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Le cerveau humain

• Est un gigantesque réseau composé d’environ 20


milliards de cellules nerveuses (neurones).
• chaque cellule est connectée à 10 000 autres
neurones via des synapses
• faible dégradation en cas de dommages partiels
• certaines tâches peuvent être reprises par
d’autres zones
• apprentissage à partir des expériences
• calcul massivement parallèle très efficace
Le cerveau humain
Neurone biologique
Le neurone est la cellule de base du système nerveux et du
cerveau.
Sa spécialisation est la réception et la transmission d’influx
nerveux.
Sa structure lui permet de contenir jusqu’à 100 000
connections avec d’autres cellules nerveuses via autant de
jonctions synaptiques.
Les influx nerveux naissent aux synapses et se propagent le
long des dendrites jusqu’au corps cellulaire.
Neurone biologique
• Structure d'un neurone
Neurone biologique
Neurone biologique
Neurone biologique

• Le neurone est une cellule composée d’un corps


cellulaire et d’un noyau. Le corps cellulaire se ramifie
pour former ce que l’on nomme les dendrites. Celles-ci
sont parfois si nombreuses on parle alors de chevelure
dendritique. C’est par les dendrites que l’information
est acheminée de l’extérieur vers le soma, corps du
neurone.
• L’information traitée par le neurone chemine ensuite le
long de l’axone (unique) pour être transmise aux autres
neurones. La transmission entre deux neurones n’est
pas directe. En fait, il existe un espace intercellulaire
entre l’axone et les dendrites. La jonction entre deux
neurones est appelée la synapse .
Physiologie
• La physiologie du neurone est liée aux propriétés de la
membrane nerveuse et au métabolisme de la cellule.
La différence de potentiel mesurée entre le milieu
intérieur de la cellule et le milieu extérieur est de -70
mV. Pour maintenir une telle différence de potentiel, la
cellule fait appel à des pompes ioniques (Na+, K+, ...).
Cependant, une faible dépolarisation de la membrane
entraine une certaine perméabilité aux ions sodiums
(Na+). En effet, à partir d'une certaine valeur seuil de
dépolarisation de la membrane, il y a rupture des
équilibres ioniques et création d'un potentiel d'action
Le potentiel d’action
• Les ions, Na+ en particulier, pénètrent en
nombre dans la cellule (aidés en cela par
l'ouverture des canaux Na+ et une différence
de potentiel très attirante de -70 mV). En une
milliseconde, la différence de potentiel
devient égale à +30 mV
• Les différents canaux ioniques se referment
alors, les pompes ioniques se remettent à
fonctionner, pour rétablir l’équilibre.
Le potentiel d’action
Le potentiel d’action

• Composants d’un neurone biologique

• On peut le décomposer en trois régions


principales:
Le corps cellulaire :
Il contient le noyau du neurone ainsi que la
machine biochimique nécessaire à la synthèse
des enzymes. Ce corps cellulaire de forme
sphérique ou pyramidale contient aussi les
autres molécules essentielles à la vie de la
cellule. Sa taille est de quelques microns de
diamètre.
• Composants d’un neurone biologique

• Les dendrites :
Ce sont de fines extensions tubulaires qui se
ramifient autour du neurone et forment une
sorte de vaste arborescence. Les signaux
envoyés au neurone sont captés par les
dendrites. Leur taille est de quelques dizaines
de microns de longueur
• Composants d’un neurone biologique

• L'axone:
C'est le long de l'axone que les signaux partent du neurone.
Contrairement aux dendrites qui se ramifient autour du
neurone, l'axone est plus long et se ramifie à son extrémité ou
il se connecte aux dendrites des autres neurones.
• Composants d’un neurone biologique

