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THEME : DYSENTERIE AMIBIENNE

PLAN DU TRAVAIL
OBJECTIFS

INTRODUCTION

GENERALITES

I. RAPPELE

1. ANATOMIE
2. PHYSIOLOGIE
3. PHYSIOPATHOLOGIE

II. DIAGNOSTIC POSITIF

1. SIGNES FONCTIONNELS
2. SIGNES PHYSIQUES
3. EXAMENS PARACLINIQUES

III. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

IV. TRAITEMENT

1. TRAITEMENT PREVENTIF
2. TRAITEMENT CURATIF
a) MEDICAMENTEUX
b) NON MEDICAMENTEUX

CONCLUSION

REFERENCE

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OBJECTIF GENERAL : A la fin de notre exposé chacun doit être capable de


comprendre ce que c’est que la pathologie « dysenteries amibienne », et pouvoir prendre
en charge un patient souffrant de cette pathologie.

OBJECTIF SPECIFIQUE

Chacun, à la fin de notre exposé doit être capable de :

- Définir la dysenterie amibienne,


- Connaître les causes de la maladie,
- Connaitre la structure et le fonctionnement des organes dans lesquels se passe la
maladie, comprendre les troubles qui surviennent dans le fonctionnement du tube
digestif au cours de la maladie,
- Connaitre les différentes manifestations de la maladie, en posant le diagnostic par
reconnaissance des signes fonctionnels, physiques, examens paracliniques,
- Pouvoir parler de quelques pathologies semblables à la dysenterie amibienne
- Pouvoir prévenir et guérir la dysenterie amibienne.

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INTRODUCTION
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’amibiase occupe le 3ème rang
des maladies parasitaires les plus meurtrières dans monde. Environ 10% de la population
mondiale serai infecté par les amibes parasites du genre Entamoeba dont la plus
pathogène est Entamoeba Histolytica, responsable de la dysenterie amibienne. La
dysenterie amibienne, encore appelé amibiase, est une infection grave de l’intestin.
Comme d’autres maladie du péril fécal, l’amibiase est un indicateur d’hygiène. Bien que
l’agent causal siège dans le gros intestin, il affecte aussi l’intestin grêle. L’infection est
souvent asymptomatique mais peut cependant entrainer des complications sévères voies
mortelles. Dans ce sillage, nous vous présenterons l’anatomie, la physiologie, la
physiopathologie, les différents diagnostics ainsi que les différents traitements.

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I. RAPPELS
1. ANATOMIE DE L’INTESTIN GRÊLE ET DU GROS INTESTION

 L’intestin grêle fait partie du tube digestif et comprend : Le duodénum, le


jéjunum et l’iléon ;

La Paroi de l’intestinale grêle est composé de :

- Villosités

- Muqueuse

- Sous-muqueuse

- Musculeuse

- Séreuse.

 Le gros intestin est situé dans le prolongement de l’intestin grêle et s’étend


jusqu’à l’anus et est constitué de :

Le caecum : Situé dans la partie droite de l’abdomen est le segment initial du gros
intestin dans le prolongement de l’iléon, dernière partie de l’intestin grêle. Le caecum
possède un prolongement atrophié connu sous le nom d’appendice vermiculaire.

Le côlon ascendant part du caecum et remonte verticalement jusqu’à l’angle


colique droit.

Le côlon transversal part de l’angle colique droit, se prolonge horizontalement


vers la face latérale gauche de l’abdomen et s’achève sur l’angle colique gauche.

Le côlon descendant part de l’angle colique gauche et descend verticalement


jusqu’au côlon sigmoïde ;

Le côlon sigmoïde est situé entre le côlon descendant et le rectum.

Le rectum redescend et débouche sur l’anus.

La paroi du gros intestin est formé de quatre enveloppe :

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- La muqueuse est la couche interne ;


- La sous-muqueuse est la couche intermédiaire constitué de vaisseaux et des
nerfs ;
- La musculeuse est la couche externe constituée de fibres musculaires ;
- La membrane séreuse, ou péritoine, est une enveloppe tapissant la paroi externe
du gros intestin.

