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RÉSUMÉS
+ NOTES QCM
Édition 2022/23
SN
2
I. ELECTROPHYSIOLOGIE 2. Variation de seuil au cours de PA (4 phases) :
- Phase 1 : Réfractaire absolue : pointe de PA, inexcitable.
A. PR - Phase2 : Réfractaire relative : Le seuil est élevé → la
1. Caractéristiques de PR : membrane et moins excitable : à partir de la descente de la
- DDP entre la face interne et externe (Em = Eint – Eext), pointe jusqu'au début du premier post potentiel. (C →
stable et constant, en dehors de toute stimulation. début de DE)
- Un phénomène de tout ce qui est vivant (La cellule - Phase 3 d’hyperpolarisation : Supranormale → premier
nerveuse = -70mv, cellule musculaire = -90mv). poste potentiel, Hyperexcitable. DE
- Le potentiel de repos est égal au potentiel - Phase 4 Subnormal : 2e poste potentiel, Hypoexcitable. EF
membranaire calculé selon la relation de 3. Lois d’excitation (4) :
Goldman (Na+,K+,Cl-) - Seuil d’excitabilité = Rhéobase : C’est l’intensité-seuil d’un
2. Ionogramme normale : échelon rectangulaire.
- Chronaxie : durée nécessaire pour stimuler avec un courant
électrique d'intensité égale au double de la rhéobase.
- La constante de temps d'accommodation : désigne le
3. Perméabilité membranaire : Les types de transports et temps que met l'intensité du courant excitant pour
leurs rôles : atteindre la rhéobase.
R ! la chronaxie est inversement proportionnelle à l'intensité de
stimulation ~ Rhéobase (↑ Rhéobase -> ↘ chronaxie)
- Loi de tout ou rien :
Fibre isolée : une fois déclenché, il est toujours égal à lui-
même en termes d’amplitude et durée quelle que soit
l’intensité de la stimulation.
Un nerf entier : le PA augmente suivant l’intensité du
Forces stimulus. Ceci est dû au recrutement progressif de plusieurs
Électrostatiques fibres nerveuses qui n’ont pas le même seuil.
4. Propagation de la pointe du PA (3) :
- Transport passif (forces électrostatiques et de diffusion) i. Dans les 2 sens :
permettent de maintenir la différence de répartition des ▪ Orthodromique : se diriger vers le corpuscule nerveux
ions entre les deux milieux intracellulaire et extracellulaire. terminal
- Transport actif : Pompe ionique : qui maintient les ▪ Antidromique : vers le corps cellulaire.
concentrations ioniques constantes de part et d’autre de la ii. Célérité :
membrane. Elevée :
- Si le diamètre de la fibre est élevé
- Les mouvements actifs (Na+, K+) commandent le - Si la fibre est myélinisée (pour même diamètre)
mouvement passif du Cl-. - Si la température est élevée
R ! la perméabilité (conductance) des ions Na+ >> k+ - Sous l’effet des cathélectrotonus : courant électrique
B. PA appliqué à l’extrémité positive « anode » de fibre nerveuse
1. Définition + Description : 7 phases : → ↘ PR → ↑ rhéobase →↘ d’amplitude de PA → ↑ vitesse
- PA est défini comme étant l’ensemble de modification que de propagation.
subit Em à la suite d’une stimulation supraliminaire. Faible :
- Description : - Si le diamètre de la fibre est diminué
- Si la fibre est non myélinisée (pour un même diamètre)
- Sous l’effet du refroidissement
- Sous l’effet des Anélectrotonus : courant électrique
appliqué à l’extrémité négative « cathode » → ↑ PR →
↘ rhéobase → ↑ d’amplitude de PA → ↘ vitesse de
propagation
- Certains agents pharmacologiques
iii. Mécanismes de propagation :
1) AB : dépolarisation (pré-potentiel) : suite à une stimulation
- Dans le cas d’une fibre myélinisée : saltatoire plus rapide.
infraliminaire.
