Economiques et Sociales
Tétouan
Encadrée par :
Professeur Houria ZAAM
Réalisé par:
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Section 1 : financement par fonds propres
Autofinancement
Augmentation du capital
1. Les cessions d'éléments de l'actif immobilisé
L’emprunt indivis
L’emprunt classique auprès des établissements de crédit :
L’emprunt obligataire :
Financement par le crédit-bail :
Crédit-bail mobilier :
Le crédit-bail immobilier :
La cession bail
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Introduction :
Lors de sa création, puis au cours de son développement, l’entreprise au moment
opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances, et
utiliser au mieux les moyens dont elle dispose. Pour exercer son activité, l’entreprise doit
d’abord engager des dépenses avant de percevoir des recettes : réalisation des investissements
matériels (terrains, installations, constructions) ; achats des matières et fournitures, prévoir la
rémunération de la main d’œuvre). Ce n’est qu’ultérieurement, à l’issue de la production et de
la commercialisation, que des recettes seront encaissées après la réalisation des ventes. Il y a
donc un décalage dans le temps entre les paiements et les encaissements concernant aussi bien
les investissements que l’exploitation. Ce décalage crée des besoins de financements que
l’entreprise devra couvrir en se procurant des fonds selon différentes modalités.
En partant du fait que l’entreprise est une entité économique combinant les facteurs de
production (capital, travail, matières premières) dans le but de produire des biens et services
destinés à être vendus sur un marché solvable, le financement peut être défini comme lui
permettant de disposer des ressources qui lui sont nécessaires sur le plan pécuniaire. Ce
financement conditionne la survie de l’entreprise.
Dans toutes les décisions de financement à long terme, l’investissement occupe une
placesingulière dans la littérature de gestion .L’entreprise doit investir non seulement pour
assurer le développement de son matériel de production, mais elle doit assurer le
développement de son activité en augmentant sa capacité de production ou en fabriquant des
produits nouveaux.
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Section 1 : financement par fonds propres
Financement par fonds propres est un financement interne est une source de
financement privilégiée par les entreprises.
Dans cette section on traitera les principaux modes de financement par les capitaux
propres de l’entreprise à savoir l’autofinancement, l’augmentation du capital et enfin la
cession d’éléments d’actif.
1. Autofinancement
L’autofinancement est le financement des investissements par les moyens propres de
l’entreprise, c’est la ressource qui provient de l’activité de l’entreprise et conservée par elle,
autrement dit c’est la part de la capacité d’autofinancement qui restera à la disposition de
l’entreprise pour être réinvestie. L’autofinancement demeure le moyen de financement
privilégié des entreprises, c’est la plus facile à mettre en œuvre car il n’y a pas à obtenir
l’accord des personnes extérieures à l’entreprise et qu’elle n’entraîne pas de frais. Toutes les
entreprises l’utilisent y compris les plus grandes.
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Pourquoi l'entreprise recourt-elle à l'autofinancement et ne fait-elle pas
appel uniquement au financement externe ?
Différentes raisons peuvent amener les dirigeants de l'entreprise à préférer l'autofinancement à
l'émission d'actions ou d'obligations, ou encore au crédit bancaire.
Un tel choix peut résulter, en premier lieu, d'une attitude spontanée des dirigeants
visant à employer au mieux, et dans la perspective d'une meilleure rentabilité, les
liquidités réalisées au cours de l'exercice. Il s'agit souvent d'un réflexe de bonne
gestion financière. Comme il convient de ne pas laisser des sommes oisives, lorsqu'on
arrive en fin d'année
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Ressources financières limitées pour la croissance et le développement de l'activité .Il
faut alors envisager d'autres sources de financement ;
L’excès d’autofinancement d’une entreprise peut décourager les associés qui, ne
recevant plus de rémunération, se détournent de l’entreprise, ce qui rend difficile les
augmentations de capital lorsqu’elles sont nécessaires ;
son caractère inflationniste les entreprises ont tendance à augmenter leur prix afin de
dégager des ressources de financement suffisantes.
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Cet état, ainsi, décrit en « cascade » la formation du résultat (1er partie du tableau)et
calcule la capacité d’autofinancement de l’entreprise( 2eme partie du tableau).
B. La capacité d’autofinancement :
De rémunérerles associés ;
De renouveler et d’accroitre les investissements ;
D’augmenter le fonds de roulement ;
De rembourser les dettes financière ;
De mesurerla capacité de développement et l’indépendance de l’entreprise ;
De couvrirles pertes probables et les risques.
