Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Sommaire
I – Le système endocrinien.....................................................................................................................2
1.1 Introduction......................................................................................................................................2
1.2 Fonctions du SE.................................................................................................................................2
1.3 Complexité du SE..............................................................................................................................2
Une même glande endocrine peut sécréter plusieurs hormones......................................................2
Une même hormone peut avoir des effets variable suivant le type de cellules cibles.......................2
Un processus physiologique peut être contrôlé par plusieurs hormones..........................................2
Il est fréquent que différentes structures endocrines (glandes) agissent les unes sur les autres afin
de moduler leurs fonctionnement.....................................................................................................2
II – Les hormones...................................................................................................................................3
2.1 Définition..........................................................................................................................................3
2.2 Spécificité hormone – cellule cible (récepteur)................................................................................3
2.3 Nature chimique des hormones.......................................................................................................3
Hormones peptidiques......................................................................................................................3
Hormones stéroïdiennes...................................................................................................................3
Hormones monoaminées..................................................................................................................4
2.4 Mécanisme d’action..........................................................................................................................4
Action via un récepteur membranaire...............................................................................................4
Action via un récepteur intracellulaire..............................................................................................4
III – Contrôle hypothalamo-hypophysaire des hormones.......................................................................5
3.1 Anatomie et localisation...................................................................................................................5
L’hypothalamus.................................................................................................................................5
Neurohypophyse...............................................................................................................................5
Adénohypophyse...............................................................................................................................5
3.2 Hormones adénohypophysaires.......................................................................................................5
3.3 Hormones neurohypophysaires........................................................................................................6
Ocytocine..........................................................................................................................................6
Hormone anti-diurétique, vasopressine ou ADH...............................................................................6
IV – Exemples de glandes endocrines et de leurs régulation physiologiques..........................................7
4.1 Le pancréas : régulation de la glycémie............................................................................................7
Cellules α, glucagon...........................................................................................................................7
Cellules β, insuline.............................................................................................................................7
Pathologies........................................................................................................................................7
4.2 La thyroïde........................................................................................................................................8
Pathologies........................................................................................................................................8
4.3 Glandes surrénales.........................................................................................................................10
Réponse rapide, adrénaline.............................................................................................................10
Réponse lente, cortisol....................................................................................................................10
Ce système fait partie des 11 grands systèmes de l’organisme. Il est aussi appelé système hormonal. Les
hormones, substances chimiques sont fabriquées par les glandes endocrines, elles mêmes formées de
cellules endocrines. Ce sont ces cellules endocrines (ou sécrétrices) qui sont productrices d’hormones. Ces
hormones ont besoin du sang pour être transportées vers les cellules cibles. Il faut obligatoirement que ces
cellules cibles contiennent des récepteurs spécifiques à l’hormone.
1/11
I – Le système endocrinien
1.1 Introduction
Le système endocrinien est le 2e grand système de communication et de régulation de l’organisme après le
système nerveux. Ce système agit par l’intermédiaire d’hormones, messagers chimiques déversés par les
glandes endocrines directement dans le sang et diffusés ensuite à tout l’organisme.
Le signal du système endocrinien est chimique, au contraire du SN qui lui a un message électrique. Les deux
systèmes interagissent l’un sur l’autre et coordonnent les fonctions de tous les systèmes du corps.
1.2 Fonctions du SE
Les grandes fonctions contrôlées par le SE :
• maintien de l’homéostasie : équilibre hydroélectrolytique (ions), volémie, pression artérielle
• régulation du métabolisme énergétique : stockage et utilisation des réserves (glucose, acides gras,
acides aminés)
• développement
• croissance (os, muscles, viscères...)
• mobilisation des moyens de défenses contre les facteurs de stress
• reproduction, etc.
1.3 Complexité du SE
Une même glande endocrine peut sécréter plusieurs hormones.
C’est le cas par exemple de l’adénohypophyse, qui produit à la fois la FSH, la GH et la PRL (prolactine).
Une même hormone peut avoir des effets variable suivant le type de cellules cibles.
