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M18: Imagerie viscérale et

²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²
pharmacologie

Imagerie viscérale
L’exploration de l’appareil urinaire

Mme El younoussi Laila


option : radiologie
a)
les principales indications des PCI sont :
a) opacification des voies urinaires; b)opacification du
tube digestif; c) Angiographie, d) Myélographie
Les principaux effets indésirables des PCI :
a)effets hépatiques b)réactions anaphylactoides ou
pseudo-allergiques c)effets rénaux d)douleurs au
point d’injection
le risque de développer une réaction
anaphylactoide est lié à la quantité du produit
injecté: a) vrai; b)faux
Rappel anatomique
Les reins
Deux organes rétro-péritonéaux situés dans les
fosses lombaires de part et d’autre de la colonne
vertébrale.
Le pole supérieure du rein droit se situe au niveau
du corps D12,
Le pole supérieure du rein gauche au du regard de
D11 D12.
La hauteur normale d’un rein est de 3,5 vertèbres.
Le bord interne présente une dépression profonde
(hile) qui contient les vaisseaux et le bassinet.
Les reins sont surmontés par les glandes surrénales.
le rein gauche est en rapport en haut avec la rate, en
avant avec le pancréas et le colon.
Le rein droit est situé sous le foie en arrière du colon
transverse.

A l'intérieur de chaque rein, on distingue 3 parties :


le cortex rénal
la médulla rénale
Le pelvis rénal
le cortex rénal pousse des
prolongements dans la
partie modulaire (colonnes
de Bertin) séparant les
pyramides de Malpighi
la médulla rénale présente
des pyramides rénales
(pyramides de Malpighi)
dont la base est orientée
vers le cortex et la pointe
(papille rénale) est orientée vers l'intérieur du rein.
Chaque pyramide est formée de faisceaux de tubules
microscopiques parallèles.
Le pelvis rénal ou
bassinet ou pyélon c’est
un tube plat en forme
d'entonnoir. Il
communique avec
l'uretère. À l'intérieur du
rein, il se prolonge par
les calices qui reçoivent
continuellement l'urine
en provenance des
orifices papillaires.
Le rein a pour fonction essentielle la formation
de l’urine constituée principalement d’éléments
d’origine plasmatique.
L'unité fonctionnelle du rein est le néphron,
composé de:
le glomérule avec les anses capillaires et la
capsule de Bowman
le tubule proximal (partie contournée et
partie droite)
l'anse de Henle
le tubule distal (partie contournée et partie
droite)
le tube collecteur
une artériole afférente (qui entre dans le
glomérule)
une artériole efférente (qui en sort).
La formation de l’urine passe par deux étapes successives.
a) La filtration glomérulaire(constitution de l’urine
primitive)
Il est obtenue dans le glomérule par
ultrafiltration passive du plasma dépourvue de protéines,
sous l'action du gradient de pression existant entre
l'artériole afférente, où règne la pression artérielle, et la
chambre glomérulaire (espace de Bowman), dans laquelle
règne la pression de la voie excrétrice supérieure
(normalement faible). L'ultrafiltration ainsi obtenu
s'écoule vers le tubule.
b) Des ajustements tubulaires :
L’urine primitive est réabsorbée à 99 % lors de son
passage dans les segments tubulaires successifs qu'elle
traverse (tube contourné proximal, anse de Henlé, tube
contourne distal puis tube collecteur de Bellini), où se
produisent des transferts bidirectionnels ce sont des
mécanismes de sécrétion et de réabsorption qui
aboutissent à l'élaboration d'urine définitive.
Les uretères
des conduits qui acheminent l'urine des reins à la vessie.
Chaque uretère est le prolongement du bassinet et
descend ensuite derrière le péritoine jusqu'à la vessie.
La vessie
un sac musculaire contractile situé derrière la symphyse
pubienne qui stocke l'urine temporairement
Elle est percée de 3 orifices : les 2 des uretères et celui de
l'urètre ⇒ délimitation du trigone vésical .
Chez l'homme : La vessie est située devant le rectum. La
prostate entoure la portion supérieure de l'urètre (= col
de la vessie).
Chez la femme, la vessie est située devant le vagin et
l'utérus.
L’urètre
un conduit musculaire transportant l'urine de la vessie
vers l'extérieur de l'organisme.
A l'endroit où l'urètre rejoint la vessie, il est entouré par le
sphincter lisse de l'urètre (= interne et involontaire) qui
ferme l'urètre et empêche l'écoulement d'urine entre les
mictions
A l'endroit où il traverse le diaphragme uro-génital il est
entouré par le muscle sphincter de l'urètre (= externe et
volontaire), formé de muscle squelettique.
Urographie intraveineuse
(UIV)
Introduction
Sur une radiographie de l'abdomen, seules les silhouettes des
deux reins et de la vessie sont visibles. Les voies urinaires
excrétrices ne sont pas visualisées non plus car les uretères se
confondent dans la masse des tissus mous.
l'urine est radio-transparente, il faut injecter un produit de
contraste iodé par la veine pour visualiser l'arbre urinaire.
L'élimination du contraste par les reins va permettre
d'opacifier la totalité des voies urinaires excrétrices et la
vessie.
Introduction
L'UIV consiste donc simplement en de multiples
radiographies standards minutés montrant les
différentes phases de l'élimination du PCI par les voies
urinaires.
Cet examen permet une étude morphologique et
fonctionnelle de l'appareil urinaire.