• Synapse
Une synapse est une jonction entre
deux neurones, et généralement entre
l'axone d'un neurone et un dendrite
d'un autre neurone.
Fonctionnement
Le neurone est une entité polarisée, c'est-à-dire que
l'information ne se transmet que dans un seul sens :
des dendrites vers l'axone.
Le neurone va donc recevoir des informations,
venant d'autres neurones, grâce à ses dendrites. Il va
ensuite y avoir sommation, au niveau du corps
cellulaire, de toutes ces informations et via un
potentiel d'action (un signal électrique) le résultat de
l'analyse va transiter le long de l'axone jusqu'aux
terminaisons synaptiques.
Fonctionnement
• A cet endroit, lors de l'arrivée du signal, des
vésicules synaptiques vont venir fusionner
avec la membrane cellulaire, ce qui va
permettre la libération des
neurotransmetteurs (médiateurs chimiques)
dans la fente synaptique. Le signal électrique
ne pouvant pas passer la synapse , les
neurotransmetteurs permettent donc le
passage des informations, d'un neurone à un
autre.
Fonctionnement
• Un peu plus en aval, à la jonction du corps cellulaire et
de l’axone, se trouve le cône d’émergence où sont
déclenchés les potentiels d’action. Ces derniers sont
des signaux de grande amplitude qui se propagent le
long de l’axone sans subir de déformations. Les
potentiels d’action sont finalement transmis jusqu’aux
terminaisons axoniques.
• Certains de ces influx sont excitateurs et favorisent le
déclenchement d'un autre influx dans le neurone. Mais
d'autres sont inhibiteurs et diminuent au contraire les
probabilités de déclenchement d'un nouveau potentiel
d'action.
Fonctionnement
• Certains neurones possèdent des gaines faites de
myéline, une matière majoritairement lipidique.
On les retrouve à l’axone qu’elles servent à
protéger et entretenir ainsi qu’à y propager le
signal plus rapidement. Entre chaque gaine se
trouve un segment exempt de myéline, les
noeuds de Ranvier, où le signal effectue des
sauts. En effet, comme les gaines sont isolantes,
un potentiel d’action ne peut se propager où elles
se situent, il doit alors effectuer un saut entre les
gaines ce qui raccourcit son parcours effectif. Une
fois que le potentiel d’action se rend aux
terminaisons axoniques, il y a transmission
synaptique c’est-à-dire que d’autres influx
nerveux naissent à d’autres neurones.
Neurone biologique
Neurone biologique
Le potentiel de repos
• Lorsqu’un neurone est au repos, on constate qu’il
existe une différence de potentiel, typiquement
d’environ −70 mV, entre l’intérieur et l’extérieur de la
cellule. On dit alors que le neurone est polarisé. Cela
est dû à une différence de concentration ionique entre
les milieux intracellulaire et extracellulaire, et à une
perméabilité sélective de la membrane à certaines
espèces d’ions. Les différences de concentration sont
maintenues par des protéines de la membrane
appelées pompes à ions, qui transportent des ions à
l’encontre de leur gradient de concentration. D’autres
protéines, les canaux ioniques, laissent passer
spécifiquement certains ions.
Le potentiel de repos

hyperpolarisation
LA COMMUNICATION NEURONALE
• Toutes nos sensations, nos mouvements, nos
pensées et nos émotions sont le résultat de la
communication entre les neurones. Celle-ci
est assurée par deux processus
complémentaires : la conduction électrique et
la transmission chimique.
LA COMMUNICATION NEURONALE
LA COMMUNICATION NEURONALE
• La conduction électrique permet de faire
voyager rapidement l'influx nerveux à
l'intérieur d'un même neurone.
• Il s'agit d'une brève variation électrique qui se
propage de proche en proche, des dendrites
au corps cellulaire, puis jusqu'au bout de
l'axone.
• La conduction électrique confère au système
nerveux la rapidité de réponse .
LA COMMUNICATION NEURONALE
• La transmission chimique s'effectue au niveau
de la synapse. Elle permet de transmettre
l'influx nerveux d'un neurone à l'autre.
• Cette transmission est qualifiée de chimique
car c'est la diffusion de molécules chimique
d'un neurone à l'autre qui va amener l'influx
électrique à se reformer dans le neurone
suivant.
LA COMMUNICATION NEURONALE
• Les milliers de connexions que reçoit un
neurone ne visent cependant pas toutes à
favoriser la transmission de l'influx nerveux.
Certaines vont plutôt rendre cette
transmission plus difficile.
Organisation de la synapse

• Chaque synapse est constituée de trois


éléments :
• • L'élément présynaptique. Il s’agit de la
terminaison axonique. Cet élément possède
de nombreuses vésicules synaptiques
• • la fente synaptique ou l'espace
intersynaptique de quelques nanomètres
• • L'élément postsynaptique
La transmission synaptique
• La synapse est le rapprochement entre le
bouton synaptique du neurone en amont,
formé par la membrane présynaptique, et une
région sur une dendrite du neurone en aval, la
membrane postsynaptique. Entre les deux, il y
a la fente synaptique
La transmission synaptique
La transmission synaptique

