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SN

Physio
generale
RÉSUMÉS
+ NOTES QCM

Édition 2022/23
SN
2
I. ELECTROPHYSIOLOGIE 2. Variation de seuil au cours de PA (4 phases) :
- Phase 1 : Réfractaire absolue : pointe de PA, inexcitable.
A. PR - Phase2 : Réfractaire relative : Le seuil est élevé → la
1. Caractéristiques de PR : membrane et moins excitable : à partir de la descente de la
- DDP entre la face interne et externe (Em = Eint – Eext), pointe jusqu'au début du premier post potentiel. (C →
stable et constant, en dehors de toute stimulation. début de DE)
- Un phénomène de tout ce qui est vivant (La cellule - Phase 3 d’hyperpolarisation : Supranormale → premier
nerveuse = -70mv, cellule musculaire = -90mv). poste potentiel, Hyperexcitable. DE
- Le potentiel de repos est égal au potentiel - Phase 4 Subnormal : 2e poste potentiel, Hypoexcitable. EF
membranaire calculé selon la relation de 3. Lois d’excitation (4) :
Goldman (Na+,K+,Cl-) - Seuil d’excitabilité = Rhéobase : C’est l’intensité-seuil d’un
2. Ionogramme normale : échelon rectangulaire.
- Chronaxie : durée nécessaire pour stimuler avec un courant
électrique d'intensité égale au double de la rhéobase.
- La constante de temps d'accommodation : désigne le
3. Perméabilité membranaire : Les types de transports et temps que met l'intensité du courant excitant pour
leurs rôles : atteindre la rhéobase.
R ! la chronaxie est inversement proportionnelle à l'intensité de
stimulation ~ Rhéobase (↑ Rhéobase -> ↘ chronaxie)
- Loi de tout ou rien :
Fibre isolée : une fois déclenché, il est toujours égal à lui-
même en termes d’amplitude et durée quelle que soit
l’intensité de la stimulation.
Un nerf entier : le PA augmente suivant l’intensité du
Forces stimulus. Ceci est dû au recrutement progressif de plusieurs
Électrostatiques fibres nerveuses qui n’ont pas le même seuil.
4. Propagation de la pointe du PA (3) :
- Transport passif (forces électrostatiques et de diffusion) i. Dans les 2 sens :
permettent de maintenir la différence de répartition des ▪ Orthodromique : se diriger vers le corpuscule nerveux
ions entre les deux milieux intracellulaire et extracellulaire. terminal
- Transport actif : Pompe ionique : qui maintient les ▪ Antidromique : vers le corps cellulaire.
concentrations ioniques constantes de part et d’autre de la ii. Célérité :
membrane. Elevée :
- Si le diamètre de la fibre est élevé
- Les mouvements actifs (Na+, K+) commandent le - Si la fibre est myélinisée (pour même diamètre)
mouvement passif du Cl-. - Si la température est élevée
R ! la perméabilité (conductance) des ions Na+ >> k+ - Sous l’effet des cathélectrotonus : courant électrique
B. PA appliqué à l’extrémité positive « anode » de fibre nerveuse
1. Définition + Description : 7 phases : → ↘ PR → ↑ rhéobase →↘ d’amplitude de PA → ↑ vitesse
- PA est défini comme étant l’ensemble de modification que de propagation.
subit Em à la suite d’une stimulation supraliminaire. Faible :
- Description : - Si le diamètre de la fibre est diminué
- Si la fibre est non myélinisée (pour un même diamètre)
- Sous l’effet du refroidissement
- Sous l’effet des Anélectrotonus : courant électrique
appliqué à l’extrémité négative « cathode » → ↑ PR →
↘ rhéobase → ↑ d’amplitude de PA → ↘ vitesse de
propagation
- Certains agents pharmacologiques
iii. Mécanismes de propagation :
1) AB : dépolarisation (pré-potentiel) : suite à une stimulation
- Dans le cas d’une fibre myélinisée : saltatoire plus rapide.
infraliminaire.
- Fibre nerveuse non-myélinisée : Le PA s’autopropage de
2) B : stimulus ≥ liminaire
proche en proche de la zone d’excitation grâce aux
3) BC : Dépolarisation : ouverture des canaux Na+ voltage courants locaux.
dépendants → entré = inversion des charges - Dans le cas d’un nerf entier : le PA est la somme des
4) CD : Repolarisation : inactivation des canaux Na+ et potentiels d’action de l’ensemble des fibres
ouverture progressive des canaux K+ 5. L'influence des substances (5) :
▪ C : Spike : pointe - Anesthésiques : Procaïne, Cocaïne → ↘ P.Na+ → Pas de PA
▪ D : Dépolarisation seuil - TTX : tétrodotoxine → ↘ PA (Bloquent les canaux Na+)
5) DE : Premier post potentiel - TET : ↘ P.K+ → spike prolongé (Bloquent le canaux K+)
6) EF : deuxième post potentiel : Hyperpolarisation - Ca2+ : se fixe sur les canaux Na+ → empêche l’entrée de
(inactivation tardive des canaux k+) Na+ → ↑ de seuil.
7) F : retour au PR : inactivation des canaux k+ et activation de - Toxine botulique : Bloque les canaux Ca2+ voltage dep.
pompe K+/Na+.
II. SYNAPSES - Local, graduable, sommable
- Il présente un temps de latence plus grand dû à la
1. Classification des synapses :
présence d’un inter-neurone
a. Selon le mode de fonctionnement :
- La durée de la phase descendante est plus brève par
- Synapses chimiques : la transmission unidirectionnelle
rapport à celle du PPSE.
d’information se fait par l’intermédiaire d’un
R ! Le PPSI est un potentiel de faible amplitude et qui éloigne le
neurotransmetteur.
potentiel membranaire de PA.
- Synapses électriques : le transfert bidirectionnel
R ! L’intégration synaptique caractérise les synapses neuro-
d’information se fait directement par le passage d’ions à
neuronales
travers jonctions communicantes (gap junctions)
R ! Type de sommation :
b. Selon la nature de l’élément postsynaptique :
- Temporelle : la somme des PPSE générés au niveau de la
- Synapse neuro-neuronale : Axo-somatique, Axo-dendri-
même synapse à un intervalle de temps entre 5-15 ms
tique (+f au SNC), Axo-axonique, Dendro-denritique.
- Spatiale : l’addition des PPSE générés simultanément au
- Synapse neuro-effectrice : un muscle strié squelettique,
niveau de plusieurs synapses du même neurone.
cardiaque ou lisse, ou alors une glande.
3. Les récepteurs de la membrane postsynaptique :
c. Selon l’effet sur la membrane postsynaptique :
a. Récepteurs ionotropiques :
- Synapses excitatrices → dépolarisation
- C’est des canaux ioniques activés par un ligand.
- Synapses inhibitrices → hyperpolarisation
- Il s’agit des multimètres de 4 ou 5 sous-unités protéiques
d. Selon la nature du neurotransmetteur :
- Présentent des effets postsynaptiques brefs. Il peut s’agir
- Synapses cholinergiques.
de PPSE ou PPSI.
- Synapses glutamatergiques.
1. Les récepteurs au glutamate : trois récepteurs ionotropiques
- Synapses gabaergiques.
distingués par leur agoniste :
- Synapses dopaminergiques.
▪ Récepteurs NMDA : NMDA imite au niveau de ces récep-
- Synapses peptidergiques
teurs, l'action du glutamate.
2. La synapse neuronale : ▪ Récepteurs AMPA.
a. Mécanisme de transmission : ▪ Récepteurs Kainate : réagissent aussi bien au glutamate
1) L’arrivée du PA au niveau de la terminaison présynaptique qui est leur ligand physiologique, qu'au kainate (médica-
2) L’ouverture des canaux calcique voltage dépendants ment).
3) Fusion de la membrane vésiculaire avec la membrane présy- R ! Le récepteurs post-synaptiques voltage-dépendant : néces-
naptique site une dépolarisation préalable de la membrane postsynap-
4) Libération par exocytose du neurotransmetteur contenu tique pour être activé : pour le récepteur s'ouvre et permette le
