Classe : 4ème Sc Exp

Série de révision : Réflexe myotatique

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1) a-

Propagation unidirectionnelle grâce à la période réfractaire du PA le de proche en

proche, vue l’absence de myéline, le long du neurone dans les conditions naturelles
donc c’est une propagation de proche en proche unidirectionnelle.

b- la propagation du message nerveux et plus rapide dans une fibre myélinisée qu'une
fibre amyélinisée car il est saltatoire de nœud de Ranvier à un autre.
2) a- les étapes d'une synapse excitatrice sont :
• Arrivée d'un PA au niveau du bouton synaptique.
• Ouverture des canaux voltage dépendant (CVD) à Ca2+ et entrée massive et
passive de cet ion dans le bouton synaptique.
• Libération par exocytose d'un neurotransmetteur excitateur dans la fente sy-
naptique.
• Fixation du neurotransmetteur excitateur sur les récepteurs spécifiques post-
synaptiques.
• Ouverture des canaux chimio-dépendants (CCD) à Na+ d'où entrée passive
de Na+ et par la suite naissance d'un PPSE.
• Hydrolyse du neurotransmetteur par une enzyme spécifique où récapituration.
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b-
Synapse excitatrice
• Neurotransmetteur excitateur.
• CCD à Na+ au niveau de la
membrane post-synaptique.
• Entrée passive de Na+ dans
l’élément post-synaptique.
• Naissance d’un PPSE.
Synapse inhibitrice
• Neurotransmetteur inhibiteur.
• CCD à K+ et à Cl- au niveau de
la membrane post-synaptique.
• Sortie passive de K+ et entrée
de Cl-.
• Naissance d’un PPSI.

A] Graphe a : avec des stimulations d’intensité croissante 0 à 5 l’amplitude des potentiels

de récepteur en O1 augmente de 0 à 40.
Plus que l’intensité s’étirement augmente, plus que l’amplitude du potentiel
augmente d’où le potentiel de récepteur est graduable.
Graphe b : * pour les stimulations d’intensité croissante de 0 à 5 l’amplitude de
potentiel diminue en O2 par rapport à O1, d’où le potentiel de récepteur est amorti, et
s’annule en O3.
Le potentiel de récepteur est non propageable.
*Grâce à la stimulation d’intensité 5 le potentiel de récepteur est d’amplitude 20 mv
donc atteint le seuil -50 mv ce qui entraîne la naissance d’un PA.
Le PA exige un seuil.
*Avec les stimulations d’intensité supraliminaire et croissante de 5 à 9 l’amplitude de PA
est constante et égale à 100 mv.
Le PA est non graduable, il obéit à la loi de tout et rien.
Graphe c : les potentiels d’actions enregistrés en O2 sont enregistrés en O3. Le PA est
propageable.
Graphe d : lorsque l’amplitude de la ddp augmente de 20 à 50 la fréquence des PA
augmente de 0 à 45.
Le message nerveux est codé en modulation de fréquence.
B] 1)
Analyse Déduction
La stimulation de A engendre en O4 un PPSE d’amplitude 12 mv. Synapse A-M est excitatrice
La stimulation de B engendre en O5 un PPSE d’amplitude 20 mv. Synapse B-M est excitatrice
La stimulation de C engendre en O6 un PPSE d’amplitude 18 mv. Synapse C-M est excitatrice
La stimulation de D engendre en O7 un PPSI d’amplitude 12 mv. Synapse D-M est inhibitrice
2) Pour l’expérience 1, en comparant le PPSE enregistré en O4 et O8, on remarque une
diminution de l’amplitude de 12 mv à 8 mv d’où le PPSE s’amortie en s’éloignant il est
non propageable.
3) L’absence de PA en O5 pour l’expérience 2 est expliquée par l’absence de CVD à Na+
Et K+ au niveau de la membrane post synaptique.
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4) a- La comparaison des expériences 2 et 3 montre qu’en absence de X : naissance de
PPSE en O5 d’amplitude 20mv alors qu’en présence de X : pas de PPSE
La substance X à bloqué le fonctionnement de la synapse B-M
Hypothèse 1 : la substance X est une enzyme hydrolysant le neurotransmetteur de B.
Hypothèse 2 : la substance X est une molécule semblable au neurotransmetteur de B
analogue structural.
b- Expérience proposée : injection d’une dose de X radioactive et on suit par
autoradiographie sa localisation :
- si on détecte la radioactivité sur la membrane postsynaptique, l’hypothèse 2 est
confirmée.
- si on détecte la radioactivité dans la fente synaptique, l’hypothèse 1 est confirmée.
C] 1)

1) 1er cas : on stimule A et B simultanément.

2 PPS simultanés s’additionnent : 8 mv +14 mv= 22 mv
donc PPSE global atteint le seuil et déclenche un PA. Il s’agit
d’une sommation spatiale.

2) 2ème cas : on stimule C deux fois successivement.

2 PPSE successifs s’additionnent algébriquement 14 mv + 14
mv = 28 mv donc PPSE global atteint le seuil et déclenche un
PA. Il s’agit d’une sommation temporelle

3) 3ème cas : on stimule A et D simultanément.

2 PPS simultanés s’additionnent : 8 mv - 8 mv= 0 mv donc
pas de variation de la ddp (potentiel de repos). Il s’agit d’une
sommation spatiale.

4) 4ème cas : on stimule A et C simultanément puis

immédiatement deux stimulations successives de D.
D’abord sommation spatiale de 2 PPSE 8 mv +14 mv= 22
mv puis sommation temporelle de ce PPSE avec 2 PPSI
successifs 22 mv + 2 x (-8) = 6 mv. Le PPSE global n’atteint
pas le seuil. Il s’agit d’une sommation spatiotemporelle.