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23B)
medecine-integree.com /lintestin-grele/
18 novembre 2014
2/ immunitaire (le GALT = Gut auxillary lymphoid fabric, qui filtre les antigènes de
l'environnement et les présente au SRE via un riche réseau lymphatique annexé),
L'INTESTIN GRELE
Anatomie et physiologie de l'intestin grêle
Après le duodénum, sur une partie de l'intestin qui remonte : le Jéjunum , puis les anses
grêles (ou intestin grêle) qui sont entourées dans le péritoine et son riche réseau
lymphatique. Sur le devant de l'abdomen, on trouve le grand épiploon (ou grand omasum) :
réplique chargée de graisse (la fameuse « graisse abdominale » du syndrome métabolique).
C'est le principal organe de la digestion et de l'absorption. Dans celui-ci, les aliments sont
finalement préparés pour leur transport vers les cellules de l'organisme. Cela ne peut pas
s'accomplir sans les sécrétions du foie (bile) et du pancréas (enzymes digestives).
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Sa seule longueur lui donne déjà une très grande surface d'absorption et de plus, des
modifications structurales augmentent encore cette surface : les plis circulaires, les villosités
intestinales, les microvillosités. À ce niveau, il y a relativement peu de bactéries (au contraire
du côlon).
Plastine abdominale
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Les « intolérances au gluten », mais aussi au lait, au blanc d'œuf… sont à présent
répandues. Elles risquent d'évoluer, si on ne met pas en place un régime d'éviction vers des
auto-immunités. Ainsi, vous rencontrez des « maladies de Crohn ». C'est une maladie
inflammatoire chronique (auto-immune) de l'intestin pouvant atteindre tous les segments du
tube digestif (de la bouche à l'anus), avec une nette prédilection pour l'iléon terminal. La
maladie se déclare préférentiellement entre 20 et 40 ans, elle évolue par poussées
entrecoupées de rémissions. Sa symptomatologie est faite de diarrhée chronique (5 à 8
selles par jour), de douleurs abdominales, d'un fébricule et d'une perte de poids.
Votre poids a diminué (malgré un appétit normal), symptôme qui doit aussi faire
évoquer un trouble endocrinien, ex. : dysthyroïdie (s'accompagne souvent de troubles
du rythme cardiaque.).
Le patient se plaint d'une tension douloureuse au niveau des vertèbres dorsales
basses et des côtes correspondantes, de cervicalgies (trajet du méridien).
Il peut se présenter avec un lumbago (psoïtis ?) à la consultation, des douleurs
abdominales et un ventre froid à la palpation (cf. circulation mésentérique).
Il se tient penché en avant , avec souvent un bassin dévié latéralement (psoïtis ?).
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Anatomie des 4 côlons
Le côlon droit est plus écarté de la ligne médiane et moins profond que le côlon gauche,
donc plus facile à palper. Ils sont amarrés à la paroi par le fascia de Toldt.
Le côlon droit est un lieu de fermentation (il faut se rappeler qu’il y a 10 fois plus de
microbes dans le côlon que de cellules dans le corps). C’est une flore polymorphe, avec une
prédominance des lactobacilles. NB. On fabrique 1 à 1,5L de gaz par jour !
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Les angles coliques s’amarrent sous les parties externes des coupoles diaphragmatiques,
lesquelles seront impliquées dans les aérocolies par fermeture des angles droit et gauche.
Puis vient le côlon transverse, le côlon descendant, enfin le côlon sigmoïde : zone
sensible parce qu’il y a souvent des polypes et des diverticules.
Motilité ostéopathique :
Les matières qui y parviennent contiennent peu de nutriments, mais elles y séjournent 12-24
heures. Malgré tout, il absorbe les vitamines synthétisées par la flore bactérienne et presque
toute l’eau résiduelle, ainsi que certains électrolytes. Sa fonction primordiale est de pousser
les matières fécales vers l’anus.
Pathologie colique :
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2/ constipation terminale: le bol arrive au niveau du rectum mais trouble de fonctionnement
du sphincter anal et de la motricité du rectal. Ça donne une stagnation et donc un fécalome
(les selles se durcissent) (ex. maladie de parkinson ou SEP évoluée).
Les causes : présence d’un cancer colique ou rectal, troubles alimentaires (anorexie), qualité
de ce qu’on mange, somatisation des tensions nerveuses sur le côlon (colopathies) …
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Diarrhée: l’émission quotidienne de selles trop abondantes, le plus souvent liquides et avec
augmentation de la fréquence des selles (6 fois par jour depuis 3 jours). NB. En MTC: les
diarrhées sont un symptôme de « plénitude rate-pancréas » !
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Le méléna : sang noir (digéré) par l’anus qui provient de la partie haute et moyenne du tube
digestif) qui peut être la suite d’une hématémèse ou à cause d’un cancer du côlon (polype
du côlon): selle liquide, poisseuse, noire, nauséabonde.
La rectorragie (contraire du méléna): élimination par l’anus de sang rouge non digéré (ça
vient de la partie basse). C’est rarement de volume important. Polypes, diverticules ou corps
étrangers extra-rectaux !
