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Le système endocrinien

TD1, 1. Ejlassi, 02/02/2022

Sommaire
I – Le système endocrinien.....................................................................................................................2
1.1 Introduction......................................................................................................................................2
1.2 Fonctions du SE.................................................................................................................................2
1.3 Complexité du SE..............................................................................................................................2
Une même glande endocrine peut sécréter plusieurs hormones......................................................2
Une même hormone peut avoir des effets variable suivant le type de cellules cibles.......................2
Un processus physiologique peut être contrôlé par plusieurs hormones..........................................2
Il est fréquent que différentes structures endocrines (glandes) agissent les unes sur les autres afin
de moduler leurs fonctionnement.....................................................................................................2
II – Les hormones...................................................................................................................................3
2.1 Définition..........................................................................................................................................3
2.2 Spécificité hormone – cellule cible (récepteur)................................................................................3
2.3 Nature chimique des hormones.......................................................................................................3
Hormones peptidiques......................................................................................................................3
Hormones stéroïdiennes...................................................................................................................3
Hormones monoaminées..................................................................................................................4
2.4 Mécanisme d’action..........................................................................................................................4
Action via un récepteur membranaire...............................................................................................4
Action via un récepteur intracellulaire..............................................................................................4
III – Contrôle hypothalamo-hypophysaire des hormones.......................................................................5
3.1 Anatomie et localisation...................................................................................................................5
L’hypothalamus.................................................................................................................................5
Neurohypophyse...............................................................................................................................5
Adénohypophyse...............................................................................................................................5
3.2 Hormones adénohypophysaires.......................................................................................................5
3.3 Hormones neurohypophysaires........................................................................................................6
Ocytocine..........................................................................................................................................6
Hormone anti-diurétique, vasopressine ou ADH...............................................................................6
IV – Exemples de glandes endocrines et de leurs régulation physiologiques..........................................7
4.1 Le pancréas : régulation de la glycémie............................................................................................7
Cellules α, glucagon...........................................................................................................................7
Cellules β, insuline.............................................................................................................................7
Pathologies........................................................................................................................................7
4.2 La thyroïde........................................................................................................................................8
Pathologies........................................................................................................................................8
4.3 Glandes surrénales.........................................................................................................................10
Réponse rapide, adrénaline.............................................................................................................10
Réponse lente, cortisol....................................................................................................................10

Ce système fait partie des 11 grands systèmes de l’organisme. Il est aussi appelé système hormonal. Les
hormones, substances chimiques sont fabriquées par les glandes endocrines, elles mêmes formées de
cellules endocrines. Ce sont ces cellules endocrines (ou sécrétrices) qui sont productrices d’hormones. Ces
hormones ont besoin du sang pour être transportées vers les cellules cibles. Il faut obligatoirement que ces
cellules cibles contiennent des récepteurs spécifiques à l’hormone.

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I – Le système endocrinien

1.1 Introduction
Le système endocrinien est le 2e grand système de communication et de régulation de l’organisme après le
système nerveux. Ce système agit par l’intermédiaire d’hormones, messagers chimiques déversés par les
glandes endocrines directement dans le sang et diffusés ensuite à tout l’organisme.

Le signal du système endocrinien est chimique, au contraire du SN qui lui a un message électrique. Les deux
systèmes interagissent l’un sur l’autre et coordonnent les fonctions de tous les systèmes du corps.

On peut citer plusieurs glandes : l’hypothalamus, l’hypophyse, l’épiphyse, la thyroïde et la parathyroïde, le


thymus, les surrénales, le pancréas, et les testicules et ovaires. Les glandes peuvent aussi être exocrines,
comme les glandes sudoripares, ou également amphicrines, c’est-à-dire à la fois endo et exo, comme les
ovaires et testicules.

1.2 Fonctions du SE
Les grandes fonctions contrôlées par le SE :
• maintien de l’homéostasie : équilibre hydroélectrolytique (ions), volémie, pression artérielle
• régulation du métabolisme énergétique : stockage et utilisation des réserves (glucose, acides gras,
acides aminés)
• développement
• croissance (os, muscles, viscères...)
• mobilisation des moyens de défenses contre les facteurs de stress
• reproduction, etc.

