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P Fonctions du système endocrinien – L. Bayer (23.04.

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Endocrinologie – reproduction
1. Le système endocrinien est l’un des deux systèmes principaux de la régulation de
l’organisme :
Définition : la science (logos) de la sécrétion (crine) interne (endo) à un système de
communication de l’organisme. Le système endocrinien influe sur les activités
métaboliques des cellules par l'intermédiaire d'hormones (exciter). Il est composé de
toutes les glandes endocrines qui sécrètent des hormones. Ensemble de glandes
endocrines pas obligatoirement connectées anatomiquement mais qui forment un
système fonctionnel (plus lent, longue durée, hormones libérées dans le sang, distance
et longue portée).
Système nerveux : Il régit l'activité des muscles et des glandes au moyen de signaux
électrochimique déclenchés par les neurones (plus rapide, courte durée, potentiel
d’action et neurotransmetteurs, local et spécifique).

Hormone : substance chimique biologiquement active, synthétisée par une cellule


glandulaire sécrétée dans le milieu intérieur ou elle circule agissant à distance et par
voie sanguine sur des récepteurs spécifique d’une cellule cible. Les hormones ciblent la
plupart des cellules de l'organisme et leurs effets sont étendues et diversifiées.
Liaison hormone-récepteur : La liaison d'une hormone au récepteur cellulaire provoque des
réactions qui surviennent généralement après une période de latence de quelques
secondes voire de quelques jours. Une fois amorcée cependant elles tendent à durer
beaucoup plus longtemps que les réactions induites par le système nerveux.
Modes de communication cellulaire : (Rappel)
- Autocrine et paracrine : messager chimique local (cellule cible, cellule cible)
- *Endocrine : hormone (cellule endocrine, cellule cible et vaisseau sanguin à sang)
- Nerveuse : neurone (neurone, neurone)
- Neuroendocrine : neurohormone (neurone endocrine, cellule cible)

Principales glandes endocrines : glande pinéale, hypothalamus, hypophyse, glande


thyroïde, glandes parathyroïdes (sur la face postérieure de la glande thyroïde), thymus,
glandes surrénales puis le pancréas, les gonades (ovaires et testicules) et le placenta.
- Organe neuroendocrinien : hypothalamus (système nerveux + endocrinien)
Principe : tous ces tissus endocrines vont sécrétés des hormones qui vont circuler dans
l’organisme via la circulation sanguine pour atteindre les cellules cibles.
Rôle des hormones : l’homéostasie à le maintien de conditions internes constantes pour
des conditions externes variables (ex : t° corporelle, paramètres sanguins, …).
Mais aussi : en lien avec le système nerveux autonome
- Croissance et développement de l’organisme
- Reproduction : assure la pérennité de l’espèce
- Lutte contre le stress : adaptation au stress (rôle de survie)

2. La structure chimique des hormones :


Structure des hormones : La structure chimique d'une hormone détermine l'une de ces
propriétés cruciales : sa solubilité dans l'eau. Elles déterminent son mode de transport
dans le sang, son temps d'action avant d'être dégradé et les récepteurs sur lesquels elle
peut agir.
Il existe 2 groupes
a. Hormones dérivées d'acide aminé : produites par modifications enzymatiques de la
tyrosine (catécholamines et hormones thyroïdiennes), ces hormones sont capables
de franchir la membrane plasmique à hydrosoluble
b. Hormones stéroïdes : toutes issues du cholestérol par une série de réactions
enzymatiques, ces hormones sont capables de diffuer directement à travers la
membrane à liposolubles.
Caractéristiques des hormones :

3. Comment les hormones agissent-elles ? :


Cellules cibles : Bien que les principales hormones atteignent presque tous les tissus par la
circulation sanguine, leur influence ne s’exerce pas sur toutes les cellules mais
seulement sur celles ayant un récepteur pour cette dite hormone que l'on nomme
cellule cible. Les hormones agissent sur les cellules cibles en modifiant leur activité
c'est à dire en accélérant ou en ralentissant leurs processus normaux.
Comment est-ce qu’elles se couplent : La réponse dépend de la nature chimique de
l'hormone et de la situation du récepteur cellulaire.
- Hormones hydrosolubles : agissent sur les récepteurs de la membrane plasmique
- Hormones liposolubles : agissent sur les récepteurs à l'intérieur de la cellule qui
activent directement un gène.