2. PHYSIOLOGIE DE L’INTESTIN GRELE ET DU GROS INTESTION

 FONCTION DE L’INTESTIN GRÊLE

Les principales fonctions de l’intestin grêle sont de décomposer (digérer) les


aliments et d’absorber les éléments nutritifs tels que les électrolyses, les vitamines et les
minéraux. En ce a trait à l’absorption, l’intestin grêle est l’organe le plus important du
tractus gastro-intestinal. Environ 90%de l’absorption des éléments nutritifs a lieu dans
l’intestin grêle.

 FONCTION DU GROS INTESTIN

Motricité : La paroi du gros intestin notamment au niveau du colon ascendant et


du colon transversal, possède une motricité accrue permettant le brassage, l’avancée,
puis le stockage des matières.

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Absorption d’eau et d’éléments nutritifs : Le gros intestin intervient dans


l’absorption de l’eau ainsi que de différents éléments nutritifs

Rôle protecteur du gros intestin : Au niveau du caecum, un sphincter permet


d’empêcher le retour de matières vers l’intestin grêle. Cette fonction est essentielle pour
éviter la contamination de l’intestin grêle par les bactéries présentes dans le côlon. Le
gros intestin a également la capacité de se défendre contre les agressions chimiques et
mécaniques par la sécrétion de mucus, protégeant la muqueuse.

Digestion bactérienne : Les bactéries présentes dans le côlon digèrent également


certains éléments dont notamment la cellulose.

3. PHYSIOTATHOLOGIE

L’Entamoeba histolytica, protozoaire tropical responsable de la dysenterie


amibienne, entraine des diarrhées pouvant être glairo-sanglantes sans fièvre.

La contamination est essentiellement dû à l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés


par des matières fécales contenant des kystes.

Dans le tube digestif, les kystes se transforment en trophozoïtes qui adhèrent à la


muqueuse colique et détruisent les cellules en formant des pores dans leur membranes.
Ils secrètent des enzymes protéolytiques, ce qui favorise leur dissémination dans la
muqueuse et la sous-muqueuse colique, entrainant des ulcérations et parfois des
perforations intestinales. Cette invasion peut se poursuivre par une dissémination dans
le sang, conduisant à des abcès hépatiques (abcès du fois).

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III- DIAGNOSTIC POSITIF

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- Arguments épidémiologiques

Séjour en zone d’endémie

Hygiène précaire

- Arguments cliniques : syndrome dysentérique non fébrile.


- Arguments paracliniques : l’examen parasitologique des selles (selles KAOP)
met en évidence l’amibe dans les selles ou les kystes d’amibes.
- Rectoscopie + biopsic
Dysenterie amibienne aigue des formes typiques
- Incubation : silencieux et dure en moyenne 3-6 semaines s-invasion ou phase
début : brusque, marqué par les troubles digestifs vagues, douleurs abdominales,
anorexie non sélective et une asthénie, sueurs, malaise
- Phase d’état :
- Clinique marquée par le syndrome dysentérique non fébrile.

1) SIGNES FONCTIONNELS DIARRHEE ?

- Emprunte : Douleurs abdominales pouvant aller du simple endolorissement à de


violentes coliques, paroxystiques, violentes, aggravées par la palpation profonde et
s’accompagnant d’une envie sérieuse d’aller à la selle.
- Faux besoin : Provoqués par les empruntes et n’aboutissant tout au plus qu’à des
évacuations de petites quantités.
- Evacuation anormale : Afécales, Glairo-sanglantes, émises en petite quantité (crachat
rectaux), plusieurs fois par jour.
- Ténesme : Contraction douloureuse du sphincter anal, avec parfois sensation de brûlure
au niveau de l’anus vers OGE (Organes Génitaux Externes) et le périné.
Signes généraux : Il n’y a pas de fièvre.

2) SIGNES PHYSIOLOGIQUES

L’examen physiologique retrouve :

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- Palpation Superficielle : Abdomen douloureux dans son ensemble, surtout au


niveau des fosses iliaques (coecum et sigmoïde : Colite bipolaire), ballonné.
- TR (Toucher Rectal) douloureux, avec doigtier rarement des selles afocales,
glairo-sanguinolentes.

3) EXAMEN PARACLINIQUE

- Hémogramme : Résultat de l’étude quantitative et qualitative des globules du sang.


