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2022 -2023
PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
1- SITUATION GEOGRAPHIQUE.................................................................................................................... XI
2- ADRESSE DU HDE ................................................................................................................................. XI
3- HISTORIQUE DE L'HÔPITAL DE DISTRICT D'EFOULANE ........................................................................... XI
4- ORGANISATION DE L'HÔPITAL DE DISTRICT D'EFOULANE .....................................................................XII
5- ORGANIGRAMME DU HDE ...................................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
6. PRESENTATION DU LABORATOIRE ............................................................................................................... 1
6-1- Le laboratoire et les différentes pailasses ............................................. Erreur ! Signet non défini.
6-2- Le personnel ........................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
6-3- service de l'hôpital de district d'éfoulane ....................................................................................... 1
6-4- Horaires du Laboratoire et Système de roulement
6-5- Différents Appareils rencontrés .................................................................................................... 2
RÉSUME ............................................................................................................................... 2
ABSTRACT ........................................................................................................................... 4
INTRODUCTION ................................................................................................................ 5
I- GÉNÉRALITÉS ......................................................................................................... 2
1.2.Les reins
1.3 . Uretère
1.5. La vessie
1.6 urètre
2- L’URINE .................................................................................................................................................. 5
2-1- Définition de l’urine ......................................................................................................................... 5
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
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PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
II-1-DEFINITION.............................................................................................................................................. 7
II-2- ÉPIDEMIOLOGIE ...................................................................................................................................... 7
II-3-LES FACTEURS DE RISQUES DES INFECTIONS URINAIRES .......................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
IV-1-PRINCIPE DU TRAITEMENT.................................................................................................................... 20
IV-2-MESURES DE PRÉVENTIONS DE L’IU ......................................................................................... 21
IV-2-1-Mesures préventives non médicamenteuses .............................................................................. 21
IV-2-2-Prévention en utilisant la Canneberge ou Cranberry ............................................................... 22
I. MATÉRIEL ..................................................................................................................... 22
III-PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES HOSPITALISES À L'HÔPITAL DE
DISTRICT D'ÉFOULANE EN FONCTION DU SEXE: ETUDE RETROSPECTIVE. .................................................................. 34
IV-PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABÉTIQUES ADULTES HOSPITALISES A L'HÔPITAL
DE DISTRICT D'ÉFOULANE FONCTION DE L’AGE: ETUDE RETROSPECTIVE ................................................................. 35
V-PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABÉTIQUES ADULTES HOSPITALISES A L'HÔPITAL
DE DISTRICT D'ÉFOULANE EN FONCTION DU SEXE : ETUDE PROSPECTIVE ............................................................... 36
VI-PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABÉTIQUES ADULTES HOSPITALISES A L'HÔPITAL
DE DISTRICT D'ÉFOULANE EN FONCTION DU L’AGE: ETUDE PROSPECTIVE ............................................................... 38
Tableau 2:caractères généraux d’une urine saine et d’une urine contaminée. ............................... 6
Tableau 5: Prévalences des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à l'hôpital
de district d'éfoulane en fonction du sexe: étude rétrospective. .................................................... 34
Tableau 6: Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à l'hôpital
de district d'éfoulane en fonction du l’âge: étude rétrospective. .................................................. 35
Tableau 7:Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à l'hôpital
de district d'éfoulane en fonction du sexe : étude prospective ...................................................... 36
Tableau 8: Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques hospitalisés à l'hôpital de
district d'éfoulane en fonction de l’âge: étude prospective ............................................................ 38
DÉDICACE
Monsieur et
Madame MBA
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous ceux qui
ont contribué à sa réalisation.
1- Situation géographique
L'hôpital de district d'éfoulane , est situé dans l'arrondissement de yaounde lII dans un quartier
du Sud de la ville. Hôpital de district d'éfoulane est limité à l'est par le quartier NSAM,et DAKAR
; au Nord par la mission catholique MYOYE ,au sud par le quartier OBOBOGO , et à l,oeust
par le quartier NSIMEYONG. (figure 1).
2- Adresse du HDE
L'hôpital de district d'éfoulane de Yaoundé est spécialisé dans la santé de toute personne
confondus et dans la prise en charge des malades indigents.
À l'hôpital de district d'éfoulane les services sont bien repartis de telle manière à favoriser
l’accès facile des visiteurs ou des patients dans la structure, l’administration aisé des soins et le bon
déroulement du travail. Il est organisé comme suit :
↓ ↓
Mme BELLA MARIE FRIDOLIE Mme YAHANGAR ELISABETE
Secrétaire
↓
ZOUA STEPHANE
Membre du personnel
↓
Mme ITGNIA CLAIRE
Mme MPOM ADELE
Mme NGO MBOU
Mme GISELE PASCALINE
Mme HAMINA NAURA
Mme NDZAMA CLAUDIA
Mr MBEDE ZOA
Mr TIOGA
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
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PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
Le laboratoire de l’hôpital d’EFOULAN est situé après la caisse à quelques mètres devant
et dirigé par une major(Mme MBELLA) .Le laboratoire est divisé en deux bâtiments , le premier
bâtiment renferme :la salle de prélèvement sanguin ,à côté de laquelle se trouve la salle de
prélèvement du PCV&PU ;juste à côté se trouve la grande salle d’analyses qui renferme
différentes paillasses à savoir :la paillasse de biochimie, la paillasse d’hématologie, la paillasse
d’immuno-sérologie, la paillasse de parasitologie ;et le poste de la saisie des résultats et enfin le
bureau de la major. Le deuxième bâtiment renferme la paillasse de bactériologie et le magasin du
laboratoire. Ici nous utilisons cinq tubes à savoir : le tube sec (pour certains examens
biochimiques et sérologie), le tube EDTA (NFS, VS, GS-RH, Electrophorèse de l’hémoglobine),
le tube citrate (TP/TCK), les tubes à hémolyse (examens biochimiques) et le tube gris (glycémie).