- Fibre nerveuse non-myélinisée : Le PA s’autopropage de
2) B : stimulus ≥ liminaire
proche en proche de la zone d’excitation grâce aux
3) BC : Dépolarisation : ouverture des canaux Na+ voltage courants locaux.
dépendants → entré = inversion des charges - Dans le cas d’un nerf entier : le PA est la somme des
4) CD : Repolarisation : inactivation des canaux Na+ et potentiels d’action de l’ensemble des fibres
ouverture progressive des canaux K+ 5. L'influence des substances (5) :
▪ C : Spike : pointe - Anesthésiques : Procaïne, Cocaïne → ↘ P.Na+ → Pas de PA
▪ D : Dépolarisation seuil - TTX : tétrodotoxine → ↘ PA (Bloquent les canaux Na+)
5) DE : Premier post potentiel - TET : ↘ P.K+ → spike prolongé (Bloquent le canaux K+)
6) EF : deuxième post potentiel : Hyperpolarisation - Ca2+ : se fixe sur les canaux Na+ → empêche l’entrée de
(inactivation tardive des canaux k+) Na+ → ↑ de seuil.
7) F : retour au PR : inactivation des canaux k+ et activation de - Toxine botulique : Bloque les canaux Ca2+ voltage dep.
pompe K+/Na+.
II. SYNAPSES - Local, graduable, sommable
- Il présente un temps de latence plus grand dû à la
1. Classification des synapses :
présence d’un inter-neurone
a. Selon le mode de fonctionnement :
- La durée de la phase descendante est plus brève par
- Synapses chimiques : la transmission unidirectionnelle
rapport à celle du PPSE.
d’information se fait par l’intermédiaire d’un
R ! Le PPSI est un potentiel de faible amplitude et qui éloigne le
neurotransmetteur.
potentiel membranaire de PA.
- Synapses électriques : le transfert bidirectionnel
R ! L’intégration synaptique caractérise les synapses neuro-
d’information se fait directement par le passage d’ions à
neuronales
travers jonctions communicantes (gap junctions)
R ! Type de sommation :
b. Selon la nature de l’élément postsynaptique :
- Temporelle : la somme des PPSE générés au niveau de la
- Synapse neuro-neuronale : Axo-somatique, Axo-dendri-
même synapse à un intervalle de temps entre 5-15 ms
tique (+f au SNC), Axo-axonique, Dendro-denritique.
- Spatiale : l’addition des PPSE générés simultanément au
- Synapse neuro-effectrice : un muscle strié squelettique,
niveau de plusieurs synapses du même neurone.
cardiaque ou lisse, ou alors une glande.
3. Les récepteurs de la membrane postsynaptique :
c. Selon l’effet sur la membrane postsynaptique :
a. Récepteurs ionotropiques :
- Synapses excitatrices → dépolarisation
- C’est des canaux ioniques activés par un ligand.
- Synapses inhibitrices → hyperpolarisation
- Il s’agit des multimètres de 4 ou 5 sous-unités protéiques
d. Selon la nature du neurotransmetteur :
- Présentent des effets postsynaptiques brefs. Il peut s’agir
- Synapses cholinergiques.
de PPSE ou PPSI.
- Synapses glutamatergiques.
1. Les récepteurs au glutamate : trois récepteurs ionotropiques
- Synapses gabaergiques.
distingués par leur agoniste :
- Synapses dopaminergiques.
▪ Récepteurs NMDA : NMDA imite au niveau de ces récep-
- Synapses peptidergiques
teurs, l'action du glutamate.
2. La synapse neuronale : ▪ Récepteurs AMPA.
a. Mécanisme de transmission : ▪ Récepteurs Kainate : réagissent aussi bien au glutamate
1) L’arrivée du PA au niveau de la terminaison présynaptique qui est leur ligand physiologique, qu'au kainate (médica-
2) L’ouverture des canaux calcique voltage dépendants ment).
