléments de réponse
1. Donne la nature des forces agissant sur la pirogue en position stable et localise
le point d’application de ces dernières sur base d’un schéma de la pirogue ;
La stabilité d’une pirogue dépend du point d’application de la poussée d’Archimède.
Le poids du système pirogue - équipage agit en son centre de gravité (CG). La
poussée d’Archimède agit au centre de gravité du liquide déplacé. Ce point est
appelé centre de poussée (CP).
Source3
230
2. Sur base d’un schéma, décris scientifiquement l’instabilité du système pirogue-
équipage au moment où on décharge le poisson du filet.
Lorsque la pirogue penche d’un coté, le CP se déplace par rapport au CG. Les deux
forces agissent selon des droites verticales différentes. La poussée d’Archimède
exerce donc un moment de force par rapport à CG. La ligne d’action de la poussée
d’Archimède coupe l’axe de la pirogue au point M appelée métacentre (méta en
langue grecque signifie après, au-delà de…) ; Si le CG est en dessous de M, le
moment de la poussée d’Archimède aura comme tendance à faire revenir la pirogue
à sa position d’équilibre. Si CG est au- dessus de M, le bateau sera instable.
C’est pourquoi il vaut mieux rester assis dans une embarcation légère.
Source 5:
3. Donne une interprétation scientifique de l’humidité ressentie par Kagabo
et propose comment en éviter.
• Interprétation
Les remontées capillaires d’humidité par le plancher de la pirogue
à travers les fissures et les ouvertures dans les planchers de la
pirogue
• Proposition du moyen de l’éviter
Enduit extérieur assuré (peinture et vernis) pour éviter les transferts
d’humidité par capillarité dans les parois de la pirogue ;
Soigner chaque détail de la pose des planchers réalisant
l’étanchéité ;
5 Benson, 2009, Physique, 1. Mécanique, 4ème édition, Bruxelles, De Boeck, p. 446
231
c. Grille de correction et barème de notation
Critères minima
Utilisation correcte Présentation
Interprétation correcte de
des outils de la correcte de la
la situation
Consignes discipline copie
1. Donne la nature
des forces A l’état d’équilibre, le Poussée d’Archimède Production
agissant sur centre de gravité du liquide /0,5 Pt sans ratures
la pirogue en
déplacé également appelé /0,25 Pt
position stable et Poids du système
localise le point centre de poussée (CP) et le
pirogue – équipage
d’application de centre de gravité du système
ces dernières /0,5 Pt
sur base d’un pirogue – équipage (CG) sont
Raisonnement
schéma de la situés sur l’axe vertical de la Equilibre stable
pirogue. sans surcharges
pirogue. /0,5 Pt
/0,25 Pt
/1,5 Pts Schéma
/1 Pt
2. Sur base d’un
schéma, décris Lorsque la pirogue Métacentre/0,5Pt
scientifiquement penche d’un coté, le CP se
l’instabilité du déplace par rapport au CG. Moment d’une
système pirogue- Les deux forces agissent force par rapport à un
équipage au selon des droites verticales
différentes axe
moment où
on décharge le /0,5 Pts /0,5 Pt
poisson du filet.