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C. Le calcul de la CAF :
i. Méthode additive :
= CAF
- Dividendes
= Autofinancement
(1) à l’exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs circulant et à la trésorerie
(2) à l’exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulant et à la tresorerie
(3) y compris reprises sur subventions d’investissement
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ii. Méthode soustractive :
EBE ou IBE
+ Autre produits d’exploitation
+ Reprise d’exploitation, transfère et charges(1)
+ Produits financiers (1)
+ Produits non courantes (1) (2)
- Autre charges d’exploitation
- Dotation d’exploitation (1)
- Charges financières (1)
- Charges non courantes (1) (2) (3)
- Impôts sur le résultat
= CAF
- Dividendes
= Autofinancement
(1) Sauf les reprises durables (sur amortissement, provision pour dépréciation des immobilisations,
provision réglementées et sur provision pour risques et charges)
(2) Sauf produits de cession des immobilisations, reprises sur subvention d’investissement et reprises
sur provision durables/risques et charges et réglementées
(3) Sauf la valeur nette d’amortissement des immobilisations cédées (VNA)
2. Augmentation du capital :
1- Définition :
Pour le financement par augmentation du capital, lorsque l’entreprise procède à une augmentation du
capital pour financer un investissement, ses fonds propres vont s’accroître et le nombre des actions en
circulation va augmenter.
Lorsque l’entreprise a besoin d’argent, elle peut réaliser une augmentation de capital auprès de ses
actionnaires. Pour ce faire, elle va créer des nouvelles actions qu’elle va ensuite vendre, et le capital
récolté ainsi va augmenter les capitaux propres.
Ce qui est très intéressant avec ce mode de financement c’est que le capital investi par les actionnaires
n’a pas à être remboursé : en effet, les actionnaires ont reçu en contrepartie des actions. Ils sont
maintenant copropriétaires de l’entreprise : ils peuvent intervenir dans la gestion de l’entreprise et ils
sont propriétaires des bénéfices dégagés par l’entreprise, à hauteur de leur participation bien entendu.
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a. Par un apport en numéraire :
Il s’agit d’apports en liquidités réalisés par les associés à la société. L’opération se traduit par
augmentation de la trésorerie (actif) de la société.
Il revient à émettre de nouvelles actions contre un apport d’argent à l’entreprise. Cette augmentation
du Capital passe par la vente d’action sur les marchés financiers, par émission d’actions nouvelles,
soit directement auprès des actionnaires existants soit par le biais de nouveaux actionnaires dans ce cas
on procède à la création de nouvelles parts sociales par lequel une prime d’émission peut être prévue
pour compenser l’excédent entre la valeur réelle des parts sociales et leur valeur nominale.
Lors de ce type d’augmentation de capital, la surévaluation d’un bien apporté peut engendre un
déséquilibre entre les associés eux-mêmes si l’apport a fait l’objet, en contrepartie, de la réception de
parts sociales ou d’actions.
Attention toutefois à la technique dite du « mouillage des apports ». Cette technique constitue en effet
un délit de majoration frauduleux au sens de l’article L.241-3-1° du Code de commerce.
L’article dispos que « est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 375.000 DH, le
fait pour toute personne de faire attribuer frauduleusement à un apport en nature une évaluation
supérieure à sa valeur réelle »
Afin d’éviter cela, il est obligatoire de faire appel à un commissaire aux apports, qui devra fixer, sous
sa responsabilité, la valeur du bien apporté. Il aura ainsi la liberté de choisir la méthode qu’il estime la
mieux fondée
Quel est impact e l’’augmentation du capital par incorporation des réserves sur les
actionnaires ?
Aucun. Pourquoi? Puisque tout simplement, les actions d'une société sont des titres de propriété sur
l'actif social de cette dernière. Les actionnaires ont droit à une quote-part des capitaux propres (au
prorata de leur détention du capital). Rappelons que les réserves font partie des capitaux propres. Dès
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lors, l'augmentation de capital par incorporation des réserves ne change rien dans la QP d'actif social
appartenant aux actionnaires.
Exemple : Une société est constituée de 100 actions de 1000 DH (Capital social = 100 000DH) Ses
réserves sont de 200 000€. Chaque actionnaire a droit à la restitution des 1000DH qu'il a mis
initialement, majoré de 1% des réserves (soit 2000DH). Chaque action vaut alors 3 000DH Si on
augmente le capital de 200 000DH par incorporation des réserves, le capital social passe à 300 000DH.
Mais il est toujours divisé en 100 actions. Autrement dit, chaque associé a droit au remboursement de
3 000DH en cas de dissolution de la société. Dès lors, il n'a ni plus d'argent ni moins d'argent qu'avant
l'augmentation.
NB : le capital n'est jamais distribuable, alors que les réserves le sont. Dès lors, l'augmentation de
capital par incorporation de réserves implique que l'associé ne pourra plus espérer récupérer des
dividendes au titre d'une distribution de réserves
3- Avantages et inconvénients :
Avantage :
Une augmentation des fonds propres en prévoyant une augmentation de capital permet
d’assurer la solidité financière de l’entreprise, de renforcer sa trésorerie, ainsi que de se
soumettre à l’apport de l’expertise d’un nouvel actionnaire, c’est-à-dire le bénéfice d’expertise
technique et stratégique supplémentaire.
