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Préalables (prérequis)
Avoir bien suivi le cours de Biologie aux humanités est un avantage,
dans la mesure où le cours Biologie à l’université en est un prolongement
logique. Dans le cas contraire, un effort personnel serait demandé à
l'étudiant
Organisation
Le cours théorique se donne en 9 séances soit deux séances par semaine :
soit le lundi et le mercredi de 8h 30 à 12 h30 dans la salle A x sauf
imprévu.
Méthodes d‘ enseignement
Le cours est basé sur des présentations Powerpoint dont le contenu est
inspiré d'ouvrages classiques de biologie (voir bibliographie)
C'est au cours théorique que l'enseignant expose les notions et les
raisonnements qui doivent impérativement être maîtrisés.
L'assistance au cours est donc vivement recommandée car les notes
polycopiées ne remplacent pas le professeur. Afin d'alléger la prise de
notes, un support écrit est fourni.
NB. La présence aux cours théoriques et aux travaux pratiques est
obligatoire. L'absence aux travaux pratiques doit être justifiée par un
certificat médical.
Evaluation
La cote de l'examen théorique et pratique est basée sur le rapport écrit
ainsi que sur l'assiduité et l'intérêt montré par l'étudiant lors des séances
d’enseignement aussi théorique que pratique.
Evaluations formatives
Présence : 5
Travaux pratiques: 5
Travaux dirigés: 5
Travail personnel de l’étudiant: 5
Interrogations: 30
Soit 50 %
Evaluations sommatives
Examens théorique et pratique interviennent pour 50% de la cote finale.
Ces organismes sont très nombreux et certains ne sont plus que sous la
trace de fossiles. Leurs caractéristiques font l’objet des études des
zoologistes, botanistes et paléontologues.
2.Nutrition
3. Digestion
4. Métabolisme
5. Excrétion
6. Reproduction
7. Croissance
8. Évolution et adaptation
9. Mort
1. Nutriments
3. Eau
Les organismes vivants tirent l’eau des aliments et des liquides ingérés et ils
la perdent par l’évaporation (au niveau des poumons et de la peau pour les
animaux), ainsi que par les excrétions. L’équilibre entre les entrées et les
sorties d’eau es primordial pour les organismes vivants
Celle-ci va des plus petits organismes invisibles à l’œil nus tels que
les bactéries, à des organismes plus complexes et qui nous sont très
familiers comme les végétaux et les animaux y compris leur cadre de vie.
Néanmoins, outre les caractéristiques communes, chaque groupe
d'organismes - voire individus - possède des propriétés propres.
La diversité d'êtres vivants d'une part et leurs propriétés d'autre part
ont engendré une multitude des disciplines biologiques spécialisées
couvrant les différents niveaux d'organisation biologique (figure1.2).
Auto-évaluation
2.1. Introduction
La présence des êtres vivants sur la terre est limitée à une zone
étroite autour de la surface de la terre nommée Biosphère. Outre ces
organismes, cette biosphère englobe une grande partie de l’hydrosphère, de
la lithosphère et de l’atmosphère (couche de matières gazeuses autour de la
terre à l’exclusion.
Tous les êtres vivants sont composés de matière. La composition
chimique varie peu, elle est formée de substances minérales et de
substances organiques.
On peut découvrir successivement trois types de matières lorsqu’un
échantillon vivant est exposé à la chaleur:
de la vapeur d’eau se dégage en premier révélant la présence de
l’eau. Sa teneur dépasse en général les 60 %.
l’échantillon devient noir à cause de la combustion d’une matière
riche en carbone: la matière organique.
à la fin de la combustion, il persiste de cendres composées
d’éléments minéraux.
Eléments mineurs
Calcium Ca 1.5 Présent sous forme de sel dans les os
et les dents ; sous d’ions (Ca2+)
Calcium (suite) Il est nécessaire aux contractions
musculaires, à la transmission du
potentiel d’action et à la coagulation
du sang
1. 3. Echange ou substitution
C’est une réaction d’échange qui a lieu lorsque l’ATP réagit avec le
glucose et lui cède son groupement phosphate terminal (représenté par P),
produisant ainsi du glucose phosphate.
2. Composés inorganiques
2.1. Eau
L’essentiel de la vie terrestre se trouve dans les océans, les mers, les
lacs, les fleuves et les rivières. L'eau est un composé chimique essentiel de
la vie. L’eau c’est la vie
A titre indicatif, pour un jeune homme en bonne santé, son corps contient
60 % d’eau et 50 % pour une jeune fille ; chez une personne âgée, l’eau
environne 45 % de la masse corporelle.
Parce que les nourrissons ont peu de tissu adipeux et que la masse
de leurs os est faible, leur organisme est composé à 73 % ou plus d’eau.
3. Rôles de l’eau
4. Equilibre hydrique
Dans des conditions normales, les entrées et les pertes d'eau sont
égales de sorte que le volume du corps soit constant.
Lorsque les entrées sont supérieures aux pertes, la balance est
positive. Inversement lorsque les pertes sont supérieures aux entrées, la
balance est négative.
Pour conserver l’hydratation de l’organisme, l’apport d’eau doit être
égal à la déperdition de l’eau.
Prof. José Justin Mbimbi Mayi Munene
Université de Kinshasa, Faculté des Sciences et Technologie
Cours de Biologie générale I (2022-2023) LO SB UCC 28
N0 Apport Perte
Sources Quantité % Sources Quantité %
(ml) (ml)
1 Métabolisme 250 10 Matières 100 4
fécales
2 Aliments 750 30 Sueur 200 8
3 - - Peau et 700 28
poumons
4 Boissons 1500 60 Urine 1500 60
Total 2500 2500
L’être humain peut résister jusqu’à 5 jours sans eau et à cinq semaines
sans nourriture.
