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FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :01
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

Thème :MECANIQUE

Titre de la leçon : POIDS D’UN CORPS : NOTION DE FORCE

I-Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- définir le poids d’un corps,
- caractériser le poids d’un corps,
- donner la relation entre le poids et la masse d’un corps,
- représenter graphiquement une force à partir d’une échelle.

II. Matériel
Matériels d’expérience
- Objet de différentes masses
- Un objet déformable
- Dynamomètre
Matériel didactique
- Sciences physiques 3em collection Durandeau.
- Sciences physique BEP collection Durandeau.
- Physique chimie 3e collection Bordas.

III. Déroulement de la leçon


Contrôle initial
Qu’est-ce que : le poids d’un corps ? La masse d’un corps ?
R : Le poids d’un corps est la force d’attraction que la terre exerce sur ce corps.
- La masse d’un corps est la quantité de matière que contient ce corps.
Motivation
- Pourquoi un objet tombe-t-il lorsqu’on le lâche ?
- Pourquoi est-il abusif de dire « Mon poids est égal à 45kg » ?
- Pourquoi si deux personnes se tirent sur un bâton et qu’une personne lâche brusquement un bout,
l’autre personne tombe ?

Leçon du jour : POIDS D’UN CORPS : NOTION DE FORCE

LARE DAMPALOU MATHS


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I-Poids d’un corps
Expérience
Lançons un caillou en l’air. (Confère annexe).

p
Observation : Le caillou tombe verticalement.
Conclusion :Le caillou est soumis à une attraction de la part de la terre.Cette attraction est appelée poids.
1- Définition
Le poids d’un corps est l’attraction que la terre exerce sur ce corps. Il se mesure à l’aide d’un dynamomètre
(peson a ressort).Son unité est leNewton(N) et est symbolisé par P.
2- Les caractéristiques du poids d’un corps
Le caillou lancé tombe verticalement sous l’action de son poids.
Le poids est caractérisé par : sa direction ; son sens ; son point d’application ; son intensité :
-Direction :La direction du poids est toujours verticale.
- Sens :Le sens du poids est du haut vers le bas.
- Point d’application :C’est le centre de gravité du corps. Il est noté G.
- L’intensité :C’est la valeur mesurée exprime en Newton (N).
NB : Le poids d’un corps dépend du lieu où il est mesuré.
IL diminue quand l’altitude augmente et varie le long d’un méridien.
Exemple: pour un objet de 1kg on a :

Lieu Chamonix Mont-Blanc Equateur Pôle-Nord Paris


Attitude(m) 1037 4807
Poids(N) 9,806 9,792 9,780 9,830 9,811

3) Représentation
Le poids d’un corps est représenté par un vecteur noté P (vecteur-poids) dont l’origine est le point
d’application du poids (centre de gravité du corps). Sa norme se note // P // et s’exprime en mètre(m) ou en
centimètre (cm).
La norme du vecteur-poids est proportionnelle à l’intensité du poids.
Exemple : Représenter le poids d’un solide égal à 75N à l’échelle 1cm25N
Réponse : 1cm25N
// P//  75N  // P// =  //P// 3 cm

®G

P
4) Relation entre la masse et le poids d’un corps
Le poids d’un corps est proportionnel à sa masse.

LARE DAMPALOU MATHS P=mg


. 2
Avec g intensité de la pesanteur. Elle varie en fonction du lieu considéré .Et c’est sa variation fait
également varier le poids.
g = 9,8 N/Kg au voisinage de la terre ; 1,6N/Kg sur la lune ; 9,83N/Kg aux pôles ; 9,78N/Kg à l’équateur.
M est la masse du corps ; Elle ne varie pas selon les lieux.
La masse d’un corps est la quantité de matière qui constitue ce corps. Elle s’exprime en Kg

5) Le poids volumique d’un corps

Le poids volumique d’un corps est le poids par unité de volume de ce corps. Il est
Noté W et est souvent exprimé en N/dm3 ou en N/m3 W= P/V

II. Notion de force


Expérience : Appuyons le bout d’une règle en plastique contre le tableau en tenant l’autre bout.
ObservationLa règle est déformée.
Conclusion : La règle a subi une cause ou une action de notre part. Cette cause est appelée force

1) Définition
La force est une cause ou une action capable de :
- mettre en mouvement un corps ou modifier son mouvement.
- déformer un corps ou participer à son équilibre.
Le poids d’un corps est un exemple de force.

2) Caractéristiques d’une force


Toute force est caractérisée par :
- sa direction : c’est la ligne d’action ou support.
- son sens : c’est celui du déplacement.
- son point d’application : c’est le point où la force s’exerce sur le corps. Il est situé sur la droite
d’action.
- son intensité : c’est une grandeur qui se mesure à l’aide d’un dynamomètre. L’unité est Newton(N).
Comme dans l’exemple du poids, une force peut-être représentée en tenant compte d’une échelle.
Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- La définition du poids d’un corps et ses caractéristiques,
- Relation entre le poids et la masse d’un corps.
- La définition d’une force et ses caractéristiques.
Evaluation
Exercice
- Qu’est-ce qu’-une force ? Donner en un exemple précis.
- Donner les caractéristiques d’une force.
- Pourquoi le poids d’un corps varie selon les lieux ?
Travail à faire
Exercice :
Une boule de 49Kg tombe d’un étage de 10 m. Caractériser et représenter la force avec laquelle elle arrive
sur terre. Donner : Echelle : 1cm  100 N. Prendre g = 9,8N/kg.

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FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :02
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

Thème : MECANIQUE

Titre de la leçon : LA POUSSEE D’ARCHIMEDE

I. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
 définir la poussée d’Archimède
 réaliser une expérience pour mettre en évidence la poussée d’Archimède.
 caractériser la poussée d’Archimède
 citer les facteurs dont dépend la poussée d’Archimède.

II. Matériel
Matériel d’expérience Matériel didactique
- Dynamomètre  Sciences physiques 3è
- Un solide -collection Durandeau
- Eau
- Sel de cuisine
- Récipient gradué.
III. Déroulement de la leçon
Contrôle initial
Qu’est-ce qu’une force ? Donner ses caractéristiques.
R. une force est une cause capable de mettre en mouvement un corps ou de modifier son mouvement, de
déformer un corps ou de participer à son équilibre.
- Elle est caractérisée par son sens, sa direction, son point d’application et son intensité.
Motivation
 Plonger un ballon dans un seau rempli d’eau puis essayer de pousser ce ballon au fond du seau.
 Que ressentez-vous lorsque vous nagez ?

 Leçon du jour : LA POUSSEE D’ARCHIMEDE.

Rappel
 Le volume (V) d’un corps est l’espace occupé par ce corps. Son unité est m3.
 La masse volumique d’un corps est le quotient de sa masse par son volume.

 La densité d’un corps par rapport à l’air est le quotient de la masse volumique de ce corps par
rapport à celle de l’eau. La masse volumique del’eau est 1 kg/dm3ou 1g/Cm3

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d 

NB : la densité n’a pas d’unité.


Exercice d’application
Un corps cubique a pour arrête 5 cm. Sachant que sa masse volumique est 0,4 Kg/dm3, Calculer sa masse.
Solution
Le volume du corps est : V= a3 = 125 cm3
Calcul de la masse.
m=  x v avec v= 125cm3 = 0,125 dm3
m = 0,4kg/dm3 x 0,125 dm3
m = 0,05 kg
I. La poussée d’Archimède dans les liquides

A. Cas des corps complètement immergés


1) Mise en évidence de la poussée.
a) Expérience
Immergeons un caillou dans l’eau comme l’indique les schémas de l’expérience a et b.

dynamomètre
P’ = 5N
P = 3N

caillou Eau

a b

b) Observation
Dans l’eau (schéma b), le dynamomètre indique une valeur plus petite celle du poids du corps (schéma a)

c) Conclusion
L’eau exerce une force sur le caillou : c’est la poussée d’Archimède notée Pa.

2) Définition
La poussée d’Archimède est la force que les liquides (les fluides) exercent sur un corps immergé.
Avec P = Poids réel et P’ = poids apparent.
Pa = P Ŕ P’
3) Les caractéristiques de la poussée d’Archimède
La poussée d’Archimède est une force caractérisée par :
- Sa direction : toujours verticale
- Son sens : du bas ver le haut
- Son intensité : c’est le poids du liquide déplacé.
- Son point d’application : le centre de gravité g du corps
On peut donc représenter la poussée d’Archimède comme suit :
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Pa

p
NB : la poussée d’Archimède exercée par un liquide sur un solide immergé est égale au poids du liquide
déplacé (Pld).Et connaissant la masse volumique du liquide, le volume du corps et g on peut déterminer Pa
Pld = mld x g or mld = L x VcPld = L x Vcx g

Or Pa = Pld donc Pa = L x Vc x g

-Le poids volumique : Le poids volumique d’un corps est le quotient de son poids par son volume. Il est
noté ώ
ώ = P/V Ou encore ώL=L x g
D’où nous pouvons également déterminer la Pa par la relation :

Vc=Vld Pa = VLd x ώL
4) Les facteurs liés à la poussée d’Archimède
Dans la relation Pa = L x Vc x g, seul g est constant. La poussée est donc liée à :
-la nature du liquide (masse volumique ou densité) : si la masse volumique augmente, la poussée augmente.
-le volume du corps immergé : la poussée augmente avec le volume du corps.
NB : Réaliser des expériences pour mettre en évidence ces deux situations.

Exercice d’application
Un corps pesant 12N devient 9N lorsqu’il est plongé dans l’eau.
1) Calculer la valeur de la poussée d’Archimède exercée sur ce corps.
2) Quelle est la valeur du poids du liquide déplacé ?
3) Calculer son volume
Prendre g  10N/Kg
Solution
1) Calcul de Pa
Pa  P – P’

Avec P = 12 N et P’= 9N Pa = 3N


2) Calcul du Pld : Pld = Pa Pld = 3N
3) La masse de l’objet :
P = mg  m =
m= m = 1, 2Kg

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B. Ca des corps flottants
a) Expérience

P=3N P’=0N

et

b) Observation
Lorsque le polystyrène est plongé dans l’eau, il remonte à la surface et flotte le dynamomètre indique ainsi
P’=ON.
c) Conclusion
Le poids apparent (P’) de tout corps flottant est nul. Comme Pa = P Ŕ P’ et P’ = O alors

Pa = P Pa= P=0N
La poussée d’Archimède de tout corps flottant est égale au poids réel de ce corps.

NB : Un corps flotte, reste entre deux eaux, coule si sa densité est respectivement inférieure, égale,
supérieure à celle du liquide.

Tableau récapitulation
Corps complètement immergés Corps flottants
c L c L
Pa = P Ŕ P’ Pa = P
Vc = Vld Vld = Vi
Pa = Pld Pa = Pld

C. Cas des corps creux


La pâte à modeler en masse coule dans le liquide tandis qu’elle flotte lorsqu’on la façonne de sorte qu’elle
présente un creux.
C’est la même chose observée chez les bateaux qui sont fabriqués en acier (métal plus dense que l’eau.)

II. La poussée dans les gaz

Il existe une poussée dans les gaz. Elle est analogue à la poussée dans les liquides. La poussée dans les gaz
est égale au poids du volume de gaz déplacé .Etant donné que les gaz sont légers, cette poussée est faible.

 Récapitulation
Elle porte sur :
- Définition de la poussée d’Archimède et ses caractéristiques.
- Les facteurs liés à la poussée.
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- La poussée des corps flottants et les conditions de flottaison.

Evaluation

- Qu’est ce que la poussée d’Archimède ?


- Donner les facteurs liés à la poussée à partir de l’expression de la poussée dans le cas des corps
immergés.
 Travail à faire
Exercice
1) Citer deux facteurs dont dépend la poussée d’Archimède.
2) Une bille sphérique de densité d = 2,7 et de volume 19 cm3 est plongée dans une éprouvette
contenant un liquide de densité 3, 2
a) Calculer le poids de la bille
b) La bille flotte ou coule- t- elle ?
3) Un corps homogène de masse m = 500g flotte sur l’eau.
a) Calcul la Pa qu’il subit
b) Déterminer le volume du corps sachant que sa densité est 0,8 et calculer le volume de sa partie
émergée.

