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NÉPHROLOGIE
DR KAHINDO KANGITSI CHARLES
SPECIALISTE EN MEDECINE
INTERNE/NEPHROLOGIE-DIALYSE
Professeur associé
PLAN
■ Objectifs du cours Lithiase rénale
■ Prérequis Infection urinaire
■ Introduction Tubulopathies
■ Sémiologie Néphrologique
Dialyse
■ Études systématiques des
maladies de rein Dialyse péritonéale
a. Syndrome glomérulaire Hémodialyse
b. Néphropathies vasculaires
Transplantion rénale
c. Néphropathies interstitielles
d. Les maladies du système
L’insuffisance rénale aigue
L’insuffisance rénale chronique
Pré-requis
3
Objectifs
■ Anamnèse
■ Examen physique
■ Conclusions
Hypothèse diagnostique
Diagnostic différentiel
■ Prescriptions
Examens complémentaires
Traitement
5
EXAMEN CLINIQUE
■ Anamnèse
6
Sémiologie des maladies des
Reins
I. Signes fonctionnels et généraux
1. Troubles de la miction
■ Dysurie : retard a la miction, faiblesse du jet, poussée abdominale,
■ augmentation du temps de miction (parfois miction en 2 temps,
sensation de vidange incomplète.
■ Pollakiurie : augmentation de la fréquence des mictions (plus de 6
mictions par jour ou délai entre mictions de moins de 2h).
■ Urgenturie (impériosité mictionnelle) : envie pressante d’uriner avec
parfois fuites
■ Nycturie : le patient a plus de une miction nocturne
■ Brûlures urinaires : sensation de brulures lors des mictions
(évocatrice d’infections urinaires)
2. Anomalies du volume de la diurèse
■ a. Anurie et oligurie
- anurie (diurèse inferieure a 100 ml/24h) et oligurie (diurèse
inferieure a 300 ml/24h),
■ b. Polyurie
- diurèse supérieure a 3 l/24h (≠ avec pollakiurie)
- entraine souvent une nycturie
- soit primitive liée a un défaut de concentration des urines (fuite
inadaptée),
- soit secondaire a des apports en eau excessifs (exemple de la
potomanie dans certains troubles psychiatriques).
3. Anomalies de l’aspect des urines
■ a. Urines rouges
Absence de réaction positive pour le sang a la bandelette
réactive =aliments (betteraves) ou médicaments
(rifampicine) colorant les urines
avec réaction positive pour le sang a la bandelette réactive,
mais sans hématies a l’examen du culot urinaire :
myoglobinurie ou hemoglobinurie,
avec réaction positive pour le sang a la bandelette réactive,
et hématies a l’examen du culot urinaire : hématurie
macroscopique.
Devant une hématurie macroscopique, il faut rechercher
des arguments en faveur d’une origine urologique :
signes urinaires : douleurs de colique néphrétique,
brûlures urinaires, caillots,
En début de miction (initiale) suggère une origine sous
vésicale ou en fin de miction (terminale) suggère une
origine vésicale
b. Urines mousseuses : Evoque une albuminurie
abondante.
2. Données complémentaires
■ Cliniques
• Antécédents personnels ou familiaux de néphropathie (Polykystose rénale,
Alport, etc.)
• Exposition à des facteurs néphrotoxiques (plantes médicinales, AINS,
aminosides, abus d’analgésiques, produits de contraste radiologiques, etc.)
• Genre de vie : tabagisme, habitude boire peu d’eau
• Facteurs de risque de maladie rénale chronique: Diabète sucré, HTA ,
Drépanocytose…
• Traitements médicaux ou chirurgicaux (hystérectomie avec possibilité de
ligature accidentelle des uretères, Immunosuppresseurs &
Corticothérapie…)
■ Laboratoire
• Protéinurie / Hématurie / Leucocyturie / Culture d’urine / Créatinine
sérique, Clearance créatinine
■ Imagerie
• Echographie / UIV / Scanner
13
EXAMEN CLINIQUE
■ Anamnèse
3. Interrogatoire systématique
14
EXAMEN CLINIQUE
■ Anamnèse
15
EXAMEN CLINIQUE
■ Examen physique
■ Système cardiovasculaire
Volémie (état d’hydratation)
– Poids corporel
– PA en couché (assis) et débout ; Pouls dans les mêmes
positions
Hypotension orthostatique?
– Pression veineuse centrale : normale entre 5 à 7 cm H2O
– Etat des muqueuses
– Echographie veine cave
Auscultation cœur (galop, frottement péricardique)
■ Système urinaire
– Loges rénales
Les loges rénales feront l’objet d’un examen physique par
l’inspection, la palpation, et percussion
– Hypogastre
L’examen de l’hypogastre comprend également l’inspection, la
palpation et la percussion afin de rechercher un globe vésical.
