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Ière PARTIE
INTRODUCTION
Rappels de cours
BIOLOGIE VEGETALE
Shéma de plante cormophyte, angiosperme, dicotylédone
RACINE
Utilité
Fixer ( dans le sol, sur un support... )
Boire ( osmose…)
Nourrir ( sels minéraux )
Stocker ( réserves, air... )
Parfois reproduire
Utilités :
Grandir ( méristème )
Transporter ( sève brute et sève élaborée )
Porter bourgeons et feuilles, ramifierTIGE
Porter boutons, fleurs et fruits
Parfois stocker
Parfois reproduire
Parfois grimper, ramper, s'accrocher, se fixer, s'orienter
( tropismes )
Les tiges peuvent, selon les espèces et les variétés, se trouver sous de nombreuses
formes, dans diverses textures et se transformer pour accomplir différentes tâches :
Les tiges peuvent se transformer dans certains cas en stolons, vrilles,
tubercules, bulbes, rhizomes...
Les feuilles
Utilités :
• Respirer ( stomates )
• Transpirer ( stomates )
• Nourrir ( photosynthèse, pièges )
• Stocker ( succulentes... )
• Reproduire ( boutures.)
• Défendre ( gaz; épines...)
stomate
Echange gaz + eau
Les fleurs et fruit
Utilités :
• Reproduire
• Parfois nourrir ( orchidées...)
FRUIT FLEUR
-Tous les êtres vivants sont constitués d’unités invisibles à l’œil nu : les cellules.
La cellule est la plus petite unité capable de manifester les propriétés d’un être vivant
: se nourrir, croître, se développer, se reproduire et fonctionner de manière
autonome.
Elle représente l’unité fondamentale structurale et fonctionnelle de tout être vivant.
Il existe une multitude de types de cellules, chacune exerçant une fonction
particulière. -Le terme de cellule regroupe les cellules eucaryotes et procaryotes.
II. Définition de la cellule eucaryote : La cellule eucaryote est une cellule qui possède :
- Un vrai noyau limité par l’enveloppe nucléaire, et qui contient le matériel génétique
sous forme d’ADN.
- Un cytoplasme hautement structuré contenant de nombreux organites spécifiques
Elle est limitée par une membrane plasmique qui la sépare du milieu extérieur, et qui
limite le cytoplasme.
Les lysosomes : sont des organites limités par une membrane, qui contiennent des
enzymes nécessaires à la digestion cellulaire.
Les peroxysomes : sont des organites sphériques ou ovalaires, qui ont pour rôle de
détoxifier la cellule en dégradant certaines molécules (les acides gras, l'alcool...) grâce
à la β-oxydation. Cette réaction produit du peroxyde d'hydrogène (H2O2)
Le cytosquelette : est un réseau de fibres de nature protéique, organisé en trois
dimensions dans le cytoplasme, et étant composé de 3 types de fibres :
1. Les microtubules.
Les filaments intermédiaires.
Les micro filaments d’actine. Ils jouent les rôles suivants: Un rôle structural : il
est responsable de la forme des cellules. Un rôle organisateur : il gère la
division cellulaire. Un rôle dans le déplacement de la cellule et des organites.
Le centrosome : Localisé près du noyau formé de deux centrioles qui sont
perpendiculaires l’un par rapport à l’autre. A partir de ce centrosome, partent
tous les microtubules. Lors de la division cellulaire, le centrosome se
dédouble. Chaque centrosome va migrer vers un pôle de la cellule.
Ceci nous conduit a montrer l’importance de ces trois différences qui sont :
paroi cellulosique
vacuole
chloroplaste
:PAROI PECTOCELLULOSIQUE :
La paroi pectocellulosique est un élément de structure cellulaire qui protège chaque
cellule végétale. Les végétaux ne sont pas les seuls à entourer leurs cellules de
protections. En effet les champignons (eumycètes) , les archès, les eubactéries et
une partie des protistes possèdent une paroi cellulaire. Mais la paroi
pectocellulosique est spécifique des cellules végétales.
La lamelle moyenne (mitoyenne) La plus externe Nature pectique
Produite pendant la mitose Assure la jonction entre les cellules.