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FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :03
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

Thème: MECANIQUE

Titre de la leçon: EQUILIBRE D’UN SOLIDE SOUMIS A DES FORCES CONCOURANTES

I. Objectif de la leçon:
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de:
- écrire les conditions d’équilibre d’un solide soumis à deux forces,
- écrire les conditions d’équilibre d’un solide soumis à trois forces concourantes ;
- déterminer graphiquement la résultante de deux forces concourantes.

II. Matériel
 Matériel d’expérience  Matériel didactique
- Dynamomètres - Sciences physiques BEP
CollectionDurandeau
- Carton - Physique - Chimie 3e Bordes
- Des fils - Sciences -Physiques 3ecollection Durandeau
- Caillou

III. Déroulement de la leçon


Contrôle initial
1) Qu’est-ce que la poussée d’Archimède ?
R : c’est la force qu’exercent les fluides sur un solide immergé.
2) Quels sont les facteurs liés à la poussée d’Archimède ?
R : le volume du corps immergé,
La nature du liquide.
 Motivation
Partir du principe de fonctionnement d’une balance : Pourquoi le fléau reste horizontal lorsque les deux
plateaux contiennent les objets de même masse ?

 Leçon du jour : EQUILIBRE D’UN SOLIDE SOUMIS AUX FORCES CONCOURANTES.

I. Equilibre d’un solide soumis à deux forces.


1) Solide léger
a) Expérience
F2

S
F1

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b) Observation
Les deux forces F1 et F2 sont opposées, elles ont une même intensité, les deux droites d’actions sont
colinéaires : les deux forces ont une même direction et de sens contraire.
c) Conclusion
Un solide soumis à deux forces est en équilibre si la somme vectorielle des deux forces est un vecteur nul.
La condition d’équilibre.

A l’équilibre, on a : F1 + F2 = 0 ou bien F1 = F2

2) Solide pesant
A. Solide posé sur un support : force d’interaction
a) Expérience

Support (table)

b) Observation
- La table exerce une réaction sur le solide. Cette réaction R et le poids P du solide sont opposés, ils ont
même intensité.
- R et P ont même droite d’action donc ils sont coplanaires.
c) Conclusion
Un solide posé sur un support est en équilibre si la somme vectorielle de son poids (P) et la réaction (R) du
support est un vecteur nul.
A l’équilibre on a : P + R = O ou P = R

B. Solide suspendu à un fil inextensible


a) Expérience

b) Observation
T est la tension du fil.

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T et P sont opposés et ont une même intensité : ils ont une même droite d’action : ils sont coplanaires

c) Conclusion
Un solide suspendu à un fil reste en équilibre si la somme vectorielle de la tension T du fil et le poids P du
solide est un vecteur nul.
P +T=O ou P= T

II. Equilibre d’un solide soumis à trois forces.

a- Expérience

T1
T2

b- Observation
- Les 3 droites d’actions sont concourantes
- Les 3 forces T1, T2 et P sont différentes
- Le solide ne bouge pas : il est en équilibre
- Les 3 forces n’ont pas la même direction ni le même sens.
c- Conclusion
Un solide suspendu et soumis à 3 forces T1, T2 et P reste en équilibre si la somme vectorielle des 3 forces
est un vecteur nul.
A l’équilibre on a : T1 + T2 = - P  T1 + T2 + P = 0:

d- Résultante de forces concourante


La résultante R de deux forces concourantesF1etF2 est donnée par la diagonale orientée du parallélogramme
construit sur les deux vecteurs représentant les deux forces
On détermine graphiquement l’intensité R de la résultante a l’aide de l’échelle de la représentation.

F1

F3
F2

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Exercice d’application
Soit la figure ci-dessous

TB TA

On donne TA = 10N ; m  2 Kg et g = 10N/kg


Echelle : 1 cm  5N
Déterminer graphiquement la tension TB.

Solution
Calculons le poids : P= mg P = 20N
La norme de P
1cm  5N // P // = 4 cm
// P //  20N  // P // =
// TB // = 3,3 cm
Déterminons la tension TB
1cm  5 N
3,3 cm  TB TB=

TB = 16,5 N

III. Solide posé sur un plan incliné


a) Expérience

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R
Fe

b) Observation
- Les 3 forces R, Fe et P sont concourantes.
-La force Fe est inférieure au poids P
- Le solide ne descend pas : il est en équilibre.
La force Fe est inferieur au poids donc il y a gain de force.
c) Conclusion
Si un solide posé sur un plan incliné reste en équilibre alors la somme vectorielle des 3 forces est un vecteur
nul.
d) Condition d’équilibre
A l’équilibre on a :

R + Fe + P = 0

Exercice d’application
On fait monter un sac de riz de 50Kg sur une planche inclinée au moyen d’une corde. La planche fait un
angle de 30° avec le sol.
Déterminer graphiquement l’intensité de la force exercée :
Echelle 1 cm  100N ; g= 10 N/Kg
Solution
P= mg  P= 500N
Norme de P : 1cm  100N

//P//  500N // P// = 5cm


Graphiquement // F // = 2,6 cm
1cm  100N
2,5cm F F= 2500N
 Récapitulation

Elle porte sur les notions :


- Condition d’équilibre d’un corps soumis à 2 forces,
- Condition d’équilibre d’un corps soumis à 3 forces

Evaluation
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Quelle est la condition d’équilibre d’un corps soumis à:
- 2 forces ?
- 3 forces ?

Travail à faire
Exercice de maison
Déterminer graphiquement l’intensité de la résultante de deux forces dont les lignes d’action sont
perpendiculaires et dont les intensités sont respectivement 2,4N et 2,6N
Echelle : 1 cm  1N

FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :04
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME II : ENERGIE

Titre de la leçon : TRAVAIL ET PUISSANCE MECANIQUES

I/objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
 De définir et calculer le travail,
 Donner les unités de travail,
 Donner les caractéristiques du travail moteur et du travail résistant,
 Définir et calculé la puissance mécanique d’une force,
 Donner l’unité de la puissance
II/materiel
 Une grue (par projection sous forme de film)
 Une personne qui pousse une voiture
III/documentation
 Sciences physiques 3èmeDurandeau
IV/deroulement de la leçon
4.1/contrôle initial
Exercice : quelle est la condition d’équilibre d’un solide soumis à deux forces, à trois forces ?

4.2/leçon du jour : TRAVAIL ET PUISSANCE MECANIQUES

I- Notion de travail
a/Expérience :(schéma d’un homme qui pousse une voiture)

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b/observation
L’homme qui pousse la voiture exerce une force sur cette dernière en fournissant de l’énergie.
c/ conclusion
Tout mouvement que l’on peut produire et recueillir de l’énergie est un travail .ce travail exige une distance
et une force.
d/ définition
On appelle travail le produit de la force (F) par la longueur du déplacement ( ). W=

W= travail, F= force(en N), L=longueur ou distance (en mètre)


2/unité du travail
Unité l’égale et international du travail est le joule (J).il existe d’autre unités comme :
Le mégajoule : 1MJ=106 J
Le kilojoule : 1KJ=1000J
Le wattheure e : 1Wh=3600J
Le milli joule : 1mJ=10-3J
Remarque :

 W= F × L lorsque la force et le déplacement ont la même direction.


F
A• L •B
 Lorsque la direction de la force forme un angle droit avec celle du déplacement alors :

A• •B
W=0
W= F × L × α
W=F × L × 0(car 900= 0).
W=0
3/travail moteur, travail résistant.
a/travail moteur
 Expérience
Fe

Déplacement

 Observation

La force exercée est dans la même direction que le déplacement et également dans le même sens.

 Conclusion
Un travail est dit moteur si la force et le déplacement on même direction et même sens. Ce travail est noté :
Wm.
Wm= Fe ×L

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b/travail résistant

 Expérience
Fs

 Observation
La force Fs et le déplacement ont la même direction mais de sens opposé.
 Conclusion
Une force qui s’oppose au déplacement effectue un travail resistant.il est noté Wr.
Wr=Fs × L
4/notion de rendement
Le rendement (R) est le quotient du travail résistant par le travail moteur.
R=Wr/Wm
Remarque ;
 Si les forces de frottement son nulles (f=0) alors Wm=Wr et R = Wr/Wm=1
R = 1donc on dit qu’il y a conservation du travail
 Si les forces de frottement ne sont pas nulles (f différent de 0) alors Wm>Wr
R = Wr/Wm< 1.
R < 1 on dit donc qu’il y a la non conservation du travail.

5/puissance mécanique.
 Définition
La puissance d’une force ou d’une machine est le quotient du travail accompli par le temps mis à
l’accomplir
P=W/T

P=puissance en watt(W),W=travail en joule (J),T=temps en seconde (s).

NB : ne pas confondre la puissance avec le poids d’un corps et l symbole du travail avec l’unité de la
puissance.
W=F×L
P = W/T P=F × L/T
P=F×V
Or L/T = V donc . Ou P = W/T T= W/P d’où W=P × T

Le watt est l’unité de puissance on utilise aussi ses multiples et ses sous multiples.
Kilowatt 1KW=1000W
Megawatt 1MW=106W
Milliwatt 1mW=10-3W

Exercice d’application
Un manœuvre effectue un travail de 575J en 1mn 10s .calculer sa puissance.
Resolution
P= W/ T
W=575J

LARE DAMPALOU MATHS


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T= 1mn10s = 70s
P= 575/70.
P= 8,10W

6/travail et puissance dans une rotation


a/travail dans une rotation
 Expérience
F

o R A

 Observation
Le point A décrit une circonférence de rayon R sous l’action de la force F.
Pour un tour le périmètre = =2 R
 Conclusion
W=F ×2 R
Avec R = rayon
Pour n nombre n de tours : Ou n= nombres de tours

Remarque: F×R est appelé moment (ℳ de F par rapport a l’axe de la rotation o. F est perpendiculaire à R

Or le W= F ×2 ℳ= F × R Donc W=ℳx2

b/Puissance dans une rotation


P=W /T or W= F × 2
P=F × 2
Posons n /T =N appelé vitesse de rotation (tours /s) P=F×2

NB : 2 est la vitesse angulaire notée Ѡ (en rad /s)

Ѡ=2 P= F×R×Ѡ

Exercice d’application :
Une force F=30N décrit une circonférence de diamètre D=32dm à une vitesse de 120 tours /mn .
Calculer sa puissance.

Résolution
P= F×2
V=120 /mn= 120 /60s
V=N=2tr /s
32dm=3,2m
R=d /2
LARE DAMPALOU MATHS
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R=rayon=diameter : 2
R=3,2 /2=1,6m P=30N×2×1,6 P=602,88W

FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :05
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : ENERGIE

Titre de la leçon : MACHINES SIMPLES

1-Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève être capable de :
- Citer les différentes machines simples et leurs rôles,
- Donner les caractéristiques de chaque type de poulie,
- Donner l’expression du travail dans chaque type de poulie,
- Faire un montage d’association de poulies,
- Définir le levier et le treuil.
2-Matériel
- Une poulie,
- Une corde,
- Un support,
- Un levier.
3-Documentations
Sciences physiques 3ème : Durandeau.
. 4- déroulement de la leçon

4-1 contrôle initial

LARE DAMPALOU MATHS


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Donner l’expression de : le travail (W), la puissance (P), et le rendement (r) au cours d’un déplacement
rectiligne et au cours d’un déplacement en rotation.
4-2 La motivation

Leçon du jour : MACHINES SIMPLES

I –Les poulies
1- Définition
Une poulie est une roue mobile autour d’un axe et sur la gorge de laquelle on fait passer une corde.

2-Poulies simples (poulie fixe et mobile )


a- Poulie fixe

Experience

l
Fe

h Fs

 Observation

Fs = force de sortie, P = le poids du corps, Fe = force d’entrée ou force motrice, h = hauteur, l = longueur de
la corde tirée à l’équilibre. Fs = P ; Fe = P ; h=l
Conclusion : la poulie fixe modifie la direction d’une force mais ne change pas son intensité.
Il n y a donc pas gain de force

 Expression du travail
Wr = P × hWm = Fe × l or Fe = P et h = l donc = 1. Il y a donc conservation du travail.

b- Poulie mobile
 Experience
LARE DAMPALOU MATHS
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T Fe = 1,8N

Le= 2,9cm

Fs

P = 3,6N

On constate que = P = 2Fe et que le = 2h.

 Expression du travail

Wp = P × h etWFe = Fe × leor 2Fe = P et h = le/2doncWp = 2Fe × le/2 etWp = Fe × l d’où


Wp = WFe
Pour les poulies mobiles, on gagne en force mais on perd en déplacement. Elles divisent la force de sortie
par deux (2).