dans les vésicules dans l’espace synaptique. passage d'ions.
5) Le neurotransmetteur se fixe sur les récepteurs postsynap- Certains récepteurs sont voltage dépendants (NMDA) d’autres
tiques spécifiques sont non voltage dépendants (AMPA).
6) Ouverture de canaux ioniques permettant le passage d’ions 2. Les récepteurs au GABA :
selon la nature de ce dernier la réponse post synaptique ▪ Presque toutes les synapses inhibitrices du cerveau et de
peut être : la moelle utilisent soit GABA soit la glycine.
▪ Une dépolarisation = PPSE : fixation du glutamate à son ▪ 2/3 de récepteurs du GABA sont ionotropiques : GABA A
récepteur → ouverture des canaux locaux et entré de et GABA C.
Na+ et sortie de K+ simultanément. b. Les récepteurs métabotropiques :
▪ Une hyperpolarisation = PPSI : fixation de GABA à son - Ce sont des récepteurs couplés à la protéine G
récepteur → ouverture des canaux locx. et entré de Cl-. - La protéine G agit soit directement sur le canal ionique soit
en activant d’autres protéines
b. Caractéristique de PPSE : - L’activation des récepteurs métabotropiques produit des
- Local : son amplitude décroit progressivement au fur et à réponses plus lentes.
mesure qu’on s’éloigne du lieu de sa genèse. 1. Récepteur muscarinique de l’Ach
- Graduable son amplitude croit en fonction de l’intensité 2. Le récepteur métabotropique du GABA : GABA B (1/3)
de la stimulation et lorsqu’elle dépasse le seuil elle donne
naissance à un PA. Donc il n’obéit pas à la loi du tout ou III. TRANSMISSION SYNAPTIQUE
rien 1. Physiologie des synapses électriques :
- Plus durable que les PA. Il s’établit rapidement 1-2 ms en- - Existent dans SNC et du SNP, également au niveau des : ȼ de
suite il disparait progressivement d’une façon exponen- la rétine, de l’oreille interne, de myocarde, fibres
tielle = décours temporel (durée total 15 ms). musculaires lisses, ȼ non excitables.
- Il ne présente pas de période réfractaire. - La fente synaptique est très réduite (2 – 3 nm).
- Sommables : spatio-temporelles. - La présence d’une jonction de type gap : Chaque canal est
R ! PPSE vs PPM : formé de 2 hémicanaux ou connexons (pré + post) → 6
► PPM au niveau de la JNM est toujours supraliminaire de telle connexines formant un hexamère.
sorte qu’il permet toujours de déclencher un PA musculaire. - Transmission bidirectionnelle avec souvent une atténuation
► PPSE est le plus souvent est infraliminaire, il faut qu’il y ait - Ces synapses très rapides permettent de synchroniser
sommation de milliers de PPSE pour atteindre le seuil de l’activité de plusieurs neurones en interaction
déclenchement du PA généré au niveau segment initial du (hypersynchronisation → épilepsie).
motoneurone α → autrement dit, le PPSE augmente la - Elles sont perméables à d’autres molécules que les ions :
probabilité de produire un potentiel d’action en faisant l’ATP, l’AMPc, l’IP3…→ peuvent modifier l’excitabilité
approcher le potentiel de membrane post synaptique au seuil neuronale.
de déclenchement du PA 2. Physiologie des synapses chimiques :
- La fente synaptique est plus large (10 nm).
c. Caractéristique de PPSI :
- Un court délai synaptique (1 à 2 ms) entre la dépolarisation d’où le concept de la nature quantique de la libération du
présynaptique et la réponse postsynaptique. neurotransmetteur.
- Neurotransmetteurs classés en deux groupes : 6. Application clinique :
a. Les neurotransmetteurs classiques a. Syndrome de Lambert-Eaton
• L’acétylcholine. - C’est une affection auto-immune acquise associée dans 60%
• Les monoamines : l’adrénaline, la noradrénaline, la des cas à un cancer pulmonaire à petite cellule due à la
dopamine, la sérotonine. présence d’auto anticorps dirigés contre les canaux Ca++
• Les acides aminés : comme le glutamate, l’aspartate, le voltage dépendants présynaptiques de la JNM.
GABA, la glycine… - Clinique : une fatigabilité, sur le plan électro-physiologique :
b. Les autres neurotransmetteurs : Représentés par les un incrément à la stimulation à fréquence élevée.
peptides. - TRT : 3-4 Diaminopyridine : prolonge PA pré-sy : (-) canaux K+
R ! NO (monoxyde d’azote) : neurotransmetteur particulier car b. Botulisme :
son action ne cible pas uniquement la membrane postsynaptique - Il est lié à la consommation d’un aliment contaminé par la
mais s’étend aux neurones environnants même s’ils ne sont pas toxine botulique libérée par le bacille botulique
interconnectés par des synapses → mémorisation à long terme. - Caractérisé par une faiblesse musculaire pouvant aller
3. JNM : jusqu’à la paralysie causant la mort par atteinte des muscles
- Zone de contact entre la terminaison axonale du respiratoires. Le diagnostic : la toxine dans le sérum et dans
motoneurone α qui perd sa gaine de myéline et se devise l’aliment contaminé.
formant avec la fibre musculaire des boutons synaptiques - La toxine botulique bloque la libération de l’Ach au niveau
→∑ : plaque motrice. de la JNM en clivant certaine catégorie de protéine comme
- L’élément postsynaptique : présente de nombreux replis la synaptobrévine
formant l’appareil sous neural de Couteau, au sommet des c. Myasthénie :
crêtes de ces replis se concentrent les récepteurs de l’Ach - Elle est due à des auto-anticorps dirigés contre les
et à leur base se situent les canaux Na+ voltage dépendants. récepteurs à Ach de la plaque motrice.
- Fonctionnement de JNM : - Clinique : fatigabilité et à l’EMG par un décrément à la
▪ Synthèse d’Ach par la choline acétyltransférase. stimulation répétitive à 3 hertz.
▪ Stockage en deux pools : l’un de réserve et l’autre prêt à - TRT : inhibiteurs de l’acétylcholinestérase.
l’exocytose.
▪ Exocytose Ca2+ dépendant. IV. SNA
▪ Une fois exercé son action, l’Ach est rapidement dégradé
par l’acétylcholinestérase en choline et acide acétique, La
choline sera récaptée par la terminaison présynaptique
grâce à des transporteurs actifs.
4. Caractéristiques du PPM :
- Local dont amplitude décroit en s’éloignant de la plaque
motrice
- Gradué dont intensité croit en fonction de l’intensité de la
stimulation.
- Le PA synaptique induit toujours un PPM supraliminaire
pour induire le PA musculaire (PAM)
- L’on dit alors que le facteur de sécurité de la transmission
neuromusculaire est très élevé.
- La dépolarisation résulte du fait qu’il y ait plus d’ion Na qui
entrent que d’ions K+ qui sortent. 1. Fonctions :
- Le récepteur de l’Ach est appelé récepteur nicotinique du - Il assure l’innervation des viscères (coeur, tractus digestif,
type musculaire. Il est bloqué de façon compétitive par le tissus glandulaires...), des muscles lisses, des vaisseaux et
curare. de divers éléments cutanés (glandes sudoripares, muscles
- Structure moléculaire du récepteur d’Ach : pilomoteurs...).
▪ C’est un complexe protéique composé de 5 sous-unités - Il intervient dans de très nombreuses régulations du milieu
: 2α, 1 β, 1 γ et 1 δ disposées autour d’un canal central. intérieur (homéostasie) et participe à divers
▪ Chaque sous-unité est constituée de 4 segments comportements et réactions émotionnelles.
hydrophobes M1, M2, M3, M5, par lesquels elle s’ancre - La majorité des viscères reçoivent une double innervation