1.3 Complexité du SE
Une même glande endocrine peut sécréter plusieurs hormones.
C’est le cas par exemple de l’adénohypophyse, qui produit à la fois la FSH, la GH et la PRL (prolactine).

Une même hormone peut avoir des effets variable suivant le type de cellules cibles.
C’est le cas notamment de la GH, qui agit à la fois sur les cellule des muscles et sur les cellules des os pour
agir sur la croissance, et sur les tissus adipeux, en ayant une action sur la lipolyse.

Un processus physiologique peut être contrôlé par plusieurs hormones.


L’hypoglycémie est par exemple à la fois contrôlée par le glucagon, par la GH et par l’adrénaline.

Il est fréquent que différentes structures endocrines (glandes) agissent les unes sur les
autres afin de moduler leurs fonctionnement
L’hypophyse produit la LH, qui va être emmenée jusqu’aux testicules, qui eux vont produire une deuxième
hormone, la testostérone. Il existe des mécanismes de régulation, si les taux en hormones deviennent trop
élevés. C’est l’augmentation de l’hormone en elle même quo va agir sur les glandes de sécrétion : c’est le
mécanisme de rétrocontrôle négatif, ou feed-back négatif. Ce mécanisme est existant quasiment partout.

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II – Les hormones

2.1 Définition
Les hormones sont des substances chimiques élaborées par les glandes endocrines. Elles sont véhiculées
par le sang. Mais certaines hormones peuvent agir de manière paracrine ou autocrine.
L’action paracrine repose sur le fait que la cellule cible se trouve à proximité de la cellule sécrétrice, donc
l’hormone n’emprunte pas les vaisseaux sanguins pour aller effectuer son rôle (ex : testostérone). L’action
autocrine est l’action de la cellule sécrétrice sur elle même (ex : insuline).

2.2 Spécificité hormone – cellule cible (récepteur)


Les hormones atteignent la plupart des tissus mais elles agissent spécifiquement, seulement sur les cellules
cibles possédant des récepteurs qui leurs sont spécifiques. C’est le complexe hormone – récepteur qui est
important pour produire la réponse.

Il y a certaines molécules qui sont agonistes à l’hormone (mime l’action de l’hormone), d’autres sont
antagonistes (empêche l’action de l’hormone, en se fixant sur le récepteur pour le bloquer).

Il existe 3 types de récepteurs :


• récepteurs membranaires ou transmembranaires
• récepteurs intracellulaires cytoplasmiques
• récepteurs intracellulaires nucléaires

2.3 Nature chimique des hormones


Selon la classification biochimique, les hormones sont réparties en 3 groupes :
• les hormones peptidiques, qui dérivent des acides aminés, de nature peptidique
• les hormones stéroïdiennes, de nature lipidique
• les hormones monoaminées, qui dérivent de la tyrosine (AA)

Hormones peptidiques
Les cellules cibles ont un récepteur membranaire. Les hormones sont
hydrosolubles, elles franchissent la membrane plasmique par exocytose. Une
fois sécrétées dans le sang, les hormones peptidiques y circulent librement. Elles
agissent sur les cellules cibles par l’intermédiaire de récepteurs protéiques qui
transmettent le message à la cellule cible.
Un exemple d’hormone peptidique est l’hormone de croissance GH, la FSH, la
LH, la TSH, etc.

Hormones stéroïdiennes
Les cellules cibles de ces hormones ont un récepteur cytoplasmique. Ces
hormones sont hydrophobes et liposolubles. Ce sont des lipides et
synthétisés à partir du cholestérol au niveau du REL. À cause de cette nature
lipidique, les stéroïdes doivent se complexer avec des protéines du plasma
du sang afin d’être transportés par le flux sanguin jusqu’aux cellules cibles.
Au contact des cellules cibles, les stéroïdes franchissent la membrane
plasmique et interagissent avec des récepteurs cytoplasmiques afin de
modifier en se fixant sur l’ADN l’expression des gènes de la cellule.
Les hormones sexuelles sont des hormones stéroïdiennes.

