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Faculté des Sciences Juridiques,

Economiques et Sociales
Tétouan

Master : Finance Audit et Contrôle de Gestion


3ème Promotion

Décision de financement et de placement


À long terme

Encadrée par :
Professeur Houria ZAAM
Réalisé par:

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Section 1 : financement par fonds propres

Autofinancement
Augmentation du capital
1. Les cessions d'éléments de l'actif immobilisé

Section 2 : financement quasi fonds propres

Les titres subordonnés


Les titres et prêts participatifs :
Les comptes courants d’associés

Section 3 : financement par l’endettement

Financement par emprunt :

L’emprunt indivis
L’emprunt classique auprès des établissements de crédit :
L’emprunt obligataire :
Financement par le crédit-bail :

Crédit-bail mobilier :
Le crédit-bail immobilier :
La cession bail

Section 4 : le choix de critère de financement


Etude de cas
Conclusion
Bibliographie

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Introduction :
Lors de sa création, puis au cours de son développement, l’entreprise au moment
opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances, et
utiliser au mieux les moyens dont elle dispose. Pour exercer son activité, l’entreprise doit
d’abord engager des dépenses avant de percevoir des recettes : réalisation des investissements
matériels (terrains, installations, constructions) ; achats des matières et fournitures, prévoir la
rémunération de la main d’œuvre). Ce n’est qu’ultérieurement, à l’issue de la production et de
la commercialisation, que des recettes seront encaissées après la réalisation des ventes. Il y a
donc un décalage dans le temps entre les paiements et les encaissements concernant aussi bien
les investissements que l’exploitation. Ce décalage crée des besoins de financements que
l’entreprise devra couvrir en se procurant des fonds selon différentes modalités.

En partant du fait que l’entreprise est une entité économique combinant les facteurs de
production (capital, travail, matières premières) dans le but de produire des biens et services
destinés à être vendus sur un marché solvable, le financement peut être défini comme lui
permettant de disposer des ressources qui lui sont nécessaires sur le plan pécuniaire. Ce
financement conditionne la survie de l’entreprise.

Dans toutes les décisions de financement à long terme, l’investissement occupe une
placesingulière dans la littérature de gestion .L’entreprise doit investir non seulement pour
assurer le développement de son matériel de production, mais elle doit assurer le
développement de son activité en augmentant sa capacité de production ou en fabriquant des
produits nouveaux.

Pour financer les investissements, l’entreprise recourt aux capitaux


permanentsgénéralement divisés en :

 Financement interne : il s’agit de l’autofinancement correspondant au résultat non


distribué ;
 Financement externe : les fonds proviennent alors de l’extérieur, soit par endettement
à moyen ou long terme ou par crédit-bail.

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Section 1 : financement par fonds propres

Financement par fonds propres est un financement interne est une source de
financement privilégiée par les entreprises.

En effet,il évite de recourir :


 à l’endettement, mode de financement qui accroît le risque de faillite et réduit
l’indépendance financière de l’entreprise ;

 à l’augmentation de capital, mode de financement coûteux auquel toutes les


entreprises nepeuvent avoir accès et qui peut modifier la structure de contrôle de
l’entreprise.

Dans cette section on traitera les principaux modes de financement par les capitaux
propres de l’entreprise à savoir l’autofinancement, l’augmentation du capital et enfin la
cession d’éléments d’actif.

1. Autofinancement
L’autofinancement est le financement des investissements par les moyens propres de
l’entreprise, c’est la ressource qui provient de l’activité de l’entreprise et conservée par elle,
autrement dit c’est la part de la capacité d’autofinancement qui restera à la disposition de
l’entreprise pour être réinvestie. L’autofinancement demeure le moyen de financement
privilégié des entreprises, c’est la plus facile à mettre en œuvre car il n’y a pas à obtenir
l’accord des personnes extérieures à l’entreprise et qu’elle n’entraîne pas de frais. Toutes les
entreprises l’utilisent y compris les plus grandes.

Selon le plan comptable marocain définit l’autofinancement comme un surplus monétaire


généré par l’entreprise et conservé durablement pour assurer le financement de ses activités et
de financer son développement futur
D'une manière générale, il peut être défini également comme la part non distribuée des
profits réalisés par une entreprises au cours d'une période donnée.
De toutes ces définitions, nous constatons que l'autofinancement n'est pas pris du point de
vue juridique ni comptable, plutôt considéré sous l'angle économique où l'on doit tenter d'en
cerner le contenu.

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Pourquoi l'entreprise recourt-elle à l'autofinancement et ne fait-elle pas
appel uniquement au financement externe ?
Différentes raisons peuvent amener les dirigeants de l'entreprise à préférer l'autofinancement à
l'émission d'actions ou d'obligations, ou encore au crédit bancaire.

 Un tel choix peut résulter, en premier lieu, d'une attitude spontanée des dirigeants
visant à employer au mieux, et dans la perspective d'une meilleure rentabilité, les
liquidités réalisées au cours de l'exercice. Il s'agit souvent d'un réflexe de bonne
gestion financière. Comme il convient de ne pas laisser des sommes oisives, lorsqu'on
arrive en fin d'année

 De plus, l'autofinancement apparaît souvent comme préférable pour un ensemble de


motifs qui témoignent du désir des dirigeants de l'entreprise de garder le contrôle de
celle-ci, de minimiser le risque des investissements ou le coût du capital.

 L'autofinancement sera en outre fréquemment préféré au recours à l'emprunt parce


que, sa réalisation accomplie, il n'entraîne pas de charge financière

En plus l’autofinancement offre plusieurs avantages pour les décideurs financiers:

 Pas de remboursements à prévoir ;


 Aucune dépendance financière par rapport à des éléments externes
(actionnaires, banques, créanciers…) ;
 Il est une ressource apparemment gratuite, car il ne donne pas lieu à paiements
d’intérêts ;
 Image d’entreprise saine et prospère.

Cependant, malgré ces avantages, l'autofinancement comporte quelques inconvénients

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 Ressources financières limitées pour la croissance et le développement de l'activité .Il
faut alors envisager d'autres sources de financement ;
 L’excès d’autofinancement d’une entreprise peut décourager les associés qui, ne
recevant plus de rémunération, se détournent de l’entreprise, ce qui rend difficile les
augmentations de capital lorsqu’elles sont nécessaires ;
 son caractère inflationniste les entreprises ont tendance à augmenter leur prix afin de
dégager des ressources de financement suffisantes.

Le calcul del'autofinancement de l’exercice passe par la détermination de la capacité


d’autofinancement. Son calcul est résumé dans la relation suivante :

Autofinancement= CAF - les dividendes distribués au cours de l’exercice

A. Les ratios d’autofinancement :

ratios Formules Interprétations


D’autofinancement Ce ratio montre la part relative que
représente l’autofinancement dans les
capitaux propres.
De la valeur ajoutée Il montre la fraction de la valeur ajoutée
é consacrée à l’autofinancement.

D’utilisation de Il montre combien l’autofinancement

l’autofinancement participe pour financer les


investissements de l’entreprise.

Si le CPC permet de déterminer les différentes niveaux de rentabilité


(exploitation,financier,courant et non courant), l’état des soldes de gestion (troisième états de
synthèse) permet de visualiser à travers des soldes de gestion comment l’entreprise à générer
son bénéfice et sa capacité d’autofinancement ?

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Cet état, ainsi, décrit en « cascade » la formation du résultat (1er partie du tableau)et
calcule la capacité d’autofinancement de l’entreprise( 2eme partie du tableau).

