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PHYSIOLOGIE DU SYSTEME

NERVEUX CENTRAL

1
PLAN

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2
PLAN
Chapitre 1 : Le tronc cérébral et la formation réticulée

Chapitre 2 : La barrière hémato-encéphalique

Chapitre 3 : Physiologie du cervelet et des voies

cérébelleuses

Chapitre 4 : Les noyaux gris et thalamus

Chapitre 5 : Physiologie de la mémoire

Chapitre 6 : La motricité volontaire : commande corticale

et contrôle sous cortical 3


LE TRONC CEREBRAL ET LA FORMATION RETICULEE

I. Généralités sur le tronc cérébral

II. Rôle des noyaux du tronc cérébral

A. Le système dopaminergique

B. Le système adrénergique

C. Le système sérotoninergique

III- Actions intégratrices de la FR

4
4
LE TRONC CEREBRAL ET LA FORMATION RETICULEE

I. Généralités sur le tronc cérébral

II. Rôle des noyaux du tronc cérébral

A. Le système dopaminergique

B. Le système adrenergique

C. Le système sérotoninergique

III- Actions intégratrices de la FR

5
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• Formé par trois éléments : le mésencéphale, la
protubérance et le bulbe rachidien
• Toutes les voies ascendantes et descendantes entre le
SNP et les centres supérieurs passent par le TC.
• C’est également un lieu de traitement des informations
par l’existence de multiples synapses à son niveau
connexion entre le reste de l’encéphale et la
moelle épinière

6
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Pont de Varole
(protubérance)

Bulbe rachidien

7
Les fonctions du TC sont :

1- Lieu d’émergence de dix paires de nerfs crâniens (III – XII)

assurant la perception du gout, l’audition, la sensibilité de la face et

scalp, les mouvements des yeux, la mastication, la déglutition, la

mimique et la salivation. Le nerf X innerve par la plupart de ses

branches les viscères thoraciques et abdominaux et représente le

principal nerf du système parasympathique

8
9
2- Comporte des noyaux ou centres contrôlant les fonctions vitales :

cardiovasculaires et respiratoires

3- Joue un rôle dans le contrôle reflexe de l’équilibre et de la posture

4- Comporte sur toute sa longueur un réseau de neurones

interconnectés : la formation réticulée dont le rôle est de


maintenir le cortex cérébral en état de veille

10
Il est formé par :

* Substance blanche:

Fibres myélinisées : liaison entre moelle avec les structures


supérieures et avec le cervelet.

* Substance grise:

Siège des activités réflexes


Relais
Centre cardio-vasculaire
Centre de contrôle respiratoire
Déglutition et vomissement

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LE TRONC CEREBRAL ET LA FORMATION RETICULEE

I. Généralités sur le tronc cérébral

II. Rôle des noyaux du tronc cérébral

A. Le système dopaminergique

B. Le système adrenergique

C. Le système sérotoninergique

III- Actions intégratrices de la FR

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Certains noyaux du TC constituent un système modulateur

diffus formé d’un ensemble de neurones dont les longs axones

se ramifient en milliers de branches dans tout le cerveau et

interviennent dans:

- Le contrôle du mouvement volontaire (neurones à dopamine)

- Régulation des états émotionnels (neurones à dopamine, à

sérotonine et à adrénaline)

- Stimulation de toute l’activité du cerveau : la veille – sommeil

Système Réticulaire Activateur (SRA)


13
1- Le Système Dopaminergique.

La dopamine est produite par deux


groupes de neurones, l'aire
tegmentale ventrale et la substance
noire (contrôle de la motricité)
La dopamine est impliquée dans:
* Contrôle des mouvements
(maladie de Parkinson)
* La mémoire,
* La récompense (plaisir)

14
Le Système Noradrénergique

La NA est libérée à partir

du locus coeruleus.

Elle est impliquée dans

- L’attention,

- l’excitation et

- l’anxiété

15
Le Système Sérotoninergique
la sérotonine est libérée à
partir du noyau du Raphé.
Elle est impliquée dans:
- L’attention,
- L’excitation
- Le contrôle supra-spinal de
la douleur en coopération
avec les morphines
endogènes et
- Contrôle de la prise
alimentaire 16
LE TRONC CEREBRAL ET LA FORMATION RETICULEE

I. Généralités sur le tronc cérébral

II. Rôle des noyaux du tronc cérébral

A. Le système dopaminergique

B. Le système adrenergique

C. Le système sérotoninergique

III- Actions intégratrices de la FR

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- La FR mésencéphalique et pontique : FR rostrale est activatrice avec :


* des actions ascendantes d’éveil cortical,
* de facilitation des perceptions et de l’attention
* actions descendantes de facilitation du tonus.