– Auscultation para-ombilicale
Le recours à cet examen visant à rechercher un souffle para-
ombilical sera systématique dans le cas d’une HTA
– Toucher rectal
Les indications majeures de cet examen en Néphrologie sont
l’infection urinaire, et l’insuffisance rénale de cause obstructive
chez l’homme. De même un toucher vaginal peut être indiqué
dans l’insuffisance rénale aiguë dans un contexte d’une
infection non bien élucidée (manœuvres abortives non
avouées) 17
EXAMEN CLINIQUE
■ Examen physique - (2) -
■ Haleine
Urineuse
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EXAMEN CLINIQUE
■ Conclusions
Hypothèse diagnostique
■ Atteinte glomérulaire
■ Atteinte tubulaire/Tubulo-interstitielle/Infection
urinaire
■ Atteinte vasculaire
■ Insuffisance rénale aiguë
■ Insuffisance rénale chronique
Diagnostic différentiel
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EXAMEN CLINIQUE
■ Prescriptions
Examens complémentaires
– Laboratoire
– Imagerie
– Histopathologie
Traitement
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■ EXAMENS COMPLEMENTAIRES
1. Identification
Malade
Unités d’expression du résultat : mg/dL -
mmol/L – UI/L…
■ I. Laboratoire
1. Protéinurie
Importance
– Indicateur par excellence d’atteinte rénale organique
– Elément central de la définition du syndrome néphrotique
– Facteur de pronostic d’ une atteinte rénale chronique
– Facteur de risque cardiovasculaire
Mécanismes
– 1° Passage trans-glomérulaire anormal des protéines à cause
de l’augmentation de la perméabilité de la paroi vasculaire
– 2° Perturbation dans la réabsorption tubulaire proximale des
protéines.
23
Laboratoire
1. Protéinurie
Protéinurie ou albuminurie
Détection
■ Evaluation qualitative ou semi-quantitative : résultats en nombre de
croix correspondant à une concentration des protéines dans les
urines
Dosage
Ne pas oublier qu’il existe aussi des protéinuries tubulaires (pas d’atteinte
glomérulaire) surtout si ce n’est l’albumine qui constitue la fraction majeure des
protéines
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Laboratoire
■ Généralités
En clinique, l’évaluation de la fonction rénale se limite
habituellement à l’estimation du Taux de Filtration
Glomérulaire (TFG).
30
Laboratoire
Limites
31
2. Paramètres de la Fonction rénale
N.B. 175 si taux de créatinine plasmatique calibrée à l’IDMS, sinon c’est 186
CKD-EPI
32
2. Paramètres de la Fonction rénale
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Laboratoire
■ Créatinine sérique
Provient du métabolisme de la créatine dans le muscle
squelettique
Libérée dans la circulation sanguine à un rythme assez
régulier et habituellement sa concentration plasmatique
reste stable.
Indicateur assez fiable de la fonction rénale
doit être préférée à l’urée pour évaluer la fonction rénale
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2. Paramètres de la Fonction rénale
Créatinine sérique
Déterminants du taux sérique de la créatinine
■ Facteurs liés à la quantité de la créatinine générée (produite) dans le
corps
– Masse musculaire (âge, sexe, race, écrasement ou
consomption musculaire )
– Apports en aliments cuits (viande cuite)
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2. Paramètres de la Fonction rénale
Créatinine sérique
Créatinine sérique
– Méthodes usuelles
2. Enzymatique
37
38
2. Paramètres de la Fonction rénale
Créatinine sérique
Méthode de calibrage
– Calibrage : Correction à apporter au résultat de dosage la créatinine obtenu
par la méthode usuelle en comparaison avec le résultat procuré par l’IDMS
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2. Paramètres de la Fonction rénale
Urée plasmatique
– Production
Apports alimentaires protidiques (régime riche en viande) ;
Intensité de catabolisme protidique: infections (fièvre, sepsis), résorption d’hématome,
médicaments anti-anaboliques (corticostéroïdes et tétracycline) et jeune;
Hypovolémie ou déshydratation (réabsorption accrue de l‘urée au niveau du tubule proximal);
Fonctionnement normal du foie (baisse du taux en cas de cirrhose)
– Elimination de l’urée
Filtration glomérulaire, toutefois 50% de l’urée filtrée sont réabsorbés au niveau de tubule proximal.
Clearance de l’urée est inférieure au TFG.
■ Ainsi le taux de l’urée sanguine peut augmenter indépendamment de taux de filtration glomérulaire.
■ L’urée sanguine est donc un indicateur peu fiable de la fonction rénale.