Etat des soldes de gestion

Tableau de formation des résultats Tableau de calcul de l’autofinancement

Dans notre cas on s’intéresse seulement au calcul de l’autofinancement de l’exercice qui


passe en premier lieu par la détermination de la capacité d’autofinancement.

B. La capacité d’autofinancement :

La capacité d’autofinancement (CAF) représente, pour l’entreprise, l’excédant de


ressources internes ou le surplus monétaire potentiel dégagé durant l’exercice, par l’ensemble
de son activité et qu’elle peut destiner a son autofinancement et dont elle pourrait se servir
pour assurer les besoins financiers inhérents à son développement et à sa pérennité .Elle
permet :

 De rémunérerles associés ;
 De renouveler et d’accroitre les investissements ;
 D’augmenter le fonds de roulement ;
 De rembourser les dettes financière ;
 De mesurerla capacité de développement et l’indépendance de l’entreprise ;
 De couvrirles pertes probables et les risques.

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C. Le calcul de la CAF :

Il existe deux méthode pour calculer la CAF :


-Soit
Soit à partir du résultat net de l’exercice. On parle de la méthode additive.
-Soit
Soit à parti de l’excédant brut d’exploitation. On parle de la méthode soustractive

i. Méthode additive :

Résultat net de l’exercice


Bénéfice(+)
Perte(-)
+ Dotation d’exploitation (1)
+ Dotation financier (1)
+ Dotation non courantes (1)
- Reprises d’exploitation (2)
- Reprises d’exploitation (2)
- Reprises non courantes (2) (3)
- Produit de cession des immobilisations
+ Valeur nette d’amortissement des immobilisations

= CAF
- Dividendes
= Autofinancement
(1) à l’exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs circulant et à la trésorerie
(2) à l’exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulant et à la tresorerie
(3) y compris reprises sur subventions d’investissement

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ii. Méthode soustractive :

EBE ou IBE
+ Autre produits d’exploitation
+ Reprise d’exploitation, transfère et charges(1)
+ Produits financiers (1)
+ Produits non courantes (1) (2)
- Autre charges d’exploitation
- Dotation d’exploitation (1)
- Charges financières (1)
- Charges non courantes (1) (2) (3)
- Impôts sur le résultat

= CAF
- Dividendes
= Autofinancement
(1) Sauf les reprises durables (sur amortissement, provision pour dépréciation des immobilisations,
provision réglementées et sur provision pour risques et charges)
(2) Sauf produits de cession des immobilisations, reprises sur subvention d’investissement et reprises
sur provision durables/risques et charges et réglementées
(3) Sauf la valeur nette d’amortissement des immobilisations cédées (VNA)

2. Augmentation du capital :
1- Définition :

Pour le financement par augmentation du capital, lorsque l’entreprise procède à une augmentation du
capital pour financer un investissement, ses fonds propres vont s’accroître et le nombre des actions en
circulation va augmenter.

Lorsque l’entreprise a besoin d’argent, elle peut réaliser une augmentation de capital auprès de ses
actionnaires. Pour ce faire, elle va créer des nouvelles actions qu’elle va ensuite vendre, et le capital
récolté ainsi va augmenter les capitaux propres.

Ce qui est très intéressant avec ce mode de financement c’est que le capital investi par les actionnaires
n’a pas à être remboursé : en effet, les actionnaires ont reçu en contrepartie des actions. Ils sont
maintenant copropriétaires de l’entreprise : ils peuvent intervenir dans la gestion de l’entreprise et ils
sont propriétaires des bénéfices dégagés par l’entreprise, à hauteur de leur participation bien entendu.

2- Modalité d’augmentation du capital :

Il existe des différentes modalités d’augmentation du capital :

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a. Par un apport en numéraire :

Il s’agit d’apports en liquidités réalisés par les associés à la société. L’opération se traduit par
augmentation de la trésorerie (actif) de la société.

Il revient à émettre de nouvelles actions contre un apport d’argent à l’entreprise. Cette augmentation
du Capital passe par la vente d’action sur les marchés financiers, par émission d’actions nouvelles,
soit directement auprès des actionnaires existants soit par le biais de nouveaux actionnaires dans ce cas
on procède à la création de nouvelles parts sociales par lequel une prime d’émission peut être prévue
pour compenser l’excédent entre la valeur réelle des parts sociales et leur valeur nominale.

b. Par des apports en nature :


Les apports en nature Les associés réalisant des apports en nature qui se traduisent par des
apports soit d’actif immobilisé (immobilisations, fonds de commerce…), soit d’actif circulant
(stock…)

Lors de ce type d’augmentation de capital, la surévaluation d’un bien apporté peut engendre un
déséquilibre entre les associés eux-mêmes si l’apport a fait l’objet, en contrepartie, de la réception de
parts sociales ou d’actions.

Attention toutefois à la technique dite du « mouillage des apports ». Cette technique constitue en effet
un délit de majoration frauduleux au sens de l’article L.241-3-1° du Code de commerce.

L’article dispos que « est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 375.000 DH, le
fait pour toute personne de faire attribuer frauduleusement à un apport en nature une évaluation
supérieure à sa valeur réelle »

Afin d’éviter cela, il est obligatoire de faire appel à un commissaire aux apports, qui devra fixer, sous
sa responsabilité, la valeur du bien apporté. Il aura ainsi la liberté de choisir la méthode qu’il estime la
mieux fondée

c- Par incorporation des réserves :


Qui consiste à prélever dans les réserves pour accroître le Capital en échange l’actionnaire
reçoit des actions gratuites et le porté de telles augmentations et de consolidation le Capital
social.

Quel est impact e l’’augmentation du capital par incorporation des réserves sur les
actionnaires ?

Aucun. Pourquoi? Puisque tout simplement, les actions d'une société sont des titres de propriété sur
l'actif social de cette dernière. Les actionnaires ont droit à une quote-part des capitaux propres (au
prorata de leur détention du capital). Rappelons que les réserves font partie des capitaux propres. Dès

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lors, l'augmentation de capital par incorporation des réserves ne change rien dans la QP d'actif social
appartenant aux actionnaires.

Exemple : Une société est constituée de 100 actions de 1000 DH (Capital social = 100 000DH) Ses
réserves sont de 200 000€. Chaque actionnaire a droit à la restitution des 1000DH qu'il a mis
initialement, majoré de 1% des réserves (soit 2000DH). Chaque action vaut alors 3 000DH Si on
augmente le capital de 200 000DH par incorporation des réserves, le capital social passe à 300 000DH.
Mais il est toujours divisé en 100 actions. Autrement dit, chaque associé a droit au remboursement de
3 000DH en cas de dissolution de la société. Dès lors, il n'a ni plus d'argent ni moins d'argent qu'avant
l'augmentation.

NB : le capital n'est jamais distribuable, alors que les réserves le sont. Dès lors, l'augmentation de
capital par incorporation de réserves implique que l'associé ne pourra plus espérer récupérer des
dividendes au titre d'une distribution de réserves

D- Par transformation des dettes en Capital :


Ce procédé fait passer le préteur d’un statut de créancier à un statut d’actionnaire, elle
consolide en conséquence la structure financière et améliore la capacité d’endettement de
l’entreprise.
Une dette de la société envers un fournisseur ou une banque est dans ce cas convertie en
capital. Les créanciers renoncent alors au règlement de leur créance et rentrent en contrepartie
dans le capital de la société. Les créanciers peuvent avoir tout intérêt à accepter ce type de
proposition. Ils évitent dans ce cas une éventuelle perte sur créance irrécouvrable et peuvent
espérer grâce à l’aide apporté(l’abondant de créance) que la société se refasse une santé et
dégage des bénéfices dont le créancier pourra profiter en termes de dividendes.