- La FR pontique et bulbaire : FR caudale est inhibitrice des activités


comportementales:
* ¯ du tonus, Facilitation du sommeil
* ¯ de la vigilance

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LE TRONC CEREBRAL ET LA FORMATION RETICULEE

I. Generalites sur le tronc cerebral


II. Rôle des noyaux du tronc cérébral
A. Le système dopaminergique
B. Le système adrenergique
C. Le système serotoninergique
III- Actions intégratrices de la FR
A- Action sur la vigilance
B- Action sur la veille et le sommeil

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A- Action sur la vigilance :

La vigilance est un état particulier d’activation du cerveau auquel il est


possible de reconnaître deux composantes :
- une activation sous-corticale assurant l’éveil et la réactivité
- une activation corticale indispensable à la perceptivité et
aux phénomènes cognitifs
L’ensemble définit la conscience = la connaissance qu’un individu a de
lui-même et de son entourage.

Des expériences de destruction et de stimulation chez l’animal (1930)


ont précisé le support de la vigilance : le système réticulaire activateur
ascendant (SRAA)
Toutes les causes de coma ont en commun de perturber le
fonctionnement du SRAA ou du cortex. 20
LE TRONC CEREBRAL ET LA FORMATION RETICULEE

I. Généralités sur le tronc cérébral


II. Rôle des noyaux du tronc cérébral
A. Le système dopaminergique
B. Le système adrenergique
C. Le système serotoninergique
III. Actions intégratrices de la FR
A- Action sur la vigilance
B- Action sur la veille et le sommeil

21
21
B- Action sur la veille et le sommeil:

Cycle généré par l ’hypothalamus.

SRA serait responsable des modifications de l’activité du


cerveau au cours de l ’éveil et du sommeil.

Deux types de sommeil:


• Sommeil lent :
Ø divisé en 4 stades (1 à 4) (0 = éveil)
Ø caractérisé par une faible activité du cerveau
• Sommeil paradoxal
Ø caractérisé par une intense activité du cerveau
Ø correspond aux périodes de rêves 22
Alternance sommeil lent et sommeil paradoxal au cours de la
nuit:

Cycles d ’environ 90 min.


23
Il existe d’importantes modifications de l’électroencéphalogramme (EEG) au cours du
sommeil.

EEG = enregistrement de l ’activité électrique des


neurones à la surface du scalp

Chaque électrode enregistre l’activité


simultanée de millions de neurones.

24
Sommeil lent:

• ¯ activité du cerveau ( ¯ consommation O2 et glucose)

• EEG à ondes delta

• Perte de sensibilité aux stimuli (informations sensorielles


n ’atteignent presque plus le cortex)

• ¯ générale du métabolisme (respiration, cœur, tension, etc.)

• 4 stades (stade 0 = éveil)

25
Sommeil paradoxal:

• Intense activité du cerveau (parfois plus qu’à l ’éveil)

• Ondes alpha et bêta

• Correspond au rêve en général (90% des gens éveillés pendant le


paradoxal disent qu’elles rêvaient)

• Mouvement rapide des yeux (REM)

• Perte de tonus musculaire, paralysie complète

• Augmentation des rythmes cardiaque et respiratoire

• Érection (pénis, clitoris)

• Durée: 5 à 50 minutes

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PLAN

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PLAN

I. Introduction

II. Rôles de la BHE

III. Constitution de la BHE

IV. Les échanges entre le sang et le LCR

V. Le liquide céphalorachidien

VI. Applications en pathologie

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La barrière hémato-encéphalique (BHE) : barrière plus physiologique


qu’anatomique, qui filtre et contrôle le passage des substances
sanguines et les empêche de passer librement du sang au liquide
extra-cellulaire de la substance grise du Système Nerveux Central
(SNC).

Elle isole ainsi la substance grise du reste de l'organisme et lui permet


d'avoir un milieu spécifique, différent du milieu intérieur

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• Le filtre cérébral permet de contrôler l'entrée et la sortie de
substances du sang vers le liquide céphalorachidien.

Quel est l'intérêt d'un tel mécanisme?


• Le sang subit de nombreuses variations de concentrations
hormonales, ioniques, de nutriments... L'existence d'une BHE permet
ainsi de prémunir le cerveau contre ces variations. L'homéostasie du
liquide interstitiel cérébral est ainsi plus "parfaite" que celle du sang.

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Cette notion regroupe en fait deux mécanismes distincts:

* le passage direct de certaines molécules (petite taille et


affinité pour les lipides) du sang vers le liquide interstitiel cérébral à
travers l'endothélium des vaisseaux : BHE vraie

* la sécrétion contrôlée de liquide céphalorachidien (LCR) à


partir du sang au niveau des plexus choroïdes et sa résorption au
niveau des granulations de Pacchioni : barrière hémato-
céphalorachidienne

34
Les différents points de contrôle des
échanges entre le sang et le tissu
cérébral

1 = barrière hémato encéphalique


vraie, située au niveau de
l'endothélium vasculaire

2 = Granulations de Pacchioni au
niveau de l'arachnoide

3 = épithélium épendymaire du
quatrième ventricule, plexus
choroïde

35
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• Il s'agit du système limitant le passage

de substances des capillaires sanguins,

sur toute leur longueur, vers le liquide

interstitiel cérébral.