à la membrane. avec toutefois des exceptions (les glandes sudoripares, les
▪ Les sous unités alpha possèdent chacune un site de muscles pilomoteurs et de nombreux vaisseaux
fixation de la molécule d’Ach → La fixation de 2 exclusivement orthosympathique).
molécules d’Ach est nécessaire à l’ouverture du canal. - Le SNA est mise en jeux de façon réflexe : récepteurs
5. Notion de libération quantique du l’Ach : viscéraux périphériques → centres végétatifs → Organes
- En l’absence de toute stimulation présynaptique des efférents.
dépolarisations spontanées de faible amplitude (0,5 à 1mv) 2. Anatomie fonctionnelle :
qui ont un décours temporel analogue à celui du PPM - Neurone préganglionnaire : une fibre faiblement myélinisée
appelés PPM miniatures (PPMm). type B (SNC → gg végétatif)
- Il existe une hypothèse selon laquelle la libération d’une - Neurone post-ganglionnaire : une fibre amyélinique du type
seule vésicule d’Ach donnait naissance à un PPMm. C (gg végétatif → l’organe cible).
- En modulant l’amplitude du PPM on a remarqué qu’elle a. Système orthosympathique : D2-L3
correspondait à la somme d’un nombre entier de PPMm, dû - Les neurones sympathiques préganglionnaires :
à la libération d’un grand nombre de vésicules synaptiques, ▪ Leurs somas se trouvent dans la partie intermédiolatérale
de moelle épinière : couche VII de REXED.
▪ Après avoir quitté le nerf rachidien → 3 destinations : ▪ Les agonistes nicotiniques excitent simultanément les sys-
Avec le neurone sympathique postgnaglionnaire dans le
➢ tèmes sympathique et parasympathique à l’échelle gan-
ganglion paravetébral du même étage de la chaine glionnaire.
sympathique ▪ La transmission ganglionnaire peut être blocable par des
➢ OU dans la chaine sympathique vers le haut ou vers le agents dits ganglioplégiques Tels que le tétraéthylammo-
bas. niun, l’hexaméthoniun, le pentolinium
➢ Avec un ganglion pré vertébral, situé à distance de la b. Synapse au niveau des fibres postganglionaires :
chaine sympathique para vertébrale. - Les neurones post-ganglionnaires parasympathiques sont
- Les neurones sympathiques postganglionnaires : cholinergiques
Leurs somas se trouvent dans : - Les neurones post-ganglionnaires sympathiques sont nora-
▪ Les ganglions de la chaine sympathique paravertébrale drénergiques (sauf les glandes sudoripares et vaisseaux cu-
▪ Les ganglions paravertébraux (à distance). tanés qui sont cholinergiques).
- La glande médullosurrénale représente un cas particulier, i. Système parasympathique :
les neurones pré-ganglionnaires se terminent directement ▪ Neurotransmetteurs : L’ACETYLCHOLINE
sur les cellules chromatines qui produisent les monoamines ▪ Récepteurs : récepteurs muscariniques, il existe plusieurs types :
(noradrénaline et adrénaline). M1 (sécrétion acide de l’estomac), M2 (ralentissement du coeur, in-
R ! 1 fibre préganglionnaire pour 20-30 fibres postganglionnaires nervation des glandes lacrymales et salivaires). D’autres types de
b. Système parasympathique : récepteurs (M3, M4, M5).
- Le contingent parasympathique céphalique du tronc ▪ Pharmacologie :
cérébral : Parasympathomimétiques : Ils agissent au niveau des
▪ Noyau de Edinger-Westphal du III : sphincters pupillaires et organes effecteurs sur les récepteurs de type muscari-
muscles ciliaires de l'œil nique, exemple : muscarine ou la pilocarpine, qui sont dits
▪ Noyau salivaire supérieur du VII : glandes lacrymales et nasales des agonistes muscariniques.
; glandes sublinguales et sousmaxillaires
D’autres substances potentialisent l’action parasympa-
▪ Noyau salivaire inférieur du IX : parotides
▪ Noyau dorsal du vague (X) : coeur, bronches, oesophage, thique en inhibant acétylcholinestérase, comme : néostig-
estomac, intestin grêle, côlon proximal, foie, vésicule biliaire, mine, physostigmine, DFP.
pancréas, partie haute des uretères Antagonistes muscariniques tels que tels que l’atropine
- Le contingent parasympathique sacral : et la scopolamine.
Ses fibres sont issues des racines de S2 à S3 (parfois S1 et ii. Système sympathique :
S4). Fibres pré ganglionnaires longues innervant (3) : la ▪ Neurotransmetteurs : NORADRENALINE
partie distale du gros intestin (côlon descendant et rectum), ▪ Synthèse : à partir d’un AAE : tyrosine
Vessie, Partie basse des uretères et les tissus érectiles des ▪ Après avoir exercé son action, soit diffuse dans les es-
organes génitaux. paces extra synaptiques et y subit une dégradation, soit
R ! le rapport du nombre de fibres pré- et post-ganglionnaire est recaptée activement par les terminaisons pré synaptiques
de 1/1, 75 % sont acheminés dans le nerf vague. et dégradée (monoamine oxydase).
▪ Récepteurs :
Les récepteurs adrénergiques sont divisés en deux fa-
milles, α et β chacune étant elle -même subdivisée en sous
familles : α1, α2 et β1, β2.
- Le système nerveux entérique :  Certains récepteurs ont une localisation strictement
▪ Enchâssé dans la paroi du tube digestif (oesophage, esto- postsynaptique (α1), d’autres ont une présence pré et
mac, intestins, pancréas, vésicule biliaire) il coordonne le postsynaptique (α2).
péristaltisme intestinal (progression du bol alimentaire) et La noradrénaline active surtout les récepteurs α, moins
la digestion des aliments, en l’absence d’innervation ex- les β. En revanche, l’adrénaline stimule les récepteurs α et
trinsèque. Médié d’un fonctionnement cyclique et stéréo- β de manière égale.
typé. ▪ Agonistes des récepteurs adrénergiques : l’adrénaline et
▪ On lui distingue deux réseaux complexes et interconnec- la méthoxamine .
tés : Plexus myentérique & Plexus sous-muqueux. 3. Effets du SNV sur les effecteurs viscéraux :
▪ Il assure :
➢ Motilité muscles lisses
➢ Sécrétions muqueuses et enzymes digestives
➢ Débit sanguin intestinal
➢ Une indépendance incomplète « autonome» des infor-
mations du reste du SN.
2. Transmission synaptique dans le SNA
a. Synapses au niveau du ganglion végétatif :
- Tous les neurones pré-ganglionnaires qu’ils soient ortho ou
parasympathique sont cholinergiques. Cependant les neu-
rones pré-ganglionnaires sympathiques libèrent également
des neuropeptides (enképhalines, substance P, LH-RH, soma-
tostatine ….).
- Les terminaisons des neurones préganglionnaires sympa-
thiques et parasympathiques libèrent de l’acétylcholine.
Celle-ci agit sur les ganglions par l’intermédiaire de récep-
teurs nicotiniques et muscariniques. R ! Effet Parasympathique sur système digestif : augmente le pé-
Remarques : ristaltisme et relâche les sphincters.
R ! Effets sur la vessie :
- Sympathique : inhibition tonique sur le détrusor (β), et une
action excitatrice sur le trigone et le sphincter interne (α)
empêchant la vidange de la vessie lorsque celle-ci n’est pas
pleine.
- Le sphincter externe de l’urètre est sous un contrôle volon-
taire afin d’empêcher également la vidange vésicale.
- Parasympathique entraîne une contraction du détrusor et
une relaxation du trigone et du sphincter, entraîne donc la
miction.
V. PHYSIOLOGIE DE CONTRACTION MSS
1. Anatomie physiologique :
a. Macroscopie :
R ! La masse musculaire : 35% chez l’homme / 28% chez la femme.