3- Avantages et inconvénients :

Avantage :

 Une augmentation des fonds propres en prévoyant une augmentation de capital permet
d’assurer la solidité financière de l’entreprise, de renforcer sa trésorerie, ainsi que de se
soumettre à l’apport de l’expertise d’un nouvel actionnaire, c’est-à-dire le bénéfice d’expertise
technique et stratégique supplémentaire.
 C’est un financement facile à mettre en œuvre ;
 La rémunération des fonds dépend des bénéfices réalisés ;
 Les fonds ne sont pas remboursés à leurs apporteurs

Inconvénient :

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 L’augmentation de capital, si elle n'est pas suivie par les actionnaires initiaux, peut se traduire
par l'entrée au capital de nouveaux actionnaires pas forcément favorables à l'équipe de
direction et peut même dans le pire des cas se traduire par une perte de contrôle de l'entreprise
au profit d'un nouvel actionnaire.

 Le retour sur investissement attendu par les actionnaires peut être supérieur au taux d'intérêt
d'un emprunt. La politique de versement de dividende par l'entreprise peut donc se traduire par
un coût plus élevé que celui relatif au recours à l'emprunt.
4- Pourquoi le rapport à l’augmentation du capital ? :

L'augmentation de capital est donc une volonté d'accroître les financements de l'entreprise, et ce pour
diverses raisons :
l'investissement
Les nouveaux capitaux pourraient aider au développement d'un nouveau projet, ou encore favoriser
l'embauche de cadres. Les futurs investisseurs jugeront donc de la qualité du projet concerné avant de
participer ou non à l'augmentation de capital;
recapitaliser
Des fortes pertes peuvent entraîner un niveau de fonds propres inférieurs à la législation. De fait,
l'entreprise se trouve dans l'obligation de se recapitaliser rapidement. Les investisseurs doivent alors
couvrir les pertes de l'entreprise. Les actionnaires ont donc le choix entre voir disparaître tout leur
investissement initial ou investir davantage;

Se désendetter
Un trop fort endettement peut paralyser une entreprise. Rembourser ses dettes peut donc permettre à
l'entreprise de retrouver de la flexibilité financière et des marges de manœuvre. Toutefois, augmenter
son capital pour se désendetter est souvent mal perçu par la communauté financière;
Disposer d'une trésorerie suffisante
Avec un environnement économique évoluant sans cesse, l'entreprise peut avoir un besoin d'une
trésorerie pléthorique afin de profiter d'opportunités de rachat. Une forte trésorerie peut ainsi permettre
d'acquérir rapidement un concurrent si le besoin s'en fait sentir.
Les raisons sont donc multiples à une augmentation de capital, et elles démontrent toute
l'importance que doit donner une société cotée à son cours de bourse. En effet, l'augmentation de
capital pour une société cotée se réalise à des niveaux proches du dernier cours de bourse. Ainsi une
entreprise pourrait ne pas pouvoir bénéficier des fonds suffisants s’ils n'ont pas communiqué
suffisamment dans les années précédentes. Une bonne communication et une valorisation
conséquente sont les armes idéales de demain pour une augmentation de capital réussie.

5- Impact sur le capital

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L'augmentation de capital a donc un impact direct sur la répartition du capital, sur sa
composition. En effet, entre deux anciens actionnaires, la part risque d'évoluer si l'un des actionnaires
participe à l'augmentation de capital alors que l'autre non. Prenons un exemple simple.
Une société X est détenue par 2 actionnaires à hauteur de 50% chacun. La société vaut 10
000dh. Cette dernière souhaite procéder à une augmentation de capital de 2500DH. A l'issue de cette
augmentation, la valeur de l'entreprise sera schématiquement de 12500DH. L'un des actionnaires ne
participera pas à l'offre, alors que l'autre y souscrira en totalité. A l'issue de l'augmentation de
capital, la répartition du capital sera donc de 40% pour l'ancien actionnaire, et 60% pour
l'actionnaire ayant souscrit à l'augmentation de capital.
Le poids de chaque actionnaire peut ainsi se voit réduit ou augmenter lors de chaque variation du
capital. Mais certaines décisions d'aujourd'hui peuvent aussi avoir un impact dans plusieurs années sur
le capital. Ainsi l'émission d'obligations convertibles en actions, d'obligations remboursables en
actions ou même de plan de stocks options, peuvent avoir des conséquences importantes sur la
composition du capital social à 5 ou 10 ans.

6- Une augmentation de capital réservée

Sachez aussi qu'il existe des augmentations de capital dites réservées. Un ou plusieurs actionnaires
principaux participent à l'augmentation de capital mais seuls eux ont ce droit. Les autres actionnaires
ne peuvent y participer. Ce type d'opérations est fréquent pour les actionnaires salariés. Sachez aussi
que dans des cas extrêmes, notamment pour éviter la faillite de l'entreprise, aucun droit de souscription
n'est distribué aux actionnaires afin de favoriser un peu plus la venue de nouveaux capitaux essentiels
à la survie de l'entreprise.

7- Une augmentation décidée par une AGE

Toute augmentation de capital est une décision de l'assemblée générale extraordinaire. Cette
dernière réunit l'ensemble des actionnaires et décide ou non de l'augmentation de capital. Toutefois,
l'AGE peut déléguer une part de cette responsabilité pour certaines augmentations de capital et dans
certaines limites. En effet, par opposition à l’autofinancement qui se construit quotidiennement du fait
de l’activité de l’entreprise, l’augmentation de capital demeure une mesure exceptionnelle.
Le choix de l'augmentation de capital au détriment de l'endettement n'est pas un élément
neutre financièrement. Certes, les charges financières ne s'alourdiront pas, mais le coût
moyen du capital est supérieur au coût de l'endettement. En effet, le taux de rentabilité exigé
par les actionnaires est bien supérieur que le taux d'intérêt exigé par les banques. Les
dirigeants doivent donc constamment équilibrer leur bilan en fonction de leur capacité
d'endettement et le taux de rentabilité exigé.

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L'augmentation de capital est donc un élément important de la vie d'une entreprise. La réussite
d'une augmentation de capital peut conditionner l'avenir d'une société, cotée ou non. Quant à
votre décision d'y souscrire ou non, elle dépendra directement de la confiance que vous accordez
au management de l'entreprise

3. Les cessions d'éléments de l'actif immobilisé

Les besoins de financement à long terme peuvent également être financés en partie par la cession
d'élément de l'actif immobilisé, qui est considérées comme une source de financement par fonds
propres, peuvent résulter soit :
-Du renouvellement du parc d’immobilisation cela veut dire renouvellement normal des
immobilisations qui s'accompagne, chaque fois que cela est possible, de la vente des biens renouvelés ;
-De la nécessité d'obtenir des capitaux par la cession, sous la contrainte, de certaines immobilisations
(terrains, immeubles ...) qui ne sont pas nécessaires à l'activité de l'entreprise ;
-De la mise en œuvre d'une stratégie de recentrage. Dans ce cas, l'entreprise cède des usines, des
participations, voire des filiales dès lors qu'elles sont marginales par rapport aux métiers dominants
qu'elle exerce. Dans ce cas, les sommes en jeu sont souvent considérables

Section 2 : financement quasi fonds propres


Ce sont des sources de financement hybrides dont la nature se situe entre fonds propres et dettes
financières

I. Les comptes courants d’associés :


Les actionnaires peuvent intervenir ponctuellement pour soulager la trésorerie. Pour cela ils utilisent
un compte courant d'associé pour faire une avance en numéraire à leur entreprise. Il s'agit d'un
prêt à plus ou moins long terme.
Les associés d'une société disposent, lorsqu'ils détiennent un crédit ou une dette sur la société,
d'un compte courant d'associé (notion comptable) sur lequel apparaît la somme à son actif (ou
parfois à son passif). Le compte peut être créditeur (l'entreprise doit de l'argent à un associé) et dans
certains cas débiteur (ex : une filiale personne morale doit ponctuellement de l'argent à la société).
Dans les faits ce compte courant d'associé qui sert au financement de la création ou du développement
d'une activité, est inscrit au passif du bilan et les sommes prêtées produisent des intérêts.
Les intérêts versés aux associés ou aux actionnaires pour les sommes qu'ils mettent à disposition de la
société - en sus de leur part du capital - peuvent être déduits des résultats imposables dans la limite de

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la moyenne des taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit pour les prêts à taux
variable aux entreprises d'une durée initiale supérieure à 2 ans.