C’est un financement facile à mettre en œuvre ;
La rémunération des fonds dépend des bénéfices réalisés ;
Les fonds ne sont pas remboursés à leurs apporteurs
Inconvénient :
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L’augmentation de capital, si elle n'est pas suivie par les actionnaires initiaux, peut se traduire
par l'entrée au capital de nouveaux actionnaires pas forcément favorables à l'équipe de
direction et peut même dans le pire des cas se traduire par une perte de contrôle de l'entreprise
au profit d'un nouvel actionnaire.
Le retour sur investissement attendu par les actionnaires peut être supérieur au taux d'intérêt
d'un emprunt. La politique de versement de dividende par l'entreprise peut donc se traduire par
un coût plus élevé que celui relatif au recours à l'emprunt.
4- Pourquoi le rapport à l’augmentation du capital ? :
L'augmentation de capital est donc une volonté d'accroître les financements de l'entreprise, et ce pour
diverses raisons :
l'investissement
Les nouveaux capitaux pourraient aider au développement d'un nouveau projet, ou encore favoriser
l'embauche de cadres. Les futurs investisseurs jugeront donc de la qualité du projet concerné avant de
participer ou non à l'augmentation de capital;
recapitaliser
Des fortes pertes peuvent entraîner un niveau de fonds propres inférieurs à la législation. De fait,
l'entreprise se trouve dans l'obligation de se recapitaliser rapidement. Les investisseurs doivent alors
couvrir les pertes de l'entreprise. Les actionnaires ont donc le choix entre voir disparaître tout leur
investissement initial ou investir davantage;
Se désendetter
Un trop fort endettement peut paralyser une entreprise. Rembourser ses dettes peut donc permettre à
l'entreprise de retrouver de la flexibilité financière et des marges de manœuvre. Toutefois, augmenter
son capital pour se désendetter est souvent mal perçu par la communauté financière;
Disposer d'une trésorerie suffisante
Avec un environnement économique évoluant sans cesse, l'entreprise peut avoir un besoin d'une
trésorerie pléthorique afin de profiter d'opportunités de rachat. Une forte trésorerie peut ainsi permettre
d'acquérir rapidement un concurrent si le besoin s'en fait sentir.
Les raisons sont donc multiples à une augmentation de capital, et elles démontrent toute
l'importance que doit donner une société cotée à son cours de bourse. En effet, l'augmentation de
capital pour une société cotée se réalise à des niveaux proches du dernier cours de bourse. Ainsi une
entreprise pourrait ne pas pouvoir bénéficier des fonds suffisants s’ils n'ont pas communiqué
suffisamment dans les années précédentes. Une bonne communication et une valorisation
conséquente sont les armes idéales de demain pour une augmentation de capital réussie.
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L'augmentation de capital a donc un impact direct sur la répartition du capital, sur sa
composition. En effet, entre deux anciens actionnaires, la part risque d'évoluer si l'un des actionnaires
participe à l'augmentation de capital alors que l'autre non. Prenons un exemple simple.
Une société X est détenue par 2 actionnaires à hauteur de 50% chacun. La société vaut 10
000dh. Cette dernière souhaite procéder à une augmentation de capital de 2500DH. A l'issue de cette
augmentation, la valeur de l'entreprise sera schématiquement de 12500DH. L'un des actionnaires ne
participera pas à l'offre, alors que l'autre y souscrira en totalité. A l'issue de l'augmentation de
capital, la répartition du capital sera donc de 40% pour l'ancien actionnaire, et 60% pour
l'actionnaire ayant souscrit à l'augmentation de capital.
Le poids de chaque actionnaire peut ainsi se voit réduit ou augmenter lors de chaque variation du
capital. Mais certaines décisions d'aujourd'hui peuvent aussi avoir un impact dans plusieurs années sur
le capital. Ainsi l'émission d'obligations convertibles en actions, d'obligations remboursables en
actions ou même de plan de stocks options, peuvent avoir des conséquences importantes sur la
composition du capital social à 5 ou 10 ans.
Sachez aussi qu'il existe des augmentations de capital dites réservées. Un ou plusieurs actionnaires
principaux participent à l'augmentation de capital mais seuls eux ont ce droit. Les autres actionnaires
ne peuvent y participer. Ce type d'opérations est fréquent pour les actionnaires salariés. Sachez aussi
que dans des cas extrêmes, notamment pour éviter la faillite de l'entreprise, aucun droit de souscription
n'est distribué aux actionnaires afin de favoriser un peu plus la venue de nouveaux capitaux essentiels
à la survie de l'entreprise.
