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I) Introduction et généralités
2 réseaux :
• Le système nerveux
• Le système endocrinien
Le système endocrinien (SE) qui communique via des messagers chimiques transportés par le
sang, on a une communication entre :
• l’hypophyse
• et la glande surrénale par ex
La communication nerveuse est très rapide de l’ordre de quelques milis secondes, alors que la
communication endocrinienne elle est moins rapide, environ quelques min. Cela correspond à
ce qu’on appelle une vision duale (= 2 systèmes) de la communication extracellulaire.
Le SE et le système nerveux sont en réalité pas aussi séparés que cela, ce qui veut dire que ces
2 systèmes interagissent à certains endroits et dans certaines circonstances, c’est pourquoi on
parle aujourd’hui davantage du système neuroendocrinien.
La cellule cible des tissus cibles : une cellule est une cellule cible pour une hormone grâce au
fait que cette cellule cible possède un récepteur pour cette hormone. Ce récepteur est une
structure moléculaire qui reçoit et qui fixe l’hormone. C’est aussi le vecteur de transition entre
le signal venu d’ailleurs (=l’hormone égale) et la première réponse cellulaire.
Cette définition de l’endocrinologie, c'est à dire la communication entre les cellules et les tissus
via le sang est un peu obsolète. C’est en réalité l’une des manifestations du système endocrinien,
mais il en existe d’autres. Les glandes endocrines (= sans canaux excréteurs) ne sont pas les
seules sources d’hormones parce que les hormones sont également sécrétées dans l’ensemble
de l’organisme animal par des tissus non-glandulaires dont les fonctions principales sont
majoritairement non endocrines (=pas de sécrétion d’hormones).
Donc, les systèmes de communication par des molécules solubles entrant dans les systèmes
endocriniens mais n’utilisant pas le sang comme voie de communication sont :
• Tout d’abord la sécrétion paracrine : qui est la sécrétion de messagers ou
neurotransmetteurs (= molécules chimiques) par une cellule qui agit sur les cellules
voisines du même organe (= une molécule qui n’est pas transportée sur une grande
distance). Ce système peut délivrer de fortes concentrations de messagers aux cellules
cibles puisqu’ils ne sont presque pas dilués (=simple dilution dans le milieu intersticiel).
Exemple de ce système :
• les prostaglandines
• la transmission des neurotransmetteurs par les neurones au niveau des synapses, ou des
jonctions neuraux musculaires (= système paracrine)
Une cellule sécrète des molécules informatives qui vont venir agir sur la même cellule qui les
a sécrétées.
Le système endocrine ET LE SYSTÈME IMMUNITAIRE interagissent. Les cellules
immunitaires sont sensibles à de nombreuses hormones :
• la GH (Growth Hormone)
• l’AcTH
• insuline
• adrénaline
• enképhaline et endorphines
La création des stimuli endocriniens, de leur forme, de leur perception par des cellules cibles,
des conséquences de cette perception, des réponses des organes intégrateurs, des réponses des
organes cibles (qui toujours s’opposent au stimulus)
Stimulus => Récepteurs => (message) Intégrateurs => (élabore) réponse => - stimulus
(opposition de la réponse au stimulus). Cette réponse certaines fois est nerveuse, d’autres fois
est chimique, et d’autres fois les 2 en même temps.
message
Stimulus récepteur intégrateur
élabore
nerveuse
les 2 Réponse
Chimique
Baylin/Starling/sécrétine…
L’hormone est une molécule sécrétée par des cellules spécialisées et déversée le plus souvent
dans le torrent circulatoire pour ensuite agir à distance sur d’autres cellules dites cellules cibles
à des concentrations voisines de la nanomolarité. C'est à dire que dans le sang on a des
concentrations très faibles. 1 nano mole = 10-9 moles. Elle va déclencher sur les cellules cibles
un certain nombre de réactions biochimiques qui sont fonction de la différenciation de cette
cellule cible. La différenciation c’est la spécialisation d’une cellule, c'est à dire qu’elle acquiert
la capacité de faire quelque chose que d’autres cellules ne sauront jamais faire. Exemple :
cellules musculaires qui se contractent, etc… Quand une cellule différenciée reçoit une
hormone, elle répond en fonction de sa propre différenciation. Des cellules différentes peuvent
recevoir la même hormone mais n’auront pas la même réponse. Les cellules cibles sont atteintes
au niveau d’une structure appelée récepteur.