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Hormones monoaminées
Ces hormones dérivent de l’acide aminé tyrosine. On trouve deux types de réception :
• récepteurs membranaires : catécholamines (adrénaline et noradrénaline). Ces hormones circulent
librement dans le sang et agissent sur les cellules cibles par l’intermédiaire de récepteurs
membranaires comme le font les hormones peptidiques.
• récepteurs nucléaires : hormones thyroïdiennes (T3 et T4). Ces hormones agissent sur des
récepteurs intracellulaires nucléaires et modifient l’expression des gènes. Ces molécules ont des
atomes d’iode, qui leur donnent des propriétés lipidiques pour leur permettre de traverser les
membranes. Pendant leur transport sanguin, elles sont liées à des protéines plasmatiques.

2.4 Mécanisme d’action


La fixation de l’hormone sur le récepteur modifie l’activité de la cellule :
• modification de la perméabilité membranaire ou du potentiel de membrane
• synthèse des protéines : activation des gènes
• activation ou désactivation d’enzymes
• déclenchement de l’activité sécrétrice
• stimulation de la mitose

Action via un récepteur membranaire


On trouve deux types de réponses une fois l’hormone fixée sur le récepteur : rapide ou lente/différée.

Réponse rapide
Dès que l’hormone se fixe sur son récepteur, elle
déclenche directement l’ouverture du canal de
transport et le passage d’ions. Elle n’est pas
majoritaire dans le SE. Cette réponse prend
quelques ms.

Réponse lente ou différée


C’est la réponse majoritaire du SE. Dès que l’hormone
se fixe sur son récepteur, la formation du complexe
déclenche une cascade de réactions. La formation du
complexe permet de transmettre l’information à des
protéines qui se trouvent à la face interne de la
membrane, appelées protéines de couplage. Ces
protéines à leur tour vont transmettre l’information à
des protéines effectrices, qui vont synthétiser des
seconds messagers (AMPc, DAG, IP3). C’est ce second
messager qui va induire une activité biologique
cellulaire. Cette réponse peut prendre de quelques
secondes à quelques minutes.

Action via un récepteur intracellulaire


Cette action prend beaucoup plus de temps, quelques heures pour avoir l’action (à cause de la synthèse de
la protéine notamment).

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III – Contrôle hypothalamo-hypophysaire des hormones

3.1 Anatomie et localisation


L’hypophyse et l’hypothalamus sont deux éléments étroitement liés, reliés par la tige pituitaire.
L’hypophyse est elle même divisée en deux parties : adénohypophyse et neurohypophyse.

L’hypothalamus
Son rôle est de produire des hormones qui
peuvent stimuler (-RH ou libérines) ou inhiber (-
IH ou hormones d’inhibition) les sécrétions de
l’adénohypophyse. L’adénohypophyse sécrète les
hormones hypophysaires qui vont stimuler les
glandes endocrines, qui elles vont libérer à
nouveau des hormones pour agir sur une cellules
cibles. Il existe aussi également toujours le
mécanisme de feed-back négatif.

Neurohypophyse
La neurohypophyse n’est pas une glande, elle ne
fabrique pas d’hormones. On trouve les
terminaisons nerveuses, les boutons synaptiques
des neurones de l’hypothalamus. Par contre, elle stocke deux hormones :
• ADH = vasopressine
• ocytocine
Ces deux hormones sont fabriquées dans l’hypothalamus et stockées dans cette neurohypophyse.

Adénohypophyse
Elle est devant, et elle est bien glandulaire. Il est capable de
produire 6 hormones.

3.2 Hormones adénohypophysaires


• PRL = prolactine → sur les glandes mammaires
• GH → sur les muscles et os
• ACTH = corticotrophine → sur la surrénale
• FSH → sur les gonades
• LH → sur les gonades
• TSH → sur la thyroïde
Toutes ces hormones ne sont produites que si l’adénohypophyse
a reçu un signal de l’hypothalamus.

TSH, ACTH, FSH et LH sont des stimulines car elles induisent la production d’une autre hormone.