6-2- Personnel
Le laboratoire du HDE dans son ensemble est animé par un personnel dynamique sous la
coordination d’:
Radiographie
Echographie
Laboratoire
Consultation kiné
Accouchement
Consultation Neurologique
Consultation ORL
Consultation rhumatologue
Consultation générale
Soins infirmiers
Consultation Diabétologue
Consultation cardiologue
Consultation gynécologique.
RÉSUME
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
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PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
Les infections urinaires constituent un véritable problème de santé publique tant par leur
fréquence que par leur difficulté de traitement. Il existe quatre types d’infection urinaire : La
cystite, urétrite, pyélonéphrite, prostatite. Dans l’optique de subvenir aux besoins de santé qui
minent la société, la présente étude a pour objectif de déterminer la prévalence des infections
urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés au HDE. Pour mener à bien notre travail nous
l’avons subdivisé en deux études à savoir une étude rétrospective sur une période de un mois de
(Mai à juin 2022) dans laquelle nous avons eu à collecter les données dans le registre du laboratoire
et une étude prospective avec une période de un mois de (juillet à Août 2022) au cours de laquelle
nous avons reçus et enregistrés les patients sexes confondus, analysé les échantillons et interpréter
les résultats .au total nous avons eu 1070 patients notamment 557 pour l’étude rétrospective et 513
pour l’étude prospective. Globalement nous avons eu une prévalence (34,03%). par ailleurs la
prévalence de l’infection est plus dominante chez le sexe féminin, dans l’étude rétrospective la
prévalence est de (74,27 %) et (59,01%) dans l’étude prospective. Par contre la tranche d’âge la
plus touché est celle de 18 à 22ans chez les hommes avec une prévalence de (74,67%) dans l’étude
rétrospective et (94 %) dans l’étude prospective. De ces résultats nous pouvons donc dire que, la
prévalence des infections urinaires au HDEest élevé il urge donc de mener d’avantage des études
sur cette maladie.
ABSTRACT
urinary tract infections constitute a real public health problem both in terms of their frequency
and their difficulty of treatment. There are four types of urinary tract infections: cystitis, urethra,
pyelonephritis, prostatitis. the present study aims to determine the prevalence of urinary tract
infections in adult diabetics at the éfoulane district hospital. to carry out our work, we subdivided
it into two studies, namely a retrospective study over a period of one month from (MAY to JUNE
2022) in which we had to collect data in the laboratory register and a prospective study with a
period of one month from (JULY to AUGUST 2022) during which we received and registered
patients of both sexes, analyzed the samples and interpreted the results. In total we had 1070
patients including 557 for the prospective study. Overall we had a prevalence (34.03%). In
addition, the prevalence of the infection is more dominant in the female sexes, in the
retrospective study the prevalence is (74.27%) and (59.01% ) in the prospective study. On the
other hand, the most affected age group from 18 to 22 years old in boys with a prevalence of
(74.67%) in the retrospective study and (94%) in the prospective study. From these results we
can therefore say that the prevalence of urinary tract infections in the district hospital of Efoulane
(HDE) is high, so it is urgent to carry out more studies on this disease.
KEYWORDS : urinary tract infections, prevalence, children, urinary dipstic, adult diabetics
INTRODUCTION
Elles est définie par la présence des germes dans les urines ,qui sont normalement stériles
,mais constituent un milieu favorable pour la multiplication de ces germes. Les infections
urinaires occupent une place majeure dans la pathologie infectieuse ,comme elles constituent
un problème quotidien en diabetologie, don elles représentent l'une des complications
urologiques chez les diabétiques. L,urine des personnes atteintes de diabète peut contenir
d'avantage de sucre, ce qui favorise la prolifération de bactéries et risque d'entraîner des
infections rénales..Les personnages souffrant de diabète doivent prendre les mesures nécessaires
de diagnostic et traitement pour éviter les infections .Nous dirons que le diabète offre un terrain
de prédilection pour tous types d'infection y compris l'infection urinaire.
Objectif spécifique :
I- GÉNÉRALITÉS
L’appareil urinaire regroupe l'ensemble des organes qui participent à la sécrétion des
urines ,à leur stockage er à leur élimination au cours de la miction.
Cet appareil est une succession d'organes rétro - puis sous - peritoneaux : Les deux reins
,les deux ureteres, la vessie et l'urétre.
Les reins
Les reins sont situés départ et d'autres de la colonne vertébrale ,dans une loge rénale
,appartenant à la religion lombaire contre la paroi postérieure de l'abdomen.
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
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PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
- La région lombaire ,les reins ne sont pas parfaitement symétriques ,puisque le rein gauche
.
- Chez l'adulte jeune leurs dimensions moyennes sont : 12cm de hauteur ,6cm de largeur
et 3 cm d'épaisseur.
Les reins sont les organes épurateurs du sang v, qu'ils débarrassent les déchets du
métabolisme .Cette fonction est réalisée au travers de petites unités d'épuration appelées
neutrons.