■ Intérêt clinique : évaluer les apports excessifs en protéines,
établir un état de catabolisme accru des protéines
distinguer la forme pré-rénale (fonctionnelle) de la forme rénale organique de
l’insuffisance rénale aiguë. 40
Normes Homme Femme
Créatinine sérique 0,8-1,3 mg/dl 0,6-1,1 mg/dl
(70-114 µmol/l) 53-97,2 µmol/l
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Laboratoire
■ Examen macroscopique
– Odeur
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Laboratoire
■ Examen biochimique
– Méthode : bandelettes réactives
– pH
– Hémoglobine – myoglobine
– Glucose
– Protéine (voir supra)
– Leucocytes estérase (faux négatif : conc glucose, protéine; tetracyc;
cephalexine,; tobramycine )
– Pigments biliaires
– Corps cétoniques (acétoacétate & acétone, hormis B-hydroxybutyrate)
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Laboratoire
■ Examen microscopique
– Collecte de l’urine (première ou seconde urine du matin, milieu du jet)
– Sédiment urinaire de préférence avec microscope à contraste de
phase
– Confronter le sédiment au résultat de la bandelette
– Examen des urines non sédiment peu d’intérêt
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Elément Normes Morphologie Pathologie
Cellules
Globules Rouges 0 à < 5 / champs Normale / Déformée Hématurie : > 5 GR
ou / mm3 Hématurie Glomérulaires si 50%
Globules rouges déformés
Globules Blancs 0 à 5 - 10 Leucocyturie : > 5 à 10 GB
Cellules épithéliales
Cylindres Types Interprétation
Cylindres Hématiques Hématurie glomérulaire
Leucocytaires Infection/ Néphrite Interstitielle
Granuleux Granules de débris cellules épithéliales ou de
protéines sériques.
Hémoglobiniques Hématurie glomérulaire + hémoglobunurie
Hyalins Pathologie rénale sous-jacente
Cristaux Fonction de la nature en tant que constituant
urinaire normal ou pas , fonction du tableau
clinique
Ac. urique
Calcium oxalate / calcium
phosphate
Cystine
Cholestérol
Médicaments
AB (sulfamidés, amoxycil,
ciproflox.)
AV (acyclovir, indinavir…)
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GR Cylindres hématiques Cylindres
déformés hémoglobiniques
Etapes de l’ECBU
– Prélèvement, conservation
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Laboratoire
■ Examen de sang
Hémogramme complet
■ II. Imagerie
En règle générale,
• Taille des reins diminuée dans néphropathies chroniques, excepté dans
polykystose rénale, néphropathie diabétique, Néphropathie secondaire au VIH
(HIVAN) , amylose rénale, néphropathie sicklanémique ….
• Taille de reins par contre majorée dans les atteintes rénales aiguës.
•En cas d'uropathie obstructive, les cavités pyélo-calicielles peuvent être dilatées.
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
■ II. Imagerie
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Abdomen à blanc sans préparation (ABS)
• Examen simple , pas d’ usage des produits de contraste
•Autrefois très indiqué pour l'évaluation des ombres rénales : taille et contours des reins
(nécessité d’ une bonne préparation : absence des gaz et des matières fécales dans
l'intestin)
• Ombres rénales sont moins bien visibles chez les individus de la race noire que ceux de
la race blanche : couche graisseuse péri-rénale moins fournie chez le noir.
• Dans
la pratique néphrologique, il y a de moins en moins d'indication de cet
examen là où il existe l'échographie.
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Urographie intraveineuse (UIV)
• Facteurs de risque de néphrotoxicité aux produits de contraste
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Autres examens
Tomodensitométrie digitalisée ou scanner
Donne une image tridimensionnelle des reins en coupes axiales
Scintigraphie rénale
Renseigne sur les aspects morphologiques et fonctionnels de rein
Pour mémoire
■ III. Histopathologie
Méthode de prélèvement
Ponction biopsie transcutanée
– Sous-guidage échographique
– Aveugle
Lombotomie : méthode vraiment exceptionnelle
Indications
– Atteinte glomérulaires : protéinurie, hématurie glomérulaire
Définition de lésion, choix thérapeutique, contrôle de l’effet thérapeutique
– Insuffisance rénale de cause inexpliquée
Evaluation de la lésion et du pronostic
Contre-indications
– Rein unique, reins atrophiques,
– HTA non contrôlée, troubles d'hémostase, anémie profonde,… .
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■ Complications: hémorragie sous forme d'une hématurie
macroscopique ou microscopique, hématome rétro
capsulaire
Parfois retentissements systémiques (coliques
néphrétiques, néphrectomie
thérapeutique, choc hémorragique et décès)
■ Microscopie optique
■ Immunofluorescence
■ Microscopie électronique
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
■ III. Histopathologie -ponction biopsie rénale-
Complications
• Hémorragie soit hématurie macroscopique légère et rapidement
résolutive, soit saignement important avec émission des caillots et
autres retentissements systémiques (coliques néphrétiques, néphrectomie
thérapeutique, choc hémorragique et décès).
Biopsie rénale n'est pas un geste banal, et que dans tous les cas, il
doit être réservé à des personnes expérimentées.
Examen histopathologique
Echantillon prélevé mis dans un flacon contenant une solution de fixateur.
