Vous êtes sur la page 1sur 17

1

SANTE ET DIETETIQUE MITOCHONDRIALE

INTRODUCTION A LA MEDECINE DU TROISIEME MILLENAIRE

Copyright Christophe GIRARDIN-ANDREANI 2 Janvier 2015

Je reviendrai dans un article ultérieur et plus complet sur ces concepts innovants aux

incroyables implications sur la genèse de toutes les pathologies et conséquemment

sur la prise en charge thérapeutique DE TOUTES LES PATHOLOGIES.

Toutes les pathologies proviennent de l’effet Warburg qui provient lui-même de la

mauvaise alimentation énergétique fournie à la mitochondrie, sous la forme de

sucres raffinés (glucose, saccharose, fructose raffinés), et sous la forme de fructose

naturel provenant des fruits mais débarrassés des fibres végétales (jus obtenus par les

extracteurs, jus issus de l’alimentation industrielle avec ou sans sucres ajoutés).

Ces sucres étaient auparavant appelés sucres rapides, on parle aujourd’hui de sucres

à haut index glycémique.

La santé mitochondriale passe donc par la suppression totale de ces sucres rapides et

par leur remplacement par les sucres complexes et par les sucres ne suscitant pas la

production d’insuline, comme le D-RIBOSE.

Parce que la production d’insuline postprandriale est un phénomène strictement

pathologique, réponse à un pic d’intoxication glycémique, avec pour conséquences

hypoglycémie réactionnelle, résistance des cellules à l’insuline, pré diabète et diabète

de type 2, surcharge mitochondriale ou effet Warburg (cause de toutes les maladies

parce que les mitochondries sont présentes dans toutes nos cellules).
2

Ici, une mitochondrie photographiée au microscope électronique.

On distingue parfaitement la membrane externe, et l’intérieur une autre membrane


repliée, sur laquelle se situent les cinq ETC ou « éléments de transfert d’électrons »
au sein desquelles est produite l’énergie indispensable à la cellule.

Cette énergie est produite par la combustion aérobie du glucose, qui produit trente-
deux unités d’énergie sous forme d’ATP.

Quand la mitochondrie est alimentée par des sucres d’origine « rapide », elle
s’étouffe comme une cheminée surchargée, elle passe à une combustion
anaérobie sous forme de fermentation, le rendement tombe à deux molécules
d’ATP pour une molécule de glucose, la production d’acide lactique explose,
l’acidose intracellulaire se manifeste, c’est toute la cellule donc l’organisme entier
qui sont impactés. Cette dérive pathologique porte le nom d’effet Warburg.

Toutes nos cellules ou presque contiennent des centaines de mitochondries, sauf


les hématies qui en contiennent très peu, tandis que l’ovocyte en contient dix mille.
3

Une molécule de glucose brûlée en présence d’oxygène et d’un groupement


phosphate fournit de l’énergie suffisante pour transformer trente-deux molécules
d’ADP (adénosine diphosphate) en ATP (adénosine triphosphate) qui est la forme
de stockage de l’énergie.

ADP + O2 + P + Énergie -> ATP (stockage)


En cas de besoin, comme lors de la contraction musculaire par exemple ou du
fonctionnement cérébral, la molécule d’ATP libère un groupement phosphate et se
transforme en ADP tout en libérant une énergie immédiatement disponible.
ATP > ADP + P + Énergie (libération)
Le cerveau, petit organe de deux kilogrammes environ, est très énérgétivore
puisqu’il consomme à lui seul 25% de toute l’énergie produite par l’organisme
humain. Sa santé est donc directement impactée par tout dysfonctionnement
mitochondrial.
4

RAPPELS BIOLOGIQUES INDISPENSABLES, CELLULES EUCARYOTES,

PROCARYOTES ET MITOCHONDRIES

- Notre organisme est constitué de cellules dites eucaryotes parce que contenant

un noyau différencié, limité par une membrane dite nucléaire contenant le

matériel génétique sous forme de chromosomes qui proviennent pour moitié

du père et pour moitié de la mère, c’est la fameuse double hélice ADN (Acide

Désoxy Ribonucléique)

- Chaque cellule eucaryote contient dans son cytoplasme qui est un gel aqueux

limité à l’extérieur par la membrane cellulaire de multiples structures dites

organites intra cytoplasmiques dont la principale est la mitochondrie (jusqu’à

plusieurs milliers de mitochondries par cellule, dix mille dans l’ovocyte)