i. Les filaments épais = Myosines :

ii. Les filaments fins : composés de 3 protéines :

b. Microscopie : - Actine : filament d’actine = 2 chaines d’actine F enroulés (ac-


- Fibre musculaire = cellule allongée (myocyte), multinucléée tine F = polymérisation de prot globulaire : actine G)
(2 à 5 noyaux). - Tropomyosine : 2 chaines polypeptidiques qui s'enroulent
- Membrane cytoplasmique = sarcolemme. autour du filament d’actine pour le stabiliser.
- Cytoplasme appelé sarcoplasme, contient : Réticulum endo- - Troponine : se dispose chaque 40 nm, composé de 3 s/u :
plasmique. ATP. Myofibrilles. Glycogène, Protéines libres, Li- ▪ Troponine T : responsable de la liaison avec la tropo-
pides, Mitochondries. myosine.
c. Unité motrice : ▪ Troponine C : fixe le calcium.
▪ Troponine I : inhibe l’activité ATPasique de la tête de
myosine.
e. Réticulum sarcoplasmique
C’est un compartiment intracellulaire spécialisé dans le stockage
et la libération du calcium. Il est composé de 2 parties :
- Citernes terminales : contient un récepteur à la ryanodine
(RYR).
- Réticulum sarcoplasmique longitudinale.
- Le sarcolemme présente des replis internes appelés tubule
transverse (T), contient un récepteur voltage dépendant :
récepteur à la dihydropyridine (DHPR).
- Une triade = 1 tubule T + 2 citernes terminales adjacentes.

d. Unité fonctionnelle contractile (sarcomère) :


2. Contraction musculaire :
a. Mécanisme général de la contraction :
Motoneurone α → PA → Ach → PPM → PAM
b. Couplage excitation-contraction :
- C’est la succession d’événements par laquelle le PA muscu-
laire transmis le long du sarcolemme entraîne le glissement
des myofibrilles.
- L’arrivée du PAM au niveau des triades entraine un flux de
Ca2+ depuis le réticulum sarcoplasmique vers le sarco-
plasme qui va être responsable de la contraction qui im-
plique des interactions entre les protéines des filaments fins 3. Mécanisme de contraction :
et épais. a. Principes régissant la contraction :
- Lorsque le PAM pénètre le Tubule T il va activer le DHPR qui - La force exercée sur un objet par un muscle en contraction
change de conformation et active le RYR qui s’ouvre et li- → tension musculaire.
bère le Ca2+ stocké dans les citernes. - La force exercée par un objet sur un muscle → charge.
- Le Ca2+ retourne ensuite vers le réticulum sarcoplasmique - Pour que les fibres musculaires se raccourcissent et dépla-
grâce à une pompe à Ca2+ ATPasique → ↘ Ca2+ → le relâ- cent une charge, il faut que la tension > la charge opposée.
chement musculaire. b. Contraction musculaire : modification physique
b. Mécanisme moléculaire : - Contraction isométrique : quand un muscle développe une
tension mais sa longueur reste constante : pas de raccour-
cissement et pas d’allongement.
- Contraction isotonique : contraction avec raccourcissement
/ allongement à tension constante.
- Contraction concentrique : tension > charge → raccourcis-
sement.
- Contraction excentrique : tension < charge → contraction
avec allongement.
4. Propriété mécanique :
a. Secousse musculaire : divisée en 3 phases :
- Latence (qlq msec) : c’est le temps du couplage excitation
contraction (sortie de Ca2+ de R.S.).
- Phase de contraction : de début du raccourcissement →
maximum de la force de tension : pic.
- Phase de décontraction : la tension du muscle diminue
jusqu’à sa disparition, elle est 4 fois plus longue que sa con-
traction d’où le myogramme asymétrique.
i. Caractéristiques de la secousse musculaire :
▪ La fatigue : entrainant l’allongement de la décontraction.
▪ Le froid : entrainant l’augmentation de la durée de la con-
traction et de la décontraction.
▪ Durée 7 à 10 ms → muscles rapides (oculo-moteur).
VI. ASPECTS M. & E. DE MSS ▪ Durée 90 à 120 ms → muscles lents (soléaire).
1. Caractéristiques fonctionnelles des muscles : ii. Comparaison de la durée de contraction musculaire des trois
- L’excitabilité : capacité de percevoir un stimulus et d’y ré- types de muscles :
pondre.
- La contractilité : est la capacité de se contracter avec force
en présence de la stimulation appropriée.
- L’extensibilité : est la faculté d’étirement : lorsqu’elles se
contractent les fibres musculaires se raccourcissent mais
lorsqu’elles sont détendues on peut les étire au-delà de leur
longueur de repos.
- L’élasticité : est la possibilité qu’ont les fibres musculaires
de reprendre leur longueur de repos lorsqu’on les relâche.
2. Régénération de l’ATP :
Lors de la contraction musculaire l’énergie servant à l’activité
contractile est fournie par l’ATP. b. Modèle mécanique de Hill :
Les stocks d’ATP immédiatement disponible sont peu impor- Composantes élastiques en series :
tants dans le muscle et permettant une contraction de 4 à 6 se- tendons, lignes Z, …
condes, il doit être régénéré de façon continue afin que la con- Composantes élastiques en paral-
traction puisse se poursuivre, les voies de régénération sont : lèles : sarcoleme, reticulum sarco-
plasmique, tissu conjonctif
Composantes contractiles :
myofibrilles
c. Relation entre la fréquence et la tension : e. Relation charge vitesse :
Notion de la sommation temporelle et tétanos :

