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– Système nerveux central et périphérique

❑ Le système nerveux central: cerveau et moelle épinière,


Contient la majorité des corps cellulaires des neurones,

❑ Le système nerveux périphérique: contient tous les


neurones en dehors du SNC et est divisé en
a) nerfs crâniens
b) nerfs spinaux
c) Système nerveux sympathique et parasympathique
d) les nerfs « spéciaux » gérant les sens (vue,audition, gout,
odorat),
Le neurone est composé d'un corps appelé soma, et de deux types de prolongements : l'axone, unique, qui
en tant qu'émetteur conduit le potentiel d'action de manière centrifuge, et les dendrites, qui sont en
moyenne 7 000 par neurone et qui sont pour un neurone les récepteurs du potentiel d'action (influx
centripète),

Grande variablité de la taille du corps cellulaires allant de 5 à 100 µm


Les dendrites sont nombreuses, parfois recouvertes d'épines dendritiques (élément post-synaptique).
Le dendrite conduit l'influx nerveux, induit à son extrémité, jusqu'au corps cellulaire : c'est un
prolongement afférent.
L'axone (ou fibre nerveuse) a un diamètre compris entre 1 et
15 μm, sa longueur varie d'un millimètre à plus d'un mètre.

Il décrit un trajet plus ou moins long avant de se terminer en se


ramifiant (c'est l'arborisation terminale). Chaque ramification se
termine par un renflement, le bouton terminal ou bouton
synaptique où s'accumulent des vésicules
synaptiques contenant un neurotransmetteur.

Certains axones sont recouverts d'une gaine de myéline,


formée par des cellules gliales càd les cellules de
Schwann dans le système nerveux périphérique, et
les oligodendrocytes dans le système nerveux central. On
estime qu'environ un axone sur trois est recouvert de myéline.

Le recouvrement des axones par la myéline est en fait


discontinu, séparé par les nœuds de Ranvier, lesquels sont
isolés par des astrocytes. Ce recouvrement permet une plus
grande vitesse de passage de l'information nerveuse.
Les axones sont rassemblés en faisceaux, eux-mêmes reliés
par du tissu conjonctif (endonèvre et périnèvre) formant
les tractus et les nerfs.
Les dendrites sont
nombreuses, courtes et très
ramifiées dès leur origine.
Elles sont parfois
recouvertes d'épines
dendritiques (élément post-
synaptique). Le dendrite
conduit l'influx nerveux,
induit à son extrémité,
jusqu'au corps cellulaire :
c'est un
prolongement afférent.
– Système nerveux central: matière
grise et blanche

-Les corps cellulaires des neurones vont se


regrouper:
Soit sous forme de « noyaux » : petits groupes de
neurones,
Soit sous forme d’une couche que l’on appelle la
matière grise

Dans le cortex cérébral, la moelle épinière et


cervelet, les axones souvent entourés de myéline
(couche riche en lipides et blanche) constituent
Le substance blanche,
Différents types de neurones

-multipolaires: arbres dendritiques complexe


Qui provient d’un seul dendrite ou d’un seul
Dendrite; ex: interneurones et neurones
Moteurs,

-bipolaire (neurones spécifiques des organes


Sensoriels: rétine): un seul dendrite à l’opposé
De l’axone

-unipolaire (neurone gérant les informations


Sensitives) : présente un court fragment qui se
Divise en un axone à destinée périphérique et
Un axone à destinée centrale,
Différents types de neurones

Les neurones peuvent aussi être classés


selon leur fonction :

les neurones sensitifs, qui transmettent


l'information (influx nerveux) de la
périphérie vers le système nerveux
central ;

les interneurones, qui au sein du système


nerveux central transmettent l'influx
nerveux entre deux autres neurones,

les neurones moteurs, qui transmettent


l'information depuis le système nerveux
central jusqu'aux muscles et glandes
– Système nerveux central: influx nerveux

L'influx nerveux est un message électrique, qui se


transmet au sein d'un même neurone, du corps
cellulaire vers le bouton terminal ou synaptique, en
passant par l'axone.