Toute augmentation de capital est une décision de l'assemblée générale extraordinaire. Cette
dernière réunit l'ensemble des actionnaires et décide ou non de l'augmentation de capital. Toutefois,
l'AGE peut déléguer une part de cette responsabilité pour certaines augmentations de capital et dans
certaines limites. En effet, par opposition à l’autofinancement qui se construit quotidiennement du fait
de l’activité de l’entreprise, l’augmentation de capital demeure une mesure exceptionnelle.
Le choix de l'augmentation de capital au détriment de l'endettement n'est pas un élément
neutre financièrement. Certes, les charges financières ne s'alourdiront pas, mais le coût
moyen du capital est supérieur au coût de l'endettement. En effet, le taux de rentabilité exigé
par les actionnaires est bien supérieur que le taux d'intérêt exigé par les banques. Les
dirigeants doivent donc constamment équilibrer leur bilan en fonction de leur capacité
d'endettement et le taux de rentabilité exigé.
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L'augmentation de capital est donc un élément important de la vie d'une entreprise. La réussite
d'une augmentation de capital peut conditionner l'avenir d'une société, cotée ou non. Quant à
votre décision d'y souscrire ou non, elle dépendra directement de la confiance que vous accordez
au management de l'entreprise
Les besoins de financement à long terme peuvent également être financés en partie par la cession
d'élément de l'actif immobilisé, qui est considérées comme une source de financement par fonds
propres, peuvent résulter soit :
-Du renouvellement du parc d’immobilisation cela veut dire renouvellement normal des
immobilisations qui s'accompagne, chaque fois que cela est possible, de la vente des biens renouvelés ;
-De la nécessité d'obtenir des capitaux par la cession, sous la contrainte, de certaines immobilisations
(terrains, immeubles ...) qui ne sont pas nécessaires à l'activité de l'entreprise ;
-De la mise en œuvre d'une stratégie de recentrage. Dans ce cas, l'entreprise cède des usines, des
participations, voire des filiales dès lors qu'elles sont marginales par rapport aux métiers dominants
qu'elle exerce. Dans ce cas, les sommes en jeu sont souvent considérables
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la moyenne des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit pour les prêts à taux
variable aux entreprises d'une durée initiale supérieure à 2 ans.
Avantage
Le compte courant d’associé constitue une source de financement interne pour la société,
souvent plus facile à obtenir qu’un prêt bancaire classique.
Il peut constituer également une source de revenu supplémentaire pour l’associé ou le
dirigeant prêteur, grâce aux intérêts d’emprunt versés.
Par ailleurs, lorsque l’associé ou le dirigeant n’exige pas d’intérêts, le prêt via le compte
courant d’associé reste moins onéreux que les agios bancaires.
Le compte courant d’associé bloqué sur le long terme permet de stabiliser les ressources
stables de la société, renforce sa capacité de financement externe et donc son fonds de
roulement.
Inconvénient :
Le compte courant d'associé comporte aussi des inconvénients pour la société. Souvent les
avances en compte d'associé sont consenties sans indication de durée : leur restitution est alors
exigible à tout moment, ce qui peut fragiliser grandement la trésorerie de la société.
Ainsi, le compte courant peut conférer à l'associé un pouvoir de contrôle financier sur la
société au gré de ses avances et des menaces d'en exiger le remboursement.
Emis uniquement par les sociétés du secteur public, les sociétés anonymes coopératives et les
compagnies d'assurance, les titres participatifs avaient été créés en 1983 par l'État qui souhaitait
renforcer les capitaux propres des sociétés qu'il venait de nationaliser en faisant appel au public mais
en ne cédant aucun droit de vote.
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Ils s’apparentent pour l’essentiel à des obligations. Mais les dispositions des obligations s’appliquant
aux titres participatifs induisent quelques réserves qui les rendent assimilables aux quasi-fonds
propres.
Trois caractéristiques essentielles sont à souligner :
•leur rémunération n’est pas assurée uniquementpar un taux fixe, mais est pour une part fonction des
résultats de la société ;
•ils ne sont pas remboursables sauf en cas de liquidation de la société ou à son initiative, sachant que le
remboursement ne peut intervenir qu’après un délai de 7 ans après l’émission
•en cas de liquidation, le remboursement des titres participatifs n’est effectué qu’après
désintéressement complet de tous les autres créanciers y compris prêts participatifs.
Intérêts pour l'investisseur :
1. Revenus intéressants
2. Permet de diversifier son portefeuille obligataire et de se protéger contre l'inflation
3. La qualité des signatures (Etatique)
Titre subordonné de dernier rang, le prêt participatif est un mode de financement des entreprises (et
des particuliers) qui connait une nouvelle jeunesse depuis la crise économique mondiale de 2008,
après être tombé en désuétude dans les années 1990. il sert de support aux créances consenties par
l’état envers les sociétés privées en difficultés ainsi que pour les concours qui sont octroyés par la
banque publique d’investissement (BPI) et les entreprises commerciales entre elles.
