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Introduction:
La communication nerveuse est une communication entre les différents organes du corps et les centres
nerveux, pour permettre la sensibilité consciente, la motricité volontaire et involontaire.
Cette communication est assurée par le système nerveux, qui a pour fonction de produire, conduire et traiter
des signaux nerveux provenant du milieu extérieur et intérieur.
Le nerf est un faisceau de fibres nerveux composé d’un ensemble des cellules nerveuses (Neurones)
intervenant dans la transmission du signal électrique.
Document 1
On observe à partir de la première expérience que lors de l’excitation du nerf sciatique de la grenouille, la
patte se plie. Alors qu’elle ne répond pas encore à l’excitation lorsque le nerf sciatique est découpé dans la deuxième
expérience.
On déduit que le nerf répond aux excitations externes (mécaniques, électriques, chimiques et thermiques)
en générant un signal, on parle de l’excitabilité du nerf. Ce signal se propage dans le nerf lui-même, on parle de la
conductibilité.
1-
o Pour qu’une excitation d’intensité de 40mV soit efficace, il faut que sa durée soit supérieure ou égale a
1.5ms. Ce temps représente le seuil relatif de la durée.
o Pour qu’une excitation de 1.5ms soit efficace, il faut que son intensité soit supérieure ou égale à 40mV, cette
valeur représente le seuil relatif de l’intensité.
2-
o La rhéobase : La plus faible intensité qui peut engendrer une réponse. Elle est considérée comme un seuil
absolu d’excitation.
o Le temps utile : Le temps nécessaire pour obtenir une réponse à une excitation d’intensité égale a la
rhéobase(Rh)
o La Chronaxie : Le temps nécessaire pour obtenir une réponse à une excitation d’intensité correspond au
double de la rhéobase (2Rh).
La période réfractaire c’est la durée qui succède immédiatement à une stimulation d’un nerf, Elle est constituée de
deux phases :
o La période réfractaire absolue : c’est la première phase pendant laquelle toute stimulation est inefficace
quelle que soit son intensité.
o La période réfractaire relative : C’est la deuxième phase pendant laquelle le nerf reprend son excitabilité
d’une façon progressive.
On déduit que :
2- En absence de toute stimulation, Le potentiel de repos est de -70Mv. On déduit d’après les deux expériences que
la surface du nerf est chargée positivement alors que l’intérieur est chargé négativement.
2-
t1 : La solution de Ringer contenant des ions Na+ radioactifs. Ces derniers commencent de diffuser de milieu externe
vers l’interne de l’axone.
+ +
t2 : La solution de Ringer contenant des ions Na normals. L’axone déjà contient les ions Na radioactifs.
t3 : La solution de Ringer devient radioactive, alors les ions Na+ radioactifs se diffusent de l’interne ver l’externe de
l’axone.
On déduit que les ions diffusent selon leur gradient de concentration. La conservation de cette différence de
concentration des ions est le responsable de maintien de potentiel de repos.
Remarque :
Si les échanges des ions se font uniquement par transport passif suivant le gradient de concentration, le
potentiel de repos tend à disparaitre progressivement. Donc il existe un autre mécanisme qui agit pour conserver la
différence de concentration des ions de part et d’autre part de la membrane de fibre nerveuse.
2-
On observe d’après la figue 1 que le flux sortant de Na+ diminue d’une façon temporaire et rapide après
l’ajout de DNP, mais ensuite il retour à sa valeur initiale en des conditions normales lorsque le DNP est épuisé.
+
On déduit que le DNP arrête la sortie des ions Na par l’inhibition de la synthèse d’ATP, cette dernière permet
l’évacuation de ces ions de l’axone dans les conditions normales.
3-
D’après la figure 2, on constate l’arrêt instantané du flux sortant de Na+ radioactif une fois K+ est enlevé du milieu.
Alors la sortie des ions Na+ nécessite les ions K+.
D’après la figure 3, le transport des ions Na+ et K+ se fait par le transport passif et actif.
On conclut que le potentiel de repos résulte d’une différence de répartition des ions Na+ et K+ de part et d’autre
part de la membrane de nerf par l’intervention de deux types de transport :
o Transport passif se fait selon le gradient de concentration (de milieu plus concentré vers le moins concentré)
à travers des canaux ioniques.
o Transport actif se fait contre le gradient de concentration (de milieu moins concentré vers le plus concentré)
par des protéines membranaires appelées Pompe Na+/K+ qui nécessite de l’ATP. Il est necessaire pour
rétablir La polarité initiale de la membrane d’axone.
B-C : La dépolarisation : Après l’excitation de l’axone la perméabilité aux ions Na+ augment suite à l’ouverture des
+ +
canaux a Na . L’entrée massive des ions Na a l’intérieur de l’axone selon leur gradient de concentration, ce qui va
inverser polarité de la membrane et par conséquence le potentiel membranaire monte de -70Mv a +30 Mv.