Schéma d’une synapse


La transmission synaptique
La transmission synaptique
La transmission synaptique
• Dans le bouton synaptique, siègent des
vésicules renfermant les neurotransmetteurs,
les molécules messagères. Ces vésicules sont
constituées d’un morceau de membrane
plasmique fermé sur lui-même de forme
sphérique. Lorsqu’un potentiel d’action rejoint
une terminaison axonique, une ou plusieurs
vésicules se fusionnent à la membrane
présynaptique.
La transmission synaptique
• Lors de cette fusion, les neurotransmetteurs sont
sécrétés dans la fente synaptique.
• Une fois relâchés, ces messagers chimiques
diffusent jusqu’à la membrane postsynaptique
sur laquelle se trouvent les neuro-récepteurs
(NR). Ces derniers sont des canaux ioniques qui
s’activent lorsqu’un ou plusieurs
neurotransmetteurs se fixent à eux. Une fois
activés, ils altèrent la différence de potentiel de
part et d’autre de la membrane postsynaptique.
La transmission synaptique
• Le signal transmis prend forme à la synapse. Cette
forme particulière s’appelle un potentiel
postsynaptique (PP). Il existe deux types de PP :
excitateurs (PPE) et inhibiteurs (PPI).
• Les PPE sont dépolarisants et les PPI sont
hyperpolarisants. Une dépolarisation entraîne une
augmentation du potentiel de la membrane, tandis
qu’une hyperpolarisation entraîne une diminution du
potentiel. Une synapse ne peut être qu’excitatrice ou
inhibitrice, mais pas les deux à la fois. Ce sont les types
de neurotransmetteurs et de récepteurs présents qui
dictent le signe des PP.
Signal et membrane du neurone
• La forme du signal parcourant le neurone est
une onde de tension électrique. L’origine de
cette tension provient de la différence de
potentiel électrochimique entre le milieu
extracellulaire et le milieu intracellulaire.
L’onde se propage alors sur la membrane
plasmique à partir des sites synaptiques sur
les dendrites jusqu’aux terminaisons
axoniques.
Signal et membrane du neurone
• La membrane plasmique est composée d’une
double couche lipidique. A certains endroits de la
couche, siègent des protéines qui la traversent
sur son épaisseur. Ces protéines servent au
transport d’ions du milieu extérieur au neurone
vers l’intérieur et vice versa. Elles prennent en fait
la forme de canaux ioniques activés par la
propagation de l’onde de tension. Les canaux
sont très sélectifs, ils ne laissent passer qu’un seul
type d’ion selon une seule direction.
Signal et membrane du neurone
• En général, le milieu extérieur contient une
concentration dominante en sodium et l’intérieur
du neurone contient une concentration
dominante en potassium. Ainsi, certains canaux
sont perméables au sodium qu’ils laissent entrer
à l’intérieur, d’autres sont perméables au
potassium qu’ils laissent sortir, par simple
gradient de concentration. Il existe un autre type
de molécule transmembranaire appelée pompe
sodium/potassium. Cette dernière permet au
neurone de refaire le plein en potassium et
d’éjecter l’excédent de sodium.
Signal et membrane du neurone
• Lorsque l’onde de tension atteint une région
de la membrane, les canaux sodiques
s’activent les premiers, la membrane débute
alors sa dépolarisation. A ce stade, la
différence de potentiel de part et d’autre de
cette région de la membrane s’élève de
quelques mV à partir de sa tension au repos
se situant autour de −70mV .
Signal et membrane du neurone
• Après un certain temps, les canaux
potassiques s’activent et la tension redescend,
c’est la phase de repolarisation. Dans le cas
d’un PA, la tension redescend même en deçà
de sa valeur au repos, alors les pompes
sodium/potassium s’activent afin de rejoindre
la tension de repos. La phase sous le potentiel
de repos est appelée hyperpolarisation.
Signal et membrane du neurone
• S’il se présente à une région plus d’une onde de
tension, elles s’y superposent puisque la
membrane est une surface bidimensionnelle. Si
cette somme de potentiels atteint une valeur
seuil en un point de la membrane, tous les
canaux sodiques et potassiques en amont
jusqu’au cône d’émergence s’activeront
simultanément et le signal prend alors la forme
d’un PA. Cependant, la valeur seuil à atteindre est
fonction de la concentration en canaux ioniques
et on les trouve en plus grande concentration au
cône d’émergence. De plus, par sa géométrie, le
cône d’émergence est un point naturel de
convergence des signaux.
Le neurone formel
• C'est à partir de l'hypothèse que le
comportement intelligent émerge de la
structure et du comportement des éléments
de base du cerveau que les réseaux de
neurones artificiels se sont développés. Les
réseaux de neurones artificiels sont des
modèles, à ce titre ils peuvent être décrit par
leurs composants, leurs variables descriptives
et les interactions des composants.
Structure
• Chaque neurone artificiel est un processeur
élémentaire. Il reçoit un nombre variable
d'entrées en provenance d’autres neurones. A
chacune de ces entrées est associée un poids
w représentatif de la force de la connexion.
Chaque processeur élémentaire est doté
d'une sortie unique, qui se ramifie ensuite
pour alimenter un nombre variable de
neurones. A chaque connexion est associée
un poids.
Structure
Notaion