2.1.1.NEPHRON :
Le néphron est l'unité fonctionnelle du rein .Il comporte le crépuscule rénale et le turbule
rénal . C'est l'examen au microscope et la reconstruction en trois dimensions qui a permis de
mettre en évidence cette structure élémentaire de rein.
Les uretères
Les uretères , droit et gauche ,sont les conduits urinaires qui relient les provisions rénaux à
la vessie. Ils sont étendus entre la jonction pyélourétrale et la mettre uretrales dans la vesie.
- Chez l'adulte ,ils mesurent 25 à 30 cm de long ils sont divisés en 4 segments ,ils sont le
prolongement des reins.
-Leur rôle est de collecter l'urine au niveau du bassinet .Ils se présentent comme les tubes
dont l'extrémité supérieure prend une forme d,entonnoir , composée de fibres musculaires lisses
évitant les reflux d'urine.
- sur tout leur trajet ,ils sont animés d'un peristalisme qui permet à l'urine de progresser
vers la vessie.
LA VESSIE :
La vessie est un organe sous - peritonéal, situé dans la cavité pelvienne en arrière du pubis.
C'est un organe musculaire creux ,qui est le lieu de stockage des urines .
La face supérieure de la vessie se déforme lors de son remplissage jusqu'à devenir convexe
lorsqu' elle est pleine . La face postérieure ne se distend pas lors du remplissage.
L’urètre
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
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PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
L’urètre est un conduit qui a comme origine l,ostium de l'urétre au niveau de la partie
antérieure et inférieure du trigone vèsical ,et comme terminaison le méat urinaire. Il permet
l'évacuation de la vessie.
- l'urétre est le canal qui permet à la vessie d'évacuer l'urine vers l'extérieur du corps
lors de la miction ,il se termine par le méat urinaire. L'ouverture et la fermeture du l'urétre sont
contrôlées par un sphincter situé sur son trajet .
- son diamètre mesure environ 6mm, il est de largeur de 3,8 cm chez la femme ,et de 20
cm chez l'homme .l'urétre est la dernière partie du système urinaire.
2- L’urine
2-1- Définition de l’urine
L’urine est un liquide biologique composé des déchets de l’organisme, elle est sécrétée par
les reins par filtration du sang, qui sera expulsée hors du corps par le système urinaire (zerari et
DJE Kouadjo 2014.).
Volume : 1000-1600ml en 24h. ce volume peut être réduit de moitié environ à la suite de
grandes chaleurs ou de divers exercices corporels.
Couleur : jaune ambrée liée aux pigments qu’elle contient tels l’urochrome et l’uroerythrine.
Limpidité : l’urine normale fraichement émise renferme toujours des cellules épithéliales, du
mucus de sédimentation, et constitue le dépôt floconneux. Les leucocytes qu’elle contient
peuvent également de façon légère diminuer sa clarté.
Odeur : légère, ce pendant des bactéries peuvent transformer l’urée en carbonate d’ammonium
(cas de la cystite) et donner une odeur ammoniacale.
Poids : déterminer à l’aide d’un pycnomètre l’urine recueillie 24h environ 1,020mg (Lavigne
2007.).
A-Selon la localisation :
1- Infection base :
La classification se fait aussi selon la localisation, 3 types d'infection sont décrites : la cystite
( la plus courante ) ,l'urétrite, prostatite.
1-1. Cystite
La cystite est une inflammation courante de la vessie chez la femme. Les signes et les
symptômes comprennent d'ordinaire la dysurie( miction impérieuse, difficile et douloureuse )
et la pyurie ( présence de plus dans l'urine ).
L,urètre des femmes mesure moins de 5 cm de long de sorte que les microbes peuvent
facilement l'emprunter pour remonter jusqu'à la vessie .Sur le plan anatomique , il est situé plus
près de l'anus que l,urètre des hommes ,ce qui favorise sa contamination pas les bactéries
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
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PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
provenant de l'intestin. Ces facteurs expliquent pourquoi le taux d'infectionsurinaires est huit
fois plus élevé chez les hommes .
1-2.Urétrie :
C'est l'infection qui touche uniquement l'urétre, il s'agit d'une infection transmissible
sexuellement, elle est courante chez les hommes ,mais les femmes peuvent aussi en souffrir.
1-3.Prospatie :
Elle signifie simplement une inflammation du tissu prospatique, c'est une infection
survenant en particulier chez l'homme.
2-Infection haute :
2.1.Pyelonéphrite :
C'est un état plus grave ,elle désigne l'inflammation du bassinet et du parenchyme rénale
et de sa voie excretrice, celle-ci résulte généralement d'une infection bactérienne.
Il peut s'agir d'une complication d'une cystite non traitée dans 25% de ces cas.
3. Selon la complication
On fait la distinction entre les IU simples et les IU compliqués, cette distinction ayant une
incidence sur la prise en charge et sur le traitement .
IU Simple
L'infection est dite <<simple >> en l'absence d'anomalies idéologiques decelable ou jouant à
l'évidence un rôle dans sa survenue et,ou sa pérennisation .
IU Compliquée
.Diabète.
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
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PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
.Immunosuppression.
.Grossesse.
IU acquise à l hôpital.
.Sexe masculin.
.Age avancé.
Les signes cliniques qui conduisent à demander un examen cytobacteriologique des urines ou
qui emmènent à penser à une infection urinaire sont:
.Syndrome douloureux :
La température peut atteindre 39° -40° ,ellereprésente dans ce cas un signe en faveur de la
pyelonéphrite et de la prostatite.