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Cellule cible de
Libérine Inhibine Action
l’adénohypophyse
Hormone de Somatocrinine Somatostatine Cellules Croissance des os et
croissance = GH (GH-RH) (GH-IH) somatotropes muscles squelettiques
Thyréotrophine = Thyréolibérine Somatostatine Cellules Développement et activité
TSH (TRH) (GH-IH) thyréotropes de la glande thyroïde
Libération des
Corticotrophine = Corticolibérine Cellules
- corticostéroïdes (glande
ACTH (CRH) corticotropes
surrénale)
Fonctionnement des
Gonadolibérine Cellules gonades (FSH : production
FSH et LH -
(Gn-RH) gonadotropes gamètes, LH : production
hormones gonadiques)
PRL-Releasing PRL-Inhibiting Lactation (glandes
Prolactine = PRL Cellules lactotropes
Factor (PRL-RH) Factor (PIF) mammaires)

Pathologies liées à l’hormone de croissance.


Chez l’enfant, le nanisme hypophysaire est un nanisme harmonieux, et est lié à une carence en GH. Le cas
inverse est le gigantisme, la GH est produite en excès.
Chez l’adulte si on a un excès de production de GH, on assiste à l’acromégalie, maladie caractérisée par une
sur-croissance des extrémités du corps (mains, pieds, oreilles, nez, bouche, etc).

3.3 Hormones neurohypophysaires


La neurohypophyse est un tissu nerveux, non capable de produire des hormones. Mais elle est capable de
stocker deux hormones pré-fabriquées par l’hypothalamus, ADH et ocytocine. L’ocytocine et l’ADH sont des
neuro-hormones, car fabriquées par des neurones.

Ocytocine
C’est l’hormone du bien être, du plaisir, de l’affection, etc. En plus de
ces rôles, l’ocytocine est impliquée dans les contractions utérines lors
de l’accouchement, et également dans la lactation. La dilatation du col
de l’utérus à l’approche de la naissance envoie des stimulations
nerveuses vers l’hypothalamus. L’hypothalamus réagit en synthétisant
l’ocytocine provoquant sa libération dans le sang au niveau de la
neurohypophyse. L’augmentation de la concentration en ocytocine
dans le sang favorise la concentration du muscle utérin. La succion du
bébé envoie également un message à l’hypothalamus, qui se met à
produire l’ocytocine qui va de nouveau stimuler les glandes
mammaires. Cela fonctionne comme un cycle.

Hormone anti-diurétique, vasopressine ou ADH


L’ADH agit sur les tubules rénaux qui réabsorbent d’avantage d’eau de l’urine en
formation et la renvoie dans la circulation sanguine. Une carence en ADH peut
avoir des conséquences très grave, comme le diabète insipide. Si on n’a pas assez
d’ADH, on a une rétention d’eau non suffisante.

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IV – Exemples de glandes endocrines et de leurs régulation physiologiques

4.1 Le pancréas : régulation de la glycémie


Le pancréas est un organe qui fait partie du système
digestif. Le pancréas possède :
• des cellules exocrines : rôles dans la digestion,
fabriquent les sucs pancréatiques
• des cellules endocrines, les îlots de
Langerhans : rôle dans la production
d’hormones. On distingue 2 types de cellules,
α (les plus abondantes) et β.

La glycémie est le taux de glucose libre dans le sang. C’est un paramètre physiologique qui doit être
maintenu stable (0,8-1,2 g/L).

Cellules α, glucagon
Ce sont des cellules capables de fabriquer le glucagon suite à une hypoglycémie, le glucagon aura alors un
rôle hyperglycémiant. Il agit dans le foie pour favoriser les réactions de glycogénolyse, et néoglucogenèse.
Ces deux réactions auront comme conséquences la fabrication et libération de glucose dans le sang.

Le glycogène est la forme de stockage du glucose


dans le foie (chaînes de glucose). La glycogénolyse
est la production du glucose à partir des réserves de
glycogène. La néoglucogenèse est la synthèse du
glucose à partir de composés non glucidiques (AA
et acides gras).