Règles de fonctionnement du compte courant d'associé


Le compte courant d'associé est un compte ouvert au nom d'un associé dans les livres comptables de la
société, sur lequel figure les sommes laissées ou mises à la disposition de la société par un associé en
sus des parts du capital. Inscrites au passif du bilan, ces sommes peuvent produire des intérêts pour le
titulaire.
Son utilisation est particulièrement utile pour financer un projet de développement ou renforcer les
fonds propres de la société.
Avantage et inconvénient des comptes courants d’associés :

Avantage

 Le compte courant d’associé constitue une source de financement interne pour la société,
souvent plus facile à obtenir qu’un prêt bancaire classique.
 Il peut constituer également une source de revenu supplémentaire pour l’associé ou le
dirigeant prêteur, grâce aux intérêts d’emprunt versés.
 Par ailleurs, lorsque l’associé ou le dirigeant n’exige pas d’intérêts, le prêt via le compte
courant d’associé reste moins onéreux que les agios bancaires.
 Le compte courant d’associé bloqué sur le long terme permet de stabiliser les ressources
stables de la société, renforce sa capacité de financement externe et donc son fonds de
roulement.

Inconvénient :

 Le compte courant d'associé comporte aussi des inconvénients pour la société. Souvent les
avances en compte d'associé sont consenties sans indication de durée : leur restitution est alors
exigible à tout moment, ce qui peut fragiliser grandement la trésorerie de la société.
 Ainsi, le compte courant peut conférer à l'associé un pouvoir de contrôle financier sur la
société au gré de ses avances et des menaces d'en exiger le remboursement.

II. Les titres et prêts participatifs :


1- Les titres participatifs

Emis uniquement par les sociétés du secteur public, les sociétés anonymes coopératives et les
compagnies d'assurance, les titres participatifs avaient été créés en 1983 par l'État qui souhaitait
renforcer les capitaux propres des sociétés qu'il venait de nationaliser en faisant appel au public mais
en ne cédant aucun droit de vote.

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Ils s’apparentent pour l’essentiel à des obligations. Mais les dispositions des obligations s’appliquant
aux titres participatifs induisent quelques réserves qui les rendent assimilables aux quasi-fonds
propres.
Trois caractéristiques essentielles sont à souligner :
•leur rémunération n’est pas assurée uniquementpar un taux fixe, mais est pour une part fonction des
résultats de la société ;
•ils ne sont pas remboursables sauf en cas de liquidation de la société ou à son initiative, sachant que le
remboursement ne peut intervenir qu’après un délai de 7 ans après l’émission
•en cas de liquidation, le remboursement des titres participatifs n’est effectué qu’après
désintéressement complet de tous les autres créanciers y compris prêts participatifs.
Intérêts pour l'investisseur :

1. Revenus intéressants
2. Permet de diversifier son portefeuille obligataire et de se protéger contre l'inflation
3. La qualité des signatures (Etatique)

Inconvénients pour l'investisseur :

1. Ces titres ne sont pas très liquides sur le marché secondaire


2. Difficultés pour obtenir une évaluation fiable du "prix" de la société

2- Les prêts participatifs :

Titre subordonné de dernier rang, le prêt participatif est un mode de financement des entreprises (et
des particuliers) qui connait une nouvelle jeunesse depuis la crise économique mondiale de 2008,
après être tombé en désuétude dans les années 1990. il sert de support aux créances consenties par
l’état envers les sociétés privées en difficultés ainsi que pour les concours qui sont octroyés par la
banque publique d’investissement (BPI) et les entreprises commerciales entre elles.
Ils peuvent être assortis d’une clause de participation aux résultats (d’où leur nom).

Les avantages du prêt participatif

Les prêts participatifs permettent aux entreprises de bénéficier de fonds conséquents sur le long terme,
de façon quasi-permanente comme les capitaux propres, qui permettront de financer leur exploitation,
sans toucher à la trésorerie et sans changer la structure du capital. Par conséquent, l’emprunteur ne
souffre d’aucune dilution de pouvoir ou d’immixtion étrangère dans sa gestion.
Le fait qu’il soit inscrit en quasi fonds propres permet de préserver les ratios d’autonomie financière,
n’entachant pas ainsi la capacité de financement de l’entreprise auprès des établissements financiers
classiques.

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En outre, ils s’obtiennent suivant une procédure simple et rapide qui ne dépasse pas les 72 heures, sans
qu’il ne soit demandé de garantie ou de caution.

Comment obtenir un prêt participatif ?

Le prêt participatif se conclut entre entreprises. Ainsi, vous pouvez vous-même contacter plusieurs
entreprises afin de solliciter auprès d’elles, des prêts participatifs. Mais il est très difficile de savoir
quelles sont celles qui sont enclines à le faire et de trouver celles qui seraient intéressées par votre cas.
C’est pourquoi, il existe des courtiers en prêt participatif.
Ce sont des personnes morales ou physiques dont le rôle est de mettre en relation les entreprises qui
sollicitent des prêts participatifs et celles qui en octroient. Elles possèdent dans leur portefeuille des
clients demandeurs et des clients donneurs. Pour en trouver, il vous suffit de lancer une recherche sur
internet et d’opérer une sélection judicieuse en se basant sur des critères tels que :

1. Leur portefeuille,

2. Leur rémunération,

3. Le délai de conclusion des prêts et,

4. Leur notoriété.

III. Les titres subordonnés


Les titres subordonnés sont des dettes de quasi fonds propres dont le remboursement ne sera
pas prioritaire en cas de faillite de l'émetteur. Ils font partis des titres hybrides.
En effet, l'investisseur sera remboursé après les créanciers détenteurs d'obligations de rang
supérieur, tels que les obligations classiques par exemple.
Cependant, les titres subordonnés sont prioritaires par rapport aux actions et aux titres
participatifs.
Ces titres ont été créés en décembre 1985 et sont généralement plus
rémunérateurs qu'une obligation
L’émission de titres subordonnés peut être justifiée par plusieurs préoccupations :
•pour tous les émetteurs, ces titres sont des emprunts faiblement rémunérés;
•pour les entreprises publiques, il est possible de procéder à des collectes de fonds qui
n’entraînent aucun processus de dénationalisation ;
• pour les groupes, il s’agit de techniques de refinancement et de réaménagement de
l’endettement.
Il existe deux principaux types de titres subordonnés :

- Titre subordonné à durée indéterminée (TSDI) :

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L'émetteur de TSDI ne rembourse pas le titre en théorie. C'est pourquoi on les assimile à
des obligations perpétuelles et à des fonds propres.
En pratique cependant, la société prévoit une clause de remboursement à certaines dates.
Celles-ci sont appelées les "date de call". Il s'agit d'une étape clé dans la vie du titre car, dans
la majorité des cas, cette date de call correspond à un changement de taux : passage d'un
taux fixe à un taux variable.
-Titres subordonnés remboursables(TSR):

La principale différence entre un TSDI et un TSR est l'échéance. En effet, les TSR ont
toujours une date d'échéance.