- Rectoscopie : Ulcération en coup d’ongle et la biopsie permet de retrouver Entamoeba
Histolytica au sein des tissus.
- Sérologie amibienne : qui a peu d’intérêt, c’est la recherche d’anticorps antiamibiens
dans le sang, permet de confirmer le diagnostic d’amibiase hépatique.
- Examen parasitologique des selles : Mettre en évidence l’amibe mobile
- Hématophage ou des kystes.
- En cas d’abcès du foie, l’examen qu’on peut faire c’est : Echographie, IRM (Imagerie
de Résonance Magnétique) ou TDM (Tomodensitomètre : examen qui permet d’obtenir
des images du corps en coupes fines au moyen de Rayon X : Des fois on parle de
scanner).

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III- DIAGNOSTIC DIFFERENTIELS


Pathologie Agent Causal Ou Mode De Symptôme Prevention Traitement
Agent Pathogène Contamination
Dysenterie Shigellose Mauvaise Des maux d’estomac, Bien laver à de l’eau portable tous les Traitée par des
Bacillaire hygiène des nausées, aliments. Boire de l’eau portable. antibiotiques
Par un manque vomissements, fièvre Se laver soigneusement les mains à l’eau
d’accès à l’eau légère, fatigue et une et au savon ou avec une solution
potable faiblesse généralisée hydroalcoolique en particulier avant les
repas et après le passage aux toilettes

Bilharziose Shistosomamansonis Pas de Diarrhée aigue non Bien laver à de l’eau portable tous les Antiparasitaire
(ver parasite) contagions fébrile des fois glairo- aliments. Boire de l’eau portable. Intercalalum (20
homme à sanglante, éruption Se laver soigneusement les mains à l’eau mg/kg 03 par
homme cutanée, et au savon ou avec une solution jours)
Eau ou aliment Hématurie hydroalcoolique en particulier avant les Praziquantel en
contaminé par repas et après le passage aux toilettes cure (20 mg/kg 02
les matières fois par jours)
fécales infectées

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Salmonellose Salmonella (bactérie) Inter humain Diarrhée par fois Eviter les crudités Prise de liquide
Consommation sanglante Laver, peler et cuire les aliments avant de (hydratation)
ou aliment Fièvre brutale les consommer Nécessite des
contaminer Maux de tête parfois Faire bouillir l’eau avant de la consommer soins médicaux y
surtout les fruits vomissement Se laver soigneusement les mains à l’eau compris prise de
de mer souillées Douleur abdominale et au savon ou avec une solution perfusion intra
par les selles (crampe) hydroalcoolique en particulier avant les veineuse
d’un porteur sain repas et après le passage aux toilettes Prise
ou d’un malade d’antibiotique
Exemple chez les
enfants :
Ceftriaxone ou
l’Azithromycine
Adulte :
Lévofloxacine ou
l’Azithromycine
durée 05 à 07
jours et plus si
immunité faible

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IV- TRAITEMENT

1) TRAITEMENT PREVENTIF

La prévention visant à limiter la transmission des kystes reste donc essentielle.


Elle repose avant tout sur l’élimination de la contamination fécale de l’eau, des aliments
et des mains ainsi que sur la mise au point des méthodes de diagnostic pouvant révéler
la présence des kystes y compris chez les porteurs.
Il est important d’utiliser des médicaments antidiarrhéiques seulement jusqu’à ce
que nous puissions consulter un médecin.
Il est possible de prévenir la dysenterie jusqu’à un certain point, en ayant une
hygiène personnelle stricte.
- Lavez les mains soigneusement à l’eau et au savon ou utilisez un désinfectant
après être allé aux toilettes et avoir changé les couches des enfants infectés.
- Evitez les activités sexuelles avec les personnes infectées et celle qui ont
récemment récupéré de l’infection.
- Ne manger aucun aliment cuit dans des conditions non hygiéniques, ne rien
acheter à manger chez les marchands ambulants.
- Manger seulement des aliments cuits à haute température. Ne pas manger
d’aliments cuits ayant refroidi par la suite.
- Boire uniquement de l’eau bouillie ou embouteillé commercialement utiliser
uniquement de la glace faite à partir d’eau purifiée.
- Eviter les eaux stagnantes.
La prévention de cette parasitose donne essentiellement sur les mesures simples
d’hygiène et alimentaire.