Après traitement technique de l’échantillon, analyse par :
Immunofluorescence
Recherche de la présence des immunoglobulines et des
fractions de complément
Microscopie électronique
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59
60
61
62
Conclusi
onsretenu
Diagnostic d’atteinte rénale
■ Atteinte glomérulaire
■ Atteinte tubulaire/Tubulo-
interstitielle / Infection urinaire
■ Atteinte vasculaire
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Études systématiques des
maladies de rein
LE SYNDROME GLOMERULAIRE
■ Les néphropathies glomérulaires ont une présentation et une
évolution aiguë et/ou chronique.
■ Elles sont parfois secondaires à une maladie générale
(infection, maladie métabolique, maladie auto-immune…).
■ L’atteinte rénale peut être isolée.
■ Le diagnostic des néphropathies glomérulaires repose sur les
données de l’histologie rénale analysées en microscopie
optique et en immunofluorescence (présence de dépôts).
■ Le pronostic, le traitement et la surveillance sont spécifiques à
chacune des glomérulopathies.
Une pathologie glomérulaire est évoquée devant l’un ou les deux
signes suivants :
■ Protéinurie :†
- Dépistée par la bandelette confirmée par le dosage (en g/g de
créatininurie ou en g/24 heures)
- Composée principalement d’albumine ;
- Avec ou sans syndrome néphrotique (protéinurie ≥ 3 g/g ou g/24 h,
albuminémie < 30 g/L).
■ Hématurie :
- Microscopique (hématies > 10/mm3 ou 104/ml) +/− hématies
déformées ou
- cylindres hématiques ;
- Macroscopique totale, indolore, sans caillots.
■ Trois autres signes peuvent être associés :
- HTA ;
- Œdèmes ;
- Insuffisance rénale : aiguë ou chronique.
- De nature immunologique
- De nature métabolique
- De nature toxique
- De nature génétique
1. Pathogénèse
Les maladies des reins peuvent être induites par des causes variées. Selon leur évolution
clinique, traduction des aspects histopathologiques, on distingue les atteintes rénales aiguës et
les atteintes rénales chroniques. Ces dernières constituent le groupe le plus important sur le plan
épidémiologique, et sur le coût tant social que financier de la maladie.
a. Unité physiologique et physiopathologique du néphron
• Hypertension glomérulaire, p.ex (diabète sucré, hypertension artérielle) atteinte des toutes
les composantes du glomérule. L’augmentation de la pression intraglomérulaire cause une
hypertrophie des cellules mésangiales et une expansion de la matrice mésangiale, des
modifications dans l’interaction membrane basale et podocytes, une hypertrophie des
podocytes, et finalement une apoptose avec perte des podocytes et glomérulosclérose. La
perte des podocytes provoque la baisse de la production de facteur de croissance de
b. Schéma pathogénique général
Facteurs /nature aggression Système de défense Méditeurs (munitions) Cibles Domages/conséquences
(armes)
1 2 3 4 5
Glomérules Prolifération cellulaire
Système de complément C5b-9 / C5a ; C5b Augmentation matrice mésangiale
a. Mécanisme immunologique
Les lymphocytes T tiennent un rôle central dans l’induction et la médiation des maladies rénales
causées par des réponses immunes. En effet, ces cellules interviennent dans la régulation de la
différentiation des lymphocytes B et la production des anticorps ainsi que dans l’immunité
cellulaire, ex. hypersensibilité cellulaire retardée, dans laquelle le CD4 activent les monocytes et
macrophages, avec la production des cytokines.
C. Pathogénèse des atteintes glomérulaires
Les atteintes glomérulaires procèdent de 2 type de mécanismes : immunologique et non immunologiques
(hémodynamique, toxique, métabolique et génétique).
a. Mécanisme immunologique
1). Mécanisme immunologique à médiation humorale
•Complexes immuns circulants avec dépôt au niveau du glomérule
•Complexes immuns formés in situ
Antigène glomérulaire
•Antigène de la membrane basale glomérulaire
•Antigène du podocyte
•Antigène non glomérulaire
•Intrinsèque : protéine par exemple (DNA)
Les lymphocytes T tiennent un rôle central dans l’induction et la médiation des maladies rénales
causées par des réponses immunes. En effet, ces cellules interviennent dans la régulation de la
différentiation des lymphocytes B et la production des anticorps ainsi que dans l’immunité
cellulaire, ex. hypersensibilité cellulaire retardée, dans laquelle le CD4 activent les monocytes et
macrophages, avec la production des cytokines.
3). Conséquences pathologiques et pathogéniques
On peut distinguer 3 types d’atteintes glomérulaires :
1. Atteinte non proliférative (sans prolifération cellulaire),
sans inflammation et sans dépôt de complexes immuns ; c’est le cas de minimal
change et de la sclérose focale et segmentaire,
ou sans inflammation mais avec dépôt des complexes immuns ; c’est le cas de
la glomérulopathie extramembraneuse ou membraneuse.