Au repos, il existe une différence de potentiel


négative (de l'ordre de -60 mV à -90 mV, c'est
le potentiel de repos) entre la face intracellulaire de
la membrane du neurone et sa face extracellulaire.

Cette différence de potentiel résulte d'une


différence de concentration en ions entre l'intérieur
et l'extérieur du neurone
– Système nerveux central: influx nerveux
• L'influx nerveux se caractérise par une modification
instantanée et localisée de la perméabilité de la membrane du
neurone : des ions sodium (Na+) pénètrent dans la cellule en
passant à travers des canaux ioniques sélectivement perméables
au sodium.
• Le potentiel de membrane prend alors une valeur positive
(environ +35 mV)

• Ce phénomène porte le nom de dépolarisation. Puis, très


rapidement des ions potassium (K+) sortent de la cellule en
passant à travers d'autres canaux ioniques, perméables au
potassium.

• Le potentiel de membrane décroît pour aboutir à une valeur


plus basse que la valeur du potentiel de repos : on parle de
repolarisation puis d'hyperpolarisation.

• Puis il y a une phase de retour à la normale grâce à l'action


d'une pompe ionique ATP-asique sodium-potassium
dépendante. La variation locale, transitoire et stéréotypée du
potentiel transmembranaire de l'axone s'appelle le potentiel
d'action. Il ne dure que quelques millisecondes. Le potentiel
d'action, ou influx nerveux, se propage de proche en proche le
long de l'axone du neurone, ou d'un nœud de Ranvier à l'autre
(conduction saltatoire).
– Système nerveux central: les synapses
Une synapses désigne une zone de
contact fonctionnelle qui s'établit entre
deux neurones, ou entre un neurone et une
autre cellule (cellules musculaires, récepteurs
sensoriels…).

Elle assure la conversion d'un potentiel


d'action déclenché dans le neurone présynaptique en
un signal dans la cellule postsynaptique. On estime,
pour certains types cellulaires (par exemple cellule
pyramidale, cellule de Purkinje qu'environ 40 % de la
surface membranaire est couverte de synapses.

On distingue habituellement deux types de synapses :


•la synapse chimique, très majoritaire, qui utilise
des neurotransmetteurs pour transmettre
l'information ;
•la synapse électrique où le signal est transmis
électriquement par l'intermédiaire d'une jonction
communicante (en anglais gap-junction)= très rare
chez l’homme.
Une synapse
chimique transmet
le signal nerveux
d'un neurone à un
autre en utilisant
un neurotransmet
teur qui est émis
par le neurone
afférent, diffuse
dans la fente
synaptique et se
lie aux récepteurs
postsynaptiques.
En général, un neurone est couvert de synapses
excitatrices et de synapses inhibitrices. Il se produit
alors une sommation à la fois temporelle et spatiale
des entrées synaptiques pour « décider » du
déclenchement ou non d'un potentiel d'action. En
fait les dendrites ont peu de canaux sodiques
dépendants du voltage, responsables du
déclenchement du potentiel d'action. Il est donc rare
qu'un potentiel d'action y soit déclenché. Les
potentiels postsynaptiques se propagent le long des
dendrites jusqu'au péricaryon. À la jonction du
soma et de l'axone se trouve une région
particulièrement riche en canaux sodiques
dépendants du voltage, il s'agit du cône d'initiation.
C'est à ce niveau que sont générés le plus souvent
les potentiels d'actions qui se propageront ensuite
le long de l'axone vers d'autres synapses…
Il existe deux morphologies
de synapses chimiques : la
synapse en bouton et la
synapse « en passant ».

Elles fonctionnent toutes


les deux de la même façon
et l'on y retrouve les
mêmes composants.