4 - physiopathologie de l,IU:
Porté D,entrée:
Tout d,arbre urinaire est physiologiquement stérile , à l'exception des dernières millimètres de
l,urètre et ceci ,bien que l'urine soit pour de nombreux germes un bon milieu de culture.
L'infection peut se faire par plusieurs voies :
1- La voie ascendante :
Les bactéries d'origine intestinale colonisent la région perineale, la cavité vaginale et la partie
distale de l,urètre .
La progression des bactéries uretrales dans la vessie et/ ou prostate ,leur multiplication et
l'éventuelle progression dans le parenchyme rénale ,de même que le caractère très variable de
l'infection dans l'expression clinique et dans sa gravité dépendent d'un équilibre entre de
nombreux facteurs liés aussi bien à l'hôte qu'aux germes .
2. Execptionnellement :
Les urines peuvent être infectées par effraction de l'arbre urinaires ( traumatisme ,tumeurs,
fistules).
C. La voie descendante :
Cette voie réponds au classique syndrome enterorenal : le lieu d'origine du germe est intestinal .
III- PHYSIOPATHOLOGIE
Origine de l’infection :
important lorsqu’il existe une incontinence anale ou une diarrhée (Bruyère F, et al 2008), ou au
décours d'uneprocédure invasive de soins (sondage vésical, cathétérisme…), ou en raison d'une
fragilitéparticulière. Ces cas ne peuvent qu’être majorés au cours de l’alitement à l’hôpital du fait
de
l’immobilisation et de la situation de dépendance du patient (Nour C, 2004).
III-3-1-Voie ascendante
C’est la voie principale. L’urètre est parfois colonisé par les bactéries d’origine
périnéale, alors que les urines vésicales et sus-vésicales sont normalement stériles. En
remontant l’urètre ces bactéries peuvent soit gagner la vessie, où elles se multiplient (cystite).
De là, elles gagnent parfois les uretères puis les reins (pyélonéphrite), soit coloniser la
prostate chez l’homme (prostatite) (Anglaret et Mortier. 2003).
Seuls les staphylocoques, les salmonelles et les candidas peuvent parfois provoquer une
infection parenchymateuse par voie hématogène (Anglaret et Mortier. 2003).
La place des défenses de l’appareil urinaire a été démontrée récemment. Son importance reste
cependant moindre que pour d’autres organes comme les appareils digestifs ou respiratoires, mais
La longueur de l’urètre : les bactéries doivent remonter le long des parois de
l’urètre avant d’atteindre la vessie. Chez la femme, l’urètre étant plus court que chez l’homme, la
contamination de la vessie est plus facile.
Le flux d’urine : au niveau des uretères ce flux est permanent, unidirectionnel et sans
turbulences. Ce phénomène physique empêche toute adhésion bactérienne.
La fréquence des mictions : elle permet une élimination régulière des bactéries.
Chaque miction permet l'’élimination des éventuelles bactéries présentes dans la vessie mais aussi
celles qui pourraient remonter le long de l’urètre. Il est donc important d’obtenir des mictions
franche, avec un débit suffisant et régulièrement espacées dans le temps (5 mictions quotidiennes
et correctement espacées sont suffisantes pour éliminer le risque infectieux).
L’urine : son osmolarité est faible, son pH est acide, les protéines et acides aminées
sont rare ce qui constitue un milieu défavorable pour le développement bactérien. De
plus, l’urée, les acides organiques et certains sels présents dans l’urine ont des
propriétés inhibitrices sur la croissance bactérienne.
Ont comme rôle de réduire les phénomènes d’adhésion bactérienne. Toutefois, leur présence
n’existe qu’après stimulation bactérienne, c’est-à- dire lors de l’infection. Il n’y a donc pas
d’effet préventif.
La réponse inflammatoire : Elle est secondaire à l’infection et a pour conséquence
l’afflux de cellules phagocytaires et de polynucléaires neutrophiles. Elle a pour rôle de
circonscrire le développement de l’infection et de permettre une production plus
importante de mucus avec notamment des oligosaccharides porteurs de résidus
mannose. On observe également une production locale de cytokines (interleukines 1, 6 et 8),
médiateurs de l’inflammation, qui sont retrouvées uniquement dans l’urine (Duhamel. 2013).
III-5- Étiologie
Les infections urinaires sont généralement causées par un seul microorganisme.
L’Escherichia coli est l’agent responsable dans plus de 80% des infections et le
Staphylococcus saprophyticus dans 1% à 15% d’infections. Occasionnellement
d’autres agents infectieux peuvent être impliqués tels que le Klebsiella spp ; le proteus
mirabilis et l’Enterococcus feacalis (Lobel et Soussy. 2007). Dans certaines circonstances les
levures représentent une infection réelle des voies urinaire, les deux principaux organismes
pathogènes sont le Candida albicans et plus rarement le Candida tropicalis. Ce type de
champignon ou levure se rencontre habituellement chez des malades sondés et ayant reçu une
antibiothérapie prolongée (Chartier. 2002)
L’étiologie de l’IU varie selon les facteurs de risque et le type d’infection (compliqué ou
non compliqué).Les principaux agents infectieux sont présentés dans le tableau ci-dessous
III-5-1-FACTEURS DE VIRULENCE
Associé à l'α-hémolysine, qui lyse les érythrocytes, cela contribue au phénomène inflammatoire,
perturbe la cascade de signalisation cellulaire et induit l'apoptose de la cellule hôte, libérant des
nutriments dont le fer, essentiel à la croissance et à la survie bactérienne. Ces toxines facilitent
ainsi l'invasion et la dissémination dans la cellule hôte (Barrier Letertre. 2014).Concernant les
autres bactéries, d'autres facteurs de pathogénicité ont été observés (Barrier Letertre. 2014).
