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I. Physiologie générale 2-25 3-10
A. Définition 3 3
B. Les systèmes physiologiques 4-5 3
C. Les tissus 6 3
D. Les 11 systèmes du corps humain 7-12 3-5
E. L’organisme 13 5
F. Les fonctions vitales 14-17 6
G. Les besoins vitaux 18-19 7
H. L’homéostasie 20-25 8-10
V.
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CHAPITRE I : Physiologie générale
A. Définition :
La physiologie est l’étude du fonctionnement normal d’un organisme vivant et des
parties qui le composent, y compris tous ses processus chimiques et physiques
C. Les tissus :
Dans l’organisme, il y a 4 types de tissus: (photographies de gauche à droite et
de haut en bas)
1. Tissu épithélial qui tapisse les cavités internes du corps peau
2. Tissu conjonctif: rôle de soutien, de protection des organes
3. Tissu musculaire (strié squelettique, strié cardiaque et lisse) qui permet
notamment de se mouvoir
4. Tissu nerveux qui permet de recevoir des informations et d’agir sur le
milieu.
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1- Le système tégumentaire: (peau)
-> Forme l’enveloppe externe de l’organisme=> protection de
l'environnement extérieur
-> Protège les tissus les plus profonds contre les lésions.
-> Synthétise la vitamine D.
-> Participe à la thermorégulation (glandes sudoripares)
-> Contient des récepteurs (toucher, douleur, etc.)
6- Le système cardiovasculaire/circulatoire :
(coeur-vaisseaux sanguins-sang)
-> Transporte le sang qui contient l’oxygène, les nutriments, le gaz
carbonique, les déchets, les hormones,…
-> Le cœur fait circuler le sang en agissant comme une pompe.
E. L'organisme
Le niveau de l’organisme constitue l’ensemble de tous ces niveaux de complexité
travaillant de concert pour assurer le maintien de la vie
exemple :
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F. Les fonctions vitales :
Maintien des limites entre le milieu externe et interne :
Chez les unicellulaires = membrane semi-perméable
Chez l’homme:
- toutes les cellules sont entourées d’une membrane à perméabilité
sélective
- + l’ensemble du corps est recouvert et protégé par le système
tégumentaire
Mouvement :
Toutes les actions permises par l’action du système musculaire sur le
système osseux => marche, course, manipulation d’objet…
+ La circulation du sang dans le système cardio-vasculaire
+ Le déplacement du bol alimentaire dans le système digestif
+ Ecoulement de l’urine dans système urinaire
Excitabilité :
Faculté de percevoir les changements de l’environnement et d’y réagir
de manière adéquate. Ex: réflexe de retrait
les cellules nerveuses sont très excitables et communiquent grâce à
l'influx nerveux => SN joue un rôle déterminant dans l'excitabilité.
Digestion :
Processus de dégradation des aliments en molécules simples capables
de passer dans le sang => Système digestif
Métabolisme :
Il englobe toutes les réactions chimiques qui se produisent à l’intérieur
de la cellule (anabolisme + catabolisme).
il dépend des systèmes digestif et respiratoire (qui font passer les
nutriments et l'O2 dans le sang) ainsi que du système cardiovasculaire
(qui distribue ces éléments à tout l'organisme)
Le système endocrinien régule le métabolisme via les hormones.
Excrétion :
Élimination des déchets de l’organisme par le colon, le rein mais aussi la
peau et les poumons.
Reproduction :
Elle s’effectue à deux niveaux:
- cellulaire (mitose croissance, guérison…)
- de l’organisme (système génital régulé par système endocrinien)
Croissance :
Augmentation de volume du corps (multiplication cellulaire +
grossissement des cellules)
NB: anabolisme est plus rapide que le catabolisme
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G. Les Besoins vitaux : = les facteurs nécessaires à la vie
1) Les nutriments:
Ils proviennent de l’alimentation et contiennent les substances chimiques
nécessaires à produire de l’énergie ou à construire des cellules
2) L’oxygène:
Il est indispensable aux réactions oxydatives.
Il représente 21% de l’air que nous respirons. (N=78%,CO2=0.04%)
3) L’eau:
60 à 80% de la masse corporelle;
Milieu liquide nécessaire aux réactions chimiques et substance de base des
sécrétions et excrétions;
L’eau provient de l’alimentation et des liquides ingérés;
L’organisme la perd par évaporation au niveau des poumons et de la peau
ainsi que par les excrétions;
L’équilibre entre les entrées et les sorties d’eau est primordial pour
l’organisme.
rmq : le % d'eau par rapport au poids corporel varie en fonction de l'âge et
du sexe (idem chez les enfants, puis % plus important chez l'homme par
rapport à la femme; la plus grande différence s'observe à l'âge de la
procréation (61% chez homme contre 51% chez femme entre 17 et 39 ans)
5) Pression atmosphérique:
Force exercée par l’air sur la surface du corps
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H. L’homéostasie :
3) mécanisme de rétro-inhibition :
1- exemple thermorégulation corporelle
A- stimulus : la t° corporelle baisse
1=> récepteur = cellules thermosensibles de la peau et de l'encéphale
=> l'info passe par la voie afférente pour atteindre le centre de régulation
2=> centre de régulation = centre de thermorégulation de l'encéphale
=> l'info passe par la voie efférente pour atteindre les effecteurs
3=> effecteurs = muscles squelettiques (les frissons commencent)
=> réponse = la t° corporelle augmente et le stimulus cesse
(retour à l'équilibre)
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2- Le réflexe de retrait : exemple toucher quelque chose de chaud et le retirer
3-La régulation du volume sanguin par l'hormone anti-diurétique :
- si Vol sanguin diminue
=> hypothalamus stimule la libération d'ADH dans le sang
=> réabsorption de plus d'eau par les reins
=> augmentation du volume sanguin
4) Mécanisme de rétroactivation :
N’assurant habituellement pas le maintien de l’homéostasie, ils régissent
des phénomènes peu fréquents.
Exemple : les réactions de l’hémostase après rupture de la paroi d’un VS.
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5) Le signal d’erreur :
=signal qui va dans le sens du problème pour activer une réponse
les systèmes régulateurs homéostatiques ne peuvent que minimiser les variations
par rapport aux changements incessants de l'environnement.
ex : lorsque le t° extérieure est élevée, l'augmentation de la t° corporelle subsiste
pour servir de signal afin de maintenir les réponses.
6) Mécanisme d’anticipation :
L’organisme n’attend pas toujours qu’un déséquilibre se produise pour induire une
réponse.
Exemple: Les thermorécepteurs externes de la peau.
8) Déséquilibre homéostatique :
La plupart des maladies sont causées par un déséquilibre homéostatique,
c.à.d. par une perturbation de l’homéostasie. L’étude des fonctions du corps
malade est appelée PHYSIOPATHOLOGIE
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CHAPITRE II. LA PHYSIOLOGIE CELLULAIRE
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C. MODÈLE GÉNÉRALE D’UNE CELLULE
3 régions principales :
1- le noyau = qui régit toutes les activités de la cellule
2- la membrane plasmatique ou mb cellulaire : = limite extérieur de la cellule
3- le cytoplasme = liquide intracellulaire rempli d'organites
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D. LES COMPARTIMENTS CELLULAIRES
1. Le noyau
Le noyau contient de l’ADN, le matériel génétique qui contrôle tous les mécanismes
cellulaires.