• Les vaisseaux sanguins qui irriguent le

cerveau sont séparés du liquide

interstitiel cérébral par trois feuillets :

36
* un endothélium vasculaire continu et
étanche : joue un rôle de filtre dans les
échanges. Les capillaires cérébraux ont une
structure particulière : il n’y a pas de pores, il
y a des jonctions serrées,

donc les échanges entre le compartiment vasculaire et le parenchyme cérébral doivent se


faire à travers l’endothélium capillaire, la lame basale et le parenchyme cérébral par des
phénomènes d’endocytose et d’exocytose.

37
* Une lame basale épaisse sécrétée par les
péricytes (composition = héparine-
sulfate-protéoglycanes + laminine +
collagène IV + fibronectine)

* Les pieds astrocytaires isolent les


neurones du compartiment vasculaire.
Ce sont des expansions de cellules gliales
présentes dans le SNC : les astrocytes.

38
CeYe barrière existe dans la quasi-

totalité du SNC à l’état normal, sauf dans

certains endroits précis du Zssu nerveux,

les neurones arrivent alors directement

au contact des capillaires et les

neurotransmeYeurs sont déversés

directement au niveau de capillaires. On

retrouve ceci au niveau de

l’hypothalamus.
39
40
BHE

vraie

41
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Représentée par les plexus choroïdes


L'espace dans lequel circule le LCR est délimité par deux méninges
: la pie-mère qui entoure le cerveau et l'arachnoïde (située sous la
dure mère).

Le LCR est formé (par sécrétion) au niveau des plexus choroïdes


des ventricules latéraux, du troisième et quatrième ventricules

Il est résorbé au niveau des sinus veineux (lacs veineux délimités


par la dure-mère).

42
Les différents points de contrôle des
échanges entre le sang et les :ssus
cérébraux

1 = barrière hémato encéphalique


vraie, située au niveau de
l'endothélium vasculaire

2 = Granulations de Pacchioni au
niveau de l'arachnoide

3 = épithélium épendymaire du
quatrième ventricule, plexus
choroïde

43
Vue supérieure en projection :
Situation des plexus choroïdes 44
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plusieurs feuillets phospholipidiques se superposent et séparent le sang du liquide


céphalorachidien et des neurones
Il existe différents mécanismes d’échanges :

* Diffusion simple : concerne des molécules de surface moléculaire réduite,


de faible charge électrique et fortement lipophiles

* Entrée de substances par transport facilité


Plusieurs transporteurs ont été identifiés, facilitant le passage vers le cerveau d'un
certain nombre de substances, comme le glucose ou les acides aminés.
Ces transporteurs sont particulièrement importants pour permettre le passage de
molécules hydrophiles à travers les feuillets phospholipidiques de la BHE.

46
* Entrée de substances par endocytose
Certaines substances ont des récepteurs spécifiques sur la paroi des
cellules endothéliales. Leur fixation sur ces récepteurs provoque leur
traversée de la BHE par endocytose

* Un rejet actif de substances


Certaines molécules lipophiles de petite taille sont au contraire rejetées
vers le flux sanguin par transport actif. C'est le cas de certains acides
aminés, des ions potassium...
Des transporteurs peuvent également être responsables de
l'élimination hors du cerveau de nombreux toxiques, qui sont alors
rejetés vers le sang.
47
Exemples pour chaque type d'échange:
A: Perméa)on
Nico9ne, acides gras, etc
B: Arrêt des molécules hydrophiles de grande
taille
Protéines essen9ellement
C: Captage par transport facilité
Glucose, acides aminés dont la levodopa, etc.
D: Expulsion par transport ac)f
Toxines diverses, médicaments comme le
dompéridone (contre les nausées et
vomissements), le lopéramide (an9 diarrhéique
agoniste des opiacés),

ce9rizine (an9histaminique)...
E: Endocytose médiée par des récepteurs
Transferrine, insuline, lipoprotéine, etc. 48
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51
Les cellules qui composent l'épithélium choroïdal présentent des
microvillosités dans leur partie apicale (la partie au contact du LCR),
et des invaginations dans la partie basale

Grâce à des transporteurs ioniques, ces cellules créent un gradient


ionique de part et d'autre de l'épithélium. Ce gradient crée un afflux
d'eau à l'intérieur des ventricules.

Les molécules lipophiles traversent l'épithélium choroïdal par


diffusion simple.
Le LCR créé se distingue du sang par l'absence d'érythrocytes, mais
aussi par une concentration en électrolytes et en protéines
différente.
52
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54
Production, circulation et
résorption du LCR

55
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Les granulaZons de Pacchioni


sont des expansions du Zssu
sous arachnoïdien dans les sinus
veineux.

Elles servent de valve en


éliminant le LCR pour des
pressions supérieures à 25
cmHg.