La paroi primaire:
Formée de cellulose et hémicellulose Flexible et extensible ce qui permet la
croissance cellulaire. Se dépose entre la lamelle moyenne et la membrane
plasmique.
La paroi secondaire Formée lors de la différenciation plus épaisse que la paroi
primaire Se dépose entre la paroi primaire et la membrane plasmique.
Constituée de cellulose et hémicellulose et lignine, la subérine et la cutine.
La cellule commence à produire la paroi cellulaire secondaire une fois que la paroi
cellulaire primaire est terminée et que la cellule a cessé de se dilater. La paroi
secondaire, une paroi cellulaire, peut également subir
d'autres odifications associées à la différenciation des cellules (dépôts de cires,
de lignine, de subérine, de cutine, de silice, et d’éléments minéraux etc.).
Les parois cellulaires secondaires offrent une protection supplémentaire aux
cellules et une rigidité et une résistance à la plus grande plante. Ces parois sont
constituées de gaines stratifiées de microfibrilles de cellulose, dans lesquelles les
fibres sont parallèles dans chaque couche. L'inclusion de la lignine rend la paroi
cellulaire secondaire moins flexible et moins perméable à l'eau que la paroi
cellulaire primaire. En plus de rendre les murs plus résistants à la dégradation, la
nature hydrophobe de la lignine dans ces tissus est essentielle pour contenir
l‘eau (microfibrilles cellulosiques) dans les tissus vasculaires qui la transportent
dans toute la plante
Lignification
La lignine est un composé des parois secondaires. Certaines cellules secrètent
en haute quantité de la lignine, ce qui va solidifier leurs parois, les isolant du
milieu extérieur et provoquant leur mort. Les cellules disparaissent et les
parois lignifiées forment un vaisseau où circule la sève.
Caractéristiques physiologiques de la paroi
Par rapport à son âge
La paroi primaire est caractéristique des cellules végétales jeunes. Elles confèrent à la cellule la
plasticité lui permettant de se diviser (mérèse) de s'allonger (auxès) ou de se
différencier/dédifférencier. Les cellules des méristèmes racinaire ou apicales possèdent
typiquement une paroi primaire.
Au contraire la paroi secondaire est caractéristique des cellules âgées. Ces cellules vont mourir
ou sont mortes. Elles assurent différentes fonctions comme la circulation de la sève brute
(xylème), la protection (subèr) ou le soutien (sclérenchyme).
Osmorégulation
La paroi est un véritable cadre dans lequel est contenu la cellule végétale. Ce cadre permet
d'engendrer une pression de turgescence. Le contenu cellulaire contient des ions qui
augmentent l‘osmolarité intracellulaire. Cette concentration engendre un mouvement d'eau
par diffusion du milieu extérieur (le moins concentré) dans le milieu intérieur (le plus
concentré). La cellule se gonfle d'eau. Elle éclaterait sans la présence de la paroi. Par exemple
un protoplaste ne peut survivre que dans un milieu de culture osmorégulé. Selon la pression
de turgescence, la cellule est soit turgescente lorsqu'elle est bien hydratée soit en situation de
plasmolyse en condition de stress hydrique. La paroi permet de minimiser les fluctuations
osmotiques que pourrait subir la cellule. Par exemple en période de déshydratation, les pertes
d‘eau de la cellule sont minimisées car la paroi crée des forces de tension, préservant l'eau à
l'intérieur de la cellule. De même une cellule hyperosmotique ne pourra absorber que la
quantité d'eau susceptible de rentrer dans le cadre délimité par la paroi.
Mitochondries- chloroplastes et production d’énergie cellulaire:
La mitochondrie est un organite délimité par deux membranes. La membrane
interne présente des plis appelés crêtes mitochondriales. Le milieu intérieur de la
mitochondrie est la matrice. Les mitochondries sont présentes dans toutes les
cellules, animales et végétales et sont considérées comme les « centrales
énergétiques » de la cellule.
Chloroplastes constitué de stroma et Grana
Les plastes organites délimités par une double membrane, dérivent des proplastes.