STRUCTURE
1. Limité par l’enveloppe nucléaire à double membrane dont la membrane externe est
en continuité avec le RE.
2. les 2 mb sont percées de pores nucléaires qui laissent passer librement les petites
molécules
3. les nucléoles : = corpuscules sphériques sans mb
= sites de formation des sous-unités des ribosmes
4. la chromatine = fin réseau composé de : -30% ADN
-60% histones (protéines)
-10% de chaîne d'ARN
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2. La membrane plasmique ou membrane cellulaire :
a. Fonctions de la membrane plasmique : 4 :
1. Isolement physique: Elle sépare le liquide extra- et intra-cellulaire.
2. Régulation des échanges avec l’extérieur:
Elle contrôle - L’entrée des ions et des nutriments,
- L’élimination des déchets cellulaires,
- La libération de produits synthétisés par la cellule.
= membrane à perméabilité sélective.
3. Communication entre la cellule et son environnement :
Elle contient des protéines qui permettent à la cellule de reconnaître des
molécules ou des changements dans son environnement et d’y répondre.
4. Soutien structural: Par différentes jonctions, elle stabilise la structure des
tissus
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1. les lipides membranaires = Trame fondamentale de la membrane
1.1. PHOSPHOLIPIDES, en grande quantité, ces molécules peuvent se
déplacer latéralement dans la bicouche
1.2. CHOLESTEROL : (20% des lipides mb)
- stabilisent la mb et lui permettent de conserver une flexibilité ds une
large gamme de t°.
- favorisent l’imperméabilité des mb vis-àvis de petites molécules
hydrosolubles
1.3. GLYCOLIPIDE : (5% des lipides mb), uniquement présent sur la surf ext
1.4. Les radeaux lipidiques:( 20% de la surface externe)
- plateforme où se concentre certains récepteurs ou les molécules de
transmission des signaux cellulaires
-constitués de phospholipides saturés, de sphingolipides et de
cholesterol
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3- Les glucides membranaires :
Ce sont des sucres attachés soit :
- à des protéines membranaires (glycoprotéines)
- soit à des lipides membranaires (glycolipides).
Ils se trouvent exclusivement à la face externe de la cellule. Ils y forment une
couche protectrice appelée GLYCOCALYX.
- les glycoprotéines de surface ont un rôle prépondérant dans la réponse
immunitaire.
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2. Les desmosomes maintiennent les cellules accolées mais permettent à
des substances de passer.
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3. Le cytoplasme
constitution:
1. Le cytosol: liquide visqueux, il contient des nutriments dissous, des
protéines, des ions et des déchets
2. Les inclusions: particules formées de substances insolubles présentes ou
non selon le type de cellules
3. Les organites: prennent chacun en charge une ou plusieurs fonctions de la
cellule
3.1. Le cytosol
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1- Microfilaments : brins formé de sous-unité constituées chacune d’une
protéine sphérique appelé actine
2- Filament intermédiaires : fibre protéique solide et insoluble ayant comme
structure une corde torsadée (sous-unité fibreuses)
3- Microtubules : tubes creux formés de sous-unité sphérique de protéines
appelées tubuline.
b) Fonctions du cytosquelette:
1. Intervient dans la forme de la cellule
2. Organisation interne en stabilisant la position des organites
3. Transport intracellulaire
4. Assemblage des cellules en tissus.
5. Favorise le mouvement des cellules
6. transfert d'info d'une cellule à l'autre
3.3.2.Les ribosomes :
- Petits granules constitués d’ARN ribosomique et de protéines.
- Certains flottent librement dans le cytoplasme, d’autres sont fixés à des
membranes et forment un complexe appelé réticulum endoplasmique rugueux
-Fonction: Siège de la synthèse des protéines.
Les ribosomes libres fabriquent les protéines solubles dont l’activité se
déroule dans le cytosol ou dans certains organites.
Les ribosomes liés à la membrane font la synthèse des protéines
destinées aux membranes cellulaires, aux lysosomes ou devant sortir
de la cellule
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2. REL : <Synthèse des acides gras, des stéroïdes et des lipides
3.3.5.Les lysosomes :
- Petites vésicules de stockage sphériques bordées par une mb dans le
cytoplasme.
- Grâce à leurs enzymes, ils détruisent des bactéries ou des vieux organites
- fonctionnement optimal en milieu acide (hydrolases acides)
3.3.6.Les peroxysomes :
- Vésicules de stockage plus petites que les lysosomes.
- Fonctions:
1- Dégradation d’acides gras à longue chaîne et de molécules étrangères qui
pourraient être toxiques
2- Désamorçage des dangereux radicaux libres
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E. LES MOUVEMENTS DES MOLECULES
2- transport vésiculaire
-1- exocytose
-2- endocytose
phagocytose
pinocytose
endocytose par récepteur
protocytose
-3- transcytose
-4- trafic vésiculaire intra cellulaire
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E. LES MOUVEMENTS DES MOLECULES
pourquoi les molécules sont-elles en mouvement? Pour équilibrer les masses par
rapport à l' homéostasie
L'organisme est un système ouvert qui échange de la chaleur et des substances avec
l'environnement extérieur.
LOI DE L'EQUILIBRE DE MASSE = si la quantité de substance présente dans l'organisme
doit rester constante, tout gain doit être compensé par une perte équivalente
=> Equilibre de masse = charge corporelle existante + apport ou production
métabolique - excrétion ou élimination métabolique
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- stable car pas de mouvement net de substances entre les compartiments
TOUT CELA grâce à la PERMEABILITE SELECTIVE DES MEMBRANES
2. L’osmose
L'eau est capable de se déplacer librement dans ou hors des cellules grâce à des canaux
ioniques remplis d'eau et de canaux spécifiques pour l'eau (aquaporine).
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2.3. L’osmolarité :
= Nombre de particules par litre de solution
Exemple : Glucose dans l’eau = 1 particule
NaCl s’ionise dans l’eau en 2 particules
- unité = osmol/l
=> l'osmoralité décrit le nombre de particules en solution mais pas leur
composition
Si 2 solutions contiennent le même nombre de particules de soluté par unité
de volume, elles sont dites ISO-OSMOTIQUES.
Si la solution A a une plus grande osmolarité que la solution B, elle est
HYPEROSMOTIQUE à la solution B, elle-même HYPO-OSMOTIQUE à la
solution A.
2.4. La tonicité
la tonicité est un terme utilisé en physiologie pour décrire une solution et la façon
dont cette solution va modifier le volume cellulaire.
1- Isotonique : gardent leur taille et leur forme normale dans une solution
isotonique 0.31 OSM
2- Hypertonique : les cellules perdent de l’eau et rétrécissent dans une
solution hypertonique
3- Hypotonique : les cellules absorbent l’eau par osmose, enflent et risquent
d’éclaté (lyse) dans une solution hypotonique
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3. Le transport membranaire :
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3.1.Transport passif:
Les molécules traversent la membrane sans que la cellule ne fournisse de l’énergie.