Ces composés organiques qu’on trouve dans les organismes vivants sont
tous produits par synthèse et dégradés principalement par l’hydrolyse.
1. Classification
Ce sont des sucres simples non ramifiés, très solubles dans l’eau et dont
tous les carbones portent une fonction alcool (-OH), sauf un qui porte une
fonction réductrice (aldéhyde ou cétone), divisant les oses en aldoses ou
cétoses.
1. Trioses
Les pentoses (ou sucre à cinq atomes de carbone) se présentent sous forme
de petites molécules cycliques : les riboses.
1) Sucres acides
3) Oses phosphoryles
4) Sucres alcools
Les aldoses et les cétoses peuvent être réduits dans les conditions
douces, ce qui donne des polyalcools acycliques. Le glycérol, molécule
fondamentale des glycérides, est un sucre alcool provenant de la réduction
de la fonction aldéhyde du D-glycéraldéhyde en fonction alcool primaire.
5) Désoxysucres
Le préfixe « désoxy » indique que cet ose est dépourvu d’un atome
d’oxygène qui est présent en
C2 dans le ribose. Le carbone
6 du fucose (désoxyhexose)
est un groupe méthyle au lieu
du groupe –CH2OH présent
dans les autres sucres.
Exemple de β –D-2
désoxyribose, le sucre du
squelette sucre-phosphate de
l’ADN (fig.2.8).
Comme ils sont trop gros pour traverser les membranes cellulaires,
les disaccharides doivent être dégradés en sucres simples au cours de la
digestion avant de pouvoir passer du tube digestif au sang.
La liaison s'appellera α ouβ 1,1 ; α ouβ 1 α2 ; α ouβ1-4 ouβ 1,6 selon que
les oses α ouβ sont reliés entre eux par une liaison entre le C1 du premier
ose et le C1, 2, 3 ,4 ou 6 du second. Cette liaison peut être rompue sous
l’action d’enzymes spécifiques par une réaction d’hydrolyse.
Quelques exemples :
Figure 2.10.
Structure des
liaisons
glycosidique de
deux disaccharides,
le lactose et le
saccharose
Comme ils sont trop gros pour traverser les membranes cellulaires,
les disaccharides doivent être hydrolysés en monosaccharides au cours de
la digestion. Une molécule d’eau est ajoutée à chaque liaison rompue, ce
qui libère des monosaccharides qui peuvent ensuite passer du tube digestif
au sang.
1.2.2. Oligosaccharides
homopolyosides ou hologlycanes).
Ils sont constitués par un seul type d’ose, et très largement
distribués dans la nature.
Ce sont des grosses molécules ou macromolécules comportant quelques
centaines à quelques milliers de monosaccharides.
Ils résultent des liaisons D–glucosidiques des monosaccharides avec perte
d’une molécule d’eau. Ils sont insolubles dans l’eau.
Les polysaccharides remplissent des fonctions structurales et de stockage.
1. Glycogène
Amylose
L'amylose (figure 2.13) est un polymère non-ramifié, plus précisément
un polyoside de glucose formé d’une longue chaîne D-glucose (environ 200 à
300) reliées par des liaisons α (1-4).
Figure 2.13.Structure
de l’amylose
L'amylose est
abondant dans le
monde végétal. Il est présent de 20 à 28 % dans le blé et la pomme de terre
et, dans le riz, le sorgho et le seigle, 6 %. L'amylose a une anomérie alpha.
Amylopectine
L'amylopectine (figure 2.14) est un polymère d'oses ramifié
(polyoside) que l'on trouve dans les plantes. Il est constitué d'α-D-
glucopyranose.
Les glucoses sont liés de manière linéaire par des liaisons α (1→4). Des
ramifications apparaissent avec une liaison α (1→6) tous les 24 à 30
monosaccharides.
Figure 2.14.Structure
d’Amylopectine
Cellulose
La cellulose formée dans la cellule végétale est une molécule
linéaire constituée de glucose et elle intervient dans la constitution de la
paroi cellulaire. C’est une substance de soutien (squelette) chez les plantes
; elle est la plus abondante dans la nature (20 à 30 % dans un arbre) et
constitue la matière première pour le papier et les tissus. Elle résulte de la
polymérisation des glucoses par des liaisons β (1 - 4), la rendant de ce fait
inattaquable aux enzymes qui dégradent les polysaccharides de réserve. .
Bien qu’elle ne soit pas digestible, cette substance revêt une
certaine importance parce qu’elle constitue un apport de fibre donnant aux
selles le volume qui permet leur déplacement dans le côlon.
s.
Chitine
La chitine est un polyholoside des exosquelettes des arachnides, des
crustacés (25% de chitine et 75 % de carbonate de calcium dans la
carapace d’un crabe) et des insectes.
On la trouve aussi chez certains mycètes et chez les œufs de
nématodes. La structure de la chitine rappelle celle de la cellulose ; elle
consiste en de longues chaînes de résidus de N-acétylglucosamine reliés
entre eux par des liaisons liaison β (1→4).
La liaison β (1→4) permet l’acquisition d’une structure rectiligne,
stabilisée par des liaisons hydrogène intrachaînes, et la liaison des
différentes chaînes linéaires entre elles par des liaisons hydrogène
interchaînes. La chitine est une substance inerte, difficilement
hydrolysable. Les animaux insectivores produisent la chitinase qui
hydrolyse la chitine.
Figure 2.16.