1. Les chloroplastes: Constitué de stroma et Grana: Contiennent la chlorophylle et
assure la photosynthèse
2. 2. Les chromoplastes: Contiennent le carotène et la xanthophylle. Se trouvent
dans les cellules des fruits et fleurs colorés
3. 3. Les amyloplastes :Contiennent de l’amidon .Se trouvent dans les cellules des
organes de réserves .
Les chloroplastes :sont des organites uniquement présents chez les végétaux
chlorophylliens. Comme les mitochondries, ils sont délimités par une double
membrane. L’intérieur du chloroplaste, appelé stroma, contient des « pastilles »
vertes : les thylacoïdes. La couleur des thylacoïdes est liée à la présence de
chlorophylle, pigment capable de capter l’énergie lumineuse qui sera ensuite
transformée par la cellule végétale.
Mitochondries et chloroplastes sont donc les deux organites qui permettent
à une cellule de produire de l’énergie qui lui est nécessaire pour assurer sa
survie. Mais la cellule ne peut utiliser qu’une seule forme d’énergie,
matérialisée par une molécule appelée ATP (adénosine tri-phosphate). Le
rôle des mitochondries et des chloroplastes est donc de transformer l’énergie
reçue par la cellule en ATP directement utilisable. C’est là que se fait la
différence essentielle entre mitochondrie et chloroplaste : la mitochondrie
va transformer l’énergie reçue par la matière organique alimentaire
(glucides, lipides, protides) alors que le chloroplaste, grâce à la chlorophylle,
va transformer l’énergie lumineuse .
Parenchyme chlorophyllien
(photosynthèse)
VACUOLE:
Chez les végétaux, cette turgescence est responsable du maintien de la forme cellulaire
et finalement du port du végétal lui-même. Les modalités physiologiques des échanges
transmembranaires, ainsi que la notion de potentiel hydrique qui règle ces échanges,
seront approfondies dans les chapitre de Physiologie Végétale consacré à « nutrition
hydrique". Nous nous contenterons, ici, d'une simple mise en évidence des concepts
essentiels.
Une vacuole : est un organite cellulaire eucaryote, spécifique des cellules
végétales et fongiques.
Une vacuole est une grosse structure unique, de forme variable selon les
cellules, délimitée par une membrane lipidique appelée tonoplaste. La
vacuole concentre 80 à 90 % du volume et du poids de la cellule végétale.
Elle contient surtout de l'eau, mais aussi des molécules organiques comme
des glucides, des ions, des pigments
La vacuole a surtout un rôle de maintien de l’homéostasie cellulaire, c'est-à-
dire qu'elle permet un maintien des bonnes concentrations des éléments dans
le cytoplasme, en stockant sélectivement des éléments au sein de sa
membrane.
Elle joue aussi un rôle important dans la turgescence des cellules végétales, en
assurant une pression suffisante à l'intérieur de la cellule, pour maintenir
une rigidité de certaines structures anatomiques (tige).
CONCLUSION
Le végétale est un être vivant fixe qui ne se déplace pas il est fixé là ou la graine a
germée pour se maintenir en vie la plante a besoin de protection et de se maintenir
dressée, celle-ci est assuré par la paroi cellulaire avec son aptitude de se modifier
durant le cycle cellulaire.
L’eau c’est la vie la plante a besoin de réserve d’eau et d’éléments minéraux pour
résoudre ce problème la plante a développé un organite qui lui permet d’entreposé
ce liquide précieux a l’intérieur de chaque cellule par la vacuole véritable réservoir
Car elle occupe 80 à90% du volume cellulaire
NUTRITION HYDRIQUE
CHAPITRE I
MECANISME DE L’ABSORPTION
ET TRANSITE DE L’EAU
Absorption
BILAN HYDRIQUE
Importances de l’eau dans la plante :
Constituants Cellules végétales (%)
EAU 75
COMPOSES ORGANIQUES 23
PROTIDES 3.5
GLUCIDES 18.7
LIPIDES 0.8
COMPOSES MINERAUX 3
Le tableau montre l’Importances de l’eau dans la plante avec un taux relativement élevé
En eau représentant les trois quarts du poids de la plante ce qui lui donne un rôle
prépondérant a cause de la grande vacuole des cellules végétales.
Au niveau cellulaire:
- l’eau contribue à la structure colloïdale du protoplasme
- Il est le support des réactions d’hydrolyse dans le métabolisme.