Ils peuvent être assortis d’une clause de participation aux résultats (d’où leur nom).
Les prêts participatifs permettent aux entreprises de bénéficier de fonds conséquents sur le long terme,
de façon quasi-permanente comme les capitaux propres, qui permettront de financer leur exploitation,
sans toucher à la trésorerie et sans changer la structure du capital. Par conséquent, l’emprunteur ne
souffre d’aucune dilution de pouvoir ou d’immixtion étrangère dans sa gestion.
Le fait qu’il soit inscrit en quasi fonds propres permet de préserver les ratios d’autonomie financière,
n’entachant pas ainsi la capacité de financement de l’entreprise auprès des établissements financiers
classiques.
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En outre, ils s’obtiennent suivant une procédure simple et rapide qui ne dépasse pas les 72 heures, sans
qu’il ne soit demandé de garantie ou de caution.
Le prêt participatif se conclut entre entreprises. Ainsi, vous pouvez vous-même contacter plusieurs
entreprises afin de solliciter auprès d’elles, des prêts participatifs. Mais il est très difficile de savoir
quelles sont celles qui sont enclines à le faire et de trouver celles qui seraient intéressées par votre cas.
C’est pourquoi, il existe des courtiers en prêt participatif.
Ce sont des personnes morales ou physiques dont le rôle est de mettre en relation les entreprises qui
sollicitent des prêts participatifs et celles qui en octroient. Elles possèdent dans leur portefeuille des
clients demandeurs et des clients donneurs. Pour en trouver, il vous suffit de lancer une recherche sur
internet et d’opérer une sélection judicieuse en se basant sur des critères tels que :
1. Leur portefeuille,
2. Leur rémunération,
4. Leur notoriété.
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L'émetteur de TSDI ne rembourse pas le titre en théorie. C'est pourquoi on les assimile à
des obligations perpétuelles et à des fonds propres.
En pratique cependant, la société prévoit une clause de remboursement à certaines dates.
Celles-ci sont appelées les "date de call". Il s'agit d'une étape clé dans la vie du titre car, dans
la majorité des cas, cette date de call correspond à un changement de taux : passage d'un
taux fixe à un taux variable.
-Titres subordonnés remboursables(TSR):
La principale différence entre un TSDI et un TSR est l'échéance. En effet, les TSR ont
toujours une date d'échéance.
Ces titres sont émis principalement par les établissements financiers ainsi que par les
entreprises de grande envergure. Du fait de la qualité de la signature, le taux est certes plus
élevé qu'une obligation classique mais le delta n'est pas très grand.
L'avantage est donc double pour la société émettrice : la non dilution des droits de vote et
un coût de ressources financières moins élevé qu'un TSDI.
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Section 3 : financement par l’endettement
- obligataires
Emprunt indivis :
A. Definition :
Les emprunts indivis sont les emprunts faits auprès d’un seul prêteur
+Le capital emprunté est le montant du crédit consenti par un prêteur (institution
financière) à un emprunteur (ménages, entreprises,…). Le capital emprunté peut
faire l'objet de plusieurs versements selon les besoins de l'emprunteur et les
spécificités du bien financé.
+Annuités : montants versés périodiquement pour le remboursement.
Lors de chaque annuité (remboursement), on fait la part entre
– La somme qui participe au remboursement du capital emprunté
– La somme qui participe au remboursement de l’intérêt.
La somme qui participe au remboursement du capital emprunté s’appelle l’amortissement.
Avec : Annuité= Amortissement+ Intérêt
>un amortissement : capital / nombre de période
>intérêts : capital du en début de période X taux
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Exemple : le 15/09/2017, emprunt de 50 000Dhs sur 5 ans au taux annuel de 6,5%
(1) (2)
15/09/2018 50 000 10 000 3 250 13 250 40 000
On pose le principe que la somme des annuités actualisées est égale (équivalente) au capital emprunté.
A = ( Vo x ( i / (1 – (1+i)-n) )
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Exemple : le 15/09/2017, emprunt de 50 000Dhs sur 5 ans au taux annuel de 6,5%
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II. Emprunt obligataire :
un emprunt obligataire est une dette émise par une personne morale (une entreprise privée, une société
publique, un Etat ou une collectivité publique) pour se financer auprès d’investisseurs, appelés les
obligataires. Les obligations sont des titres financiers assimilables à une dette pour l’entreprise qui
émet les titres. Lors d’un emprunt obligataire, l’émetteur et le souscripteur signent un contrat
obligataire pour formaliser le prêt qui fixe notamment la maturité et le taux d’intérêt.
En somme, l’emprunt obligataire est une source de financement par émission de titres qui permet à
toute entreprise de financer tout type de besoin à plus ou moins long terme.