Structure de la
chitine
2. Hétérosides
1. Rôle énergétique
2. Structural et fonctionnel
A l’état de grosses molécules, ils forment une partie des réserves d’énergie
ou encore participent à la construction de certaines structures, comme c’est le
cas pour la chitine qui imprègne et rigidifie le tégument des arthropodes. Sauf
à l’état de hauts polymères comme le glycogène ou l’amidon, les glucides
sont en général très hydrophile ou soluble dans l’eau.
3. 2. Lipides
Chez l’homme certains acides gras sont dits essentiels. Il s’agit de l’acide
linoléique (C18 : 2 ω6 ) et l’acide linolénique (C18 : 3 ω3).
Plus l’acide gras possède de doubles liaisons et plus il est court, plus le
lipide correspondant est fluide. Plus l’acide gras est long et saturé, plus le
lipide correspondant est de consistance solide.
Ils sont rarement à l’état libre. Une exception de taille : les acides gras
libres plasmatiques, transportés par l’albumine dans ses poches
hydrophobes.
1. Lipides simples
Ils sont composés de deux types d’éléments constitutifs, les acides gras
(saturés ou insaturés) et le glycérol dans un rapport entre les acides gras et
le glycérol de 3 à1.
Figure 2.18. Mode de formation d’une graisse. Ici, R1, R2 et R3 sont des
Dans le tissu adipeux, l’hydrolyse est complète car elle fait intervenir la
lipase hormonosensible, puis une monoglycéride lipase pour donner :
Glycérol + 3 AG.
Les stéroïdes ont une structure très différente des graisses. Ce sont
essentiellement des molécules aplaties et formées par la juxtaposition de
quatre anneaux hydrocarbonés. L’instar des triglycérides toutefois, ils sont
liposolubles et contiennent peu d’oxygène.
(1). Eicosanoïdes
phospholipides
L’une des fonctions acides de l’acide phosphorique , qui est demeurée libre
dans le groupement phosphate, peut être estérifiée à son tour (Fig.2.21) :
- soit par un alcool aminé (sérine, éthanolamine ou choline) conduisant
respectivement à des phoshatidylsérine (est impliqué dans l’apoptose
ou la mort cellulaire programmée), phosphatidyléthanolamine (ou
cephaline (appelé ainsi en raison de l’abondance de ce phopholipide
dans le tissu nerveux) ou phosphatidylcholine (trouvée en abondance
dans le jaune d’œuf, est la plus connue et porte le nom de lécithine) ;
- soit par un dérivé d’oses (l’inositol), conduisant à des
phosphatidylinositol, phosphatidylinositol monophosphate ou
diphosphate.
(4) les chylomicrons, les liprotéines les moins denses, sont fabriqués dans
les entérocytes. Ils transportent des triglycérides issus de la digestion des
lipides. Ils sont sécrétés dans la lymphe puis regagnent la circulation
sanguine. Les chylomicrons sont modifiés dans la circulation sanguine, les
plus riches en cholestérol gagnent le foie alors que les autres sont prélevés
essentiellement par les cellules adipeuses et les cellules musculaires.
Phospholipides (phosphatidycholine)
Stéroïdes
Vitamines
liposolubles
NB. Les lipides jouent des rôles essentiels dans la nutrition et la bonne
santé, une connaissance de la biochimie des lipides est nécessaire pour la
compréhension de plusieurs domaines biomédicaux essentiels, tels ceux
concernant l’obésité, le diabète sucré et l’athérosclérose.
4. Sources alimentaires
Les lipides les plus abondants dans notre alimentation sont les
triglycérides, aussi appelés graisses neutres ou triacylglycérols. On trouve
des lipides saturés dans les produits animaux, comme viande et les produits
laitiers, ainsi que dans quelques produits provenant des plantes tropicales,
telles que la noix de coco et les huiles hydrogénées, dont la margarine.
Les lipides insaturés proviennent des graines, des noix, de l’huile d’olive et
de la plupart des huiles végétales. Au cours de la digestion, les lipides sont
transformés en monoglycérides ou en acides gras, puis convertis en
triglycérides qui sont transportés dans la lymphe.
3.3. Protéines
1. Classification
Les unités de base des protéines sont de petites molécules appelées acides
aminés ; il existe 20 acides aminés communs.
Un acide aminé peut donc agir soit comme une base, soit comme un
acide .
On connait 20 acides aminés qui se comportent comme des acides en
milieu basique et comme des bases en milieu acide.
Les 20 acides aminés constitutifs des protéines biologiques ou acides
aminés standards: ils sont codés par l’ADN et incorporés dans la chaîne
polypeptidique des protéines lors de la traduction de l’ARNm (voir la
synthèse des protéines).
Et les autres… que l’on trouve soit à l’état libre, soit dans de petits
peptides synthétisés par des μ-organismes ou des végétaux.
Afin d’écrire de façon universelle la formule, chaque acide aminé
est d’ailleurs désigné, soit par un code à trois lettres (cfr synthèse des
protéines).
Nous nous procurons nos acides aminés soit en les synthétisant à partir
d’autres molécules, soit en dégradant les protéines que nous mangeons.
La moitié de ces 20 acides aminés peut être synthétisée par les vertébrés.
L’autre moitié ou acides aminés essentiels provient des aliments.
Parmi ces 20 acides aminés, certains sont appelés acides aminés
indispensables (cf cours d'alimentation).
L’être humain, ainsi que les animaux supérieurs sont incapables de les
synthétiser en quantité suffisante pour permettre la croissance juvénile et
pour maintenir l’adulte en bonne santé. Si une nourriture d’origine
animale les fournit tous, aucun aliment végétal ne contient les huit
ensemble.
Dans un régime à base végétale, il faut associer judicieusement les plantes
afin qu’elles complètent leurs apports.