1- la diffusion :
a- définition : mouvement passif de molécules non chargées dépendant d'une
différence de concentration due au mouvement moléculaire aléatoire.
b- propriétés : (7)
1. phénomène passif qui n’a pas besoin d’apport d’énergie de source extérieure
2. Les molécules se déplacent d’une zone de forte concentration vers une zone de
plus faible concentration (gradient de concentration)
3. Le mouvement net de molécules s’effectue jusqu’à ce que la concentration
soit identique partout
4. La diffusion est rapide sur de courtes distances mais beaucoup plus lente sur
de longues distances
5. La diffusion est directement reliée à la t°
6. La vitesse de diffusion est inversement corrélée à la taille des molécules
7. La diffusion peut avoir lieu dans un système ouvert ou au travers d’une cloison
qui sépare 2 systèmes.
c) remarque :
- Les ions se déplacent en réponses à des gradients électriques et des différences
de concentration combinés, appelés gradient électrochimique.
ex : Le CA2+ veut le plus rentrer. Le K+ veut sortir absolument mais le gradient
électrique le retient. Cl- lui ne veut pas rentre mais ca charge va lui faciliter
l’entrée en utilisant le gradient.
1. La diffusion simple :
- Les substances non polaires et liposolubles diffusent directement à travers la
bicouche lipidique.
- ex : Ces substances comprennent l’oxygène, le CO2, le NO, les vitamines
liposolubles, certaines hormones et l’alcool.
- facteurs influançant:
- liposolubilité
-taille de la molécule
-épaisseur de la membrane cellulaire
-différence de concentration
-aire de surface de la membrane
-composition de la couche lipidique
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-Les transporteurs membranaires:
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RESUME des MECANISMES PASSIFS de transport membranaire
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3.2. Mécanismes actifs:
- La cellule dépense une énergie métabolique (ATP) pour transporter les substances à
travers la membrane.
- ex : - molec trop grosses pour passer les canaux
- molec qui ne se dissolvent pas dans la bicouche lipidique
- molec qui se déplacent CONTRE le gradient de concentration
-types : -> transport actif (primaire et secondaire)
-> transport vésiculaires
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2- Le transport actif secondaire:
- L’énergie est indirecte et est liée aux gradients ioniques créés par les
pompes du transport actif primaire.
- Il utilise l’énergie cinétique d’une molécule se déplaçant le long de sa
différence de concentration pour transporter les autres molécules contre leur
différence de concentration.
- Le plus communs sont entrainés par la différence de concentration du Na+.
- Il a besoin d’ATP mais de manière indirecte il n’est pas capable de
directement hydrolyser l'ATP, mais a TOUJOURS besoin d’énergie mais pas
d’ATP il peut utiliser le GTP.
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REMARQUE ! : Les protéines porteuses
Le transport dépendant des protéines porteuses, qu’il soit passif ou actif, fait appel
à 3 propriétés:
a. La spécificité : Capacité d’une protéine porteuse de transporter seulement
une molécule ou un groupe de molécules homologues.
ex: transporteurs GLUT qui ne transportent que les sucres à 6C
1- L’exocytose
= passage de substances de l’intérieur vers l’extérieur de la cellule.
- souvent déclenchée par un signal à la surface cellulaire (liaison d'une
hormone par ex)
- permet la sécrétion d’hormones, de neurotransmetteurs, de mucus et parfois
l’élimination des déchets.
Ne peut se produire que si elle possède v-snare (protéine).besoin d atp et
de gtp
2- L’endocytose
= passage de substances de l’extérieur vers l’intérieur de la cellule.
- besoin de GTP.
- Les microtubules permettent le transport des vésicules grâce à l’ATP.
1-La phagocytose :
= Processus dépendant de l’actine par lequel une cellule engloutit un
agent pathogène dans une grosse vésicule liée à la membrane appelée
phagosome.
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2-La pinocytose :
= moyen non sélectif de prélever des échantillons du liquide interstitiel.
- la cellule englobe des gouttelettes de liquide interstitiel pour former
des petites vésicules, qui fusionneront ensuite avec des endosomes.
- aucun récepteur n'entre en jeu => processus non spécifique =>
fonction que la plupart des cellules accomplissent.
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remarque- la protocytose:
= forme d'endocytose, différente de l'endocytose dépendante des
récepteurs, MAIS qui utilise des cavéoles à la place des puits de clathrine
pour concentrer et amener les molécules liées au récepteur à la cellule.
- cavéole= domaines membranaires composé de radeaux lipidiques, de
récepteurs protéiques et de protéines spécifique appelées cavéolines:
-fonctions des cavéoles :
1--concentrer et internaliser des petites molécules
2- favoriser le transfert de macromolécules au travers de
l'endothélium capillaire
3- semblent être impliquées dans des processus pathologiques
comme infections virales et parasitaires
3- La transcytose
= la substance pénètre dans la cellule, la traverse et en ressort plus loin.
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CHAPITRE III. PHYSIOLOGIE DU SYSTEME NERVEUX
1. Organisation du neurone :
a) Définition du neurone:
Le neurone, unité neuroanatomique et fonctionnelle, se caractérise par:
1. Un corps cellulaire (soma, perikaryon) minuscule de 5 à 10 µm.
2. Des dendrites de 1 mm.
3. Un axone pouvant atteindre plus d’un mètre de long dans les cordons
postérieurs de la moelle épinière.
1- Le Soma :
le cytosol, liquide aqueux se trouvant à l’intérieur de la cellule.
Le noyau, en général sphérique, est situé au milieu du soma.
Il mesure 5 à 10 μm de diamètre et contient les chromosomes, qui
représentent le matériel héréditaire constitué par l’A.D.N.
Il est le siège de la synthèse des protéines.
le réticulum endoplasmique rugueux, proche du noyau, constitue un
site majeur de la synthèse des protéines dans le neurone.
appareil de Golgi : transport intracellulaire et modification de protéines
nouvellement synthétisées dans le REG
RE lisse : intervient dans la synthèse de lipide et dans le contrôle de la
concentration en ions (ex :Ca2+)
les mitochondries : = siège énergétique de la cellule, fabrication de
l'ATP, siège de la respiration cellulaire et du cycle de Krebs
- grand nombre dans le soma.
- La membrane externe abrite de nombreux replis de la membrane
interne appelés « crêtes ». L’espace entre les crêtes représente la
matrice
-
2-La Membrane neuronale :
membrane cellulaire assez classique.
La différence est due aux canaux ioniques au sodium calcium ouvert en
permanence.
Canaux ionique sur les dentrites
Récepteur canaux : on les retrouves partout mais surtout sur les
dendrites. Ils réceptionnent l’information.
Certain canaux ne s’ouvre que a un certain taux de voltage. Quand
l’intérieur deviens + avec ils s’ouvrent on en retrouve QUE sur l’axone.
3-Le Cytosquelette:
Il est constitué par des éléments caractéristiques: microtubules,
neurofilaments, et microfilaments , qui ont été synthétisés dans le corps
cellulaire avant de migrer vers les dendrites et l'axone.
Les dendrites ainsi que les axones et le corps cellulaire, contiennent
dans leur cytoplasme des protéines du cytosquelette formant un réseau
enchevêtré des 3 types de filaments :
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éléments du cytosquelette
3.1.Les microtubules :
- Ce sont des polymères de tubuline
- 24 nm de diamètre.
- Ils se polymérisent au pôle positif des dendrites (près de corps
cellulaire) et se dépolymérisent au pôle négatif (extrémité
dendritique).
- Ils sont porteurs d’autres protéines (MAP = microtubule
associated proteins) qui jouent un rôle, avec les ribosomes
présents dans les dendrites, dans le transport et la synthèse
des protéines
- La protéine TAU : elle lie une spirale de tubuline alpha avec une
beta. Elle est hyper phosphorylée. Elle participe à la stabilisation
des microtubules.