Dans ce type de réponse immunitaire non inflammatoire, la principale cellule
responsable de la production des médiateurs semble être le podocyte.
L’atteinte glomérulaire peut être secondaire à:
a. Facteur circulant de perméabilité glomérulaire.
La nature exacte de ces facteurs n’est pas bien connue.
Par contre la cible de ces facteurs serait la cellule épithéliale viscérale glomérulaire
(podocyte), au niveau des protéines (nephrin, CD2AP) du diaphragme de fente
(slit diaphragm).
Dans le mimimal change comme dans la sclérose segmentaire et focale, la
microscopie électronique met en évidence des anomalies au niveau des podocytes
(fusion des pédicelles des podocytes).
b.C5b-9 ou Complexe d’attaque membranaire (Membrane Attack Complex ou
MAC).
Dans la glomérulopathie extramembraneuse, on retrouve des dépôts sous
épithéliaux des complexes
Les atteintes non prolifératives entrainent une réponse glomérulaire
d’expression néphrotique.
2. Atteinte proliférative
Associée aux dépôts d’immunoglobulines avec hypercellularité et inflammation, c’est le cas de
Sans dépôts d’immunoglobulines mais avec inflammation ; c’est le cas d’atteinte glomérulaire due
aux Anca
Le dépôt dans le rein des complexes immuns circulants ou formés in situ, conduit à l’activation
des cellules rénales intrinsèques par le biais de FC receptor et du complément, ce qui conduit au
recrutement des cellules inflammatoires. Mais il arrive aussi qu’une atteinte glomérulaire puisse
être causée par des anticorps uniquement, sans présence des complexes immuns dans le
glomérule. C’est le cas des anticorps dirigés contre les composants cytoplasmiques des
neutrophiles, ou ANCA.
Dans l’atteinte proliférative, les complexes immuns sont habituellement situés dans l’espace
subendothélial, dans le mésangium, ou dans la membrane basale glomérulaire.
Ce type de localisation, du fait du contact possible avec les cellules inflammatoires circulantes,
induit une vigoureuse réponse cellulaire glomérulaire.
A.Facteurs hémodynamiques :
Cas de figure hypertension artérielle. Le pathogénèse de l’atteinte glomérulaire a été
développée ci haut dans l’unité physiologique et physiopathologique du néphron.
B.Facteurs toxiques
D.Facteurs génétiques.
Les mutations dans des gènes codant pour des structures ou autres composants de la
barrière de filtration glomérulaire induisent des anomalies fonctionnelles qui vont se
traduire une manifestation d’atteinte glomérulaire. Ainsi, dans le syndrome d’Alport, on
note une mutation du gène COL4A5 codant pour la chaine α5 du collagène de type 4,
localisé dans le chromosome X. Par contre, les mutations dans les gènes ACTN4 et
APOL1, sont associées à une glomérulosclérose focale et segmentaire de type
familiale, et à des anomalies diverses comme l’albuminurie dans l’hypertension
artérielle essentielle, néphropathie liée au diabète de type 2, la glomérulosclérose de la
néphropathie à VIH…Enfin, les mutations génétiques codant pour les composantes du
diaphragme de fente (slit diaphragm) seront associées à la sclérose focale et
segmentaire congénitale et familiale ou primitive. C’est le cas des gènes NPHS1 et
NPHS2 codant respectivement pour le Nephrin et Podocin, des mutations du gène
2. Néphropathie glomérulaire
2.1.Rappel anatomique du glomérule
10/05/2023 82
A. Le syndrome Néphrotique
Définition
Le syndrome néphrotique associe :
■ Le syndrome néphrotique primitif est souvent une maladie de l'enfance ( néphrose lipoïdique).
■ Le syndrome néphrotique primitif peut également se voir dans d'autres maladies glomérulaires ,
classifiées selon les lésions observées sur la ponction-biopsie rénale : glomérulonéphrite
membraneuse ou membrano-proliférative, glomérulosclérose focale segmentaire.
- Biologique :
Protéinurie massives
Anomalies protidique,
Anomalies plasmatiques
Anomalies lipidiques
- Clinique :
Les œdèmes
ÉPIDÉMIOLOGIQUE
b. L’œdème s’accumule:
- dans les zones où la pression hydrostatique capillaire est maximale
(zones déclives)
- et où la contre-pression des tissus interstitiels est minimale(orbite de
l’œil).