La synapse en bouton se
situe à l'extrémité de la
fibre nerveuse alors que les
synapses en passant sont
réparties régulièrement le
long de l'axone.
Pathologies et • La maladie d'Alzheimer est caractérisée par une perte
neurones: de neurones et de synapses dans le cortex cérébral et
certaines régions subcorticales. Cette perte anormale
Maladie entraîne une atrophie des régions affectées.
d’Alzheimer • Le cerveau peut ainsi perdre 8 à 10 % de son poids
tous les dix ans, contre 2 % chez un sujet sain.
Pathologies et neurones:
Maladie d’Alzheimer
• Au niveau cellulaire, il est atteint par deux types
de lésions, chacune causée par une accumulation
de protéines qui entraîne un dysfonctionnement
des neurones :
• au niveau extracellulaire, l'accumulation
du peptide β-amyloïde provoque la formation
des plaques amyloïdes ;
• Le peptide beta-amyloide est
une glycoprotéine transmembranaire qui a
des fonctions dans la synaptogenèse,
la migration neuronale, l'adhésion
cellulaire et la signalisation cellulaire.
Pathologies et neurones:
Maladie d’Alzheimer

• au niveau intracellulaire,
l'accumulation de protéine
Tau entraîne la formation
de neurofibrilles
• Tau peut être présente
dans les dendrites et est
principalement active
dans les
portions distales des
axones où elle permet une
stabilisation des
microtubules, mais
également leur flexibilité
nécessaire.
SNC et les cellules gliales
les cellules gliales forment
l'environnement des neurones.

Elles assurent le maintien de


l'homéostasie, produisent
la myéline et jouent un rôle de
soutien et de protection du tissu
nerveux en apportant
les nutriments et l'oxygène, en
éliminant les cellules mortes et
en combattant les pathogènes.
SNC et les cellules gliales
On distingue en général 4
principaux types de cellules
gliales :
•les astrocytes ;
•les oligodendrocytes et
les cellules de Schwann ;
•les épendymocytes ;
•la microglie.

Contrairement aux neurones,


les cellules gliales peuvent se
diviser par mitose et donner
des tumeurs.
SNC et les cellules gliales
Les astrocytes ont généralement une forme
étoilée.
Ils assurent une diversité de fonctions
importantes:
participent au maintien de la barrière hémato-
encéphalique, régulent le flux sanguin,
assurent l'approvisionnement
en nutriments et le métabolisme énergétique
du système nerveux, participent à
la neurotransmission, à la détoxification du
milieu extracellulaire notamment par capture
du glutamate, et maintiennent la balance
ionique du milieu extracellulaire.
Les astrocytes jouent également un rôle dans
la défense immunitaire, la réparation et la
cicatrisation du cerveau ou de la moelle
épinière après une lésion.
Pathologies des astrocytes
Les astrocytes seraient également impliqués
Astrocytome de bas grade =CANCER
dans le développement de la maladie
d'Alzheimer.
L'accumulation de β-amyloïde, caractéristique
de cette pathologie dégénérative, perturbait
l'excitabilité chimique des astrocytes
SNC et les cellules gliales
les astrocytes présentent un prolongement en contact
avec la surface des capillaires qui irriguent le cerveau.
Ces pieds vasculaires recouvrent complètement la
surface des capillaires et participent à la barrière
hémato-encéphalique, limitant les échanges entre le
domaine vasculaire et le domaine neuronal.

l'activité des astrocytes contrôle le flux sanguin et qu'il


y a donc une communication entre ces pieds
astrocytaires et les cellules endothéliales des
vaisseaux.

Ce serait ainsi l'activité des astrocytes et non celle des


neurones qui serait mesurée en IRM fonctionnelle
SNC et les cellules gliales
Un oligodendrocyte a comme
principale fonction est la formation de
la gaine de myéline entourant les
fibres nerveuses (axones) du système
nerveux central (SNC); la formation de
la myéline au niveau du système
nerveux périphérique étant assurée
par les cellules de Schwann.