- dans la maladie d'Alzheimer, la production de protéine TAU est
anormale (accumulation dans les plaques séniles et
dégénérescence neurofibrillaire)
4-L’Axone:
Cette structure représente le volume cytoplasmique le plus important.
L’axone est obligé d’importer les protéines nécessaires à sa
maintenance car peut être très long.
propriété : Sa membrane plasmique est excitable; il génère et propage
des potentiels d’action grâce à ses canaux voltage dépendant.
structure
1. cône axonal : origine au niveau du corps cellulaire
2. Il synthétise les neurotransmetteurs, les stocke puis les libère à son
extrémité présynaptique.
3. lisses, un diamètre régulier et dépourvus de ribosomes.
4. Les prolongements axoniques peuvent être très longs (1 mètre) et
permettent la communication entre neurones très éloignés.
5. La terminaison axonique est ramifiée en de nombreuses collatérales
qui se terminent par des boutons synaptiques.
6. La zone pré-synaptique de la synapse contient essentiellement des
vésicules remplies de neurotransmetteurs et des mitochondries en
très grand nombre.
i.
38
Les synapses :
- le bouton terminal est le site où l'axone entre en contact avec d'autres
cellules et leur transmet l'information
- le site où l’axone entre en contact avec d’autres neurones ou
cellules Ce point de contact s’appelle la synapse;
- les axones peuvent faire des synapses avec les dendrites ou les corps
cellulaires d’autres neurones.
- La synapse présente deux éléments distincts présynaptique et
postsynaptique séparés par un espace intersynaptique (où sont
déversé les neurotransmetteurs)
le contenu cytoplasmique
- Absence de ribosomes.
- Les microtubules sont très nombreux et tous orientés dans le même
sens: Ils progressent du corps cellulaire (polymérisation) vers la
périphérie où ils sont dépolymérisés avant le bouton synaptique.
- Les mitochondries progressent également du corps cellulaire vers le
bouton synaptique où elles sont dégradées.
flux axoniques :
- Les axones étant dépourvus de ribosomes, les protéines fabriquées
au niveau du corps cellulaire doivent être obligatoirement transportées
le long de l’axone afin d’assurer leur rôle de maintien.
- Si ce n’est pas le cas (ex. section ou compression nerveuse), l’axone
dégénère: => On parlera de dégénérescence Wallérienne (Waller,
physiologiste anglais).
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5-Dendrites:
Définition : Les dendrites se distinguent des axones par:
La présence d’épines dendritiques. Ce sont des renflements de la
membrane qui augmentent la surface de contact avec d’autres cellules
ou neurones. Il s’agit de zones post-synaptiques hautement
spécialisées par leur contenu en récepteurs.
En général, les dendrites ne possèdent pas de canaux ioniques «
Voltage-dépendant » permettant la propagation de potentiel d’action.
Néanmoins, certains neurones particulier (système neuro-hormonal)
décrivent des différentiations pré-synaptiques pouvant transmettre des
informations.
Leur diamètre n’est pas constant à la différence des axones.
rmq : les dendrites du cerveau d'enfants retardés présentent beaucoup
moins d'épines dendritiques et les épines sont très fines et allongées au
niveau du col par rapport aux sujets témoins.
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2- Classification du Neurone
1- Selon le nombre de neurites:
- c'est aussi bien un axone qu’une dendrite.
- neurone unipolaire -bipolaire et multipolaire
-rmq : On tient debout grâce à nos neurones multi polaire.
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3- Les cellules gliales : (cellule du cerveau)
1- Définition :
- Elles n’établissent pas de contacts synaptiques.
- Elles sont reliées entre elles par des jonctions ouvertes ou serrées
- 90% des cellules du cerveau; elles occupent l'espace laissé libre par les neurones
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a) Astrocytes : ds SNC
Cellules de très petite taille (6 à 11 µm de diamètre).
munies de nombreux prolongements et terminées par des parties élargies:
les pieds astrocytaires.
L’organisation en réseau permet, au sein du SNC, la diffusion de molécules
dont le poids moléculaire est très faible (ions, nucléotides, glucose…).
Rôles des astrocytes: SUPER IMPORTANT
1) Guidage mécanique :
- interviennent dans la migration des prolongements neuronaux du cortex .
- synthétisent des régulateurs de croissance (+ -) des neurones (ex :
DNGF..)
-délimitent les zones du cerveau = glie radiaire
2) Rôle myélinisant :
- participent au processus de myélinisation
3) Rôle immunitaire :
- produisent des cytokines et des facteurs de croissance intervenant dans
des réactions inflammatoires
4) Barrière fonctionnelle entre le sang et les neurones :
- Ce rôle est assuré par la glie limitante = épithélium qui tapissent les
parois des ventricules cérébraux et du canal épendymaire de la moelle
épinière
- cohésion importante entre astrocytes grâce à de fortes jonctions
-d'autres astrocytes bordent les capillaires sanguins forment une barrière
active de contrôle entre le sang et le LCR.
- les jonctions sont imperméables
- zone d'échange avec les Gap junctions
5) Rôle métabolique :
- capturent dans le sang, le glucose pour les neurones grâce à des
transporteurs de glucose Glut1 et Glut2 dans leur membrane.
- le glucose est 1- hydrolysé en lactate qui diffuse vers le neurone par
les jonctions ouvertes.
2- stocké dans las astrocytes en glycogène.
6) Rôle de maintien et de fonctionnement des synapses : !!!
- ont une grande variété de canaux ioniques (régulation ionique intra et
extra cellulaire (Ca++, k+)) à travers la pompe Na-K membranaire.
-ont des récepteurs à des neurotransmetteurs
=> participent au contrôle de la transmission synaptique
!!!!
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b) Oligodendrocytes : ds SNC
participent, comme les astrocytes, au guidage et au développement des
neurones.
Ils sont à la base de la gaine de myéline qui entoure certains axones du
S.N.C.
la gaine de myéline est entrecoupée tous les mm par des espaces appelés
noeuds de Ranvier
Les oligodendrocytes participent, comme les astrocytes, au contrôle du
fonctionnement synaptique en régulant le ph extracellulaire.
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c) Microglie : ds SNC
d'origine mésodermique
Ces cellules sont peu nombreuses (20% des cell. Gliales centrales) et semblent
jouer un rôle important lors du développement embryonnaire.
participent au système immunitaire : se différencient à partir de monocytes sanguins
qui ont traversé la barrière hémato-encéphalique.
produisent des cytokines et facteurs de croissance intervenant dans le
développement de certains axones => participe au modelage du cerveau
la forme "activée" de la microglie est dite amiboïde et possède des capacités de
phagocytose
à l'âge adulte, la forme activée disparait, sauf dans certaines situations
pathologiques : Alzheimer, Parkinson, Sclérose en plaque, infections, ...)
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d) Cellules de Schwann : dans SNP
48
RECAPITULATIF CELLULES GLIALES : figure page 141 (avec flêches)
Astrocytes:en vert
• rôle trophique,guidage,
• croissance, croissance,
• isolation, réparation.