1.2. Peptides
Les protéines sont de longues chaînes d’acides aminés ; les liaisons entre
ces derniers sont formées par une réaction de synthèse, le groupement
acide de chaque acide aminé étant rattaché au groupement amine de l’acide
suivant. La liaison qui en résulte est constituée par un arrangement
caractéristique d’atome appelé liaison peptidique.
Cette réaction produit une liaison covalente dite liaison peptidique. Une
chaîne polypeptidique possède une polarité : N-terminale et C-terminale.
1.3. Protéines
Une protéine est un polymère d'acides aminés c'est à dire que c'est
une macromolécule composée de l'association de nombreuses unités de
base (= acide aminé) réunis entre eux par des liaisons peptidiques.
1. Structure primaire
La structure primaire (forme linéaire) correspond à
l’enchainement des acides aminés en une chaîne polypeptidique linéaire.
La chaîne polypeptidique, formée d’une séquence linéaire d’acides
aminés, constitue la structure primaire.
L'information qui permet de conduire à la structure primaire de la
protéine est contenue dans la molécule d'ADN (cfr synthèse des protéines).
Exemple : Met-Leu-Ser-Leu-Asp-Val-Phe,…
Ainsi, un polypeptide de 100 acides aminés peut se présenter sous
20100 formes possibles.
2. Structure secondaire
3. Structure tertiaire
Mais chaque acide aminé présente une partie variable, le radical, qui
lui confère des propriétés chimiques spécifiques. Ces radicaux
interagissent les uns avec les autres. Ainsi un acide aminé comme la
cystéine, qui contient un groupement SH, va pouvoir réagir avec le même
groupement d’une autre cystéine pour former ce que l’on appelle les ponts
disulfures S-S tandis que d’autres radicaux présentant des caractères
hydrophiles ou hydrophobes s’attirent ou se repoussent.
4. Structure quaternaire
2. Hétéroprotéines
1. Protéines fibreuses
2. Protéines globulaires
Bien que les protéines n’aient pas la même sensibilité aux conditions du
milieu, les deux types de liaisons mentionnés ci-dessus commencent à se
rompre quand le pH diminue ou quand la température dépasse les valeurs
normales (physiologiques).
Cette énergie libre d’activation (ΔG) fait atteindre aux réactifs l’état de
transition instable nécessaire pour que la réaction se produise.
Elle les dispose, un bref instant, dans la position idéale qui permet de
diminuer l’énergie d’activation nécessaire pour que la réaction entre ces
deux molécules s’accomplisse.
Par exemple :
- fournir un gabarit (= motif) qui incite le substrat à se positionner de
façon propice ;
- créer le micro environnement propice (acidité par exemple) ;
- se lier au substrat de façon à en fragiliser les liaisons importantes.
On qualifie l’inhibiteur de :
- compétitif, lorsque celui – ci ressemble au substrat sur le plan de
structure et peut se lier au site actif à sa place (fig.2.33a) ;
- non compétitif lorsqu’il se lie à un site de l’enzyme autre que le site
actif perturbant ainsi la conformation et la fonction du site actif
(fig. 2.33b).
1.3.5.3. Classification
1. Insuline et glucagon
Le glucose est l’élément principal du métabolisme énergétique chez
l’Homme. La glycémie représente le taux plasmatique de glucose.
Les légumineuses (haricot et pois), les noix et les céréales sont très
riches en protéines, mais ces protéines sont incomplètes du point de vue
nutritionnel parce qu’elles contiennent un ou plusieurs acides aminés
essentiels en quantité insuffisante. Les fèves de soja font exception ; ce
sont des protéines complètes d’origine végétale.
1. Nature
1. Nucléosides et nucléotides
1.1. Nucléosides
Pour former un nucléoside, les deux molécules sont unies par une
liaison N-glycosidique (Fig.2.36), qui se forme par l’élimination d’une
molécule d’eau entre une fonction alcool en C1’ du sucre (R-OH) et un
groupement amine (-NH) de la base : N9 pour une purine et N1 pour une
pyrimidine.
Pour les pyrimidines, le suffixe-idine est ajouté tandis que pour les purines
c’est le suffixe -osine.
1.2. Nucléotides
1.3. Polymérisation
La deuxième étape se fait lors des liaisons entre les bases de deux
nucléotides différents. On parle d’hybridation. Celle-ci est soumise à une
complémentarité stricte : l’adénine
est toujours reliée à la thymine et la
guanine à la cytosine (dans l’ADN
de chaque espèce, il y a autant
d’adénine que de thymine (A=T) et
autant de guanine que de cytosine
(G=C).
1. Nature
Comme on voit dans le tableau 2.2.9, l’ADN et l’ARN ont des rôles
différents dans la cellule.
Les unités structurales des acides nucléiques, soit les nucléotides, sont
relativement complexes. Chaque nucléotide a trois composants (figure 2.2) :
1. Structure de l’ADN
Les deux chaînes de nucléotides sont retenues par les liaisons hydrogène
reliant les bases, et le tout peut être représenté schématiquement sous la
forme d’une échelle.
Prof. José Justin Mbimbi Mayi Munene
Université de Kinshasa, Faculté des Sciences et Technologie
Cours de Biologie générale I (2022-2023) LO SB UCC 94
Les liaisons entre les bases azotées se forment de façon très spécifique : A
est toujours associé à T, et G à C. On dit que A et T sont des bases
complémentaires, tout comme C et G. Par conséquent, la séquence ATGA
d’une chaîne nucléotidique sera complémentaire TACT sur l’autre brin.
Comme on voit dans le tableau 2.9, l’ADN et l’ARN ont des rôles
différents dans la cellule.
