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LPSP1006
Physiologie humaine
Chap 2: bases cellulaires du contrôle nerveux
Les cellules gliales - 6
1.1 les cellules gliales du système nerveux central 7
Les astrocytes 7
Synapse tripartite 7
Barrière hématoencéphalique 7
La barrière hématoencéphalique dans la neuropharmacologie 8
Les Microglies 8
Les cellules épendymaires 8
Les oligodendrocytes 8
Les structures du système nerveux central SNC 9
Les ventricules cérébraux 9
Les ventricules cérébraux latéraux 9
Histologie du système nerveux central 9
Pourquoi observe-t-on une absence presque complète d’espace
extracellulaire? 9
1.2 les cellules gliales dans le système nerveux périphérique SNP 10
Les cellules de schwann 10
La gaine de myéline 10
Le neurone : 12
Le collecteur 12
L’intégrateur 12
L’émetteur 12
2.1 les types de neurones 13
Les neurones sensoriels 13
Les neurones sensoriels pseudo unipolaire 13
Les interneurones 14
Les motoneurones (neurones multipolaires) 14
Le collecteur du motoneurone 14
L’intégrateur du motoneurone 14
L'émetteur du motoneurone 14
2.2 Les propriétés électriques des neurones 15
Mesurer la différence de potentiel en laboratoire 15
À quoi est dû cette différence de potentiel? 16
Le potentiel dans le cas d’une membrane semi-perméable 16
L’agitation thermique des molécules de glucose 17
Conclusion des observations 17
2.3 Le potentiel d’action de l’axone 18
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Conclusion : 32
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Lexique : 69
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→ Les cellules gliales dans
l’encéphale
les cellules gliales dans la moelle épinière →
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➢ Les astrocytes
Les astrocytes sont impliquées dans
- la formation des synapses et dans
- la composition chimique des synapses / fente synaptique
- Création d’un interface entre les vaisseaux sanguins et les neurones
- Barrière hématoencéphalique
→ elles sont importantes dans les contacts entre neurones
Les astrocytes sont aussi importantes dans la constitution de la barrière
hématoencéphalique (barrière qui protège les neurones du sang).
● Synapse tripartite
La synapse tripartite est faite de trois parties: 2 neurones + 1 astrocytes
● Barrière hématoencéphalique
Cette barrière hématoencéphalique est constituée de:
- La paroi des capillaires sanguins du SNC qui ont une paroi relativement imperméable
- Les cellules endothéliales qui bordent les capillaires (très collées, il n’y a pas
d’espace entre les cellules grâce à la présence de jonctions serrées).
- La lame basale qui est en dessous des cellules endothéliales.
- Les astrocytes qui sont entre les capillaires sanguins et les neurones
- Les pieds astrocytaires qui sont les bouts des prolongements des astrocytes. Ils
entourent les capillaires sanguins, et d’autres pieds viennent s’aposer contre le
neurone.
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➢ Les Microglies
Macrophage (= cellules immunitaires dans le SNC)
➢ Les oligodendrocytes
Les oligodendrocytes fournissent la myéline aux axones. Un seul oligodendrocyte peut en
fournir à plusieurs axones (ce qui n’est pas le cas pour les cellules de Schwann dans le SNP)
L’oligodendrocyte va fournir plusieurs manchon de myéline à plusieurs axones
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Quand on regarde une coupe microscopique du système nerveux central SNC, on voit:
→ une absence presque complète d’espace extra cellulaire (les petites boules sur l’image
sont les noyaux des cellules).
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● La gaine de myéline
Si on la regarde à un très gros grossissement, on voit que la gaine de myéline est une
superposition de couches de membrane plasmique.
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La gaine de myéline est principalement composée de graisses (des phospholipides), les
zones du cerveau où on retrouve bcp de myéline prendront une allure blanche (substance
blanche).
Les zones du cerveau où ont retrouve bcp de corps cellulaires forment la substance grise
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2.Le neurone :
Le neurone est toujours constitué de trois parties:
- le collecteur,
- l’intégrateur et
- l’émetteur.
➢ Le collecteur
Le collecteur va collecter toute une série d'entrées de stimulis ou inhibiteur de neurone.
Exemple d’influx excitateur: la faim (poids très élevé +4), se détendre (poids plus faible +1)
Exemple d’influx inhibiteur: faire les courses (s’oppose au fait de vouloir manger, -2)
Ces différentes entrées sont intégrées par le neurone
➢ L’intégrateur
L’intégrateur va intégrer tous les stimulis excitateurs et inhibiteurs qui arrivent au neurone
(intégrés par le neurone). Il va faire la somme algébrique de tous les stimulis et inhibiteurs à
la sortie.
→ en somme des stimulis d’exemples: 4+1-2= 3.
➢ L’émetteur
Si le seuil pour que le comportement ait lieu est inférieur à la somme, on aura l’information
qui va se propager sous la forme d’un potentiel d’action. Dans cet exemple, on va donc
manger. Si la somme est inférieur au seuil d’excitation nécessaire pour que le potentiel
d’action se propage (si on rajoute un inhibiteur de -2 à l’exemple), il ne se propagera pas et
on ne mangera pas
Le neurone est donc une sorte d'interrupteur qui va permettre à l’info de se propager ou non
dans l’axone sous forme de potentiel d’action. Ça dépend du seuil (+- élevé) et de la somme
algébrique des différents influx du neurone.
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Motoneurone
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➢ Les interneurones
Les interneurones sont situés entre deux neurones, ils font la connexion entre les deux. Ils
permettent entre deux réseaux de neurones de propager ou non l’information. On ne les
retrouve que dans deux endroits du corps:
- dans le SNC et
- dans la paroi du tube digestif
- k
➢ Les motoneurones (neurones multipolaires)
Les motoneurones sont situés dans la moelle épinière et contrôlent les muscles reliés à nos
os.
Constitué du corps cellulaire (contient bcp d’organites dont le noyau qui permettent au
neurone de vivre). On l’appelle aussi le soma
Le collecteur du motoneurone
La partie collectrice du neurone est le corps cellulaire et les prolongements de celui-ci (qui
donnent les dendrites). Ces dendrites peuvent être encore augmenté d’épines (ou boutons)
dendritiques . les dendrites et ces boutons augmentent considérablement la surface
d’entrée du neurone. Un autre neurone peut faire une synapse sur un bouton.