- Lors de l’apparition de la vie sur terre, les premières structures organiques

non mobiles furent des molécules simples composées essentiellement de

carbone C, d’hydrogène H, d’oxygène O, d’azote N, et de soufre S

- Puis ces premières molécules se complétèrent d’autres molécules plus

complexes, dont des protides, des glucides, des lipides

- Puis apparurent les premières formes de vie plus complexes, vivantes parce

que capables de communiquer entre elles, de se déplacer, de se nourrir pour

permettre de fabriquer de l’énergie destinée à la mobilité, à la communication,

à la reproduction, ce furent les premières bactéries dont les cyanobactéries

comme la spiruline
5

- La mitochondrie est une bactérie (un organisme unicellulaire procaryote) qui a

colonisé au cours de l’évolution, de l’apparition et du développement de la

vie, les cellules eucaryotes (« grosse » cellule à noyau) en s’intégrant à leur

cytoplasme où elles fournissent l’énergie (ce qui dément complètement les

théories pasteuriennes)

- Il est probable que les bactéries ont créé les structures plus complexes comme

les cellules eucaryotes comme nous avons nous-mêmes créé nos maisons, nos

usines, nos entrepôts, nos magasins, nos collèges, nos écoles, nos lycées, nos

hôpitaux, nos habitats individuels ou collectifs, nous sommes des entités

bactériennes sociétales où les cellules eucaryotes ne représentent qu’un pour

mille de la population cellulaire totale

- Les bactéries sont encore considérées par les biologistes comme des structures

formant colonies sous forme par exemple de biofilms et le plus souvent

responsables de nombreuses pathologies, on parle alors de bactéries

pathogènes
6

Au cœur de la cellule, la mitochondrie est une ancienne bactérie qui s’est


spécialisée en centrale énergétique, elle régule aussi tout le cycle de vie cellulaire,
de la naissance par division à la mort par apoptose qui est une autodestruction.

Toutes les mitochondries de notre organisme sont interconnectées et forment une


unité fonctionnelle, un organe à part entière, notre plus gros organe pesant dix pour
cent de notre poids, soit en moyenne sept kilogrammes.
7

LES MICROBIOTES

Ce sont des organes à part entière, certes non différenciables anatomiquement mais

qui constituent une unité fonctionnelle interconnectée, ils constituent nos plus gros

organes

- Les bactéries sont beaucoup plus nombreuses à intégrer nos flores

microbiennes commensales où elles participent à presque tous les

métabolismes et même à la gestion de l’intégrité de l’individu, c’est-à-dire à

l’immunité, mais aussi à la mobilité, à la détoxication, à la reproduction, à la

transmission de toutes les informations qui sont le ciment de l’homéostasie

- Le premier microbiote à avoir été identifié par les biologistes est le microbiote

intestinal qui n’est pas, loin s’en faut et bien que de nombreux scientifiques le

considèrent encore comme tel, un hôte que l’on héberge en échange de menus

services comme la participation à la digestion, à l’immunité ou à l’équilibre

neurologique, il est un organe à part entière, il est une unité fonctionnelle

interconnectée, même s’il n’est pas anatomiquement dissécable comme le

seraient un foie, un rein ou un poumon

- D’autres microbiotes existent qui n’ont encore été pleinement identifiés

comme tels, comme le microbiote neuronal formé par l’ensemble de nos

neurones qui représentent la moitié des cellules de notre cerveau et qui sont

issus de lointains spirochètes s’étant spécialisés tout au long de nos millions

d’années d’évolution

- La similitude entre neurones et spirochètes repose sur l’identité structurelle

entre le filament moteur du spirochète et l’axone, tous les deux présentent en


8

coupe transversale une structure dite en « cadran téléphonique » formée de

neuf doublets de microtubules

- Les microtubules sont des structures biologiques responsables de la mobilité

ou motilité dans toutes les structures vivantes, dans le flagelle des

spermatozoïdes, au cœur des cellules ciliées des épithéliums respiratoires,

dans les cils tapissant la membrane externe des amibes, à l’intérieur des

cellules eucaryotes en phase de division et qui servent de « rails » le long

desquels migrent les chromosomes


9

Un microbiote est formé de milliards de micro-organismes interconnectés et


formant un organe sous la forme d’une unité fonctionnelle à part entière.

Le microbiote intestinal intervient – entre autres – dans la digestion, dans


l’immunité, dans la synthèse de la vitamine B12 et de neurotransmetteurs, dans la
détoxication, dans la régulation de l’homéostasie…
10

La maladie de Lyme est causée en grande partie par les bactéries Borrélies de la
famille des spirochètes (dont certains furent à l’origine de nos neurones) et ce
cousinage explique sans doute les mécanismes auto-immuns propres à la
manifestation neurologique de Lyme, la neuroborréliose.

