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MANDIBULAIRE
Dr Mathieu Daurade
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1-Principe :
Le principe de base consiste à altérer l’ADN cancéreuse sans
détruire l’ADN des cellules normales.
2-Indications :
Les indications de la radiothérapie dépendent de déférents
facteurs :
Radiosensibilité probable de la tumeur
Tolérance des tissus sains environnants
Extension locorégionale de la maladie
Possibilités chirurgicales et conditions médicale du
patient
OSTEORADIONECROSE
Radiotherapie
- Immédiates
Radiomucites
- Tardives
OSTEORADIONECROSE
Radiotherapie
A-Xérostomie :
la conséquence de l’irradiation des glandes salivaires.
B-Carie dentaires :
Ces lésion ne sont pas liées à un effet direct de l’irradiation sur
les dents mais résultent de l’altération quantitative et
qualitative de la salive
OSTEORADIONECROSE
Radiotherapie
D-Nécrose muqueuse.
E-Dysfonctions musculaires :
elles résultent de la fibrose des muscles masticateurs qui se traduit par
un trismus, cette complication n’apparait que pour des doses élevées
de l’ordre de 65GY et plus.
F-Les infections :
Elles sont directement secondaire à la xérostomie.
G-L’ostéoradionécrose :
Représente la complication la plus sérieuse des irradiations
OSTEORADIONECROSE
Definition
1-définition :
Elimine la récidive
OSTEORADIONECROSE
Physiopathologie
- Irradiation
- Formation de tissu hypoxique, hypocellulaire, hypovasculaire
- Dégradation tissulaire prédisposant à une plaie chronique non
cicatrisante. Les tissus fragilisés par l’irradiation n’ont plus le potentiel
de régénération du tissu sain.
OSTEORADIONECROSE
Physiopathologie
OSTEORADIONECROSE
Physiopathologie
- Champs d’irradiation : plus que la dose totale, le risque d’ORN dépend de la relation
dose-volume mandibulaire irradié.
- la dénutrition
OSTEORADIONECROSE
Prévention
Elle consiste principalement à limiter toutes les agressions traumatiques, infectieuses ou iatrogènes
pouvant intervenir sur un terrain irradié fragilisé.
Les soins et avulsions dentaires post-irradiation sont les principaux facteurs déclenchants de l’ORN. De ce
fait, un bilan dentaire complet est réalisé pour chaque patient devant bénéficier d’une irradiation cervico-
faciale. L’ensemble des gestes sera réalisé au moins 21 jours avant la première séance de radiothérapie
pour assurer une cicatrisation complète.
Durant la radiothérapie, une hygiène bucco-dentaire rigoureuse est instituée et complétée par une fluoro-
prophylaxie par gouttière fluorée ou dentifrice hautement fluoré. Malheureusement, moins d’1 patient sur
5 poursuit les applications fluorées à 1 an de l’irradiation
OSTEORADIONECROSE
Prévention
LIMITATION DES FACTEURS TRAUMATIQUES
Tout conflit chronique facilité dans un contexte d’hyposialie doit être évité. L’exemple le plus fréquent est
celui d’une prothèse non adaptée dont l’effraction de la muqueuse entraîne un retard de cicatrisation
propice à l’ORN.
Toute chirurgie endobuccale chez un patient irradié doit tenir compte du risque potentiel d’ORN. Pour
limiter ce risque, il est indispensable de prendre connaissance de l’histoire clinique et thérapeutique du
patient (localisation tumorale, traitement chirurgical, protocole de radiothérapie). Malgré l’absence de
preuve scientifique confirmée, la chirurgie en terrain irradié doit tenir compte de certaines règles de bonne
pratique comme:
- le recours à une anesthésie locale sans vasoconstricteur
- une chirurgie atraumatique avec limitation des conflits post-opératoires (régularisation de crête,
alvéolectomie,…)
- une suture muqueuse hermétique sans tension
- une couverture antibiotique à pénétrance intra-osseuse, de type amoxicilline-acide clavulanique une
heure avant le geste à poursuivre jusqu’à cicatrisation
- - privilégier un décollement et un dépériostage à minima.
OSTEORADIONECROSE
Classification
OSTEORADIONECROSE
Classification
OSTEORADIONECROSE
Traitement
Mesures générales :
Résection interruptrice
Os alvéolaire
Infections
Fistule
Biphosphonates
Ce sont des analogues synthétiques des pyrophosphates inorganiques résistant à l’hydrolyse enzymatique
Ceux-ci peuvent être administrés par voie intraveineuse ou orale dans le cadre d’affections causant une résorption
osseuse excessive et leurs complications (fractures, douleurs, compressions, hypercalcémie). Ces pathologies peuvent
être bénignes (ostéoporose, maladie de Paget, pathologies rares comme la dysplasie fibreuse et l’ostéogenèse imparfaite)
ou malignes (myélome multiple, hypercalcémie maligne, métastases osseuses de cancers solides)
Leur mécanisme d’action est principalement l’inhibition du remodelage osseux.
Dénosumab
Dirigé contre RANK-Ligand, il bloque la voie de formation des ostéoclastes empêchant la résorption osseuse. Il
existe sous forme de deux spécialités avec des indications propres. Lors de l’arrêt du traitement son effet cesse
rapidement car il ne persiste pas dans l’os contrairement aux BP
Le Dénosumab permet de diminuer significativement le risque fracturaire dans le cadre de l’ostéoporose post-
ménopausique et chez l’homme à risque de fracture ou en cours de traitement hormono-ablatif pour un cancer
de prostate, lorsque les BP doivent être arrêtés en permettant d’augmenter la densité minérale osseuse
L’incidence varie de faible pour les pathologies bénignes à 1 – 2% pour les pathologies malignes
OSTEOCHIMIONECROSE
Medicaments
Anticorps monoclonaux
Romosozumab (Evenity®)
Dirigé contre la sclérostine, qui bloque des signaux inhibant la formation osseuse, il favorise la formation
osseuse au détriment de la résorption. Il a récemment été approuvé en administration SC pour le traitement de
l'ostéoporose sévère chez les femmes ménopausées présentant un risque élevé de fracture et des cas d’OCNM
ont été rapportés
OSTEOCHIMIONECROSE
Medicaments
Anticorps monoclonaux
OSTEOCHIMIONECROSE
Medicaments
Antinéoplasiques antiangiogéniques
Bévacizumab (Avastin®)
Anticorps ciblant le facteur de croissance endothéliale vasculaire (Vascular Endothelial Growth Factor, VEGF) il empêche
la liaison à son récepteur, ce qui diminue la vascularisation tumorale et inhibe la croissance de néovaisseaux. Associé à
une chimiothérapie il est délivré par voie IV pour le traitement du cancer colorectal métastatique, du sein métastatique,
bronchique, rénal, ovarien, du col de l’utérus, des trompes de Fallope et péritonéal.
OSTEOCHIMIONECROSE
Medicaments
Antinéoplasiques antiangiogéniques
Sunitinib (Sutent®)
L’Aflibercept (Zaltrap®)
AAOMS 2009
OSTEOCHIMIONECROSE
Classification
2012
OSTEOCHIMIONECROSE
Facteurs de risques
OSTEOCHIMIONECROSE
Traitement
Mesures générales :
- Laser
- OHB
- Antibiotiques type Penicilline
OSTEOCHIMIONECROSE
Traitement
MEDICAL
MEDICO CHIRURGICAL
ARRET DU TRAITEMENT !
OSTEOCHIMIONECROSE
Traitement
MEDICAL