56
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58
PLAN

Chapitre 1 : Le tronc cérébral et la formation réticulée

Chapitre 2 : La barrière hémato-encéphalique

Chapitre 3 : Physiologie du cervelet et des voies cérébelleuses

Chapitre 4 : Physiologie de la mémoire

Chapitre 5 : Les noyaux gris et thalamus

Chapitre 6 : La motricité volontaire : commande corticale et

contrôle sous cortical


59
Chapitre 2 : Physiologie du cervelet et des voies
cérébelleuses

PLAN

I. Introduction

II. Rappel anatomique

III. Subdivision fonctionnelle du cervelet

IV. Systématisation et fonctions du cervelet

V. Application en pathologie

60
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• Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction motrice


• Il reçoit des informations de tous les segments du névraxe
(cerveau, TC et moelle épinière)
• Il traite ces informations pour donner aux programmes moteurs du
mouvement une organisation chronologique et somatotopique
• Il assure ainsi la régulation :
* des activités musculaires volontaires globales
* des activités musculaires toniques de la posture
* des activités musculaires toniques du maintien de l’équilibre

61
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Cf cours de neuroanatomie

62
Par sa face antérieure, il ferme la cavité du IVe ventricule (V) et communique avec le tronc
cérébral par trois paires de pédoncules cérébelleux : inférieurs (I), moyens (M) et supérieurs
(S).
Le cervelet est divisé en une partie médiane étroite, le vermis, et deux parties latérales
développées, les hémisphères cérébelleux. Il comporte trois lobes : le lobe postérieur (P), le
lobe antérieur (A), séparé du lobe postérieur par la fissure primaire (FP) et la fissure
secondaire (FS), et le lobe flocculo-nodulaire (FN), séparé du lobe postérieur par la fissure
postéro-latérale (FL).
Les pédoncules cérébelleux véhiculent les faisceaux afférents et efférents qui unissent le
cervelet au reste du système nerveux central.
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Le tissu nerveux du cervelet comporte :
a) l’écorce du cervelet : formée de grandes cellules en forme de poire :
cellules de Purkinje (CP). Elles sont en relation synaptique avec les
fibres nerveuses afférentes au cervelet et avec des cellules
d’association.
Le couple CP/cellules des noyaux profonds = unité fonctionnelle de
base du cervelet

64
b) la substance blanche : elle conZent les fibres nerveuses
myélinisées. Certaines sont efférentes (axones des cellules de
Purkinje). Elles se rendent aux noyaux gris du cervelet. D’autres fibres
sont afférentes, elles viennent de toute la hauteur du névraxe et
s’arZculent avec les dendrites des cellules de Purkinje.

65
c) les noyaux gris centraux :

au nombre de 4 de chaque côté de la ligne médiane :


* le noyau du toit ou noyau fastigial
* le globulus et l’embolus

* le noyau dentelé (ou denté) situé au milieu de chaque


hémisphère cérébelleux

65
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• La division phylogénéCque classique en archeo-, paleo- et neo-cerebellum : peu
d’intérêt praCque.
• La division foncConnelle la plus perCnente du cervelet découle de la terminaison
des afférences sur le cortex et de l’organi- saCon corCco-nucléaire.
• Ainsi, quatre zones foncConnelles peuvent être définies de manière bilatérale dans
le plan sagiNal :

*Le cervelet médian correspond au cortex du vermis associé au noyau fasCgial.

*Le cervelet intermédiaire associe le cortex de la parCe médiale de l’hémisphère


aux noyaux interposés.

*Le cervelet latéral regroupe le cortex de la parCe latérale de l’hémisphère et le


noyau denté.

*Le lobe flocculo-nodulaire, qui est formé par le cortex d’une structure impaire
vermienne, le nodulus et le flocculus
67
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• Le lobe flocculo-nodulaire (archéocervelet)


• Le lobe flocculo-nodulaire reçoit quant à lui des informaZons en
provenance directe des organes de l’équilibre de l’oreille interne. Il
projeYe ensuite sur les noyaux vesZbulaires homo- et
controlatéraux du tronc cérébral.

• Des noyaux vesZbulaires partent les faisceaux vesZbulo- spinaux,


qui viennent moduler le tonus des muscles extenseurs du tronc et
le faisceau longitudinal médial, qui agit sur l’oculomotricité.
Le lobe flocculo-nodulaire (archéocervelet)
Les lobes médian et intermédiaire (paléocervelet)

• Le cervelet médian et intermédiaire reçoivent des afférences


propriocepZves inconscientes des muscles axiaux et se
projeYent sur la substance réZculée et le noyau rouge

• Ce dernier reçoit par ailleurs des afférences provenant du


paléoencéphale et donne naissance au faisceau rubrospinal
• De la substance réZculée, nait le faisceau réZculospinal direct
et croisé

• Ces deux parZes contrôlent le tonus postural en agissant sur


les muscles axiaux
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faisceau spino-cérébelleux direct PC inférieur
cortex cérébelleux vermien
(MI et tronc)

Informations proprioceptives
inconscientes globulus et embolus
PC supérieur
FSC croisé (MS)

noyau rouge

paléoencéphale

faisceau rubro-spinal

Moelle épinière
73
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• Il existe :
* Une voie motrice automatique dont le système initiateur est
le paléoencéphale (NGC du cerveau)
* Un système de régulation cérébelleuse : paléocervelet

• Paléocérébelleum : fonction
Il permet la modulation du tonus musculaire pour l’exécution normale
du mouvement (support postural du mouvement)

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76
3. Le cervelet latéral ou Néocerebellum
PC moyens Neocervelet
Pont (Cortex)
1
2
3

AMS et aires motrices associatives Neocervelet


(6,5,7,21 et 22) (Noyau Dentelé )

PC supérieurs

1 : faisceau fronto-pontique
2 : faisceau pariéto-pontique
3 : faisceau temporo-pontique
2 boucles de rétroaction

77
3-1/ Boucle de régulation du mouvement
volontaire global

Les fibres efférentes du cervelet retournent au cerveau par le PC


supérieur, les unes par trajet récurrent direct, les autres par réflexion
sur le néo - rubrum.