L’intégrateur du motoneurone
La partie intégratrice se situe au niveau du cône d’émergence de l’axone
L'émetteur du motoneurone
La partie émettrice est constituée de l’axone et des terminaisons synaptiques
Axone: le PA se propage dessus. Il se termine par les terminaisons synaptiques. Ces
terminaisons font synapses, elles vont s’accoler à des cellules cibles (dans le motoneurone:
les fibres musculaires)
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L’électrode de mesure mesure une différence de potentiel électrique qui est relié à un
oscilloscope (permet de mesurer la différence de potentiel entre deux électrodes en fonction
du temps)
1. Au début, les deux électrodes sont toutes les deux dans la solution physiologique et
le potentiel est de 0, il n’y a pas de différence de potentiel entre les électrodes.
2. Et puis, avec une des électrodes ont rentre dans l’axone (pénétration) en perçant la
membrane et l’autre électrode reste à l’’extérieur de l’axone dans la solution. On voit
une différence de potentiel entre les deux électrodes de -90 mV.
Pour TOUTES les cellules de notre corps, de part et d’autre de la membrane on a une
différence de potentiel entre les électrodes.
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Le flux net de glucose de part et d’autre des compartiments s'arrête quand on a la même
concentration de glucose des deux côtés. Cet équilibre nous donne aussi un équilibre
électrique; il n’y a pas de potentiel d’action électrique entre les deux côtés.
Le flux net = différence de molécules qui voyagent dans le sens 1 → 2 et les molécules dans
le sens 2 → 1
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Ions K+
Ions Na+
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La perméabilité
Au repos (= quand il n’y a pas de potentiel d’action), la perméabilité du Na est 100x plus
basse que la perméabilité du K. donc P K+ = 100 PNa+
Mais dans cette situation-ci, on va considérer que la perméabilité du Na+ est nulle. Dans ce
cas là, malgré qu’il y a un gradient de concentration de Na+ il n’y a aucun flux de Na+ vu qu’il
n’y a pas de conductance (car la conductance est créée par la perméabilité qui est nulle).
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Conclusion
La pompe Na+K+ crée une différence de concentration de Na+ et de K+ de part et d’autre de
la membrane. Le sodium est rejeté vers l’extérieur et le sodium est pris vers l’intérieur par la
pompe.
1. Le gradient de concentration du K+ (créé par la pompe Na+K+) a tendance à le faire
sortir de la cellule grâce aux canaux ioniques
2. Donc les charges positives du K+ s'accumulent à la face externe de la membrane et
les charges négatives (qui viennent des anions qui étaient liés aux K+) à la face
interne de la membrane.
3. Ce flux de potassium s’autolimite parce que les charges positives bloquent la sortie
de potassium et crée un gradient électrique qui va dans l’autre sens que le gradient
de concentration. → à l’équilibre, le flux de K+ s'arrête
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S’il n’y avait qu’une perméabilité pour le K+, ce flux s'arrêterait lorsque le gradient électrique
s’opposerait de manière exacte au gradient de concentration. Càd quand le gradient de
électrique atteindrait le potentiel d’équilibre du K+.
Mais comme il y a d’autres ions qui interviennent, le potentiel de membrane n’est pas égal au
potentiel d’équilibre du K+, il est un peu plus élevé. Donc ce gradient électrique ne suffit pas
à contrebalancer parfaitement le gradient de concentration
Potentielmembrane ≠ potentiel d’équilibre K+
Donc il y a toujours un peu de K+ qui sort de la cellule, et si cette sortie n’est pas compensée
par la pompe Na+K+, alors il y aurait un équilibre des concentrations de K+ de part et d’autre
de la membrane cellulaire. Et donc il n’y aurait pas de potentiel de membrane.
Donc, pour avoir un potentiel de membrane, on doit avoir une pompe Na+K+ qui fonctionne
et donc on a besoin d’énergie (ATP).
Maintenant que nous avons vu ce qu’il se passe lorsqu’on pénètre la membrane de l’axone
avec l’électrode, que se passe-t-il lorsqu’on stimule sa membrane?...
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Sur ce schéma, nous avons une électrode de stimulation et de mesure. L’électrode de
stimulation peut être mise dans le sens 1 (pôle négatif à gauche et pôle positif à droite) ou
dans le sens 2 (vice versa). Cela ressemble au schéma d’une pile
Le courant voyage dans le sens des charges positives.
Nous avons donc un courant rentrant dans l’axone dans le cas de la stimulation 1, et pour la
stimulation 2 c’est un courant sortant.
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➢ Électrode en position 1
On a une électrode de mesure connectée à l'oscilloscope qui mesure la polarisation et on a
aussi une électrode de stimulation mise en position 1
La membrane de l’axone est chargée positivement à l’extérieur et négativement à l’intérieur
À cause de la stimulation provoquée, on amène des charges + à l’extérieur de la membrane
de l’axone ⇒ il y a un excès de charge + créée par la stimulation de la membrane.
Les + se repoussent entre eux et attirent le - donc à l’intérieur de la membrane on a un excès
de charge -
La membrane au niveau de l'électrode de mesure n’est pas encore stimulée, les charges de
part et d’autre de la membrane ne sont pas en excès. On a un potentiel de - 70mV au repos.
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⇒ donc on a un courant qui va de l'électrode de mesure à celle de stimulation en passant
par l'intérieur de l’axone. Et à l’extérieur, il y a aussi un courant qui va de l’électrode de
stimulation à la mesure dans le sens inverse
Donc on se retrouve avec un courant rentrant à l’électrode de mesure qui apporte des
charges + à l’extérieur de la membrane et qui arrache des charges - à l’intérieur
(accumulation) → création d’une hyperpolarisation à l'électrode de mesure.
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Électrode en position 2
Et que se passe-t-il quand on met l'électrode de stimulation en position 2?
→ on a un courant sortant ( sens des charges +)
→ Il génère des dépolarisations causées par la diminution de la différence de potentiel (-80
à -60 mV)
À partir d’une certaine amplitude de courant, on aura une très grande dépolarisation qui va
inverser la polarisation de la membrane (= potentiel d’action)
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1. Phase de dépolarisation
On a des canaux Na (=VOCNA+, le voc signifie Voltage Operated Channel) qui sont contrôlés
par le voltage. Ils s’ouvrent quand on dépolarise la membrane (courant sortant qui amène
des charges + à la face int de la membrane).