■ Mécanismes de la rétention de sodium et d’eau
■ Les œdèmes:
- ils sont mous, blancs et prennent le « godet » ;
- ils prédominent aux chevilles et jambes en position debout et au niveau lombaire chez le
sujet en position allongée,
- ainsi que dans les régions où la pression extravasculaire est faible, comme au niveau de
l’orbite oculaire
- péritonéal
o Ni d’hématurie microscopique,
o Ni d’hypertension artérielle,
Dans le sang:
- cirrhose,
- insuffisance cardiaque,
- Péricardite constrictive
• des autres causes d’hypoprotidémie ou le mécanisme des œdèmes est incertain :
- malabsorption,
- dénutrition…
TRAITEMENT
■ Traitement symptomatique:
Épidémiologie
principale cause de syndrome néphrotique chez l’enfant
(90 % des causes de syndrome néphrotique avant l’âge
de 8 ans);
beaucoup plus rare chez l’adulte (10 % des syndromes
néphrotiques idiopathiques de l’adulte);
h prédominance masculine.
Minimal changes ou lésion glomérulaires minimes(LGM)
Renin-angiotensin blockade
BP control
Statins
IMMUNOSUPPRESSION
Corticosteroids
Cyclophosphamide
Cyclosporine
NEWER IMMUNOSUPPRESSIVES
Tacrolimus
Mycophenolate
Plasma exchange
Plasma adsorption
Glomérulonéphrite membranoproliférative
(Glomérulonéphrite mésangiocapillaire;
glomérulonéphrite lobulaire)
■ Correspond à un groupe de troubles immunitaires caractérisés
histologiquement par un épaississement de la membrane basale
glomérulaire (MBG) et des modifications prolifératives sur la
microscopie optique.
■ Il en existe 3 types, chacun pouvant avoir une cause primitive
(idiopathique) ou secondaire.
■ Les formes primitives touchent l'enfant et le jeune adulte entre 8 et 30
ans et représentent 10% des syndromes néphrotiques chez l'enfant;
alors que les formes secondaires ont tendance à toucher l'adulte de >
30 ans.
■ L'homme est autant touché que la femme.
Glomérulonéphrite
membranoproliférative, type I
■ Le type I (prolifération mésangiale avec dépôts immuns)
représente 80 à 85% des cas. La forme idiopathique
est rare.
■ Le type I est le plus souvent consécutif à l'un des
troubles suivants:
■ Biopsie rénale
■ Profil du complément sérique
■ Tests sérologique
■ La NFS, souvent réalisée au cours du bilan diagnostique,
révèle une anémie normochrome-normocytaire, souvent
disproportionnée par rapport au stade de l'insuffisance
rénale (probablement du fait de l'hémolyse) et une
thrombopénie provenant de la consommation de plaquettes
Traitement
■ Corticostéroïdes chez l'enfant qui présente une protéinurie de type néphrotique
■ Dipyridamole et aspirine chez l'adulte
■ Transplantation rénale en cas de maladie rénale en phase terminale
■ Les troubles sous-jacents sont traités lorsque cela est possible. Un traitement
spécifique n'est probablement pas indiqué en cas de protéinurie de type non
néphrotique car cela évoquer une progression lente.
■ Parmi les enfants qui ont une protéinurie dans la gamme néphrotique, le
traitement par des corticostéroïdes (p. ex., prednisone 2,5 mg/kg par voie orale
1 fois/jour 1 jour/2 [maximum 80 mg/jour]) pendant 1 an, suivi d'une réduction
à une dose d'entretien de 20 mg 1 jour/2 pendant 3 à 10 ans, peut stabiliser la
fonction rénale. Cependant, la corticothérapie peut retarder la croissance et
entraîner une HTA.
– les ANCA peuvent être de 2 types selon l’aspect de la fluorescence sur les
polynucléaires:
■ La fièvre est la plus fréquente chez 30 à 50% des patients, en particulier ceux
atteints de néphrite interstitielle induite par un médicament.
■ Des symptômes plus spécifiques, tels que douleur au flanc, douleur à la miction
et sang visible dans l'urine,
■ ainsi que des signes tels que l'hypertension artérielle peuvent être utiles pour
accroître la suspicion du diagnostic.
Pronostic:
10/05/202
cours de Néphrologie/Pr Tsongo K 204
3
a. L’acidose distale
Clinique
Maladie sporadique ou génétique autosomique
dominante.
Troubles digestifs
Syndrome polyuro-polydypsique,
Retard de croissance et
Ostéodystrophie.
10/05/202
cours de Néphrologie/Pr Tsongo K 205
3
a. L’acidose distale
Examens paracliniques
Radiographie :
Néphrocalcinose et Lithiase rénale
Biologie :
Hypokaliémie avec hyperkaliurie,
hypercalciurie, phosphaturie peu modifiée,
hypocitraturie et protéinurie tubulaire.
10/05/202
cours de Néphrologie/Pr Tsongo K 206
3
b. L’acidose proximale
10/05/202
cours de Néphrologie/Pr Tsongo K 207
3
b. L’acidose proximale
c. Etiologies
Les acidoses tubulaires sont primitives ou secondaires à de
nombreuses causes.
Traitement :
Administration quotidienne de bicarbonates et de citrate de Na
à posologie différente :
Dans l’acidose distale, on donne des petites quantités de
bicarbonates (2 -6 mEq/24 heures) et
Dans l’acidose proximale une grande quantité (10-15 mEq/24
heures).