C’est le cas notamment de la GH, qui agit à la fois sur les cellule des muscles et sur les cellules des os pour
agir sur la croissance, et sur les tissus adipeux, en ayant une action sur la lipolyse.
Il est fréquent que différentes structures endocrines (glandes) agissent les unes sur les
autres afin de moduler leurs fonctionnement
L’hypophyse produit la LH, qui va être emmenée jusqu’aux testicules, qui eux vont produire une deuxième
hormone, la testostérone. Il existe des mécanismes de régulation, si les taux en hormones deviennent trop
élevés. C’est l’augmentation de l’hormone en elle même quo va agir sur les glandes de sécrétion : c’est le
mécanisme de rétrocontrôle négatif, ou feed-back négatif. Ce mécanisme est existant quasiment partout.
2/11
II – Les hormones
2.1 Définition
Les hormones sont des substances chimiques élaborées par les glandes endocrines. Elles sont véhiculées
par le sang. Mais certaines hormones peuvent agir de manière paracrine ou autocrine.
L’action paracrine repose sur le fait que la cellule cible se trouve à proximité de la cellule sécrétrice, donc
l’hormone n’emprunte pas les vaisseaux sanguins pour aller effectuer son rôle (ex : testostérone). L’action
autocrine est l’action de la cellule sécrétrice sur elle même (ex : insuline).
Il y a certaines molécules qui sont agonistes à l’hormone (mime l’action de l’hormone), d’autres sont
antagonistes (empêche l’action de l’hormone, en se fixant sur le récepteur pour le bloquer).
Hormones peptidiques
Les cellules cibles ont un récepteur membranaire. Les hormones sont
hydrosolubles, elles franchissent la membrane plasmique par exocytose. Une
fois sécrétées dans le sang, les hormones peptidiques y circulent librement. Elles
agissent sur les cellules cibles par l’intermédiaire de récepteurs protéiques qui
transmettent le message à la cellule cible.
Un exemple d’hormone peptidique est l’hormone de croissance GH, la FSH, la
LH, la TSH, etc.
Hormones stéroïdiennes
Les cellules cibles de ces hormones ont un récepteur cytoplasmique. Ces
hormones sont hydrophobes et liposolubles. Ce sont des lipides et
synthétisés à partir du cholestérol au niveau du REL. À cause de cette nature
lipidique, les stéroïdes doivent se complexer avec des protéines du plasma
du sang afin d’être transportés par le flux sanguin jusqu’aux cellules cibles.
Au contact des cellules cibles, les stéroïdes franchissent la membrane
plasmique et interagissent avec des récepteurs cytoplasmiques afin de
modifier en se fixant sur l’ADN l’expression des gènes de la cellule.
Les hormones sexuelles sont des hormones stéroïdiennes.
3/11
Hormones monoaminées
Ces hormones dérivent de l’acide aminé tyrosine. On trouve deux types de réception :
• récepteurs membranaires : catécholamines (adrénaline et noradrénaline). Ces hormones circulent
librement dans le sang et agissent sur les cellules cibles par l’intermédiaire de récepteurs
membranaires comme le font les hormones peptidiques.
• récepteurs nucléaires : hormones thyroïdiennes (T3 et T4). Ces hormones agissent sur des
récepteurs intracellulaires nucléaires et modifient l’expression des gènes. Ces molécules ont des
atomes d’iode, qui leur donnent des propriétés lipidiques pour leur permettre de traverser les
membranes. Pendant leur transport sanguin, elles sont liées à des protéines plasmatiques.
Réponse rapide
Dès que l’hormone se fixe sur son récepteur, elle
déclenche directement l’ouverture du canal de
transport et le passage d’ions. Elle n’est pas
majoritaire dans le SE. Cette réponse prend
quelques ms.
4/11
III – Contrôle hypothalamo-hypophysaire des hormones
L’hypothalamus
Son rôle est de produire des hormones qui
peuvent stimuler (-RH ou libérines) ou inhiber (-
IH ou hormones d’inhibition) les sécrétions de
l’adénohypophyse. L’adénohypophyse sécrète les
hormones hypophysaires qui vont stimuler les
glandes endocrines, qui elles vont libérer à
nouveau des hormones pour agir sur une cellules
cibles. Il existe aussi également toujours le
mécanisme de feed-back négatif.