Comme il y a plus de Na à l’extérieur qu'à l'intérieur de la membrane, la conductance pour le
sodium fait qu’on aura une entrée de sodium à travers les canaux VOCNA+.
Le sodium Na+ est un cation, il amène donc des charges +
→ phase de dépolarisation de la membrane dû à l’augmentation de la perméabilité d u Na
2. Phase de repolarisation:
On a aussi des canaux potassiques contrôlés par le voltage (VOCK+) qui s’ouvrent avec avec
un peu de retard par rapport au VOCNA+.
Comme le K+ est plus concentré à l’intérieur qu'à l'extérieur de la cellule, on a une sortie de
K+. Donc l’intérieur de la cellule redevient de nouveau négatif grâce aux charges + qui
sortent de l’axone avec le passage du K+
→ phase du repolarisation de la membrane dû à l’augmentation de la perméabilité du K+
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“Tout ou rien”
Ces canaux VOC ne s’ouvrent que quand il y a une dépolarisation suffisante!
Le pot d’action n’a lieu que si on atteint une intensité seuil de dépolarisation. Quand il est
atteint, les canaux s’ouvrent et on a un potentiel d’action. Et s’il n’est pas atteint, alors on
n’aura pas d’ouverture de canaux.
Il est impossible de modifier l’intensité du potentiel d’action dans un axone!
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Graphique: montre la distance parcourue par le potentiel d’action en fonction du temps. On
va éloigner l’électrode de mesure et de stimulation et on constate que le temps de
propagation augmente quand la distance augmente
E (espace) = vt → vitesse du pot d’action est constante! Comme l’amplitude!
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1. Phénomène lent
D’abord, contrairement aux courants locaux, le potentiel d’action est un phénomène. Il
nécessite des mouvement ions qui se font selon des mouvements de diffusion, et la
diffusion est un phénomène relativement lent.
➢ Hodgkin et Huxley
Ces modifications de perméabilité ont été découvertes par Hodgkin et Huxley qui ont reçu le
prix nobel de médecine et physiologie pour la t héorie ionique du potentiel d’action
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7.Conclusion :
1. Le potentiel de repos est principalement dû à la différence de concentration en ions
K+ de part et d’autre de la membrane plasmique. Ce qui a tendance à pousser les
ions K vers l’extérieur de la cellule
2. Le PA est généré suite à un courant dépolarisant (sortant) dont l’intensité est
supérieure au seuil d’excitabilité (supérieur à l’intensité seuil)
3. Dans le neurone, le PA est généré et ne se propage que dans l’axone, le seul endroit
ou y a des canaux voc
4. La phase initiale du PA est due à l’entrée des ions Na+ (ascendante) est dû à
l’augmentation de la perméabilité du Na
5. La phase de repolarisation du PA est dû à la sortie d’ions K+ = augmentation de la
perméabilité du K
6. Durant le PA, la membrane est inexcitable. C’est la période réfractaire → sens
unidirectionnel
7. L’amplitude, la forme et la vitesse du PA sont constantes
8. La propagation du PA se fait par des courant locaux qui s’estompent avec la distance
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9. De par ses propriétés électriques, la gaine de myéline permet d’augmenter la vitesse
de propagation du PA et de diminuer son coût d’énergie. C’est aussi un Isolant qui
limite les fuites
10. La fréquence permet de coder l’intensité du stimulus (et pas en amplitude!!)
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2. Les neurotransmetteurs
Ce sont les messagers chimiques diffusibles
3. La fente synaptique
L’endroit ou le neurotransmetteur est libéré
4. L’élément postsynaptique
C’est souvent un bouton dendritique ou le corps cellulaire d’un neurone ou alors les cellules
d’un organe cible. L’organe cible a des récepteurs qui sont capables de fixer le
neurotransmetteur
(ex: le cœur dans l’expérience de Otto Loewi)
5. Récepteurs
Ils se trouvent sur l’élément post synaptique, ils sont capables de fixer un neurotransmetteur
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➢ Le fonctionnement de la synapse
➢ j
1. Quand un potentiel d’action arrive à l’extrémité axonale, ce PA provoque l’ouverture
des canaux VOCCa++
2. Les VOCCa++ ouverts permettent l’entrée de Ca++ dans l’élément post synaptique
3. Ce Ca++ qui entre va provoquer la fusion des vésicules pré synaptiques avec la
membrane de l'élément pré-synaptique
4. Ce qui cause la libération des neuro transmetteur par exocytose dans la fente
synaptique
5. Les neurotransmetteurs qui se retrouvent dans la fente synaptique peuvent aller se
fixer aux récepteurs présentés par la membrane post synaptique
6. Des mécanismes intracellulaires vont intervenir pour permettre d'interpréter le
message des neurotransmetteurs.
7. Arrêt de l’action des neurotransmetteurs
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3. Dégradation enzymatique
Les neurotransmetteurs peuvent être détruits par l’action d’une enzyme. Vu qu’ils
seront détruits, ils ne pourront plus agir.
➢ Microscopie électronique
Rouge: élément pré synaptique, sur cette photo
c’est une terminaison axonale. On le reconnaît par
les nombreuses vésicules d’exocytose
Jaune: fente synaptique
Vert: élément post synaptique, sur cette photo c’est
un bouton dendritique
Rouge: élément pré-synaptique
Jaune: fente synaptique
Vert: élément post synaptique; c’est une épine
dendritique ici qui est reliée aux dendrites par sa
tigette
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Rouge: élément pré-synaptique
Jaune: fente synaptique
Vert: élément post-synaptique
Ici on peut voir la dendrite, son épine dendritique et son
bouton synaptique (qui est l’élément pré synaptique)
Les PA se propagent sur l’axone et en passant ils ouvrent des
canaux VOCCa++ du bouton dendritique et donc permet
libération dans la fente
2 terminaisons axonale et chacune fait synapse
avec le dendrite
2 fentes synaptiques
Et une fente synaptique entre les deux
terminaisons, les deux s’influencent entre elles
Toutes ces variabilités contrastent beaucoup avec les potentiels d’action qui sont assez
rigides et limités. Alors que, ici, on a beaucoup de types de synapses.