2) TRATEMENT CURATIF

Le traitement de la dysenterie amibienne repose en première intention sur :

- Antibiotique pour la forme bactérienne les plus sévères ;

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- Une réhydratation (absorption de riz carotte cuites et eau) voire une réhydratation
prolongée à l’hôpital,
- Une coproculture (afin d’identifier le germe responsable)
- En amont de l’infection, on veillera à respecter une prophylaxie.
- Il conviendra de faire attention
- Aux mesures sanitaires
- A l’apprentissage de l’hygiène
- A l’aménagement de latrines et à leur hygiène.
- Au contrôle des mouches à l’aide de répulsifs
- A l’approvisionnement en eau portable
- Aux fruits et légumes cuis

Eu égard aux complications possibles de la dysenterie, il convient


impérativement de consulter votre médecin si les symptômes persistent plus de trois
jours/ forte fièvre, diarrhée sévère, nausées) ou de se rendre aux urgences les plus
proches.

a) TRAITEMENT MEDICAMENTEUX

Un amoebicide et et/ou médicament qui tue les kystes

En cas de suspicion d’amibiase et en présence de symptômes, on traite le patient


par un amoebicide (un médicament qui tue les amibes).

Soit le METRONIDAZOLLE soit le TINIDAZOLE. Le métronidazole doit


être pris pendant 7 à 10 jours.

Le TINIDAZOLE doit être pris pendant 3 à 5 jours, le tinidazole présente moins


d’effets secondaires que le métronidazole.

Les personnes prenant l’un ou l’autre de ces médicaments doivent éviter de


consommer de l’alcool pendant le traitement et plusieurs jours après. Afin d’éviter
possiblement les nausées, vomissements, bouffées de chaleur et céphalées.

Le NITAZOXANIDE a été proposé comme alternative pour traiter l’amibiase.

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Du METRONIDOZOLE, du TINIDAZOLE ou du NITAZOXANIDE sont


administrés aux femmes enceintes uniquement si les bénéfices dépassent les risques.

Ni le métronidazole, ni le tinidazole ni le nitazoxanide ne permettent pas de tuer


tous les kystes présents dans le gros intestin.

Un second médicament (comme la PARAMOMYCINE, la DIIODA-


HYDROXYQUINE ou le FUORATE DE DILAXONIDE est utilisé pour tuer les
kystes et éviter une récidive. On peut utiliser l’un de ces médicaments seul pour traiter
les patients non malades, mais dont les selles contiennent entamoeba histolitica.

La présence de kystes seul ne doit pas amener à traiter une amibiase, en cas d’amibiase
intestinale confirmée :

TRINIDAZOLE PO :

- Enfant : 50 mg/kg une fois par jour pendant 3 jours (max.2g par jour)
- Adulte .2g une fois pendant 3 jours
METRONIDAZOLE PO :
- Enfant : 15mg/kg 3 fois par jour pendant 5 jours
- Adulte 500mg 3 fois par jours pendant 5 jours

b) TRAITEMENT NON MEDICAMENTEUX

Pour les personnes présentant une amibiase, quel est le traitement naturel le plus
adapté. L’amibiase causée par Entamoeba histolytica est associée à une morbidité
élevée. Cette mortalité devient un problème majeur de santé publique dans le monde, en
particulier dans les pays en développement en raison des effets secondaires et de la
résistance que les protozoaires pathogènes construisent contre les médicaments
antiparasitaires, une grande attention a été portée aux plantes utilisées en médecine
traditionnelle.
Le développement de la maladie dépendra de la capacité du système immunitaire
à répondre à l’invasion par le parasite, toute action visant à renforcer le système
immunitaire sera donc un facteur positif de prévention.
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THEME : DYSENTERIE AMIBIENNE

L’usage de compléments alimentaires, oligoéléments et probiotique en cas


d’amibiase, une utilisation de certains compléments alimentaires, traitement naturel,
peut être envisagée.