Elles font relai dans les noyaux moteurs du thalamus (noyaux latéro -
ventraux antérieur et intermédiaire).

Elles atteignent les petites cellules pyramidales de l’aire 4 du cortex


cérébral, dont les axones descendent dans le névraxe à l’intérieur de la
voie pyramidale.

Ces fibres se mêlent aux fibres pyramidales qui proviennent de l’aire


4 et traversent ainsi la capsule interne.
79
Elles atteignent les noy. réticulaires inhibiteurs du bulbe.
C’est la voie cortico - réticulo - spinale à fonction
inhibitrice.
Ainsi, un foyer hémorragique dans la capsule interne ou un infarctus
cortical paralysie motrice et interruption des fibres cortico -
réticulo – spinales. Ces dernières sont inhibitrices du réflexe
myotatique et leur interruption est responsable de la spasticité

80
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Une seconde boucle se déroule uniquement au niveau du tronc


cérébral, régulant les foncZons des muscles de la face, du voile du
palais, du pharynx et même du diaphragme.

Les fibres efférentes du néo - cervelet gagnent le néo - rubrum


controlatéral, puis l’olive bulbaire, par le faisceau tegmental central (F.
central de la caloYe).

Les fibres efférentes forment le faisceau olivo - cérébelleux qui fait


retour au néo - cérébellum.

Cet ensemble est appelé « triangle de Guillain - Mollaret »


81
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* OscillaZons à la staZon debout, tendance à la chute

* CeYe instabilité est aggravée par la posiZon des pieds rapprochés


(marche en « tandem » impossible)

* Marche irrégulière avec jambes et bras écartés. La marche est


ébrieuse, en zig - zag.

* Essais de correcZon permanente de l’équilibre par les contracZons


des muscles antérieurs de jambe : signe de « la danse des tendons ».

82
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* Hypotonie cérébelleuse avec troubles du tonus postural : Il existe
une inefficacité des muscles antagonistes du mouvement. L’hypotonie
des antagonistes se traduit par l’amplitude des mouvements passifs
(ballant des avant-bras, des mains, avec sensaZon de main de
caoutchouc). Elle se recherche par la manœuvre de Stewart Holmes :
flexion contrariée des avant-bras, contre forte résistance. Le
relâchement soudain de la résistance entraîne une exagéraZon de la
flexion, et le paZent se frappe la poitrine.

* Perte des réflexes normaux de la posture : le paZent ne décolle pas


les talons du sol en s’accroupissant.
83
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Troubles de l’exécution des mouvements volontaires globaux par perte de
l’organisation temporo - spatiale du mouvement :

* Troubles dans l’espace :


- Dysmétrie avec hypermétrie (test de l’index porté sur la pointe du nez).
- Asynergie : mauvaise coordination motrice. Le mouvement n’est plus lié. Il est
décomposé. De plus, il existe une mauvaise répartition du tonus dans les muscles
anti-gravitaires .

* Troubles dans le temps :


- Dyschronométrie : retard à la mise en route et à l’arrêt du mouvement.
- Adiadococinésie : impossibilité de faire des mouvements associés rapides, en
raison de la désynchronisation temporo - spatiale (épreuve « des marionnettes »).
- Tremblement intentionnel : d’action et d’attitude, avec majoration émotive. Il
est absent au repos.
84
CONCLUSION
• Le cervelet est subdivisé en 3 systèmes : archéo, paleo et neocervelet.
• les fibres à desCnée cérébelleuse décrivent pour chaque système une boucle
parCculière qui fait retour au névraxe.
• Il existe ainsi une boucle de régulaCon cérébelleuse archéo - motrice, paléo -
motrice et néo - motrice.
• Ces boucles assurent la régulaCon temporo-spaCale du mouvement, c’est à dire la
programmaCon somatotopique et chronologique du recrutement des muscles
nécessaires au mouvement, et la régulaCon de leur tonus ainsi que le mainCen de
l’équilibre.

• En bref, on voit que le cervelet est un organe régulateur de la foncUon motrice,


intégrant et traitant les informaCons qui lui parviennent soit de la moelle, soit du
tronc cérébral, soit du cerveau
85
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88
H,EI

I. Introduction

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III. Organisation fonctionnelle des NGC et du thalamus

IV. Organisation en circuits des NGC et du thalamus

V. Exemples en pathologie

89
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100
ProjecLons corLcales des NGC

101
Organisa:on somatotopique du
circuit moteur Noyaux Gris Centraux
– thalamo cor:cal
SMA – Aire Motrice
Supplémentaire ; PMC – Cortex Pré
Moteur ; MC – Cortex Moteur ; GPe –
Globus Pallidus externe ; GPi – Globus
Pallidus
interne ; STN – Noyau Sub Thalamique
; Thalamus : CM –
Centre Médian ; VApc – noyau Ventral
Antérieur parvo
cellulaire ; VLo – noyau ventro latéral
pars oralis.