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La liaison d’une hormone à son récepteur : (stimulus hormonal) produit un ou plusieurs des
effets suivants dans la cellule cible. (Résumé)
1. Activation ou inhibition d’enzymes
2. Déclenchement de l’activité sécrétrice
3. Modification de la perméabilité membranaire à certains ions
4. Synthèse de protéines
5. Stimulation de la division cellulaire

Spécificité hormonale : est assurée par les récepteurs des cellules cibles ; membranaires et
intracellulaires (intranucléaires) et dépend de ces récepteurs.
Récepteurs intracellulaires (liposolubles) à hormones stéroïdes et
thyroïdiennes
Récepteurs membranaires (hydrosoluble) à hormones peptidiques et
aminées/hydrosolubles
- Le récepteur est/ou active une enzyme cytoplasmique
- Le récepteur est couplé à une protéines G membranaire
Amplitude de l’effet hormonal : l’hormone se fixe à son récepteur et cette fixation
hormono-récepteur dépend d’une part de la concentration
plasmique hormonale et d’autre part du nombre de récepteurs
(varie lentement) ainsi que pour chaque hormone, une constante
d’affinité (caractéristique de H et R, et dépendante de la
température, du pH, etc…). Mais elle dépend principalement de la
concentration en hormones disponibles à Concentration
plasmatique hormonale.
Déterminants de la concentration plasmatique hormonale : la cellule endocrine va
synthétiser l’hormone qui va se retrouver dans le sang en concentration plus ou moins
importante et qui va agir sur son récepteur, sur la cellule cible à Action ou inaction ß
foie et excrétion ß rein.
Influences : cette concentration hormonale varie en fonction du temps en fonction des
besoins de l’organisme est influencée positivement + ou négativement – en fonctions
des afférences des différents contrôles.
Quels sont ces différents contrôles : qu’est ce qui va influencer positivement ou
négativement cette synthèse d’hormone :
a. Ions, minéraux
b. Nutriments organiques
c. Neurotransmetteurs
d. Autres hormones

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Le système endocrinien – l’hypothalamus régule de deux façons la libération d’hormones
par l’hypophyse :
Hypophyse : autrefois appelée glande pituitaire est située dans la selle turcique du
sphénoïde. Elle sécrète au moins 8 hormones. Cette glande à la forme et la taille d'un
pois sur une tige point cette tige en forme d'entonnoir, l’infundibulum (ou tige
pituitaire) qui relie l'hypophyse à la partie inférieure de l'hypothalamus. L'hypophyse
comprend 2 lobes ; de masse inégale l'informer de tissu nerveux et l'autre de tissu
glandulaire.
- Le lobe postérieur : la neurohypophyse se composent principalement de tissu
nerveux. Il libère des neurohormones qu'il reçoit préfabriqué de l'hypothalamus. Par
conséquent, la neurohypophyse est plutôt un site de stockage qu'une glande
endocrine à proprement parler.
- Le lobe antérieur : L’adénohypophyse est constitué de cellules hormonopoïétiques
et contrairement au lobe postérieur, il produit et libère plusieurs hormones.
Principe : le sang artériel est acheminé à l'hypophyse par des ramifications hypophysaires
de l'artère carotide interne. Les veines sortant de l'hypophyse se jettent dans les sinus
de la dure-mère.

A. Relations entre l’hypophyse et l’hypothalamus :


Principe : les différences histologiques entre les 2 lobes de l'hypophyse s’expliquent par la
double origine embryonnaire de cette petite glande.

a. Lobe postérieur – neurohypophyse :


En réalité la neurohypophyse fait partie de l'encéphale point elle se forme à partir d'une
excroissance du tissu hypothalamique qui croit vers le bas et qui reste unie à
l'hypothalamus par un faisceau d'action appeler tractus hypothalamo-hypophysaire
qui passe dans la tige pituitaire.
Tractus hypothalamo-hypophysaire : ce tractus naît de neurones neurosécréteurs situés
dans le noyau supraoptique et le noyau para ventriculaire de l'hypothalamus.

Hypophyse postérieure produit et libère (sécrète) 2 hormones principales :


- à Ocytocine : synthétisée par les neurones paraventriculaires
- à Hormone antidiurétique ou vasopressine (ADH) : synthétisée par les neurones
supraoptiques
Ensuite : Ils acheminent ces hormones le long de leurs axones jusqu’à la neurohypophyse
(lobe postérieur). Lorsque les neurones hypothalamiques produisent des potentiels
d'actions les hormones sont déversées dans le liquide interstitiel à proximité d'un lit
capillaire doux elles seront distribuées dans l'organisme.