La réalisation de l’UIV nécessite une adaptation de


l’examen aux indications cliniques et éventuellement
des incidences complémentaires en fonction des clichés
successifs.
Introduction
L'UIV a été pendant de nombreuses années la clef de
voûte de l'imagerie de l'appareil urinaire.
Les progrès des autres techniques d'imagerie
(échographie, tomodensitométrie, imagerie par
résonance magnétique) permettent :
 soit de fournir des informations plus précises sur
certains compartiments de l'appareil urinaire,
 soit de procurer une image urographique de
substitution souvent comparable, voire supérieure dans
certaines pathologies, à l'urographie classique.
Néanmoins, cet examen conserve ses indications.
Indications de l’UIV
 Les lithiases des voies urinaires
 Les coliques néphrétiques
 Pathologie vésico-prostatique et urétrale
 suspicion de tumeur des voies urinaires révélée le
plus souvent par :
une hématurie (sang dans les urines), le plus
souvent macroscopique (urines rouges)
des troubles mictionnels, difficultés pour uriner,
mictions fréquentes.
infections urinaires récidivantes
Indications de l’UIV
 Suspicion d’une malformation des voies urinaires :
hydronéphrose, ou syndrome de la jonction pyélo-
urétérale : un obstacle, souvent d’origine
fonctionnelle, bloque le passage des urines et
entraine une dilatation du calice et du bassinet en
amont
rein multi-kystique, avec un aspect de rein non
fonctionnel à l’urographie
agénésie rénale : absence de développement du rein
méga-uretère
duplication de la voie excrétrice
Aujourd'hui, le scanner est devenu l'outil
radiologique de référence dans la recherche, le
bilan des tumeurs rénales en raison de
performances supérieures à celles de
l'urographie intraveineuse. Aussi l'uro-scanner
est l'examen de référence en cas de colique
néphrétique.
Contre indications de l’UIV
 Insuffisance hépatique
 Antécédents et réaction a l’iode malgré la
prémédication
 les insuffisances rénales aigüe
 le myélome
 l’insuffisance cardiaque
précautions et préparation du malade
Pas de produit radio-opaque dans les jours précédant
l’examen (si ces examens sont nécessaires,
commencer par l’UIV)
Si possible, arrêt d’un éventuel traitement diurétique
deux jours avant l’examen
arrêt La prise de Metformine (antidiabétique oral) la
veille de l’injection d’un produit de contraste.
Pas de lavement évacuateur (entraîne de nombreux
gaz gênant)
Chez la femme jeune sans contraception (sauf
urgence) l’UIV aura lieu dans les 10 premiers jours du
cycle.
Vérifier la fonction rénale par l’urénemie et la
créatininémie avant cet examen.
 L'urée est une forme d'élimination des déchets azotés
issus du métabolisme des protides.
 La normale est 2,8 - 7,6 mmol / L ou 0,10 - 0,55 g / L
 Elle ne reflète pas parfaitement la fonction du rein car
de très nombreux facteurs, autre que le rein, peuvent
l'influencer.
 La créatinine est un produit de dégradation de la
créatine (la créatinine est un déchet des muscles)
 Elle est le meilleur reflet de la fonction rénale.
 Sa normal dépend de la masse musculaire de l'individu.
 La normale est en général 53 - 97 µmol / L ou 5 - 12
mg / L
précautions et préparation du malade
Régime spécial :
 éviter la veille de l'examen la prise de légumes
verts, carottes, salade, fruits.
 Déconseiller les féculents, les aliments
fermentescibles, les boissons gazeuses 2 à 3 jours avant
 Prise d'un léger laxatif la veille.
Donner une prémédication appropriée en cas d’un patient
à risque.