L’ADN est une macromolécule parfois très longue, un polymère de
nucléotides, constituée de chaînes hélicoïdales antiparallèles, indispensable
à la vie cellulaire, puisqu’elle contient les informations nécessaires à la
synthèse des protéines structurales et enzymatiques.
Typiquement, l’ADN), où il constitue matériel génétique qu’on
appelle gènes ou génome.
2. Structure de L’ARN
On trouve les mêmes bases que dans les ADN, à cette différence près
que l’uracile remplace la thymine.
L’ARN est constitué d’une seule chaîne de polynucléotide
(monocaténaire) qui parfois est replié en spirale sur elle- même sur de
courtes distances, en raison de l’établissement de liaison hydrogène entre
bases complémentaires.
Contrairement à l’ADN bicaténaire, la molécule d’ARN est généralement
monocaténaire.
2.1. Diversités fonctionnelles des ARN
L’ARNt est stabilisé par des liaisons hydrogène entre les bases azotées
complémentaires. L’ARNt possède une boucle dont les 3 bases azotées
constituent l’anticodon et une extrémité 3’ qui fixe un acide aminé
spécifique de l’anticodon.
Depuis quelques années, l’univers des ARN s’est enrichi de niveau ARN
ayant des caractéristiques bien spécifiques et ouvrant des perspectives
fantastiques pour lever le paradoxe du faible nombre de gènes codant les
protéines chez l’homme.
Les micro ARN (miARN) découverts en 1993 par Victor Ambros chez le
ver Caenorhabditis elegans.
Les silencing RNA (siRNA) sont des petits ARN de 21-22 nucléotides
double brin, complémentaires à leurs ARNm cibles. Ils sont apportés par
un éventuel envahisseur tel que les virus.
Les small nuclear RNA (snRNA), les small nucleolus RNA ou petit ARN
nucléolaire (snoRNA), les small cajal bodies RNA (scaRNA) sont de
courtes chaînes de ribonucléotides qui se retrouvent exclusivement dans le
noyau, précisément dans le nucléole pour les snoRNA et dans les corps de
Cajal pour les scaRNA.
Ces ARN non codants s'associent à des protéines pour former des
complexes nommés petites ribonucléoprotéines nucléaires (RNPpn)
("small nuclear ribonucleoproteins" RNPsn), essentiels lors du processus
d'épissage des transcrits primaires (ARN prémessagers) et lors du
processus de maturation des ARNr et ARNtm.
ATP.
19. En quoi les bases azotées et les sucres dans l’ADN et l’ARN différent-ils
20. Nommez deux rôles importants exercés par l’ADN.
21. Selon vous, quelle paire de bases (AT ou G-C) est moins susceptible de
se dissocier?
22. Si le contenu en AT d’une molécule d’ADN est de 34%, quels sont les
pourcentages des quatre bases ? A, T, C et G de cette molécule ?
23. .Parmi les molécules organiques suivantes : 1. Cellulose 2.Maltose
3.Glucose 4. Acide butyrique 5.fructose 6. Dihydroxyacetone
7.Glycogène 8.Protéine 9.Ribose 10.Cellobiose 11.Galactose
12.Chitine 13. Glycéraldéhyde
Lesquelles sont :………………………………………………….
a. Polymères ?................................................................................
b. Isomères ?..................................................................................
c. Disaccharides ?........................................................................
d. Monomères ?..............................................................................
1. Introduction
Une des grandes conquêtes du 19e siècle fut de découvrir que les tissus
vivants sont construits d’éléments unitaires, appelés cellules. Certains
organismes pluricellulaires tels que les êtres humains contiennent des
milliards voire des milliers de cellules organisées en structures complexes ;
d’autres existent sous forme monocellulaire ou unicellulaire. Même ces
organismes simples présentent toutes les caractéristiques de la matière
vivante, ce qui indique que la cellule est l’unité fondamentale de la vie.
2.2.1. La microscopie
Microscope Microscope
photonique électronique
Source d’énergie Photons Electrons
Couleur Couleur (Lugol, Noir et blanc
rouge neutre)
Etat des cellules Vivantes ou Cellules mortes car
mortes fixées
Grossissement 25 à 1000 2000 à 1000000
Pouvoir séparateur 0.2 μm 4 A°
Lentilles En verre Magnétique
Image reçue Par l’oeil Sur écran fluorescent
Préparation coupées Au microtome A l’utramicrotome
1. Introduction
1. Au microscope photonique
2.1.3. Cytoplasme
1.2.1. Plasmide
Les plasmides portent des gènes utiles mais non essentiels à la croissance
normale et à la division des cellules procaryotes. Ils se dupliquent
indépendamment du Nucléoïde ; certains d'entre eux ont la capacité
de se transférer d'une bactérie à l'autre, ils sont alors appelés plasmides de
fertilité (F) s'ils portent les gènes de fertilité ou de résistance (R) s'ils
portent des gènes de résistance aux antibiotiques.
1.2.2. Capsule
2.2.3. Flagelle
2.2.4. Pilus
1. Végétaux
Il y a peu de cellules différentiées chez les végétaux. Les
principaux types de cellules végétales sont décrits ci-dessous.
2. Animaux
2.1. Diversité cellulaire
Chez les Animaux les plus complexes, on recense jusqu’à 250 types
cellulaires distincts, reconnaissables par les seuls traits structuraux.
On peut citer parmi les cellules somatiques : les cellules musculaires; les
cellules sensorielles; les cellules nerveuse ou neurones ; les cellules des
tissus connectifs et les cellules du sang.