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b. Lobe antérieur – adénohypophyse :
Le lobe antérieur qui est de nature glandulaire provient d'une évaluation de la partie
supérieure de la muqueuse orale et il est dérivé du tissu épithélial. Après être entré en
contact avec le lobe postérieur le lobe antérieur se dissocie de la muqueuse orale et
adhère à la neurohypophyse. La connexion entre le lobe antérieur et le hypothalamus
n'est pas nerveuse mais vasculaire (donc indirecte).
Système porte hypothalamo-hypophysaire : la partie inférieure du réseau capillaire
primaire dans la tige pituitaire communique avec le réseau capillaire secondaire dans le
lobe antérieur au moyen de petite veine porte hypophysaire. Les réseaux capillaires
primaire et secondaire ainsi que les veine porte hypophysaire forment le système porte
hypothalamo-hypophysaire.
- Système porte : Est un réseau de vaisseaux Sanguin ou un lit capillaire abouti à des
veines qui à leur tour se jettent dans un autre lit capillaire.
Ensuite - Hormones de libérations et d’inhibition : par l'intermédiaire du système
hypophysaire porte, elles sont sécrétées par les neurones de l'hypothalamus ventrale
atteignent immédiatement sans passer par le cœur l’adénohypophyse où elles régissent
la sécrétion de ces hormones Le système porte permet aux quantités minuscules
d'hormones libéré par l'hypothalamus de se rendre rapidement à la démo hypophyse
sans être dilué dans la circulation systémique. Toutes les hormones hypothalamiques
régulatrices sont dérivés d'acides aminés ; leur taille varie d'un simple aminé aux
peptides et aux protéines.

Hypophyse antérieure produit et libère (sécrète) 6 hormones principales :


- à Hormone de croissance (GH)
- à Thyréostimuline (TSH)
- à Hormone adrénocorticotrope (ACTH) ou corticotropine
- à Hormone folliculostimulante (FSH)
- à Hormone lutéinisante (LH)
- à Prolactine (PRL)

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En résumé et à comprendre le principe :
Le système endocrinien est l’un des deux principaux systèmes de régulation de
l’organisme :
Le système nerveux et le système endocrinien sont les principaux systèmes de régulation de
l'organisme. Le système nerveux agit rapidement et brièvement par l'intermédiaire de
potentiel d'action ; le système endocrinien agit lentement et sur une plus longue durée
par l'intermédiaire des hormones.
De nombreux processus physiologiques sont régis par des hormones : la reproduction, la
croissance et le développement, l'équilibre des électrolytes, des liquides et des
nutriments, la régulation du métabolisme cellulaire et de l'équilibre énergétique ainsi
que la mobilisation des moyens de défense de l'organisme.
Les glandes endocrines sont richement vascularisées ; elle ne possède pas de conduit et
déverse des hormones directement dans le sang ou dans la lymphe. Elles sont de petite
dimension et disséminées dans l'organisme.
Les glandes strictement endocrines sont l'hypophyse, la glande thyroïde virgule la glande
parathyroïde, les glandes surrénales et la glande pinéale. L’hypothalamus est un organe
neuroendocrinien. Le pancréas, les gonades et le placenta contiennent du tissu
endocrinien.
En règle générale on considère que le système endocrinien ne comprend pas les messages
chimiques locaux. Ces derniers sont les hormones autocrines dont l'action s'exerce sur
les cellules qui les secrète et les hormones paracrines qui agissent sur d'autres types de
cellules situées à proximité.

La structure chimique d'une hormone détermine son mode d'action :


La plupart des hormones sont des armes dérivées d'acides aminés (hydrosoluble sauf pour
les hormones thyroïdiennes) ou des hormones stéroïdes (liposolubles).

3 types de stimulus déclenche la libération des hormones :


La libération des hormones et déclenchées par des stimulus humoraux, nerveux et
hormonaux. La rétro inhibition est un important mécanisme de régulation des
concentrations sanguines des hormones.
Le système nerveux par l'intermédiaire de mécanismes hypothalamique peut dans certains
cas prendre le pas sur les effets hormonaux ou les moduler.

Les cellules réagissent à une hormone si elles ont un récepteur pour cette hormone :
La sensibilité d'une cellule cible a une hormone dépend de la présence sur la membrane
plasmique ou à l'intérieur de la cellule de récepteur auquel cette hormone ne peut se
lier.

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Les récepteurs des hormones sont des structures dynamiques leur nombre et leur sensibilité
que varier suivant que les taux d'hormones stimulantes sont faibles ou élevés.