Ces titres sont émis principalement par les établissements financiers ainsi que par les
entreprises de grande envergure. Du fait de la qualité de la signature, le taux est certes plus
élevé qu'une obligation classique mais le delta n'est pas très grand.
L'avantage est donc double pour la société émettrice : la non dilution des droits de vote et
un coût de ressources financières moins élevé qu'un TSDI.

18
Section 3 : financement par l’endettement

I. Financement par emprunt :

les financements à long terme destinés à financer les investissements

Les emprunts figurent au passif du bilan, et peuvent être :

- indivis, souscrits auprès d’un unique prêteur

- obligataires

Emprunt indivis :
A. Definition :

Les emprunts indivis sont les emprunts faits auprès d’un seul prêteur
+Le capital emprunté est le montant du crédit consenti par un prêteur (institution
financière) à un emprunteur (ménages, entreprises,…). Le capital emprunté peut
faire l'objet de plusieurs versements selon les besoins de l'emprunteur et les
spécificités du bien financé.
+Annuités : montants versés périodiquement pour le remboursement.
Lors de chaque annuité (remboursement), on fait la part entre
– La somme qui participe au remboursement du capital emprunté
– La somme qui participe au remboursement de l’intérêt.
La somme qui participe au remboursement du capital emprunté s’appelle l’amortissement.
Avec : Annuité= Amortissement+ Intérêt
>un amortissement : capital / nombre de période
>intérêts : capital du en début de période X taux

B. Emprunt bancaire : méthode de reglement

 REMBOURSEMENT PAR AMORTISSEMENT CONSTANT

19
Exemple : le 15/09/2017, emprunt de 50 000Dhs sur 5 ans au taux annuel de 6,5%

Date Capital du Amortissement (2) Intérêt (3) Annuité (4) Capital du


d’échéance en début de en fin de
période (1) période (5)

(1) (2)
15/09/2018 50 000 10 000 3 250 13 250 40 000

15/09/2019 40 000 10 000 2 600 12 600 30 000

15/09/2020 30 000 10 000 1 950 11 950 20 000

15/09/2021 20 000 10 000 1 300 11 300 10 000

15/09/2022 10 000 10 000 650 10 650 0

(1) : 50 000 x 6,5%

(2) : amortissement + intérêts

*Cout d’emprunt = 59750

 Remboursement par annuité constante

On pose le principe que la somme des annuités actualisées est égale (équivalente) au capital emprunté.

A = ( Vo x ( i / (1 – (1+i)-n) )

Vo : Le capital emprunté i : le taux d’intérêt par période

N : la durée en période A : l’annuité constant

20
Exemple : le 15/09/2017, emprunt de 50 000Dhs sur 5 ans au taux annuel de 6,5%

Date Capital du Amortissement Intérêt Annuité Capital du


d’échéance en début en fin de
de période période

15/09/2002 50 000 8 781,73(2) 3 250 12 031,73(1) 41 218,27

15/09/2003 41 218,27 9 352,54 2 679,19 12 031,73 31 865,73

15/09/2004 31 865,73 9 960,46 2 071,27 12 031,73 21 905,27

15/09/2005 21 905,27 10 607,89 1 423,84 12 031,73 11 297,38

15/09/2006 11 297,38 11 297,38 734,33 12 031,71 0

(1) : A = 50 000 x ( 0,065 / (1 – 1,065-5) ) = 12 031,73 Dhs

(2) : annuité – intérêts

Cout d’emprunt=12 031.73 x 5 = 60158.65

On remarque que les amortissements sont en progression géométrique de raison (1+i)

 REMBOURSEMENT «IN FINE »

Date Capital du Amortissement Intérêt Annuité Capital du


d’échéance en début en fin de
de période
période

15/09/2002 50 000 0 3 250 3 250 50 000

15/09/2003 50 000 0 3 250 3 250 50 000

15/09/2004 50 000 0 3 250 3 250 50 000

15/09/2005 50 000 0 3 250 3 250 50 000

15/09/2006 50 000 50 000 3 250 53 250 0

Alors le cout d’emprunt = 66250

21
II. Emprunt obligataire :
un emprunt obligataire est une dette émise par une personne morale (une entreprise privée, une société
publique, un Etat ou une collectivité publique) pour se financer auprès d’investisseurs, appelés les
obligataires. Les obligations sont des titres financiers assimilables à une dette pour l’entreprise qui
émet les titres. Lors d’un emprunt obligataire, l’émetteur et le souscripteur signent un contrat
obligataire pour formaliser le prêt qui fixe notamment la maturité et le taux d’intérêt.

En somme, l’emprunt obligataire est une source de financement par émission de titres qui permet à
toute entreprise de financer tout type de besoin à plus ou moins long terme.

III. Crédit-bail
1- Définition :

Le crédit-bail couramment appelé « leasing » est un contrat par le quel une personne, le crédit bailleur
(société de financement, banque...) Achète un bien et le met à la disposition d'une autre personne, le
preneur (locataire), moyennant le paiement d'un loyer. Le locataire n'est donc pas juridiquement
propriétaire du bien mis a sa disposition. Cependant dans une logique de comptes consolidés, les biens
acquis en crédit-bail sont assimilés à des immobilisations.

Ce contrat est assorti d'une promisse unilatérale de vente, selon la quel le preneur a la possibilité, au
terme de la période convenue, d'acheter le bien4(*).

En effet, au terme de la durée de location du bien, le preneur peut, soit racheter se bien a un prix
convenu d'avance et fixé par le contrat de crédit-bail, soit continuer a le louer, soit mettre fin au
contrat.

2- Principes :

Le contrat de crédit-bail fait état de l'accord entre une propriétaire de bien d'équipement (le crédit
bailleur) et une entreprise souhaitant louer ce matériel en crédit-bail (preneur).

Par le leasing. Le preneur détient un droit d'usage du bien en location, moyennant le versement de
loyers.

Le client s'engage à payer la société de leasing jusqu'au terme du contrat. Il a la possibilité d'acheter le
matériel, de le restituer, ou de négocier une prolongation du crédit-bail à l'expiration du contrat initial.

3- Caractéristiques :

Le contrat de crédit-bail est un contrat :

22
- solennel : c'est-à-dire
dire que le contrat nécessite une forme particuliers (acte sous seing privé)

- synallagmatique : c'est-à-dire
dire un contrat bilatéral dans lequel le crédit bailleur s'engage a délivrer le
bien objet de crédit-bail
bail et le preneur s'engage
s'engage a payer le loyer pendant la durée de location.

- a titre onéreux : vu l'existence d'une prestation (bien) et d'une contre prestation (loyer).

- commutatif : puisque l'avantage réciproque des contractant est connu dés la conclusion du contrat.

- de gré a gré : le contrat n'est valable que s'il y'a consentement des parties contractantes.

- successif : puisque l'exécution du contrat de crédit-bail


crédit bail s'échelonne dans le temps.