102
H,EI

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Les différentes boucles du circuit
cortico-striato-pallido-
thalamocortical

MC – cortex Moteur Primaire ;


SMA – Aire Motrice Supplémentaire
; PMA – aire prémotrice ; vl-GPi –
ParCe ventro latérale du GPi; cl-SNr
– parCe caudo latérale de la SNr ;
VLp – parCe postérieure du noyau
ventro latéral du thalamus (Vim –
ventral intermédiaire dans la
dénominaCon d’Hassler) ; Va–
ventral antérieur ; VLa – parCe
antérieure du thalamus ventrolatéral

106
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Circuit Moteur squeleVque : voie
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110
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111
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113
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114
PLAN

Chapitre 1 : Le tronc cérébral et la formation réticulée

Chapitre 2 : La barrière hémato-encéphalique

Chapitre 3 : Physiologie du cervelet et des voies cérébelleuses

Chapitre 4 : Les noyaux gris et thalamus

Chapitre 5 : Physiologie de la mémoire

Chapitre 6 : La motricité volontaire : commande corticale et

contrôle sous cortical


115
Chapitre 5 : Physiologie de la mémoire

PLAN

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116
Chapitre 4 : Physiologie de la mémoire

PLAN

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Information

Oubli

Encodage
Oubli
Trace mnésique
Stockage

Reconstruction

Récupération
Souvenir
La remise ds contexte facilite
la récupération
Oubli
120
Chapitre 4 : Physiologie de la mémoire

PLAN

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129
Mémoire à court terme Mémoire à long terme

M. immédiate M. de travail M. déclarative M. Procédurale


(savoir faire)

M. Sémantique
(concepts, mots)

M. Épisodique
(événements)

130
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131
Chapitre 4 : Physiologie de la mémoire

PLAN

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132
III. Bases neuroanatomiques de la mémoire
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Système limbique :
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La région septale
le fornix
le complexe amygdalien
les cortex insulaire et fronto-orbitaire postérieur 135
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données

• Néocortex : acquisiZon et stockage des informaZons dans zones


néocorZcales là où l’informaZon a été traitée : cortex visuel,
audiZf, tacZle…

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Chapitre 4 : Physiologie de la mémoire

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141
Plusieurs types de récepteurs
postsynaptiques interviennent dans la
transmission :
* les récepteurs AMPA interviennent
dans la transmission rapide normale,
permettant à l'influx nerveux de se
propager de neurone en neurone.
* les récepteurs NMDA qui sont activés
lors de la dépolarisation de la mb post-
synaptique : entrée de Ca ds le neurone
post-synaptique, cascade de réactions
aboutissant à des modifications durables
de la synapse
* les récepteurs métabotropiques sont
couplés à des protéines, les protéines G 142
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Chapitre 4 : Physiologie de la mémoire

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147
Chapitre 4 : Physiologie de la mémoire

PLAN

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151
PLAN

Chapitre 1 : Le tronc cérébral et la formation réticulée

Chapitre 2 : La barrière hémato-encéphalique

Chapitre 3 : Physiologie du cervelet et des voies cérébelleuses

Chapitre 4 : Physiologie des noyaux gris centraux et du thalamus

Chapitre 5 : Physiologie de la mémoire

Chapitre 6 : La motricité volontaire : commande corticale

et contrôle sous cortical 152


Chapitre 6 : La motricité volontaire : commande
corticale et contrôle cérébelleux

PLAN
I- Introduc9on
II- Les centres moteurs et voies descendantes
III- Hiérarchie de la commande motrice

153
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155
Enjeux de la motricité:

• Il existe globalement deux enjeux majeurs de la motricité :

– lutter contre la pesanteur et en même temps assurer la posture

– assurer le mouvement

• Remarques :

1) tout ceci ne peut avoir lieu que s’il existe un tonus musculaire

2) un ensemble de processus assure l’EQUILIBRATION

3) il convient de distinguer : posture / mouvement / équilibre

le mouvement recouvrant également la motricité oculaire, l’acte de la


parole, etc…
156
Chapitre 6 : La motricité volontaire : commande
corticale et contrôle cérébelleux

PLAN
I- Introduction
II- Les centres moteurs et voies descendantes
III- Hiérarchie de la commande motrice

157
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163
Chapitre 6 : La motricité volontaire : commande
corticale et contrôle cérébelleux

PLAN
I- Introduction
II- Les centres moteurs et voies descendantes
III- Hiérarchie de la commande motrice

164
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168
Centres supérieurs Concept de la hiérarchie de
la commande motrice

Cortex sensitivomoteur

Noyaux de la base
Thalamus

Tronc cérébral Cervelet

Tronc cérébral et Niv supérieur


moelle épinière Niv moyen
Niv local
Récepteurs Fibres musculaires 169
CHAPITRE 7
LE SYSTEME NERVEUX
AUTONOME