III. Crédit-bail
1- Définition :
Le crédit-bail couramment appelé « leasing » est un contrat par le quel une personne, le crédit bailleur
(société de financement, banque...) Achète un bien et le met à la disposition d'une autre personne, le
preneur (locataire), moyennant le paiement d'un loyer. Le locataire n'est donc pas juridiquement
propriétaire du bien mis a sa disposition. Cependant dans une logique de comptes consolidés, les biens
acquis en crédit-bail sont assimilés à des immobilisations.
Ce contrat est assorti d'une promisse unilatérale de vente, selon la quel le preneur a la possibilité, au
terme de la période convenue, d'acheter le bien4(*).
En effet, au terme de la durée de location du bien, le preneur peut, soit racheter se bien a un prix
convenu d'avance et fixé par le contrat de crédit-bail, soit continuer a le louer, soit mettre fin au
contrat.
2- Principes :
Le contrat de crédit-bail fait état de l'accord entre une propriétaire de bien d'équipement (le crédit
bailleur) et une entreprise souhaitant louer ce matériel en crédit-bail (preneur).
Par le leasing. Le preneur détient un droit d'usage du bien en location, moyennant le versement de
loyers.
Le client s'engage à payer la société de leasing jusqu'au terme du contrat. Il a la possibilité d'acheter le
matériel, de le restituer, ou de négocier une prolongation du crédit-bail à l'expiration du contrat initial.
3- Caractéristiques :
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- solennel : c'est-à-dire
dire que le contrat nécessite une forme particuliers (acte sous seing privé)
- synallagmatique : c'est-à-dire
dire un contrat bilatéral dans lequel le crédit bailleur s'engage a délivrer le
bien objet de crédit-bail
bail et le preneur s'engage
s'engage a payer le loyer pendant la durée de location.
- a titre onéreux : vu l'existence d'une prestation (bien) et d'une contre prestation (loyer).
- commutatif : puisque l'avantage réciproque des contractant est connu dés la conclusion du contrat.
- de gré a gré : le contrat n'est valable que s'il y'a consentement des parties contractantes.
4- Avantage et inconvénient :
Avantages Inconvénients
-La simplicité de mise en place -le
le montant investi dans un crédit
crédit-bail est
-La
La comptabilisation des loyers comme charge nettement supérieur à celui engendré par un prêt
-Le
Le montant du financement (100% du montant bancaire
de financement) -Les entreprises de crédit-bail
bail peuvent refuser
-une
une assurance contre le risque technique. d’acquérir un matériel si elle juge qu’il est
obsolète ou si elle estime qu’il sera difficile de le
revendre au terme du contrat de location.
5- Types crédit-bail
crédit :
a. Crédit-bail
bail immobilier
Le crédit-bail
bail immobilier est une location, Comme pour le crédit-bail
crédit bail mobilier, il nécessite l'achat, par
le crédit bailleur,, de l'immeuble d'entreprise qui sera ensuite loué à l'entreprise, généralement avec
option d'achat en fin de contrat.
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Le dossier est accepté en fonction de la nature du bien financé, de la situation financière de
l'entreprise, de sa capacité de remboursement et des autres programmes financés par ailleurs.
L'entreprise choisit le bien immobilier qui correspond à ses besoins et négocie avec le vendeur les
conditions de l'achat de l'immeuble ou du terrain constructible.
Le crédit bailleur achète le bien puis le loue à l'entreprise pendant un temps déterminé. En cas
de construction, celle-ci se fait sous la direction de l'architecte ou du bureau d'étude de l'entreprise qui
conserve la maîtrise d'ouvrage.
A la fin du contrat,
rat, l'entreprise achète l'immeuble pour un montant symbolique et en devient alors
propriétaire
La société de crédit-bail
bail achète éventuellement le terrain.
Un contrat de location est signé pour une durée minimale en général de 15 ans et assorti d'une
promesse de vente.
N.B : le taux du prêt est généralement supérieur d'environ un point à celui des prêts bancaires à long
terme
Exemple de crédit-bail
bail immobilier : Sofergie : régime favorable de crédit-bail
bail adapté aux
investissements permettant d'économiser de l'énergie ou de protéger l'environnement.
B. Crédit-bail mobilier
Le crédit-bail
bail mobilier professionnel est une formule de crédit qui consiste pour la banque à acheter un
bien à usage professionnel que vous avez choisi, puis à vous louer ce matériel, avec ou sans option
d'achat à l'issue finale.
Le principe du crédit-bail
bail mobilier
Dans un crédit-bail mobilier, c'est la banque ou sa filiale spécialisée qui achète pour votre compte le
matériel que vous avez commandé, puis vous le loue pendant la durée du contrat (de 2 à 5 ans en
général).
Vous êtes donc locataire du bien financé pendant toute la durée de votre contrat de crédit bail.