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➢ Microscopie optique
En microscopie optique, les neurones sont marqués avec une molécule fluorescente.
On voit bien le corps du neurone, dendrites et les boutons dendritiques
Il y a deux types: de récepteurs sur la membrane post synaptique
1. Récepteur ionotrope
Les récepteurs ionotropes fixent le neurotransmetteur pour ouvrir le canal ionique.
Canal ROC (receptor operated channel) → canal contrôlé par le transmetteur
2. Récepteur métabotrope
Les récepteurs métabotropes provoquent l’activation d’un second messager, qui peut aller
ouvrir un canal ionique (mais pas uniquement).
Ces canaux qui sont ouvert par le second messager son des SMOC (second messager
operated channel) → canal contrôlé par le second messager
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➢ L’action de la synapse 1
Synapse 1: élément pré synaptique, terminaison d’un axone
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➢ L’action de la synapse 2
La synapse 2 est aussi l’élément pré-synaptique; la terminaison d’un axone
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➢ La sommation spatiale
Sommation spatiale: additionner les effets de plusieurs dépolarisation dans l’espace
Dans ce contexte-ci, la stimulation d’une seule synapse (la 1 ou la 2) n’est pas suffisante
pour atteindre le seuil d’activation du potentiel d’action. On considère qu’il se situe à -50mV
et on n’arrive qu’à atteindre -60 mV, ce qui est trop bas.
On va donc stimuler la synapse 1 et 2 simultanément!
→ les deux dépolarisations s’additionnent algébriquement et on parvient à atteindre
l’intensité seuil et générer un potentiel d’action.
Cette addition est une s ommation spatiale → car elle se fait dans l’espace.
➢ La sommation temporelle
Si on stimule un seul neurone une seule fois, la dépolarisaiton résultante ne sera pas
suffisante pour atteindre le seuil d’intensité (même cas que pour la sommation spatiale)
On va donc stimuler à haute fréquence la synapse 1 (on n’en stimule qu’une seule), les
dépolarisations engendrées au niveau du cône d'émergence de l’axone vont s'additionner
ensemble pour dépasser le seuil et générer un potentiel d’action
→ cette addition est une sommation temporelle (se fait dans le temps)
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Au point 7, on a vu qu’un stimulus peut être codé par la fréquence des potentiels d’action
Donc si on augmente la fréquence des PA dans l’axone de la synapse 1, on va favoriser la
dépolarisation du cône d’émergence de l’axone qui va pouvoir atteindre l’intensité seuil et
donc générer un PA qui va se propager
Les deux sommations se combinent pour induire des dépo sur le cône et dépasser le seuil
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Évidemment, il y a des pertes de charges en chemin vu que ce sont des courants locaux.
L’hyperpolarisation de la membrane post-synaptique (-90 mV) va entraîner une
hyperpolarisation au niveau du cône d’émergence de l’axone (-80 mV)
→ courant rentrant arrache des charges + à la face interne de la membrane. Le cône
d’émergence passe à -80mV.
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Ex: voir l’exemple de manger / se balader
➢ L’intégration synaptique
Les différents PPS (E et/ou i) s’additionnent de manière temporelle et spatiale, la somme
algébrique fait qu’on atteint ou non l’intensité seuil.
Si oui, le PA se propage et donc l’info est propagée en aval. Si non, le PA ne se propage pas
et s'arrête → intégration synaptique
L’intégration synaptique permet de bien comprendre ce qui se passe dans réseau de
neurones des organes sensoriels / moteurs, et dans centre supérieurs
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Exemple 2:
Cette fois-ci, la fréquence des potentiels d’action du neurone 1 diminue. Donc la fréquence
des potentiels d’action de l’interneurone 2 diminue aussi.
Mais vu que l’interneurone 2 a une activité inhibitrice PPSi sur le neurone tonique 3, et que
sa fréquence en PA diminue, on a moins de PPSi .
Donc la fréquence des potentiels d’action du 3 augmente
Quand on a une synapse inhibitrice, une stimulation de cette synapse se transforme en une
inhibition et une stimulation d’inhibition se transforme en une stimulation.
C’est pour ça qu’on appelle ses neurones des interneurones à conversion de signe.
Ils sont cruciaux dans le bon fonctionnement des circuits neuronaux. S’il n’existait pas, le PA
se propagerait partout dans l’ensemble du système nerveux parce que tous les neurones
sont (in)directement connectés les uns aux autres.
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➢ L’acétylcholine
Le premier neurotransmetteur à avoir été identifié est l’acétylcholine.
L’acétylcholine a un rôle important dans le système nerveux autonome. Il est libéré par les
axones qui font synapses avec les muscles squelettiques - quand on les contracte cest prcq
elle a été libéré et se fixe sur des récepteurs qui permettent la contraction des cellules
musculaires)
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Un même neurotransmetteur peut se fixer sur plusieurs récepteurs différents. Les effets qui
sont induits par le neurotransmetteur sont surtout dû au type de récepteur où il se fixe. Le
neurotransmetteur peut avoir des effets opposés (excitateur ou inhibiteur) en fonction du
récepteur où il est fixé.
Ex: voir tableau
Le rôle de l’anatomie
Dans le système nerveux, il est important de savoir où la noradrénaline est libérée. En
fonction de l’endroit de la libération d’un neurotransmetteur, l’effet peut être différent. Par
exemple, la noradrénaline libérée dans un endroit qui contient des récepteurs alpha 1 aura
des effets différents de la noradrénaline libérée près de récepteurs alpha 2. L’effet sera
différent, voire même opposé.
Ce fonctionnement est contraire au fonctionnement des hormones qui sont libérées dans le
sang et qui vont toucher tous les organes et agir sur leurs organes cibles.
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Le récepteur AMPA
:
Glutamate → le neurotransmetteurs excitateur du snc, se fixe sur le récepteur AMPA
L’entrée de Na+
Le récepteur AMPA est un récepteur ionotrope.
Après fixation de son ligand (le glutamate), le récepteur AMPA laisse entrer du Na+. Ce
sodium va provoque un PPSE en provoquant une dépolarisation dans la membrane post
synaptique
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Un des mécanismes pour arrêter l’effet d’un neurotransmetteur lorsqu’il est libéré dans la
fente présynaptique, est la recapture par l’élément présynaptique. Et c’est ce qu’il se passe
avec la sérotonine (=5-hydroxytryptamine 5HT).