+
C-D : La repolarisation : La diminution de la perméabilité de Na jusqu’elle devient nulle et l’augmentation de celle
de K+ a cause de la fermeture des canaux a Na+ et L’ouverture des canaux a K+. La sortie des ions K+ vers l’extérieur
d’axone selon leur gradient de concentration va ramener l’état initial de la polarité de la membrane d’axone.
+
D-E-F : L’hyperpolarisation : La fermeture des canaux a K est relativement lente. Alors on va créer un excès des ions
+
K a l’extérieur d’axone et par conséquence le potentiel de la membrane devient inferieur de potentiel de repos (-
85Mv). Après, les pompes Na+/K+ interviennent pour rétablir les concentrations ioniques initiales c.-à-d. le retour de
potentiel de repos (-70 Mv).
Pour des stimulations de 0.5g/cm2 jusqu’à 10g/cm2, On observe que la fréquence des potentiels d’action
augmente avec l’augmentation de l’intensité du stimulus (Augmentation de la pression).
Alors, l’amplitude du potentiel d’action ne peut pas varier au niveau de la fibre nerveuse, toute stimulation
efficace provoque une série de potentiel d’action dont la fréquence de potentiel est d’autant plus élevée que
l’intensité de la stimulation est forte.
Donc au sein de la fibre nerveuse, le message nerveux est codé en fréquence de potentiel (= Nombre de PA
en fonction du temps) exprimé en Hertz et varie ainsi en fonction de l’intensité et de la durée du stimulus.
Alors, une stimulation n’est efficace que si son intensité est égale ou supérieure au seuil d’excitation. Les
potentiels d’actions qui naissent suite à une stimulation efficace ont une amplitude fixe quel que soit l’intensité de
stimulation, on parle de la loi de tout ou rien qui caractérise la fibre nerveuse.
Le nerf :
o I1 et I2, no produisent que l’artefact de stimulation, ce sont des excitations inefficaces car leur intensité est
inferieure a l rhéobase.
o I3 à I5, L’augmentation de l’intensité de l’excitation provoque une augmentation de l’amplitude du
potentiel d’action jusqu’elle devient maximal a I5, ensuite il reste constante quel que soit l’intensité
d’excitation car toutes les fibres nerveuses du nerf sont excitées.
Alors, le nerf est constitué de plusieurs fibre nerveuse qui diffèrent par le seuil d’excitation, En effet
l’amplitude de P.A augmente en fonction de l’intensité de stimulation jusqu’il devient maximale lorsque toutes les
fibres nerveuses sont recrutées. La variation du pourcentage des fibres recrutées dans le nerf constitue la loi de
recrutement.
2-
V = ∆d (mm) / ∆t (ms)
On déduit que ce nerf est vraiment composé de 3 divers fibres nerveuses car elles ont des différentes vitesses de la
conduction nerveuse.
3- On observe que la vitesse de la conduction nerveuse augmente avec l’augmentation du diamètre de fibre
nerveuse, alors on déduit que le diamètre influence la vitesse de la conduction nerveuse.
Remarque :
Le diamètre n’est pas le seul qui influence sur la vitesse de la conduction nerveuse au niveau de fibre mais aussi
selon :
o L’espèce: La vitesse de conduction des fibres nerveuses chez les mammifères plus que chez les invertébrés.
o Le type de fibre : La vitesse de conduction des fibres nerveuses myélinisées plus que les fibres non
myélinisées.
o La température : la diminution brusque de la température diminue la vitesse de la conduction nerveuse.
o Les fibres nerveuse myélinisée, le potentiel d’action n’apparait qu’au niveau des nœuds de Ranvier ou il ’y à
l’absence de myéline. L’onde de dépolarisation saute d’un nœud de Ranvier à l’autre. Alors la conduction de
l’influx nerveux dans ce cas se fait par courants saltatoires (la conduction saltatoire) est par conséquence il
se propage d’une façon rapide.
o Les fibres nerveuses non myélinisées, le potentiel d’action apparait d’un point en première temps, ensuite
l’onde de dépolarisation véhiculée de l’autre point voisine c.-à-d. proche en proche. Alors la conduction de
l’influx nerveux dans ce cas se faite par courants locaux et par conséquence il se propage lentement.
Remarque :
L’influx nerveux qui se propage au niveau de neurone trouve son chemin vers l’autre neurone ou structure qui
le suive grâce à des structures appelées la synapse au niveau de laquelle les messages nerveux sont transmis en sens
unique par des substances intermédiaires, de puis les terminaisons de l’axone précédent vers le corps cellulaire, les
dendrites ou l’axone du neurone suivant.
Conclusion :
La formation de l’influx nerveux nécessite une excitation efficace. Cet influx se propage par des modes et des
vitesses différentes selon la nature de fibre nerveuse. Il influence ensuite des autres structure de corps de l’être
vivant pour établir une fonction physiologique donnée comme celle de la régulation. Cette dernière nécessite aussi
le système hormonal, on parle de l’intégration neuro-hormonale.
Alors comment intervient-elle cette intégration dans la régulation de la reproduction chez l’homme par
exemple?