Les érythrocytes sont fabriqués dans la moelle osseuse rouge par les
hemocytoblastes ; ils ont une durée de vie de trois à quatre mois avant
d’être détruits par les phagocytes. Un volume d’un échantillon de sang
contient environ 45 % d’érythrocytes appelées hématocrite.
1.1. Définition
1.3. Caractéristiques
- elle possède une bicouche des lipides dont les têtes sont
orientées vers l’extérieur et l’intérieur de la cellule;
- les macromolécules de nature protéique et ou glycoprotéique
flottent dans la bicouche ;
- elle est organisée de manière asymétrique : la partie externe de
la membrane plasmique est recouverte d’un revêtement
appelé glycocalyx ;
- tandis que la partie interne n’est presque pas glycolysée ;
- la composition chimique de la membrane plasmique varie d’un
type de cellule à un autre et aussi entre une cellule normale et
une cellule cancéreuse qui en dérive ;
- elle est en continuité avec le réticulum endoplasmique,
l’appareil de golgi, etc.
1. Lipides membranaires
2. Protéines membranaires
Figure 3.12. Schéma du glycocalyx -le manteau cellulaire formé par les
chaînes oligosaccharides des glycolipides et glycoprotéines intrinsèques et
des glycoprotéines périphériques. Tous les oligosaccharides sont à la face
extracellulaire de la membrane plasmique
Glycocalyx et cancer
Lorsqu’une cellule devient cancéreuse, son glycocalyx subit des
changements radicaux. Il arrive même que sa composition change presque
continuellement, si bien que la cellule échappe aux mécanismes de
reconnaissance du système immunitaire et évite la destruction.
1) Diffusion simple
2) Diffusion facilitée
3. Osmose
1. Transport actif
1) Endocytose
2) Exocytose
2. Cytoplasme
2.1. Structure
1) Glycolyse
Equation 3.1.
2) Fermentation
a. Fermentation alcoolique
b. Fermentation lactique
Equation 3.4.
4) Synthèse de glycogène
Les acides aminés doivent donc être activés avant de pouvoir être
liés les uns aux autres. Lors de l’activation, l’acide aminé réagit d’abord
avec l’ATP pour former un aminoacyl – AMP. Ce dernier se lie ensuite à
une molécule d’ARNt dissoute dans l’hyaloplasme. La liaison se fait entre
le groupement acide de l’acide aminé (COOH) et le OH sur la position 3’
d’un ribose terminal de l’ARNt.
Chaque acide aminé est activé par une enzyme spécifique et lié sur
un ARNt spécifique. Cette enzyme possède des centres de reconnaissance
(= matrice) pour les trois molécules : ATP, acide aminé et ARNt.
2.4. Inclusions
1. Mitochondrie
1. Membrane externe
2. Membrane interne
C’est sur la membrane interne que sera formée la molécule d’ATP qui
servira de substrat énergétique au reste de la cellule.
3.Espace intermembranaire
La matrice mitochondrie
Elle contient entre autres l’ADN, les enzymes, les lipides, les acides
aminés capables de synthétiser les protéines (fig.3.19) ; se multiplie de
manière indépendante par rapport à la cellule.
L’ADN des mitochondries humaines est circulaire, clos avec 16569
pdb et contient deux brins ; code des ARNr, ARNt, et ARNm
mitochondriaux ; un des deux brins possède davantage des gènes ; ne
contient pas d’introns ; deux des gènes sont chevauchants avec un cadre de
lecture différent. Le code génétique mitochondrial est légèrement différent
de celui du noyau.
L’hérédité de l’ADNmt est cytoplasmique. Un embryon hérite
l’ADNmt du cytoplasme de l’ovule.
Equation 3.5
Oxaloacétate + 2 CO2+CoA+ATP+3NADH+3H++FADH2
Figure 3.20. Les huit étapes du cycle de Krebs ou cycle de l’acide citrique.
Source : Campbell, 1995
1.3. Rendement
Comme les électrons issus d’un NADH activent trois pompes et ceux d’un
FADH2 en active deux, on peut s’attendre à la production de 3 ATP par
molécule de NADH et de 2 ATP par molécule de FADH2.
2. Rendement réel
2. Ribosome
2.1. Structure
Les ribosomes peuvent alterner entre ces deux fonctions, s’attachant aux
membranes du réticulum endoplasmique ou s’en détachant selon le type de
protéines qu’ils produisent à un moment donné.
Les ribosomes des Procaryotes sont plus petits que ceux des Eucaryotes
et n’ont pas tout à fait la même composition moléculaire.
Ces différences se répercutent aussi dans le domaine clinique :
certains médicaments paralysent les ribosomes des procaryotes et non ceux
des eucaryotes.
On se sert de ces médicaments comme antibiotiques pour soigner les
infections bactériennes.
2.2. Rôle
Le ribosome est le siège de la synthèse des protéines en permettant
l’assemblage dans le bon ordre des acides aminés qui les constituent.
Après avoir joué ce rôle, le ribosome se détache de l’ARNm et ses sous-
unités se séparent l’une de l’autre, mais pourront être réutilisées.
On admet que les quatre bases de l’ADN se présentent par groupe de trois
appelé triplet ou codon (43) ; soit au total 64 codons (Tableau 3.4) ; chaque
codon code un acide aminé ; un acide aminé peut être codé par plusieurs
codons différents nommés codons synonymes. Cela s’appelle la
dégénérescence ou la redondance du code génétique.
(1). Transcription
Ce dernier contient des zones codantes ou exons et des zones non codantes
ou introns.