➢ La recapture de la sérotonine
La sérotonine est impliquée dans les systèmes neuromodulateurs diffus et agit sur l’humeur
et les comportements émotionnels. Elle va être recapturée et dégradée par l’élément
présynaptique par la voie enzymatique.
Il existe des molécules qui sont capables d’inhiber cette recapture de la sérotonine → ces
enzymes sont les I SRS (inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine)
Et donc en inhibant sa recapture, on augmente sa concentration dans la fente synaptique. Et
suite à cet effet, on peut avoir des répercussions positives sur l’humeur et les états
émotionnels.
Les antidépresseurs
C’est la raison pour laquelle les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine sont
utilisés comme a ntidépresseurs.
Et la molécule la plus connue qui inhibe cette recapture de la sérotonine est la fluoxétine
(nom commercial: le Prozac)
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● Le système noradrénergique
Dans le système noradrénergique, on retrouve un locus coeruleus qui envoie des axones qui
se terminent par des synapses noradrénergiques. Et ce système modulateur
noradrénergique est impliqué dans l’attention, l’éveil, etc.
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➢ Le système sérotoninergique
Un autre système neuro-modulateur diffus qui est important est le système
sérotoninergique.
Il intervient dans l’humeur et les comportements émotionnels.
Il est la cible de drogues (lsd, xtc) et d’un type d’antidépresseur (fluoxétine). Ces
médicaments sont des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine.
Le locus niger
Le locus Niger a un rôle important dans le contrôle moteur, il envoie des axones vers les
noyaux gris centraux
Il est la cible de la maladie de parkinson.
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La modulation présynaptique :
Dans un cas de modulation présynaptique, nous avons:
- la terminaison d’un axone qui fait synapse avec le corps cellulaire d’un neurone,
- des récepteurs AMPA (donc le NT libéré est du glutamate).
Élément présynaptique 1
1. Un PA arrive au niveau de la terminaison axonale 1
2. Ce PA provoque l’ouverture des canaux VOCCa++
3. L’entrée de Ca++ provoque l’exocytose du glutamate
4. Le glutamate (neurotransmetteur) se fixent sur les récepteurs AMPA
5. Les récepteurs AMPA laissent entrer du sodium Na+
6. L’entrée de Na+ provoque un PPSE (dépolarisation)
Élément présynaptique 2
L’élément présynaptique 2 fait synapse avec l’élément présynaptique 1.
1. Un PA provoque arrive au niveau de la terminaison axonale 2
2. Ce PA provoque l’ouverture des canaux VOCCa++
3. du GABA est libéré
4. Il se fixe à des récepteurs GABA A qui laissent entrer du Cl- chlorure dans l’élément 1
5. L'entrée de chlorure provoque une hyperpolarisation
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Cette hyperpolarisation s’oppose à la dépolarisation induite par le PA qui provoque
l’ouverture des canaux VOCCa++
→ Donc a moins de Ca++ qui rentre dans l’élément présynaptique 1 et donc moins de
glutamate qui est libéré dans la fente synaptique.
→ Et donc, l’amplitude du PPSE dans le neurone postsynaptique va également être diminué
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La modulation postsynaptique :
La fréquence des potentiels d’action qui arrivent dans l’élément présynaptique peut moduler
la transmission synaptique. Ici on voit trois exemples de modulations synaptique lié à la
fréquence des PA dans l’élément présynaptique
Dans la partie supérieure du schéma, on observe des PA dans l’élément présynaptique. Ce
sont des phénomènes tout ou rien, leur amplitude est constante
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Dans la partie inférieure on observe les potentiels post synaptiques en réponse à ces PA
présynaptiques et on voit qu’ils varient en amplitude → potentiels gradués
1. La facilitation
Quand on augmente la fréquence des PA présynaptiques, on voit que l’amplitude des
potentiels postsynaptiques augmente = facilitation.
Ce phénomène est du (on pense) à l'accumulation de Ca++ dans l’élément présynaptique. Il
faut savoir que bien que l’entrée de Ca++ dans l’élément présynaptique dépende d’un canal
ionique et qui est donc un phénomène très rapide, son repompage hors de l’élément
présynaptique dépend de pompes qui consomment de l’ATP et qui sont relativement lentes.
Si on stimule à haute fréquence, il y a donc du Ca++ qui s’accumule dans l’élément
présynaptique. Ce qui facilite la libération du neurotransmetteur ce qui augmente donc
l’amplitude des PPS.
3. La dépression
Et si on stimule à très très haute fréquence, les PPS vont diminuer en amplitude. Ils
diminuent à cause de l’épuisement du neurotransmetteur dans l’élément présynaptique
(stock vidé). Donc moins de neurotransmetteurs sont libérés et donc on a des PPS de faible
amplitude.
→ dépression
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4. Conclusion
En stimulant avec une fréquence de manière plus ou moins élevée, on peut augmenter la
fréquence de PPS.
Mais si on augmente trop la fréquence des PA, la fréquence des PPS diminue. La fréquence
des PA présynaptique peut modifier la transmission synaptique.
Plus forte fréquence PA ≠ plus forte fréquence PPS
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C’est dans l’hippocampe (surtout chez les rongeurs) que la potentialisation à long terme a
été le plus étudiée, il est considéré comme le siège de la mémoire.
On voit qu’il y a une zone réceptrice qui reçoit des signaux qui viennent du cortex (=gyrus
denté).
Ce gyrus denté envoie des fibres moussues vers les cellules pyramidales de la zone 3 de la
CA (corne d’Ammon). La CA3 est une région de la corne.
Les cellules pyramidales de la CA3 envoient des axones (collatérales de Schaffer) vers
d’autres cellules pyramidales d’une autre zone de la CA qu’on appelle la CA1
C’est au niveau de la synapse entre les axones des cellules pyramidales de CA3 et des
cellules pyramidales CA1 qu’a été le plus étudié la potentialisation à long terme
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Dans cette expérience, nous avons bien des cellules pyramidales CA3 et des collatérales de
Schaffer qui font synapse avec les cellules pyramidales CA1
Nous avons deux voies: la voie 2 et la voie 1 (on s'intéresse à la voie 1). La voie 1 correspond
à l’axone provenant des cellules pyramidales de CA3, c'est-à-dire des collatérales de
Schaffer.