49
4. L’organisation du système nerveux :
50
51
Sympathique ou ortho sympathique :
ex:pour fuir, le 2éme neurone utilise la noradrénaline
Parasympathique lui va utiliser uniquement l’acétylcholine
52
53
Système végétatif entérique :
54
C. MEMBRANE DU NEURONE AU REPOS :
1- Introduction
Pour transmettre l'information à distance, le neurone utilise des signaux
électriques qui se propagent le long de l'axone.
la membrane neurale présente des propriétés lui permettant de transmettre un
type particulier de signaux : l'impulsion nerveuse ou potentiel d'action
les cellules capables de générer des PA ont une membrane cellulaire excitable.
Quand une cellule avec une membrane excitable ne génère pas d’impulsions, elle
est dite au repos.
La différence de charge électrique de part et d’autre de la membrane s’appelle le
potentiel de repos.
1- L'eau
Les deux atomes d’hydrogène et l’atome d’oxygène sont liés par
covalence, c-à-dire qu’ils se partagent des électrons. L'O possède une
plus grande affinité pour les électrons que l’atome H, donc les électrons
partagés restent plus longtemps associés à l’atome d’oxygène qu’aux deux
atomes d’hydrogène.
55
=>En conséquence, l’atome d’oxygène prend une charge négative (surplus
d’électrons) et les atomes d’hydrogène, une charge positive.
=> On dit que H2O est une molécule polaire.
=> Cette polarité électrique fait de l’eau un solvant efficace des autres
molécules polaires qui se dissolvent facilement dans l’eau.
L’eau est un solvant polaire donc excellente pour ioniser toutes les
molécules polaires.
une molécule de NaCl se solubilise dans l'eau car les molécules polaires
présentent une attraction plus forte pour les ions Na+ et Cl- que ces 2 ions
entre eux.
2- Les ions
rappel : cations= ion chargé +; anion = ion chargé -
dans la cellule , 4 ions sont essentiels : Na+, K+, Ca2+, Cl-
56
c) Les protéines
Structure des protéines :
rappel : Les protéines sont des combinaisons de 20 acides aminés différents.
Les propriétés du groupement « R » déterminent les réactions chimiques
auxquelles chaque acide aminé peut participer.
Dans cet exemple, le canal est constitué d’une protéine formée de 5 sous-
unités polypeptidiques.
Chacune de ces sous-unités présente une région hydrophobe (zone grisée)
qui s’associe étroitement avec la bicouche de phospholipides.
57
3. Fonctions des protéines membranaires
les protéines peuvent avoir différents rôles dans le neurone (voir plus loin)
- catalyser des réactions chimiques : les enzymes
- donner au neurone sa forme : cytosquelette
- être sensibles à des messages : les récepteurs
a) la diffusion
Des canaux permettant le passage de Na+ et Cl- ont été insérés dans la
membrane.
(b) À cause de la forte différence de concentration existant entre les deux
compartiments (gradient de concentration), les ions Na+ et Cl- vont passer
des régions de fortes concentration vers les régions de plus faible
concentration, de la gauche vers la droite.
(c) En l’absence d’autres facteurs, le déplacement des ions à travers la
membrane cessera lorsque les concentrations de part et d’autre de cette
membrane perméable, seront égales.
58
b) Propriétés électriques de la membrane plasmique du neurone :
Elles ont une propriété de conductance mais aussi alors une propriété de
résistance.
Conductance: capacité à conduire le courant. (G).
Résistance: capacité à résister au passage du courant. (R). G = 1 / R.
59
=> ils présentes une certaine résistance au passage du courant =
résistance longitudinale ou RL
(d) > Les flux ioniques passifs dépendent des concentrations en ions au
niveau extracellulaire et intracellulaire
61
ces flux ioniques ne concernent qu'une petite partie de l'ensemble
des ions intra ou extracellulaire (ceux en contact avec la mb
perméable)
d. Force de diffusion :
2 forces permettent aux ions de traverser les protéines canal :
- le gradient chimique lié à la différence de concentration M ds MIC et MEC
62
- la force d'attraction électrique lié au potentiel d'équilibre de l'ion considéré.
=> La résultante = sa force de diffusion ou gradient électrochimique
FORCE DE DIFFUSION = GRADIENT ELECTROCHIMIQUE = Em - E eq
Em = force électrique (pot de repos)
E eq = force chimique (gradient osmotique)
=> I = g. (Em-Eeq)
= la loi d'Ohm (I=g.U) appliquée aux courants transmembranaires
I = Intensité du courant (en ampère)
g = conductance (en Ohm-1)
U = ddp (en Volt)
63
RESUME force de diffusion :
Les flux ioniques passifs (diffusion) génère un courant dépolarisant de la
membrane.
64
f. La pompe à Na+/K+ :
1- 1ère phase : Sous sa forme E1, la protéine a une forte affinité pour le Na+
intracellulaire. Son site de fixation étant ouvert vers l’intérieur, elle fixe 3 ions
Na+ et hydrolyse une molécule d’ATP dont elle fixe le Pi. => E1 – P – Na
2- 2ième phase : L'enzyme se modifie (devient E2), son site de fixation s'ouvre
vers l'extérieur. Elle perd son affinité pour Na+ qui diffuse vers le MEC => E2-P
3- 3ième phase :cette protéine E2-P a une forte affinité pour K+, Elle fixe 2
atomes de K+ passe alors sous sa forme => E2-P-K
4- 4ième phase : L'enzyme étant instable, elle reprend sa forme E1
=> son site actif s'ouvre vers l'int et perd son affinité pour K+
=> K+ diffuse dans le MIC et libération du Pi => E1 P
Bilan de la pompe à Na+/K+ :
-> Lors de chaque cycle, deux ions chargés positivement (K+) entrent dans la
cellule, tandis que trois ions positifs (Na+) en sortent.
-> Le bilan est en faveur d’un mouvement de charges positives vers le milieu
extracellulaire.
=> Ce courant tend à augmenter la DDP transmembranaire, il est
hyperpolarisant.
Conclusions :
1- Le potentiel de repos des cellules nerveuses est un phénomène actif lié à
l’activité métabolique de la cellule.
2- La pompe Na+/K+ a pour effet de compenser des mouvements passifs de Na+
(3 ions entrants) vers l’intérieur et de K+ (2 sortants) vers l’extérieur au travers
de protéines « canal ».
65
5- Perméabilité ionique relative de la membrane au repos :
66
6- Le vaste monde des canaux potassiques :
exemple : Visualisation des canaux potassiques « shaker » dans la membrane
d’une cellule nerveuse de drosophile.
=> Le canal potassique « shaker » présente 4 sous-unités
disposées comme les douves d’un tonneau, pour
former le pore.
=> Agrandissement: structure tertiaire d’une sous-unité
protéique présentant la boucle située au niveau du
pore, une partie d’un polypeptide formant une boucle
dans le plan de la membrane. Cette boucle représente
la partie critique de la protéine, conférant au canal sa
sélectivité ionique vis-à-vis des ions K+
67
D. LE POTENTIEL D’ACTION : UNIQUEMENT SUR AXONE
68
b) Le déclenchement du PA. :
69
c) Le déclenchement d’une salve de PA. :
Si un courant dépolarisant est injecté de façon continue dans un
neurone; ce n’est pas un mais une série de PA qui est déclenchée.
70
2- Le P.A.: la réalité
rappels :
1- La membrane de la cellule possède 2 types de protéines de transport:
- Des pompes Na+/K+ ATPases.