Signes cliniques
5-3-1-Examen macroscopique
ASPECT: Après homogénéisation des urines cet examen permet d,apprécié à l'oeil nu
l'aspect des urines : claires,troubles, purulentes, thématiques.
URINE NORMALE: Stérile ,limpide ,claire.
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
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PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
URINE TROUBLE : Un trouble peut être dû à une infection urinaire ,au cristaux, au srls
amorphes.
-LA COULEUR : Jaune ,jaune foncé, jaune pale, ambrée ,hématique .
-L'odeur : Si l'odeur est fêtide : on pense aux bactéries anéstobies.
5-3-2-Examen microscopique
ASPECT QUANTITATIF :
Après la contrifugation, l'urine présente un dépôt au culot ,à l'aide d'une pipette pasteur
on prélève une goutte de l'échantillon d'urine ,qu'on dépose sur une larme stérile puis on
place une lamelle ,l'observation se fait au microscope à l'objectif (40×100) .
Cet axamen permet de noter la présence ou l'absence des diverses cellules .Les formes
anormales ( cristaux et cylindres ) ainsi que les divers germes mobiles ou non. Elle
s,’effectue en deux étapes: un examen cytologique et un examen
bactériologique.
III-5-4-Examen cytologique
L’examen cytologique est qualitatif, car il permet d’observer et d’apprécier les cellules
présentes dans l’échantillon ; hématies, polynucléaire, cristaux, levure. Cet examen est réalisé
en déposant deux gouttes d’urine étendue entre une lame et lamelle sans coloration, puis
examiner sous microscope à l’objectif 40.
5-4-1- Examen quantitatif
L’examen quantitatif permet de dénombrer les cellules présentes dans l’urine d’une
façon précise, surtout les leucocytes et les hématies.
5-4-2- Examen bactériologique
Cet examen est très précieux, il comprend un examen qualitatif et un examen
quantitatif. Cet examen a pour but de dénombrer les bactéries et d’isoler celles en cause.
5-4-3- L’examen quantitatif
La mise en culture doit répondre à un double objectif : isolement et numération des
espèces bactériennes. C’est la seule méthode qui permet une identification exacte des
microorganismes qui colonisent l’urine. Une très grande majorité de bactéries responsables
d’infection urinaire ne sont pas exigeantes et sont cultivées sur gélose ordinaire, gélose
nutritive (GN). Dans un premier temps, l’ensemencement est réalisé en prélevant une goutte
de l’échantillon qui est déposé sur la surface de la GN à ensemencer.
Bandelette urinaire ( B U)
La bandelette urinaire permet de rechercher dans les urines les nitrites, les leucocytes,
les protéines, le glucose,....qui s'y trouvent. Pour notre étude, nous nous intéressons surtout aux :
Leucocytes, Protéines, Nitrites et le pH. Si tous ces résultats sont négatifs, la probabilité d'une
infection urinaire est très faible. La bandelette peut se définir comme un support plastique rigide
sur lequel sont fixées les zones réactives distinctes. Elles sont à usage unique et ne nécessitent pas
d'autres matériels particuliers, ce qui montre qu'elles peuvent être utilisées non seulement par les
laborantins qualifiés mais aussi par les médecins ou même les infirmiers. La présence se révèle par
une modification de la couleur de la zone réactive correspondant à ce paramètre.
la cystite
la pyéolophrite
La symptomatologie associe :
Des signes de cystite, qui peuvent précéder les autres symptômes de plusieurs jours mais être
absent dans 40% des cas ;
Une fièvre, avec parfois des frissons et des signes septiques variés (pouvant aller jusqu’au
choc septique)/cette fièvre peut parfois être isolée(en particulier chez les personnes Âgées et le
nourrisson) mais s’accompagne parfois de :
-Douleur lombaires : le plus souvent unilatérales, irradiant vers les organes génitaux
externes.la fosse lombaire est sensible à la palpation. Des douleurs lombaires très intenses doivent
faire redouter un obstacle sur les voies urinaires (Anglarat et Mortier 2003).
-douleurs abdominales : elles se manifestent par des vomissements ou chez l’homme des
signes de prostatite associée (Anglarat et Mortier 2003).
la prostatite
Comme dans la pyélonéphrite il s’y associe souvent des douleurs pelviennes antérieurs
(hypogastriques) ou postérieures (ténesme anale, épreintes) et parfois une rétention aigue d’urine.
Le toucher rectale (qui doit être réalisé devant tout tableau de fièvre inexpliquée chez l’homme)
trouve une prostate oedénatiée très douloureuse (Anglaret et Mortier).
III-6-1-Transmission de l’IU
6-1-1-Contact direct
Le contact du corps contaminé au corps sain peut se faire de plusieurs façons comme à
travers des lésions ou des muqueuses, Les mains du personnel soignant porteur de germes
provenant d'autres malades. Les bactéries étant introduites dans la vessie à l'occasion de
différentes mauvaises manipulations : lavages vésicaux, déconnexions intempestives du
montage entre la sonde et le système de drainage (Bousseboua. 2005).
