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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene

Faculté des sciences biologiques

LA NÉPHROTOXICITÉ
MÉDICAMENTEUSE
 

Mots clés : Néphrotoxicité ; Insuffisance rénale ; Médicaments

Presentés par :
TOUAHRA Hadjer
DJELOUAHI Sabrina
OMANI Fatima
BOULEGROUNE Mounir
DAHMANI Hocine

Devant la prof : B.SAIAH

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2022/2023


Table des matières
 INTRODUCTION

 LA NEPHROTOXICITE MEDICAMENTEUSE

 CONCLUSION
INTRODUCTIONI.

Le rein est un organe vitale de l’appareil urinaire des


vertébrés. Il a de multiples fonctions :
 

hormonales, de régulation de la pression sanguine et


d’élimination des toxines.

Figure 1 : Parties de l'appareil urinaire et quelques structures qui y sont associées


Anatomie des reins :

 Description externe

 Description interne
Description externe

Les reins, au nombre de deux, sont situés dans la partie arrière l’abdomen au niveau des
deux dernières côtes, de chaque côté de la colonne vertébrale. Le rein droit, situé sous le
foie, est un peu plus bas que le gauche, qui se situe sous la rate.Chaque rein, en forme
de haricot, mesure en moyenne 12 cm de longueur, 6 cm de largeur et 3 cm d’épaisseur.
 
Les reins sont surmontés d’une glande surrénale, organe appartenant au système
endocrinien et non impliqué dans la fonction urinaire. Ils sont chacun entourés d’une
enveloppe externe de protection, la capsule fibreuse

Figure 2 : vue externe des reins


Description interne
L’intérieur des reins se divise en trois parties (de l’extérieur à l’intérieur) :
1. Le cortex :
C’est la partie la plus externe. De couleur pâle et d’environ 1 cm d’épaisseur, il recouvre la médullaire.

2. La médullaire :
.Elle se situe au centre, et est de couleur brun-rouge et renferme des millions d’unités de
filtrations, les néphrons. Ces structures sont dotées d’un glomérule, petite sphère où s’effectue la
filtration du sang et l’élaboration de l’urine. Ils sont également constitués de tubules directement
  impliqués dans la modification de la composition de l’urine
3. Les calices et le bassinet :
Ce sont des cavités collectrices d’urine. Les
calices reçoivent l’urine depuis les néphrons
qui est ensuite déversée dans le bassinet.
L’urine s’écoule ensuite par les uretères
jusqu’à la vessie, où elle sera stockée avant
d’être évacué. Figure 3 : Anatomie du rein
Structure du néphron
Les néphrons sont des unités microscopiques qui, en filtrant le sang, produisent l’urine. Chaque rein contient environ un
million de néphrons. Chaque néphron est constitué d’un glomérule, qui est entouré d’une structure à paroi fine, en forme de
bonnet (la capsule de Bowman). Le néphron contient également un petit tube (tubule) qui évacue le liquide (qui devient peu
après de l’urine) de l’espace situé dans la capsule de Bowman (l’espace de Bowman). Les tubules sont composés de trois
parties intriquées : le tube contourné proximal, l’anse de Henlé et le tube contourné distal. Une troisième partie du néphron
consiste en un
 

canal collecteur, qui évacue le liquide du tubule. À la sortie du canal collecteur, le liquide est
 

considéré comme de l’urine.

Figure 4 : structure du népheron


 
Les fonctions des reins
L’élaboration de l’urine à partir de la filtration du sang
 

Lorsque le sang arrive aux reins par l’artère rénale, il passe à travers les néphrons où il est débarrassé de certaines substances. Les
déchets (urée, acide urique ou créatinine et résidus de médicaments) et les éléments en excès sont éliminés dans l’urine.
 

 La sécrétion de rénine
 

C’est une enzyme qui participe à régulation de la pression artérielle


 

 La sécrétion d’érythropoïétine (EPO)


 

C’est une hormone qui stimule la formation des globules rouges au niveau de la moelle osseuse.
 