Les échéances mensuelles ou trimestrielles sont appelées loyers, et sont payables d'avance.
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Au départ du crédit-bail, vous pouvez verser un dépôt de garantie, qui peut aussi correspondre, le cas
échéant, à la valeur de rachat du bien en fin de contrat de location. Ce dépôt de garantie diminue les
loyers mensuels ou trimestriels futurs.
Un premier loyer majoré peut aussi être versé et ainsi correspondre à une forme d'apport personnel.
De cette façon, vous diminuerez aussi les loyers mensuels ou trimestriels.
A l'issue du contrat de location (ou même en cours de contrat, avec certains organismes) vous avez, si
vous le souhaitez, la possibilité d'acheter le bien à un prix déterminé au début de votre contrat.
Le prix à payer pour acheter le bien à la fin du contrat, tient compte des loyers déjà versés et s'appelle
la valeur résiduelle.
Si vous exercez votre souhait d'acquérir le bien ou le véhicule à votre nom, le montant restant dû sera
minoré du dépôt de garantie.
Si vous renoncez à votre option d'achat, vous récupérez votre dépôt de garantie, ce qui peut être utile,
par exemple, si vous reprenez un autre bien avec la même formule, puisque cette somme pourra servir
à nouveau de dépôt de garantie.
Certaines formules de crédit-bail peuvent comprendre des assurances complémentaires comme une
assistance, une assurance décès invalidité, un contrat d'entretien sur le matériel, une assurance bris de
machines, une garantie couvrant la perte financière, ...
Le risque de perte financière peut survenir en cas de destruction totale ou de vol du bien, dans le cas
où sa valeur estimée par l'assurance dommage, est inférieure au capital restant dû sur le contrat de
crédit-bail. Le risque est alors de devoir payer la différence entre le remboursement de l'assurance
dommage et capital restant dû sur le crédit.
COUT
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Section 4 : Le choix du critère de financement
1.1Les critères de choix des modes de financement :
a) Le critère du bénéfice net par action :
Dans ce cas, on compare les bénéfices nets offerts par chacune des sources de financement
envisagées. Le mode de financement le plus avantageux est celui qui offre : le bénéfice par
action le plus élevé.
Il s’agit de calculer pour chaque source de financement, les sommes des décaissements nets
actualisées qui correspond au total des remboursements qui seront décaissés par
l’entrepreneur. Ces remboursements doivent être nets d’économies fiscales et actualisés à la
période initiale du fait que leur décaissement intervient de manière étalée dans le temps. Ce
critère de décaissement réel permet de comparer des formules mixtes de financement. La
détermination des décaissements nets actualisés effectués à partir d’un tableau
d’amortissement induit par les sources de financement. Le décideur choisira la source de
financement qui se matérialisera par la somme des décaissements réels la plus faible.
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L’étude de la rentabilité des projets d’investissement se fait généralement abstraction faite de
l’incidence du mode de financement sur cette rentabilité. Plus précisément, elle faite dans
l’hypothèse d’un financement à 100% par fonds propres. Le critère de la VAN ajustée
consiste à tenir compte de l’effet qu’aurait le mode de financement sur les flux de liquidité
(VAN) générés par le projet, Ce critère est utilisé pour choisir entre diverses combinaisons
dettes/fonds propres. Pour chaque type de financement, il est possible d’établir un tableau des
encaissements et des décaissements échelonnés dans le temps et de calculer pour chacun la
VAN.
L’entreprise choisira le financement pour lequel la VAN est la plus élevée.
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minimiser les coûts de ressources mise à la disposition de l’entreprise. Ce choix intervient
dans le cadre de certaines contraintes qui limite le champ des possibilités.
Lorsque le financement est entièrement assuré par les fonds propres, il n’y a pas de
charges d’intérêts à supporter et le risque est nul. Lorsque l’entreprise est financée par des
emprunts, elle aura des emprunts à rembourser et des charges d’intérêt à supporter. La fixité
de ces engagements et l’obligation de satisfaire ses créanciers en bonne date d’échéance et de
payer des charges d’intérêts, d’un côté, et le risque de ne pas dégager des liquidités
suffisantes, d’un autre côté, font naître ce qu’on appelle le risque financier.
En effet, plus la structure du passif est alourdie par l’endettement, plus
La recherche d’indépendance et de sécurité financière est obtenue par une réduction de
l’endettement.
a. L’effet de levier
On démontre que le recours aux dettes pour financer l’entreprise accroît la rentabilité des
capitaux propres de cette dernière, c’est ce qu’on appelle effet de levier.
