Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Limi Djamiletou
PLAN DETAILLE
OBJECTIFS
I. GENERALITES
II. RAPPELS
A. Anatomie et physiologie
B. Physiopathologie
III. DIAGNOSTIC
A. Signes fonctionnels
B. Signes cliniques
IV. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
V. EXAMEN COMPLEMENTAIRE
VI. TRAITEMENT
A. Préventif
B. Curatif non médicamenteux
C. Curatif médicamenteux
OBJECTIFS
I. GENERALITES
La diarrhée c’est l’émission de plus de trois selles de consistance très molles ou liquide
par jour. Selon l’organisation mondiale de la santé, Elle est dite aigue lorsqu’elle est
d’apparition brutale et évolue en moins d’une semaine. C’est un problème de santé publique
d’où l’instauration du programme national de lutte contre les maladies diarrhéiques (ayant
pour objectif de réduire la mortalité et la morbidité dû aux maladies diarrhéiques et les effets
nocifs qui y sont associés en particulier la malnutrition chez le nourrisson et les jeunes
enfants). La contamination de l’homme par les germes responsables de la diarrhée infectieuse
se fait toujours par voie digestive. Pour une grande partie de ses germes, la transmission se
fait par voie fecalo-orale (shigelle, Escherichia coli) à partir des selles d’un sujet (ou parfois
d’un animal) infecté. Elle peut être directe (par l’intermédiaire des mains ou d’objets), elle
peut être indirecte (par ingestion des aliments ou d’eau souillée). Certains germes peuvent être
présent à l’état habituel dans l’organisme (un équilibre entre les bonnes et les mauvaises
bactéries est nécessaire pour le bon fonctionnement de notre organisme) du sujet porteurs
sains, se multiplier en devenant pathogène à l’occasion d’une dysbiose (déséquilibre de la
flore intestinale). C’est ainsi que nous avons les diarrhée infectieuse d’origine virale ;
bactérienne et d’origine parasitaire.
II. RAPPELS
A. Anatomie et physiologie
Le système digestif est l’ensemble constitué du tube digestif et des voies annexes (le
foie, la vésicule biliaire, le pancréas et les glandes salivaires
La digestion
Mode de transformation mécanique et chimiques aliments en nutriments assimilables
ou non par l’organisme. C’est également le processus de décomposition des aliments
en nutriments que l’organisme utilise pour l’énergie ; sa croissance et la réparation des
cellules. Elle commence dans la cavité buccale et s’achève au niveau du rectum. Elle
se déroule en six étapes comme suit :
Ingestion : cavité buccale
Propulsion : œsophage
Digestion mécanique : cavité buccale ; estomac
Digestion chimique : tout le long du tube digestif (cavité buccale, estomac,
pancréas, intestin grêle)
Absorption ; intestin grêle (villosités)
Évacuation : rectum
C’est au niveau de l’intestin grêle que se passe les phénomènes d’absorption (dans les
entérocytes et les villosités et les déchets sont évacués par le rectum).
Absorption de l’eau et des électrolytes :
Elle se déroule au niveau des entérocytes et des villosités. Secrété par les cryptes.
B. Physiopathologie
Destruction de l’épithélium : les germes passent par le tube digestif, pénètrent dans
l’épithélium intestinal et entrainent une réaction inflammatoire avec ulcération des
muqueuses et destruction des villosités.
Production des cytokines qui ont un rôle majeur dans la réponse immunitaire
Invasion épithéliale :(lors du syndrome dysentérique) qui créait le trouble de
l’absorption
Troubles de la motricité digestive : soit par accélération du transit ou motricité inverse
accompagné des vomissements.
L’intensité des lésions muqueuses provoque des signes généraux comme la fièvre et les
douleurs abdominales et une libération dans la lumière digestive du mucus ; des leucocytes ;
et parfois de sang (diarrhée glairo-sanglante, muco-purulente).
Ces dernières se fixent à la surface de l’épithélium digestif sans provoquer des lésions
muqueuses, ni troubles de l’absorption ; elle secrète une exotoxine ; toxine produite par les
bactéries vivantes) qui stimule la sécrétion d’eau et d’électrolytes par les entérocytes (type de
cellule contenu dans l’épithélium intestinal) dans la lumière intestinale. La diarrhée est alors
hydrique c'est-à-dire aqueuse, sans mucus, sans leucocytes ni sang.
III. DIAGNOSTIC
A. Signes fonctionnels
Douleurs abdominales
Apyrexie
Asthénie
Céphalées
Selles liquides et abondantes(malodorantes) fécales ou a fécales)
Soif intense
Ballonnements
Vomissements abondants
Douleurs abdominales
Fièvre
Selles à faibles volume
Soif intense
A. Signes cliniques
Signes généraux
o Déshydratation
o Hyperthermie
o Frissons
o Signes de sepsis sévère (réponse immunitaire dérégulée à une infection)
Diarrhée à rotavirus
Diarrhée glaireuse
Diarrhée muco-purulente ou sanglantes
Déshydratation particulièrement chez le nourrisson et le sujet âgée (sècheresse des
muqueuses ; hypotension ; pli cutanée ; yeux cernés, tachycardie, Oglio-anurie.
A B C
ETAT éveillé Agité, Lethargique,inconscient,apathique
GENERAL irritable
C, est le diagnostic permettant de différencier une maladie d’autres pathologies qui présentent
les symptômes similaires.
10
V. EXAMEN COMPLEMENTAIRE
Examen de selles
A l’état frais pour rechercher les bactéries mobiles et surtout des parasites : après la coloration
par bleu méthylène pour rechercher, leur présence témoigne d’un processus invasif.
o Examen des selles pour apprécier l’ensemble de la flore fécale avec recherche d’un
déséquilibre au profit de certains germes (staphylocoque, levures) voir les germes à la
morphologie particulière (campylobacter ; vibrio cholerae).
o Une coproculture :la multiplicité des milieux de cultures spéciaux nécessaires à la
recherche de nombreux germes (salmonelles ; shigelles ; campylobacter ; yersinia ;
clostridium difficile).
o Une recherche rapide de toxine de clostridium difficile ou de rotavirus par
agglutination des particules de latex ou par technique immunologiques rapide.
Examen sanguin
o Hémoculture : visant à identifier la présence d’un microorganisme pathogène
(bactérie ou champignon) dans le sang du patient.
o NFS (numérotation de formule sanguine) : hémogramme pour vérifier le taux
d’hématies et de leucocytes en cas de diarrhée sanglante ou muco-purulente.
Examen généraux
11
VI. TRAITEMENT
A. PREVENTIF
C. CURATIF MEDICAMENTAUX
BACTERIES
SHIGELLES : responsable de la dysenterie
LES SALMONELLES : responsables des toxi-infections et atteintes extra digestifs
chez les personnes fragilisées.
13
PARASITES
ENTAMOEBA HISTOLITICA : responsable de l’amibiase
GIARDIA LAMBLIA : infection de l’appareil intestinal
ISOSPORA : provenant des chats et causant des diarrhées non sanglantes
CRYPTOSPORIDIUM : provoque des diarrhées appelées cryptosporidioses .
14
CONCLUSION
15
https://www.who.int/wer/2013/wer8805.pdf
https://apps.who.int
16