- Des canaux potassiques, sodiques, calciques et au chlore, toujours ouverts.
- + Des canaux… ? Dans la membrane …. .
2- Les pompes fonctionnent continuellement pour maintenir les gradients de concentration.
3- En accord avec les équations de Nernst, à 37°, càd les potentiels d’équilibre des ions K+,
Na+, Ca2+ et Cl-, et leur perméabilité membranaire, mis en équation selon Goldmann,
donnent un potentiel de repos neuronal ≈ -65 mV.
fonctionnement du canal :
Quand la membrane est dépolarisée jusqu’au seuil, la molécule subit une
modification de structure amenant à une configuration qui permet le
passage des ions Na+ au travers du pore.
71
b. Le canal potassique voltage- dépendant :
Les canaux potassiques sont semblables aux canaux sodiques.
Cependant, à l’inverse des canaux sodiques, les canaux potassiques ne
s’ouvrent pas immédiatement lors de la dépolarisation de la membrane.
Il leur faut environ 1 ms pour s’ouvrir.
A cause de ce délai et parce que la conductance potassique entre en jeu pour
rétablir le potentiel de membrane, cette conductance génère un courant dit
de «rectification tardive».
72
fig (a) : représentation des variations du potentiel de mb pendant le PA
- la phase ascendante est liée à l'entrée de Na+ au travers de centaines de
canaux sodiques dépendants
- la phase descendante correspond à l'inactivation des canaux Na+ et à la sortie
des K+ au travers des canaux K+ dépendants
fig (b) : montre les courants entrant au travers de 3 canaux Na+ dépendants
- lorsque la mb est dépolarisée au seuil, les canaux s'ouvrent avec un petit délai
de décalage
- les canaux ne restent ouverts que pour une durée de 1ms au max puis sont
inactivés
fig (c) montre le courant sodique global résulttant de l'activation de tous les
canaux sodiques dépendants
CONCLUSION :
73
CONCLUSION BASES MOLECULAIRES DU PA
2- La phase ascendante:
- Qd l’intérieur de la membrane présente un potentiel négatif, une grande
force électromotrice s’exerce sur les ions Na+.
- Les ions Na+ pénètrent donc à l’intérieur de la cellule au travers de canaux
sodiques qui sont ouverts.
- Dépolarisation rapide de la membrane.
4- La phase descendante:
- Les canaux sodiques sont inactivés puis les canaux potassiques s’ouvrent
brutalement (délai = 1 ms après la dépolarisation).
- Qd la membrane est fortement dépolarisée, une importante force
électromotrice s’exerce sur les ions K+ qui sortent de la cellule.
- Le potentiel de la membrane redevient négatif.
5- Post-hyper polarisation:
- La membrane a une très forte perméabilité au potassium ce qui entraîne une
hyperpolarisation par rapport au potentiel de repos.
74
3- La propagation du P.A. :
La mb de l'axone laisse fuir le courant injecté
=> plus on s'éloigne du point du stimulus, moins il y a de courant disponible
pour faire varier le potentiel de mb
=> Comment le PA remédie-t-il aux fuites de courant dues à la mb?
=> comment les PA arrivent-ils à franchir d'aussi longues distances sur un
conducteur passif si mauvais?
=> La propagation du PA exige plus qu’une simple conduction passive du courant,
elle exige une conduction active ET passive.
75
1- Temps T = 1:
- La dépolarisation d’un point de l’axone A provoque localement l’ouverture de
canaux Na+ et déclenche un PA à cet endroit.
- Le courant entrant ainsi produit s’étend passivement le long de l’axone et
dépolarise la région adjacente (point B).
2- Temps T = 2:
-Un peu plus tard, la dépolarisation de la région adjacente de la membrane a
ouvert des canaux Na+ de la région B.
=> Déclenchement d’un PA ainsi qu’un nouveau courant entrant qui s’étend à son
tour passivement à la région voisine (point C).
3- Temps T = 3:
- Plus tard encore, le PA s’est propagé un peu plus loin sur la membrane.
La conduction « saltatoire »:
Intérêts de la myélinisation de la membrane de l’axone :
1. Augmenter le diamètre de l’axone, ce qui a pour effet direct de diminuer la
résistance interne au passage passif du courant.
2. Isoler la membrane axonique ce qui a pour effet d’empêcher l’axone de « laisser
fuir » du courant.
3. Augmenter la vitesse de conduction du PA grâce à la présence des nœuds de
Ranvier où des PA successifs peuvent être générés tout au long de l’axone. rmq :
Si pas de nœuds de Ranvier, pas de propagation des PA.
=> La myéline contribue à une conduction plus large et plus rapide des courants
entre les nœuds de Ranvier, ce qui induit une conduction rapide des PA.
77
E. LES SYNAPSES DES NEURONES
1- Introduction :
fin XIX, le transfert d'informations d'un neurone à un autre se fait au niveau de sites
de contact spécifiques appelés SYNAPSE
le processus de transfert d'information au niveau d'une synapse est appelé
TRANSMISSION SYNAPTIQUE
a. Synapses électriques :
= « jonctions ouvertes » ou « gap junction ».
1- constitution :
- Espace entre pré et postsynaptique = 3nm.
- Présence de connexons, formés de 6 connexines (sous unités protéiques).
- Deux connexons se combinent (l’un de chaque cellule) pour mettre les
cytoplasmes en continuité (passage des ions, glucose, …).
78
2- fonctions :
- Le pore formé par les connexons est assez gros pour que les ions les plus
importants, ainsi que de petites molécules organiques, puissent passer à travers.
=> Ces gap-junctions permettent des échanges ioniques équivalents dans les deux
directions.
=> Par conséquent, contrairement aux synapses chimiques, les synapses électriques
sont bidirectionnelles.
3- mécanisme d'action :
4- remarques importantes :
1) Les PPS générés par les synapses électriques sont de faible amplitude (1mV).
=> De ce fait, un neurone établit des synapses électriques avec plusieurs
neurones afin que plusieurs PPS simultanés puissent exciter correctement un
neurone donné.
2) Le rôle précis des synapses électriques varie d’une zone du cerveau à l’autre.
- Ces synapses sont souvent présentes dans des régions du cerveau qui
demandent une activité hautement synchronisée entre les neurones présents.
=> Ainsi les gap-junctions entre les neurones sont particulièrement fréquentes
pendant les premiers stades du développement.
79
b. Synapses chimiques :
Dans le SN de l’homme adulte, en règle générale, la transmission synaptique est
d’origine chimique
1-caractéristiques communes :
- Membrane pré-synaptique :
- Du côté pré-synaptique, la terminaison de l’axone contient des douzaines de
vésicules synaptiques (contenant les neurotransmetteurs).
- où sont accumulées des protéines formant des zones de différenciation
membranaire.
- Ces zones représentent les sites réels de libération des
neurotransmetteurs ou zones actives.
- Membrane post-synaptique
- Les protéines se trouvant dans l’épaisseur de la membrane post -synaptique
constituent la densité post synaptique.
- La densité post-synaptique contient les récepteurs qui transforment le
signal chimique intercellulaire en un signal électrique intracellulaire.
- Fente ou espace inter-synaptique : de 20 à 50 nm de large
- Granules de sécrétion
- Différenciation membranaire
- ...