Le patient doit se présenter a jeune le matin de l’examen
pour que la concentration du produit de contraste dans
les urines soit suffisante et donc améliorer la qualité des
images.
Matériels
Matériel radiologique :
• Table radiologique conventionnelle avec scopie et
plateau basculant (si possible),
• cassettes : 24×30, 30× 40, 36 ×43,
• Sangle de compression,
• Ballon de compression.
Matériel nécessaire a l’injection
• Aiguille-cathétèr,
• Compresse, Alcool, coton,sparadrap,
• Produit de contraste,
• Garrot, gants.
Materiel
Matériel de réanimation :
• Oxygène (mural), masque et ballons de ventilation
manuelle, tensiomètre, Stéthoscope, seringues 10ml et
20ml.
• produits pharmaceutique : ils doivent être
immédiatement disponible et renouveler
périodiquement. Corticoïde, Adrénaline, atropine, Anti-
histaminique, Lasilix, Valium, Sérum glucosé isotonique,
Sérum salé isotonique…
Posologie de produit de contraste iodé
les doses doivent être adaptées en fonction de
l'âge, du poids et de la fonction rénale du sujet.
Pour un PCI à 76% (370 mg d'Iode/mL)
 la dose habituellement utilisée est de 1 ml/kg
de poids
 Pratiquement: la dose chez l'adulte est de 50
ml
Technique de l’examen
La prise de clichés varie grandement selon
les indications de l’UIV, d’où l’intérêt de
l’interrogatoire et de l’étude du dossier pour
orienter la conduite de l’examen.
Après avoir expliqué au patient le
déroulement de l'examen, vérifier qu’il est bien
à jeun.
Technique de l’examen
Renvoyer le patient aux toilettes pour vider la
vessie.
Exception: recherche de calcification vésicales
(exp: bilharziose)
faire un cliché vessie pleine et un cliché
vessie vide
Si le Malade est porteur d’une sonde vésicale il
faut la clampé avant débuter de l’examen
1. La prise d'un cliche d'abdomen sans
préparation couché de face
Le sujet est placé en décubitus dorsal sur la table
d’examen et prise d’un cliché d’abdomen sans
préparation standard sur (36x43).
Critères de réussite :
• Totalité de l’arbre urinaire visible depuis le pôle
supérieur des reins jusqu’au pubis
• Les ombres des reins et bords des psoas visibles.
N.B : La visibilité des reins est conditionnée par la
présence d'une atmosphère graisseuse périnéale et par
l'absence de superpositions gênantes du contenu
intestinal.
1. La prise d'un cliche d'abdomen sans
préparation couché de face
L’intérêt de L’ASP avant l’injection :
• affirmer la qualité du centrage et des constantes qui
seront conservées tout au long de l'examen.
• voire des éventuelles opacités anormales qui risquent
d’être noyées dans l’urine opaque.
• voire est ce que le malade est bien préparé.

Compléments: Parfois on fait des obliques localises sans


préparation pour localiser ou dégager une opacité qui
se projette sur l’arbre urinaire
2. L'injection du produit de contraste
 mise en place d'une aiguille épicrânienne ou d'un
dispositif permettant de bien cathétériser une veine de
l'avant-bras ou du pli du coude. Cette aiguille ou ce
cathéter court doit rester en place pendant toute cette
deuxième partie de l'examen.
 L'injection du produit de contraste doit être effectuée le
plus rapidement possible (2 à 3 min).
 Le début de l'injection intraveineuse marque le début
du chronométrage de prise des clichés
N.B: raporter sur chaque cliché le temps écoulé.
3. L’étude de haut appareil : le rein et les uretères
La chronologie de prise des clichés est en fonction des
objectifs de l'examen. On ne peut pas donner un
schéma standard à l'urographie intraveineuse.