- Assure la turgescence des cellules (squelette hydrique)
Au niveau de l’organisme: l’eau est solvant et véhicule d’un grand nombre de
substances par la présence de deux sèves: Sève brute et Sève élaborée
- Sève brute véhicule les substances absorbées par les racines dans le sol à travers la
tige vers les feuilles en utilisant les tissus conducteurs connus comme les éléments du
bois
- La sève élaborée : qui circule dans les tubes criblés du libère et qui répartit dans les
substances fabriqués par le végétale au niveau des différents organes de celui-ci
- Assure la turgescence des cellules végétales => rigidité des tissus
- Rôle essentiel dans les mouvement d’ouverture et de fermeture des stomates
Détermination de la teneur en eau des plantes :
Mesurer le poids frais : Pf
Après dessiccation à l’étuve à 105 °c pendant 24h
Mesure du poids sec : Ps
La teneur en eau du végétal en % de son poids est : (Pfrais – Psec /Pfrais). 100
Ceci n’est qu’une évaluation grossière car les plantes renferment souvent des substances
volatiles.
La teneur en eau des plantes varie selon les espèces et selon les organes d’une même
espèce. La variation dans le temps selon l’état de différenciation des cellules et l’âge
mais aussi selon l’heure de la journée. La variations selon le climat.
Au niveau cellulaire l’eau est localisée :
- dans la paroi squelettique ( 50% de son poids frais)
- dans le cytoplasme (85% de son PF)
- dans la vacuole ( 98% de son PF )
Tableau: Variabilité du taux d’humidité par espèces
et par organes
En fonction des espèces
Mousses 10 à70%
Algues 98%
Végétaux supérieurs 70 à 90%
Pomme de terre 70 à 75%
Carotte 75 à 80%
Luzerne annuelle 80 à 85%
En fonction des organes
Racine 90 à 95%
Tige 80 à 85%
Feuilles 80 à 85%
Graines 2 à 20%
Les différents types d’eau
L’eau se présente sous différentes états dans l ’organisme
- description du substrat, réservoir d'eau pour la plante, dans ses rapports avec le
système racinaire ( facteurs du substrat)
- analyse du fonctionnement de la racine dans son rôle d'absorption (facteurs
biologiques)
- présentation des facteurs du milieu influençant l'absorption de l'eau et la façon
dont leur action se manifeste. (facteurs bioclimatiques )
ECORCE
Milieu externe
Gradient de succion
CHAPITRE II
LA TRANSPIRATION DE LEAU
PAR LES PLANTES
La transpiration
1) L’eau dans la sol
Il est essentiel de faire la distinction entre la
quantité de l’eau dans un sol et sa disponibilité
dans celui-ci. En effet, l’eau à une certaine
mobilité dans le sol due à la gravité d’une part,
et à différentes forces d’autre part
En fonction de ces forces de rétention, on distingue les différents types d’eau
dans le sol.
- L’eau de gravitation est une eau disponible qui s’écoule à travers le sol par
gravité. Elle est plus ou moins retenue par les forces osmotiques et par les
forces d’imbibition.
- L’eau capillaire est une eau disponible sur laquelle s’exercent les forces
capillaires.
- L’eau hygroscopique est une eau indisponible, étant donné qu’elle rentre
dans la constitution même du sol.
Des forces osmotiques, qui sont générées par les ions présents dans le sol,
retenant l’eau dans le sol. Cette rétention est d’autant plus faible que le sol est
bien irrigué et donc que les ions sont plus dilués. Ces forces sont donc
généralement faibles, voire négligeables.
La transpiration:
La transpiration joue un rôle indirect mais principal dans l’absorption de l’eau par
la plante.
Et ceci grâce au fait qu’elle est le moteur de la montée de sève. La transpiration se
fait à deux niveaux :
Dans de moindre mesure au niveau de la cuticule des feuilles (évaporation ) ; en
effet on a vu dans les cours précédent qu’en milieu humide la cuticule présentait un
réseau relativement lâche qui permettait une certaine perméabilité. La
transpiration (perte d’eau) représente ici 5 à 10 % de la transpiration totale. On
parle de transpiration cuticulaire.
