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Sémiologie
urologique
Vessie
Urètre
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Haut appareil : les reins
Structures externes
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Anatomie : reins
Rapports
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Anatomie : reins
Rapports
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Anatomie
HAUT APPAREIL URINAIRE
Reins
Uretères
Vessie
BAS APPAREIL URINAIRE
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Anatomie : vascularisation rénale
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Anatomie : bas appareil
Utérus
Vessie
Vagin
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Anatomie : vessie
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Anatomie : vessie
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Anatomie : bas appareil
• Vessie
– Réservoir musculaire (détrusor) et élastique
– Dans le petit bassin, en arrière du pubis
– Capacité : 300ml() à 500ml()
• Uretères et méats urétéraux
• Urètre (urètre)
– 14cm (), 3cm ()
• Sphincter (assure la continence)
– Lisse : interne (col vésical), automatique et réflexe
– Strié : externe, dépendant de la volonté
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Sémiologie urologique
Miction normale
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Sémiologie urologique
Miction normale
Le jet d’urines
– Normal, il dure une 20aine de secondes à une intensité maximale aux alentours de 15 ml/s pour un volume moyen d’urine de 150 cc.
– Capacité normale de la vessie : 250 cc.
– Petite vessie : 150 cc.
– Grande vessie : 300 cc.
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Sémiologie urologique
Miction normale
Continence urinaire
- Assurer par le jeu des sphincters striés + lisses + le plancher pelvien
- Permet de conserver les urines
- Sous contrôle des commandes centrales
- Symptahique (D11-L1) : relâche le détrusor ET contracte le col (=sphincter lisse)
= FERME = ZERO MICTION
- ParaSympathique (S2-S3,S4 = nerfs sacrés pelviens) : contracte le détrucor =
= OUVERT = MICTION
• Sous contrôle nerveux somatique qui contracte / relâche le sphincter strié via des fibres cholinergiques du nerf honteux
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Sensibilité vésicale…
Normale
… Anormale si…
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• augmentée : besoin d'uriner très précoce et persistant ;
Sémiologie urologique
Miction anormale
2 classes de symptômes du bas appareil urinaire (SBAU)
(à noter l’existence d’une 3ème classe, les symptômes de la phase post-mictionnelle qui peuvent aussi intégrer au syndrome
dysurique de la phase de vidange)
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Symptômes du bas appareil urinaire
Pollakiurie diurne
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Symptômes du bas appareil urinaire
Nycturie
Urgenturie
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Symptômes du bas appareil urinaire
• Symptômes de la phase de stockage
urgenturie
+/- incontinence par urgenturie
+/-pollakiuruie
+/- nycturie*
* en dehors d'une infection urinaire ou d'une pathologie locale évidente (infection, tumeur de vessie ou de voisinage,
calcul)
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Symptômes du bas appareil urinaire
• Symptômes de la phase de stockage
Énurésie
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Symptômes du bas appareil urinaire
• Symptômes de la phase de vidange
Brûlures mictionnelles
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Attention ! Savoir le reconnaître
Polyurie
• Palpation des fosses lombaires à la recherche d’un contact lombaire qui signe un rein
volumineux
• Percussion sus pubien à la recherche d’une matité convexe en haut signant un globe vésical
• TR : Patient en décubitus dorsal, en position gynécologique, l’index intra rectal, l’autre main appuie
sur l’abdomen au-dessus de la symphyse pubienne pour amener la prostate vers le doigt intra rectal.
– Taille normale : châtaigne 20/30 gr.
– Consistance identique à l’éminence Thenar de la base du pouce, formé de 2 lobes séparés par un
sillon médian surmonté par les vésicules séminales. Dans l’hypertrophie bénigne de la prostate, il
y a disparition de ce sillon médian. La surface est normalement lisse et la perception d’un nodule
ou d’une induration doit faire penser à un cancer.
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L’examen paraclinique
• Le débimètre : objective le jet urinaire.
Le patient peut subjectivement considérer qu’il pisse bien car il s’est accoutumé à sa dysurie. La
débimétrie permet d’enregistrer des données objectives qui facilitant la comparaison dans le temps.
• La bandelette urinaire : elle est réalisée sur les urines fraîchement émises et permet de vérifier
l’absence d’infection, d’hématurie microscopique, de protéinurie, de mesurer le PH urinaire, etc…
• La cystoscopie : très souvent réalisée à la consultation sous AL grâce à un endoscope souple. Elle
permet d’explorer l’urètre et la vessie et de visualiser les jets urétéraux au niveau des méats.
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L'examen clinique associé aux examens para cliniques simples permet à
l’Urologue, dès la consultation de poser un diagnostic précis
• Exemple :
– Motif de la consultation : hématurie
– Anamnèse : Tabac+++
– Examen clinique : RAS, TR : normal
– Cystoscopie : Polype dans la vessie
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Grands syndromes urologiques
La rétention d’urines
Impossibilité d’uriner
Très douloureux
Forte envie
= blocage
Globe vésical
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Grands syndromes urologiques
Anurie
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Ce n’est jamais normal ! Toute
Grands syndromes urologiques hématurie doit être explorée par une
endoscopie de la vessie (cystoscopie)
et/ou une imagerie rénale et de la voie
Hématurie excrétrice.
Sang dans les urines
Macroscopique
Microscopique
Tous les verres rouges = hématurie totale souvent quand saignement important.
⇨ Hématurie Totale = rein
⇨ Cancer du testicule
– ↑ de volume non transilluminable. Masse, dureté pierreuse surmontée par l’épididymite.
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Grands syndromes urologiques
Colique Néphrétique
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Grands syndromes urologiques
• Les étiologies des CN sont majoritairement des calculs, mais peuvent être aussi
tumorales (TVE, envahissement extrinsèque).
Si besoin, après s’être assuré de l’absence de contre indication (allergie à l’iode, prise
d’antidiabétique oraux, créatinine normale), on injecte un produit de contraste pour
rechercher un retard sécrétoire (mais pas pour le diagnostic étiologique de CN).
• Colique Néphrétique compliquée :
– CN+ fièvre = Pyélonéphrite Aiguë Obstructive.
– CN hyperalgique (morphino-résistante)
– CN sur rein unique (fonctionnel ou organique)
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Merci
de votre attention