1- Association de poulies

a- Association d’une poulie fixe et d’une poulie mobile

Système 2
l
T
Système1 Fe

h P

Observation
On observe que : Fe = P/2 et l = 2h.Système 1 : poulie mobile 2T = P T = P/2.
Système 2 : Fe = T or T = P/2, donc Fe = P/2. Si la charge A était immergée dans un liquide alors Fe = P/2.

LARE DAMPALOU MATHS


. 20
b- Montage en palan
 Définition
Un palan est système constitué d’un même nombre de poulies fixe que de poulies mobile.

F1 F2 F3 F4 F5
Fe
Fs

A l’équilibre on a : Fe = P/2n avec 2n = nombre total de poulies ( n poulies fixes et n poulies mobiles )
le = 2×n×h h = le/2n, Fs = P.

2-Poulie à deux gorge – treuil


a- Poulie à deux gorges
 Expérience R

r l

Fe

T R = la grande gorge et r = la petite gorge.

h P

 Observation
- La petite gorge supporte la charge,
- Quand la corde s’enroule sur une gorge, elle se déroule sur l’autre,
- La force d’entrée Fe est exercée sur la grande gorge,
- A l’équilibre, les moments d’enté et de sortie sont égaux.

Fe = P ×r/R
- MFe = MP, Fe ×R = P ×r
F est inferieur à P avec la mésure des moments : Il ya gain de force.
Si la machine fait n tours on a :ls = D × π × n, ls = 2r× π × n ( 1) . le 2R× π × n (2). (2)/ (1)
= le/ls =2R× π × n/2r× π × n
h/r = l/Rl×r =h×Rl = h ×R/r.ou h = l x r/R

LARE DAMPALOU MATHS


. 21
b- Le treuil

Fe

Re

Fs

 Définition
Un treuil est un cylindre mobile autour d’un axe. Sur ce cylindre s’enroule un corde qui porte à l’une des
extrémités un fardeau. A l’équilibre : MFe = MFsFe × Re = Fs × r. pour 1tours, on a h=l=Dx ou 2r. . pour
n tours on a h= n.2.r
On constate ici également que F est inferieur à Pil y a donc gain de force.

Exercice d’application
Le tambour d’un treuil a 20cm de diamètre et la manivelle 50cm de longueur.
1- Trouver l’intensité de la force requise pour soulever une charge de masse 50Kg.
2- Quelle est la langueur de la corde tirée si la charge se soulève de 5cm ?
solution
1- L’intensité de la force requise pour soulever la charge

MFe= MFs Fe ×L =P × R ; Fe = P × R/L ; Fe = (m×g×D/2)/L; Fe = (50×10×20/2)/50;


Fe = 50N.
2- Longueur de la corde tirée
Le/Ls = L/ R Le = L ×Ls/R ; 5×50/10 ; Le = 25cm.

2- Autres formes de poulies

LARE DAMPALOU MATHS


. 22
P/4 Fe

P/2

D’une façon générale pour ces cas de figure Fe = P/2n et Le = 2n×h. n étant le nombre poulies mobiles.

3- Les leviers
a- Définition
Un levier est une barre rigide mobile autour d’un point fixe appelé point d’appui. A l’équilibre les moments
des forces sont égaux.
O B
A

FA(P) FB

MFB =MP ; FB ×OB = FA(P) × OA ; FB/OA =FA(P)/OB= =

NB: Le moment de force est encore appelé couple de force et s’exprime en(N.m)

 Les différents types de leviers


a- Le levier inter-appui
C’est un levier dont le point d’appui se situe entre les points d’application des forces motrices et résistantes.
B

Fe
A O

Fs

Exemples : le pied de biche, les tenailles, les ciseaux.


LARE DAMPALOU MATHS
. 23
b- Le levier inter-résistant
Dans ce système, la force résistante se situe entre la force motrice et le point d’appui. Schéma. Exemple : la
brouette.
A l’équilibre : Fr × OA = Fm × OB. Fm

B
A
Fr
o
c- Le levier inter-moteur
C’est un levier dont la force motrice se situe entre le point de rotation et la force résistante. Schéma.
Exemples : articulation du coude, et pédale d’une machine à coudre.

Fm A
Fr
B

A l’équilibre : Fm ×OB =Fr ×OA.

Exercice d’application

Une règle longue de 2m est mobile autour d’un axe o. On exerce aux points A et B des forces FA = 30N et
FB = 20N. A quelle distance de o faut-il placer les forces FA et FB pour qu’il ait l’équilibre ?
SolutionB

O FB
A
FA
A l’équilibre on a : FA × OA = FB × OB ; FA/OB = FB/OA =
FA/OB = 50/2 50× OB = 2× FA OB = 2× FA/2; OB = 2×30/50; OB = 1,2cm.

FA /OA = 50/2 50×OA = 2 ×FB OA = 2×FB/50; 2×20/50; OA = 0,8cm. Ou


AB = OA+OB ;
OA = AB Ŕ OB ; 2cm Ŕ 1,2cm ; OA = 0,8cm.
LARE DAMPALOU MATHS
. 24
Tableau récapitulatif

Machines Condition Longueurs


simples d’équilibre
Poulie simple Fe = P le = h
Poulie mobile Fe = P/2 l = 2h
Poulie à deux Fe × R = P × r le/h = R/r
gorges
Poulie fixe Fe = P/2n le = 2n×h
associée à une
pouliemobile
Palan Fe = P/2n le = 2n× h
Levier inter- Fm ×OB = Fr ---------
appui ×OA

FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :06
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : ENERGIE

Titre de la leçon : NOTION GENERALE D’ENERGIE

I- Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
- Définir l’énergie
- Définir l’énergie potentielle et l’Energie cinétique
- Calculer l’Ec, l’Ep et l’Em
LARE DAMPALOU MATHS
. 25
- Calculer la vitesse d’un objet mécanique en chute à partir de la conservation de l’énergie mécanique.
- Donner les transformations d’énergies qui s’effectuent pendant la chute et la montée d’un objet.
II- Documentation
Science physique 3eDurandeau
III-Matériel
- Un ballon ou un corps quelconque
- Electrolyseur
- Une pile
- Une ampoule
- Un moteur
- L’eau
- Chauffe eau
IV- Déroulement de la leçon
4-1- contrôle initial
Qu’est ce qu’une poulie ? Donner l’expression d’une poulie mobile simple, d’une poulie à deux gorges à
l’équilibre.

4-2- Leçon du jour :NOTIONGENERALE D’ENERGIE

I- Définition

Un corps possède d’énergie lorsqu’il est capable de produire du travail.


Exemple : un corps suspendu au plafond possède de l’énergie.
Les différentes formes d’énergies sont :

1 / Energie potentielle de pesanteur


*expérience

Observation
Quand un corps suspendu est lâché il tombe au sol, le corps possède donc une énergie qui lui permet de
tomber.

LARE DAMPALOU MATHS


. 26
Conclusion
L’énergie potentielle est l’énergie que possède un cops du fait de son altitude.
Expression de l’énergie potentielle

Ep = p × h = m g h
Ep = m g h
b/ Energie cinétique

Observation
Le corps qui se déplace du point A vers le point B a une vitesse
Expression :
Ec = ½ mv2

Exercice d’application
1/Une boule de masse m = 5kg est suspendu à 20 m au dessus du sol. Quelle forme d’énergie possède la
boule suspendue ?
2/ un projectile de masse 800 g est lancé à une vitesse de 108 km/h. calcule son énergie cinétique au
lancement

Solution
1/ m= 5kg
H= 20cm
a/ la boule possède l’énergie potentielle
sa valeur est
Ep= m g h
= 5×10×20
Ep = 1000J
2/ m= 800g =0,8kg
V = 108km/h =108/1h =108000m/3600s = 1080/36
V= 30m/s
Calcule de l’Ec
Ec= ½ mv2
=0,8×(30)2/2
= 360J
Ec = 360J

LARE DAMPALOU MATHS


. 27
c/ Transfère mutuel de l’énergie potentielle et de l’énergie cinétique

 Observation

La boule lâché en1 avec Ep1 et roule jusqu’aupiont 2 où Ep = 0 et Ecmaximale:Ep s’est transformé en Ec
La boule roule jusqu’à dépasser 3 à cause de sa vitesse acquise en 2 puis arrive en 4 où elle s’arrête :
l’Ec s’est transformée en Ep
A la descente l’Ep se transforme en Ec à la montée de l’Ec se transforme en Ep.

Conclusion
Les Ep et l’Ec se transforment mutuellement. Quand l’Ep diminue l’Ec augmente. Si l’Ec augmente l’Ep
diminue
La variation de l’Ec est égale à la variation de l’Ep
Ep =Ec
Ep1 Ŕ Ep2 = Ec2 Ŕ Ec1
Ep1+Ec1 = Ec2 + Ep 2 = constante = Em
Em est une constante appelée énergie mécanique.
Em = Ep + Ec

Ep1 +Ec2 = Ep2 + Ec2 = Ep3 + Ec3


NB :En l’absence de tout frottement l’énergie mécanique se conserve
Em1 = Em2 = Ep + Ec = constante
d/ Energie calorifique
Experience

LARE DAMPALOU MATHS


. 28
Observation
L’eau contenue dans le ballon est chauffée grâce au bec bunsen
Dans quelques minutes (20 min) on observe que l’eau boute , dégage de la vapeur , quand on éteint le
bec bunsen l’eau se refroidie pendant quelques minutes (30min environs)
Conclusion
Le bec bunsen dégage la chaleur qui est transmise à l’eau
L’eau absorbe donc la chaleur et la dégage sous forme de vapeur. La température de l’eau varie.
Définition
L’énergie calorifique est la quantité de chaleur absorbée ou dégagée par un corps lorsque sa température
varie de t1 à t2

Expression de l’énergie calorifique


Q = m×c (t2 – t1)
m= masse (kg)
c = chaleur massique
exemple C eau = 4180 J/c×kg ou 4,180kj/cxKg
t2 ou θ2 = température finale
t1 ou θ1 = température initiale

exercice d’application
on élève 5l d’eau d’une température de 15°c à 45°c. calculer la quantité de chaleur produite
on donne c eau =4180j/c×kg

Résolution
T1 = 15°c
T2 =45°c
Calcule de la masse
m= ξ×v
5l = 5 dm3
m= 1kg/dm3× 5dm3
m = 5kg
Calcule de la quantité de chaleur produite
Q = m × c (t2- t1)
Q = 5kg×4180j/c×kg × (45°c- 15°c )
= 20900 × 30
Q = 627000j Ou 627kj

QUELQUES FORMES D’ENERGIE ET LEUR TRANSFERTS

a/ Dans un circuit électrique


Expérience

LARE DAMPALOU MATHS


. 29
- La pile est le siège d’une réaction chimique qui produit le courant électrique. L’énergie chimique est
transformée en énergie électrique.
- Le moteur : l’énergie électrique est transformée en énergie mécanique.
- La lampe : l’énergie électrique est transformée en énergie lumineuse et thermique.
Exercice

On chauffe 500g d’eau de θ1 = 10°c à θ2. La quantité de chaleur reçue est de 104500j. Calculer la variation
de température et en déduire la température finale

Solution
m = 500g = 0,5kg ;θ1 = 10°c ;Q = 104500j
Calcule de la variation de température
Q = m × c(θ2 Ŕ θ1)
Q = m ×c × θ ou θ = θ2 Ŕ θ1 alors θ =Q/m × c θ=104500/0,5×4,18 , Θ= 50°c
Calcule de la température finale :
Θ2 - θ1 50°c
θ2= 50°c + θ1
50°c +10°c
Θ2 = 60°c

LARE DAMPALOU MATHS


. 30
FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :07
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : ENERGIE

Titre de la leçon : SOURCE D’ENERGIE ET LEUR APPLICATION

I/ Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- Citer les différents types d’énergies
- Donner l’importance de ces sources d’énergie ; Donner leur application.
II/ Matériel
- Une bougie ; Calculatrice solaire ; Gaz cuisinière
III/ Documentation
Science physique 3eDurandeau
IV/ Déroulement de la leçon
2/ contrôle initial
- Donner les expressions e ; l’Ep, l’Ec, l’Em, et Q. Définir énergie, Ep, Ec, Em.