6-2-Auto-infection
Certaines infections sont de type endogène, c'est-à-dire qu'elles sont causées par des
microorganismes qui font partie de la flore normale, mais qui peuvent devenir des pathogènes
opportunistes. Lorsque les circonstances leurs sont favorables, ces espèces parviennent à se
multiplier et à perturber l'homéostasie de la personne qui les héberge (4).
6-3-Contact indirect
Les objets contaminés, les aliments, les liquides de perfusions et les solutions
d’antiseptiques contaminés peuvent êtres une grande source de contamination (Konan. 1995).
IV-TRAITEMENT DE L’IU
IV-1-Principe du traitement
Le traitement des infections de l’appareil urinaire fait appel à des antibiotiques qui
-Avoir une absorption rapide avec un pic plasmatique précoce ; une élimination urinaire
prédominante et de fortes concentrations dans le rein et les urines
-Couvrir les spectres de la majorité des germes habituels des infections urinaires.
A ces propriétés générales s’ajoutent des considérations de voie d’administration (orale
ou parentérale), de tolérance et de prix. L’antibiothérapie peut être débutée immédiatement
après l’ECBU, sans en attendre le résultat quitte à modifier éventuellement la prescription
initiale. Le traitement est à poursuivre jusqu’à son terme sans l’interrompre si les signes
fonctionnels ont totalement disparu. Un contrôle par ECBU est souhaitable une semaine après
l’arrêt du médicament (Ya Bi Foua Achille. 2006).
b. Produits utilisés
Nous ne pouvons dans le cadre de cette étude que citer brièvement quelques
médicaments usuels (Ya Bi Foua Achille. 2006).
Bêta-lactamine
- Les pénicillines du groupe « G » ordinaire ont un spectre surtout actif sur les cocci et
bacilles à Gram positif autre que le staphylocoque.
Des mesures simples de prévention peuvent être réalisées au quotidien afin de diminuer
le risque d'IU. Un traitement préventif est par ailleurs envisagé en cas d'IU récidivantes
(Barrier Letertre. 2014).
Certaines mesures non médicamenteuses sont recommandées, d'autres n'ont pas fait
leurs preuves mais sont classiquement admises : (Barrier Letertre. 2014).
La canneberge est une plante d'Amérique du Nord qui est couramment utilisée dans la
prévention des infections urinaires. La canneberge diminue l'adhésion d'E coli à l'épithélium
urinaire via ses pili (type 1 ou P).Cette action est due aux proanthocyanosides (PAC) contenus dans
la canneberge.
Pour mener à bien ce travail nous avons eu à utiliser un certain nombre de matériels de nature
diverse et une méthode bien précise qui vous sera présenté dans le chapitre suivant
I. MATÉRIEL
I-1. Matériels physiques
La poche à urine
L’urine
La bandelette urinaire
Milieux de culture
Gelose nutritive
Gelose lactosee
Milieu de Mueller- hinton
Milieu de chapman
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
22
PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
Milieu de Hektoén
Milieu sabourand
II. MÉTHODES
Il s’agit d’une étude prospective et rétrospective sur la prévalence des infections urinaires chez
les diabétiques adultes enregistrés durant la période de stage.
Critère d’inclusion
Pour notre travail nous avons eu à considérer des critères dans les deux cas l’étude rétrospective
et l’étude prospective pour être pris en compte il faut au préalable :
II.2.Étude prospective
Accueil du patient : la réception du patient se fait en lui donnant une place assise pour le
mettre en confiance avec le technicien sur les lieux.
Fiche de collecte de données : Cette fiche a permis de collecter les données afin de
spécifier si le patient est atteint d’une infection urinaire ou pas ainsi la démarche est
orientée vers un contexte clinique notamment :
Le numéro d’ordre du patient
L’âge
Sexe
Aspect de l’urine
Les valeurs des différents paramètres (leucocytes, nitrites et autres)
La bandelette urinaire contient des réactifs qui changent de couleur en présence de substances
chimiques. Elle permet de rechercher la présence qualitative et/ou semi-quantitative de différents
paramètres tels que : les leucocytes ; l’augmentation des leucocytes urinaires étant la conséquence de
la présence d’une bactérie.
Lors du prélèvement d’urine il est recommandé d’utiliser des pots stériles avec couvercle et à
usage unique. En cas de réemploi il faut éliminer toute trace (produits chimiques) pouvant fausser
l’analyse de l’échantillon. Faire au préalable sa toilette.
(a) Couleur
T Pour dépister une pathologie, la couleur des urines est importante dont on trouve :
e. Foncée comme une bière brune (dans met hémoglobinurie, ictère parenchymateux)
f. Noirâtre (Mélanosarcomes, alcaptonurie, met hémoglobinurie, hématuries)
g. Blanchâtre ou laiteuse en cas de cholurie, Pyurie, Lipidurie
(b) Odeur
L’odeur des urines chez les malades donne les signes suivant :
a- Acre en cas d'infection par les colibacilles
b- Acétone en cas d'acidose diabétiques
c- Ammoniaque en cas de fermentation in vitro
d- Nauséabonds chez les alcooliques
La bandelette urinaire permet de rechercher dans les urines les nitrites, les leucocytes,
les protéines, le glucose qui s'y trouvent. Pour notre étude, nous nous intéressons surtout
aux : Leucocytes, Protéines, Nitrites et le pH.
Si tous ces résultats sont négatifs, la probabilité d'une infection urinaire est très faible. L a
bandelette peut se définir comme un support plastique rigide sur lequel sont fixées les zones
réactives distinctes. Elles sont à usage unique et ne nécessitent pas d'autres matériels
particuliers, ce qui montre qu'elles peuvent être utilisées non seulement par les laborantins
qualifiés mais aussi par les médecins ou même les infirmiers.