5. Les différents types de fibres :


a. Les fibres musculaires : classées en 3 catégories selon leurs
propriétés biochimiques :
d. Relation tension longueur : - Les fibres oxydatives à contraction lente (type I) :
1. Tension passive-longueur : Résistantes à la fatigue. Mieux adaptées à l’activité d’endu-
- Elle correspond à la force de résistance générée de façon rance telles que marathon ou le maintien de la posture.
passive par le muscle lorsqu’il est soumis à un allongement - Les fibres oxydatives à contraction rapide (type IIa) :
qui le place à une longueur sup à la longueur optimale. Résistantes à la fatigue et mieux adaptées au Sprint, à la
- Due à une protéine élastique qui attache les myofilaments marche.
de myosine aux stries Z : la connectine ou titine. - Les fibres glycolytiques à contraction rapide (type IIb) :
2. Tension active- longueur : Fatigables et mieux adaptées aux mouvements puissants ou
La force maximale que peut générer un muscle actif est fonction intenses de courte durée (frapper une balle de baseball ou
du nombre des ponts entre l'actine et la myosine. lever des haltères).
- La courbe ascendante : Lors du raccourcissement du sarco- La plupart des muscles contiennent un mélange de ces diffé-
mère les lignes Z se rapprochent l'une de l'autre et les myo- rentes fibres.
filaments se chevauchent de plus en plus limitant les possi- b. Les types de fibres musculaires squelettiques :
bilités de formation de ponts entre l'actine et la myosine - Fibres en de multiples fibres lentes (blanches) ou rapides
- Pic : la longueur où peuvent se faire le maximum de ponts (rouges) selon la Vitesse de raccourcissement.
d'union entre les myofilaments contractiles. - Fibres oxydatives ou glycolytique selon la principale voie gé-
- La courbe descendante : lors de l'allongement du sarco- nératrice d’ATP.
mère les lignes Z s'éloignent l'une de l'autre et les ponts 6. Notions :
entre l'actine et la myosine sont de moins en moins nom- a. La fatigue musculaire : l’incapacité du muscle de se contracter
breux → ↘ force progressivement. même s’il reçoit encore de la stimulation
b. La dette en oxygène : après l’effort, une surconsommation
d’O2 est nécessaire pour reconstituer les réserves énergétiques.
Elle comporte 2 parties :
▪ La première partie : dette alactique précoce de la dette
d’oxygène correspondant à la reconstitution du phospha-
gène (ATP, CP) et aux réserves d’oxygène.
▪ La deuxième partie : la dette lactique qui survient ensuite
correspondant à l’élimination de l’acide lactique.
7. La régulation de la tension musculaire : dépend de :
3. Tension totale – longueur :
- Le nombre de fibres se contractant à tout moment
- Pour chaque fibre dépendant du diamètre, la longueur et la
fréquence des PA
- Le recrutement des unités motrices permettant ainsi d’aug-
menter la tension musculaire.
R ! Pendant l’exercice musculaire, seulement une petite fraction
de l’énergie libérée par le métabolisme est convertie en travail
mécaniques : 20 – 25 %.