3/ Les différentes sources d’énergie


On a des sources d’énergie d’origine chimique : le bois, le pétrole, le gaz, le charbon de bois.
- Les sources d’énergie nucléaire : fusion du noyau atomique non seulement s’épuisent mais détruisent
la nature.
- Exemple : désertification, pollution de l’atmosphère, échauffement de la terre, effet de serre,
destruction de la faune et de la flore. Bref une destruction systématique de l’écologie.
- Les sources d’énergie traditionnelle qui ne s’épuisent pas et ne cause pas de dommage à la nature. Ce
sont : le soleil, l’eau, le vent, les déchets biologiques, la terre.
a/ Energie solaire
Le rayonnement solaire est une source d’énergie très importante qui fournie 1500kw/j sur la terre.
a1/ Production d’électricité
Les cellules photoélectriques appelé photopiles captent le rayonnement solaire quelles transforment en
courant électrique. Des accumulateurs emmagasinent l’énergie électrique : exemple de calculatrice
solaire
a2/ Chauffage
Il existe des centrales et des fourres solaires
4/ Energie hydrique
a/ barrage hydroélectrique
la chute de l’eau retenue dans un barrage fait tourner la bobine d’un alternateur et il se produit du
courant électrique.
b/ Les marées
Grâce au soleil il y’a des marées hautes et des marées basses due aux différentes températures.
LARE DAMPALOU MATHS
. 31
5/ Energie éolienne
Le vent (masse d’air en mouvement due au chauffage de l’atmosphère par le soleil) est également une
source non négligeable. Elle est utilisée pour faire fonctionner les moulins et fait avancer les navires à
vile.
6/ Energie géothermique
Elle est obtenue à partir de la chaleur contenue dans les gisements naturels.
7/ Energie végétale (énergie verte)
- Le recyclage des ordures ménagères produit des gaz combustibles (le méthane, butane)
- La transformation de la canne à sucre et d’autre fruits (orange, mangue….) et d’autre plantes produit
de d’éther et de l’alcool à brûler.

LARE DAMPALOU MATHS


. 32
FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :08
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : OPTIQUE

Titre de la leçon : REFLEXION DE LA LUMIERE

Objectifs pédagogiques de la leçon :


A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Définir un miroir ;
 Expliquer le phénomène de la réflexion et construire des rayons réfléchis issu d’un miroir à partir d’une
source de lumière ;
 Maîtriser le vocabulaire scientifique lié à la réflexion.
Matériels :
- Miroir ;
- Lampe torche ;
- Bougie ;
- Allumette.
Matériel didactique :
Sciences Physique 4ème, collection Durandeau.
Déroulement de la leçon :
Contrôle initial
Correction des exercices de maison.
Motivation

Leçon du jour :REFLEXION DE LA LUMIERE

I. Qu’est-ce qu’un miroir ?


1. Expérience

Plaçons un objet devant une vitre de voiture.


2. Observation
L’image de l’objet apparait dans la vitre

3. Conclusion
La vitre de la voiture permet de voir l’image de l’objet : c’est un miroir.

LARE DAMPALOU MATHS


. 33
4. Définition
Un miroir est toute surface dans laquelle on peut se voir. La zone d’objets visibles dans le miroir est appelée
champ du miroir. Le symbole du miroir estM

Face du miroir Partie peinturée

II. La réflexion de la lumière


1. Expérience

N
Source de i r
Lumière

r
î
M

2. Observation
La lumière qui quitte la lampe torche est renvoyée par le plan ou la face du miroir.

3. Conclusion
La lumière change brusquement de direction au niveau du miroir : on dit qu’il y a réflexion de la lumière. Le
miroir renvoie la lumière dans une direction privilégiée.

4. Définitions
On appelle réflexion le changement brusque de direction de la lumière.
Le rayon qui arrive au miroir s’appelle rayon incident ou rayon émergent (noté i). Celui qui repart est le
rayon réfléchi (noté r).
L’angle formé entre le rayon incident et la normale est l’angle incident et celui formé entre la normale et le
rayon réfléchi est l’angle réfléchi.

LARE DAMPALOU MATHS


. 34
5. Les lois de la réflexion
 1ère loi : l’angle incident (î), l’image réfléchi (r) et la normale (N) sont dans un même plan.
 2ème loi : l’angle incident est égal à l’angle réfléchi.

III. Nature de l’image donnée par un miroir plan


a. Expérience

Vitre

Objet A Image A’
d1 d2

b. Observation
L’image A’ paraît exister. La distance d1 = d2. Par ailleurs, l’œil de l’observateur aperçoit la flamme de
l’objet A.
c. Conclusion
Un miroir donne d’un objet une image virtuelle, de même grandeur que l’objet inversé gauche Ŕdroite et
symétrique par rapport au plan du miroir.
IV. Construction de faisceaux

Remarque : un faisceau est une bande lumineuse délimitée par 2 rayons incidents ou réfléchis.

Récapitulation
LARE DAMPALOU MATHS
. 35
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Le miroir et sa représentation ;
- Les caractéristiques d’une image donnée par un miroir plan ;
- Le vocabulaire scientifique lié à la réflexion de la lumière.

Evaluation
Un observateur place son miroir à 2m devant lui.
1. A quelle distance se trouve son image par rapport à lui-même ?
2. Il s’avance de 0,5m. à quelle distance se trouve son image par rapport au plan du miroir ?
3. De cette position, il recule de 1,5m. à quelle distance se trouve son image par rapport à lui-même ?
Travail à faire
Soit la figure suivante :
S

M
1. Construis le rayo n réfléchi.
2. Construis l’image S’ de la source S.

LARE DAMPALOU MATHS


. 36
LARE DAMPALOU MATHS
. 37
FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :09
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : OPTIQUE

Titre de la leçon : IMAGE DONNEE PAR UNE LENTILLE

Objectifs pédagogiques de la leçon :


A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Définir une lentille convergente ;
 Déterminer les foyers d’une lentille convergente ;
 Calculer la distance focale et la vergence d’une lentille convergente ;
 Construire l’image donnée par une lentille convergente ;
 Etablir une relation entre la position, la grandeur de l’objet et de l’image.

Matériels :
- Lentilles (convergentes et divergentes) ;
- Lampe torche ;
- Allumettes.
Matériel didactique :
 Sciences Physique 4ème, collection Durandeau ;
 Sciences Physiques BEP, collection Durandeau.
Déroulement de la leçon :
Contrôle initial
Correction des exercices de maison.
Motivation

Leçon du jour :IMAGE DONNEE PAR UNE LENTIL

I. Les lentilles minces convergentes


1. Définition
Une lentille est un verre taillé capable de grossir ou de réduire la taille des objets ou d’un texte.
2. Les types de lentilles
a. Expérience
Observer un texte avec 2 lentilles différentes.
b. Observation
Une lentille grossit le texte alors que l’autre le réduit.
c. Conclusion
La lentille qui grossit le texte est une lentille convergente alors que celle qui le réduit est divergente.

LARE DAMPALOU MATHS


. 38
d. Caractéristiques d’une lentille convergente
La lentille convergente est une lentille à centre épais et aux extrémités minces. Son symbole est :
L

 Une lentille convergente est caractérisée par :


L

F O F’

Schématisation d’une lentille convergente (L)


- L’axe FF’ ;
- Le centre optique O ;
- Le foyer objet F et le foyer image F’
La distance focale est l’intervalle entre le foyer et le centre optique de la lentille. On la note OF ou OF’ ou
encore f.
 La vergence de la lentille
La vergence ou la convergence d’une lentille est l’inverse de sa distance focale. On la note C (+C) et elle
s’exprime en dioptrie de symbole δ.

C= 1 ou C = 1
OF’ f mètre (m)

Dioptrie (δ)

e-Construction de l’image donnée par une lentille convergente


1. Règles de construction de l’image
 Un rayon passant par le centre optique O de la lentille n’est pas dévié ; (A).
 Un rayon parallèle à l’axe optique émerge en passant par le foyer image F’ ; (B).
 Un rayon passant par le foyer objet F émerge parallèlement à l’axe optique ; (C).

A B C

LARE DAMPALOU MATHS


. 39
2. Image d’un objet placé à une distance supérieure à OF de la lentille
a. Construction

L
B

F O F’ A’

B’

b. Caractéristiques de l’image
- L’image A’B’ est renversée ;
- Elle se forme derrière la lentille : elle est réelle et peut s’observer à l’œil ainsi qu’à l’écran.
Remarque : quand on approche l’objet AB de la lentille, l’image A’B’ s’agrandit. Si la distance OA = 2 OF,
l’objet a la même taille que l’image.

3. Image d’un objet placé entre O et F


a. Construction

L
B’
B

A’ A O
F F’

b. Caractéristiques de l’image
- L’image A’B’ est droite ;
- Elle se forme en avant de la lentille : elle est virtuelle non renversée et peut s’observer à l’œil
mais pas à l’écran.
NB. Si l’objet AB est placé sur le point foyer objet, l’image est totalement virtuelle : elle ne se voit ni à
l’œil, ni à l’écran.

LARE DAMPALOU MATHS


. 40
II. Les formules des lentilles minces convergentes
Dans le cas où la distance objet-lentille (OA) est supérieure à la distance focale (OF), on a :
B L
OF’
A F O F’ A’

OA OA’ B’

a. Formule de conjugaison
1 1 1
OF’ OA OA’
b. Le grandissement (sans unité)
γ = A’B’ = OA’
AB OA

III-Les lentilles accolées


Quand on accole deux lentilles convergentes de vergence C1 et C2, l’ensemble se comporte comme une
lentille unique. La vergence équivalente est :
C = C1 + C2

IV- Lentille divergente ou concave


Ceux sont des lentilles dont le centre est moins épais que les bords. Elles divergent ou dispersent les raillons
lumineux. Leur distance focale et leur vergence sont négative (-C).

Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Les caractéristiques des lentilles convergentes ;
- La construction des images d’un objet ;
- Les formules des lentilles convergentes.
Evaluation
1. La distance focale d’une lentille convergente est de 500cm. Détermine sa vergence.
2. On accole à cette lentille une autre de vergence 50δ. Détermine la vergence du système des lentilles.
Travail à faire
Une lentille convergente donne sur un écran l’image d’un objet de 2cm de hauteur. L’écran est placé à 12cm
de l’objet et l’image mesure 1cm. L’objet et l’image sont parallèles à l’axe de la lentille.
Détermine graphiquement et par calcul la distance focale de la lentille.

LARE DAMPALOU MATHS


. 41
FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :10
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : OPTIQUE

Titre de la leçon : UTILISATION RAISONNEE D’UNAPPAREIL PHOTOGRAPHIQUE

Objectifs pédagogiques de la leçon :


A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Citer et monter les différentes parties d’un appareil photographique tout en précisant leur rôle ;
 Nommer les 3 types de bague à partir de leur série ;
 Etablir une comparaison entre l’appareil photographique et l’œil.

Matériels :
- Appareils photographiques ;
- Pellicules.
Matériel didactique :
Sciences Physique 4ème, collection Durandeau ;

Déroulement de la leçon :
Contrôle initial
Correction des exercices de maison.
Motivation

Leçon du jour :UTILISATION RAISONNEE D’UNAPPAREIL PHOTOGRAPHIQUE

I. Qu’est-ce qu’un appareil photographique ?


II.
Déclencheur
Miroir
Objectif Viseur

Lentille Pellicule

Obturateur

Diaphragme
SCHEMA D’UN APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE

LARE DAMPALOU MATHS


. 42
Un appareil photographique comprend 2 grandes parties : le boitier et l’objectif.
1. Le boitier
Le boitier comporte le déclencheur, le viseur, la manivelle et le levier d’armement.
2. L’objectif
Il comprend la lentille, la bague de diaphragme, la bague d’obturation et la bague de mise au point.
3. Rôle des différentes parties
 Le viseur permet de cadrer le sujet à photographier.
 Le déclencheur commande l’obturateur.
 La manivelle permet d’enrouler la pellicule.
 Le levier d’armement : il fait avancer la pellicule à l’intérieur de l’appareil.
 La bague de diaphragme : elle règle l’ouverture du diaphragme. Ceci permet de régler la quantité
de lumière qui doit pénétrer l’appareil.
 La bague d’obturation : permet de régler le temps de pause de l’obturateur.
 La bague de mise au point permet de régler les distances entre le sujet et la pellicule.

III. Les réglages de l’appareil photographique


Les réglages se font avec les différentes bagues. Les différents réglages concernent donc :
 L’ouverture du diaphragme ;
 La vitesse de l’obturation.
Ces 2 réglages forment le couple distance sujet-pellicule.