La majorité au niveau des stomates ; on parle de transpiration stomatique.
transpiration. Ce phénomène est intensifié par le fait que l’air sec exerce une succion
importante sur l’eau de la plante. Si la sécheresse de l’air augmente au dessus d’un
certain seuil, au point d’entraîner l’évaporation de l’eau des cellules stomatiques, la
diminution de leur turgescence tend à les accoler plus étroitement ce qui diminue le
diamètre des ostioles et aboutit à une diminution de la transpiration.
Mécanismes d’ouverture des stomates
La transpiration stomatique varie suivant l’ouverture et à la fermeture des stomates,
liées aux différences de pressions osmotiques dans les cellules de garde. Les cellules
de garde (donc les stomates) s’ouvrent ou se ferment selon les forces osmotiques qui
correspondent aux variations de la concentration de potassium intracellulaire. Par
augmentation des concentrations potassiques il y a formation d’un milieu
hypertonique qui entraîne une turgescence des cellules de gardes, et ainsi une
ouverture des stomates.
Photo: montrant la
répartition des stomates
sur un brin de feuille
Les cellules de garde ont des parois renforcées du côté interne qui délimite l’ostiole, et
sont souvent accompagnées de cellules compagnes épidermiques, dépourvues de
chloroplastes, avec lesquelles elles sont intimement en contact par leur face externe,
permettant des échanges intercellulaire plus important.
Facteurs structuraux
Au niveau de la plante la transpiration stomatique dépend de son anatomie, autrement
dit de la surface d’évaporation. De cette manière on distingue ainsi différents facteurs
structuraux :
La surface foliaire correspond à la surface des feuilles de la plante. Les stomates étant
présents au niveau des feuilles, sa réduction (chute des feuilles, feuilles réduites à des
aiguilles, …) permet une baisse de la transpiration.
La constitution foliaire, en effet certaines espèces de plantes vivant en climat aride,
présentent un collenchyme qui permet un épaississement de la feuille par de la cellulose
ou une cuticule épaisse qui est imperméable au gaz permettant une protection contre les
pertes d’eau.
La densité des stomates. Les stomates sont des structures intervenant dans plus de 90 %
des échanges gazeux (O2, CO2 et vapeur d’eau) entre la plante et l’atmosphère. Ils jouent
un rôle essentiel dans la photosynthèse mais aussi dans les pertes d’eau par transpiration
de la plante.
La densité stomatique correspond aux nombre de stomates par unité de surface ou par
feuille. Ce paramètre dépend de l’espèce et du climat
Facteurs externes
Les facteurs externes correspondent à l’environnement de la plante, les plus importants sont
La nature du sol : Un sol chargé en ion possède une pression osmotique plus élevée, ce
qui nécessite une augmentation de la succion des plantes concernées et ainsi de la
transpiration, l’extraction y étant plus difficile. Au bout d’un certain seuil, lorsque la plante
est soumise à un stress hydrique trop important les stomates se fermes diminuant la
transpiration afin de se préserver.
L’humidité du sol : Lorsque le sol s’assèche, la concentration en ion augmente, donc les
forces osmotiques sont plus importantes, ce qui entraîne également une extraction plus
difficile et une nécessité d’augmentation de la transpiration. De la même manière que
précédemment, au bout d’un certain seuil, lorsque la plante est soumise à un stress
hydrique trop important les stomates se fermes diminuant la transpiration afin de se
préserver.
L’humidité de l’air : L’humidité de l’air agit différemment suivant le seuil atteint. Il faut
comprendre que les cellules épidermiques perdent leur eau plus facilement que les cellules
stomatiques dont la paroi est plus épaisse. Ainsi, une sécheresse modérée provoque une
diminution de la turgescence des cellules épidermiques sans modifier notablement celle des
cellules stomatiques. La pression exercée par les cellules épidermiques sur les cellules
stomatiques diminue et les ostioles ont tendance à s’ouvrir, augmentant ainsi
L’agitation de l’air : L’évaporation est favorisée par le renouvellement de l’air au
voisinage des feuilles. Ainsi, l’augmentation de l’agitation de l’air entraîne tout d’abord
l’ouverture des stomates. Cependant, si l’agitation dépasse un certaine seuil, elle
entraînera leur fermeture. Le vent a d’autant plus un pouvoir desséchant qu’il élimine la
« couche limite » qui protège les feuilles.