- La somme de ces 2 courbes donne la courbe de tension to-


tale.
- Durant une contraction, la tension maximale se produit lors-
que la longueur du sarcomère au repos est de 2,1-2,2 μm
(longueur optimale).
- Le rapport longueur-tension idéal correspond à un léger éti-
rement du muscle lorsque les filaments d’actine et de myo-
sine se chevauchent à peine.
- Cette courbe est une courbe théorique. Elle peut changer
en fonction du type de muscle & des fibres qu’il contient.
VII. STRUCTURE MEMBRANAIRE VIII. TRANSPORT MEMBRANAIRE
1. Structure de la membrane plasmique : 1. Types de transport membranaire :
Composition chimique : 40 % lipides / 52% protéines / 8 % glucides - Mécanismes passifs : sans dépense d’énergie
Lipides membranaires - Mécanismes actifs : avec dépense d’énergie
a. Les phospholipides (les plus abondants) : Mécanismes passifs
- Ce sont des molécules amphipathiques possédant 2 pôles : a. La diffusion simple :
▪ Une tête hydrosoluble polaire - Suivant leur gradient de concentration : [ ] ↑ → [ ] ↘
▪ Une queue hydrophobe apolaire : AG - Conditions de diffusion :
- Il existe 2 types de phospholipides : les glycérophospholi- ▪ Être liposoluble
pides et les sphingolipides. ▪ Être assez petite pour passer dans les canaux mb.
b. Le cholestérol : Il participe à la fluidité ainsi qu’à la stabilité de ▪ Être assistée par une molécule porteuse
la membrane. - Les substances non polaires et liposolubles diffusent direc-
 Dans le milieu aqueux les lipides possède une propriété tement à travers la bicouche lipidique : l’O2, le CO2, les vita-
d’auto-assemblage leurs permettre de former : mines liposolubles, certaines hormones (stéroïdes) et l’al-
- Des micelles : rôle de transport cool, l’urée.
- Des bicouches b. Diffusion facilitée :
- Des liposomes : développés dans la recherche pharmaceu- Ce transport concerne les molécules de grosse taille, non liposo-
tique comme vecteurs de médicaments. lubles, selon leur gradient de [ ] et sans dépense d’énergie :
Protéines membranaires sucres (aussi transportés par transport actif secondaire), acides
a. Prot. membranaires intégrales → amphipathiques. aminés et ions, soit :
b. Prot. membranaires périphériques → non amphipathiques ▪ En se combinant à des transporteurs protéiques
 Rôles des protéines : transport, transmission des messages, ▪ Empruntent des canaux protéiques : ions, eau.
fixation au cytosquelette et à la matrice extracellulaire, activité Mécanismes actifs
enzymatique a. Transport actif :
 Fluidité membranaire : - Transport actif primaire : l’énergie provient directement de
- Mouvement latéral des lipides et des protéines : c’est due l’hydrolyse de l’ATP. Ex : pompe Na+/K+ ATPase.
à l’absence des liaisons chimiques entre les PL et entre les - Transport actif secondaire : est alimenté indirectement il
PL et les protéines. par les gradients ioniques créés par les pompes du trans-
- Les longues chaînes d’acides gras peuvent se courber et port actif primaire. Ex : le cotransport ou symport Na-Glu.
se déplacer d’avant en arrière.
- Le cholestérol s’intercalant entre les phospholipides
Glucides
- Le glycocalyx « nappée de sucre» : sur la face extracellulaire
de la membrane plasmique, reliés au Prot Mb.
- Il joue un rôle important dans l’identification et les interac-
tions entre cellules. (Pas de rôle dans le transport ou dans la
fluidité). R ! les glucides sont plus importants dans GR.
2. Modèle de la mosaïque fluide :
La structure générale de toutes les membranes est une struc-
ture fluide dont les protéines flottent dans une mer de lipides.
Elle peut aussi changer de forme par exemple le GR. ➢ Le transporteur de glucose : GLUT (passif) se trouve sur la
membrane basolatérale.
➢ Le sodium glucose transporteur : SGLT (actif) se trouve sur le
mb apical
- Transport actif tertiaire : par la dissipation de gradient de
transport actif secondaire.
 Exemple :
- TA I : une pompe Na⁺, K⁺
- TA II :
▪ Symport (transport du Na⁺ et d’une substance X= l’α cé-
toglutarate(α-KG))
3. Aspect en ME : 2 couches sombres 2nm chacune séparée par ▪ Antiport (entrée du Na⁺ et sortie d’une substance X)
une couche claire de 3,5nm => 7,5 nm. - TA III :
4. Jonctions membranaires : ▪ Symport de X et Y
a. Les desmosomes (corps liants) : ▪ Antiport de X et Y (α-KG et PAH).
Attaches mécaniques « boutons pression » unissent des cel-
lules soumises à des étirements majeurs (coeur, peau, uté-
rus)
b. Les jonctions communicantes ou ouvertes ou gap :
Unissent 2 c adjacentes subissent une excitation électrique
(cœur, muscle lisse)
c. Les Jonctions occlusives (serrées) : elles entourent le pôle
apical des cellules épithéliales limitant le passage de molé-
cules.
R ! Le Mb permet la diffusion de : molécules apolaires, gaz, lipides,
stéroïdes
b. Transport vésiculaire : ▪ Récepteurs membranaires : récepteurs - canaux / ré-
Transport activé par l’ATP, des macromolécules, comprend : cepteurs-enzymes / récepteurs- couplés à la protéine G
- L’exocytose 3. Voies de transduction du signal et leur amplification :
- L’endocytose : comprend 3 types L’activation du récepteur : se déroule lors du couplage du mes-
▪ La phagocytose : en émettant des pseudopodes. sager chimique appelé premier messager sur son récepteur in-
▪ La pinocytose : endocytose de liquides duisant une modification de la conformation tridimensionnelle
▪ L’endocytose par récepteurs interposés (dépendant des de ce dernier.
récepteurs) : a. Voies initiées par les messagers liposolubles : récepteurs in-
→ Principal mécanisme de l’endocytose spécifique de la tracellulaires et activation directe des gènes (pas de 2nd messa-
plupart des macromolécules de l’organisme. ger) :
→ Il permet l’absorption de substances telles que : en- - Fixation du complexe ligand récepteur sur la chromatine au
zymes, hormones, anticorps, LDL. niveau d’une région de l’ADN.
→ Elle est très sélective. - Transcription de gènes de l’ADN en ARNm → Traduction→
→ Mécanisme : Des substances extracellulaires se lient à production de protéines spécifiques.
des récepteurs protéiques spécifiques dans les régions b. Voies initiées par les messagers hydrosolubles : récepteurs
des puits tapissés de protéines (la clathrine) → Ceci per- de la membrane plasmique et seconds messagers :
met à la cellule d’ingérer et de concentrer certaines subs- i. Récepteurs canaux ioniques ligands dépendants :
tances (ligands) dans des vésicules tapissées. - Ces récepteurs sont abondants dans la membrane plas-
c. Transcytose : mique des cellules nerveuses et musculaires.
Substance pénètre et ressort. Ex : cellule endothéliale. - Le récepteur s’active par changement de conformation : ca-
Transport épithélial ou transépithélial nal ouvert à travers la membrane plasmique.
a. La voie paracellulaire : facilite la diffusion entre les cellules ii. Récepteurs enzyme :
épithéliales adjacentes à travers les jonctions occlusives, permet Récepteurs à activité enzymatique intrinsèque : protéines ki-
le transport réduit de l’eau et les petits ions, varie selon le type nases qui s’occupent de la phosphorylation des protéines ayant
d’épithélium (intestinal : ↑, rénal : ↘) l’acide aminé tyrosine d’où leur nom de récepteurs de la tyro-
b. La voie transcellulaire : facilite le mouvement à l’intérieur sine kinase :
d’une cellule épithéliale à travers la membrane apicale ou baso- ▪ Fixation du premier messager sur le récepteur
latérale → cytosol → membrane opposée. ▪ Modification de la conformation du récepteur
▪ Activation de sa fraction enzymatique du côté cytoplas-
R ! la diffusion des ions dépend de gradient de concentration et de mique
gradient électrique. ▪ Autophosphorylation du récepteur avec formation de
R ! Le transport de glucose se fait : au niveau de la cellule épithé- phosphotyrosines.
liale par TA II, au niveau des autres cellules par diffusion facilitée. ▪ Les phosphotyrosines du récepteur nouvellement for-
mées constituent des sites d’ancrage pour les protéines
IX. INTERACTIONS LIGANDS RECEPTEURS cytoplasmiques.
▪ Les protéines d’ancrage fixent d’autres protéines dé-
1. Introduction : mode de communication ȼ par signal chimique
clenchant une cascade de voies de signalisation dans la
cellule dont le mécanisme repose sur l’activation des
protéines par phosphorylation.
iii. Récepteurs couplés à la protéine G :
- C’est des récepteurs agissant indirectement par une pro-
téine régulatrice la protéine G.
- Il s’agit d’un complexe protéique fixé sur le récepteur inactif
et localisé à la face cytosolique de la membrane plasmique.
- La protéine G sert d’intermédiaire pour activer ou inactiver
une protéine effectrice qui peut être une enzyme (+f) ou
un canal ionique lié à la membrane.
R ! Au repos, les protéines G sont liées au GDP, lorsqu’ils sont acti-
vés, le prot G transforme le GDP en GTP et libération de la s/unité
α liée au GTP qui va activer les effecteurs cellulaires.
 Les seconds messagers :
1. Adenylate cyclase et AMPc :
- Activation de la protéine G par le 1er messager.
- Activation de l’adénylate cyclase et conversion de l’ATP en
AMPc (second messager) aboutissant à une cascade d’évè-
2. Ligands et récepteurs : nements en réponse au premier messager.
a. Ligands : des molécules de signalisation qui se lient à des ré- - Fixation de l’AMPc sur des protéines kinases et leur activa-
cepteurs pour induire une réponse cellulaire, classés en : tion
▪ Ligands liposolubles : diffusable et se lient à leurs récep- - Phosphorylation des différentes enzymes par les P.K.
teurs intracellulaires qui peuvent être cytosoliques ou nu- - Modification de l’activité des protéines phosphorylées à
cléaires l’origine de la réponse cellulaire.
▪ Ligands hydrosolubles : non diffusable, se lient à des ré- R ! La cascade des évènements, dont chaque étape active la sui-
cepteurs membranaires. vante amplifie le signal initial par effet multiplicateur. Le résultat
b. Récepteurs : est l’amplification considérable du signal d’entrée.
- Propriétés : Spécificité, Affinité, Saturation, Compétition. R ! la calmoduline n’est pas activée par protéine G mais par Ca2+
- Types de récepteurs :
▪ Récepteurs intracellulaires : cytosolique ou nucléaires.
R ! L’ADP peut agir comme ligand et se lier à des récepteurs mb.
5. Mécanismes de régulation du complexe ligans-récepteur :
Régulation négative ou « down regulation» :
Exposition à une forte concentration extracellulaire du messa-
ger pdt t suffisant → diminuer le nombre des récepteurs par
phénomène d’internalisation → atténuer la capacité de réponse
de la cellule cible => cellule est désensibilisée.
Régulation positive ou « up regulation» :
Une augmentation du nombre de récepteurs aux ligands dans la
cellule suite à l’exposition de faibles concentrations du messa-
ger chimique grâce à la présence de stocks de récepteurs sur les
membranes des vésicules intracellulaires.

X. LES COMPARTIMENTS LIQUIDIENS


1. L’eau dans l’organisme :
a. Teneur en eau totale : varie en fonction de :
- Sexe : 60% chez l’homme et 50% chez la femme.
- L’âge : 70% chez le NR, chez le sujet âgé ce pourcentage ↘.
- La quantité relative du tissu adipeux, celui-ci ne peut conte-
nir que 20% d’eau alors que le muscle squelettique peut con-
tenir jusqu’à 75%.