1. Inscriptions portées par les bagues


a. La bague de l’obturation
Elle porte les inscriptions suivantes : B-1-15-30-60-125-250-500
Si on choisit par exemple 60, cela signifie que l’obturateur va rester ouvert pendant 1/60ème seconde.
b. La bague de diaphragme
Elle porte les inscriptions suivantes : n-1,8-2-2,8-4-5,6-8-11-16-22
Si on choisit par exemple le chiffre 4, cela signifie que le diamètre du diaphragme est :
D = f/4 avec f = la distance focale de la lentille à l’objectif.

c. La bague de mise au point ou bague d’échelle de distances


Elle porte les inscriptions suivantes : m-0,5-0,8-1-1,5-2-3-5-10-…….

2. Comment former les couples de réglage ?


Exemples de couples : (60-8) ; (125-5,6) ; (8-22) ; (15-16) ; …
Remarque : dans le couple, les nombres portés par la bague de l’obturation sont à la première position et
ceux de la bague du diaphragme en deuxième position.
NB.
 Si le sujet est en mouvement, il faut un petit temps et une grande ouverture. Exemple de couple à
utiliser : (150-4).
 Si le sujet est par contre immobile, il faut un grand temps et une petite ouverture. Exemple de couple
correspondant : (8-22).

IV. Techniques de la photographie


1. Choix des pellicules
LARE DAMPALOU MATHS
. 43
Il existe 2 types de pellicules :
- Pellicule blanc-noir ;
- Pellicule en couleur.
Toutes les pellicules ou films sont sensibles à la lumière. On exprime cette sensibilité en degré ISO qui est
le couple de 2 degrés : ASA et DIN.

2. Signification du couple ISO


Une pellicule de sensibilité ISO 200/24 signifie 200 ASA et 24 DIN.
Remarque :
 Une pellicule de grande sensibilité a besoin d’une faible lumière.
 Une pellicule est plus sensible à la lumière si son degré ASA est plus élevé.
Application
L’emballage de 3 pellicules porte les inscriptions suivantes :
ISO 200/24 ; ISO100/21 ; iso400/27
1. Trouve la plus sensible ;
2. Désigne le moins sensible.

3. Tableau de correspondance du degré ISO

ASA DIN ISO


50 18 50/18
100 21 100/21
200 24 200/24
400 27 400/27
800 30 800/30

4. Profondeur du champ
Elle est l’intervalle dans lequel un objet donne une image nette sur la pellicule de l’appareil photographique.
Si la profondeur augmente alors le trou du diaphragme est réduit.

V. Analogie entre appareil photographique te l’œil

APPAREIL ŒIL
PHOTOGRAPHIQUE
Objectif Pupille
Diaphragme Iris
Pellicule Rétine
Lentille Cristallin
Mise au point Accommodation
Récapitulation
Elle porte sur les points essentiels suivants :
- La composition de l’appareil photographique ;
- Les bagues : caractéristiques et rôles ;
- La technique de photographie.
Evaluation
Faite la comparaison entre l’œil et un appareil photographique.
Travail à faire
LARE DAMPALOU MATHS
. 44
Un appareil photographique porte les 3 séries d’indication :
Séries1:B-1-15-30-60-125-250-500 Série2:m-0,5-0,8-1-1,5-2-3-5-10- Série3 : n-1,8-2-2,8-4-5,6-8-11-16-22
1. Nommer les bagues qui portent ces graduations. Expliquer la fonction des bagues précédentes
FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :11
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME IV : ELECTRICITE

Titre de la leçon : DIPOLES PASSIFS OU RESISTIFS

1. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
 Définir un dipôle et un conducteur ohmique ;
 Enoncer et appliquer la loi d’ohm ;
 Calculer la résistance équivalente d’une association de résistances ;
 Calculer la tension de sortie aux bornes d’une résistance ohmique.
2. MATERIEL
 Fils conducteurs, générateur de tension réglable, voltmètre, ohmmètre, ampèremètre, résistances,
ampoules.
 Sciences physiques 3ème, Collection DURANDEAU.
3. Déroulement de la leçon
REVISION
1. Citer les différentes parties d’un appareil photographique ?
2. Citer les différents réglages de l’appareil photographique ?

Leçon du jour : DIPOLES PASSIFS OU RESISTIFS


I.Qu’est-ce qu’un dipôle ?
Un dipôle est un élément électronique qui possède deux bornes de branchements.
Il existe deux sortes de dipôle :
 Les dipôles actifs : piles, bactéries.
 Dipôles résistifs : résistance, ampoule, diode…
II.RESISTANCE D’UN CONDUCTEUR OHMIQUE
1. Expérience
Faisons varier la tension aux bornes du conducteur ohmique à l’aide d’un générateur à tension réglable.

A
R

LARE DAMPALOU MATHS


. 45
Observation
La tension aux bornes du conducteur ohmique augment ou diminue avec la variation de la tension du
générateur réglable.

2. Conclusion
La tension varie en fonction de l’intensité. Un tel dipôle est appelé conducteur ohmique.

III.ETUDE EXPERIMENTALE D’UN DIPOLE CONDUCTEUR OHMIQUE

1. Tableau des mesures pratiquées

Représentation graphique

U (v) 0 3 4,5 6 7,5 9


I (A) 0 2 3 4 5 6

U (v)

0 2 3 4 5 6 I (A)

2. Interprétation
 Tous les points représentatifs sont alignés.
 La droite obtenue passe par l’origine. Elle définit ainsi une fonction linéaire de la forme

3. La loi d’ohm
D’après le graphique,

a représente le coefficient de proportionnalité de U et I est appelé la résistance (R) du dipôle.

Alors U = R × I

U en volt (V). I en ampère. R en ohm (Ω).


Exercice d’application
Détermine la résistance d’un conducteur ohmique parcourue par un courant de 250 mA dont la tension à ses
bornes est de 6 V.
Réponse
250 mA = 0,25 A
LARE DAMPALOU MATHS
. 46
Détermination de la résistance
R = 24 Ω

IV. ASSOCIATION DES RESISTANCES EN SERIE


1. Expérience

A Ue = 9 V

V U1 = 3 V

R1 R2 U2 = 6 V

V1 V2

2. Observation
Ue = U1 + U2 et I = I1 = I2.
U1 = R1 × I et U2 = U2 × I
Or Ue = U1 + U2 Ue = R1 × I + R2 × I
I × Re = I (R1 + R2 )d’où Re = R1 + R2

3. Conclusion
L’association de deux résistances R1 et R2 branchés en série est équivalente à une résistance unique : Re
= R1 + R 2 .

V- L’ASSOCIATION DE DEUX RESISTANCES EN DERIVATION


1. Expérience

V1 Ue = 3,8 V

R1 A1 U1 = 3,8 V

R2 A2 U2 =3,8 V

V2

2. Observation
La tension Ue du générateur est égale à la tension aux bornes de chaque résistance.
Ue = U1 = U2.
L’intensité fournit par le générateur est égale à la somme des intensités dans R1 et R2
3. Conclusion
Ue = Re × I Re =
LARE DAMPALOU MATHS
. 47
Exercice d’application
Deux résistances R1 et R2 sont montés en dérivation dans un circuit. Le générateur a une tension de 20 V
et fournit un courant de 2 A.
a. Faire le schéma.
b. Calculer la résistance équivalente ?
Résolution
a. schéma
b. Re = 10 Ω

VI- DIVISEUR DE TENSION

1. Expérience
Ue R1 = 6 Ω
R1 R2 R2 = 8 Ω
Us Ue = 6 V
L=3V

2. Observation
La lampe s’allume sans être grillée. Un tel montage est dit montage de diviseur de tension.
3. Formule de la tension de sortie
Ue = (R1 + R2)I
U2 = R2 × I = Us

4. Conclusion
L’utilisation d’un pont diviseur de tension permet de réduire la tension de sortie pour l’adapter à un
appareil donné.
Exercice d’application
Un pont diviseur de tension est constitué de R1 = 12 Ω et de R2 = 56 Ω monté en série. L’ensemble est
alimenté par un générateur de 3 V.
Calculer la tension de sortie Us aux bornes de la résistance R1.
Résolution
R1 = 12 Ω ; R2 = 56 Ω ; Ue = 3 v
Calcul de la tension de sortie.
Us = 0.52 Ω.

Remarque
L’ohmmètre est un appareil qui sert à mesurer directement la valeur d’une résistance.

RECAPITULATION

Elle porte sur les points essentiels suivants :

LARE DAMPALOU MATHS


. 48
 La loi d’ohm ;
 La résistance équivalente de deux résistances en série ;
 La résistance équivalente de deux résistances en dérivation ;
 La tension de sortie Us.

EVALUATION
1. Enoncer la loi d’ohm ?
2. Quelle est l’expression de la résistance équivalente entre deux résistances associées en série / en
dérivation.
EXERCICE DE MAISON
I. On monte en série les résistances R1 = 18Ω, R2 =56Ω, avec un générateur. L’intensité du courant qui
traverse les deux résistances est I = 0,6 A. calcul
1. La tension U1 et U2 aux bornes de R1 et R2.
2. La tension U aux bornes de l’ensemble des deux résistances.
3. La résistance équivalente Re de l’association R1 et R2.
4. La tension de sortie aux bornes de R1.
II. on monte en dérivation deux résistances R1 = 6 Ω et R2 =8 Ω avec un générateur de tension U = 6
V.
1. Faire le schéma.
2. Calcul les tensions U1 et U2.
3. Calcul le courant principal I
4. Calcul la résistance équivalente.

LARE DAMPALOU MATHS


. 49
FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :12
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME IV : ELECTRICITE

Titre de la leçon : LE TRANSISTOR

1. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
 Identifier un transistor, ses bornes et son sens passant du courant ;
 Réaliser un montage comportant un transistor ;
 Expliquer le fonctionnement du transistor N.P.N.
2. MATERIEL
 Transistors, résistances, lampe, générateur, fils conducteur, interrupteurs.
 Sciences physiques 3ème, Collection DURANDEAU.

3. DEROULEMENT DE LA LEÇON
REVISION
1. Quelle est la relation qui lie U, R et I dans un circuit ?
2. Quelle est l’expression de calcul de la résistance équivalente entre deux résistances montées en
série / dérivation ?
MOTIVATION
Avant, à 18 h, ce sont des personnes qui allumaient les ampoules publiques. Aujourd’hui l’allumage public
est automatique. Quels sont les appareils introduits dans le circuit ?

LEÇON DU JOUR : LE TRANSISTOR

I. PRESENTATION D’UN TRANSISTOR.

1. Les types de transistor

Il existe deux type de transistor : le type NPN et le type PNP.

2. Qu’est-ce qu’un transistor ?

LARE DAMPALOU MATHS


. 50
Un transistor est un composant électrique à 3 bornes.

3. Symbole des transistors

C C

B B

E E

Transistor NPN Transistor PNP

4. Les noms des bornes d’un transistor


 Le collecteur noté C.
 La base noté B.
 L’émetteur noté E.
II.MONTAGE ELECTRONIQUE
1. Expérience

C
B C
B
E
E
er ème
1 cas 2 cas
Réalisons les pontages suivants avec le transistor

2. Observation
La lampe s’allume dans le 2ème cas.
3. Conclusion
La lampe ne s’allume que si la base est alimentée par un courant.
NB. Le collecteur est toujours relié à la borne positive du générateur alors que l’émetteur à la borne
négative.
4. Rôle de la résistance placée à la base.
Elle limite l’intensité du courant qui traverse la base. Cette résistance joue donc le rôle de protection de la
base
III.FONCTIONNEMENT DU TRANSISTOR NPN

LARE DAMPALOU MATHS


. 51
1. Expérience
Réalisons le montage suivant en réglant la tension de la base du transistor

2. Observation
 Si UBE ≤ 0,6 V ; la lampe ne s’allume pas ; IB = IC = 0.
 Si UBE ≥ 0,6 V ; la lampe s’allume IB ≠ 0, IC ≠ 0.
3. Conclusion
 Le transistor est bloqué si la tension de la base ≤ 0,6 V.
 Le transistor est débloqué ou passantsi la tension de la base ≥ 0,6 V.
4. Effet transistor
Un petit courant de la base suffit pour débloquer le transistor : c’est l’effet transistor.
5. La loi des intensités
Selon la loi des nœuds, on a : IE = IB +IC
6. Régimes de fonctionnement d’un transistor
Lorsque le transistor est débloqué, on distingue deux régimes de fonctionnement : le régime linéaire et le
régime saturé.
a. Le régime linéaire
Le courant collecteur est proportionnel au courant de base. La constance de cette proportionnalité est le
gin β.

b. Le régime saturé
Il n’y a plus de gin de courant. IC conserve une valeur lorsque UBE> 1,2 V. Ic est donc maximale et est
appelé l’intensité de saturation.