De la famille des arachnides, la tique ou ixode commune est considérée comme le


principal vecteur de la maladie de Lyme, par le biais d’un spirochète, la borrélie,
qu’elle transmet à l’humain et à d’autres animaux, mammifères, batraciens,
reptiles…

Mais la maladie peut aussi être transmise par transfusion sanguine, par relation
sexuelle,
materno-fœtale…

La maladie de Lyme peut aussi apparaître spontanément sans qu’il y ait morsure
de tique, par mutation endogène d’une borrélie commensale radicalisée en borrélie
pathogène sous l’action d’un facteur externe, toxicologique par exemple.
11

- La filiation entre spirochètes et borrélies de lyme explique sans doute les

mécanismes pathogènes de la neuroborréliose et qui reposent probablement

sur un schéma de destruction auto-immun

- Les mitochondries forment elles aussi un microbiote que je qualifie tout

simplement de mitochondrial, ce microbiote mitochondrial est lui aussi une

entité fonctionnelle indifférenciée anatomiquement et formée de toutes les

mitochondries de toutes nos cellules eucaryotes, quantitativement notre plus

gros organe, dix pour cent de notre masse corporelle, soit sept kilogrammes

pour un sujet qui en pèse soixante-dix, un organe dont tous les individus sont

en permanence interconnectés, le statut bactérien des mitochondries permet ce

prodige

- De nombreuses études portant sur la médecine et la biologie quantiques,

études que nous détaillerons par ailleurs, montrent que les bactéries, et donc

les mitochondries animales et humaines ainsi que les chloroplastes végétaux,

présentent la capacité de communiquer entre elles par des informations

instantanées qui ne sont pas sans évoquer le phénomène d’intrication

quantique, mystérieux échange lui aussi instantané et non soumis aux lois

spatiales puisque la distance ne compte pas, le phénomène d’intrication

quantique a été mis en évidence en 1972 par le physicien français Alain Aspec.

- Louis Pasteur, en cantonnant les « microbes » dans un rôle de dangereux

malfrats responsables de toutes les maladies infectieuses en oubliant qu’ils

sont à l’origine de la vie et qu’ils sont la vie, a engagé la recherche dans une

impasse dont nous sommes seulement en train de sortir, après plus de cent

cinquante années d’errance, tant le dogme qu’il religieux ou scientifique a de

pouvoir
12

- Dans la nature aussi les bactéries jouent un rôle prépondérant, elles sont

ubiquitaires, elles sont la vie, la vie repose sur les interactions entre toutes les

formes de vie de tous les règnes

LA DIETETIQUE MITOCHONDRIALE

Elle consiste à supprimer les mauvais aliments (les sucres rapides), à fournir les

sucres adaptés (sucres complexes, D-Ribose) et à supplémenter en compléments

nutritionnels antioxydants spécifiques

- En plus de fournir l’énergie les mitochondries règlent tous les métabolismes et

tous les cycles de la vie cellulaire

- Toutes les mitochondries donc l’ADN mitochondrial proviennent de la lignée

maternelle du fait que l’ovocyte en contient dix mille alors que le

spermatozoïde n’en fournit pas

- L’ADN mitochondrial, qui provient uniquement de la mère, est porteur d’une

mémoire cellulaire féminine, que certains biologistes appellent le « féminin

sacré », et qui perdure en tout être humain, qu’il soit garçon ou fille, cette

mémoire est l’onde porteuse du concept de transgénérationnel

- Toute l’économie biologique repose sur le métabolisme mitochondrial donc au

départ sur la combustion du sucre (glucose) en présence d’oxygène, si le

carburant proposé n’est pas adapté au moteur mitochondrial alors tout

l’équilibre biologique s’écroule


13

- Nourrir la mitochondrie avec un « sucre » non naturel est cause du

dysfonctionnement mitochondrial et par voie de conséquence de toutes les

maladies, prévenir et traiter la souffrance mitochondriale est la base de toutes

les approches thérapeutiques qu’elles soient préventive ou curative

- Les sucres rapides aujourd’hui nommés à haut index glycémique sont

impropres à la consommation animale et humaine (mammifères), qu’ils soient

naturels (le fructose présent dans les jus de fruits débarrassés de leurs fibres)

ou artificiellement préparés (glucose, saccharose, fructose raffinés)