2. La traduction
Terminaison
Tranduction
ARNt UAC ACC GCA AAA CCC Anticodon
Acides
aminés Met Trp Arg Phe Gly Stop Polypeptide
Le code génétique est le même pour tous les êtres vivants (animaux,
champignons, végétaux et bactéries). Cette universalité est en faveur d'une
origine commune à toutes les espèces.
Il ressort que le code génétique utilisé par l’ADN mitochondriale fait
exception à cette règle.
En effet et dans son ensemble, le code génétique utilisé par les
mitochondries est identique à celui utilisé par l’ADN nucléaire. Le tableau
3.5 reprend les différences essentielles entre les deux codes.
Les protéines destinées à rester dans le cytosol sont synthétisées par des
ribosomes libres, c’est-à-dire non liés à une membrane cellulaire. Les
protéines à exporter et les protéines membranaires sont synthétisées par les
ribosomes liés à la membrane plasmique chez les procaryotes ou à la
membrane externe du réticulum endoplasmique chez les eucaryotes.
Ces protéines possèdent à leur extrémité NH2, une courte séquence d’une
vingtaine d’acides aminés à dominante hydrophobes et qu’on appelle
leader ou séquence signal.
3. Réticulum endoplasmique
3. 1. Structure
Figure 3.28.
Structure d’un
réticulum
endoplasmique
Il comporte
deux faces : la
face
hyaloplasmique tournée vers le cytosol et la face luminale tournée vers la
lumière des citernes. Le terme endoplasmique signifie « à l’intérieur » du
cytoplasme et le terme réticulum vient d’un mot latin qui « réseau ».
3.1. Fonctions
4.1. Structure
5. Lysosomes
5.1. Structure
5.2. Fonction
6. Les Peroxysomes
6.1. Structure
3. Noyau
3.1. Structure
Méiose : une réplication des chromosomes est suivie par deux divisions
cellulaires ; il se forme quatre cellules filles dont chacune possède la moitié
du nombre de chromosomes de la cellule mère. Les cellules-filles sont
génétiquement différentes à la cellule mère et entre elles.
4 .Centrosomes et centrioles
4. Cellule végétale
Au microscope optique, toutes les cellules comportent une
membrane cytoplasmique, du cytoplasme et un noyau. Les cellules
végétales possèdent en plus une paroi squelettique, une vacuole et en
général des chloroplastes (fig.3.35).
4.1. Paroi cellulaire, membrane squelettique ou pectocellulosique
Les parois cellulaires végétales sont une épaisseur très variable qui
dépend d’une part du rôle joué par les cellules dans la structure de la plante
et, d’autre part de leur âge.La paroi pectocellulosique est formée de
plusieurs couches qui sont de l’extérieur vers l’intérieur.
Lamelle moyenne
Paroi secondaire
4.1.4. Fonctions
4.2. Vacuoles
4.2.1 Structure
4.3. Plastes
1. Proplastes
Ce sont des plastes non différenciés que l’on considère comme des
organites à partir desquelles se forment les autres plastes.
2. Chloroplastes
2.1. Structure
Figure 3.38.
Représentation des
structures de deux
pigments : la
chlorophylle A et B.
La chlorophylle
comporte un noyau
tétra pyrrolique avec
un atome de Mg au
centre et une longue
chaîne de phytol (figure 3.37).
2.2. Fonction
b) Phase obscure
Chez la plupart des plantes, les glucides quittent les feuilles sous la
forme de saccharose. Ce dernier, par diverses voies métaboliques, se
transforme en d’autres glucides comme l’amidon, la cellulose etc.
2.6. Conclusions
Les végétaux photosynthétiques et les procaryotes
chimiosynthétiques sont les seuls organismes capables de fixer l’énergie
solaire et de fabriquer les molécules organiques simples qui sont les
matériaux de base du vivant. On les qualifie d’autotrophes ou de
convertisseur d’énergie. Tous les autres organismes dont l’homme
dépendent des autotrophes. On les qualifie d’hétérotrophes.
Ceci montre que le maintien de la vie sur la terre dans les conditions
naturelles est tributaire de la présence des végétaux.
3. Chromoplastes
4. Leucoplastes
5. CANCER
Tableau 3.8. Probabilité de cancer des individus aux Etats–Unis selon Klug
at. al 2006 (modifié).
Question de révision
1. Introduction
La cellule, telle qu’elle a été décrite (chap.3), constitue la plus
petite entité biologique du vivant. Dans la Biosphère, on trouve différents
organismes qui de structure ou de fonction ressemblent à la cellule et ou lui
sont tout à fait différents .Les ressemblances reposent sur la structure, les
fonctions et ou les deux à la fois. Tandis que les différences portent sur la
perte ou l’enrichissement de certaines caractéristiques cellulaires. Ce qui
entraîne l’apparition de nouvelles propriétés. Qu’on se réfère à
l’émergence des niveaux d’organisation biologique. Il en résulte
l’existence des organismes très variés.
Ce chapitre est consacré aux structures qui dans leur majorité, ne
possèdent pas beaucoup de caractéristiques cellulaires et que les
biologistes ne considèrent pas comme des organismes vivants. Les virus,
les viroïdes et les prions font partie de ces structures.
Outre le fait que certaines de ces particules provoquent des maladies
chez l’homme, les animaux, les végétaux et chez les autres organismes
vivants, leur étude se révèle importante par leur structure. Ils contribuent
donc à la compréhension des mécanismes de l’évolution des systèmes
vivants. Leur étude est du domaine de la biologie cellulaire et occupe une
place importante en génie génétique.
2. Virus
2.1. Historique
En 1892, le biologiste russe Dmitri Ivanovsky a montré que l’agent
responsable de la maladie de la mosaïque du tabac était filtrable.
Pour Mayer (1883), ce sont les bactéries de dimensions réduites et
invisibles au microscope qui causaient la maladie.