Equilibre instable
Si le CG est en dessous /0,5 Pt
du métacentre M, le moment
de la poussée d’Archimède 2 schémas
aura comme tendance à /2 Pts
faire revenir la pirogue à sa
position d’équilibre. /0,5 Pts
Si M est en dessous du
CG, le bateau sera instable
/0,5 Pts
232
3. Donne une
interprétation Interprétation faisant L’élève reçoit 1point
scientifique appel aux remontées s’il donne une des 2
de l’humidité capillaires d’humidité par
le plancher de la pirogue interprétations possibles
ressentie
par Kagabo à travers les fissures et se trouvant dans le
et propose les ouvertures dans les corrigé
comment en planchers de la pirogue
éviter. /2 pts De même, l’élève
reçoit 1 point s’il donne
une des 4 propositions
possibles se trouvant
dans le corrigé
: L’élève utilise la
terminologie appropriée
/0 ,5pts
233
SS PHYS A1 P3 C3 S2
SITUATION D’INTEGRATION 2
234
SUPPORTS
b. Eléments de réponses
235
c. Grille de correction et barème de notation
Critères minima
Utilisation correcte Présentation
Interprétation correcte de
des outils de la correcte de la
la situation
Consignes discipline copie
1.Indique pourquoi
la cuisinière peut L’air est un mauvais Transfert de chaleur Production
laisser sa main conducteur de la chaleur par : sans ratures
dans un four /0,5 Pt Rayonnement /0,5 Pt /0,25 Pt
alors que s’il la
trempe dans Les liquides Convection /0,5 Pt
une friteuse, il
transmettent efficacement la Raisonnement
serait gravement
brûlé ? chaleur /0,5 Pt sans surcharges
2.Précise pourquoi /0,25 Pt
l’omelette a L’omelette est moins Fluide et viscosité
tendance à fluide /0,5 Pt /1 Pt
brûler au fond de
la casserole, mais La soupe est plus fluide Transmission de la
non la soupe. /0,5 Pt chaleur par convection
/0,5 Pt
3.Indique pourquoi
on doit mettre La vapeur dans Ebullition /0,5 Pt
un couvercle sur l’environnement de la
une casserole Vapeur/0,5 Pt
casserole avec un couvercle
pendant la
cuisson. afin de limiter la perte de Chaleur latente
chaleur /1 Pt /0,5 Pt
236
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES (Adresses des maisons d’édition)
PALIER 1
OUVRAGES
WEBOGRAPHIE (W)
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physics.h.p.f.unblog.fr/files/2008/.../1introductionalaphysique2.pdf, consulté le 25
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3) http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e9/NICO_looks_at_himself.jpg
4) http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e9/NICO_looks_at_himself.jpg
5) http://www.apelh.free.fr/mirage/dossier.pdf
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237
PALIER 2
OUVRAGES
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3) Brejard J. et al, Sciences Physiques 3è, Paris, Nathan.
4) Collection DURANDEAU, 1996, Sciences Physique 4è, Paris, Edicef.
5) Collection DURANDEAU, 1996, Sciences Physiques 3ème, Paris, Edicef.
6) Collection DURENDEAU, 1993, Physique – Chimie 2de, Paris, Hachette
Education.
7) Collection Physique, 2013, Physique 4ème, Sciences de base et Sciences
générales, Bruxelles, De Boeck.
8) Dessart, A. et al, 1978, Energie thermique et états de la matière, Bruxelles,
A. DE BOECK
9) Ebanga M. et al, 19²93, Physique Seconde C et T, Paris, les classiques
africains.
10) Ebanga M. et al, 1993, Physique, premières C-D-E, Paris, les classiques
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11) Ebanga M. et al, 1998, Physique et Chimie, premières A – B, Paris, les
classiques africains.
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Chimie, Edition MAGNARD, pp 198 –199 et pp.203-204
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14) Guy Fontaine et al, 1988, Physique 1ères S.E., Paris, Nathan.
15) Niard J. et al, 1969, Optique & Chimie, Classe de 1ère F1 et F3, baccalauréats
de techniciens ; Paris, Nathan Technique.
16) Nouvelle collection GALILEO, 1998, Physique 1ère S, Paris, Bordas.
17) Prunet R., 1996, Physique Instrumentale, Premières, 1, Dunod.
18) R FAUCHER et al, 1968, Physique 2A, Paris, Hatier.
19) Verbist Y. et al, 5ème tirage 2012, Physique 6ème, Sciences générales, Bruxelles,
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20) http:/montblancsciences.free.fr/première/1ere.htm/www.
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21) http:/www.encyclopedie.dd.org
22) https://www.google.bi/search?q=le+moment+d%27une+force&biw=1058&
bih=616&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=1zoRVeORBcj3ULeVhJAD&ved=
0CAYQ_AUoAQ, consulté le 24 mars 2015
23) MELIN, S., 2003, Simples, mais très utiles, ces machines ! Site internet :
http://www.agers.cfwb.be
239
PALIER 3
Ouvrages
242