4- Avantage et inconvénient :

Avantages Inconvénients
-La simplicité de mise en place -le
le montant investi dans un crédit
crédit-bail est
-La
La comptabilisation des loyers comme charge nettement supérieur à celui engendré par un prêt
-Le
Le montant du financement (100% du montant bancaire
de financement) -Les entreprises de crédit-bail
bail peuvent refuser
-une
une assurance contre le risque technique. d’acquérir un matériel si elle juge qu’il est
obsolète ou si elle estime qu’il sera difficile de le
revendre au terme du contrat de location.

5- Types crédit-bail
crédit :

Il existe 2 types de crédit-bail :

a. Crédit-bail
bail immobilier

Le crédit-bail
bail immobilier est une location, Comme pour le crédit-bail
crédit bail mobilier, il nécessite l'achat, par
le crédit bailleur,, de l'immeuble d'entreprise qui sera ensuite loué à l'entreprise, généralement avec
option d'achat en fin de contrat.

Les conditions à respecter :

L'entreprise peut louer :

des immeubles existants ou à construire


dont l'usage est industriel, commercial ou de bureaux.

Peuvent signer des contrats de crédi-bail


crédi bail immobilier, tous les types d'entreprises, quel qu
que soit leur
secteur d'activité, qui sont assujetties à l'impôt sur les sociétés (IS),
( ), aux bénéfices industriels et
commerciaux (BIC),
), aux bénéfices non commerciaux (BNC)
( ou aux bénéfices agricoles ((BA).

23
Le dossier est accepté en fonction de la nature du bien financé, de la situation financière de
l'entreprise, de sa capacité de remboursement et des autres programmes financés par ailleurs.

Les modalités pratiques :

L'entreprise choisit le bien immobilier qui correspond à ses besoins et négocie avec le vendeur les
conditions de l'achat de l'immeuble ou du terrain constructible.

Le crédit bailleur achète le bien puis le loue à l'entreprise pendant un temps déterminé. En cas
de construction, celle-ci se fait sous la direction de l'architecte ou du bureau d'étude de l'entreprise qui
conserve la maîtrise d'ouvrage.

A la fin du contrat,
rat, l'entreprise achète l'immeuble pour un montant symbolique et en devient alors
propriétaire

La société de crédit-bail
bail achète éventuellement le terrain.

Pendant la période de construction, la société de crédit-bail


crédit bail paye les travaux et elle se charg
charge de la
récupération de la TVA. Le client verse des pré-loyers
pré qui correspondent aux intérêts sur les
décaissements réalisés par la société de crédit-bail.
crédit

Un contrat de location est signé pour une durée minimale en général de 15 ans et assorti d'une
promesse de vente.

N.B : le taux du prêt est généralement supérieur d'environ un point à celui des prêts bancaires à long
terme

 Exemple de crédit-bail
bail immobilier : Sofergie : régime favorable de crédit-bail
bail adapté aux
investissements permettant d'économiser de l'énergie ou de protéger l'environnement.

B. Crédit-bail mobilier

Le crédit-bail
bail mobilier professionnel est une formule de crédit qui consiste pour la banque à acheter un
bien à usage professionnel que vous avez choisi, puis à vous louer ce matériel, avec ou sans option
d'achat à l'issue finale.

 Le principe du crédit-bail
bail mobilier

Dans un crédit-bail mobilier, c'est la banque ou sa filiale spécialisée qui achète pour votre compte le
matériel que vous avez commandé, puis vous le loue pendant la durée du contrat (de 2 à 5 ans en
général).

Vous êtes donc locataire du bien financé pendant toute la durée de votre contrat de crédit bail.
Les échéances mensuelles ou trimestrielles sont appelées loyers, et sont payables d'avance.

24
Au départ du crédit-bail, vous pouvez verser un dépôt de garantie, qui peut aussi correspondre, le cas
échéant, à la valeur de rachat du bien en fin de contrat de location. Ce dépôt de garantie diminue les
loyers mensuels ou trimestriels futurs.

Un premier loyer majoré peut aussi être versé et ainsi correspondre à une forme d'apport personnel.
De cette façon, vous diminuerez aussi les loyers mensuels ou trimestriels.

A l'issue du contrat de location (ou même en cours de contrat, avec certains organismes) vous avez, si
vous le souhaitez, la possibilité d'acheter le bien à un prix déterminé au début de votre contrat.
Le prix à payer pour acheter le bien à la fin du contrat, tient compte des loyers déjà versés et s'appelle
la valeur résiduelle.

Si vous exercez votre souhait d'acquérir le bien ou le véhicule à votre nom, le montant restant dû sera
minoré du dépôt de garantie.
Si vous renoncez à votre option d'achat, vous récupérez votre dépôt de garantie, ce qui peut être utile,
par exemple, si vous reprenez un autre bien avec la même formule, puisque cette somme pourra servir
à nouveau de dépôt de garantie.

 Des garanties complémentaires

Certaines formules de crédit-bail peuvent comprendre des assurances complémentaires comme une
assistance, une assurance décès invalidité, un contrat d'entretien sur le matériel, une assurance bris de
machines, une garantie couvrant la perte financière, ...
Le risque de perte financière peut survenir en cas de destruction totale ou de vol du bien, dans le cas
où sa valeur estimée par l'assurance dommage, est inférieure au capital restant dû sur le contrat de
crédit-bail. Le risque est alors de devoir payer la différence entre le remboursement de l'assurance
dommage et capital restant dû sur le crédit.

 COUT

Crédit-bail mobilier Crédit d’investissement classique


 les frais de dossier,  les frais de dossier,
 les frais de prise de garantie,  l'apport personnel,
 le dépôt de garantie,  les échéances (capital et intérêts,
 le premier loyer majoré en HT, assurance comprise),
 tous les loyers en HT,  les frais de prise de garantie.
 la valeur de rachat finale,
 les assurances,
 et soustraire la restitution du dépôt de
garantie

25
Section 4 : Le choix du critère de financement
1.1Les critères de choix des modes de financement :
a) Le critère du bénéfice net par action :

Dans ce cas, on compare les bénéfices nets offerts par chacune des sources de financement
envisagées. Le mode de financement le plus avantageux est celui qui offre : le bénéfice par
action le plus élevé.

b) Le critère des décaissements réels actualisés :

Il s’agit de calculer pour chaque source de financement, les sommes des décaissements nets
actualisées qui correspond au total des remboursements qui seront décaissés par
l’entrepreneur. Ces remboursements doivent être nets d’économies fiscales et actualisés à la
période initiale du fait que leur décaissement intervient de manière étalée dans le temps. Ce
critère de décaissement réel permet de comparer des formules mixtes de financement. La
détermination des décaissements nets actualisés effectués à partir d’un tableau
d’amortissement induit par les sources de financement. Le décideur choisira la source de
financement qui se matérialisera par la somme des décaissements réels la plus faible.

C) Le critère des excédents de flux de liquidité :

On s’intéresse aux flux de liquidité dus à la réalisation du projet d’investissement et à la


manière dont il est financé.
Flux de liquidité= Cash-flows= [marge avant frais liés au financement – frais liés au
financement (nets d’impôts)]
Excédent de flux de liquidité = Flux de liquidité actualisés – part de l’investissement
supportée par l’entreprise.
Le mode de financement le plus avantageux est celui qui offre l’excédent de flux de liquidité
le plus important.

d) Le critère de la VAN ajustée :

26
L’étude de la rentabilité des projets d’investissement se fait généralement abstraction faite de
l’incidence du mode de financement sur cette rentabilité. Plus précisément, elle faite dans
l’hypothèse d’un financement à 100% par fonds propres. Le critère de la VAN ajustée
consiste à tenir compte de l’effet qu’aurait le mode de financement sur les flux de liquidité
(VAN) générés par le projet, Ce critère est utilisé pour choisir entre diverses combinaisons
dettes/fonds propres. Pour chaque type de financement, il est possible d’établir un tableau des
encaissements et des décaissements échelonnés dans le temps et de calculer pour chacun la
VAN.
L’entreprise choisira le financement pour lequel la VAN est la plus élevée.