1. Stimulation de la voie 1
On stimule la voie 1 et on enregistre sur l’axone les PPS qui sont mesuré au niveau de la CA1
On observe un petite dépolarisation de la CA1, c’est-à-dire un petit PPSE qui a une amplitude
de 4-5 mV
2. Stimulation à haute fréquence
Ensuite on stimule à haute fréquence (100 hz) la collatérale de Schaffer (= tétanisation).
3. Restimulation
On attend quelques secondes après la tétanisation, et puis on restimule une seule la
collatérale de Schaffer. On remesure le PPS de la cellule pyramidale CA1.
Le potentiel après la tétanisation est plus grand: 8-9 mV → p otentialisation à long terme.
Cette augmentation du PPS après la tétanisation va se maintenir pdt plusieurs minutes /
heures
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Ce phénomène ne modifie que la transmission synaptique entre la voie 1 et les cellules
pyramidales CA. Il ne se passe absolument rien sur la voie 2. En effet, si on ne tétanise pas
la voie 2, si on la stimule avant ou après la tétanisation de la voie 1, il n’y aura pas de
différence au niveau du PPS de la CA1.
Conclusion de l’expérience
On peut donc dire qu’il ne s'agit pas d'une augmentation globale de toute l’excitabilité de ce
neurone pyramidal de la CA1 mais bien d’un phénomène localisé au niveau de la synapse
tétanisée.
C’est un phénomène synaptique! Il ne concerne pas l'ensemble du neurone
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Sur l’élément post synaptique, il y aussi des récepteurs NMDA qui fixent le glutamate. Ils
sont normalement fermés par un ion Mg++
Donc quand on stimule la collatérale de Schaffer, le glutamate se fixe aux récepteurs AMPA
(ce qui fait rentrer du Na+ → PPSE) et aux récepteurs NMDA (mais ne se passe rien car la
canal est fermé par l’ion Mg++)
Mais si on stimule à haute fréquence la collatérale de Schaffer (tétanisation), et donc qu’on
dépolarise de manière importante l’élément postsynaptique, le Mg++ va s’enlever.
Ce récepteur NMDA va donc savoir faire entrer du Ca++ grâce à la haute stimulation et grâce
au glutamate qui est fixé dessus, il n’a plus son bouchon de Mg++ dans cette situation
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2. Modifications post-traductionnelles
Le Ca++ induit aussi des modifications post traductionnelles. Par exemple, des
phosphorylations d e protéines.
Les protéines présentes dans l’élément postsynaptique vont garder la trace de cette
tétanisation car elles seront phosphorylées.
Et cette phosphorylation peut se maintenir pdt plusieurs heures.
→ phénomènes qui durent plus longtemps que la facilitation etc.
3. Effet transcriptionnels
Et puis ce Ca++ aura des effets transcriptionnels. Il va
permettre la transcription et la traduction de nouveaux gènes
qui pourront être à l’origine de la formation de nouveaux
boutons synaptiques.
Donc, on a des effets transcriptionnels qui peuvent se
maintenir pendant des années
La stimulation d’une synapse peut laisser des traces dans la
synapse qui peut se maintenir via ces modifications
morphologiques de la synapse d’un neurone
C’est sur ces mécanismes de potentialisation à long termes
que repose (on pense) des phénomènes de mémoire
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À côté de la potentialisation à long terme, on a un autre phénomène qu’on appelle la
dépression à long terme. C’est exactement l’inverse de la PLT.
Au lieu d’avoir une augmentation de l’amplitude des PPSE, on a une diminution de
l’amplitude des PPSE après la tétanisation.
La dépression à long terme repose aussi sur les récepteurs AMPA et NMDA. La fréquence
de stimulation est extrêmement importante. Si on stimule à haute fréquence, on a une PLT
et si on stimule la même synapse à faible fréquence on aura une dépression à long terme
Une différence de fréquence peut soit augmente l’efficacité de la transmission synaptique
ou la diminuer
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8.Lexique :
Acétylcholine: L’acétylcholine a un rôle important dans le système nerveux autonome. Il est
libéré par les axones qui font synapses avec les muscles squelettiques - quand on les
contracte cest prcq elle a été libéré et se fixe sur des récepteurs qui permettent la
contraction des cellules musculaires)
Agitation thermique: Mouvement incessant dont sont animés les atomes ou molécules qui
constituent la matière, et ce quelque soit l’état gazeux, liquide ou solide dans lequel elle se
trouve. Ce mouvement est d’autant plus énergique que la température est élevée.
Astrocytes: l’une des trois catégories principales de cellules gliales du SNC; ils jouent un rôle
important dans la régulation de l’environnement chimique des neurones.
ATP: adénosine triphosphate. Source d’énergie
Axone: processus neuronal (généralement beaucoup plus long que n’importe quelle
dendrite) qui transmet le potentiel d’action du corps de la cellule nerveuse à ses extrémités
Barbiturique: molécule utilisée en clinique pour cibler les récepteurs GABA
Barrière hémato-encéphalique: barrière formée par des jonctions serrées entre les cellules
endothéliales des capillaires cérébraux, qui empêche la diffusion entre l’espace vasculaire et
l’espace cérébral
Benzodiazépine: molécule utilisée en clinique pour cibler le GABA-A qui a un effet sédatif.
Reprend la Diazépam (nom commercial: valium)
Boutons dendritiques: excroissance de la membrane des dendrites. Avec les dendrites, ils
augmentent considérablement la surface d’entrée du neurone. Un autre neurone peut faire
une synapse sur un bouton.
Canaux ioniques: protéines membranaires intrinsèques, munies de pores permettant à
certains ions de diffuser à travers les membranes cellulaires et conférant à ces dernières
une perméabilité aux ions.
Cellules de Schwann: cellules névrogliques du système nerveux périphérique qui élaborent
la myéline.
Cellules épendymaires / épendymocytes: un des quatre types de cellules gliales du système
nerveux central où elles bordent le canal de l'épendyme et les ventricules cérébraux. Ce sont
des cellules épithéliales dont la fonction est d'assurer l'interface entre le système nerveux et
le liquide cérébrospinal. D'ailleurs, elles produisent ce liquide cérébrospinal et le font circuler
grâce à la présence de cils mobiles.