3) Fusion de la membrane vésiculaire avec la membrane présy- R ! Le récepteurs post-synaptiques voltage-dépendant : néces-
naptique site une dépolarisation préalable de la membrane postsynap-
4) Libération par exocytose du neurotransmetteur contenu tique pour être activé : pour le récepteur s'ouvre et permette le
dans les vésicules dans l’espace synaptique. passage d'ions.
5) Le neurotransmetteur se fixe sur les récepteurs postsynap- Certains récepteurs sont voltage dépendants (NMDA) d’autres
tiques spécifiques sont non voltage dépendants (AMPA).
6) Ouverture de canaux ioniques permettant le passage d’ions 2. Les récepteurs au GABA :
selon la nature de ce dernier la réponse post synaptique ▪ Presque toutes les synapses inhibitrices du cerveau et de
peut être : la moelle utilisent soit GABA soit la glycine.
▪ Une dépolarisation = PPSE : fixation du glutamate à son ▪ 2/3 de récepteurs du GABA sont ionotropiques : GABA A
récepteur → ouverture des canaux locaux et entré de et GABA C.
Na+ et sortie de K+ simultanément. b. Les récepteurs métabotropiques :
▪ Une hyperpolarisation = PPSI : fixation de GABA à son - Ce sont des récepteurs couplés à la protéine G
récepteur → ouverture des canaux locx. et entré de Cl-. - La protéine G agit soit directement sur le canal ionique soit
en activant d’autres protéines
b. Caractéristique de PPSE : - L’activation des récepteurs métabotropiques produit des
- Local : son amplitude décroit progressivement au fur et à réponses plus lentes.
mesure qu’on s’éloigne du lieu de sa genèse. 1. Récepteur muscarinique de l’Ach
- Graduable son amplitude croit en fonction de l’intensité 2. Le récepteur métabotropique du GABA : GABA B (1/3)
de la stimulation et lorsqu’elle dépasse le seuil elle donne
naissance à un PA. Donc il n’obéit pas à la loi du tout ou III. TRANSMISSION SYNAPTIQUE
rien 1. Physiologie des synapses électriques :
- Plus durable que les PA. Il s’établit rapidement 1-2 ms en- - Existent dans SNC et du SNP, également au niveau des : ȼ de
suite il disparait progressivement d’une façon exponen- la rétine, de l’oreille interne, de myocarde, fibres
tielle = décours temporel (durée total 15 ms). musculaires lisses, ȼ non excitables.
- Il ne présente pas de période réfractaire. - La fente synaptique est très réduite (2 – 3 nm).
- Sommables : spatio-temporelles. - La présence d’une jonction de type gap : Chaque canal est
R ! PPSE vs PPM : formé de 2 hémicanaux ou connexons (pré + post) → 6
► PPM au niveau de la JNM est toujours supraliminaire de telle connexines formant un hexamère.
sorte qu’il permet toujours de déclencher un PA musculaire. - Transmission bidirectionnelle avec souvent une atténuation
► PPSE est le plus souvent est infraliminaire, il faut qu’il y ait - Ces synapses très rapides permettent de synchroniser
sommation de milliers de PPSE pour atteindre le seuil de l’activité de plusieurs neurones en interaction
déclenchement du PA généré au niveau segment initial du (hypersynchronisation → épilepsie).
motoneurone α → autrement dit, le PPSE augmente la - Elles sont perméables à d’autres molécules que les ions :
probabilité de produire un potentiel d’action en faisant l’ATP, l’AMPc, l’IP3…→ peuvent modifier l’excitabilité
approcher le potentiel de membrane post synaptique au seuil neuronale.
de déclenchement du PA 2. Physiologie des synapses chimiques :
- La fente synaptique est plus large (10 nm).
c. Caractéristique de PPSI :
- Un court délai synaptique (1 à 2 ms) entre la dépolarisation d’où le concept de la nature quantique de la libération du
présynaptique et la réponse postsynaptique. neurotransmetteur.