- VITAMINE C
Il faudra veiller à avoir un apport suffisant en vitamine C, tant en prévention
qu’en traitement, car une déficience le pourrait causer des symptômes aggravés de la
maladie. En effet, la vitamine C a une action anti inflammatoire, qui peut avoir un rôle
prépondérant dans l’apparition et le traitement de nombreuses pathologies.

- ZINC
La supplémentation en ZINC diminue la diarrhée associée à entamoeba
histolytica. Le zinc contribue également à renforcer le bon fonctionnement du système
immunitaire.

- CURCUMA
Le curcuma pour traiter l’amibiase grâce à se propriétés, antiseptiques
antibactériennes, anti inflammatoires et antioxydantes, le curcuma est un excellent
remède pour traiter l’amibiase. Il permet en particulier d’éliminer les parasites et de
protéger les intestins.
- INGRRDIENTS
1 cuillère à café de curcuma (5g)
¼ cuillère à café de sel(1g)
1 tasse d’eau bouilli (250ml)
- PREPARATION
Dans la tasse d’eau préalablement bouillie, vous devrez ajouter du curcuma et du
sel.
Puis, mélangez bien le curcuma et laissez-le reposer pendant 5 minutes
Vous devrez consommer le remède au curcuma à jeun tous les jours.

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- AIL
L’Ail pour traiter l’amibiase en raison de ses propriétés antiparasitaires et
antibiotiques, l’ail est un autre des excellents remèdes naturels pour traiter l’amibiase, il
aide à contrôler les parasites et les empêches d’apparaitre à nouveau.

L’Ail est un puissant remède pour traiter de nombreux troubles. Vous aimerez
aussi découvrir 6 puissants remèdes maison à base d’ail. Ne manquez pas de consulter
aussi cet article.

- INGREDIENTS
2 gousses d’ail

1 tasse d’eau (250ml)

- PREPARATION

Broyez les deux gousses d’ail pus ajoutez les dans un bal avec l’eau et faits
chauffer

Quand l’eau atteint le point d’ébullition, retirez-la du feu et laissez reposer


pendant 20 minutes

Vous devrez consommer ce remède à l’ail, à jeun pendant une semaine pour
combattre l’amibiase.

Il est très important de remplacer le liquide perdu à cause de la diarrhée.

Dans ce cas, des boissons gazeuses, du jus et de l’eau embouteillée suffisent. La


diarrhée plus importante devrait être traité à l’aide de solutions contenant des
électrolytes, tels le potassium et le sel, et du sucre.

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THEME : DYSENTERIE AMIBIENNE

CONCLUSION

L’essentiel à retenu est que la dysenterie amibienne est une infection grave de
l’intestin causée par un protozoaire appelé Entamoeba Histolytica qui vit dans le gros
intestin, entrainant des diarrhées pouvant être glairo-sanglante sans fièvre et des
douleurs et crampe abdominale. Il en ressort clairement que l’amibiase se contamine
essentiellement par l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés par des matières fécale,
contenant des kystes qui sécrètent des substances organiques favorisant leurs dispersions
dans la muqueuse et la sous muqueuse colique, entrainant des ulcères et parfois des
perforations intestinales. La prévention de cette maladie passe essentiellement par les
mesures d’hygiène et sa guérison par une hydratation et la prise des antiparasitaires tel
que : Le Métronidazole, le Trinidazole, la Paramomycine, ect, qui sont utilisés pour tuer
les kystes et éviter une récidive sans oublier l’ail, le curcuma, le vitamine C et le zinc
qui sont des traitements non médicamenteux. La dysenterie amibienne

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IV- TRAITEMENT

3) TRAITEMENT PREVENTIF

La prévention visant à limiter la transmission des kystes reste donc essentielle.