L’appendicite et la péritonite :
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Le RECTUM
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La santé de notre intestin détermine notre capacité à résister aux maladies. Organe ignoré,
voire méprisé il y a encore quelques décennies, il est aujourd’hui mis en avant dans tous les
médias de santé. En effet, depuis quelques années, des études indiscutables sont venues
confirmer ce que les pionniers (Dr Catherine Kousmine, Dr Jean Seignalet ou Dr Natasha
Campbell) ont observé depuis des années : l’intestin est un organe-clé de la santé.
Ce n’est pas une surprise. Car, à l’instar des bactéries dont nous reparlerons, nous sommes
des êtres vivants. Et tous les êtres vivants fonctionnent de la même manière : ils accueillent
des éléments pour se régénérer, puis rejettent ceux dont ils n’ont pas besoin. Dans le fond,
de la bactérie à l’humain, en passant par le pinson, nous sommes tous des tubes !
L’expression est un peu prosaïque, voire réductrice, je vous l’accorde. Car le mystère de la
vie est que ce fonctionnement partagé n’enlève rien à l’originalité, pour ne pas dire la
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bizarrerie, que constitue l’être humain dans la nature. Seul à être pleinement conscient de ce
qui l’entoure, il peut s’émerveiller devant les beautés ineffables que lui offre la planète -sa
maison- ou bien l’exploiter sans vergogne ni conscience et ainsi se mettre lui-même en péril.
Il y a là matière à débat, mais cela nous éloignerait trop de notre sujet !
Revenons à notre tube. Celui qui nous intéresse est digestif. Il fait 7 ou 8 mètres de
long (selon les individus) et est constitué de deux parties : le grêle et le côlon (ou gros
intestin). A l’intérieur, la paroi, portée par un muscle, est prolongée par une muqueuse riche
en villosités. On dit parfois que la muqueuse intestinale étalée sur un plan en deux
dimensions donnerait une surface considérable : 400 m² environ, soit deux terrains de
tennis ! Cette image donne une idée de l’espace d’interaction que représente la muqueuse
de l’intestin et ses villosités [1].
Là, se trouvent notamment les cellules de l’immunité intestinale : cellules épithéliales pour
l’immunité innée, lymphocytes pour l’immunité adaptative. La première est d’ordre génétique,
la deuxième se construit avec le temps dès la naissance. Au coeur de ce système
fourmille une armée considérable de corps étrangers : le microbiote !
Ce sont des bactéries, des virus, des levures… tout un ensemble d’êtres vivants, qui vivent
leur vie… dans la nôtre ! Etrangers ? Vraiment ? Car chaque personne dispose d’un
microbiote personnalisé. Même si l’on retrouve les mêmes fonctions d’une personne à
l’autre, les micro-organismes qui peuplent notre intestin nous sont propres. Plus exactement,
on note que parmi la flore présente (on devrait dire la faune !), on retrouve de nombreuses
sous-espèces “sujet-spécifiques”. Ce sont vos microbes à vous !
L’intestin et son microbiote jouent donc un rôle absolument fondamental dans la santé de
l’être humain. En prendre soin, c’est s’assurer une meilleure immunité, un meilleur
métabolisme (fonctionnement général) et une plus grande stabilité émotionnelle. En clair, la
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prévention des maladies, le bien-être au quotidien, voire le retour à la santé passe
nécessairement par un travail sur l’intestin. On appelle cela “travailler son terrain”.
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Comment se constitue le microbiote ?
Le tube digestif du nourrisson à la naissance est dépourvu de bactéries. La colonisation
microbienne débute à la naissance. La mère fournit l’équipement : ses propres bactéries
(fécales, vaginales et cutanées) fournissent la matière première (et vivante !).
Ce principe n’est pas valable en cas de césarienne. Là, ce sont les bactéries de l’hôpital qui
viennent occuper l’espace inoccupé du tube digestif. D’où la pratique, chez certaines sages-
femmes de mettre le bébé en contact avec la flore microbienne de la mère.
Plus tard, le microbiote pourra être détérioré par une mauvaise alimentation (trop de
sucre, de conserves, d’alcool …), la prise de médicaments (antibiotiques, pilule, etc.) ou la
pollution. C’est la dysbiose.
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Qu’est que la dysbiose intestinale ?
C’est un mot un peu barbare pour désigner un état de déséquilibre de la flore intestinale.
Lorsque la proportion entre bactéries et levures (entre autres) n’est plus bonne, l’intestin ne
fonctionne plus comme il faut. Certains médecins ou thérapeutes considèrent que la bonne
proportion de bactéries doit être de 60 à 80% au moins. Les champignons (levures)
occupent une bonne partie de l’espace restant.
Généralement, les troubles digestifs viennent d'une dysbiose . Il est bon dans ce cas de
mesurer la qualité de la flore intestinale. En effet, la porosité intestinale, l'hyperperméabilité
intestinale mais aussi tout ce qui relève des sensibilités, des intolérances alimentaires
est liée à la dysbiose .
l'hydrogène (H2),
le méthylacétate : le plus acidifiant de tous (sorte de vinaigre), propice, entre autres,
aux candidoses,
le méthane (isobutylène) : ce composé est directement lié au méthylacétate,
l'hydrogène sulfureux : très rare, il indique un état inflammatoire (H2S, putréfaction),
le monoxyde d'azote (NO).
La tendance actuelle parmi les thérapeutes de santé naturelle est de chercher à mieux
comprendre les troubles digestifs afin de parvenir à mieux les soigner. En les identifiant
précisément, il est possible de proposer des traitements complémentaires très efficaces et
adaptés à la personne.
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