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Cellules gliales: cellule de soutien associée aux neurones et comprenant les astrocytes, les
oligodendrocytes et la microglie du système nerveux central, la cellule de schwann des nerfs
périphériques et les cellules satellites des ganglions.
Cellules satellites: cellules présentes au niveau des ganglions rachidiens et des ganglions
du système nerveux végétatif et entourent les neurones végétatifs ou sensoriels à ce niveau
Cellules souches neurale: type de cellule précurseur pouvant donner naissance à la totalité
des catégories du tissu neural (neurones, astrocytes, oligodendrocytes) ainsi qu’à d’autres
cellules souches neurales
Collatérales de Schaffer: axones des cellules du champ CA3 de l’hippocampe, formant leur
synapses dans le champ CA1
Collecteur du neurone: Le collecteur va collecter toute une série d'entrées de stimulis ou
inhibiteur de neurone.
Conductance: capacité à conduire l’électricité. (concerne aussi les électrolytes)
Conduction saltatoire: mécanisme de propagation des potentiels d’action dans les fibres
myélinisés; ainsi nommé du fait que le potentiel d’action “saute” d’un noeud de Ranvier au
suivant, les potentiels d’action ne pouvant être produits qu’à ces endroits
Cône d’émergence: partie du neurone qui se situe à l'origine de l'axone en continuité avec le
soma, ou plus rarement avec une dendrite
Corne d’Ammon: La Corne d'Ammon constitue, avec le gyrus denté, la structure du cerveau
impliquée dans la mémoire, nommée hippocampe. Elle est divisée en 4 sous-régions,
nommées de CA1 à CA4.
Corps cellulaire: partie centrale d'un neurone. Depuis le corps cellulaire émergent les autres
structures morphologiques caractéristiques des neurones : les dendrites et l'axone. Aussi
appelé soma
Courant entrant: créent l'hyperpolarisation (VOCNA+)
Courant gradué: hyperpolarisation et dépolarisation. Reprend les courants rentrants et
sortants.
Courant locaux ou électroniques: causent l’hyperpolarisation et la dépolarisation.
Transmission de l’information sur des courtes distances et ne coûte pas d’énergie
Courant sortant: créent la dépolarisation (VOCK+)
Dendrites: processus neuronaux (généralement beaucoup plus courts que l’axone) qui
émanent du corps cellulaire et qui reçoivent des stimuli synaptiques
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Dépolarisation: passage du potentiel de membrane d’une cellule à des valeurs moins
négatives. Cause l’ouverture des canaux VOCNA+ qui amènent des charges + dans l’axone
Dépression: Et si on stimule à très très haute fréquence, les PPS vont diminuer en amplitude.
Ils diminuent à cause de l’épuisement du neurotransmetteur dans l’élément présynaptique
Dépression à long terme: inverse de la potentialisation à long terme.
Diffusion: phénomène de transport irréversible qui tend à homogénéiser la composition du
milieu. Dans le cas d'un mélange binaire et en l'absence des gradients de température et de
pression, la diffusion se fait des régions de plus forte concentration vers les régions de
concentration moindre
Dopamine: intervient dans les phénomènes d’addiction
Élément postsynaptique: C’est souvent un bouton dendritique ou le corps cellulaire d’un
neurone ou alors les cellules d’un organe cible. L’organe cible à des récepteurs qui sont
capables de fixer le neurotransmetteur
Élément présynaptique: souvent une terminaison axonale. Il contient le messager chimique
qui est stocké dans des vésicules, le messager va être diffusé. On peut d’ailleurs reconnaître
l’élément synaptique sur une imagerie microscopique grâce aux nombreuses vésicules qui
sont visibles.
Émetteur du neurone: transmission du signal qui a dépassé le seuil excitateur sur l’axone
Épines dendritiques: v oir bouton dendritique
[K]ext
Équation de Nernst: E k = RT zF × log [K] int
Facilitation: quand on augmente la fréquence des PA présynaptiques, on voit que
l’amplitude des potentiels postsynaptiques augmente. Ce phénomène est du (on pense) à
l'accumulation de Ca++ dans l’élément présynaptique.
Facteur neurotrope / neurotrophique: substances chimiques sécrétées par les cellules d’un
tissu cible, qui favorisent la croissance et la survie du neurone
Fente synaptique
Fente synaptique: espace qui, dans les synapses chimiques, sépare les neurones pré et post
synaptique
Fente synaptique: espace qui, dans les synapses chimiques, sépare les neurones pré et post
synaptiques
Fibres moussues: Ces fibres forment des synapses excitatrices avec les cellules granulaires
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→ bipolaire: ils présentent deux fibres à peu près égales, qui partent du centre du corps
cellulaire
Neurones sensoriels pseudo-unipolaires: neurone situé dans un ganglion sensitif qui joue
un rôle dans la perception d'un stimulus. Les neurones sensoriels sont souvent appelés
“fibres afférentes”
→ pseudo-unipolaire: ils ont un seul prolongement appelé l’axone. Pendant le
développement, les dendrites fusionnent avec l’axone
Neurotransmetteur: substance libérée par les terminaisons synaptiques pour transmettre
les informations d'une cellule nerveuse (présynaptique) à une autre (postsynaptique)
Neurotransmetteur acide aminé: importants dans le système nerveux central. Reprend le
glutamate (neurotransmetteur excitateur) et le GABA (neurotransmetteur inhibiteur)
Neurotransmetteur monoamine: neurotransmetteur synthétisé apd d’acides aminés. Il
reprend la noradrénaline, la dopamine et la sérotonine
Neurotransmetteur peptidique: composés de chaînes d’acides aminés. Dans cette classe
de neurotransmetteurs, on a les opioïdes endogènes
Neurotransmetteur purine: n eurotransmetteur qui utilise de l’ATP
Noeud de Ranvier: interruption régulières de la couche de myéline des axones
Noradrénaline:
Oligodendrocytes: l’une des trois classes de cellules gliales du système nerveux central; leur
fonction principale est l’élaboration de la myéline dans le système nerveux central
Opioïdes endogènes: molécules qu'on fabrique nous mêmes qui se fixent sur les récepteurs
où se fixe également la morphine. Effets antalgiques
Oscilloscope: instrument de mesure destiné à visualiser un signal électrique variable au
cours du temps
Péricaryon: voir corps cellulaire
Période réfractaire absolue: période brève pendant l’émission d’un potentiel d’action, durant
laquelle l’émission d’un second potentiel est impossible
Période réfractaire relative: période brève suivant l’émission d’un potentiel d’action, durant
laquelle l’émission d’un second potentiel est difficile
Perméabilité: La perméabilité d'un milieu poreux mesure son aptitude à se laisser traverser
par un fluide sous l'effet d'un gradient de pression ou d'un champ de gravité.