La gaine de myéline permet


d'augmenter la vitesse de propagation
et la fréquence des influx nerveux. Un
seul oligodendrocyte est capable de
myéliniser jusqu'à 50 axones,
SNC et les cellules gliales
La gaine de myéline permet l'isolation et la conduction saltatoire qui va augmenter la vitesse
d'impulsion, sans augmentation de diamètre axonal.
La gaine de myéline étant isolante, les canaux sodiques voltage-dépendants (responsables de la
conduction du potentiel d'action) ne se trouvent, sur un axone myélinisé, qu'au niveau des zones
non recouvertes de myéline (cône axonal et nœuds de Ranvier donc).
SN et le nœud de Ranvier
Interruption de la gaine de myéline entre deux oligodendrocytes (SNC)
et deux cellules de Schwann (SNP)

Ces nœuds constituent d'importants


sites d'échanges ioniques entre l'axone
et les liquides extracellulaires.

Cet agencement permet la conduction


saltatoire du potentiel d'action à grande
vitesse (le PA « saute » par-dessus la
myéline ce qui donne une vitesse
parfois supérieure à cent mètres par
seconde), ainsi que des économies
d'énergie.
Pathologie: Sclérose en plaques: SEP

La myéline du système nerveux central est


endommagée par des lésions qui altèrent la
capacité des différentes parties du système
nerveux à communiquer entre elles, et
engendrent de nombreux symptômes physiques
et mentaux
L’encéphale
L’encéphale comprend le cerveau, le cervelet
et le tronc cérébral. En neuroanatomie des
chordés, le cerveau est généralement
considéré comme constitué de cinq
régions principales définies sur la base
du développement du système nerveux
à partir du tube neural : le télencéphale,
le diencéphale, le mésencéphale,
le cervelet, et le bulbe rachidien
L’encéphale

Le TELENCEPHALE = CERVEAU est constitué par les hémisphères


cérébraux (cortex cérébral, substance blanche et structures sous-corticales) et
des structures associées.

Le DIENCEPHALE est composé de substance grise, de forme ovoïde constitués


des thalamus, hypothalamus, épithalamus et sous-thalamus.

Le TRONC CEREBRAL est divisé en mésencéphale, pont et moelle allongée ou


Bulbe rachidien (qui se prolonge par la moelle épinière.
Le cerveau:

Le cerveau d'un homme adulte pèse près d'1,5 kg en moyenne.

Il a un volume d'environ 1 130 cm3 chez la femme et 1 290 cm3 chez l'homme.

Le cerveau humain est constitué d'environ 170 milliards de cellules dont


86 milliards de neurones en moyenne, qui peuvent chacun former de 5 à
60 000 synapses.

La forte myélinisation des axones permet d'accélérer la vitesse de l'influx


nerveux qui se propage de 1 m/s dans un axone amyélinisé à 100 m/s dans un
axone myélinisé.
Le cerveau:
Le cerveau: le liquide céphalo-rachidien
Le liquide cérébrospinal (LCS est un liquide
transparent dans lequel baignent
le cerveau et la moelle spinale.

Il est contenu dans les méninges, plus


précisément entre la pie-mère (qui recouvre
le système nerveux central) et
l'arachnoïde (qui tapisse le versant interne
de la dure-mère), c'est-à-dire dans l'espace
sous-arachnoïdien.