 La transformation de la vitamine D en sa forme active


 

 Le maintien de l’équilibre hydrique et acido-basique de l’organisme et aussi le maintien


 

des minéraux nécessaires à l’organisme .


: Pathologies et maladies des reins

a) Calculs rénaux (lithiase rénale)


 

Les calculs rénaux sont des cristaux durs qui se forment dans les reins et peuvent entraîner de vives douleurs. Dans près de 90 %
des cas, les calculs urinaires se forment à l’intérieur d’un rein. Leur taille est très variable, allant de quelques millimètres à
plusieurs centimètres de diamètre.
 

 
b) L’insuffisance rénale (IR)

IR correspond à une dégradation du fonctionnement des reins qui ne filtrent plus le sang de façon appropriée . En cas de
dysfonctionnement transitoire et Réversible, il s’agit d’un problème d’insuffisance rénale aiguë (IRA), ainsi qu’on parle
d’insuffisance rénale Chronique
(IRC) lorsque les dommages sont irréversibles et installés depuis plus de trois mois .
c) La néphropathie

La néphropathie est une complication qui survient au niveau des reins qui touche jusqu’à
 

50% des personnes diabétiques au cours de leur vie et il a 4 types :


 

• les néphropathies glomérulaires.


 

• les néphropathies tubulaires.


 

• les néphropathies interstitielles.


 

• les néphropathies vasculaires.


 

✓ En faite comme il y a des plusieurs causes interne et maladies qui implique l’insuffisance rénale exemple ( le diabète
et l’hypertension artérielle , la malformation de rein) , il y a des causes externes comme les médicaments , puisque
certains médicaments peuvent endommager les reins et causer une néphrotoxicité médicamenteuse.
LA NEPHROTOXICITE
MÉDICAMENTEUSE

 Définition de la néphrotoxicité médicamenteuse

 Mécanismes de néphrotoxicité médicamenteuse


LA NEPHROTOXICITE
MÉDICAMENTEUSE
Définition de la néphrotoxicité médicamenteuse:
La néphrotoxicité d'origine médicamenteuse est définie par la présence de toute lésion rénale causée directement

ou indirectement par un médicament, autrement dit le terme

nephrotoxicité fait référence à certains médicaments peuvent endommager les reins.


 
Mécanismes de néphrotoxicité médicamenteuse :
Il existe une forte prédominance des mécanismes aigus lors de l’atteinte du rein par des toxiques . Ceux-ci persistent pendant la
durée traitement mais peuvent conduire à une atteinte rénale chronique, voire une IRC terminale si l’atteinte est trop importante.
 
Atteintes rénales aigues :
les néphrotoxicités médicamenteuses aiguës peuvent être classées en atteintes fonctionnelles, organiques.
Atteinte pré-rénale ou fonctionnelle :

Certains médicaments peuvent provoquer une insuffisance rénale aiguë en réduisant le volume ou la pression, ou les deux, du
sang délivré au rein.

Le rein auto-régule la pression intra-glomérulaire en modulant le tonus artériel afférent et efférent afin de
préserver le DFG (débit de filtration glomérulaire) et le débit urinaire.

 Les médicaments à activité anti-prostaglandin (ex:les anti-inflammatoires nons téroïdiens) ou ceux ayant une
activité anti-angiotensine-II ,peuvent interférer avec la capacité des reins à l'autorégulation de la pression
glomérulaire des reins et diminuer le DFG.
LA NEPHROTOXICITE
MÉDICAMENTEUSE Atteinte médicamenteuse rénale ou organique:
Nécrose tubulaire aigue (directe) :
est causée par une altération de la perméabilité membranaire ou d’un endommagement direct dans le cytosol suite à
une endocytose , en histopathologie elle est caractériser par une nécrose de l’épithélium tubulaire proximal.