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Dans l’hypoglycémie, le glucagon est aidé de la GH
(adénohypophyse) et de l’adrénaline (médullo-
surrénale) qui sont également hyperglycémiantes.
Elles interviennent en dehors du cycle normal
jeune/repos, en situation de stress ou de jeûne
prolongé. Ces trois hormones favorisent la réaction
de la glycogénolyse et inhibent celle de la
glycogénogenèse.

La glycémie faible alerte le pancréas, qui libère le glucagon qui ira dans le foie pour favoriser la
glycogénolyse et ainsi augmenter la glycémie.

Cellules β, insuline
Ce sont des cellules capables de fabriquer l’insuline suite à une hyperglycémie, l’insuline sera alors
hypoglycémiante. L’insuline va stocker dans le foie, puis dans les cellules adipeuses, et enfin dans les
cellules musculaires. Les réactions de glycogenèse permettent de faire baisser le taux de glucose dans le
sang. L’insuline active des enzymes de la glycogenèse et inhibe celle de la glycogénolyse.

La glycémie élevée alerte le pancréas, qui produit et libère l’insuline qui ira dans le foie, le muscle et le tissu
adipeux pour favoriser la glycogenèse et ainsi baisser la glycémie.

(ne pas retenir les valeurs). Suivant la concentration en glucose dans le sang, on distingue les situations
suivantes :
• hypoglycémie : 0,5 à 0,8g/L
• glycémie normale : 0,8 à 1,2 g/L
• hyperglycémie légère : 1,2 à 1,8 g/L
• hyperglycémie importante : 1,8 à 3g/L
• hyperglycémie grave, risque de coma : > 3 g/L

Pathologies
Diabète insulino-dépendant = diabète maigre = diabète juvénile = diabète de type 1
C’est un diabète qui survient précocement. Les symptômes les plus apparents sont un trouble de
l’élimination urinaire, l’urine est excessivement abondante et contient du glucose. Le malade éprouve une
soif intense, provoquée par la perte d’eau dans les urines. On remarque aussi un amaigrissement
progressif. De plus, l’hyperglycémie est permanente et est due à un mauvais fonctionnement du pancréas
qui produit pas ou peu d’insuline. Ce diabète est traité par injection d’insuline : c’est un diabète insulino-
dépendant.

On peut avoir une prédiction génétique, mais il n’y a pas que cela. Cette maladie est auto-immune. Le
système immunitaire produit des anticorps qui vont détruire les cellules β.

Diabète de type II = diabète de l’âge mûr = diabète gras = diabète insulino-résistant

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Ce diabète apparaît plus tard, autour de 40 ans. Il se traduit par une hyperglycémie, mais pas forcément
accompagnée par une glucosurie. On retrouve deux différences majeures avec le diabète maigres :
• les injections d’insuline n’améliorent pas le diabète
• l’hormone est sécrétée normalement par les îlots de Langerhans

On dénombre plusieurs causes possibles de ce diabète :


• dénaturation ou inactivation de l’insuline (par une
substance dans le sang)
• altération des récepteurs à l’insuline ou diminution de
leur nombre
• défaut de la transmission du message de l’insuline au
niveau de la cellule cible
• anomalie du métabolisme du glucose

Si l’insuline est présente, le gras ne se dégrade pas.

4.2 La thyroïde
La thyroïde est une glande trouvée au niveau du cou, sur la face antérieure de la trachée. Elle est
constituée de deux lobes, reliés par l’isthme. Les hormones fabriquées par la thyroïdes participent au
fonctionnement de pratiquement tous les organes du corps (cœur, poumons, etc.). La thyroïde en situation
physiologique n’est pas palpable.

Quatre hormones interviennent dans le fonctionnement de la thyroïde : TRH,


TSH, T3 et T4. La TRH est produite par l’hypothalamus, qui lui même produit la
TSH qui ira stimuler la thyroïde, pour fabriquer 2 hormones, la T3 et la T4. Ces
hormones vont réguler :
• rythme cardiaque
• digestion
• humeur
• sommeil
• libido
• augmentation du métabolisme basal : consommation en énergie du
corps en dehors de toute activité physique ou intellectuelle (repos)
• augmentation de la consommation d’oxygène
• augmentation de la production de chaleur

(pas à retenir). Pour diagnostiquer les problèmes de thyroïdes :