Neurohypophyse
La neurohypophyse n’est pas une glande, elle ne
fabrique pas d’hormones. On trouve les
terminaisons nerveuses, les boutons synaptiques
des neurones de l’hypothalamus. Par contre, elle stocke deux hormones :
• ADH = vasopressine
• ocytocine
Ces deux hormones sont fabriquées dans l’hypothalamus et stockées dans cette neurohypophyse.
Adénohypophyse
Elle est devant, et elle est bien glandulaire. Il est capable de
produire 6 hormones.
TSH, ACTH, FSH et LH sont des stimulines car elles induisent la production d’une autre hormone.
5/11
Cellule cible de
Libérine Inhibine Action
l’adénohypophyse
Hormone de Somatocrinine Somatostatine Cellules Croissance des os et
croissance = GH (GH-RH) (GH-IH) somatotropes muscles squelettiques
Thyréotrophine = Thyréolibérine Somatostatine Cellules Développement et activité
TSH (TRH) (GH-IH) thyréotropes de la glande thyroïde
Libération des
Corticotrophine = Corticolibérine Cellules
- corticostéroïdes (glande
ACTH (CRH) corticotropes
surrénale)
Fonctionnement des
Gonadolibérine Cellules gonades (FSH : production
FSH et LH -
(Gn-RH) gonadotropes gamètes, LH : production
hormones gonadiques)
PRL-Releasing PRL-Inhibiting Lactation (glandes
Prolactine = PRL Cellules lactotropes
Factor (PRL-RH) Factor (PIF) mammaires)
Ocytocine
C’est l’hormone du bien être, du plaisir, de l’affection, etc. En plus de
ces rôles, l’ocytocine est impliquée dans les contractions utérines lors
de l’accouchement, et également dans la lactation. La dilatation du col
de l’utérus à l’approche de la naissance envoie des stimulations
nerveuses vers l’hypothalamus. L’hypothalamus réagit en synthétisant
l’ocytocine provoquant sa libération dans le sang au niveau de la
neurohypophyse. L’augmentation de la concentration en ocytocine
dans le sang favorise la concentration du muscle utérin. La succion du
bébé envoie également un message à l’hypothalamus, qui se met à
produire l’ocytocine qui va de nouveau stimuler les glandes
mammaires. Cela fonctionne comme un cycle.
6/11
IV – Exemples de glandes endocrines et de leurs régulation physiologiques
La glycémie est le taux de glucose libre dans le sang. C’est un paramètre physiologique qui doit être
maintenu stable (0,8-1,2 g/L).
Cellules α, glucagon
Ce sont des cellules capables de fabriquer le glucagon suite à une hypoglycémie, le glucagon aura alors un
rôle hyperglycémiant. Il agit dans le foie pour favoriser les réactions de glycogénolyse, et néoglucogenèse.
Ces deux réactions auront comme conséquences la fabrication et libération de glucose dans le sang.
7/11
Dans l’hypoglycémie, le glucagon est aidé de la GH
(adénohypophyse) et de l’adrénaline (médullo-
surrénale) qui sont également hyperglycémiantes.
Elles interviennent en dehors du cycle normal
jeune/repos, en situation de stress ou de jeûne
prolongé. Ces trois hormones favorisent la réaction
de la glycogénolyse et inhibent celle de la
glycogénogenèse.
La glycémie faible alerte le pancréas, qui libère le glucagon qui ira dans le foie pour favoriser la
glycogénolyse et ainsi augmenter la glycémie.
Cellules β, insuline
Ce sont des cellules capables de fabriquer l’insuline suite à une hyperglycémie, l’insuline sera alors
hypoglycémiante. L’insuline va stocker dans le foie, puis dans les cellules adipeuses, et enfin dans les
cellules musculaires. Les réactions de glycogenèse permettent de faire baisser le taux de glucose dans le
sang. L’insuline active des enzymes de la glycogenèse et inhibe celle de la glycogénolyse.