Demi-vie, apparition et durée de l'activité hormonale :


Les concentrations sanguines des hormones repose sur un équilibre entre la sécrétion d'une
part et la dégradation et l'excrétion d'autre part. les hormones sont dégradées
principalement par le foie et les reins ; le produit de la dégradation est excrété dans
l'urine et les matières fécales.
La demi-vie et la durée de l'activité des hormones sont limitées et varie d'une hormone à
l'autre.

Interaction hormonale au niveau des cellules cibles :


Il y a permissivité dans les situations ou une hormone doit être présente pour qu'une autre
puisse produire tous ses effets.
La synergie s'observe quand 2 hormones ou plus produisent le même effet sur une cellule
cible et que ses effets sont amplifiés quand elles sont présentes en même temps.
L’antagonisme s'observe quand une hormone s'oppose à l'action d'une autre hormone ou
en annule les effets.

L'hypothalamus régule de 2 façons la libération d'hormones par l'hypophyse :


Relation entre l'hypophyse et l'hypothalamus : l'hypophyse s'attache à la base de
l'encéphale par une tige et elle est entourée d’os. Elle comprend une portion
glandulaire (adénohypophyse) et une portion nerveuse (neurohypophyse) qui
constituent un prolongement de l'hypothalamus. La neurohypophyse comprend la tige
et le lobe postérieur de l'hypophyse.
Le hypothalamus synthétise 2 hormones qui sont emmagasinées puis libéré par la
neurohypophyse. De plus il régit la sécrétion hormonale de l’adénohypophyses par
l'intermédiaire d'hormones de libération et d'inhibition.

Neurohypophyse et hormone hypothalamique :


La neurohypophyse emmagasine et libère 2 hormones hypothalamique : l’ocytocine et
l'hormone antidiurétique (ADH).
L’ocytocine stimule le muscle lisse de l'utérus et les cellules myoépithéliales des glandes
mammaires. Sa libération est induite de manière réflexe par l'hypothalamus et obéit à
une rétro activation.
L’ADH Stimule la réabsorption de l'eau par les tubules rénaux entraînant la production de
petit volume d'urine très concentrée et une diminution de l’osmolarité sanguine. La

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libération d’ADH est déclenchée par de fortes concentrations sanguines de soluté et
elle est inhibée par la situation inverse.

Hormones adénohypophysaires :
4 des 6 hormones adénohypophysaires sont des stimulines Qui régissent le fonctionnement
d'autres glande endocrine. La plupart des hormones adénohypophysaires sont libérées
suivant un rythme quotidien subordonné à des stimulus qui agissent sur
l’hypothalamus.
L’hormone de croissance (GH) est une hormone anabolisante qui stimule la croissance de
tous les tissus et particulièrement des muscles squelettiques et des os. Elle peut agir
directement ou par l'intermédiaire des somatomédines (IGF) Elle mobilise les acides
gras stimule la synthèse des protéines et inhibe l'absorption du glucose et son
métabolisme. Sa sécrétion et régi par la somatocrinine (GHRH) et la somatostatine
(GHIH). L’hypersécrétion de GH cause le gigantisme chez l'enfant et l’acromégalie chez
l'adulte ; l'hyposécrétion chez l'enfant provoque le nanisme hypophysaire.
La thyréotrophine (TSH) favorise le développement normal et l'activité de la glande
thyroïde. Sa libération est stimulée par la thyréolibertine (TRH) Et inhibée par la rétro
inhibition des hormones thyroïdiennes (T3 et T4).
La corticotrophine (ACTH) Stimule la libération des corticostéroïdes par le cortex surrénal.
Sa libération est stimulée par la corticolibertine (CRH) Et inhibée par l'élévation de la
concentration du glucocorticoïde.
Les gonadotrophines - l'hormone folliculostimulante (FSH) Et l'hormone lutéinisante (LH)
régissent le fonctionnement des gonades chez les 2 sexes. La FSH stimule la production
des cellules sexuelles ; la LH stimule la production d'hormones gonadiques. Le taux de
gonadotrophine s'élève en réaction à la libération de gonadolibertine (GnRH). la rétro
inhibition des hormones gonadiques inhibe la libération des gonadotrophines.
La prolactine (PRL) stimule la production de lait chez les humains. sa sécrétion est
provoquée par l'hormone déclenchant la sécrétion de prolactine (PRH) et inhibée par
l'hormone inhibant la sécrétion de prolactine (PIH).

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