- Neurotransmetteurs classés en deux groupes : 6. Application clinique :
a. Les neurotransmetteurs classiques a. Syndrome de Lambert-Eaton
• L’acétylcholine. - C’est une affection auto-immune acquise associée dans 60%
• Les monoamines : l’adrénaline, la noradrénaline, la des cas à un cancer pulmonaire à petite cellule due à la
dopamine, la sérotonine. présence d’auto anticorps dirigés contre les canaux Ca++
• Les acides aminés : comme le glutamate, l’aspartate, le voltage dépendants présynaptiques de la JNM.
GABA, la glycine… - Clinique : une fatigabilité, sur le plan électro-physiologique :
b. Les autres neurotransmetteurs : Représentés par les un incrément à la stimulation à fréquence élevée.
peptides. - TRT : 3-4 Diaminopyridine : prolonge PA pré-sy : (-) canaux K+
R ! NO (monoxyde d’azote) : neurotransmetteur particulier car b. Botulisme :
son action ne cible pas uniquement la membrane postsynaptique - Il est lié à la consommation d’un aliment contaminé par la
mais s’étend aux neurones environnants même s’ils ne sont pas toxine botulique libérée par le bacille botulique
interconnectés par des synapses → mémorisation à long terme. - Caractérisé par une faiblesse musculaire pouvant aller
3. JNM : jusqu’à la paralysie causant la mort par atteinte des muscles
- Zone de contact entre la terminaison axonale du respiratoires. Le diagnostic : la toxine dans le sérum et dans
motoneurone α qui perd sa gaine de myéline et se devise l’aliment contaminé.
formant avec la fibre musculaire des boutons synaptiques - La toxine botulique bloque la libération de l’Ach au niveau
→∑ : plaque motrice. de la JNM en clivant certaine catégorie de protéine comme
- L’élément postsynaptique : présente de nombreux replis la synaptobrévine
formant l’appareil sous neural de Couteau, au sommet des c. Myasthénie :
crêtes de ces replis se concentrent les récepteurs de l’Ach - Elle est due à des auto-anticorps dirigés contre les
et à leur base se situent les canaux Na+ voltage dépendants. récepteurs à Ach de la plaque motrice.
- Fonctionnement de JNM : - Clinique : fatigabilité et à l’EMG par un décrément à la
▪ Synthèse d’Ach par la choline acétyltransférase. stimulation répétitive à 3 hertz.
▪ Stockage en deux pools : l’un de réserve et l’autre prêt à - TRT : inhibiteurs de l’acétylcholinestérase.
l’exocytose.
▪ Exocytose Ca2+ dépendant. IV. SNA
▪ Une fois exercé son action, l’Ach est rapidement dégradé
par l’acétylcholinestérase en choline et acide acétique, La
choline sera récaptée par la terminaison présynaptique
grâce à des transporteurs actifs.
4. Caractéristiques du PPM :
- Local dont amplitude décroit en s’éloignant de la plaque
motrice
- Gradué dont intensité croit en fonction de l’intensité de la
stimulation.
- Le PA synaptique induit toujours un PPM supraliminaire
pour induire le PA musculaire (PAM)
- L’on dit alors que le facteur de sécurité de la transmission
neuromusculaire est très élevé.
- La dépolarisation résulte du fait qu’il y ait plus d’ion Na qui
entrent que d’ions K+ qui sortent. 1. Fonctions :
- Le récepteur de l’Ach est appelé récepteur nicotinique du - Il assure l’innervation des viscères (coeur, tractus digestif,
type musculaire. Il est bloqué de façon compétitive par le tissus glandulaires...), des muscles lisses, des vaisseaux et
curare. de divers éléments cutanés (glandes sudoripares, muscles
- Structure moléculaire du récepteur d’Ach : pilomoteurs...).