La nécessité constante d'adapter le programme à tel ou


tel cas particulier au cours même du déroulement de
l'examen, souligne l'importance d'une surveillance
continue des clichés réalisés.

Les clichés de base sont des clichés d’abdomen standard


(36x43) pratiqués aux environs de la 3ème, 5ème, 10ème et
15ème minutes après le début de l’injection.
3. L’étude de haut appareil : le rein et les uretères

a) cliché de la 3ème minute :


Il est essentiel, il nous permet d’apprécier le début
d'opacification des cavités excrétrices. C'est en effet à ce
temps que commence l'opacification des cavités
excrétrices.

L'apparition symétrique et synchrone du produit de


contraste au niveau des cavités excrétrices permet
d'affirmer que l'excrétion est normale.
3. L’étude de haut appareil : le rein et les uretères
a) cliché de la 3ème minute

S'il y a un retard à l'excrétion, il n'y a que deux


éventualités possibles évoquées par la clinique :
 soit il existe une surpression dans les cavités excrétrices
(obstacle gênant l'évacuation de l'urine);
 soit il existe une sténose de l'artère rénale (obstacle
entravant l'arrivée du produit de contraste au niveau
des reins).
3. L’étude du haut appareil : le rein et les uretères
b) cliché de la 5ème minute :

Il permet l'étude des cavités excrétrices.


les cavités pyélo-calicielles sont opacifiées,
l’urine opaque se trouver au niveau des uretères
une petite quantité d’urine opaque se loge au niveau
de la fossette reto-trigonale.

ce cliche est destiné à voire si les deux reins


éliminent (possibilité d’un retard d’élimination)
3. L’étude du haut appareil : le rein et les uretères
c) cliché de la 10ème minute :
il permet d’affirmer l'intégrité des cavités excrétrices
les images fonctionnelles sont normales,
la tonicité de la voie excrétrice montre bien la
morphologie des calices et des bassinets.
On juge également de la réplétion des uretères et de
la vessie.

Ce cliché doit être vu avant de poursuivre


l’examen
3. L’étude du haut appareil : le rein et les uretères
S’il existe un doute sur la morphologie pyélo-
calicielle (hypotonie, mauvaise réplétion, etc.), il
convient de faire une compression.
Son objectif est de ralentir l'écoulement de l'urine
par les uretères et d’entraîner une stase artificielle des
cavités excrétrices. Elle assure donc la réplétion
complète du bassinet et des calices, indispensable pour
l’étude morphologique.
Elle consiste à placer un ballon gonflé, serré sur
l’abdomen par une sangle, juste au-dessus du pubis et
en position médiane. Cette compression doit être
indolore, on doit constamment s'assurer qu'elle est bien
supportée.
3. L’étude du haut appareil : le rein et les uretères
Les contre indications de la compression:
crise de la colique néphrétique récente ;
syndrome obstructif apprécié sur les premiers clichés
(absence au retard d’élimination d’un rein) dans ce
cas, la compression peut être unilatérale.
anévrisme de l’aorte abdominal ;
traumatisme abdominal ou opération récente,

Dans ce cas, la compression peut être remplacée


par la mise en position déclive (Trendelemburg) ou en
procubitus (le ventre appliqué sur le ballon).
3. L’étude du haut appareil : le rein et les uretères

Après un temps variable de 5 à 10 min on pratique :

un cliché standard (30x40 en large); RDV centré à mi


distance entre xiphoide et ombilic.