Les sucres « rapides », à haut index glycémique, comme les sucres raffinés
ou le fructose naturel quand il est débarrassé de ses fibres végétales de
cellulose, sont le poison absolu.
14

- L’ingestion de sucres rapides surtout s’ils sont raffinés provoquent la

libération d’insuline postprandiale selon un mécanisme strictement

pathogène, comme le montre le mécanisme de l’hypoglycémie réactionnelle

- Face à cet apport excessif de sucres toxiques, le cerveau réagit en cherchant à

l’éliminer et le pic d’insuline est donc un mécanisme de détoxication où le

toxique – le sucre rapide/raffiné - est brûlé en excès dans la mitochondrie qui

entre en surchauffe (effet WARBURG)

- La seule insuline physiologique est celle qui est fabriquée spontanément par le

pancréas, sans lien avec une prise alimentaire sucrée (voir la chrononutrition)

- La consommation de sucres rapides provoque la libération de l’insuline

postprandiale d’où « fatigue » du pancréas, résistance à l’insuline, diabète,

maladies métaboliques, cancers, vieillissement accéléré, et toutes les maladies

- Le glucose provenant des sucres rapides et /ou raffinés encrasse la

m i t o c h o n d r i e , e t p ro v o q u e n t l ’ e ff e t Wa r b u rg , c ’ e s t - à - d i re u n

dysfonctionnement mitochondrial

- Par manque d’oxygène dû à la consommation d’un mauvais carburant (effet

WARBURG), la mitochondrie passe d’un métabolisme aérobie selon lequel

une molécule de glucose fournit 32 molécules d’ATP à un métabolisme

anaérobie type fermentation avec baisse de rendement à 2 molécules d’ATP,

comme une cheminée au mauvais tirage qui fume et s’encrasse

- Sous l’effet WARBURG, la mitochondrie s’essouffle et acidifie la cellule par la

production d’acide lactique en excès, le manque de rendement provoque une


15

accumulation de matériaux biologiques non métabolisés, qui entrent dans une

néosynthèse de biomasse, donc la mitochondrie grossit, dysfonctionne, meure

prématurément, ou provoque la cancérisation de la cellule

- Toutes les maladies proviennent directement ou indirectement de l’effet

WARBURG qui est la souffrance de la mitochondrie

- Les sucres rapides surtout raffinés sont la cause principale de presque toutes

les maladies

- Par sucres rapides j’entends sucres raffinés mais aussi le fructose naturel qui

en l’absence de fibres végétales se comporte comme un sucre à haut index

glycémique et à haut index insulinique, les jus de fruits dont on a éliminé les

fibres sont donc toxiques, de plus leur acidité inactive les enzymes salivaires,

les amylases, qui ne peuvent plus digérer les sucres complexes, ceux-ci

arrivent donc non digérés dans l’intestin grêle où ils provoquent la

prolifération des levures, des Candida, des colibacilles (dysbiose)

- L’approche thérapeutique de toutes les maladies passe par la restauration de

l’intégrité mitochondriale

- L’approche préventive et le maintien de la santé passent par la protection de la

fonction mitochondriale

- Le sportif est particulièrement concerné par cette approche puisque la

mitochondrie est particulièrement sollicitée, en tant que centrale de

production énergétique, pour faire face à la demande accrue d’énergie.


16

TRAITEMENT MITOCHONDRIAL PREVENTIF ET CURATIF

Le traitement mitochondrial préventif et curatif repose sur la suppression totale des

sucres rapides surtout raffinés qui seront remplacés

- Par les sucres complexes

- Par une supplémentation en D-ribose sucre naturel et carburant « propre »

pour la mitochondrie, parce qu’il n’interfère pas avec la production d’insuline

postprandiale

- Par la supplémentation en antioxydants spécifiques à la mitochondrie.

Ces antioxydants spécifiques sont

- Acide alpha-lipoïque

- CoenzymeQ10

- Acétyl-L-carnitine

- PQQ (Pyrrolo-Quinoléine Quinone, la « poussière d’étoile »).


17

La PQQ ou pyrroloquinoléine quinone est une molécule simple de la famille des


quinones.

Elle est synthétisée au cœur de la mitochondrie où elle intervient comme un


puissant protecteur antioxydant.

Les astrophysiciens l’ont identifiée dans l’espace intersidéral.

Serait-elle le « souffle divin » qui aurait ensemencé les planètes aujourd’hui


porteuses de vie ?

Qu’a-t-elle à nous apprendre sur nos origines.

Vous aimerez peut-être aussi