2- Synapses du SNC
- types de synapses du SNC suivant la localisation de la partie post-synaptique
(a) axodendritique: la mb post-synaptique est située sur une dendrite,
(b) axosomatique : la mb post-synaptique est située sur le corps cellulaire
(c) axoaxonique : la mb post-synaptique est située sur un autre axone
80
- La taille et la forme des synapses varient aussi considérablement.
81
Jonction neuromusculaire:
Au niveau de la jonction entre le nerf et le muscle, la membrane post
synaptique, encore dénommée plaque motrice, est organisée en de nombreux
replis formant l’appareil sous neural où sont situés les très nombreux
récepteurs de l’acétylcholine.
82
3- Principe de la transmission synaptique chimique
A. Les neurotransmetteurs.
2- Les neuropeptides sont des molécules de plus grande taille qui sont stockées et
libérées par des granules de sécrétion.
83
B. Synthèse et stockage des neurotransmetteurs.
84
C. Libération des neurotransmetteurs.
Les vésicules synaptiques libèrent leur contenu par exocytose dans la fente
synaptique.
- L’exocytose est un processus extrêmement rapide (0.2ms après l’influx de
Ca++).
- L’exocytose est très rapide car les ions Ca++ pénètrent dans la zone active
à l’endroit où les vésicules synaptiques sont prêtes à libérer leur contenu.
85
D. Théorie du complexe « SNARE ». : pr fusion vésicule et mb plasmique
86
E. Récepteurs des neurotransmetteurs et leurs effecteurs.
89
4- Principe d'intégration synaptique des PPSE:
c) L’inhibition:
90
c) L’inhibition:
représentation d' un neurone recevant à la fois une afférence excitatrice et
une afférence inhibitrice.
91
Cette courbe traduit l’atténuation de la dépolarisation en fonction de
la distance par rapport au site d’injection primaire
92
F. LES NEUROTRANSMETTEURS ET LEURS RECEPTEURS
1- LES NEUROTRANSMETTEURS :
a. introduction
Par convention, le suffixe –ergique est utilisé pour les neurones associés aux
neurotransmetteurs identifiés.
- cholinergique pour les synapses associées - à l'acétylcholine
- noradrénergique " - à la noradrénaline
- glutamatergiques - au glutamate
- GABAergiques - au GABA
- peptidergiques - aux neuropeptides
b. Catégories de neurotransmetteurs
93
c. Organisation anatomo-biochimique du SN
1. Neurones cholinergiques
2. Neurones catécholaminergiques
3. Neurones histaminergiques
4. Neurones sérotoninergiques
5. Neurones utilisant les aa comme neurotransmetteurs
6. Autres neurotransmetteurs et messagers intercellulaires putatifs
1. Neurones cholinergiques
L’acétylcholine (ACh)
est le neurotransmetteur de la jonction neuromusculaire des vertébrés.
Il est synthétisé par tous les neurones moteurs de la moelle épinière
95
2. Neurones catécholaminergiques
Les neurones catécholaminergiques se trouvent situés dans les régions du
SN impliquées dans la régulation du mouvement, de l’humeur, de
l’attention, de la douleur et des fonctions végétatives.
Les cathécholamines = neurotransmetteurs contenant un noyau catéchol.
- le noyau catéchol = benzène + 2 groupements hydroxyles
96
1- réaction (a) : Transformation de la tyrosine en DOPA
grâce à la Tyrosine Hydroxylase (TH).
- Tous les neurones catécholaminergiques contiennent de la tyrosine
hydroxylase (TH), l’enzyme catalysant la 1ère réaction de la
biosynthèse des catécholamines:
- L’activité de la TH est « limitante »: Une réduction de la libération de
catécholamines par la terminaison axonique, entraîne une
augmentation de la concentration des catécholamines dans le cytosol,
ce qui a pour effet d’inhiber l’activité de la TH. ; …et vice-versa…
=> Ainsi la production du neurotransmetteur est ajustée à la demande.
RECAPITULATIF :
Voies de la biosynthèse des neurotransmetteurs catécholamines.
La tyrosine est l’acide aminé précurseur des trois catécholamines.
Dans cette chaine métabolique, la première étape, catalysée par la
tyrosine hydroxylase, est une étape limitante.
Tyrosine => DOPA => dopamine => Noradrénaline => Adrénaline
enzymes : TH dopadécarboxylase DBH PNMT
97
b) LA DOPAMINE
98
c) LA NORADRENALINE
Les cellules noradrénergiques les plus notables sont les cellules post
ganglionnaires de la division sympathique du SN Végétatif:
99
d) L'ADRENALINE
localisation :
L’adrénaline ne se trouve dans le cerveau qu’à des taux bien
plus faibles que les autres catécholamines et dans un bien plus
petit nombre de neurones.
Dans le SNC, les neurones contenant de l’adrénaline se
rencontrent principalement dans le système tegmental latéral et
dans le bulbe.
Ils se projettent sur le thalamus et l’hypothalamus.
100
3. Neurones histaminergiques
rôles de l'Histamine :
Par ses projections centrales, semblables aux projections cholinergiques
et noradrénergiques, l’histamine joue un rôle dans l’éveil et dans
l’attention.
Elle contrôle aussi la réactivité du système vestibulaire.
L’histamine est en outre libérée dans la circulation sanguine par les
mastocytes, en réponse aux réactions allergiques et aux lésions
tissulaires.
De par la proximité entre les mastocytes et les vaisseaux sanguins,
l’histamine peut influencer le débit sanguin.
synthèse : L’histamine est produite à partir d’un acide aminé, l’histidine, par
l’histidine décarboxylase.
101
4. Neurones sérotoninergiques
synthèse :
La 5-HT est synthétisée à partir du tryptophane, acide aminé essentiel
qui doit être apporté par l’alimentation.
Le tryptophane est absorbé par les neurones grâce à un transporteur de
la membrane plasmique, puis hydroxylé grâce à la tryptophane
hydroxylase.
Cette étape constitue une étape limitante pour la synthèse de la 5-HT.
transport : Comme pour les autres monoamines, c’est le VMAT qui charge
la 5-HT dans les vésicules synaptiques.
élimination :
retour dans les terminaisons nerveuses par un transporteur spécifique, le
SERT (Serotonine Recapture Transporter).
rmq : Beaucoup d’antidépresseurs sont des inhibiteurs sélectifs de la
recapture de la sérotonine (SSRI, Serotonine Selective Recapture
Inhibitors) qui inhibent le transport de la 5-HT. Ex: la fluoxétine (Prozac®)
La voie principale du catabolisme de la 5-HT fait intervenir la MAO.
102
5. Neurones utilisant les aa comme neurotransmetteurs
103
5.1. LE GLUTAMATE
élimination :
Le glutamate est éliminé de la fente synaptique par des
transporteurs à haute affinité, dits EAAT (Excitatory Amino Acid
Transporter).
Après sa recapture par les cellules gliales, le glutamate est
converti en glutamine par l’enzyme glutamine synthétase.
104
5.2. Le GABA:
localisation :
Presque toutes les synapses inhibitrices du cerveau et de la moelle
utilisent comme neurotransmetteur soit le GABA soit la glycine.
un tiers des synapses cérébrales utilisent.
Le GABA se retrouve le plus généralement dans les inter neurones de
circuits locaux ou encore dans les cellules de Purkinje du cervelet,
exemple de projection GABAergique.
synthèse :
transport :
Après sa synthèse, le GABA est transporté dans les vésicules
synaptiques par un transporteur vésiculaire des a.a. , (VIAAT, pour
Vesicular Inhibitory Amino Acid Transporter).