On fait l’ablation de l’organe qui mène à une hormone. On provoque donc des troubles qui sont
observables. On en déduit donc la ou les actions de l’hormone. Une glande qui ne fonctionne
plus : y a plus d’hormone, donc des troubles. 2ème étape : greffe de la glande extirpée.
Normalement il doit y avoir arrêt des troubles. Il faut cependant attendre la revascularisation
du greffon aux vaisseaux. L’effet n’est pas immédiat cependant. 4ème étape : On va aussi sur
des animaux chez qui on avait fait l’ablation de la glande, sur une autre partie on réalise des
ingestions de t’extraits de tissus sécréteur (= molécules) et si notre hypothèse était bonne, on
observe la même chose que pour les animaux qui ont le greffon fonctionnant correctement.
Ensuite, on passe au dosage sanguin d’hormone pour pouvoir observer des variations de la
concentration de l’hormone dans le sang en fonction de divers autres paramètres. La
concentration sanguine est le reflet très fidèle de la production de l’hormone par la glande.
Le dosage des hormones dans le sang pose un vrai problème au niveau des techniques
biochimiques car les hormones sont très peu concentrées. On est capable de doser les hormones
dans le sang depuis qu’il existe des méthodes radio-immunologiques, qui a :
• Acides à hormones
• Marqueurs
… jusqu’ici]
b) Notion d’épithélium
A chaque fois que l’on envisage ces tissus, on se pose la question de leur origine embryonnaire :
un épithélium est d’origine ectodermique ou endodermique, mais il y a quelques épithéliums
qui sont d’origines mésodermiques
Un épithélium c’est des couches continues de cellules jointives formant des feuillets couvrant
ou limitant des surfaces d’un organisme animal. 1 épithélium peut aussi recouvrir une
invagination. 1 épithélium qui s’enfonce dans une invagination devient sécréteur, c’est alors un
épithélium glandulaire. Les muqueuses = épithéliums qui recouvrent une lumière. Les glandes
sont des tissus épithéliaux fondamentalement.
Zone devenue
sécréteur (= épithélium glandulaire)
c) Notion de glande
Toutes ces hormones sont de structure phénolique, c'est à dire qu’on a toujours un cycle
aromatique qui a au moins un des hydrogènes des carbones qui est devenus un OH. Ces
hormones sont très peu nombreuses, on en trouve 2 :
o L’adrénaline dérivée de l’acide aminé qui est la tyrosine et est sécrétée par les
médullo-surrénales :
H H H
OH C C N
CH3
OH H
OH
Elles rassemblent les peptides de 20 ac. Am et les protéines avec environ 400 000 ac. Am.
Beaucoup d’hormones sont de petites molécules c’est-à-dire des peptides. C’est la majorité des
hormones. Un certain nombre sont des glycoprotéines (= prot + radicaux sucrés). Ces hormones
protéiques ne sont très souvent pas sécrétées du 1er coup à l’état d’hormone active. Elles sont
souvent sécrétées par la glande sous forme de pro-hormone (inactive), et sont plus longues. Une
protéine c’est une chaine d’acides aminés. La pro-hormone c’est la vraie hormone plus un autre
bout. Le passage de la pro-hormone à l’hormone se fait en raccourcissant la pro-hormone. C’est
un découpage enzymatique qui permet de passer de l’un à l’autre. Si ce bout est découpé, le site
actif de l’hormone va maintenant être découvert, ce qui permettra à l’hormone de fonctionner.
C’est un phénomène général que l’on retrouve à pas mal d’endroits.
Les hormones stéroïdes sont toutes des hormones qui dérivent d’un même précurseur qui est le
cholestérol. Ces hormones font donc parties de la famille des lipides puisque le cholestérol ne
se lie pas à l’eau. Celui-ci est apporté par l’alimentation ou bien synthétisé par le foie (=
synthèse de novo) à partir d’un précurseur. Le cholestérol est un cycle c’est une molécule à
connaître.
Les hormones stéroïdes sont nécessaires dans le fonctionnement des appareils génitaux. Chez
la femme, la progestérone et l’œstradiol font fonctionner les ovaires. Chez l’homme, la
testostérone fait fonctionner les testicules. On trouve également les hormones cortico-
surrénaliennes qu’est la Cortisol.