2. Phospholipase C , Diacylglycerol en inisitol triphosphate :


- Protéine G, activée par la fixation du premier messager sur
le récepteur
- Activation de la protéine effectrice phospholipase C
- Dégradation du phosphatidylinositol biphosphate (PIP2)
phospholipide de la membrane plasmique, en diacylglycérol
(DAG) et en inositol triphosphate (IP3) (seconds messagers) b. Répartition de l’eau dans l’organisme :
- Activation de la protéine kinase C : PKC - LIC : la proportion d’eau est très différente selon les types
- Phosphorylation d’autres protéines pour aboutir à la ré- cellulaires.
ponse cellulaire. - LEC : ¼ plasma et ¾ liquide interstitiel.
- L’IP3 cytosolique se fixe sur des récepteurs, les canaux cal- 2. Composition des différents compartiments liquidiens :
ciques ligand-dépendants, situés dans le réticulum endo- a. Compartiment extracellulaire :
plasmique (RE) provoquant leur ouverture → ↑ Ca2+ cytoso- - On considère que la compositions & concentration des ions
lique. est la même dans le liquide interstitiel et dans le plasma :
▪ Le cation le plus abondant est le Na⁺
▪ Les anions les plus abondants Cl⁻ et HCO₃⁻.
- La différence la plus notable entre ces deux compartiments
est la plus forte concentration de protéines dans le plasma.
b. Compartiment intracellulaire :
- Plus de protéines (4X plus que dans le plasma)
- Beaucoup plus de K⁺ (cation le + abondant & déterminant
4. Conséquences de l’interaction ligand-récepteur : majeur d osmolarité intracellulaire) et de phosphate (anion
- Modification de la perméabilité et/ou du potentiel de repos plus abondant)
de la membrane plasmique par ouverture ou fermeture des - Plus de magnésium et de sulfate
canaux ioniques - Moins de Na⁺, de Cl⁻ et de bicarbonate.
- Synthèse des protéines et des enzymes dans la cellule 3. Entrées et sorties de liquide de l’organisme :
- Activation ou inhibition d’enzymes a. Les entrées :
- Déclenchement de l’activité sécrétrice Des apports d’eau obligatoires (endogène) par le métabolisme +
- Stimulation de la mitose et la méiose. des apports exogènes.
Ligands des récepteurs extracellulaires b. Les sorties :
- Hormones peptidiques, telles que l'insuline, le glucagon, - Les sorties extrarénales : faibles (500ml/j) et peu régulées.
la prolactine, GH. - Les sorties rénales : sont la cible majeure de la régulation
- Cytokines, telles que l'interleukine-2, l'interféron-gamma des sorties hydriques (sous contrôle de l’ADH++).
- Neurotransmetteurs : la dopamine, la sérotonine, l'ach. A l’état stable, la diurèse est le facteur le + important de
- Ligands lipidiques : les prostaglandines, les leucotriènes. l’excrétion et équivalente aux apports d’eau exogènes
Ligands des récepteurs intracellulaires (1à3L).
- Hormones stéroïdiennes, telles que les œstrogènes, la 4. Echanges entre compartiments :
progestérone, la testostérone, aldostérone, cortisol. - Passive : répondant à des lois physiques auxquelles s’oppo-
- Hormones thyroïdiennes : T4 et la T3 (intra et extra-c) sent les caractéristiques de perméabilité de la membrane.
- Vitamines, telles que la vitamine D3 - Un transfert actif allant dans ce cas à l’encontre des forces
- Ligands lipophiles, tels que les AG, le cholestérol. physiques.
 Ces forces physiques sont : B. Etats d’hydratation :
▪ La diffusion a. DEC :
▪ Les lois d’osmose - Elle est due à une perte nette de sodium et donc d’eau.
▪ Les différences de pressions hydrostatiques - Si la DEC est pure (perte sodée iso-osmotique) l’osmolalité
▪ L’attraction électrique. extracellulaire reste normale (~300 mosmol/kg) et le vo-
a. Echanges entre le plasma et le liquide interstitiel : lume du secteur intracellulaire est inchangé.
i. Echanges des gaz respiratoires et des nutriments : b. HEC :
- Diffusion selon leur gradient de concentration : molécules - L’HEC pure est due à une rétention iso-osmotique de so-
liposolubles. dium et d’eau, et traduit un bilan sodé positif.
- Pores : molécules hydrosolubles (AA, glucose..) c. DIC :
- Des cavéoles ou vésicules de pinocytose : grosse molécules Elle est due à une hyperosmolarité extracellulaire consécutive
(protéines) soit à :
- Fentes intercellulaires : molécules hydrosolubles. ▪ Une ↑ de la concentration plasmatique surtout en Na+
ii. Echanges liquidiens (filtration-réabsorption) : (surcharge).
- Pression hydrostatique (PH) : Elle tend à faire sortir l’eau et ▪ Une ↘ de l’eau totale par manque d’eau global.
les solutés du capillaire vers le milieu interstitiel. d. HIC :
- Pression osmotique ou oncotique (PO) : Elle tend à retenir - Correspond toujours à un excès d’eau.
l’eau et les solutés dans le plasma. - Due à un transfert d’eau du secteur extracellulaire vers le
 Versant artériolaire : PH >PO → Filtration : transfert net secteur intracellulaire du fait d’une hypoosmolalite plasma-
d’eau +solutés du plasma vers l’interstitium. tique.
 Versant veinulaire : PH < PO → Réabsorption : retour d’eau
+solutés de l’interstitium vers le plasma. R ! unités : mol → osmol pour comparer l’osmolarité :
R ! le volume de filtration > volume de réabsorption psq PNFa >  1mmol/L de glucose = 1 X 1= 1mosml/L (le glucose = 1 particule
PNFv indissociable)
R ! la filtration / réabsorption dépendent de PH (PO est cte)  1mmol/L de NaCl = 1 X 2 = 2mosml/L (NaCl = 1Na+ + 1Cl- ).
b. Echanges entre le liquide interstitiel et LIC : R ! Pression nette de filtration (PNF) :
Pour les solutés : PNF = (PH – PO) capillaire – (PH – PO) interstitielle
▪ Diffusion simple ou facilitée R ! Calculer le pourcentage d'eau intracellulaire chez un adulte
▪ Transport actif de 70 kg avec 28 litres d'eau intracellulaire par rapport au poids
Pour l’eau : l’osmose du corps ?
➢ L’urée, les acides gras, O2 et CO2 → diffusent librement - Pourcentage d'eau intracellulaire = (28 litres / 70 kg) x 100%
➢ Les ions → un transport actif ou canaux ioniques = 40 % (à savoir 28 l = 28 kg psq la densité d’eau 1 kg/l)
➢ Glucose, acides aminés → diffusion facilitée.
5. OSMOLARITE ET ETATS D’HYDRATATION :
A. Osmolarité :
XI. BIOENERGETIQUE
- Le déplacement d’eau entre les compartiments gouverné 1. Aspect cellulaire :
par les forces osmotiques induit une quasi égalité de l’os- a. Production d’ATP :
molarité dans tous les liquides corporels ~300 mosmoles/L. Nutriments + O2 ------------ > CO2 + H2O (+ urée) + Energie
a. Perte de liquide isotonique : contraction isoosmotique : cas b. Utilisation de l’ATP :
d’hémorragie → à l’équilibre : ↘ VEC avec l’osmolarité reste ATP + H2O ------------ > ADP + P + E
inchangé.  L’hydrolyse des molécules d’ATP est la source immédiate
b. Gain de liquide isotonique : expansion isoosmotique : cas d’énergie pour effectuer divers travaux biologiques.
de perfusion d’une solution de NaCl isotonique → à l’équi-  40% seulement de l’énergie potentielle des substrats énergé-