Les cellules nécrotiques tombent dans la lumière tubulaire, l’obstruent et provoquent uCes processus se produisent
généralement dans le tube contourné proximal, car c’est là que les substances filtrées sont essentiellement
concentrées et réabsorbées

Les médicaments liés à ce mécanisme pathologique comprennent: les aminosides, l'amphotéricine B, le cisplatine, le
méthotrexate, le foscarnet, les médicaments antiviraux et les agents de contraste iodés .
Néphrite interstitielle aigüe allergique :

sont soumis à un mécanisme immuno-allergique. Ainsi, les manifestations extrarénales

(fièvre, éruption cutanée, éosinophilie) sont des caractéristiques de ce type d’atteinte

rénale qui surviennent quelques semaines après le début du traitementne IRA (insuffisance rénale aigüe). Ces processus se
produisent généralement dans le tube contourné proximal, car c’est là que les substances filtrées sont essentiellement
concentrées et réabsorbées.

médicaments liés à ce mécanisme pathologique comprennent: les aminosides, l'amphotéricine B, le cisplatine, le


méthotrexate, le foscarnet, les médicaments antiviraux et les agents de contraste iodés.
LA NEPHROTOXICITE
MÉDICAMENTEUSE Atteinte médicamenteuse rénale ou organique:

Atteinte glomérulaire d'origine immunologique:

La glomérulonéphrite est une affection inflammatoire causée principalement par des mécanismes
immunitaires ,elle est souvent associée à une protéinurie de type néphrotique,Des médicaments tels que
l'interféron alpha, le lithium, les anti
inflammatoires non stéroïdiens ,ont été rapportés comme agents causales.

Atteinte rénale aigüe ( indirecte) induite par des médicaments::

Les médicaments peuvent aussi affecter les reins sans action allergique ou toxique directe, C’est le cas par exemple des
médicaments induisant la rhabdomyolyse Elle entraîne une diminution massive du volume circulant par le biais d’une
translocation liquidienne vers les muscles endommagés et une obstruction des tubules par précipitation de la myoglobine

Atteinte rénale chronique:

L'insuffisance rénale chronique d'origine médicamenteuse se présente sous la forme d'une élévation lente et progressive
de la concentration de créatinine et au microscope, d'une néphrite tubulo-interstitielle. La néphrite tubulo-interstitielle se
caractérise par une fibrose interstitielle, Alors qu'une néphrite tubulo-interstitielle aiguë répétée ou prolongée peut
conduire à une maladie tubulo-interstitielle chronique, quelques médicaments, comme le lithium sont associés à une
néphrite tubulo-interstitielle chronique.
? Quels sont les symptômes de la néphrotoxicité

Les symptômes de néphrotoxicité se recoupent avec les symptômes pouvant être présents en cas d'insuffisance rénale.

Des œdèmes :

c’est-à-dire des gonflements provoqués par une accumulation anormale de liquide. Ces œdèmes sont surtout

présents dans la partie basse du corps (jambe, cheville,..).

Une oligurie :

c’est-à-dire une diminution du volume des urines.

Une anémie :

un manque de globules rouges qui peut faire suite à une insuffisance renale chronique, c’est-à-dire qui évolue

depuis longtemps

ü Dans certaines formes d’insuffisance rénale médicamenteuse, il existe des signes cliniques extra-rénaux qui peuvent être
présents, c'est-à-dire atteignant d’autres parties du corps. En fonction du type d’atteinte rénale, on retrouve des démangeaisons,
des éruptions cutanées,des douleurs articulaires, une fatigue importante ou encore des nausées et des
vomissements.
Les principales classes
pharmacologiques néphrotoxiques :
 

Plusieurs classes de médicaments ont été associées à une incidence accrue de


néphrotoxicité. Les plus fréquentes sont les analgésiques (AINS, acétaminophène),
 

les antibiotiques (aminosides et vancomycine en particulier), les IECA et les


agents de contraste1,2.
 

Nous traiterons ici des analgésiques et des antibiotiques.