L’hormone est en contact de la cellule cible au niveau d’une structure très spécifique : le
récepteur, qui déclenche la réponse biologique à l’intérieur de la cellule. Donc, ce qui
différencie une cellule cible pour l’hormone pour une cellule non cible pour l’hormone, c’est
le fait que la cellule cible possède un récepteur pour l’hormone et que la cellule non cible ne
possède pas de récepteur pour cette hormone.
• Un site receveur : qu’on appelle ro, de reconnaissance : Υ. C’est à ce site que se fixe
l’hormone
• Un site exécutif : qu’on appelle e, et c’est lui qui va agir ou interagir avec un autre
élément, qui s’appelle l’effecteur. C’est l’effecteur qui crée la 1ère réponse de la cellule
à l’action de l’hormone. Assez souvent c’est une enzyme. C’est cette 1ère réponse qui
provoque une modification du fonctionnement cellulaire.
Les récepteurs ne peuvent être que des protéines, qui ont des propriétés structurales
particulières qui leur permettent de jouer ce rôle de récepteur :
• Leur structure dans l’espace. C’est une structure tridimensionnelle. Dans ce volume il
peut y avoir des espaces libres où viennent se fixer d’autres choses.
• Les protéines sont douées de la propriété de l’allostérie (= Quand une protéine change
de forme, elle change de fonction, de capacité fonctionnelle). Une protéine a une
première forme native. Cette forme peut changer légèrement, en fonction par exemple
du pH du milieu. Si elle se déforme, sa capacité fonctionnelle change, elle peut acquérir
un nouveau rôle.
k1
H+R HR
k2
𝐾1 (𝐻𝑅)
𝐾𝑎 = =
𝐾2 (𝐻) × (𝑅)
Ka = K1/K2 = (HR)/((H)(R))
Kd = K`2/K1 = ((H)(R))/(HR)
A) Récepteurs membranaires
Bille R
sépharose adrénaline
2nd
messagers
Une molécule peut donc agir sur une cellule sans entrer dedans, à l’aide d’un récepteur
membranaire. L’adénylate-cyclase va transformer l’Atp en AMPC.
récepteur récepteur
++ AC --
Protéine Gi
Protéine Gs inhibitrice
stimulatrice
ATP AMPC (=
2ndmessager)
L’adenylate-cyclase est activée après fixation de l’hormone sur son récepteur, et elle est
activitée non pas par le récepteur, mais par un hétérodimère appelé protéine Gs. L’ATP présent
dans la cellule est transformé en AMP cyclique. Il existe aussi une protéine Gi capable d’inhiber
l’adénylate-cyclase.
Les protéines-kinase inactives sont activées grâce à l’AMPc en protéines-kinase actives. Les
protéines kinases actives phosphorylent d’autres molécules qui sont des protéines
transporteuses. Ces molécules non phosphorylées sont inactives tant qu’elles ne le sont pas.
Quand l’hormone s’en va, l’action s’arrête. L’AMPc est vite détruite par ouverture du cycle par
des enzymes qui sont les phosphodiestérases.
Signification de ce mode d’action :
Il y a un effet de démultiplication par la formation d’un 2nd messager. Si une molécule se fixe,
on peut avoir de nombreux AMPc fixés. C’est un effet « cascade » (= de démultiplication).
Perte de spécificité :
Si plusieurs hormones différentes régulent une même cellule en agissant sur le même second
messager qu’est l’AMPc, alors cela mène pour ces hormones différentes à des actions
synergiques, antagonistes, mais certainement pas à des actions différentes.
Phosphorylase phosphorylase
inactive
Ce sont les récepteurs des hormones stéroïdes. Ce type d’hormone n’est pas libre dans le sang
puisqu’elles sont liées dans le sang à des protéines porteuses. Il existe 3 protéines porteuses :
• La CBG : la Corticostéroïde Binding Globuline (la globuline qui migre lors d’une
électrophorèse).
• La SBG : Sex hormone Binding Globuline
• L’Albumine qui est la protéine porteuse du plasma sanguin
Ces protéines doivent être dans une fourchette très précise de pH sinon le chargement et le
déchargement dues aux interactions électrostatiques qui permettent les actions des protéines
porteuses ne sont plus possible.