Une fois l’absorption effectuée par les poils absorbants ou les mycorhizes,
l’absorption est réalisée dans les cultures de manière spécifique. Par exemple, dans
un verger, on fait absorber à une plante des oligo-éléments, l’absorption foliaire de
fer par une plante chlorosée est le seul moyen de faire absorber ce fer sur les sols
calcaires. Les ions circulent par voie symplastique (dans le cytoplasme) jusqu’au
xylème puis ils passent dans la sève brute. Certains ions sont retenus au niveau des
parois, comme le calcium, d’autres s’accumulent dans la vacuole sont excrétés. La
vacuole est une poubelle ou une réserve.
Mécanismes de l’absorption. L’absorption est sensible à la température et aux
inhibiteurs métaboliques ; par exemple, une cellule morte n’absorbe pas. Ils
existent plusieurs composantes dans le phénomène de transport des ions et des
petites molécules. On trouve trois possibilités de pénétration : la diffusion, le
transport passif (diffusion facilitée), le transport actif.
La simple diffusion. La membrane cellulaire permet à l’eau et aux molécules non
polaires de pénétrer par simple diffusion mais aussi a quelques petites molécules
polaires comme l’urée, le glycérol, le CO2, peuvent pénétrer. Ce phénomène de
diffusion est exprimé par la loi de Fick.
La diffusion tend vers un état d’équilibre pour que le gradient de concentration soit
nul. Le transport de petites molécules se fait grâce à des protéines membranaires
de deux types. On trouve des protéines porteuses et des canaux protéiques
- Le transport passif et la diffusion facilitée. Le transport se fait par des canaux
protéiques et par des protéines porteuses. Si la molécule est non chargée, le transport
est déterminé par le gradient de concentration. Si cette molécule est chargée, le
transport est déterminé par le gradient de concentration et par le gradient
électrochimique. On a donc un transport dans le sens du gradient qui entraîne un
potentiel de membrane.
Dans la diffusion facilitée le transport est réalisé dans le sens du gradient. Le
transport des molécules est réalisé par des canaux protéiques, par des protéines
porteuses et par perméabilité membranaire. On trouve deux types de protéines
porteuses, des protéines qui permettent un transport passif et des protéines qui
réalisent ce transport grâce à de l’énergie : c’est un transport actif.
Mécanisme actif.
Lapicque a mis en évidence le phénomène d’épictèse : c’est une absorption active
des ions et des petites molécules. Une cellule végétale dans une solution
hypertonique, concentrée en saccharose est plasmolysée. Au bout d’un certain
temps, la cellule redevienne turgescente : la cellule rétablie son hypertonie en
absorbant des ions (ou des petites molécules) contre le gradient du potentiel électro-
chimique. Ce phénomène explique qu’une cellule est capable de concentrer des ions.
Ces déplacements nécessitent de l’énergie d’origine chimique, par exemple l’ATP,
d’origine physique : le gradient ionique, due aux déplacements d’électrons. Cette
énergie permet le fonctionnement des pompes ioniques donc le type le plus
représenté est le type des pompes à protons. On trouve deux types de pompes
(Fig.12)
Des pompes rédox donc la circulation est réalisée grâce à des déplacements
d’électrons. Ces pompes produisent de l’ATP.
Des pompes de type ATPase : elles expulsent les protons au niveau de la membrane
du plasmalème ou du tonoplasme (transports actifs). Elles utilisent de l’énergie.
Le transport des protons par ces ATPases est un transport actif primaire.
Cette émission de protons crée la «force motrice protonique », qui permet à son tour
d’énergiser le déplacement d’autres espèces ioniques. On parle de transports actifs
secondaires.
Ce transport actif secondaire se fait dans le sens opposé au gradient, en demandant
donc de l’énergie. S’il y a transport d’un seul soluté, on parle de système uniport. Si
deux solutés traversent dans le même sens, c’est un système symport. Si les 2 solutés
traversent dans un sens différent, c’est un transport antiport.
T.P
- Osmolarité
- Transpiration
- Nutrition minérale