C'est également le liquide qui circule dans


les quatre ventricules cérébraux, à
l'intérieur du cerveau, dans le canal central
de la moelle spinale puis au-delà du tube
neural jusqu'au cul-de-sac dural.
Le cerveau: le liquide céphalo-rachidien
Le système ventriculaire est un ensemble de
cavités situées à l'intérieur du cerveau en
continuité avec le canal de l'épendyme (ou canal
central) de la moelle spinale

Il est constitué principalement de quatre


ventricules :
•ventricule latéral droit (situé dans l'hémisphère
cérébral droit)
•ventricule latéral gauche (situé dans
l'hémisphère cérébral gauche)
•troisième ventricule (situé dans le diencéphale)
•quatrième ventricule (situé dans
le rhombencéphale)

Chacun de ces ventricules est tapissé


d'un plexus choroïde qui sécrète le liquide
céphalorachidien à partir des éléments contenus
dans le plasma sanguin.
Le cerveau: les méninges
Fonctions
du cerveau:
Fonctions
du cerveau:
Le système nerveux périphérique
Le système nerveux périphérique (SNP) est
la partie du système nerveux formée des
ganglions et des nerfs à l'extérieur
du cerveau et de la moelle épinière.
Sa fonction principale est de faire circuler
l'information entre les organes et le système
nerveux central (SNC).
Le système nerveux périphérique comprend
le système nerveux somatique et le système
nerveux autonome. Les nerfs crâniens font
également partie du SNP, à l'exception
notable du nerf optique (nerf crânien n° II) et
de la rétine qui sont une extension
du diencéphale2.
Une des caractéristiques du SNP est la
présence de cellule de
Schwann qui myélinise une grande partie
des axones périphériques
Un Nerf périphérique est
Composé de fascicules
-l’endonèvre qui entoure
Axones et cell de Schawnn
-le périnèvre entoure un
Fascicule de fibres
-un épinèvre qui contient
Les fascicules (+tissu
Adipeux + vx sanguins et
Lymphatiques) et
Constituent l’enveloppe la
Plus externe du nerf
Le système nerveux périphérique

Il existe des fibres

● Afférentes càd Sensitives qui transmettent au


SNC
Les informations provenant des récepteurs
sensitifs (ex: la peau) et des organes sensoriels
(ex: les yeux)

● Efférentes càd motrices qui transmettent les


Influx du SNC vers les organes effecteurs càd
Les muscles et les glandes
Le système nerveux périphérique
Nerfs crâniens
Dix des douze nerfs crâniens proviennent du tronc
cérébral et contrôlent principalement les fonctions
anatomiques de la tête.
Les noyaux des nerfs I et II se situent dans
le prosencéphale et le thalamus, respectivement, et
ne sont donc pas considérés comme de vrais nerfs
périphériques. Le nerf X reçoit les informations
sensorielles viscérales du thorax et de l'abdomen.
Le nerf XI est responsable de l'innervation
des muscles sterno-cléido-mastoïdiens et
des muscles trapèzes, muscles qui ne font pas
vraiment partie de la tête.
Nerfs spinaux
Les nerfs spinaux prennent leurs origines au niveau
de la moelle épinière. Ils contrôlent le reste du
corps. Chez l'homme, il existe 31 paires de nerfs
spinaux : 8 cervicaux, 12 thoracique, 5 lombaires, 5
sacrés et 1 au niveau du coccyx.
Le système nerveux périphérique: le système nerveux
somatique
Il transmet les informations sensorielles de
la peau, des muscles et des articulations via
le système sensoriel (afférent et ascendant).
Il regroupe, d'un autre côté, les fibres
motrices primaires des muscles (efférent et
descendant).

Il permet d'interagir avec le monde extérieur


en participant à l'équilibre et la motricité.
Pour cela l'innervation somatique
commande le tonus et la contraction des
muscles du squelette.
Le système nerveux périphérique: le système nerveux
autonome: sympathique et parasympathique

Le système nerveux autonome dirige les fonctions


organiques internes, comme la nutrition et
l'homéostasie. Il ne gère pas les mécanismes
volontaires et se distingue ainsi du système somatique
(volontaire) qui concerne les relations du corps avec le
monde extérieur.
Il innerve essentiellement les organes internes.