La glycémie élevée alerte le pancréas, qui produit et libère l’insuline qui ira dans le foie, le muscle et le tissu
adipeux pour favoriser la glycogenèse et ainsi baisser la glycémie.
(ne pas retenir les valeurs). Suivant la concentration en glucose dans le sang, on distingue les situations
suivantes :
• hypoglycémie : 0,5 à 0,8g/L
• glycémie normale : 0,8 à 1,2 g/L
• hyperglycémie légère : 1,2 à 1,8 g/L
• hyperglycémie importante : 1,8 à 3g/L
• hyperglycémie grave, risque de coma : > 3 g/L
Pathologies
Diabète insulino-dépendant = diabète maigre = diabète juvénile = diabète de type 1
C’est un diabète qui survient précocement. Les symptômes les plus apparents sont un trouble de
l’élimination urinaire, l’urine est excessivement abondante et contient du glucose. Le malade éprouve une
soif intense, provoquée par la perte d’eau dans les urines. On remarque aussi un amaigrissement
progressif. De plus, l’hyperglycémie est permanente et est due à un mauvais fonctionnement du pancréas
qui produit pas ou peu d’insuline. Ce diabète est traité par injection d’insuline : c’est un diabète insulino-
dépendant.
On peut avoir une prédiction génétique, mais il n’y a pas que cela. Cette maladie est auto-immune. Le
système immunitaire produit des anticorps qui vont détruire les cellules β.
8/11
Ce diabète apparaît plus tard, autour de 40 ans. Il se traduit par une hyperglycémie, mais pas forcément
accompagnée par une glucosurie. On retrouve deux différences majeures avec le diabète maigres :
• les injections d’insuline n’améliorent pas le diabète
• l’hormone est sécrétée normalement par les îlots de Langerhans
4.2 La thyroïde
La thyroïde est une glande trouvée au niveau du cou, sur la face antérieure de la trachée. Elle est
constituée de deux lobes, reliés par l’isthme. Les hormones fabriquées par la thyroïdes participent au
fonctionnement de pratiquement tous les organes du corps (cœur, poumons, etc.). La thyroïde en situation
physiologique n’est pas palpable.
9/11
Pathologies
Les maladies de la thyroïdes sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes, et notamment
après la ménopause, avec apparition de nodules thyroïdiens.
Hypothyroïdie = sécrétion insuffisante d’hormones T3 et T4
Conséquences physiologiques Conséquences psychiques
Visage inexpressif, « bouffi »
Peau sèche, squameuse
Fatigue
Prise de poids avec perte de l’appétit
Perte de cheveux Sautes d’humeur
Augmentation du volume de la langue Trouble de la personnalité, psychoses
Ralentissement du rythme cardiaque : bradycardie Perte d’intérêt et d’initiative
Baisse des réflexes tendineux Mémoire défaillante
Crampes Repli sur soi
Diminution de la température du corps : frilosité Dépression
Somnolence
Constipation
Troubles des règles
Métabolisme basal lent
Si l’hypothyroïdie est causée par une carence en iode, la glande s’hypertrophie, ce qui entraîne la formation
de goitre.
La maladie de Basedow est une maladie auto-immune (fabrication d’anticorps). Les anticorps vont aller
jouer le même rôle que la TSH, ce qui entraîne une sur-stimulation de la thyroïde qui va fabriquer davantage
d’hormones thyroïdiennes. C’est une hyperthyroïdie.
10/11
4.3 Glandes surrénales
Un stress résulte d’un stresseur. Les stresseurs sont des évènements
qui provoquent une réaction d’éveil. La réponse au stress démarre
lorsque le cerveau perçoit un stresseur. La réponse comporte deux
séquences :
• une réponse rapide : l’adrénaline
• une réponse lente : le cortisol
La glande surrénale est constituée par deux parties, une partie périphérique appelée corticosurrénale (ou
cortex surrénalien), qui produit le cortisol, et une partie interne appelée médullosurrénale, qui produit
l’adrénaline.
11/11