des clichés de ¾ centrés sur les reins peuvent aussi être


pratiqués sur (24×30) ; RDV Centré à 4 travers de doigt
au dessous de l’appendice xiphoïde et décalé vers le
coté surélevé de quelque centimètre. Ces clichés
permettent de voir les reins de face vraie.
3. L’étude du haut appareil : le rein et les uretères

d) cliché de la 15ème minute ou un cliché d’ensemble


de face de décompression
ce cliché montre souvent les uretères opacifiés en
totalité.
Si nécessaire, des clichés en oblique des uretères (36x43
en long /2) seront réalisés pour dégager les uretères des
apophyses transverses. RDV centré au niveau de
l’ombilic décalé de quelques centimètres vers le coté
surélevé.
3. L’étude du haut appareil : le rein et les uretères

Un cliché d’ensemble de face en procubitus est


parfois nécessaire pour obtenir une bonne réplétion
urétérale et il est indispensable dans les syndromes de la
jonction pyélo-urétérale.

En cas d’obstacles sur voie urinaire (calcul,


sténose) et de retard d’élimination, les cliches tardifs
sont modulés en fonction de l’importance du syndrome
obstructif et sont indispensables parfois jusqu’à 24h.
4. L’étude du bas d’appareil : la vessie et l’urètre

Le patient quitte la salle de radiologie et doit


manger et beaucoup boire pour remplir sa vessie.
Il lui est demandé de revenir pour compléter
l’examen quand il ressent l'envie d'uriner.

L'étude de la vessie de l'urètre et de la vidange


vésicale fera l'objet de cette étape de l'examen, elle
nécessite une envie impérieuse d'uriner.
4. L’étude du bas d’appareil : la vessie et l’urètre

clichés pré-mictionnels (vessie pleine)


la prise d'un cliché (24×30) de la vessie de face et
éventuellement des obliques ou un profil.

Clichés permictionnelles
Ils sont pratiqués lorsqu’il existe des signes fonctionnels
orientant vers une pathologie urétrale.
L'étude permictionnelle permettra la prise d'un ou deux
clichés en plein jet (24×30 ou 30x40), réalisés de 3/4
chez l'homme, de face chez la femme.
Centrage : sur la symphyse pubienne.
4. L’étude du bas d’appareil : la vessie et l’urètre

clichés post-mictionnels
Après la miction, l'urine opaque ne doit plus être visible
dans la vessie.

S'il persiste un résidu opaque dans la vessie, il faut


essayer une évacuation vésicale aux toilettes et refaire le
cliché.
On ne peut parler de résidu post-mictionnel que si cette
dernière condition a été respectée.
En pratique une UIV ne comporte jamais
l’ensemble de ces clichés, il faut limiter le nombre
de clichés au strict nécessaire et l’adapter à
chaque cas particulier.
Urographie par perfusion veinese
Cette technique consiste à perfuser dans une veine 200
et 300 ml d’un PCI.
On utilise souvent des solutions moins concentrées (40%
ou 60%). La durée de la perfusion est de l’ordre de 6 à 10
min.
La prise des clichés et les phases de l’examen se
déroulent comme celle d’urographie par injection.

Les meilleures images des calices et des bassinets se


voient entre 15ème et 30ème minutes.
L’uretère se dessine souvent de bout en bout,
La vessie se remplit rapidement et son ombre est
suffisamment dense pour réaliser ultérieurement une
bonne urétrographie mictionnelle.
Urétro-cystographie rétrograde
C’est l’opacification de l’urètre et de vessie par
l’injection rétrograde d’un produit de contraste dilué.

Il nécessitera un sondage trans-urétral qui doit


être non traumatique.
Indication

L’opacification de l'urètre lorsqu'une étude mictionnelle


n'est pas possible par UIV.

Une sténose urétrale: la présence d'un rétrécissement en


étude mictionnelle pouvant masquer un second
rétrécissement et rendre difficile l'appréciation de
l'étendue de ce premier rétrécissement.

Recherche d’un reflux vésico-urétéral.

Adénome de prostate, tumeur vésicale, les fistules,.