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La rentabilité économique (en anglais return on investissement), ROI ou return on asses,
ROA) indique ce que gagne l'entreprise du fait de ses activités courantes, par dirhams de
capital investi, mais sans tenir compte de la structure financière. Elle est égale au rapport entre
le résultat avant charges financières et impôts et le total
total de l’actif Le ratio de rentabilité
économique est un ratio de rentabilité des actifs d’exploitation.
a) La rentabilité dégagée par l'entreprise sur l'ensemble des capitaux investis (la
rentabilité économique)
b) La structure financière de l'entreprise qui peut amplifier ou atténuer la rentabilité
économique (le levier financier mesuré par le coefficient d'endettement)
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de rentabilité financier est fonction du différentielle et du bras de levier
mesuré par le rapport D/C.
L’entreprise endettée présente un risque plus important qu’une entreprise non endettée. Par
conséquent, tout accroissement de l’endettement est donc
donc le risque qui se poursuit au point de
vue des préteurs par une augmentation de la prime de risque contenu dans le taux d’intérêt, à
l’évidence, ce qui limite l’entreprise à recourir à l’endettement.
Pour déterminer le coût d’une source de financement, il faut comparer le Capital mis à la
disposition de l’entreprise et les sommes qui doivent être versés en contre partie en prenant en
considération les économies d’impôts. Le coût de source de financement
financement est le taux
d’actualisation pour lequel il y a une équivalence entre le Capital et l’ensemble des sommes
réellement décaissées en contre partie. Le coût de la dette s’évalue en calculant le taux
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actuariel après impôt. C’est le taux pour lequel il y a équivalence
équivalence entre le capital mis à
disposition de l’entreprise et l’ensemble des sommes réellement décaissées en contrepartie.
A ) coût de l’emprunt :
En effet, le crédit-bail
bail entraîne les conséquences suivantes :
L’entreprise verse un loyer L qui est L (1-t)
(1 après impôt ;
L’entreprise renonce aux économies d’impôt sur dotations aux amortissements, soit A.t ;
La valeur de l’option de rachat est prise en compte dans l’évaluation de la rentabilité
d’investissement .
C. Exemple :
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Il n’ya plus de dotation dans le cas de Crédit-bail ce qui rend le résultat net égale au Cash-flow
Pour Calculer la Van on utilise la formule suivante :
Van = -Investissement initial + CF * (1-(1+t)-n)/t
-0+(455+(1-1.1)-5)/0.1 = + 1724.76
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Etude de cas :
Pour financer un nouveau matériel de 270 000 dhs amortissable en linéaire sur 5ans.
Une entreprise ALPHAa le choix entre trois sources de financement sont possibles :
L’autofinancement 100%.
Un emprunt de 200 000 dhs , taux d’intérêt de 10% remboursable en 5ans par
amortissement constant et un autofinancement de 70 000dhs .
Un crédit bail sur 4ans, loyer annuel égale à 90 000dhs, avec une option de rachat
de 18 000dhs payable à la fin de 5ème année.
En admettant un taux d’actualisation de 8% et un taux d’impôt sur les bénéfices de 30%.
Travail à faire :
-Quel choix doit être effectué en se basant sur les décaissements réels entrainés par chacune
des sources envisagées ?
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Correction :
Le choix de financement selon les décaissements réels
1- Autofinancement
Eléments 0 1 2 3 4 5
Investissement -270 000
Economie fiscale (a) 16 16 200 16 200 16 200 16 200
(D .A) 200
Décaissements -270 000 +16 200 +16 200 +16 200 +16 200 +16 200
réels
Décaissements -270 000 15 000 13888.88 12860.08 11907.48 11025.44
réels actualisés
(a) Economie fiscale / (D A)= Dotation × 30%= 54000×0.3= 16 200
2- Endettement
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Années 0 1 2 3 4 5
Autofinancement -70 000
partiel
Remboursement -40 000 -40 000 -40 000 -40 000 -40 000
du capital
(Amortissement)
Frais financiers -20 000 -16 000 -12 000 -8 000 -4 000
(Intérêt)
Economie fiscale +16 200(a) +16 200 +16 200 +16 200 +16 200
(D A)
Economie fiscale +6 000 (b) + 4 800 +3 600 +2 400 +1 200
(F F)
Décaissements -70 000 -37 800 -3 5000 -32 200 -29 400 -26 600
réels
Décaissements -70 000 -35 000 -30006.85 -25561.39 -21609.87 -18103.51
réels actualisés
(a) Economie fiscale / (D A) : amortissement (Inv) × 30% = 54 000×0.3 = 16 200
(b) Economie fiscale / (F F0) : intérêt × 30%= 20 000×0.3 = 6 000
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3- Crédit bail
Années 1 2 3 4 5
Loyer -90 000 -90 000 -90 000 -90 000
Selon le critère des décaissements réels actualisés, les modes de financement sont classés ainsi :
La source avantageuse est celle qui entraine les décaissements réels les plus faibles
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CONCLUSION
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Bibliographie :
OUVRAGE :
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