I) Intro
Le pancréas est une glande double :
• Le pancréas exocrine possède un canal d’excrétion qui se jette dans la lumière du canal
de l’intestin grêle. Elle est régulée par un système humoral (hormones qui viennent du
système gastro-intestinal) et un système nerveux. Il permet la sécrétion digestive du suc
pancréatique dans le duodénum (=partie proximale de l’intestin grêle) par le canal
cholédoque. On trouve dans le suc pancréatique :
De l’eau (c’est très liquide)
Des bicarbonates de calcium et de potassium qui jouent un rôle sur la régulation du pH
du chyme.
Des enzymes (toutes) capables de digérer les glucides, les acides nucléiques, les lipides,
les protéines
Le pancréas est situé dans l’angle, qui va de la grande courbure de l’estomac jusqu’à la partie
proximale de l’intestin grêle (=duodénum). A l’intérieur de ce pancréas, on trouve des cellules,
on ne s’intéresse ici qu’aux cellules endocrines. On trouve donc :
• Un parenchyme, qui est le tissu fonctionnel de la glande
• Un stroma de tissu conjonctif qui est un tissu de soutien du parenchyme
• Irrigation/vascularisation
• Innervation
Tissu endocrine tissu exocrine
- Minoritaire - majoritaire
- 2-3 % de la masse totale - 97-98% de la masse tissulaire
pancréatique
- Quelques µg/jour - quelques litres par jour
- regroupé au niveau des ilots de
langerhans qui participent au
système nerveux autonomes
de la régulation de la sécrétion
hormonale pancréatique
Celles-ci sont sécrétées en 1ère analyse dans le milieu interstitiel puis ces hormones se diffusent
vers les capillaires veineux et rejoignent ensuite en passant par la veine porte jusqu’au foie, et
ainsi, ces hormones diffusent vers tous les autres tissus de l’organisme. Les ilots de Langerhans
ont pour fonction majeure la régulation de la concentration sanguine en glucose, grâce à l’action
des hormones pancréatiques. Les 2 principales sont l’insuline et le glucagon qui ensemble
maintiennent une glycémie à peu près constante. Elles maintiennent aussi une concentration à
peu près constante d’autres nutriments dans le sang.
• Insuline : production des cellules Béta. Son action principale est de provoquer une chute
de la concentration sanguine en glucose, en stimulant, en facilitant les mouvements de
glucoses à travers les membranes cellulaires. C’est une hormone hypoglycémiante. Le
glucose est transporté par des petits transporteurs, qui vont le re-larguer à l’intérieur du
cytoplasme de la cellule par un transport actif.
• Le glucagon est sécrété par les cellules alpha des ilots de Langerhans. C’est une
hormone hyperglycémiante. C’est une hormone dont l’effet est d’augmenter la
concentration du glucose dans le sang en augmentant 2 mécanismes constitutifs :
o La glycogénolyse hépatique (le foie libère du glucose à partir du glycogène qui
est un polymère de glucose)
o La néoglucogenèse hépatique qui est la synthèse de glucose à partir
d’oxaloacétate et aussi des ac am glucoformateur, du glycérol et des phosphates.
a. Structure
C’est un polypeptide, une petite protéine (6000 dalton) formée de 2 chaines (α et β) avec des
ponts disulfures pour les lier. Il existe simplement des petites différences dans la séquence des
acides aminés d’une espèce à l’autre, et en particulier à l’intérieur des mammifères. L’insuline
d’une espèce peut faire baisser la glycémie d’une autre espèce. L’insuline de porc peut se fixer
sur les cellules de l’homme, car leurs espèces sont très proche. L’organisme à qui on insère
l’insuline d’une autre espèce va entamer la synthèse d’anticorps qui seront anti-insuline de
l’autre espèce. On a donc une résistance à l’insuline étrangère, les anti-corps vont se fixer sur
l’insuline qui ne pourra plus se fixer sur son récepteur et ne pourra plus réguler la glycémie. On
appelle ça, un échappement à l’hormone.