▪ C’est un complexe protéique composé de 5 sous-unités - Il intervient dans de très nombreuses régulations du milieu
: 2α, 1 β, 1 γ et 1 δ disposées autour d’un canal central. intérieur (homéostasie) et participe à divers
▪ Chaque sous-unité est constituée de 4 segments comportements et réactions émotionnelles.
hydrophobes M1, M2, M3, M5, par lesquels elle s’ancre - La majorité des viscères reçoivent une double innervation
à la membrane. avec toutefois des exceptions (les glandes sudoripares, les
▪ Les sous unités alpha possèdent chacune un site de muscles pilomoteurs et de nombreux vaisseaux
fixation de la molécule d’Ach → La fixation de 2 exclusivement orthosympathique).
molécules d’Ach est nécessaire à l’ouverture du canal. - Le SNA est mise en jeux de façon réflexe : récepteurs
5. Notion de libération quantique du l’Ach : viscéraux périphériques → centres végétatifs → Organes
- En l’absence de toute stimulation présynaptique des efférents.
dépolarisations spontanées de faible amplitude (0,5 à 1mv) 2. Anatomie fonctionnelle :
qui ont un décours temporel analogue à celui du PPM - Neurone préganglionnaire : une fibre faiblement myélinisée
appelés PPM miniatures (PPMm). type B (SNC → gg végétatif)
- Il existe une hypothèse selon laquelle la libération d’une - Neurone post-ganglionnaire : une fibre amyélinique du type
seule vésicule d’Ach donnait naissance à un PPMm. C (gg végétatif → l’organe cible).
- En modulant l’amplitude du PPM on a remarqué qu’elle a. Système orthosympathique : D2-L3
correspondait à la somme d’un nombre entier de PPMm, dû - Les neurones sympathiques préganglionnaires :
à la libération d’un grand nombre de vésicules synaptiques, ▪ Leurs somas se trouvent dans la partie intermédiolatérale
de moelle épinière : couche VII de REXED.
▪ Après avoir quitté le nerf rachidien → 3 destinations : ▪ Les agonistes nicotiniques excitent simultanément les sys-
Avec le neurone sympathique postgnaglionnaire dans le
➢ tèmes sympathique et parasympathique à l’échelle gan-
ganglion paravetébral du même étage de la chaine glionnaire.
sympathique ▪ La transmission ganglionnaire peut être blocable par des
➢ OU dans la chaine sympathique vers le haut ou vers le agents dits ganglioplégiques Tels que le tétraéthylammo-
bas. niun, l’hexaméthoniun, le pentolinium
➢ Avec un ganglion pré vertébral, situé à distance de la b. Synapse au niveau des fibres postganglionaires :
chaine sympathique para vertébrale. - Les neurones post-ganglionnaires parasympathiques sont
- Les neurones sympathiques postganglionnaires : cholinergiques
Leurs somas se trouvent dans : - Les neurones post-ganglionnaires sympathiques sont nora-
▪ Les ganglions de la chaine sympathique paravertébrale drénergiques (sauf les glandes sudoripares et vaisseaux cu-
▪ Les ganglions paravertébraux (à distance). tanés qui sont cholinergiques).
- La glande médullosurrénale représente un cas particulier, i. Système parasympathique :
les neurones pré-ganglionnaires se terminent directement ▪ Neurotransmetteurs : L’ACETYLCHOLINE
sur les cellules chromatines qui produisent les monoamines ▪ Récepteurs : récepteurs muscariniques, il existe plusieurs types :
(noradrénaline et adrénaline). M1 (sécrétion acide de l’estomac), M2 (ralentissement du coeur, in-
R ! 1 fibre préganglionnaire pour 20-30 fibres postganglionnaires nervation des glandes lacrymales et salivaires). D’autres types de
b. Système parasympathique : récepteurs (M3, M4, M5).
- Le contingent parasympathique céphalique du tronc ▪ Pharmacologie :
cérébral : Parasympathomimétiques : Ils agissent au niveau des
▪ Noyau de Edinger-Westphal du III : sphincters pupillaires et organes effecteurs sur les récepteurs de type muscari-
muscles ciliaires de l'œil nique, exemple : muscarine ou la pilocarpine, qui sont dits
▪ Noyau salivaire supérieur du VII : glandes lacrymales et nasales des agonistes muscariniques.