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2. Le syndrome de Fanconi
Maladie :
secondaire à d’autres maladies comme la cystinose,
primitive à transmission autosomique dominante ou
récessive.
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3. Le diabète rénal
= Glycosurie normoglycémique.
= Trouble congénital par abaissement du seuil
rénal de glucose normalement de 160-180
mg/dL.
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4. La cystinurie
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4. La cystinurie
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4. La cystinurie
Le diagnostic
Repose sur la découverte de cystine lors de
l’analyse systématique de toute lithiase ou lors
d’une examen de routine.
Dosage de ces AA dans les urines montre une
élimination extrêmement importante pouvant
atteindre 1,5 g/24 h alors que la valeur
normale est de 150 mg/24 h.
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4. La cystinurie
Traitement
Cure de diurèse massive, au-delà de 3-4
L/24 h avec une eau bicarbonatée
Régime pauvre en AA souffrés, c.-à-d.
pauvre en protéines animales (viande).
Traitement symptomatique de l’IRC.
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La Polykystose
Rénale
Le rein normal
sang
180 Litres
par jour
Urine définitive
1 Litre par jour
La Polykystose rénale
Définition- Epidémiologie
Complications:
- HTA / insuffisance rénale
Découverte fortuite: - Hématurie (Infection ou
Echographie –TDM : saignement de kyste)
« gros reins polykystiques » - Infection d’un kyste
- Colique néphrétique
Les Polykystoses Rénales (PKR)
Autres organes
Pancréas (30%)
Kystes arachnoïdiens (10%)
atteintes extrarénales non
kystiques
Cerveau: anévrysmes des artères Cœur
cérébrales:
10% des polykystoses Anomalies des valves cardiaques (20%) :
- Prolapsus valvulaire mitral
AngioIRM cérébrale : histoire
- Insuffisance mitrale
familiale ou symptômes
- Insuffisance Aortique
Évaluation cardiologique
Hernie inguinale
autres complications de la
polykystose
Identification de la
mutation
Rappels génétiques
Matériel génétique
23 paires de chromosomes 3.2 milliards 46 chromosomes
pb
22 paires d’autosomes : 23ème paire :
21 paires de chromosomes 2.5 milliards identiques dans les Chromosomes sexuels
pb deux sexes ( XX –XY)
1985 : PCR
1977 : Séquençage
L’héritage génétique
1 enfant sur
4 atteint
PKD1 PKD2
Fréquence 85% 15%
Localisation Chromosom Chromosome
e 16 4
Protéine mutée Polycystine 1 Polycystine 2
Age moyen de IR 54 ans 69 ans
terminale
Anomalies PKD1 et PKD2
maladies similaires mais pas
identiques
Se caractérise par:
1. Moyens de défense :
Flux permanent de l’urine au niveau de
l’uretère
Longueur de l’urètre : plus important chez
l’homme
Fréquence des mictions : assure un
nettoyage mécanique de la vessie et de
l'urètre
Intégrité de la muqueuse vésicale avec:
1. Chez l’enfant
Les facteurs favorisant des infections urinaires
sont souvent d'ordre organique
Facteurs généraux :
une mauvaise hygiène locale,
une vulvite,
un phimosis serré,
une constipation ou un affaiblissement
congénital ou acquis des défenses immunes,
la lithiase urinaire,
le cathétérisme vésical et le sondage urinaire
pour une période prolongée.
Uropathies malformatives :
Toute stase ou obstacle à l’écoulément
urinaire favorise l’infection.
Habitudes hygiéniques:
o vêtements moulants,
o constipation,
o utilisation fréquente d’antiseptiques
génitaux,
o sens de lavage périnéal inverse
(d’arrière en avant)
3. Le pouvoir uropathogène
brûlures mictionnelles,
gène ou douleur sus-pubienne,
pollakiurie,
impériosités (« urgenturie »),
urines troubles,
parfois hématurie due à un purpura de la
muqueuse vésicale,
absence de fièvre, VS et CRP normales,
présence dans les urines de germes et de
leucocytes
L’examen clinique repose sur:
Diagnostic
Bandelette urinaire(BU)
Examen cytobactériologique des
urines(ECBU)
Examens complémentaires
Urétérocystographie rétrograde(UCR)
Cystographie isotopique
Le traitement est le même que dans la
cystite aigue.