• palpation du cou
• prise de sang et dosage des hormones (TSH, T3 et T4)
• échographies cervicale
• ponction à l’aiguille fine
• scintigraphie

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Pathologies
Les maladies de la thyroïdes sont plus fréquentes chez les femmes que chez les hommes, et notamment
après la ménopause, avec apparition de nodules thyroïdiens.
Hypothyroïdie = sécrétion insuffisante d’hormones T3 et T4
Conséquences physiologiques Conséquences psychiques
Visage inexpressif, « bouffi »
Peau sèche, squameuse
Fatigue
Prise de poids avec perte de l’appétit
Perte de cheveux Sautes d’humeur
Augmentation du volume de la langue Trouble de la personnalité, psychoses
Ralentissement du rythme cardiaque : bradycardie Perte d’intérêt et d’initiative
Baisse des réflexes tendineux Mémoire défaillante
Crampes Repli sur soi
Diminution de la température du corps : frilosité Dépression
Somnolence
Constipation
Troubles des règles
Métabolisme basal lent
Si l’hypothyroïdie est causée par une carence en iode, la glande s’hypertrophie, ce qui entraîne la formation
de goitre.

Une carence en iode peut être responsable du crétinisme des Alpes.

Hyperthyroïdie = hypersécrétion d’hormones T3 et T4


Conséquences physiologiques Conséquences psychiques
Augmentation de la pression artérielle
Augmentation du tremblement des mains
Fatigue et faiblesse musculaire
Augmentation de l’appétit
Nervosité
Bouffées de chaleur
Agressivité
Accélérations du rythme cardiaque
Impatience et Irritabilité
Diarrhée
Émotivité
Nausées
Agitation nerveuse
Atteintes oculaire
Anxiété
Perte de poids
Sudation
Insomnie
Exophtalmie

La maladie de Basedow est une maladie auto-immune (fabrication d’anticorps). Les anticorps vont aller
jouer le même rôle que la TSH, ce qui entraîne une sur-stimulation de la thyroïde qui va fabriquer davantage
d’hormones thyroïdiennes. C’est une hyperthyroïdie.

Cancer de la thyroïde (pas à retenir)


Le nombre de cancers de la thyroïde découverts chaque année en France est d’environ 10 000. Ce nombre
augmente régulièrement depuis 1970.
Cette augmentation, observée dans de nombreux pays, notamment aux USA, est liée essentiellement à
l’amélioration des pratiques médicales qui permet le dépistage des petites tumeurs.

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4.3 Glandes surrénales
Un stress résulte d’un stresseur. Les stresseurs sont des évènements
qui provoquent une réaction d’éveil. La réponse au stress démarre
lorsque le cerveau perçoit un stresseur. La réponse comporte deux
séquences :
• une réponse rapide : l’adrénaline
• une réponse lente : le cortisol

La glande surrénale est constituée par deux parties, une partie périphérique appelée corticosurrénale (ou
cortex surrénalien), qui produit le cortisol, et une partie interne appelée médullosurrénale, qui produit
l’adrénaline.

Réponse rapide, adrénaline


Suite à un évènement stresseur, il sera perçu
par le SN qui va envoyer un influx/message
nerveux vers la médullosurrénale, pour
produire l’adrénaline. L’adrénaline va
augmenter la fréquence cardiaque (FC), la
pression artérielle (PA), elle va augmenter la
dilatation des bronchioles donc augmentation
de la fréquence respiratoire, et également la
dilatation de la pupille = augmentation de la
vigilance. (déstockage du sucre, pour +
d’énergie pour fuir)

Réponse lente, cortisol


Un évènement stresseur va être détecté par le cerveau. L’hypothalamus va produire la CRH ou
corticolibérine. La CRH va agir sur l’adénohypophyse et cette dernière va produire l’ACTH qui ira stimuler la
corticosurrénale. Cette corticosurrénale produira le cortisol, qui va agir notamment sur l’insuline, pour en
bloquer la sécrétion, ce qui provoque une augmentation de la glycémie. De plus, cela entraînera une baisse
des fonctions reproductrices, et une diminution de la réponse immunitaire.

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