Elle repose avant tout sur l’élimination de la contamination fécale de l’eau, des aliments
et des mains ainsi que sur la mise au point des méthodes de diagnostic pouvant révéler
la présence des kystes y compris chez les porteurs.
Il est important d’utiliser des médicaments antidiarrhéiques seulement jusqu’à ce
que nous puissions consulter un médecin.
Il est possible de prévenir la dysenterie jusqu’à un certain point, en ayant une
hygiène personnelle stricte.
- Lavez les mains soigneusement à l’eau et au savon ou utilisez un désinfectant
après être allé aux toilettes et avoir changé les couches des enfants infectés.
- Evitez les activités sexuelles avec les personnes infectées et celle qui ont
récemment récupéré de l’infection.
- Ne manger aucun aliment cuit dans des conditions non hygiéniques, ne rien
acheter à manger chez les marchands ambulants.
- Manger seulement des aliments cuits à haute température. Ne pas manger
d’aliments cuits ayant refroidi par la suite.
- Boire uniquement de l’eau bouillie ou embouteillé commercialement utiliser
uniquement de la glace faite à partir d’eau purifiée.
- Eviter les eaux stagnantes.
La prévention de cette parasitose donne essentiellement sur les mesures simples
d’hygiène et alimentaire.

4) TRATEMENT CURATIF

Le traitement de la dysenterie amibienne repose en première intention sur :

- Antibiotique pour la forme bactérienne les plus sévères ;

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THEME : DYSENTERIE AMIBIENNE

- Une réhydratation (absorption de riz carotte cuites et eau) voire une réhydratation
prolongée à l’hôpital,
- Une coproculture (afin d’identifier le germe responsable)
- En amont de l’infection, on veillera à respecter une prophylaxie.
- Il conviendra de faire attention
- Aux mesures sanitaires
- A l’apprentissage de l’hygiène
- A l’aménagement de latrines et à leur hygiène.
- Au contrôle des mouches à l’aide de répulsifs
- A l’approvisionnement en eau portable
- Aux fruits et légumes cuis

Eu égard aux complications possibles de la dysenterie, il convient


impérativement de consulter votre médecin si les symptômes persistent plus de trois
jours/ forte fièvre, diarrhée sévère, nausées) ou de se rendre aux urgences les plus
proches.

c) TRAITEMENT MEDICAMENTEUX

Un amoebicide et et/ou médicament qui tue les kystes

En cas de suspicion d’amibiase et en présence de symptômes, on traite le patient


par un amoebicide (un médicament qui tue les amibes).

Soit le METRONIDAZOLLE soit le TINIDAZOLE. Le métronidazole doit


être pris pendant 7 à 10 jours.

Le TINIDAZOLE doit être pris pendant 3 à 5 jours, le tinidazole présente moins


d’effets secondaires que le métronidazole.

Les personnes prenant l’un ou l’autre de ces médicaments doivent éviter de


consommer de l’alcool pendant le traitement et plusieurs jours après. Afin d’éviter
possiblement les nausées, vomissements, bouffées de chaleur et céphalées.

Le NITAZOXANIDE a été proposé comme alternative pour traiter l’amibiase.

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THEME : DYSENTERIE AMIBIENNE

Du METRONIDOZOLE, du TINIDAZOLE ou du NITAZOXANIDE sont


administrés aux femmes enceintes uniquement si les bénéfices dépassent les risques.

Ni le métronidazole, ni le tinidazole ni le nitazoxanide ne permettent pas de tuer


tous les kystes présents dans le gros intestin.

Un second médicament (comme la PARAMOMYCINE, la DIIODA-


HYDROXYQUINE ou le FUORATE DE DILAXONIDE est utilisé pour tuer les
kystes et éviter une récidive. On peut utiliser l’un de ces médicaments seul pour traiter
les patients non malades, mais dont les selles contiennent entamoeba histolitica.

La présence de kystes seul ne doit pas amener à traiter une amibiase, en cas d’amibiase
intestinale confirmée :

TRINIDAZOLE PO :

- Enfant : 50 mg/kg une fois par jour pendant 3 jours (max.2g par jour)
- Adulte .2g une fois pendant 3 jours
METRONIDAZOLE PO :
- Enfant : 15mg/kg 3 fois par jour pendant 5 jours
- Adulte 500mg 3 fois par jours pendant 5 jours

d) TRAITEMENT NON MEDICAMENTEUX

Pour les personnes présentant une amibiase, quel est le traitement naturel le plus
adapté. L’amibiase causée par Entamoeba histolytica est associée à une morbidité
élevée. Cette mortalité devient un problème majeur de santé publique dans le monde, en
particulier dans les pays en développement en raison des effets secondaires et de la
résistance que les protozoaires pathogènes construisent contre les médicaments
antiparasitaires, une grande attention a été portée aux plantes utilisées en médecine
traditionnelle.
Le développement de la maladie dépendra de la capacité du système immunitaire
à répondre à l’invasion par le parasite, toute action visant à renforcer le système
immunitaire sera donc un facteur positif de prévention.
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L’usage de compléments alimentaires, oligoéléments et probiotique en cas


d’amibiase, une utilisation de certains compléments alimentaires, traitement naturel,
peut être envisagée.