1 ,2 LES CRITERES DE SELECTION DES MODES De financement


Le choix d’une structure de financement optimal peut être schématisé par le souci de
minimiser les coûts de ressources mise à la disposition de l’entreprise. Ce choix intervient
dans le cadre de certaines contraintes qui limite le champ des possibilités.

 Les critères de choix :


 Le coût réel : pour déterminer le coût d’une source de financement, il faut comparer le
Capital mis à la disposition de l’entreprise et les sommes qui doivent être versés en contre
partie en prenant en considération les économies d’impôts. Le coût de source de financement
est le taux d’actualisation pour lequel il y a une équivalence entre le Capital et l’ensemble des
sommes réellement décaissées en conter partie.
 Les décaissements réels : il s’agit de calculer pour chaque source de financement, les
sommes des décaissements nets actualisées qui correspond au total des remboursements qui
seront de encaissés par l’entrepreneur. Ces remboursements doivent être nets d’économies
fiscales et actualisés à la période initiale du fait que leur décaissement intervient de manière
étalée dans le temps. Ce critère de décaissement réel permet de comparer des formules mixtes
de financement. La détermination des décaissements nets actualisés effectués à partir d’un
tableau d’amortissement induit par les sources de financement. Le décideur choisira la source
de financement qui se matérialisera par la somme des décaissements réels la plus faible.

1 .3 le choix des SOURCES DE FINANCEMENT :

L’entreprise doit financer ses investissements en matériel, équipements, locaux et


d’autre part son besoin en fond de roulement. Pour financer ses activités, l’entreprise peut
faire appel à différentes sources de financement.
Le choix d’une structure de financement optimal peut être schématisé par le souci de

27
minimiser les coûts de ressources mise à la disposition de l’entreprise. Ce choix intervient
dans le cadre de certaines contraintes qui limite le champ des possibilités.

1, 1 Les contraintes de l’équilibre financier :


Elles sont issues de la déontologie financière :
 Règle d’équilibre financier minimum : c'est-à-dire les emplois stables doivent être
financés par les ressources stables
 Règle de l’endettement maximum : le montant de dettes de financement ne doit pas
excéder le montant des fonds propres. Ce principe s’exprime dans le ratio d’autonomie
financière (DLMT /Capitaux propres) qui doit être inférieur à 1.
 Règle de la capacité de remboursement : le montant de dettes de financement ne doit pas
présenter plus de 3 à 4 fois la CAF annuelle moyenne prévue.
 Règle minimum de la CAF : l’entreprise doit autofinancer une partie de l’investissement
pour lequel elle sollicite des crédits.
La prise en considération de ces contraintes conduit à éliminer systématiquement
certains modes de financement. En effet, si ces ratios sont proches de la limite, l’entreprise
ne peut accroître son endettement à moins d’offrir d’importantes garanties ou d’accepter que
les prêteurs exercent un certain contrôle sur sa gestion. Son choix se réduit alors au
financement par capitaux propres et/ ou crédit-bail.
2.2 L’évaluation du risque financier :
Le risque financier est encouru par l’entreprise en raison de sa politique de
financement. C’est un risque supplémentaire que court l’entreprise et qui dépend de la
façondont elle est financée.

Lorsque le financement est entièrement assuré par les fonds propres, il n’y a pas de
charges d’intérêts à supporter et le risque est nul. Lorsque l’entreprise est financée par des
emprunts, elle aura des emprunts à rembourser et des charges d’intérêt à supporter. La fixité
de ces engagements et l’obligation de satisfaire ses créanciers en bonne date d’échéance et de
payer des charges d’intérêts, d’un côté, et le risque de ne pas dégager des liquidités
suffisantes, d’un autre côté, font naître ce qu’on appelle le risque financier.
En effet, plus la structure du passif est alourdie par l’endettement, plus
La recherche d’indépendance et de sécurité financière est obtenue par une réduction de
l’endettement.
a. L’effet de levier
On démontre que le recours aux dettes pour financer l’entreprise accroît la rentabilité des
capitaux propres de cette dernière, c’est ce qu’on appelle effet de levier.

28
La rentabilité économique (en anglais return on investissement), ROI ou return on asses,
ROA) indique ce que gagne l'entreprise du fait de ses activités courantes, par dirhams de
capital investi, mais sans tenir compte de la structure financière. Elle est égale au rapport entre
le résultat avant charges financières et impôts et le total
total de l’actif Le ratio de rentabilité
économique est un ratio de rentabilité des actifs d’exploitation.

La rentabilité financière est la rentabilité calculée au niveau des seuils de capitaux


propres mise à la disposition de l’entreprise par les associés.

La rentabilité financière permet de poser un premier diagnostic sur la santé financière de


l'entreprise. Celle-ci
ci crée, en effet, de la valeur si la rentabilité dégagée par les actionnaires
sur les fonds investis dans l'entreprise est supérieure
supérieure à celle qu'ils pourraient obtenir sur un
placement financier de risque similaire. Il faut donc que la rentabilité financière soit
supérieure au coût des fonds propres rentabilité financier.
Deux grandes forces contribuent à la détermination de la rentabilité
rentabilité financière

a) La rentabilité dégagée par l'entreprise sur l'ensemble des capitaux investis (la
rentabilité économique)
b) La structure financière de l'entreprise qui peut amplifier ou atténuer la rentabilité
économique (le levier financier mesuré par le coefficient d'endettement)

 RF : Taux de rentabilité financière.


 RE : Taux de rentabilité économique
 I : Coût des capitaux empruntés
 D/C : Capitaux empruntés/capitaux propres = bras de levier
On désigne par l’effet du levier l’amélioration ou la dégradation
dégradation du taux de Résultat
financier suite au recours à l’endettement, la manière dont le levier financière agit sur le taux

29
de rentabilité financier est fonction du différentielle et du bras de levier
mesuré par le rapport D/C.

Trois cas de figure :

Lorsque : signifie que l’augmentation du D/C


entrainera une amélioration du RF. Donc, l’endettement est favorable pour l’entreprise (effet
positive).

Lorsque : Donc , l’endettement est défavorable entraîne une dégradation du RF et (effet de


levier négativee (effet de maintien).

Lorsque : Donc, l’endettement n’a aucun


effet sur la RF (effet de levier est nul).

L’entreprise endettée présente un risque plus important qu’une entreprise non endettée. Par
conséquent, tout accroissement de l’endettement est donc
donc le risque qui se poursuit au point de
vue des préteurs par une augmentation de la prime de risque contenu dans le taux d’intérêt, à
l’évidence, ce qui limite l’entreprise à recourir à l’endettement.

b. La mesure du risque financier.


financier
Si le levier
evier financier est l’instrument qui permet de connaître l’opportunité de s’endetter ou
pas, le risque financier est le moyen qui permet quand est ce faut-il
faut il stopper
l’endettement.L’arbitrage entre l’endettement et sa limitation est une décision qui ne dép
dépend
pas de l’entreprise uniquement. il dépend des contraintes imposées par les banques en matière
d’autonomie financière (le bras de levier ne doit pas être supérieur à 1)
La mesure du risque est exprimée par l’écart type de la différence (RF et RE).