170
LE SYSTÈME NERVEUX AUTONOME

I.Introduction

II. Organisation générale du SNA

III. Subdivisions du SNA

IV. Organisation centrale du SNA

V. Transmission synaptique du SNA

VI. Effets du SNA sur les organes effecteurs

VII. Exploration du SNA

171
I.Introduction
Le système nerveux autonome (SNA) ou SNV ou SN viscéral organovégétatif
s’oppose au SN Somatique ou volontaire par son indépendance vis-à-vis de la
conscience ou de la volonté et par une organisation anatomique qui lui est propre.
Néanmoins cette autonomie n’est que relative puisque certaines régulations sous la
dépendance du SNA sont en fait contrôlables par la volonté.
Les fibres afférentes du SNA véhiculent les douleurs viscérales et permettent des
réflexes végétatifs.

172
173
LE SYSTÈME NERVEUX AUTONOME

I.Introduction

II. Organisation générale du SNA

III. Organisation centrale du SNA

IV. Organisation périphérique du SNA

V. Transmission synaptique du SNA

VI. Effets du SNA sur les organes effecteurs

VII. Exploration du SNA

174
175
II- ORGANISATION GENERALE DU SNA

Le Système Nerveux Somatique (SNS) ne possède qu’un neurone effecteur entre la


moelle épinière et l’organe effecteur (muscle). En revanche l’action du SNA repose
sur une organisation anatomique à 2 neurones : un neurone connecteur ou
préganglionnaire et un neurone effecteur ou post ganglionnaire. Ces deux neurones
sont reliés au niveau d’un ganglion autonome ou ganglion relais.: Il y a donc deux
connexions synaptiques: une au niveau du ganglion relais et une au niveau de
l’organe effecteur.

176
Sauf exception, un organe innervé par le SNA reçoit une double innervation
autonome avec
* d’une part un contingent parasympathique possédant une transmission
synaptique cholinergique cad que le neurotransmetteur libéré est l’Acéthylcholine
(ACH)
* d’autre part un contingent sympathique ou orthosympathique à
médiation terminale noradrénergique cad que le neurotransmetteur libéré est la
noradrénaline (NA) voire l’Adrénaline.

177
LE SYSTÈME NERVEUX AUTONOME

I.Introduction

II. Organisation générale du SNA

III. Les subdivisions du SNA

IV. Organisation centrale du SNA

V. Transmission synaptique du SNA

VI. Effets du SNA sur les organes effecteurs

VII. Exploration du SNA

178
III. Les subdivisions du SNA
A. Le système sympathique

Dans le système orthosympathique, le ganglion relais est loin des viscères :


1- neurone pré- ganglionnaire
les fibres préganglionnaires sont courtes empruntent la racine ventrale des nerfs
rachidiens, qu’elles quittent rapidement pour former un rameau communiquant
blanc (riche en fibres myélinisées) qui rejoint un ganglion de la chaîne latéro-
vertébrale. Ces fibres font donc relais dans le ganglion de la chaîne avec les fibres
post ganglionnaires

179
2- neurone post- ganglionnaire:
Est non myélinisé et forme un rameau communicant gris. Ce dernier rejoint le nerf
rachidien pour se rendre à différents organes.

180
181
182
Ach

183
3- Cas de la médullosurrénale :
De part son origine, son organisation anatomique et sa transmission chimique, la
glande surrénale peut être considérée comme un ganglion sympathique dont les
cellules postganglionnaires ont perdus les axones. Elle sécrète directement dans la
circulation sanguine de l’adrénaline, de la noradrénaline et de la dopamine. Les
neurones préganglionnaires cholinergique de la médullosurrénale sont les nerfs
sécrétoires de cette glande.

184
3- Cas de la médullosurrénale

185
B. Le système parasympathique :
Dans l’innervation parasympathique, le ganglion relais est situé à proximité du
viscère ou même dans la paroi du viscère. Par conséquent, le premier neurone est
myélinisé et très long, alors que le deuxième neurone est amyélinique et très court.

186
LE SYSTÈME NERVEUX AUTONOME

I.Introduction

II. Organisation générale du SNA

III. Organisation centrale du SNA

IV. Organisation périphérique du SNA

V. Transmission synaptique du SNA

VI. Effets du SNA sur les organes effecteurs

VII. Exploration du SNA

187
III. Organisation centrale du SNA
Les centres autonomes ou centres primaires du SNA correspondent aux sites
d’origine des neurones préganglionnaires cad aux corps cellulaires des premiers
neurones du SNA. Les centres autonomes des systèmes ortho et parasympathique
n’ont pas la même localisation.
1. Centres primaires du système sympathique :
Les centre primaires du SN sympathique sont localisés dans la ME de C8 à L2
formant une colonne appelé la colonne intermédio-latérale.

