Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DECOUVERTE ET STRATEGIES EN
UROLOGIE PEDIATRIQUE
I- INTRODUCTION
1- La pathologie des voies urinaires de l’enfant regroupe
schématiquement trois types d’affection
a) Les malfaçons anatomiques congénitales = les plus fréquentes.
b) Les affections acquises = essentiellement représentés par les
lithiases.
c) Les anomalies fonctionnelles parmi lesquelles :
- Les lésions neurologiques sont les plus classiques
- Les troubles de la maturation vésico-sphintérienne sont les
plus récemment individualisés.
2- Les acquisitions récentes de l’urologie pédiatrique portent
essentiellement sur :
a) Un diagnostic de plus en plus précoce des malformations ;
Ceci permet une correction chirurgicale complète très tôt.
N.B. le praticien tient ici un rôle important dans la précocité du
diagnostic.
b) Une meilleure compréhension des troubles fonctionnelles ;
Par exemple les problèmes d’incontinence sont mieux cernés grâce
au développement des explorations urodynamiques. Ainsi toute une
pathologie fonctionnelle se trouve extraite du « tiroir psychologique »
où l’avaient rangé l’incompréhension et le dénuement thérapeutique.
b) L’uroscanner permet actuellement une meilleure exploration des
voies urinaires et a détrôné l’UIV.
II- CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE ET STATEGIES
Il est nettement concevable de classer les symptomatologies d’appel
révélatrices d’une uropathie en fonction de l’âge.
A- AVANT LA NAISSANCE
Durant ces dernières années, le développement considérable de l’échographie
obstétricale permet de suspecter certaines anomalies :
- dès la 18ème semaine de grossesse
- et à priori à l’échographie de la 32ème semaine.
Il s’agit essentiellement de distensions rénales :
- soit de nature kystique
- soit en amont d’un obstacle.
L’alerte anténatale :
- a pu dans certains cas très rares, permettre un geste palliatif de drainage in
utéro ;
- mais elle permettra surtout une confirmation et une thérapeutique très
précoce à la naissance.
3- UN ETAT INFECTIEUX
La fièvre est le dénominateur commun de beaucoup d’affections du
nourrisson parmi lesquelles l’infection urinaire est à évoquer facilement.
L’examen cytobactériologique de l’urine doit donc être réalisé facilement
et avant toute thérapeutique antibiotique devant un état fébrile voire
septicémique chez le nourrisson.
2- DYSURIES ET INCONTINENCES
En effet c’est à partir de cet âge que les parents se soucient :
- de la qualité du jet urinaire de leur enfant du moins chez le garçon
- ainsi que de la propreté diurne et nocturne.
* Chez le garçon
Les causes sont :
- une balanite par macération sous prépuce rétréci
- ou une méatite érosive banale.
CONCLUSION
* La pathologie urinaire de l’enfant n’est pas exceptionnelle ; le praticien
joue un rôle essentiel dans le dépistage.
* Si les uropathies infantiles sont nombreuses et variées ; deux doivent être
dépistées de façon impérative et précoce :
- l’infection ascendante du reflux qui justifie une exploration radiologique
complète dès la première infection urinaire
- la dilatation en amont d’une obstruction qui justifie :
* une palpation systématique de l’abdomen chez tout enfant
* et une échographie facile devant toute douleur abdominale.