-Les neurones sensoriels de ce système transportent


les informations des fonctions viscérales au système
nerveux central. Ses moto-neurones innervent les
parties motrices des viscères, qui sont pour la plupart
constituées de muscles lisses à une exception près,
le muscle cardiaque.
Le système nerveux périphérique: les nerfs crâniens

I/ NERF OLFACTIF
II/ NERF OPTIQUE
III IV ET VI/ NERFS OCULOMOTEURS
V/ NERF TRIJUMEAU
VII/ NERF FACIAL
VIII/ NERF COCHLEO VESTIBULAIRE
IX/ NERF GLOSSOPHARYNGIEN
X/ NERF VAGUE
XI/ NERF SPINAL OU ACCESSOIRE
XII/ NERF HYPOGLOSSE
Nerf olfactif = I
Nerf optique = II
III = nerf oculomoteur
IV = nerf trochléaire
VI = nerf Abducens
Nerf trijumeau
=V
Nerf facial = VII
Nerf cochléo-
Vestibulaire =
VIII
Nerf
Glosso-
Pharyngien = IX
Nerf vague = X
Nerf
Spinal
Ou
Accessoire
= XI
Nerf
Hypoglosse
= XII
Le système nerveux périphérique: les nerfs spinaux

Chez l'homme, il
existe 31 paires de
nerfs spinaux :
8 cervicaux,
12 thoraciques,
5 lombaires,
5 sacrés et
1 au niveau du
coccyx.
Le système nerveux périphérique: les nerfs spinaux

Les nerfs spinaux


Prennent naissance
Sous forme de
radicelles qui vont
former les racines
Antérieure (ventrale)
Et postérieur
(dorsale) qui en se
Réunissant vont
Former le nerf spinal
Le système nerveux périphérique: les nerfs spinaux
Système nerveux sympathique
Le système nerveux sympathique fonctionne
sur un modèle à deux neurones : un neurone
pré-ganglionnaire (dont le corps cellulaire est
localisé dans la moelle épinière dorsale ou
lombaire) fait synapse sur un neurone post-
ganglionnaire (dont le corps cellulaire est
localisé dans un ganglion) qui lui-même
innerve le tissu cible.
Les ganglions sympathiques sont organisés
en deux paires de chaînes. De chaque côté
de la colonne vertébrale se trouvent une
chaîne pré-aortique (ou pré-vertébrale) et une
chaîne para-aortique (ou para-vertébrale).
Les prolongements des neurones pré-
ganglionnaires sont donc courts car ils
innervent les ganglions localisés à proximité
dans la chaîne sympathique. En revanche,
les prolongements des neurones post-
ganglionnaires sont très longs, pour se
terminer au niveau des organes.
Système nerveux sympathique

Les ganglions sympathiques sont


organisés en deux paires de chaînes. De
chaque côté de la colonne vertébrale se
trouvent une chaîne pré-aortique (ou
pré-vertébrale) et une chaîne para-
aortique (ou para-vertébrale). Les
prolongements des neurones pré-
ganglionnaires sont donc courts car ils
innervent les ganglions localisés à
proximité dans la chaîne sympathique.
En revanche, les prolongements des
neurones post-ganglionnaires sont très
longs, pour se terminer au niveau des
organes.
Rôles du Système nerveux sympathique
Les fonctions du système nerveux sympathique permettent,
d'une façon simplifiée, de préparer le corps humain à l'action1,
de faire face à une situation de stress (« fight or flight »,
combattre ou fuir). Ainsi l'activation du système sympathique
peut provoquer :
•une tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque) ;
•une augmentation de la pression artérielle ;
•un ralentissement du péristaltisme (mouvements intestinaux) ;
•une vasoconstriction périphérique ;
•une stimulation des glandes sudoripares, entraînant une
augmentation de la sudation ;
•une stimulation de la libération de glucose par le foie ;
•une augmentation de la sécrétion d'adrénaline et
de noradrénaline par les glandes surrénales ;
•une relaxation de la vessie (dilatation) ;
•une bronchodilatation (augmentation du diamètre
des bronches) ;
•une mydriase (dilatation des pupilles) ;
•une stimulation de l'orgasme.
Médicaments Sympathicomimétiques:
Les sympathicomimétiques imitent la stimulation du système
nerveux sympathique. Dès lors, ils accélèrent la fréquence
cardiaque, dilatent les bronchioles, et provoquent en général une
contraction des vaisseaux sanguins (vasoconstriction).