105
élimination:
Le mécanisme d’élimination du GABA est semblable à celui du
glutamate:
Les neurones et la glie contiennent des transporteurs à haute affinité
pour le GABA, appelés GAT.
La majeure partie du GABA est finalement transformée en succinate,
métabolisé lui-même via le cycle de Krebs (fourniture d’ATP cellulaire).
Les enzymes nécessaires à cette dégradation:
- GABA aminotransférase (mitochondriale).
- Déshydrogénase du succinate (mitochondriale).
106
5.3.La GLYCINE:
Localisation :
La distribution de la glycine, un acide aminé neutre, dans le SNC est plus
localisée que celle du GABA.
À peu près la moitié des synapses inhibitrices de la moelle sont
glycinergiques, les autres étant majoritairement GABAergiques.
synthèse :
transport : Elle est transportée dans les vésicules synaptiques par le même
transporteur que le GABA: le VIAAT.
107
6. Autres neurotransmetteurs et messagers intercellulaires
putatifs:
-> 6.1. : ATP
-> 6.2. : ENDOCANNABINOÏDES:
-> 6.3. : NO
108
synthèse :
Une stimulation intense de l’élément pré synaptique déclenche une
réponse post synaptique se traduisant par une dépolarisation qui conduit
à l’ouverture de canaux calciques dépendants du potentiel.
Il en résulte une entrée de calcium et une augmentation de la
concentration intracellulaire de Ca++.
Cette augmentation de concentration de Ca2+ stimule la biosynthèse
d’endocannabinoïdes à partir de lipides membranaires.
caractéristiques :
Les endocannabinoïdes ne sont pas présents dans des vésicules
synaptiques :
=> ne sont pas stockés et sont produits à la demande.
Ce sont des petites molécules, diffusables au travers des membranes du
fait de leur nature lipidique.
=> Ils vont donc franchir toutes les membranes et affecter ainsi les
cellules voisines.
Les endocannabinoïdes se lient à des récepteurs appelés CB1, situés
dans certaines terminaisons nerveuses.
109
Le plus « exotique » des messagers chimiques, de nature gazeuse
rôle dans la communication intercellulaire.
La synthèse du NO est réalisée à partir de l’arginine, un autre aa, par de
nombreuses cellules du corps.
Il semble qu’il soit libéré à partir des neurones post synaptiques, sans
l’intermédiaire de vésicules, et agisse sur les terminaisons pré
synaptiques:
=> NO représente alors un messager rétrograde.
RECAPITULATIFS NEUROTRANSMETTEURS
110
111
112
113
2- LES RECEPTEURS
114
2. Récepteurs canaux des aa :
Ils sont impliqués dans la transmission synaptique rapide, dans le SNC.
115
2.1. Récepteurs canaux des aa EXCITATEURS
Divers agents pharmacologiques ont été utilisés pour distinguer les différents
sous-types de récepteurs associés à l’acétylcholine ou au glutamate:
-> a. Pour l’ACh: la nicotine et la muscarine
-> b. Pour le glutamate: AMPA, NMDA, Kainate.
La nicotine dérivée du tabac, est l’agoniste d’un récepteur situé dans les
muscles squelettiques mais n’a aucun effet sur le cœur.
La muscarine, tirée d’un champignon vénéneux, n’a aucun effet sur le
muscle squelettique mais représente un agoniste de récepteurs
cholinergiques situé dans le cœur (l’ACh ralentit le cœur).
=> L’absorption de muscarine est un poison car elle provoque une chute
immédiate de la FC et de la TA.
116
Donc, trois sous-types de récepteurs au glutamate (le principal représentant
des a.a. excitateurs) portent le nom de leur agoniste sélectif: AMPA NMDA
Kainate
1- AMPA:
- perméables aux ions NA+ et K+ et imperméables aux ions Ca2+.
- Leur activation a pour effet de provoquer une entrée Na+ dans la cellule
ce qui entraîne une dépolarisation rapide et massive.
=> Ainsi les récepteurs AMPA, présents dans les synapses du SNC, sont
des vecteurs de transmission synaptique excitatrice, comme les
récepteurs nicotiniques au niveau des jonctions neuromusculaires.
117
2- NMDA:
- Ils sont aussi excitateurs parce qu’ils laissent passer des ions NA+
- ces récepteurs présentent deux différences avec les récepteurs AMPA:
1. Les récepteurs sensibles au NMDA sont perméables aux ions Ca2+.
2. Le courant ionique entrant pour les canaux NMDA dépend aussi du
potentiel de membrane.
Le Ca2+:
118
3- remarque : le Ca2+:
- Comme nous l’avons vu précédemment, le Ca2+ participe en tant que
déclencheur de la libération des neurotransmetteurs au niveau pré
synaptique.
- En post synaptique, le Ca2+:
- Active des enzymes qui régulent l’ouverture de certains canaux
- Contrôle et active le fonctionnement de la synapse.
119
=> Cela se traduit, dans chaque cas, par un plus grand courant
entrant d’ions Cl- inhibiteurs, des PPSI plus puissants et un
comportement inhibiteur renforcé.
Les actions des barbituriques et des benzodiazépines sont sélectives
des récepteurs GABA et ces drogues n’ont pas d’effets sur les
récepteurs glycinergiques.
exemple 2 : éthanol :
Une autre drogue, extrêmement populaire, qui augmente les effets
du GABA est l’éthanol se retrouvant dans les boissons alcoolisées.
L’éthanol a des effets complexes sur tout le SN, qui incluent une
action sur les récepteurs NMDA, glycinergiques,
sérotoninergiques…
120
b) LES RECEPTEURS COUPLES AUX PROTEINES "G"
1. Structure
121
Fonctionnement de base du récepteur couplé à la protéine G
123
Les protéines G sont aussi susceptibles d’agir directement sur certaines
enzymes.
L’activation de ces enzymes déclenche une série élaborée de réactions
biochimiques, ce qui a pour effet d’agir sur la fonction du neurone.
Entre la 1ère enzyme et la dernière, il y a plusieurs intermédiaires
chimiques appelés « seconds messagers ».
Le processus en plusieurs étapes correspond à la cascade des seconds
messagers.
la transmission synaptique qui passe par les récepteurs associés aux
protéines G est complexe et beaucoup plus lent que celle passant par les
récepteurs canaux ionique
Rôle - avantage : amplifier un signal et/ou le réguler
=> l'activation d'un récepteur associé aux protéines G peut entrainer
l'activation, non pas d'un seul mais de très nombreux canaux ioniques
124
fig (a): cascade de l'AMPc: stimulation
Cette cascade est initiée par l’activation du récepteur β de la NA.
Le récepteur β va activer la protéine G stimulatrice, Gs, qui à son tour
va stimuler une enzyme associée à la membrane, l’adényl cyclase.
L’adényl cyclase transforme l’ATP en AMPc.
L’élévation du taux de AMPc dans le cytoplasme active alors une
enzyme spécifique située en aval, la protéine kinase A (PKA).
b) Exemple 2: la phospholipase C
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3.3. phosphorylations et déphosphorylations
Les exemples précédents montrent que, dans un grand nombres de
cascades de seconds messagers, les enzymes situées en aval, sont des
protéines kinases (PKA, PKC, CaMK).
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