188
189
2. Les centres primaires du système parasympathique :
Le système parasympathique comprend deux centres: le centre parasympathique
crânien et le centre parasympathique sacré. Le premier est localisé dans le tronc
cérébral sous forme de noyaux annexés au 3ème, 7ème, 9ème et 10ème nerfs crâniens.
Le second est localisé dans la moelle sacrée de S2 à S4 sous forme d’une petite
colonne appelée colonne intermédio-ventrale.
Le centre crânien innerve un vaste territoire céphalique et cervico-thoraco-
abdominal, alors que le centre pelvien assure une innervation uniquement
pelvienne.

190
191
3. Le plexus myentérique (voir cours digestif)
Ce plexus Peut être considéré comme une entité particulière du SNA. En effet le
tube digestif possède une innervation intrinsèque propre formée par un plexus
nerveux localisé dans la paroi du TD cette innervation est très vaste puisqu’elle
existe de la partie supérieure de l’œsophage jusqu’au sphincter interne de
l’anus. Cette activité est cependant modulée par le SNA.

192
LE SYSTÈME NERVEUX AUTONOME

I.Introduction

II. Organisation générale du SNA

III. Subdivisions du SNA

IV. Organisation centrale du SNA

V. Transmission synaptique du SNA

VI. Effets du SNA sur les organes effecteurs

VI. Exploration du SNA

193
V. Transmission synaptique du SNA

1. Nature du neurotransmetteur :

•système parasympathique : Les neurones pré et post ganglionnaires sont tous les deux

cholinergiques.

•Les neurones sympathiques : Les neurones préganglionnaires sont cholinergiques mais les

neurones post ganglionnaire sont noradrénergiques à l’exception des glandes sudoripares

qui sont cholinergiques.

194
2. Nature du récepteur :

- Système parasympathique :

Une fois libérée dans la fente synap[que, l’ACH se fixe sur des récepteurs nico[niques et

des R muscariniques.

Les R nico[niques sont localisés dans les ganglions relais et les R muscariniques sont

localisés sur les organes. Il existe 5 types de R muscariniques M1, M2, M3, M4, M5.

195
•Système sympathique :

Les ganglions relais possèdent les récepteurs nico[niques. La membrane post synap[que

possède deux types de R adrénergiques : les récepteurs alpha et béta qui sont eux même

divisés en sous types, α1, α2 et β1, β2 et β3. L’ac[va[on des R α1 entraîne une

contrac[on des fibres musculaires lisses et une vasoconstric[on alors que l’ac[va[on des

R β2 entraîne une relaxa[on des muscles et une vasodilata[on.

196
197
LE SYSTÈME NERVEUX AUTONOME

I.Introduction

II. Organisation générale du SNA

III. Subdivisions du SNA

IV. Organisation centrale du SNA

V. Transmission synaptique du SNA

VI. Effets du SNA sur les organes effecteurs

VII. Exploration du SNA

198
VI. Effets du SNA sur les organes effecteurs (voir tableau)
Important à connaitre car toute la pharmacologie cardiovasculaire, respiratoire, digestive et
urogénitale, est basée sur la modulation des activités ortho et parasympathique de ces
organes.
Les deux systèmes ont des effets antagonistes sur les organes pourvus de la double
innervation et sont mis en jeu pour atteindre une même finalité .

Effets du SNA sur les organes effecteurs (voir tableau).


Toutes les réponses parasympathiques sont médiées par les récepteurs muscariniques

199
Organe effecteur Réponse Réponse Récepteur
parasympathique* sympathique adrénergique
Pupille Constriction Dilatation α
Glandes salivaires Sécrétion aqueuse Mucus, enzyme α ou β2

Cœur Bradycardie Tachycardie et β1


augmentation de la
force de contraction
Artérioles et veines ___ Constriction α
dilatation β2
Poumons Bronchoconstriction Bronchodilatation β2
Appareil digestif ↓ la motilité et la α1, β2
↑ la motilité et la
sécrétion sécrétion

Pancréas exocrine ↑ sécrétion ↓sécrétion α

enzymatique enzymatique
200
201
LE SYSTÈME NERVEUX AUTONOME

I.Introduction

II. Organisation générale du SNA

III. Subdivisions du SNA

IV. Organisation centrale du SNA

V. Transmission synaptique du SNA

VI. Effets du SNA sur les organes effecteurs

VII. Exploration du SNA

202
VII. Exploration du SNA par la variabilité de la fréquence cardiaque
Il existe des tests qui permettent d’explorer le SNA tels que les tests de réactivité
cardiovasculaire basés sur l’étude de la variabilité de l’espace RR.
La variabilité de l’espace RR est un signe d’excellente santé conséquence d’une
activité optimale du système parasympathique.

203
Clinique : Neuropathie autonome cardiaque (NAC) du diabétique

Environ 30% des patients diabétiques développent une neuropathie végétative,


qui se manifeste par un dysfonctionnement cardiovasculaire, gastro-intestinal,
urinaire et reproducteur. La physiopathologie de la neuropathie diabétique
reste mal comprise.

Au Maroc: l’exploration du SNA se fait au service de cardiologie


A du CHU Ibn Sina par des test de réactivité cardiovasculaire.

204
R R R R

Inspiration Expiration

La réponse du SNA peut être exprimée en pourcentage de variation des intervalles RR :

Réponse du SNA = 100×[(RRmax —RRmin)/RRmin]

205

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