Plus tard en 1898, le microbiologiste hollandais Martinus Beijerinck
postula l’existence d’une particule bien plus petite et plus simple que la
bactérie et doué de la capacité de se multiplier.
En 1935, Wendel STANLEY parvint à cristalliser la particule
responsable de la mosaïque du tabac qu’on appelle aujourd’hui virus ou
virion.
Prof. José Justin Mbimbi Mayi Munene
Université de Kinshasa, Faculté des Sciences et Technologie
Cours de Biologie générale I (2022-2023) LO SB UCC 192
Les virus sont des entités de petite taille qui ne peuvent pas se
reproduire seuls. Ils sont dépendants de cellules vivantes pour leur
multiplication et sont donc des parasites intracellulaires obligatoires.
C’est seulement au cours de l’infection que le virus acquiert la
propriété clé d’un être vivant : la reproduction.
A la différence des cellules, les virus n’ont pas de capacités métaboliques
intrinsèques. Bien qu’ils possèdent leur propre génome (ADN ou ARN),
ils n’ont pas de ribosomes et, de ce fait, ils dépendent totalement du
mécanisme cellulaire de synthèse protéique de leur hôte.
Les virus peuvent exister sous une forme extracellulaire ou
intracellulaire. Dans la forme extracellulaire, un virus est une particule qui
contient de l’acide nucléique entouré de protéine et dans certains cas,
d’autres macromolécules.
2.2. Structure
Figure 4.2.
Comparaison d’un
virus nu et d’un
virus enveloppé. De
nombreux virus
sont enveloppés,
.2.5.1.1 Papovaviridae
Les Papillomavirus humain (HPV) sont des virus à ADN nu
Infection : verrues et condylomes génitaux ; Les HPV 16 et 18 induisent le
cancer du col de l’utérus.
2.5.1.2. Adenoviridae
La famille des Adenoviridae constitue un groupe d’importants
virus icosaédrique à ADN bicaténaire linéaire. Les Adénovirus sont
responsables d’affections bénignes ou latentes au niveau de l’arbre
respiratoire.
Infection : conjonctivite, bronchite, diarrhée, pneumopathie.
2.5.1.3. Hepadnaviridae
Figure 4.5. Diversité des virus animaux. Formes et tailles relatives des
virus de vertébrés des principaux groupes taxinomiques ; (a) = virus a
ADN et (b) = virus a ARN. Source : Madigan et Martinko, 2007.
2.5.1.5.Poxviridae
Une cellule infectée par ce type de virus montrera donc une activité
de réplication hors noyau, chose qui, par ailleurs, n’existe normalement
que dans certaines organelles de la cellule eucaryote.
L’othopoxvirus cause la variole.
2.5.2.1.Picornaviridae
2.5.2.2. Coronaviridae
2.5.2.3. Retroviridae
2.5.3.1.Rhabdoviridae
L’un des agents pathogènes les plus redoutables parmi les virus à
ARN monocaténaire négatif est sans doute le virus de la rage qui infecte
les animaux et l’homme. Chaque année, on ne dénombre pas moins de
30000 cas de rage humaine (la plupart mortels) à travers le monde
auxquels il faut ajouter un nombre incalculable de cas chez les animaux
domestiques et sauvages.
2.5.3.2. Orthomyoviridae
2.5.3.3.Filoviridae
4. Viroïdes
Plus petits que les virus, les viroïdes sont des minuscules molécules
d’ARN simple brin, circulaire et longues de quelques centaines de
nucléotides. Cet ARN est sans extrémité libre, est en forme de bâtonnet
dont les 2/3 de nucléotides sont appariés (figure 4.7) et ne code aucune
protéine. Il est donc dépendant de l’hôte. La forme extracellulaire du
viroïde est un ARN nu.
Figure 4.7. Structure d’un viroïde montrant un ARN circulaire simple brin
sous la forme d’une structure double brin au niveau des bases
complémentaires (traits verticaux).
Ils causent des maladies chez les végétaux. Le viroide entre dans la plante
par une blessure d’un insecte ou mécanique. Il se réplique dans le noyau
cellulaire de l’hôte par une ARN polymérase de la plante.
On ignore encore les mécanismes par lesquels les viroïdes induisent des
maladies chez les plantes.
5. Prions
Les prions (Small Proteinaceus Infectious particles) sont des
protéines auto – réplicatives qui ne possèdent pas des structures
cellulaires.
Auto-évaluation
QUELQUES REFERENCES
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1992) ; Médecine-Science, Flammarion, Paris, 1219p.
BECKETT, B.S. 1982. Biology: a modern introduction. Oxford University.
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De Boeck Université. 302 p
BREUIL, Michel, 2007. Biologie 1re année BCPST-VETO. Editions
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CAIN Michael, L. ; Daman Hans ; Lue, Robert A. et Yoon Carol Kaesuk.
Découvrir la biologie. Nouveaux Horizon, de Boeck, 2e édition, 2002.
CALLEN, Jean-Claude, 2005. Biologie cellulaire : Des molécules aux
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CAMPBELL, N.A. 1995. Biologie. De Boeck Université, S.A.
Bruxelles,1190 p.
CAMPEBELL,N.A, 2012. Biologie. Edition du Renouveau Pédagogique
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CELIS, J. E. 1998: Cell biology – laboratory handbook- Second edition,
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Daniel ,B. J.J .2005: Biologie pour psychologues. Cours et
exercices.3eDumond Paris 2005. 369 p
Daniel ,B. J.J .2014: Biologie pour psychologues. Cours et exercices. 2 eme
Dumond Paris 2005. 243 p