neurone i
Comportement
• La première phase est le calcul de la somme
pondérée des entrées (a) selon l'expression
suivante :
• a = ∑(wi . xi)
• A partir de cette valeur, une fonction de transfert
calcule la valeur de l'état du neurone. C'est
cette valeur qui sera transmise. Il existe de
nombreuses formes possibles pour la fonction de
transfert.
1

x1 Fonction
W0
W1 d’activation

x2 W2

W2 Fonction de
sommation
x3

Neurone formel
fonction de transfert
• Mais le choix d'une fonction d'activation se révèle être
un élément constitutif important des réseaux de
neurones.
• voici quelques fonctions couramment utilisées comme
fonctions d'activation :
• La fonction logistique: Y = F(X) = 1/(1 + exp(-d*X))


fonction de transfert

• La tangente hyperbolique : Y = 2 / (1 + exp(-2


* X)) - 1
fonction de transfert

• La fonction Gaussienne : Y = exp(-(X^2)/2)


fonction de transfert
• Une fonction à seuil : Y = 0 si X<0 et Y=1 si X>0
Structure d'interconnexion
• Les connexions entre les neurones qui
composent le réseau décrivent la topologie du
modèle.
• Elle peut être quelconque, mais le plus
souvent il est possible de distinguer une
certaine régularité.
Réseau monocouche
• La structure d’un réseau monocouche est telle
que des neurones organisés en entrée soient
entièrement connectés à d’autres neurones
organisés en sortie par une couche modifiable
de poids
Réseau monocouche
Réseau multicouche
• les neurones sont arrangés par couche. Il n'y a pas de
connexion entre neurones d'une même couche et les
connexions ne se font qu'avec les neurones des
couches suivantes. Habituellement, chaque neurone
d'une couche est connecté à tous les neurones de la
couche suivante et celle-ci seulement. Ceci nous
permet d'introduire la notion de sens de parcours de
l'information (de l'activation) au sein d'un réseau et
donc définir les concepts de neurone d'entrée,
neurone de sortie. Par extension, on appelle couche
d'entrée l'ensemble des neurones d'entrée, couche de
sortie l'ensemble des neurones de sortie. Les couches
intermédiaires n'ayant aucun contact avec l'extérieur
sont appelés couches cachées.
Réseau multicouche

couche d’entrée

couche cachée

couche de sortie

réseau multicouche
Réseau à connexions locales
Il s'agit d'une structure multicouche, mais qui à
l'image de la rétine, conserve une certaine
topologie. Chaque neurone entretien des
relations avec un nombre réduit et localisé de
neurones de la couche avale . Les connexions
sont donc moins nombreuses que dans le cas
d'un réseau multicouche classique.
Réseau à connexions locales
Réseau à connexions récurrentes
• les connexions récurrentes ramènent
l'information en arrière par rapport au sens de
propagation défini dans un réseau
multicouche.
Réseau à connexions récurrentes
Réseau à connexion complète
• c'est la structure d'interconnexion la plus
générale.
• Chaque neurone est connecté à tous les
neurones du réseau (et à lui-même).

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