7. Rôle d’un transistor


Le transistor joue le rôle d’amplificateur de courant et le rôle d’interrupteur.
RECAPITULATION
Elle porte sur les points essentiels suivants :
 La présentation des transistors ;
 Le branchement d’un transistor NPN ;
 Les régimes de fonctionnement.
EVALUATION
1. Faire le symbole d’un transistor NPN.
2. Que veut dire transistor bloqué, transistor débloqué, régime linéaire, régime saturé.
EXERCICE DE MAISON
I. Un transistor NPN à un gin β = 200. En régime linéaire l’intensité du collecteur est de 400 mA. Calcul :
1. L’intensité IB du courant de base.
2. L’intensité IE du courant de l’émetteur.
II. au cours d’une séance de pratique sur le transistor ; vous avez réalisé le tableau suivant :

LARE DAMPALOU MATHS


. 52
IB (mA) 0 0,11 0,2 0,5 1 1,5 1,7 2 2,5 3 4
Ic (mA 0 10 20 50 100 150 170 180 200 200 200
1. Indiquer à partir de ce tableau
a. quand le transistor est-il bloqué ? ;quand est-il débloqué ?
b. quel moment il fonctionne en régime linéaire ? ;quel moment il fonctionne en régime saturé ?
2. calculer le gin du transistor en régime linéaire ?
3. tracer la caractéristique IC en fonction de IB du transistor en prenant sur l’axe des abscisses 1 Cm
pour 1 mA et sur l’axe des ordonnés 2 Cm pour 100 mA.

FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :13
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME IV : ELECTRICITE

Titre de la leçon: MOTEUR A COURANT CONTINU

1. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon l’élève doit être capable de :
 Identifier un moteur électrique ;
 Expliquer le fonctionnement d’un moteur à courant continu ;
 Donner des principes de fonctionnement d’un moteur ;
 Citer des exemples de moteur.
2. Matériel
 Bobine, aiment, moteurs.
 Sciences physiques 3ème, Collection DURANDEAU.
3. Déroulement de la leçon
Révision
1. Faire le symbole d’un transistor NPN.
2. Quel est le rôle d’un transistor ?
3. Quel rôle joue la résistance placée dans la base d’un transistor ?
Motivation
Observation d’un moteur électrique.

LEÇON DU JOUR :MOTEUR A COURANT CONTINU

1. De quoi est constitué un moteur électrique ?


Un moteur à courant continu possède deux parties à savoir :
 Une partie tournante (rotor) : la bobine ;
 La partie fixe (le stator) : l’aimant (à deux pôles).
2. Fonctionnement d’un moteur
a. Principe
LARE DAMPALOU MATHS
. 53
 Une bobine parcourue par un courant peut tourner devant l’aimant.*
 Les pôles et les faces de même nom (Nord-Nord, Sud-Sud) se repoussent tandis que les pôles et les
faces de différents noms s’attirent.
b. Mouvement de la bobine
La bobine est alimentée en courant continu par l’intermédiaire des collecteurs mobiles qui sont au contact
des balais fixes.
Les brins sont alors soumis à des forces électromagnétiques qui font tourner le rotor.
NB. Un moteur à courant continu ne peut pas fonctionner en courant alternatif.
3. Exemples de moteur de moteur à courant continu
Jouets des enfants, essuie-glaces, moulin à café…
4. Qu’est-ce qu’un moteur universel ?
Un moteur universel est moteur qui fonctionne aussi bien en courant continu qu’en courant alternatif.
Exemples : le ventilateur, la radio, la télévision, le séchoir à main, etc.
Récapitulation
Elle porte sur le fonctionnement et des exemples de moteur.
Evaluation
1. Quel sont les principes de fonctionnement d’un moteur à courant continu ?
2. Donner des exemples de moteur à courant continu et de moteur universel ?
Exercice de maison
1. Décrire le fonctionnement d’un moteur ?
2. Citer 5 exemples de moteur à courant continu et 5 moteurs universels ?

LARE DAMPALOU MATHS


. 54
FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline : PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :14
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME IV : ELECTRICITE

Titre de la leçon : PUISSANCE ET ENERGIE ELECTRIQUE

1. Objectifs pédagogiques
A la fin de leçon, l’élève doit être capable de :
 Lire la puissance normal sur un appareil ;
 Calculer la puissance et l’énergie consommée par un appareil électrique.
2. Matériel
 Divers appareils électriques.
 Sciences physiques 3ème, Collection Durandeau.
3. Déroulement de la leçon
Révision
1. Quels sont les différentes parties d’un moteur ?
2. Qu’est-ce qu’un moteur universel ? donner quelques exemples ?
Motivation
Observation du culot d’une ampoule, qu’avez-vous lu ?

LEÇON DU JOUR : PUISSANCE ET ENERGIE ELECTRIQUE

I.PUISSANCE ELECTRIQUE
1. Définition
La puissance électrique d’un appareil est le produit de la tension et de l’intensité du courant qui le
traverse. P=U×I P en watt (w) ; U en volt (V) ; I en ampère (A)

Remarque

LARE DAMPALOU MATHS


. 55
En courant alternatif, la relation P = UI n’est plus vraie que si les appareils utilisés sont des récepteurs
thermiques (qui dégagent la chaleur).
Exercice d’application
Une ampoule de voiture porte les inscriptions suivantes : 12 V ; 1,75 A.
a. Que signifient ces inscriptions ?
b. Calcul la puissance de cette ampoule ?
Résolution

a. Signification :
 12 V est la tension d’usage de l’ampoule.
 1,75 A est l’intensité d’usage de l’ampoule.

b. Calcul de la puissance
P = UI P = 12 V × 1,75 A P = 21 w

2. La puissance nominale
La puissance nominale d’un appareil est sa puissance d’utilisation. Elle est inscrit sur l’appareil par le
fabricateur.
NB la puissance nominale doit être respecté lors de l’utilisation de chaque appareil. Si non, l’appareil sera
sous-tension ou grillé (en cas de surtension).

II. ENERGIE ELECTRIQUE CONSOMMEE PAR UN APPAREIL


1. Définition
L’énergie consommée par un appareil est égale au produit de sa puissance par son temps de
fonctionnement.
P en watt ; t en seconde ; E en joule ou
P en watt ; t en heure ; E en w / h. E=P×t
2. Autres formules
 Avec P = UI P = U × I × t
 Avec P = R I2 E = R × I2 × t
 Avec ; P = UI revient d’où
Récapitulation
Elle sur la définition de la puissance et de l’énergie consommée.
Evaluation
1. Définir la puissance d’un appareil et écrire sa formule de calcul.
2. Ecrire la formule de l’énergie consommée en fonction de :
a. P et t.
b. U, I et t.
c. U, R et t.
Exercice de maison
1. Calcule l’énergie électrique consommée par une machine de 3,65 w qui a fonctionné pendant 6 h.
2. Un radiateur électrique de puissance 120 w en moyenne 2 h 30 min par jour.
3. Calcule le prix de l’énergie consommée en moi de 30 jours sachant que le Kwh vaut 96F.
4. Aux bornes d’une bactérie de 24 V Ŕ 2 A est branchée une tondeuse utilisé pendant 5 min.

LARE DAMPALOU MATHS


. 56
Calcule l’énergie utilisée par la tondeuse ?
Correction
1. E = 21,9 w / h ou 13140 J
2. Energie consommée : 120 w × 2,5h × 30 jr = 9000 w / h.
Prix : 9000 w/h × 96F = 864000F.
3. E = 24 V × 2 A × 300 s = 14400 J.

FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline :PHYSIQUE


Prénom : Tawélési Fiche N° :15
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME IV : ELECTRICITE

Titre de la leçon : ENERGIE THERMIQUE ET COMPTEUR ELECTRIQUE

1. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
 Définir de l’énergie thermique ;
 Identifier les différents appareils transformateurs d’énergie chimique ;
 Calculer les données enregistrées par un compteur électrique ;
 Donner le rôle d’un compteur électrique.
2. Matériel
 Calorimètre, thermomètre, thermoplongeur, divers matériels électrique, compteur électrique.
 Sciences physiques 3ème,
3. Déroulement de la leçon
Révision
Donner l’expression de P (U,t) ; P(R,I) ; E (P,t) ; E (U,I,t) ; E (U,R,t).
Motivation
Donner l’exemple d’utilisation du chauffe-eau. Que se passe-t-il ?

LEÇON DU JOUR : ENERGIE THERMIQUE ET COMPTEUR ELECTRIQUE

I. ENERGIE THERMIQUES
1. Expérience
Réalisons le montage suivant avec un calorimètre.

LARE DAMPALOU MATHS


. 57
Thermoplongeur

Thermomètre

Calorimètre contenant de l’eau

2. Observation
La température de l’eau à augmenter.
3. Conclusion
L’énergie thermique a été converti en chaleur ou énergie thermique ou encore calorifique.
Remarque
Le calorimètre permet de mesurer l’énergie thermique.
4. Définition de l’énergie calorifique
Connaissant la masse et la chaleur massique de l’eau l’énergie thermique
Q = m × c × (ө2 – ө1) ou Q = m × c × Δө

Q : Energie calorifique en joule (J).M : Masse de l’eau en Kg.Ө2 : Température finale en °C.
Ө1 : Température initiale en °C.
5. Conservation d’énergie
A l’équilibre, l’énergie électrique est égale à l’énergie thermique.
E=Q P × t = m × c × (ө2 – ө1) ou
U × I × t = m × c × (ө2 – ө1) ou R × I2 = m × c × (ө2 – ө1)

II.LE COMPTEUR ELECTRIQUE


1. Le rôle du compteur électrique
Le compteur électrique sert à enregistrer l’énergie consommé par les appareils d’une installation. Elle
doit être placée au début de toute installation électrique.
2. L’énergie consommée par un compteur
Si n est le nombre de tours enregistré et C la constance du compteur ; on a : E = n × C E en joule (J).

 Consommation usuelle
La consommation usuelle de l’énergie s’obtient par la différence de deux relevés consécutifs.
Exercice d’application
Dans la maison de Kossi, l’ancien relevé est 25790 Kwh et le nouveau relevé est 25815 Kwh. Calculer
l’énergie consommée ?
Solution : E = 25815 Kwh Ŕ 25790 = 25 Kwh
RECAPITULATION
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
 L’expérience de détermination de l’énergie thermique ;
 définition de l’énergie thermique ;
 Le rôle d’un compteur électrique ;
 L’énergie consommée par un compteur.
LARE DAMPALOU MATHS
. 58
EVALUATION
1. Définir l’énergie calorifique ?
2. Quelle est la relation qui existe entre Q et E à l’équilibre ?
3. Quel est le rôle d’un compteur électrique ?
EXERCICE DE MAISON
1 litre d’eau est chauffée dans un calorimètre de 25 °C à 55 °C. la chaleur massique de l’eau est 4180 J /
°C × Kg.
1. Calcule l’énergie thermique ?
2. Calcule le temps de chauffage sachant que la puissance de l’appareil électrique utilisé est de 200 w.
3. Calcule la tension de l’appareil sachant que l’intensité du courant qui le traverse est I = 5 A.

FICHE DE COURS

Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-AWESSO Discipline :CHIMIE


Prénom : Tawélési Fiche N° :01
No : 91964755 Classe : 3ème
Etablissement : Effectif :
Durée : 55min*2

THEME : CORPS MOLECULAIRES

Titre de la leçon : ELECTROLYSE ET SYNTHESE DE L’EAU

Objectifs pédagogiques de la leçon :


A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Réaliser des expériences permettant de décomposer et de synthétiser l’eau ;
 Identifier les produits issus de ces expériences ;
 Ecrire les équations-bilans de ces réactions ;
 Maîtriser les notions de conservation de masse au cours des réactions chimiques.
Matériels :
- Eau sodée ; mercure liquide,
- électrodes ; tubes à essai ; interrupteurs ; fils électriques ; générateur ;
- allumettes.
Matériel didactique :
 Sciences Physique 4ème, collection Durandeau ;
Déroulement de la leçon :
Contrôle initial
1. Donner le symbole de la molécule d’eau.
2. Quelles sont les atomes qui la composent ?
3. Motivation

Leçon du jour : ELECTROLYSE ET SYNTHESE DE L’EAU


LARE DAMPALOU MATHS
. 59
I. Décomposition ou électrolyse de l’eau
1. Expérience

Dioxygène
Dihydrogène

Eau sodée Electrolyte

Anode Cathode

+-

SCHEMA DE L’ELECTROLYSE DE L’EAU


2. Observation
Après la fermeture de l’interrupteur, nous observons que :
 Les bulles de gaz formées sur les électrodes sont plus abondantes à la cathode qu’à l’anode.
 Le volume du gaz recueillit à la cathode est le double de celui de l’anode ;
 L’eau sodée ne s’échauffe pas dans le voltamètre ; il n’y a pas ébullition.