b. Biosynthèse
Les cellules β sont stimulées et régulées par l’augmentation de la concentration sanguine de
glucose au niveau du sang circulant autour de ces cellules β des Ilôts de Langerhans. Il y a donc
synthèse d’insuline à partir de ces cellules β. C’est le sang qui perfuse les ilots qui permettent
de stimuler les cellules béta, et donc de produire de l’insuline. Le gène est lu (ARNm) et cet
ARNm va permettre de synthétiser l’hormone dans le REG. Le packaging est fait dans le golgi,
ce qui mène à la formation de granules à l’intérieur de la cellule, contenant l’insuline. On a
donc dans le pancréas des cellules béta provenant des ilots de Langerhans. Il faudra donc à un
moment un phénomène de dégranulation ce qui permettra à l’insuline à arriver dans le
compartiment interstitiel. Pour la sécrétion de cette pro-hormone, les granules vont se lier, puis
fusionner avec la membrane plasmique, ce qui permet le relargage de l’insuline, ce qui passera
dans le milieu interstitiel, puis dans le capillaire veineux puis atteindront la veine porte, pour se
retrouver dans le foie et secondairement le sang. Cette hormone ne rentre pas dans les cellules
cibles car elle nécessite un récepteur membranaire (pour la synthèse d’un 2nd messager).
i. Le foie
Au niveau du foie, l’insuline diminue les sorties de glucoses, par 2 mécanismes :
• Augmente la glycogénogénèse (aug les stocks de glucose)
• Baisse la néoglucogenèse (dim la production en synthèse de sucre)
L’insuline :
• Augmente la lipogenèse : augmente également la glycolyse, et donc la quantité de
destruction de glucose. La glycolyse sort de l’acide pyruvique qui se transforme en
acétyl-CoA, qui est le précurseur de la biosynthèse des lipides. Le sucres peut donc
éventuellement donner des lipides à a fin.
• diminue la quantité d’acides cétoniques (acéto-acétate)
• augmente la protéogenèse (consommation interne de sucres)
iv. Le sang
Les cellules indépendantes pour qui l’insuline ne provoque pas une augmentation du pompage
de glucose. Les cellules dont le métabolisme n’est pas modifié par l’insuline sont :
• Les neurones ne sont pas affectés sinon il y a perte de connaissance
• L’épithélium intestinal (l’épithélium absorbant les nutriments)
• Les globules rouges
• Les cellules des tubules rénaux (tubules qui absorbent les éléments du sang qui doivent
aller dans l’urine)
• L’insuline n’influence pas le pompage de Glucose dans le sang par les cellules
hépatiques (mais le foie pompe quand même du G)
• Les leucocytes : globules blancs
• Les épithéliums en général
V) Le glucagon
Le glucagon est une hormone qui a été isolée pour la première fois en 1955. Le glucagon a 30
ans de retard sur l’insuline.
a. La structure et la biosynthèse
C’est un polypeptide qui n’est pas gros (29 acides aminés, 3500 dalton). Séquence très
conservée d’une espèce à l’autre, et donc une fonction très conservée d’une espèce à l’autre. Le
glucagon est sécrété par les cellules alpha 2 au sein des ilots de Langerhans.
Le gène qui code pour le glucagon appartient à une super famille de gènes qui code pour
plusieurs hormones protéiques. Dans cette famille de gènes, il y a :
• La sécrétine qui est une hormone.
• HC = GH (Growth Hormone)
• VIP (Peptide Vaso-Intestinal)
• GIP
• GLP Polypeptide-glucagon-like (c’est un polypeptide qui a un effet identique à celui du
glucagon) :
o GLP1
o GLP2
Le pro-glucagon inactif est excrété en premier, car le glucagon n’est pas directement actif. La
chaine est trop longue (37 ac am).
29 AAS 8 AAS
hydrolyse
enzymatique
Il y a donc une perte d’un octopeptide pour passer du pro-glucagon au glucagon. C’est une
coupure qui ne peut-être qu’enzymatique.
b. Le transport
Le glucagon :
• A une forme libre dans le plasma
• A une forme liée à une protéine plasmatique (transporteur)
La concentration moyenne de glucagon dans le sang est de 0,1 ng/ml, soit 0,05 nmole/L de
plasma. La concentration des hormones dans le liquide plasmatique est donc très faible. Les
hormones ne s’accumulent pas dans le sang, il y a donc une dégradation de cette hormone dans
le foie.