Les principales classes pharmacologiques néphrotoxiques :

En règle générale, la prise d’AINS à


doses thérapeutiques pendant une
courte période est considérée comme
sécuritaire.Cependant, chez les patients
présentant des facteurs de risque, une les anti-inflammatoires
non stéroïdiens : Les AINS
néphrotoxicité très grave (incluant une
insuffisance rénale aiguë et un
déséquilibre électrolytique) peut se
développer après la prise de doses
thérapeutiques d’AINS.
Des doses toxiques
d’acétaminophène peuvent
provoquer une insuffisance rénale
aiguë oligurique et, plus rarement,
L’acétaminophène
non oligurique associée à une
hépatotoxicité. Cependant, il n’y a
aucune preuve que la prise
occasionnelle d’acétaminophène
puisse provoquer des atteintes
rénales.
Le Les aminosides sont des
antibiotiques bactéricides, utilisés dans
les infections sévères en raison de leur
large spectre, ils sont filtrés au niveau
glomérulaire et sont réabsorbés par
endocytose par les tubules
proximaux .La néphrotoxicité est
habituellement cliniquement Les Aminosides :
asymptomatique. La polyurie, due à un
défaut de concentration des urines,
peut être l’un des signes précoces C’est
l’élévation de l’urée et de la créatinine
sanguines qui fait découvrir atteinte
rénale, qui survient généralement entre
le 5ème et le 8ème jour du traitement.
peut provoquer une insuffisance

rénale aigue réversible . Les

facteurs du risque les plus

importants sont la durée de la

thérapie et la concentration
Vancomycine:
plasmatique .
La posologie doit donc être ajustée
pour chaque patient, et il faut éviter
le plus possible
 

d’administrer d’autres médicaments


néphrotoxiques (les aminosides, par
exemple )
L’AAS pris seul à doses
thérapeutiques ne semble pas
augmenter le risque d’insuffisance
rénale chronique.
L’acide
Cependant,l’administration de doses
acétylsalicylique
excessives peut altérer
  (AAS)
la fonction rénale. Chez les patients
atteints d’une maladie rénale,
l’aspirine peut causer une
 

diminution réversible de la fonction


rénale.
AUCUN MÉDICAMENT

n’est absolument contre-indiqué à cause de la


néphrotoxicité, mais certains peuvent l’être à
cause des effets indésirables extrarénaux. Ainsi, la
prescription de mépéridine (Demerol®) aux
personnes souffrant d’insuffisance rénale grave est
à proscrire à cause du risque de convulsions.
Principaux médicaments néphrotoxiques

Mécanismes Principaux produits Mécanis Principaux


IR vasomotrice AINS, IEC, ARA2, CsA, tacrolimus mes produits

(IRA fonctionnelle) Mécanisme AINS, D-pénicillamine,

Toxicité tubulaire Aminosides, contrastes iodés, immunologique interféron


cisplatine, ifosfamide, CsA,
directe tacrolimus, dextran, IGIV (atteinte glomérulaire)
 
Toxicité tubulaire
indirecte  
Microangiopathi CsA,mitomycine C,
Fibrates, statines e thrombotique clopidrogel
-par rhabdomyolyse
 

-par hémolyse Quinine, rifampicine


   

Fibrose Ergotamine, 13-bloquant


-par cristallurie Acyclovir, foscarnet, indinavir,
méthotrexate rétropéritonéale
Toxicité tubulo- Lithium
interstitielle
Mécanisme immuno- AINS, 13 -lactamine,
rifampicine, cimétidine,
allergique ciprofloxacine, diurétiques,
allopurinol
(néphrite tubule-interstitielle
aiguë)
Facteurs de risques