; glandes sublinguales et sousmaxillaires
D’autres substances potentialisent l’action parasympa-
▪ Noyau salivaire inférieur du IX : parotides
▪ Noyau dorsal du vague (X) : coeur, bronches, oesophage, thique en inhibant acétylcholinestérase, comme : néostig-
estomac, intestin grêle, côlon proximal, foie, vésicule biliaire, mine, physostigmine, DFP.
pancréas, partie haute des uretères Antagonistes muscariniques tels que tels que l’atropine
- Le contingent parasympathique sacral : et la scopolamine.
Ses fibres sont issues des racines de S2 à S3 (parfois S1 et ii. Système sympathique :
S4). Fibres pré ganglionnaires longues innervant (3) : la ▪ Neurotransmetteurs : NORADRENALINE
partie distale du gros intestin (côlon descendant et rectum), ▪ Synthèse : à partir d’un AAE : tyrosine
Vessie, Partie basse des uretères et les tissus érectiles des ▪ Après avoir exercé son action, soit diffuse dans les es-
organes génitaux. paces extra synaptiques et y subit une dégradation, soit
R ! le rapport du nombre de fibres pré- et post-ganglionnaire est recaptée activement par les terminaisons pré synaptiques
de 1/1, 75 % sont acheminés dans le nerf vague. et dégradée (monoamine oxydase).
▪ Récepteurs :
Les récepteurs adrénergiques sont divisés en deux fa-
milles, α et β chacune étant elle -même subdivisée en sous
familles : α1, α2 et β1, β2.
- Le système nerveux entérique : Certains récepteurs ont une localisation strictement
▪ Enchâssé dans la paroi du tube digestif (oesophage, esto- postsynaptique (α1), d’autres ont une présence pré et
mac, intestins, pancréas, vésicule biliaire) il coordonne le postsynaptique (α2).
péristaltisme intestinal (progression du bol alimentaire) et La noradrénaline active surtout les récepteurs α, moins
la digestion des aliments, en l’absence d’innervation ex- les β. En revanche, l’adrénaline stimule les récepteurs α et
trinsèque. Médié d’un fonctionnement cyclique et stéréo- β de manière égale.
typé. ▪ Agonistes des récepteurs adrénergiques : l’adrénaline et
▪ On lui distingue deux réseaux complexes et interconnec- la méthoxamine .
tés : Plexus myentérique & Plexus sous-muqueux. 3. Effets du SNV sur les effecteurs viscéraux :
▪ Il assure :
➢ Motilité muscles lisses
➢ Sécrétions muqueuses et enzymes digestives
➢ Débit sanguin intestinal
➢ Une indépendance incomplète « autonome» des infor-
mations du reste du SN.
2. Transmission synaptique dans le SNA
a. Synapses au niveau du ganglion végétatif :
- Tous les neurones pré-ganglionnaires qu’ils soient ortho ou
parasympathique sont cholinergiques. Cependant les neu-
rones pré-ganglionnaires sympathiques libèrent également
des neuropeptides (enképhalines, substance P, LH-RH, soma-
tostatine ….).
- Les terminaisons des neurones préganglionnaires sympa-
thiques et parasympathiques libèrent de l’acétylcholine.
Celle-ci agit sur les ganglions par l’intermédiaire de récep-
teurs nicotiniques et muscariniques. R ! Effet Parasympathique sur système digestif : augmente le pé-
Remarques : ristaltisme et relâche les sphincters.
R ! Effets sur la vessie :
- Sympathique : inhibition tonique sur le détrusor (β), et une
action excitatrice sur le trigone et le sphincter interne (α)
empêchant la vidange de la vessie lorsque celle-ci n’est pas
pleine.
- Le sphincter externe de l’urètre est sous un contrôle volon-
taire afin d’empêcher également la vidange vésicale.
- Parasympathique entraîne une contraction du détrusor et
une relaxation du trigone et du sphincter, entraîne donc la
miction.
V. PHYSIOLOGIE DE CONTRACTION MSS
1. Anatomie physiologique :
a. Macroscopie :
R ! La masse musculaire : 35% chez l’homme / 28% chez la femme.