c. Son action
Son action fondamentale est d’accroitre la production hépatique de glucose. Cela se fait :
• En augmentant la glycogénolyse (libère du G)
• En augmentant la néoglucogenèse (les glucocorticoïdes dont la cortisol qui est une
corticosurrénalienne ont ici une action dite permissible. Ils facilitent l’action du
glucagon sur la néoglucogenèse. Ils agissent en synergie avec le glucagon)
• Il inhibe la lipogenèse hépatique, mais en contrepartie, stimule la cétogenèse. Quand y
a une accumulation d’acétyl-CoA qui ne va ni dans le cycle de Krebs, ni dans la
formation d’acides gras, alors il va permettre la production de corps cétoniques qui sont
des molécules qui sont parfaitement utilisables par la mamelle (mais modérément, s’il
y en a trop, ces molécules sont toxiques (= « cétose » chez la vache, « crise d’acétone »
chez l’enfant)
• Il inhibe la glycolyse (=destruction de glucose) en inhibant 2 enzymes de cette
glycolyse : l’isoenzyme L de la pyruvate kinase et la phosphofructokinase.
• Effet catabolique sur les protéines, avec une libération d’acides aminés, qui peuvent :
o Etre hydrolysé ce qui donnera de l’énergie sous forme d’ATP
o Donner des acides aminés formateur de glucogenèse
Insuline ou glucagon :
R = Ins/Glu
• Quand le glucagon est majoritaire dans l’organisme : hyperglycémie (augmentation de
la glycolyse), qui entraine une réponse du pancréas sous la forme de production
d’insuline. Le glucagon par ricochet provoque une augmentation secondaire d’insuline,
c’est l’effet insulinosecréteur, qui est inhibé par les catécholamines médulo-
surrénaliennes (adrénaline et noradrénaline) qui interdisent au glucagon d’exercer cet
effet insulinosécréteur.
d. Mode d’action
Le glucagon est une hormone protéique. C’est donc une hormone qui possède un récepteur
membranaire (=prot de 62 000 daltons) sur les cellules cibles :
• Cellules hépatiques
Il y a une relation très importante entre le métabolisme du sucre, et celui des acides aminés.
• (4) Les hormones gastro-intestinales agissent en lien avec les acides aminés. Les acides
aminés du grêle entraine une sécrétion de CCK-PZ (cholécystokinine –
pancréatozymine). Ceci est une hormone qui a 2 cycles, qui fait se contracter la vésicule
biliaire, au passage du bol alimentaire. Il y a aussi une seconde action. Les CCK-PZ
provoque aussi, grâce au pancréas endocrine, une augmentation de la sécrétion de
glucagon. C’est la raison pour laquelle les acides aminés entrant par voie orale stimulent
plus la sécrétion de glucagon que ceux administrés par voie intraveineuse.
• (5) Le système nerveux : c’est aussi un régulateur … Si on fait une activation du système
nerveux sympathique, cela se traduit par :
o une augmentation de la production de glucagon.
o Les catécholamines médullo-surrénalienne du système nerveux sympatique
provoquent une augmentation aussi du glucagon ce qui veut dire que le stress
augmente la sécrétion de glucagon.
o Les agonistes béta-adrénergiques provoquent une augmentation de la production
de glucagon.
o Les béta-blocants entraine une diminution de la production de glucagon
Il existe également le système nerveux parasympathique.
VI) La Somatostatine
C’est une hormone sécrétée dans plusieurs endroits différents : l’hypothalamus, le pancréas
(dans cellules δ), et le tractus gastro-intestinal (cellules de l’intestin).
La fonction de cette hormone est d’inhiber le relargage d’hormones telle que la baisses de
l’insuline, du glucagon, du suc pancréatique, de la GIP, de la CCK-PZ, de la VIP, de la GLP1,
de la GLP2 et de la sécrétine. Son propre relargage est stimulé par le glucose, les ac am, les ac
gras, l’hormone gastro-intestinale, le glucagon, les neurotransmetteurs β-adrénergiques et les
neurotransmetteurs cholinergiques.
Cette hormone est inhibée par l’insuline et les neurotransmetteurs α-adrénergiques. La faible
concentration de somatostatine dans le sang et sa distribution ubiquitaire dans les tissus font
penser qu’elle a un fonctionnement paracrine. Ce qui est facilité dans les îlots de Langerhans
par la présence de GAP-junctions entre les cellules.
Les Glandes Surrénales
I) Introduction
Ce sont des organes pairs situés dans la cavité abdominale prés de chaque rein (donc il y a 2
glandes). Chacune d’entre elle comprend 2 parties : le cortex à l’ext et la médula au milieu.
