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Cibles : IDE2
Année académique 2023/2024
PLAN
PARTIE I : RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES
PARTIE II : SEMIOLOGIE DES AFFECTIONS URINAIRES
PARTIE III : PRINCIPALES PATHOLOGIES URINAIRES
PARTIE IV : SOINS INFIRMIERS EN UROLOGIE
PARTIE V : PHARMACOLOGIE EN UROLOGIE
I. GENERALITES
L’urologie est une discipline médicale et chirurgicale qui porte sur l’étude, le diagnostic et les
traitements des affections touchant l’appareil urinaire, chez l’homme comme chez la femme.
La néphrologie est une discipline médicale qui porte sur l’étude, le diagnostic et les traitements
des affections rénales.
La sémiologie est l’étude des symptômes et des signes et la façon de les relever et de les présenter
afin de poser un diagnostic.
La sémiologie urinaire est l’étude des symptômes et des signes des maladies du système urinaire.
Les différents signes à analyser peuvent être classés en trois catégories : les signes fonctionnels, les signes
généraux et les signes physiques :
→ Les symptômes (ou signes fonctionnels) sont les manifestations pathologiques ressenties par le malade.
Ils sont recueillis par l’interrogatoire du malade et/ou de son entourage.
→ Les signes généraux sont mesurés de manière précise en unités de mesure : le poids (kilogramme), la
taille (centimètre), la température (degré centigrade), la diurèse (litre), la pression artérielle (centimètre
de mercure). Ils constituent également des éléments de surveillance objectifs qui peuvent être recueillis
par l'infirmier. Et désignent aussi les manifestations de la maladie qui affectent l’ensemble de
l’organisme (Amaigrissement, asthénie, anorexie).
→ Les signes (ou signes physiques) sont constatés par le médecin ou l’infirmier lors de l’examen clinique
grâce à ses organes des sens : la vue, le toucher et l'ouïe, ils sont analysés lors des différents temps de
l'examen clinique : l'inspection, la palpation, la percussion et l'auscultation (IPPA).
→ Dysurie est une miction douloureuse ou gênante, associée classiquement à une sensation de brulures
intense. La miction est lente, pénible, goutte-à-goutte, avec poussée abdominale, résidu et rétention
vésicale.
→ Pollakiurie est l’augmentation de la fréquence des mictions (> 7 fois par jour et en petite quantité) ou
des besoins avec diurèse normale. Elle peut être légère, intense, diurne, nocturne…
→ Impériosité mictionnelle se définit par un besoin urgent et irrépressible d'uriner.
2. La douleur
Elle peut être :
→ Une douleur localisée en regard de l’organe concerné
→ Ou une douleur irradiante ou projetée (ressentie à distance de l’organe concerné)
b. Objectifs
→ Recueillir les urines de manière aseptique ;
→ Respecter les conditions techniques nécessaires au prélèvement, à son identification et à son transport.
c. Indications
→ Suspicion d’une infection urinaire
→ BU positive aux leucocytes et aux nitrites
→ Surveillance des infections urinaires récidivantes.
→ Surveillance des suites de l’ablation d’une sonde à demeure.
→ Bilan préopératoire ou avant les examens complémentaires en urologie (KT sus pubien, cystographie)
→ Surveillance post opératoire.
d. Déroulement du soin
iii. ECBU chez un patient porteur d’une SAD (Sonde Urinaire à demeure)
→ Clamper la sonde au-dessous du site de ponction au minimum 15min avant
a. Indications
→ Surveillance ou suspicion d'un trouble biologique
→ Infection urinaire ;
→ Diabète ;
→ Lésion rénale…
C. Examens radiologiques
1. Echographie
→ Rénale
2. Urographie intraveineuse
→ Elle permet la visualisation des voies urinaires supérieures après injection I.V. d’un produit de contraste.
→ Permet d’évaluer la présence, la position, la taille et la forme des reins, des uretères et de la vessie.
→ Les kystes, les tumeurs, les lésions et les obstructions causent une distorsion de l’apparence normale de
ces structures.
→ Cet examen pourrait exiger une forme d’anesthésie ou de sédation.
→ Les patients dont la fonction rénale est gravement compromise ne peuvent subir cet examen parce que
les produits de contraste peuvent être néphrotoxiques et aggraver le dysfonctionnement rénal.
Rôle de l’IDE : informer le patient par rapport à la durée (1H), à la préparation intestinale et surveiller la
miction au retour de l’examen.
D. Examens endoscopiques
1. Cystoscopie
→ C’est l’inspection de l’intérieur de la vessie à l’aide d’un endoscope (cystoscope)
→ Peut servir à insérer des cathéters urétéraux, à retirer des calculs, à pratiquer une biopsie des lésions
vésicales et à traiter des lésions qui saignent.
→ Le patient est placé en position gynécologique. Selon ses besoins et son état, une anesthésie locale ou
une anesthésie générale peut être utilisée pour pratiquer l’examen.
→ Les complications comprennent la rétention urinaire, l’hémorragie des voies urinaires, l’infection de la
vessie et la perforation de la vessie.
Rôle de l’IDE : information et accompagnement du patient, surveillance du risque infectieux et
hémorragique…