libre : une ↑ VEC avec l’osmolarité reste inchangé. tique est retrouvée dans les molécules d’ATP, la 60% est dissipée
 a + b : donc CIC n’est pas touchée. sous forme de chaleur.
 Dépenses de fonctionnement sujet jeune stationnaire : 2400 Kcal
c. Perte d’eau : contraction hyperosmotique : cas de transpira-
 Le rendement : la proportion d ’énergie qui est transformée en
tion excessive → ↘ VEC avec ↑ de l’osmolarité extracellu-
une autre forme d’énergie à l’exception de la chaleur.
laire → déplacement d’eau du MIC vers le MEC → ↘ VEC et
2. Balance énergétique :
VIC avec ↑ l’osmolarité extracellulaire et intracellulaire.
L’état stationnaire est établi quand : Entrées = Sorties
d. Gain d’eau : expansion hypoosmotique : cas d’une grande
a. Les entrées : valeurs théoriques :
ingestion d’eau → ↑ VEC avec ↘ l’osmolarité extracellu-
- Glucides : 50% avec 1g = 4kcal (bio= réel : 4,2)
laire→ déplacement d’eau du MEC vers le MIC → ↑ VEC et
- Lipides : 35% avec 1g = 9kcal (9,4)
VIC avec ↘ l’osmolarité extracellulaire et intracellulaire.
- Protéines : 15% avec 1g = 4kcal (5.6)
e. Gain d’eau : expansion hyperosmotique : cas d’apport ex-
b. Les sorties :
cessif en NaCl → ↑ de l’osmolarité extracellulaire → dépla-
i. Métabolisme de base (MB) :
cement d’eau du MIC ver le MEC → ↑ VEC et de l’osmolarité
- Correspond aux dépenses énergétiques minimales (repos),
extracellulaire et intracellulaire avec ↘ VIC.
représente 60% à 70% de la dépense énergétique totale des
Expansion hypoosmotique :
24 h, sujet l’homme jeune = 40 Kcal/h/m2
- Il existe des variations interindividuelles (le + variable).
- Conditions de mesure :
▪ Jeûne de 11 à 18 h après un repas pauvre en protéines.
▪ Neutralité thermique : 26°C si le sujet est nu 21°C si le sujet
est légèrement vêtu
▪ Sujet allongé depuis au moins 30 min, relaxation muscu-
laire, calme émotionnel.
- Facteurs de variation
▪ Le sexe : + élevé chez l’homme.
▪ L’âge : ↑ de la naissance jusqu’à un an puis diminue pro- XII. LA RATION ALIMENTAIRE
gressivement.
1. Besoins quantitatifs :
▪ Certains états physiologiques : ↑ au cours de : la puberté,
- Densité énergétique : traduit la quantité d’énergie apportée
de la grossesse, de l’allaitement et ↘ : après la méno-
/ 100g d’aliments, glucides simples et les graisses saturées
pause
ont D.E ↑ et D.N ↘ (les protéines n’ont pas d’effet)
▪ Les états pathologiques : fièvre les troubles de la sécré-
- Densité nutritionnelle : traduit la teneur en micronutriments
tion des hormones thyroïdiennes
pour 1000 Kcal, es fruits et légumes ont une D.I. ↑ et D.E ↘.
▪ Habitudes alimentaires : élevé chez des sujets chronique-
2. Besoins quantitatifs :
ment hyperalimentés
a. Les glucides :
▪ Climat : ↑ chez sujets vivant dans les pays froids.
- Sucres simples, oses ou diholosides
R ! La contribution des organes au métabolisme de base n’est pas
- Aliments amylacés, contenant essentiellement de l’amidon.
proportionnelle à leur masse:
- Les glucides non digestibles (les fibres alimentaires) : 5% de
- Le cerveau, le coeur, le foie et les reins consomment 60% de
l’apport énergétique.
la dépense énergétique de base.
 Rôles des fibres alimentaires :
- La masse musculaire est bien plus importante ne con-
▪ La vidange gastrique
somme que 20% de la dépense énergétique de base.
▪ Le transit intestinal
ii. Thermogenèse post-prandiale : après un repas, le métabo-
▪ L’équilibre de la microflore intestinale interagissent avec
lisme s’élève de 10 à 15% et atteint son maximum 1 à 2h après le
l’absorption des glucides en réduisant leur IG.
repas même si le sujet est au repos et à neutralité thermique.
▪ Effet rassasiant (satiété)
Elle dépend essentiellement la prise et la nature alimentaire (ac-
▪ Diminution de MCV et la prévalence de certains cancers.
tion dynamique spécifique des aliments (ADS)) : plus marquée
▪ Ont un effet positif sur l’IG en ralentissant la digestion et
pour les protéines que pour les hydrates de carbone (glucides)
l’absorption de glucose.
et les lipides.
La quantité journalière conseillée : 25-30 mg (10-15 : solubles)
iii. Activité physique.
L’index glycémique (IG) : quantification du pouvoir hyperglycé-
3. Méthodes de mesure des dépenses énergétiques :
miant d’un aliment par rapport à celui du glucose.
- Calorimétrie directe
b. Lipides :
- Calorimétrie indirecte alimentaire
Répartition souhaitable :
- Calorimétrie indirecte respiratoire : (méthode de référence
▪ Acides gras saturés : 12%
en pratique clinique) permet le calcul de la consommation
▪ Acides gras mono-insaturés : 15 à 20%
d’oxygène et équivalence
▪ Acides gras polyinsaturés: 6 à 8%
O₂/énergie → Dépense d’énergie = VO2 (en L) x 4.85
c. Protéines :
R ! Quotient respiratoire : QR = Vco2/Vo2 : 1G /0.8L/0.7p
- 50 % animal et 50% végétal
- Equations de prédilection : DET = DER × NAP
- 9 AAE (histidine seulement pour NR)
- Impédancemétrie : C’est une technique non invasive basée
- Valeur biologique : ↑ : contient AAE / animale et ↘ : végétale.
sur la résistance au passage d’un courant électrique de
- Perdre leurs valeurs énergétiques lorsqu’ils sont exposés à T° ↑.
faible intensité à travers l’organisme, permet de mesurer :
3. Les apports nutritionnels conseillés (ANC) :
▪ La composition corporelle : % de masse grasse & maigre
- Représentent la quantité de macro et micronutriments né-
▪ Le métabolisme de base
cessaire à la couverture de l’ensemble des besoins physiolo-
▪ Les besoins énergétiques estimés
giques. Ils correspondent aux besoins nutritionnels moyens.
4. Lutte contre le froid :
- Ils sont calculés de telle sorte qu’ils couvrent les besoins de
a. Diminution de la perte de chaleur : se manifeste par :
97.5 % des individus d’une population, dont le but premier
- Vasoconstriction des vaisseaux sanguins cutanés
est d’éviter les déficiences.
- Réponse comportementale en se recroquevillant
- Ils sont à considérer comme des apports optimaux pour une
b. Augmentation de la production de chaleur :
population donnée.
- Frissons : contractions et relâchements involontaires des
Nutriment ANC journalier Nutriment ANC journalier
M striés et s’accompagnent de vasoconstriction des vsx
sanguins cutanés (M. lisse). Besoins non energetiques Oligoéléments
- Augmentation du tonus musculaire Eeau 2 – 2,5 l H : 10mg/j
- Activité musculaire volontaire: taper des mains & pieds NaCl 6 g/l Fer F réglée : 15
- Augmentation de la sécrétion d’adrénaline (effet minime Potassium 4 g/l Ménopausée: 10
chez l’adulte) Calcium 1 g/l Iode 150μg/j
- Augmentation de l’appétit (thermogenèse post pran- Mg >400mg/j Zinc 15mg /j
diale). Phosphore 750mg/j.
R ! 1Kcal = 4.184KJ / 1Kcal = 1Cal (grand C) = 1000 cal (petit c) R ! Equilibre alimentaire → méthode 4-2-1 : recommandé de
prendre 4 éléments glucidiques, 2éléments protidiques et 1 élé-
ment lipidique.
R ! la femme allaitante doit ↑ ses apports énergétiques : 500 Kcal/j

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