2.3 Le calcul du coût de financement (le taux actuariel)

Pour déterminer le coût d’une source de financement, il faut comparer le Capital mis à la
disposition de l’entreprise et les sommes qui doivent être versés en contre partie en prenant en
considération les économies d’impôts. Le coût de source de financement
financement est le taux
d’actualisation pour lequel il y a une équivalence entre le Capital et l’ensemble des sommes
réellement décaissées en contre partie. Le coût de la dette s’évalue en calculant le taux

30
actuariel après impôt. C’est le taux pour lequel il y a équivalence
équivalence entre le capital mis à
disposition de l’entreprise et l’ensemble des sommes réellement décaissées en contrepartie.

A ) coût de l’emprunt :

Le taux actuariel, après impôt, de cet emprunt est Ta tel que :

RBI : montant du remboursement du capital emprunté en période i


FFI : frais financiers payés en période i
M : montant emprunté,
t : taux d’imposition,
n : durée de vie de l’emprunt.

b. Coût du crédit bail :

Le coût actuariel est déterminé par le taux Ta tel que :

En effet, le crédit-bail
bail entraîne les conséquences suivantes :
 L’entreprise verse un loyer L qui est L (1-t)
(1 après impôt ;
 L’entreprise renonce aux économies d’impôt sur dotations aux amortissements, soit A.t ;
 La valeur de l’option de rachat est prise en compte dans l’évaluation de la rentabilité
d’investissement .

C. Exemple :

31
Il n’ya plus de dotation dans le cas de Crédit-bail ce qui rend le résultat net égale au Cash-flow
Pour Calculer la Van on utilise la formule suivante :
Van = -Investissement initial + CF * (1-(1+t)-n)/t
-0+(455+(1-1.1)-5)/0.1 = + 1724.76

32
Etude de cas :

Pour financer un nouveau matériel de 270 000 dhs amortissable en linéaire sur 5ans.
Une entreprise ALPHAa le choix entre trois sources de financement sont possibles :

 L’autofinancement 100%.
 Un emprunt de 200 000 dhs , taux d’intérêt de 10% remboursable en 5ans par
amortissement constant et un autofinancement de 70 000dhs .
 Un crédit bail sur 4ans, loyer annuel égale à 90 000dhs, avec une option de rachat
de 18 000dhs payable à la fin de 5ème année.
En admettant un taux d’actualisation de 8% et un taux d’impôt sur les bénéfices de 30%.

Travail à faire :

-Quel choix doit être effectué en se basant sur les décaissements réels entrainés par chacune
des sources envisagées ?

33
Correction :
Le choix de financement selon les décaissements réels

1- Autofinancement

Investissement : 270 000 dhs

Durée d’amortissement : n= 5ans

Dotation annuelle : 270000/5ans = 54000 dhs

Eléments 0 1 2 3 4 5
Investissement -270 000
Economie fiscale (a) 16 16 200 16 200 16 200 16 200
(D .A) 200
Décaissements -270 000 +16 200 +16 200 +16 200 +16 200 +16 200
réels
Décaissements -270 000 15 000 13888.88 12860.08 11907.48 11025.44
réels actualisés
(a) Economie fiscale / (D A)= Dotation × 30%= 54000×0.3= 16 200

-Décaissements réels actualisés (cumuls)

-270000 + (15000+13888.88+12860.08+11907.48+11025.44) = - 205 318.12

2- Endettement

Tableau d’amortissement d’emprunt

Années Capital restant Intérêt Amortissement Annuité


du
1 200 000 (a) 20 000 (b) 40 000 (c) 60 000
2 160 000 160 000 40 000 56 000
3 120 000 12 000 40 000 52 000
4 80 000 8 000 40 000 48 000
5 40 000 4 000 40 000 44 000
(a) 200 000×10% = 20 000
(b) Emprunt /5ans = 200 000/5 = 40 000
(c) Annuité = Intérêt+ Amortissement = 20 000+ 40 000 = 60 000

34
Années 0 1 2 3 4 5
Autofinancement -70 000
partiel
Remboursement -40 000 -40 000 -40 000 -40 000 -40 000
du capital
(Amortissement)
Frais financiers -20 000 -16 000 -12 000 -8 000 -4 000
(Intérêt)
Economie fiscale +16 200(a) +16 200 +16 200 +16 200 +16 200
(D A)
Economie fiscale +6 000 (b) + 4 800 +3 600 +2 400 +1 200
(F F)
Décaissements -70 000 -37 800 -3 5000 -32 200 -29 400 -26 600
réels
Décaissements -70 000 -35 000 -30006.85 -25561.39 -21609.87 -18103.51
réels actualisés
(a) Economie fiscale / (D A) : amortissement (Inv) × 30% = 54 000×0.3 = 16 200
(b) Economie fiscale / (F F0) : intérêt × 30%= 20 000×0.3 = 6 000

-Décaissements réels actualisés (cumuls)

-70 000 + (- 35000- 30006.85 - 25561.39- 21609.87- 18103.51) = -200 281.62

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3- Crédit bail

Loyer sur 4ans (annuel): 90 000 dhs

Rachat : 18 000 dhs (5ème année)

Années 1 2 3 4 5
Loyer -90 000 -90 000 -90 000 -90 000

Economie + 27000 (a) +27 000 +27 000 +27 000


fiscale (loyer)
Rachat (5ème -18 000
année)
Economie +5400 (b)
fiscale (D A)
Décaissements -63 000 -63 000 -63000 -63 000 -12 600
réels
Décaissements -58333.33 -54 012.34 - 50 011.43 - 46 306.88 - 8 575.34
réels actualisés
(a) Economie fiscale (loyer) : loyer× 30% = 90 000×0.3 = 27 000
(b) Economie fiscale (D A) : valeur de rachat × 30% = 5 400

-Décaissements réels actualisés (cumuls) :

-58333.33 - 54012.34 -50011.43 -46306.88 -8575.34 = - 217 239.32

Selon le critère des décaissements réels actualisés, les modes de financement sont classés ainsi :

- Emprunt + Autofinancement : - 200 281.62


- Autofinancement : - 205 318.12
- Crédit bail : - 217 239.32

La source avantageuse est celle qui entraine les décaissements réels les plus faibles

Donc, l’emprunt est le choix le plus intéressent.

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CONCLUSION

La décision de financement des investissements est un élément crucial et important


dans la vie de l’entreprise et pour s’assurer sa survie, ces investissements constitue un
avantage comparatif pour elle soit en augmentant sa capacité productive soit en améliorant la
qualité des ses produits et ses services. Alors la prise en compte de l’environnement qui est
toujours en mutation c’est une nécessité qui oblige les dirigeants des entreprises à changer
leurs stratégies par un analyse des ses points de faiblesse et ses points forts.
Donc avant de rechercher moyen de financent des ces investissements, les centres de
responsabilité doivent bien maitriser la situation de l’entreprise car la prise de décision est est
une action irréversible, et de poses la question : est ce que cet investissement va générer une
valeur ajoutée ?

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Bibliographie :
OUVRAGE :

 DovOgien (2008), Maxi Fich de Gestion Financière de l’Entreprise, Édition Dunod,


Paris
 Jean-Guy Degos,Stéphane Griffiths: (2011), Gestion financier de l’analyse à la
stratégie, Edition d’organisation Groupe Eyrolles, Paris
 Pierre Cabane(2008), L’essentiel de la finance à l’usage des managers, Éditions
d’Organisation Groupe Eyrolles, Paris
 Ouvrages de Prof HouriaZAAM : Gestion financiére « 2éme édition »

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