Son principe est la détection dans les urines des substances dont la présence est pathologique.
La présence se révèle par une modification de la couleur de la zone réactive correspondant à
ce paramètre. L'interprétation des résultats est basée sur le changement de couleur par comparaison
avec celle donnée par le fabricant.
•Leucocyte : En général l'urine normale ne doit pas changée la couleur si le test est positif, la zone
correspondante doit se colorer en violet. Ce test détecte la présence d'estérase leucocytaire. Enzyme
contenue dans les polynucléaires, normalement absente dans l'urine.
• Nitrites : Elle est basée sur la transformation de nitrates en nitrites par les bactéries
9T 9T
présentant un nitrate réductase, qui sont souvent des entérobactéries. Si le test est positif, la zone
correspondante doit se colorer en rose. Le test peut être faussement positif par un apport alimentaire
important en nitrates. Inversement dans l'échantillon.
En pratique, un séjour prolongé de l'urine dans la vessie est une condition pour atteindre un
pourcentage de détection élevé. La coloration rose à rouge de la zone réactive indique une bactériurie
significative avec une limite de détection de 0,5 mg/l soit 11 micro mol/L.
Protéines : Ici le test est basé sur le principe de l'erreur des protéines de l'indicateur
de pH. Les zones réactives indicateur colore tamponnée a Ph acide est en jaune
l'absence de protéines. A ce même pH et en présence de protéines, elle prend une
teinte verte.
pH Urinaire : Normalement l'urine passe d'un pH acide à un pH alcalin en fonction
du régime alimentaire (pH 4,5-8)
-Urine Acide : Régime carne, absorption d'acides, infections à Colibacilles, dans les
acidoses métaboliques, lors d'un traitement acidifiant, dans les diarrhées graves.
Utilisation de la bandelette :
On doit suivre les étapes suivantes:
On fait sortir la bandelette de son étui sans toucher les zones réactives ;
Si le nombre des leucocytes et des nitrites sont élevés on conclue qu’il y a une infection urinaire.
L’indicateur, donne des couleurs qu'on peut distinguer, de PH variant. Cet examen
s’accompagne de l’examen cytobactériologique des urines(ECBU).
Pour mener à bien notre travail nous avons eu à utiliser des logiciel et certaines formules
statistiques tels que :
Le logiciel qui a servi pour le tracer des tableaux et graphes est Microsoft Excel
Étude rétrospective:
Au total ils ont eu 557 patients dont 85 positifs pour le sexe féminin et 31 positifs pour le sexe masculin
ce qui donne un ratio de 2,74 avec 2 femmes pour un homme.
Étude prospective:
Nous avons eu à recevoir au total 513 patients durant notre période de stage dont 50 cas d’infections
chez le sexe masculin contre 72 cas chez les femmes ce qui donne un ratio de 1,44 avec 2 femmes
pour un homme.
Sur les 557 patients qu’ils ont reçus au laboratoire des urgences en 1mois (Juin à juillet 2022), nous
avons eu à collecter 116 cas d’infection ce qui donne une prévalence globale de 20,82%.
Etude retrospective
140
116
120
100
80
60
40
20,82
20
0
NOMBRE FREQUENCE
Figure 8: Prévalence globale des infections urinaires à l'hôpital de district d, éfoulane : Etude
prospective
Sur les 513 patients que nous avons eu à revoir en un mois durant la période de notre stage (Juillet
à Août ) nous avons eu au total 112 cas d’infections avec une prévalence de 23,78 %.
Etude prospective
120
112
100
80
60
40
20
23,78
0
Nombre Fréquence
Ceci peut s’expliquer par le fait que la population d’étude de cette période était majoritairement
constituée de femmes que d'hommes également dû à la période de notre étude prospective. Il ressort
donc de cette statistique que les infections urinaires sont plus fréquentes dans notre étude prospective.
Concernant la saisonnalité des IU, elle a été évoquée par deux équipes, en 1979 et 1998
conduisant à une augmentation des incidences des IU chez les adultes pendant les périodes allant de
Mai à Aout ( Nour C 2004).
III-Prévalences des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à l'hôpital de
district d,éfoulane en fonction du sexe: étude rétrospective.
Sur les 557 données enregistrées durant la période allant du 01 juin au 01 juillet 2022 reçu au
laboratoire d’urgence pour le diagnostic par bandelette urinaire nous constatons que le nombre de cas
positifs chez les femmes 85 avec une fréquence de 73,27% est significativement supérieur à celui des
hommes 31 avec une fréquence de 26,72 % (Tableau 3).
Tableau 5: Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à
l'hôpital de district d ,éfoulane en fonction du sexe: étude rétrospective.
60
40 31
26,72
20
0
féminin masculin
nombre Fréquence(%)
Figure 10:Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à
l'hôpital de district d, éfoulane fonction du sexe: étude rétrospective
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
34
PREVALENCE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LES DIABETIQUES ADULTES À HDE
Ceci est dû dans la plupart des cas à la prescription abusive des antibiotiques avant
étayement du diagnostic. Il s’agit donc d’une infection décapitée :
IV-Prévalence des infections urinaires chez les diabetiques adultes hospitalisés à l'hôpital de
district d,éfoulane en fonction de l’âge: étude rétrospective.