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Perméabilité sélective: les membranes semi perméable laissent traverser par certaines
substances plus facilement que par d'autres
Phosphorylation: addition d'un groupe phosphate qui est transféré à une protéine ou à une
petite molécule
Polarisation: le fait que la membrane de l’axone se polarise
Potentialisation à long terme: renforcement persistant de la force des synapses dépendants
des patterns de l’activité extérieure
Potentiel de membrane: différence de potentiel à travers la membrane de l’axone
Potentiel de repos: potentiel intracellulaire négatif enregistré entre les deux côtés de la
membrane
Potentiel d’action: signal électrique généré et propagé le long des axones (ou des fibres
musculaires) grâce auquel les informations se transmettent d’un endroit à un autre du
système nerveux
Potentiel post tétanique PTP: Après avoir stimulé à haute fréquence, on va attendre un peu
et puis on restimule à nouveau. Quand on fait ça, on a un PPS qui est plus ample comparé
au début de la mesure
Potentiels de récepteur: déclenche les potentiels d’action
Potentiels synaptiques: Changement de potentiel membranaire (ou changement de
conductance) généré par l’action d’un agent transmetteur chimique. Les potentiels
synaptiques permettent la transmission de l’information d’un neurone à un autre. Comparer
avec les potentiels des récepteurs.
PPSE potentiel post synaptique excitateur: potentiels post-synaptiques excitateurs. Ils sont
générés par l’entrée de Na+ et excitant l’axone (dépolarisation)
PPSi potentiel post synaptique inhibiteur: potentiels post synaptiques inhibiteurs. Ils sont
générés par l’entrée de Cl- et inhibent l’axone (hyperpolarisation)
Propofol: molécule utilisée en clinique pour cibler les récepteurs GABA, effet
anesthésiant(nom commercial: Diprivan)
Récepteur: protéine membranaire contenant un site extracellulaire de liaison d’un
neurotransmetteur ou d’une hormone ainsi que des domaines intracellulaires ou
transmembranaires signalant à l’intérieur de la cellule l’état de liaison à un agoniste
Récepteur AMPA: récepteur ionotrope excitateur du snc. Reçoit le glutamate pour laisser
entre du Na+ qui va provoquer un PPSE dans la membrane post synaptique
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Récepteur GABA-A: récepteur ionotrope inhibiteur du snc. Reçoit le GABA pour laisser
passer du Cl- qui va provoquer un PPSi
Récepteur ionotrope: Les récepteurs ionotropes fixent le neurotransmetteur pour ouvrir le
canal ionique. Canal ROC (receptor operated channel) → canal contrôlé par le transmetteur
Récepteur métabotrope: Les récepteurs métabotropes provoquent l’activation d’un second
messager, qui peut aller ouvrir un canal ionique (mais pas uniquement). Ces canaux qui
sont ouvert par le second messager son des SMOC (second messager operated channel)
Repolarisation: Causée par l’augmentation de la perméabilité du K+. Sert à rétablir la
négativité à l’intérieur de l’axone
Sérotonine: impliquée dans le SNC, on peut agir sur le niveau de sérotonine via des
molécules anti dépresseurs)
Seuil d’excitation: seuil qu’il faut dépasser pour exciter un neurone
Soma: voir corps cellulaire
Sommation spatiale: additionner les effets de plusieurs dépolarisation dans l’espace
Sommation temporelle: additionner les effets d’un seul neurone qui est dépolarisé plusieurs
fois
Synapse tripartite: synapse composé de deux neurones et une astrocyte
Système nerveux central: le cerveau et la moelle épinière des vertébrés (et, par analogie, la
chaîne nerveuse ventrale et les ganglions des invertébrés)
Système nerveux périphérique: ensemble de nerfs et de neurones extérieurs à l’encéphale et
à la moelle épinière
Système neuro-modulateur diffus: ils modulent l'activité de grandes populations de
neurones (dans le cortex cérébral, le thalamus, la moelle épinière). Ils sont affectés par de
nombreuses drogues psychotropes dont ils sont la cible
Terminaison post-synaptique: dénommée sur base du sens de la transmission nerveuse. Il
peut être une dendrite, la terminaison présynaptique (bouton), le soma d'un autre neurone ou
une cellule non neuronale. Reçoit les neurotransmetteurs
Terminaison pré-synaptique: dénommée sur base du sens de la transmission nerveuse.
Généralement composé d'un bouton terminal et libèrent les neurotransmetteurs
Tétanisation: stimuler à haute fréquence un axone (collatérale de Schaffer)
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Transporteur actif: protéines transmembranaires qui transportent activement des ions dans
ou hors des cellules contre leurs gradients de concentration. Leur source d’énergie peut être
l’ATP ou les gradients électrochimiques des différents ions.
Ventricules cérébraux: cavités du cerveau des vertébrés, représentant la lumière du tube
neural embryonnaire
Ventricules cérébraux latéraux: le plus grand des ventricules dérivés de la lumière du tube
neural qui s’est dilatée dans la formation des vésicules télencéphaliques appariés; les
composants des ventricules latéraux sont présents dans chaque lobe de l’hémisphère
cérébral; corne antérieure (frontale), corps, oreillette, corne postérieure (occipital), et corne
temporale.
VOCCa++: Voltage Operated Channel. Canaux de Ca++ qui s’ouvrent lors de la dépolarisation
de l’élément présynaptique qui permet l’exocytose des neurotransmetteurs.
VOCK+: Voltage Operated Channel. Canaux de K+ qui s’ouvrent lors de la repolarisation qui
amènent les charges - dans l’axone pour rétablir les charges
VOCNA+: Voltage Operated Channel. Canaux de Na+ qui s’ouvrent lors de la dépolarisation et
qui amènent des charges + à la face interne de la membrane
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