- VITAMINE C
Il faudra veiller à avoir un apport suffisant en vitamine C, tant en prévention
qu’en traitement, car une déficience le pourrait causer des symptômes aggravés de la
maladie. En effet, la vitamine C a une action anti inflammatoire, qui peut avoir un rôle
prépondérant dans l’apparition et le traitement de nombreuses pathologies.

- ZINC
La supplémentation en ZINC diminue la diarrhée associée à entamoeba
histolytica. Le zinc contribue également à renforcer le bon fonctionnement du système
immunitaire.

- CURCUMA
Le curcuma pour traiter l’amibiase grâce à se propriétés, antiseptiques
antibactériennes, anti inflammatoires et antioxydantes, le curcuma est un excellent
remède pour traiter l’amibiase. Il permet en particulier d’éliminer les parasites et de
protéger les intestins.
- INGRRDIENTS
1 cuillère à café de curcuma (5g)
¼ cuillère à café de sel(1g)
1 tasse d’eau bouilli (250ml)
- PREPARATION
Dans la tasse d’eau préalablement bouillie, vous devrez ajouter du curcuma et du
sel.
Puis, mélangez bien le curcuma et laissez-le reposer pendant 5 minutes
Vous devrez consommer le remède au curcuma à jeun tous les jours.
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- AIL
L’Ail pour traiter l’amibiase en raison de ses propriétés antiparasitaires et
antibiotiques, l’ail est un autre des excellents remèdes naturels pour traiter l’amibiase, il
aide à contrôler les parasites et les empêches d’apparaitre à nouveau.

L’Ail est un puissant remède pour traiter de nombreux troubles. Vous aimerez
aussi découvrir 6 puissants remèdes maison à base d’ail. Ne manquez pas de consulter
aussi cet article.

- INGREDIENTS
2 gousses d’ail

1 tasse d’eau (250ml)

- PREPARATION

Broyez les deux gousses d’ail pus ajoutez les dans un bal avec l’eau et faits
chauffer

Quand l’eau atteint le point d’ébullition, retirez-la du feu et laissez reposer


pendant 20 minutes

Vous devrez consommer ce remède à l’ail, à jeun pendant une semaine pour
combattre l’amibiase.

Il est très important de remplacer le liquide perdu à cause de la diarrhée.

Dans ce cas, des boissons gazeuses, du jus et de l’eau embouteillée suffisent. La


diarrhée plus importante devrait être traité à l’aide de solutions contenant des
électrolytes, tels le potassium et le sel, et du sucre.

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THEME : DYSENTERIE AMIBIENNE

CONCLUSION

L’essentiel à retenu est que la dysenterie amibienne est une infection grave de
l’intestin causée par un protozoaire appelé Entamoeba Histolytica qui vit dans le gros
intestin, entrainant des diarrhées pouvant être glairo-sanglante sans fièvre et des
douleurs et crampe abdominale. Il en ressort clairement que l’amibiase se contamine
essentiellement par l’ingestion d’eau ou d’aliments souillés par des matières fécale,
contenant des kystes qui sécrètent des substances organiques favorisant leurs dispersions
dans la muqueuse et la sous muqueuse colique, entrainant des ulcères et parfois des
perforations intestinales. La prévention de cette maladie passe essentiellement par les
mesures d’hygiène et sa guérison par une hydratation et la prise des antiparasitaires tel
que : Le Métronidazole, le Trinidazole, la Paramomycine, ect, qui sont utilisés pour tuer
les kystes et éviter une récidive sans oublier l’ail, le curcuma, le vitamine C et le zinc
qui sont des traitements non médicamenteux. La dysenterie amibienne

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Rédigé par le groupe : II

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