Matériel

Sonde de foley
Flacon de PCI à 30% avec tubulure de
perfusion
Paire de gants stériles.
Désinfectant (Betadine), Cotton, compresse.
Seringue de 10cc pour gonfler le ballonnet.
Lubrifiant (vaseline, huile de paraffine).
Techniques :

S’assurer de l’absence d’infection urinaire (ECBU


négatif)
vider complètement la vessie avant l’examen.
Faire d'abord un cliché ASP en DD (36x43 en long)
Adapter la tubulaire au flacon de perfusion
Relier la tubulure à la sonde et purger le tout
Désinfecter le méat urinaire avec un antiseptique
introduire dans les premiers centimètres de
l'urètre la sonde lubrifiée
Gonfler le ballonnet de la sonde puis ouvrir la
perfusion.
Techniques :

Le remplissage vésical par un produit de


contraste dilué doit se faire sous pression contrôlée
par scopie.
Il faut remplir la vessie sans dépasser sa pression
physiologique (20 à 30 cm3).
Le sphincter strié s'oppose constamment au
passage du produit de contraste vers la vessie.
 demander au patient de faire un effort de
miction
 faire une pression continue et douce de PCI.
Techniques :

En pratique, le flacon contenant le produit de


contraste dilué sera placé à 30 ou 50 cm au-dessus
du plan vésical.
On considérera que la vessie est pleine lorsque la
perfusion s'arrêtera de couler ou en présence d'un
besoin impérieux de miction.

L’injection doit être arrêté en cas de passage


vasculaire.
Techniques :
Plusieurs clichés seront pratiqués :
cliché d’injection de l'urètre :OPG et OPD sur 24
× 30 ou 30 ×40), parfois de face.
cliché en cours de réplétion,
clichés en réplétion complète:
 face au repos (montrer un reflux passif)
 face en poussant (révèle les reflux actifs)
 3/4 (les pathologies de la paroi vésicale, discret
reflux dans les uretères)
 profil(étudier les fistules vésicales)
L'étude pré, per et post mictionnelle s'effectue
comme pour l’UIV
L’exploration de l’appareil urinaire
Chez l’enfant
La prise en charge de l’enfant:

Expliquer les différentes étapes de l'examen


aux parents afin d’atténuer leurs angoisse
«transfert d'anxiété des parents vers l'enfant ».

La présence des parents en salle d'examen est


souhaitable et utile (installer un climat de confiance
entre les parents, l'enfant et l’équipe de radiologie).
La prise en charge de l’enfant:

Pour détendre l'enfant, on peut également


agir sur l'ambiance dans la salle : lumière tamisée,
musique ou mettre à disposition des petits jouets
pour le distraire. Pour des raisons d'hygiène, il
faudra éviter les peluches.
Un dispositif de chauffage additionnel (lampe
infrarouge sécurisée) est indispensable pendant
l'examen pour éviter le risque d'hypothermie pour
le nouveau-né qui n'est pas encore capable de bien
réguler sa température corporelle.
La prise en charge de l’enfant:
Préciser que :

La durée d'examen est en général de 30


minutes, voire un peu plus;
L’association volontaire des parents à l'examen
permet leur implication dans la démarche ce qui
gage une meilleure coopération et facilitation de
l'examen ;
Cet examen est un peu désagréable, mais peu
douloureux ;
L’enfant devra faire la miction sur table.
Astuces pour favoriser la miction :
Donner le biberon (tisane) à la fin de la phase de
remplissage
Quelques gouttes d'eau fraîche sur le ventre, les
pieds, les mains.

Protection additionnelle :
Limiter au strict minimum le nombre des clichés
Diaphragmer au maximum
Utiliser des caches plombés de protection
gonadique chez le garçon.
Matériel
 un matériel adapté à l'âge de l’enfant :
Aiguille-cathéter 22G et 24G,
sonde vésicale en général de calibre 6 Fr
(French).
Casettes 13*18 (nourrisson) et 24*30

Cône localisateur

un matériel de contention est nécessaire, afin


d'immobiliser l'enfant et d'éviter les mouvements,
source de flou cinétique (sangles, cales de mousse,
sacs de sable, bandes)
Urographie intraveineuse
Indications
Infections urinaires
Syndrome obstructif
Recherche de malformations
Hématurie (tumeur ?)
Préparation
L’enfant doit être à jeun, sans boire ni manger
durant les trois heures précédant l'examen. Pour
les nourrissons de moins de six mois, un jeûne de 1
heure est toléré.
Urographie intraveineuse
Technique :
1. ASP de face :
 enfant en décubitus dorsal, membres immobilisés
par des sangles et des sacs de sable.
 RDV centré sur l’ombilic.
 DFF : 100-115 cm.
 Chez le tout petit, le potter n’est pas nécessaire

