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INTRODUCTION :
a. EMBRYOLOGIE DE L’OESOPHAGE
Entre les stades 14 (env. 33 jours) et 20 (env. 49 jours), l'ensemble de l'intestin subit un
allongement considérable soumis toutefois à un gradient crânio-caudal. Ce gradiant a pour
conséquence un allongement initial affectant essentiellement l'oesophage et l'estomac. Il s'ensuit
une déviation de ces structures par rapport à la colonne vertébrale. On parle également
de descente de l'estomac.
(figure 1).
En pratique clinique, on utilise les repères endoscopiques pour définir les différents segments
De l’œsophage, le point 0 étant un point fixe représenté par l’arcade dentaire supérieure
( figure 2).
Quatre rétrécissements :
- Un rétrécissement cricoïdien : en regard du bord inférieur du cartilage cricoïde (C6),
- Un rétrécissement aortique : en regard de la crosse aortique (T4),
- Un rétrécissement bronchique : en regard de la bronche principale gauche (T5),
- Un rétrécissement diaphragmatique : dans l’hiatus oesophagien du diaphragme (T10)
Et une zone dilatée, située immédiatement au-dessus du diaphragme.
Les veines œsophagiennes se drainent dans la veine cave supérieure par l’intermédiaire du
système azygos, la veine cave inférieure par la veine phrénique inférieure gauche et le système
porte par la veine gastrique gauche
III. RADIO-DIAGNOSTIC DE LA DYSPHAGIE
La fibroscopie œsophagienne est indispensable devant toute dysphagie lorsque l’examen ORL ne
détecte pas d’anomalies morphologiques, pour détecter une anomalie muqueuse œsophagienne
(tumeur, œsophagite, sténose) et en faire une biopsie.
Le scanner cervicothoracique et de la base du crâne doit être systématique devant une paralysie
laryngée pour détecter une cause compressive sur le trajet du nerf vague. Le scanner thoracique
recherche une cause compressive.
L’endoscopie ORL aux tubes rigides sous anesthésie générale est surtout utile pour vérifier le
pharynx et la bouche œsophagienne. Elle est indispensable pour le bilan d’un carcinome
pharyngé.
L’IRM du tronc cérébral est réalisée devant une dysphagie qui ne fait pas sa preuve étiologique,
à la recherche d’une atteinte du tronc cérébral.
Les manométries œsophagiennes sont utiles surtout pour le diagnostic des atteintes motrices
œsophagiennes, mais sont classiquement peu performantes pour l’étude du SSO.
La dysphagie :
https://www.medecinesfax.org/useruploads/files/24%20%20dysphagie.pdf
https://www.info-
radiologie.ch/oesophage.php#:~:text=Vascularisation,gauche%20pour%20sa%20portion%20inf
%C3%A9rieure.
https://www.snfge.org/content/dysphagie