1.4. Bactériurie asymptomatique
Correspond à la présence de germe (à un
taux supérieur de 105 ufc /ml chez la femme
enceinte)
1. pyélonéphrite aigue
a. Examen biologique
NFS
CRP(élevée)
La créatinine: normale en cas de PNA
unilatérale simple
b. Examen d’imagerie
Causée par:
Un retard de diagnostique ou
thérapeutique
Abcès du rein
Phlegmon péri-néphrotique
Nécrose papillaire(sujets diabétiques,
hématurie macroscopique)
PNA emphysémateuse(chez les
diabétiques, causée par le K.
pneumoniae)
Pyonéphrose
L’examen complémentaire comprend:
NFS
CRP
La créatinine
Hémoculture
Un scanner en urgence ou plu tard
dans les 24h
Échographie rénale en cas de contre
indication
2.Les infections urinaires
masculines(IUM)
brûlures mictionnelles,
gêne au moment d’uriner,
douleur au bas ventre,
l’envie irrépressible de se rendre aux
toilettes,
les urines sont troubles.
Lorsque l’infection touche la prostate
on trouve:
fièvre, frissons, douleur lombaires.
Le toucher rectal
Le test rapide par bandelette
Analyse plus complète avec mise en
culture des urines au laboratoire
(72heures)
L’examen complémentaire est
l’échographie
Le traitement repose sur l’administration
d’antibiotiques agissant au niveau des
urines et la prostate.
Le rétrécissement de l’uretère
L’augmentation du volume de la prostate
Vidange de la vessie incomplète
3. Infections urinaires graves
une fièvre,
une hypothermie,
une hypotension,
une altération de l’état mental,
un malaise général ou une léthargie.
Granulome médullaire
Calcifications rénales
Fibrose cicatricielle tiges calicielles / Uretère
Sténose, obstruction
B. Manifestations cliniques
Uroculture Löwenstein
Imagerie :
Calcification rénales
Erosions calicielles
Sténoses tiges calicielles, uretères
Urétérohydronéphrose
Cystoscopie
C. Démarche diagnostique
d’une IU
o Hyperkaliémie
o Encéphalopathie
3.Traitement étiologique
5.Etat nutritionnel
6.Dialyse
Traitement de l’hyperkaliémie
Objectifs Moyens
Faire entrer le potassium dans • Insuline
la cellule • Bicarbonate de sodium
• Agonistes bêta-2 adrénergiques
Glomerulonephritis
Nephrosclerosis
Diabetes
Acidose métabolique
o Diminution de l’ammoniogénèse et d’acidité titrable
Système hématologique
o Anémie (n-n) : ↓ production de l’érythropoïétine; ↓ durée de vie GR
↓ réponse de la moelle à l’érythro. contexte urémie ;
saignement
o Diathèse hémorragique
(trouble d’adhésion GPIb récept WF & aggrég. plaquet GP Iib/III récep
fibrinog.) : ecchymose, pétéchies gingivorragies, venoponction,
hémorragies digestives, péricarde, plèvre , etc.
Physiopathologie de l’IRC
Mécanismes physiothologiques
Ostéodystrophie rénale
•Ostéite fibreuse
•Ostéomalacie
1.Hypertension artérielle
2.Protéinurie
3.Hyperglycémie
4.Dyslipémie
5.Obésité
6.Hyperuricémie
7.Tabagisme
8.Autres
SIGNES CLINIQUES
DE L’INSUFISANCE RENALE
■ L’IRC est une maladie silencieuse.
++++++++++++++++++++
■ Surveiller la TA :
Surtout chez les patients oliguriques/anuriques (donc dans la
plupart des IR terminales) et dans certaines maladies rénales
avec rétention hydrosodée et/ou hyper-sécrétion de rénine, il y a
un risque de faire de l’HTA, des oedèmes voire également un
risque d’OAP.
2/ Apport protéique
Normo-protéiné
3/ Apport sodé
Réduit 6 g/j
Trop sel sensation de soif augmentation consommation
d’eau prise de poids (oedèmes, HTA)
4/ Apport potassique
5/ Apport calcique
Etc…
2) Eviter d’aggraver l’IR
par des causes sur-ajoutées !
■ éviter tous les néphrotoxiques :
Bas
■ Voie d’abord: La fistule artérioveineuse
Surveillance
d’une FAV / d’une boucle prothétique
(vers patient)
Le drainage
- dure 10 à 15 minutes
L’injection
- dure 5 à 10 minutes
- de 1000 à 2000ml
La stase
- dure 3h à 6h (voire cycle long 10-12h la nuit)
- temps pendant lequel les échanges se font
Technique « DPA » (DP Automatisée)
Avec un cycleur
Branchement le soir (durée 20 à
25 minutes), débranchement le
matin.
4 à 5 cycles de 1h30
Moins de manipulations
Durée dialyse 8 à 11h
Quantités de dialysat plus
importantes ( environ 10 à 12l)
Cycle de jour (stase longue)
RISQUES ET COMPLICATIONS
1/ Infection de l’émergence
2/ Tunnelite
3/ Péritonite
4/ Obstruction ou migration
du cathéter
5/ perte d’efficacité de la
technique avec le temps (ne
permet plus assez
d’ultrafiltration quand le
péritoine s’altère, par ex)
TRANSPLANTA
TION RÉNALE
OU GREFFE
RENALE
Don d’organe