2. Injection du PCI se fait dans la plus grosse veine


accessible avec une dose proportionnelle au poids :
 Au dessous de 3kg : la dose est 3ml/kg de poids
 Au dessus de 3kg : 1 ml/kg de poids +6ml
 A partir de 20kg : 1ml/kg de poids
Urographie intraveineuse
Technique :
3. cliché centré sur les reins en fin d’injection permettant de
voir les contours rénaux et la taille exacte des reins.
Pour chasser les gaz intestinaux, en dehors de projection
rénale, on peut utiliser un ballon, la réplétion gastrique par de
l’eau ou du lait a le même effet au niveau du rein gauche.
4. clichés d’ASP à 4ème min et 8ème min après l’injection.
5. éventuelle Clichés Tardifs (15min et 30min) et après
compression sont possible
6. Clichés de la vessie en réplétion totale (la face et les deux
obliques)
7. clichés per-mictionnels, en oblique postérieure pour le
garçon, de face pour la fille (l’étude mictionnelle est parfois
indiquée mais elle n’est pas être systématique)
La cystographie rétrograde

La cystographie rétrograde permet la recherche de


deux anomalies fréquentes chez l'enfant et peu ou pas
détectables à l'échographie:
le reflux vésico-urétéral (RVU)
les malformations : de l'urètre, de la paroi vésicale, de
la jonction urétéro-vésicale.

Il faut chercher de la presque unique contre-


indication pour cet examen qui doit être réalisé en-dehors
de tout épisode infectieux.
La cystographie rétrograde

Aucun jeûne, aucune préparation digestive, ni


« antiallergique » par rapport au produit de contraste, ne
sont par ailleurs nécessaires.

Le matériel est identique à celui de l’adulte la sonde


seront de calibre adapté à l’âge de l’enfant.
La conduite de l'examen
Faire uriner le grand enfant au préalable pour
éviter une trop importante vidange vésicale à
effectuer lors du sondage.
Réaliser un ASP.
Faire une toilette soigneuse des organes
génitaux externes (cette étape peut être confiée
aux parents guidés par le technicien). Des
compresses stériles sont ensuite utilisées pour un
séchage.
Insérer la sondage vésicale dans le respect
des règles d'asepsie. «lubrifier la sonde » par
d'huile de vaseline pour une meilleure progression
La conduite de l'examen
on recueille l'urine dans un bocal jusqu'à la
vidange complète de la vessie
on fixe la sonde à l'aide d'un ruban adhésif,
sur la face interne de la cuisse pour un meilleur
confort de l'enfant et pour éviter son rejet lors des
phases mictionnelles sur sonde.
Pour les nourrissons, une immobilisation sera
nécessaire
pour les enfants, la mise en confiance est
indispensable ; en effet, trop grands pour être
immobilisés par des moyens de contention.
La conduite de l'examen
Le produit de contraste est administré en
perfusion lente jusqu'à l'obtention d'une réplétion
suffisante pour l'étude de la morphologie globale
de la paroi vésicale.

Il faut éviter les pleurs, cause de miction


précoce et de défaut de remplissage complet.

la prise des clichés à différents degrés de réplétion


est réalisée sous de brefs coups de scopie: étudier
le fond et parois vésical et chercher d'éventuels
reflux vésico-urétéraux passifs.
La conduite de l'examen
À l'issue de la phase du remplissage complet
et de son étude, la sonde vésicale est retirée.
De brefs coups de scopie en cours de miction
permettent de rechercher d'éventuels reflux
vésico-urétéraux Actifs.
Réaliser les indispensables clichés en début et
fin de miction afin d’étudier le fonctionnement de
la vessie et explorer les troubles de l'évacuation des
urines et des éventuels RVU actifs.
S’il est impossible de réaliser des clichés per-
mictionnels chez les tous petits on les pratique par
sonde en place.
Exploration urinaire

images
UCGR
Merci de votre attention

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