3. Conclusion
Au cours de la décomposition de l’eau, les produits ne se forment qu’aux électrodes. Ils s’agissent de gaz.
4. Identification des gaz recueillis
a. A l’anode
 Expérience
Approchons une allumette à bout incandescent du gaz recueilli à l’anode.
Allumette à bout incandescent

Gaz

Tube à essai de l’anode L’allumette se ravive

 Observation
La buchette d’allumette qui était presque éteinte se ravive à l’approche du gaz recueilli à l’anode.
 Conclusion
Le gaz qui se dégage à l’anode est le dioxygène car c’est lui seul qui est capable de rallumer une buchette
d’allumette incandescente.
b. A la cathode
 Expérience
Approchons une allumette enflammée du gaz recueilli à la cathode.
Boom !! Allumette enflammée
Gaz
Tube à essai de la cathode
LARE DAMPALOU MATHS
. 60
 Observation
En approchant une flamme du gaz recueilli à la cathode, il se produit une détonation ou explosion « boom ».
la flamme brûle avec une couleur bleue pâle.
 Conclusion
Le gaz recueilli à la cathode est le dihydrogène car il est le seul gaz qui présente ses caractéristiques.
 Définition de l’électrolyse
L’électrolyse de l’eau est la décomposition de l’eau en dioxygène et en dihydrogène.
5. Equation-bilan de la réaction
La molécule d’eau se décompose en donnant du dioxygène et du dihydrogène. L’équation-bilan est donc :
2H2O 2H2 + O2
6. Volume et masse lors de l’électrolyse de l’eau
a. Le volume
V H2O = V H2 = V O2 VO2 = VH2 et VH2 = 2 * VO2 et VH2 = VH2O.
2 2 1 2

b. La masse
Au cours d’une réaction chimique, la masse des réactifs est égale à celle des produits formés : on dit qu’il y
a conservation de masse. On écrit :
mH2O = mH2 + mO2

II. La synthèse de l’eau


1- Expérience

Mélange de 1VO2 et Gouttelettes d’eau


de 2VH2
Tube à essai
Allumette

Cuvette

Mercure liquide

SCHEMA DE LA SYNTHESE DE L’EAU


1. Observation
Quand on introduit la flamme dans le tube contenant le mélange de dioxygène et du dihydrogène, il
s’explose. Le dihydrogène brûle dans le dioxygène avec une flamme bleue pâle. L’eau se forme sur les
parois du tube à essai.
2. Conclusion
La combustion du dihydrogène dans le dioxygène produit l’eau : on parle de synthèse de l’eau.
3. Equation-bilan de la réaction
2H2 + O2 2H2O
NB. Cette réaction chimique produit de la chaleur : elle est exothermique.

LARE DAMPALOU MATHS


. 61
4. La masse lors de la synthèse de l’eau
Tout comme dans le cas de l’électrolyse, il y a conservation de masse au cours de la synthèse. On peut donc
écrire : mH2 + mO2 = mH2O
Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- La synthèse et l’électrolyse de l’eau ;
- La mise en évidence du dioxygène et du dihydrogène ;
- L’écriture chimique des 2 réactions ;
- La conservation de masse au cours de ces réactions.
Evaluation
Au cours de l’électrolyse de 50 cm3 d’eau, on obtient 15,5cm3 d’un gaz à l’anode.
o De quel gaz s’agit-il ? met le en évidence.
o Détermine le volume du gaz recueilli à la cathode.
o Comment met-on en évidence le gaz formé à la cathode ?
Travail à faire
Pour réaliser la synthèse de l’eau, Ali a utilisé 85cm3 de dihydrogène et 37,5cm3 du dioxygène.
1. Quelle est le gaz qui doit être en excès ? justifier la réponse.
2. Détermine le volume du gaz restant.
3. Ecrit l’équation-bilan de la réaction.
FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-EWESSO Discipline : CHIMIE
Prénom :Tawélési Fiche N° :02
Etablissement : Classe : 3ème
Année : Effectif :
Durée : 55min*3

THEME : CORPS MOLECULAIRES

Titre de la leçon : LES ALCANES

Objectifs pédagogiques de la leçon :


A la fin de la leçon, l’élève doit-être capable de :
 Définir un hydrocarbure et un alcane ;
 Différencier les alcanes grâce à leur formule générale ;
 Déterminer la formule brute des alcanes ;
 Ecrire les formules développées des alcanes à partir de leur formule brute ;
 Equilibrer les équations issus des diverses combustions des alcanes.

Matériels :
- Bocaux à alcanes (méthane) ;
- Verre à pied ;
- Eau de chaux et allumette.
Matériel didactique :
 Sciences Physique 4ème, collection Durandeau ;

Déroulement de la leçon :

LARE DAMPALOU MATHS


. 62
Contrôle initial
Correction de l’exercice de maison.
Motivation

Leçon du jour : LES ALCANES

I. Hydrocarbures et alcanes
Un hydrocarbure est une molécule formée uniquement que des atomes d’hydrogène et de carbone. Les
alcanes sont aussi des hydrocarbures mais la seule différence entre alcane et hydrocarbure est que les alcanes
sont des hydrocarbures saturés. Les hydrocarbures peuvent donc être saturés ou non.
 Quelques exemples d’alcanes et leur formule
Methane CH4 Hexane C6H14
Ethane C2H6 heptane C7H16
Propane C3H8 Octane C8H18
Butane C4H10 Nonane C9H20
Pentane C5H12 Décane C10H22

 Exemples d’hydrocarbures et leur formule


Acétylène C2H2
Benzène C6H6

II. Formule générale des alcanes


La formule générales des alcanes s’écrit : CnH2n+2 avec n = nombre d’atomes de carbone ; 2n + 2 =
nombre d’atomes d’hydrogène et n + 2n + 2 = nombre total d’atomes de la molécule.
Pour les hydrocarbures en général, la formule est CxHy (x atomes de carbones et y atomes d’hydrogène).
III. Etude du méthane
 Sa formule brute est : CH4 (n = 1 et 2n + n = 4).
 La formule développée s’écrit :
H
HŔCŔH
H *H
 Structure de la molécule dans l’espace : H* *C *H
*H

Remarque : la molécule n’est pas plane. C’est un tétraèdre régulier. Elle est saturée.

IV. Combustion d’un alcane et mise en évidence des produits formés.


o Expérience

LARE DAMPALOU MATHS


. 63
Allumette Verre à pied eau
Gouttelettes d’eau de
Bocal Flamme chaux
Alcane

Eau de chaux troublée


A
A B C

o Observation
En B, des gouttelettes d’eau apparaissent dans le verre à pied ; ceci montre que la combustion de l’alcane
produit de l’eau.
En C, l’eau de chaux devient troublée dans le bocal ayant servit à brûler l’alcane ; Ceci témoigne la présence
du dioxyde de carbone dans le bocal.
o Conclusion
Un alcane en brûlant produit de l’eau et du dioxyde de carbone.
o Equation-bilan de la combustion d’un alcane
Lorsqu’un alcane brûle, ils se forment l’eau et le dioxyde de carbone. On peut ainsi écrire l’équation-bilan
générale de la combustion suivante :
3n + 1
CnH2n+n + 2 O2 nCO2 + (n+1) H2O ou
2 CnH2n+2 + (3n+1) O2 2nCO2 + (2n+2)H2O

o Comment équilibrer une équation-bilan


Exemple: le méthane CH4 + 2O2 CO2 + 2H2O

Règles pour équilibrer une équation


 On place des coefficients au début des molécules ;
 On vérifie si au niveau de chaque molécule les espèces d’atomes entrant se retrouvent à la sortie ou à
l’arrivée.
Pour se faire on se réfère à la citation de Lavoisier qui stipule qu’ « au cours d’une réaction chimique, rien
ne se crée, rien ne se perd ; tout se transforme ». Cela veut dire qu’il y a conservation des atomes due à la
conservation de masse au cours d’une réaction chimique.

V. Etude de quelques alcanes


o L’éthane
 Formule brute : C2H6 (n = 2 d’où 2n + 2 = 6)
 Formule développée : H H
HŔCŔCŔH
H H
 Equation-bilan de sa combustion :
C2H6 + 7/2 O2 2CO2 + 3H2O ou
2 C2H6 + 7 O2 4CO2 + 6H2O
LARE DAMPALOU MATHS
. 64
2. Le propane
* Formule brute : C3H8 (n = 3 d’où 2n+2 = 8)
* Formule développée : H H H
HŔCŔCŔCŔH
H H H
*. Equation-bilan de sa combustion s’écrit : C3H8 + 5O2 3CO2 + 4H2O
3. Le butane
* Formule brute : C4H10
* Formules développées :
- 1er cas : H H H H - 2ème cas : H H H
HŔCŔCŔCŔCŔH HŔCŔCŔCŔH
H H H H H HŔCŔH H
Nom : n-butane H Nom : isobutane
Remarque : les 2 molécules du butane proviennent de la même formule brute : on dit qu’elles sont des
isomères.
Définition : les isomères sont des molécules qui ont une même formule brute mais différentes formules
développées.

*. Equation-bilan de la combustion du butane


C4H10 + 13/2 O2 4CO2 + 5H2O ou
2 C4H10 + 13O2 8CO2 + 10H2O

4. Le propane
 Formule brute : C5H12
 Formules développées :

- 1er cas : H H H H H
HŔCŔCŔCŔCŔCŔH Nom : n-propane
H H H H H
ème
- 2 cas : H H H H
HŔCŔCŔC CŔH Nom: iso propane
H H HŔC Ŕ H H
H
ème
- 3 cas : H
H HŔCŔH H
H ŔC C CŔH Nom : 2,2 - diméthylpropane
H HŔCŔH H
H
Les 3 formules développées sont des isomères.
 Equation-bilan de la combustion du propane : C5H10 + 8O2 5CO2 + 6H2O
Récapitulation

LARE DAMPALOU MATHS


. 65
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- La formule des alcanes et leurs formules brutes ;
- Les exemples d’alcanes et leur formule développée ;
- Les équations-bilans de la combustion des alcanes.
Evaluation
Le nombre total d’atomes d’une molécule d’alcane est 17.
1. Détermine sa formule brute et donne son nom.
2. Ecrit les formules développées de tous les isomères de cet alcane.
Travail à faire
Exercice 1
Au cours de la combustion complète d’un hydrocarbure de formule CxHy, une molécule du corps donne 4
molécules de dioxyde de carbone et 5 molécules d’eau.
1. Détermine sa formule brute.
2. a. donner son nom
b.. a quel groupe d’hydrocarbure apparient-il ? Justifier la réponse.
3. Détermine le volume de dioxyde de carbone et la masse d’eau obtenue après la combustion complète de
28g de ce corps.
NB. La combustion complète de 58g de ce corps donne 89,6l de dioxyde de carbone. On donne : C = 12 ; O
= 16 ; H = 1.

Exercice 2
On donne les hydrocarbures suivants : C5H12 ; C2H2 ; CH4 ; C2H4 ; C3H8 ; C5H8 ; C6H6.
a. Lesquels sont des hydrocarbures saturés ?
b. Quels sont ceux qui peuvent admettre des réactions d’addition ?
c. Décris brièvement une expérience mettant en évidence la présence du carbone et de dihydrogène
dans la molécule de méthane.
d. Calcul la masse molaire des composés suivants : éthylène et butane.
On donne C = 12 ; O = 16 ; H = 1.
e. Parmi les 7 hydrocarbures précités, quel est celui dont la molécule peut fixer une molécule
d’hydrogène pour se saturer ? explique.

FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-EWESSO Discipline : CHIMIE
Prénom :Tawélési Fiche N° :03
Etablissement : Classe : 3ème
Année : Effectif :
Durée : 55min*3

Thème : LES SOLIDES

Titre de la leçon : COMBUSTION DU CARBONE, DU SOUFRE, DU FER, LA ROUILLE.

I. Objectifs pédagogiques
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- réaliser la combustion du carbone, du soufre, du fer,
- mettre en évidence les produits de chaque réaction

LARE DAMPALOU MATHS


. 66
- écrire l’équation Ŕ bilan de chacune des réactions.
- citer les facteurs intervenant dans la formation de la rouille.

II. Matériel
 Matériel d’expérience  Matériel didactique
- Les bocaux - Sciences Physiques 3e Collection Durandeau
- Charbon de bois - - Sciences physiques BEP. Collection
Durandeau.
- Eau de chaux
- Bécher
- Bec bunsen
- Allumette
- Fil de fer
- Soufre
- Solution de
permanganate
III. Déroulement de la leçon
Contrôle initial
1) Qu’est-ce qu’un alcane ? Donner leur formule générale.
2) Ecrire l’équation Ŕ bilan de la combustion complète des alcanes.
R. 1) Un alcane est une molécule formée uniquement d’atomes de carbone et d’atomes d’hydrogène.
Leur formule générale est CnH2n+2
R. 2) Equation - bilan.
2CnH2n2 + (3n+1) O2 2nCo2 + 2(n+1) H2O
 Motivation

 Leçon du jour: COMBUSTION DU CARBONE, DU SOUFRE, DU FER, LA ROUILLE.

I. Combustion du carbone
1) Expérience

2) Observation
En (a), une partie du charbon (carbone) a rougi .La combustion a été amorcée.
En(b) tout le carbone a rougi, le carbone est porté à l’incandescence. Il se forme un gaz incolore d’odeur
piquante. La masse du carbone disparait progressivement.

3) Conclusion
Au cours de la réaction, le carbone fixe l’oxygène et l’ensemble se transforme en un corps gazeux.

4) Identification du gaz formé


LARE DAMPALOU MATHS
. 67
a) Expérience
Versons de l’eau de chaux dans le bocal précédent.

b) Observation
L’eau de chaux se trouble.
Si on introduit une allumette en flammée dans le bocal, elle s’éteint.

c) Conclusion
Le gaz formé est du dioxyde de carbone (C02)

Equation Ŕbilan C + 02 C02

NB : Au cours de la combustion d’un corps chimique, la masse des réactifs est égale à celle des produits : la
masse se conserve : mc + m02 = mc02

Exercice d’application
On fait brûler 10,5g de carbone dans un bocal d’02 de capacité 50cl. Quel est le nom du corps formé ?
Sachant que la combustion est complète, déterminer la masse du corps formé.
La masse volumique de l’oxygène est 1,4g/L.

I. La combustion du soufre
1) Expérience

2) Observation
En (a), une partie du soufre a brûlé. La combustion a été déclenchée.
En (b), il se forme un gaz d’odeur irritante et nauséabonde. La masse du soufre disparait progressivement.

3) Interprétation
Au cours de la combustion du soufre, les deux réactifs c’est-à dire le soufre et le dioxygène disparaissent et
il se forme du dioxyde de soufre.
La combustion du soufre est une réaction chimique.
Quant on poursuit la combustion, il se dégage une fumée blanche : c’est le trioxyde de soufre.

Equation- bilan
S + 02 S02
2S02 + 02 2S03

4) Conclusion
La combustion du soufre dans le dioxygène produit le dioxyde de soufre et un dégagement de chaleur.

5) Identification de dioxyde de soufre

LARE DAMPALOU MATHS


. 68
Le dioxyde de soufre est identifié en versant une solution de permanganate dans le bocal où s’est produite la
réaction. Le permanganate, préalablement violet se décolore en présence de S02.
NB : Le dioxyde de soufre est très toxique.

II. La Combustion du fer


1) Expérience

2) Observation
En (a), la combustion a été amorcée. Le fer rougi
En (b), la combustion est devenue vive. Il y a projection d’étincelles dans toutes les directions( dans le
flacon en présence d’o2), la masse du fer diminue progressivement. Il se forme dans le bocal de nouveau
corps attiré par l’aimant.
Il n’y a ni flamme, ni gaz.

3) Conclusion
Au cours de la combustion du fer dans le dioxygène, il se forme de l’oxyde magnétique de fer formule
chimique Fe3O4

Equation Ŕ bilan 3Fe + 2O2 Fe3O4

NB : il y a conservation de la masse : mFe + mO2 mFe3O4


Dans une réaction chimique, rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme.
Un oxyde est corps formé à partir de l’oxygène.
Exemples : FeO (oxyde ferreux) ; ZnO (oxyde de Zinc)

III. Formation de la rouille


1) Facteurs intervenants
- Oxygène
- Humidité
- Métal (fer)

2) Comment se forme la rouille ?


Sous l’effet de l’air et de l’humidité, le fer se recouvre lentement d’une couche rouge-brune appelée rouille
de formule Fe2O3
Au cours de la formation de la rouille, il n’y a ni flamme, ni étincelles. Il s’agit donc de l’oxydation de fer.
C’est une réaction chimique.

3) Protection du fer contre la rouille


Pour protéger le fer contre la rouille, il faut passer une couche de peintre de vernis ou d’huile sur le fer.

4) Equation- bilan de la formation de la houille

LARE DAMPALOU MATHS


. 69
4Fe + 3O2 2Fe2O3

 Récapitulation
Elle porte sur les notions essentielles suivantes :
- Mise en évidence et caractéristiques des produits formés lors de la combustion du carbone, du
soufre, du fer.
- Les équations- bilan de chacune des réactions.

 Evaluation
1) -Une combustion est-elle toujours une oxydation ?
- Une oxydation est-elle toujours une combustion ?
Justifier les réponses.
2) Comment mettre en évidence les produits formés lors de la combustion du carbone, du soufre, du fer

 Travail à faire
Exercice de maison
De la paille de fer brûle dans un flacon de contenance 0,5l rempli de dioxygène pur. La masse de fer est
initialement égale à 5,2g. A la fin de la réaction, il reste 3,2g de fer.
1) Quelle masse de fer a brulé ?
2) Quelle masse de dioxygène a réagi avec le fer ?
3) Quelle est la masse de dioxygène de fer formée dans les conditions de l’expérience où la masse
volumique de dioxygène est 1,4g/l ?

FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-EWESSO Discipline : CHIMIE
Prénom : Tawélési Fiche N° :04
Etablissement : Classe : 3ème
Année : Effectif :
Durée : 55min*3

Thème : SOLIDES

Titre de la leçon : L’OXYDO- REDUCTION

LARE DAMPALOU MATHS


. 70
I. Objectifs de la leçon
A la fin de la leçon, l’élève doit être capable de :
- réaliser une expérience pour mettre en évidence la réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone,
- réaliser une expérience mettant en évidence la réduction de l’oxyde de fer par l’aluminium,
- écrire les équations Ŕ bilans des réactions de réduction expérimentées,
- utiliser la réaction d’oxydo - réduction dans la vie quotidienne,
- Identifier les oxydants et les réducteurs dans une réaction d’oxydo-réduction.

II. Matériel
 Matériel d’expérience  Matériel didactique
- Récipients - Sciences Physiques 3e Collection Durandeau
- Tubes à essai - Sciences Ŕ Physiques BEP, Collection
Durandeau
- Bec bunsen
- Oxyde de cuivre
- Carbone
- Oxyde ferrique
- Aimant
- Poudre d’aluminium
- Eau de chaux
- Allumette

III. Déroulement de la leçon


Contrôle initial
Correction de l’exercice de maison portant sur la combustion de fer.
Motivation

 Leçon du jour : L’OXYDO – REDUCTION

I. Réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone


1) Expérience

Condition expérimentales
- Il faut que la proportion du mélange soit respectée
- Il faut chauffer le mélange.

2) Observation
- Le mélange chauffé devient incandescent.
- Il se forme un gaz qui trouble l’eau de chaux : c’est le CO2
- Un dépôt rouge de cuivre se forme.
3) Interprétation
Le carbone fixe l’oxygène de l’oxyde de cuivre pour devenir du dioxyde de carbone (Co2)

LARE DAMPALOU MATHS


. 71
Equation – bilan.

. Oxydation

2CuO + C CO2 + 2Cu

Réduction

CuO est l’oxydant ; c’est le corps réduit.


C: est le réducteur ; c’est le corps oxydé

4) Conclusion
La réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone s’accompagne de l’oxydation du carbone et de la formation
du cuivre.
NB : il y a conservation de masse lors de cette réaction : mCuo + mc= mCu + mco2

II. Réduction de l’oxyde ferrique par l’aluminium


1) Expérience

Conditions expérimentales
- Il faut un mélange stokioemétrique
- Le mélange doit-être sec
- Il faut déclencher la combustion
2) Observation
Quand la combustion est déclenchée, on note :
- Une formation de gerbes d’étincelles.
- Un dépôt gris de fer couvert par endroits de poudre blanche : oxyde d’aluminium ou oxyde
d’alumine.
3) Interprétation
L’aluminium fixe l’atome d’oxygène de l’oxyde ferrique pour devenir de l’oxyde d’aluminium de formule
Al2O3.
Equation – bilan

Oxydation

Fe2O3 + 2Al Al2O3 + 2Fe

Réduction

Fe2O3 est le corps réduit, il est l’oxydant


Al est le corps oxydé, il est le réducteur.

4) Conclusion
La réduction de l’oxyde ferrique par l’aluminium donne du fer (Fe) et de l’oxyde d’aluminium (Al2O3).

Remarque : on utilise cette expérience pour souder les pièces métalliques en fer.
LARE DAMPALOU MATHS
. 72
- Au cours de ces réactions il existe à la fois une oxydation et une réduction.
On parle d’une réaction oxydo- réduction.

 Récapitulation
Elle porte sur :
- L’équation Ŕ bilan de chacune des réactions étudiées,
- l’identification des oxydants et des réducteurs.

 Evaluation
Ecrire les équations- bilans des réactions de réduction de l’oxyde de cuivre par le carbone et de réduction de
l’oxyde ferrique par l’aluminium.
Préciser dans chaque cas l’oxydant et le réducteur.

Travail à faire
Exercice de maison
Parmi les équations Ŕ bilans suivantes, précise celle (s) qui est (sont) des réactions d’oxydo-réduction.
Donner l’oxydant et le réducteur.
1. C + 02 CO2 5. CO + CuO CO2 Cu
2. 2H20 + C  CO2+ 2H2 6. CaO + 3C  CaC2 + CO
3. CO2 + 2NaOH Na2CO2 + H2O
4. 2C + O2  2CO2

FICHE DE COURS
Nom de l’enseignant : Mr. TCHETCHE-EWESSO Discipline : CHIMIE
Prénom :Tawélési Fiche N° :06
Etablissement : Classe : 3ème
LARE DAMPALOU MATHS
. 73
Année : Effectif :
Durée : 55min*3

Thème : SOLIDES

Titre de la leçon : IDENTIFICATION DES IONS EN SOLUTION

IONS A REACTIFS OBSERVATION EQUATION BILAN DE LA


CARACTERIRER REACTION

IONS Nitrate Précipité blanc de chlorure Ag+ + Cl- AgCl qui se


CHLORURES d’argent d’argent qui noircie à la lumière dépose
Cl- (Ag+NO3-) (Ag Cl)
Se dépose

IONS SULFATES Chlorure Précipité blanc de sulfate de Ba2+ + SO42- Ba2so4


SO42- de Baryum baryum qui ne noircie pas à la
(BA2++2Cl-) lumière
(BaSO4)

IONS Acide Dégagement du CO2 qui trouble CO32-+ H3O+ CO2 + H2O
CARBONATES H3O+ l’eau de chaux
CO32-

IONS CUIVRE II Soude Précipité bleu d’hydroxyde de CU2+ + 2OH- Cu(OH)2


CU2+ (bleu) (Na+OH-) cuivre II
(Cu(OH)2)

IONS FER II Soude Précipité vert d’hydroxyde de Fe2+ + 2OH- Fe(OH)2


Fe2+ (Vert pâle) (Na+OH-) fer II qui devient rouille
A l’air Fe(OH)2

IONS FER III Soude Précipité rouille d’hydroxyde de Fe3+ + OH- Fe(OH)3
Fe3+ (Jaune orange (Na+OH-) fer III
ou brun jaune) Fe(OH)3

LARE DAMPALOU MATHS


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