Les sympathicomimétiques comprennent des substances


naturelles telles l'adrénaline (ou épinéphrine, épirénamine,
levorénine ou suprarénine), la noradrénaline et la dopamine,
ou tirées de plantes comme l'éphédrine, issue de l'Ephedra,
ou de synthèse, comme la pseudoéphédrine, la phényléphrine et
la phénylpropanolamine.
Ils comprennent également des psychotropes, naturels ou
synthétiques comme la Cathinone ou l'Amphétamine, alors
utilisés pour leurs propriétés stimulantes.

En médecine, ils sont fréquemment prescrits dans


•les urgences cardiaques parmi lesquelles l'état de choc et
l'anaphylaxie
•la congestion nasale (rhume), par voie locale ou générale
•le traitement du Trouble de Déficit de l'Attention , ou de la
narcolepsie.
•l'asthme, sous forme de spray, poudre à inhaler, etc.
•la menace d'accouchement prématuré, comme tocolytique
Trajets suivis par les fibres sympathiques
Trajets suivis par les fibres sympathiques
1er neurone 2ème neurone
Pré-synaptique Post-synaptique

Synapse
Trajets suivis par les fibres parasympathiques

Les fibres nerveuses du système


parasympathique prennent leur origine dans
les parties crâniennes (nerfs III, VII, IX et X) et
sacrées de la moelle épinière.
Rôles du Système nerveux parasympathique

Les effets généraux d'une


stimulation parasympathique sont
les suivants :
•bradycardie (nerf vague responsable
du malaise vagal) ;
•augmentation
du péristaltisme intestinal ;
•augmentation des sécrétions
gastriques, salivaires et intestinales ;
•relâchement de la plupart des
sphincters du tractus gastro-
intestinal ;
•myosis (contraction de l'iris).
Le malaise vagal est Malaise vagual
un malaise pouvant être
attribuable à une activité
excessive du système nerveux
parasympathique ou à une
baisse d'activité du système
nerveux sympathique. Ce
malaise est la traduction d'un
ralentissement de la fréquence
cardiaque associé à une chute
de la pression artérielle,
aboutissant à
une hypoperfusion cérébrale. Il
peut se traduire par une perte
de connaissance brève partielle
(lipothymie) ou totale
(syncope).
Malaise vagual
La victime de ce malaise va ressentir tout ou partie
des symptômes suivants:
•grande sensation de faiblesse, de malaise à venir ;
•voile gris ou voile noir (vision troublée) ;
•bâillements ;
•faiblesse musculaire brutale entraînant souvent une
chute si le sujet est debout (le sujet s'évanouit) ;
•respiration ample ;
•sueurs ;
•nausées, voire vomissements ;
•vertiges ;
•maux de ventre et diarrhée ;
•maux de tête (céphalée) ;
•sécheresse de la bouche ;
•bouffées de chaleur importantes ; •TRAITEMENT:
•acouphènes uni- ou bilatéraux ; •évaluer conscience, respiration, pouls ;
•picotements dans les extrémités (mains, pieds, •allonger la personne, ce qui en général est déjà fait (le
sommet du crâne, juste avant de perdre jambes surélevées si malaise vagal),
connaissance).
Ces signes peuvent se poursuivre par une perte de
connaissance brève de courte durée ou peuvent
survenir après la syncope.

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