Sur les 166 cas positifs aux infections urinaires enregistrés au laboratoire nous constatons 31
cas positifs chez le sexe masculin avec une prévalence de 100% et 85 cas positifs chez le sexe féminin
avec une prévalence de 99,97 (Tableau9)
Tableau 6: Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à
l'hôpital de district d, éfoulane en fonction du l’âge: étude rétrospective.
Titre du graphique
80
67,74
70
60
50,58
Titre de l'axe
50 43
40
30
21 20
20 17
1214,11
9,67 1011,76 9,67
10 6,45 6,45
3 3 2 2 3 3,52 3 3,52
0 0
0
18ans-22ans 26ans -30ans 34ans-38ans 42ans -46ans 50ans -54ans 58ans-60ans
Titre de l'axe
Figure 11:Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à
l'hôpital de district d, éfoulane en fonction de l’âge: étude rétrospective.
Ceci peut s’expliquer par le fait que, l’anatomie féminin est plus exposée aux germes pathogènes ce
qui favorise leur remontée rapide dans le tractus urinaire. Il ressort donc de cette statistique que la
tranche d’âge la plus touchée par l’infection est celle de 18ans–22ans chez les deux sexes.
V-Prévalence des infections urinaires chez les enfants hospitalisés au centre mère et enfant
en fonction du sexe : étude prospective
Sur les 513 patients reçus au laboratoire d’urgence en un mois pour le diagnostic par bandelette
urinaire (BU) nous avons eu 50 cas positifs chez le sexe masculin avec une prévalence de 40,98% et
une prédominance de 72 cas positifs chez le sexe féminin avec une prévalence de 59,01% (Tableau
10).
Tableau 7:Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à
l'hôpital de district d,éfoulane en fonction du sexe : étude prospective
Etude prospective
90
72
70 59,01
50
50 40,98
30
10
-10 féminin masculin
nombre Fréquence(%)
Figure 12:Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à
l'hôpital de district d,éfoulane en fonction du sexe : étude prospective
Il ressort donc que comparé au sexe masculin le sexe féminin est plus touchés par les infections
urinaires mais avec une marge d’écart relativement significatif.
La fréquence de positivité dans notre étude (59,01%) chez les femmes est inférieure aux
enquêtes des étudiants takilt Nadia et Taleb Kahina au CHU de Tizi-Ouzou sur une période de deux
mois ; Par contre la fréquence de positivité dans notre étude (40,98%) chez le sexe masculin est
supérieure aux enquêtes de Ya bi foua Achille Roland et Ben haj khalifa et al sur des périodes
respectives de douze mois et vingt-quatre mois.
VI-prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à l'hôpital de
district d,éfoulane en fonction de l’âge: étude prospective.
Sur les 513 adultes reçus à l'hôpital de district d,éfoulane en un mois pour le diagnostic par
bandelette urinaire (BU) nous avons enregistré 50 cas positifs aux infections urinaires chez les
hommes avec une prévalence de (100%) et 72 cas positifs chez les femmes avec une prévalence de
(99,97%) (Tableau 12).
Tableau 8: Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à
l'hôpital de district d,éfoulane en fonction de l’âge: étude prospective
Titre du graphique
80
67,74
70
60
50,58
Titre de l'axe
50 43
40
30
21 20
20 17
1214,11
9,67 1011,76 9,67
10 6,45 6,45
3 3 2 2 3 3,52 3 3,52
0 0
0
18ans-22ans 26ans -30ans 34ans-38ans 42ans -46ans 50ans -54ans 58ans-60ans
Titre de l'axe
Figure 13:Prévalence des infections urinaires chez les diabétiques adultes hospitalisés à
l'hôpital de district d,éfoulane en fonction de ’âge: étude prospective.
Ceci peut s’expliquer par le fait que la prévalence de l,IU augmente avec l'âge chez les diabétiques
qui sont peut atteints du diabète de type 2 .les femmes sont les plus exposée aux infections urinaires
à cause de :
Il ressort donc de ces statistiques que les tranches d’âges les plus atteintes chez le sexe féminin
sont celles allant de (18A-22A) ensuite (26 ans-30ans) suivit de (34ans -38ans) et en fin (42 ans -46
ans) comparées à celle des hommes qui a une dominance entre (18ans - 22ans)puisque la plus part des
échantillons étudiés appartiennent à cette catégorie d,âge qui est la tranche d'âge d'activité sexuel. .
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Parvenu au terme de notre travail, il ressort que: L'infection urinaire chez les diabétiques reste une
pathologie très fréquente et peut mettre en jeu le pronostic fonctionnel rénal et peut engager le
pronostic vital par le risque de septicemie, d,où la nécessité d'un diagnostic précoce ,basé sur
l'examen cytobacteriologique des urines ,et d'une prise en charge très rapprochée .A la lumière
des résultats obtenus nous pouvons dire que selon la tranche d'âge les adultes de sexe féminin
(59,01%) dans notre étude prospective est plus touché par les infections urinaires contrairement au
sexe masculin (40,98%). Selon la tranche d’âge les diabétiques atdultes de sexe masculin sont plus
exposés contrairement aux diabétiques adultes de sexe féminin
Barrier Letertre C. (2014). Thèse de Docteur en Pharmacie, Infections urinaires chez les
personnes âgées, Université Angers, Rennes
Lobel B et Claud J-S Les infections urinaires, 2ème édition – France. 75p. (2012).
Zerari Z et DJE Kouadio K. (2014). Mémoire du master, les infections nosocomiales : cas de
l’infection urinaire .Université de Constantine1,
Rédigé par: MATCHIA MBA ORNELLA CLAIRE
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