 Facteurs de risque liés au patient

 Facteurs de risque liés aux médicaments

 Facteurs de risque liés au rein


Facteurs de risques

La néphrotoxicité survient le plus souvent


chez les patients à risque. Il est donc
nécessaire d'analyser si possible la balance
bénéfice/risque et de corriger ces facteurs de
risque avant de prescrire un médicament
potentiellement néphrotoxique .
Facteurs de risque liés au patient
Les patients présentent des facteurs de risque liés à des caractéristiques non modifiables telles que l'âge, le
sexe, la race et la composition génétique des gènes de réponse immunitaire et des enzymes de
métabolisation des médicaments et des voies de transport qui renforcent la néphrotoxicité des
médicaments.Les comorbidités telles que les maladies du foie, les cardiopathies et l'IRC, ainsi que les
maladies aiguës telles que la déplétion du volume intravasculaire, les perturbations métaboliques et l'IRA,
sont également des facteurs de risque importants de néphrotoxicité médicamenteuse.
L'âge avancé et le sexe féminin
associés à une diminution de la masse musculaire (diminution de la créatinine sérique et surestimation du débit de filtration glomérulaire
[DFG]) et à une diminution de l’eau corporelle totale (augmentation de la concentration sérique)

Hypovolémie
L’hypovolémie vraie (vomissement, diarrhée, diurétiques) ou relative (insuffisance cardiaque congestive, insuffisance hépatique, syndrome
néphrotique) augmente le risque de néphrotoxité en raison d’une insuffisance rénale fonctionnelle et d’une exposition médicamenteuse .

Comorbidités

L'insuffisance rénale aiguë et l'insuffisance rénale chronique sous-jacente sont également des facteurs de risque importants qui augmentent

la vulnérabilité aux lésions néphrotoxiques. Les comorbidités multiples (cancer, diabète, hypertension…)
Polymorphisme génétique

Les facteurs de risque non modifiables comprennent la constitution génétique sous-jacente du patient.
Facteurs de risque liés aux médicaments
Composé pharmacologique : La toxicité des agents thérapeutiques et diagnostiques peut être relatif au
composé pharmacologique lui-même, et le potentiel de toxicité peut être augmenté par le
microenvironnement rénal .La chimiothérapie, par exemple, cible la destruction des cellules malignes par
divers mécanismes afin d’empêcher la division cellulaire.
Dose des médicaments
La néphrotoxicité dépend principalement de la dose pour
 les médicaments cristallisants et pour les médicaments à action directe tubulaire ou sur  l’hémodynamique intra-rénale .

Combinaisons de médicaments

Les associations de médicaments potentiellement néphrotoxiques peuvent augmenter le risque de lésions rénales

. Voie d’administration et durée de traitement

Des doses élevées et des traitements prolongés de certains médicaments néphrotoxiques augmentent aussi le risque de lésions rénales par
une exposition excessive du rein

Caractéristiques du médicament (Solubilité, charge)

Les médicaments et les métabolites qui sont insolubles dans l'urine peuvent provoquer une néphropathie cristalline aiguë en
précipitant dans les lumières tubulaires distales , Une caractéristique intéressante des médicaments qui renforce la
néphrotoxicité est la charge positive des aminoglycosides polycationiques, qui sont attirés par les phospholipides de la
membrane du tube proximal, chargés négativement.
Facteurs de risque liés au rein

Un débit sanguin rénal élevé expose le rein à une concentration importante de


médicaments. En outre, la charge de travail cellulaire excessive de l'anse de Henle et
de nombreuses cellules tubulaires dans un environnement relativement hypoxique
augmente également le risque de lésion néphrotoxique . Les lésions rénales peuvent
être induites par une toxicité directe ainsi que par des dommages ischémiques dus à la
réduction de la production de prostaglandine et à l'augmentation de la production de
thromboxane. L'excrétion des médicaments par les transporteurs actifs des cellules
tubulaires proximales constitue une autre voie importante de lésion rénale.
L'absorption par les cellules tubulaires de médicaments potentiellement
néphrotoxiques par les systèmes de transport apical et basolatéral est à la base du
développement des lésions rénales.
CONCLUSION
De nombreux médicaments sont capable d’agir
négativement sur les reins . Prévenir , repérer
 

et prendre en charge la nephrotoxicite de ces médicaments


est essentiel pour limiter les
 
atteintes rénales d’origine médicamenteuse et leurs
consequences.
 

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