C’est un organe mais composé de 2 parties d’origine embryologiquement différente et ayant
des fonctions très différentes.
Le Cortex est d’origine mésodermique. Il synthétise une série d’hormones stéroïdes, les
hormones cortico-stéroïdes.
La médulla est d’origine neuro-ectodermique des ganglions primitifs du Plexus caeliaque.
Elle sécrète l’adrénaline et la nor-adrénaline en réponse à une stimulation nerveuse
sympathique. La médulla surrénalienne est une extension du système nerveux sympathique.
Les 2 hormones des 2 parties des surrénales permettent à l’animal de s’adapter à un contexte
changeant.
II) La Cortico-surrénale
a- Anatomie
L’aldostérone est une hormone ayant pour grande cible, les reins. Elle provoque une
augmentation de la ré-absorption du sodium. C’est donc une hormone qui agit sur le
métabolisme d’un minéral au niveau des tubules proximo des néphrons. Ce néphron a pour but
de débarrasser le sang de molécules. Un néphron est composé de 2 tubules : Un tubule proximal
d’où arrive l’urine primitive et un tubule distale d’où ressort l’urine définitive. Plusieurs
mécanismes vont modifier l’urine primitive pour la transformer en urine définitive.
L’Aldostérone va obliger le néphron à ré-absorber le sodium (Na+). Il va y avoir conservation
du sodium de l’organisme due à une fuite massive de sodium. L’hormone va également
augmenter l’excrétion simultanée de potassium (K+) pour assurer une perte importante de K+
par les urines. S’il y a un arrêt de la sécrétion d’Aldostérone, il y aura alors une perte importante
de Na+ (la vie est en danger) et une hyperkaliémie (concentration importante de K+ dans le
sang). Ce dernier amène à une bradycardie (ralentissement de l’activité cardiaque jusqu’à l’arrêt
du cœur c’est la mort en direct).
L’excès d’Aldostérone a 2 conséquences : il augmente la rétention de sodium dans l’organisme
et augmente la rétention d’eau (pour palier au surplus de sodium). Il y a réabsorption d’eau dans
les tubules rénaux à cause des lois de l’osmose. Tout ceci va alors diminuer le volume des
urines. Donc, on aura une augmentation de la volémie (volume du sang) dans le compartiment
sanguin, soit une augmentation de la pression artérielle augmentation de la PA des reins
augmentation de la diurèse (composition des urines ce qui à termes ramène à la normale les
débits rénaux dans les tubules rénaux). On assiste donc à un échappement à l’aldostérone :
échapper à l’action due à l’aug de l’aldostérone.
Dans le cas d’un effondrement à l’aldostérone, ceci provoque : une déshydratation
extracellulaire (compartiments de la circulation) grave qui mène au choc circulatoire mortelle
en quelques jours (diminution de la volémie dim de la PA cœur s’arrête). Le manque
d’aldostérone tue par hyperkaliémie et déshydratation extracellulaire.
Plusieurs cibles pour ces hormones : le métabolisme des glucides, des lipides et des prots. Elles
ont pour objectif d’adapter l’organisme à un évènement changeant à long terme. Elles sont donc
importantes pour la survie à long terme.
Le CORTISOL :
Il stimule la NGG (néoglucogénèse) grâce à 2 effets distincts :
• Aug du nombre de toutes les enz nécessaires à la transformation d’ac am en glucose
dans les cell hépathiques via une aug de la transcription d’ADN (seulement les gènes
codant pour ces enz) en ARNm.
• Aug de la mobilisation d’ac am dans les tissus extra-hépathique. Surtout dans le muscle,
il va donc fondre aug d’ac am sanguin aug des disponibilités en ac am pour la
NGG. L’action d’autres hormones provoqueront la mobilisation de l’insuline te du
glucagon pour réguler ce surplus d’ac am.
Sur les prot, le cortisol provoque une dim du contenu en prot de la plupart des cell sauf les cell
hépathiques via une dim de la synthèse protéique et l’aug du catabolisme protéique des cell.
Ceci provoque une dépression des fonctions des cell immunitaires. Le cortisol et ses analogues
à fortes doses ont un effet inflammatoire :
• Aug des désaminations hépatiques des ac am
• Aug de la synthèse hépatique de prot ce qui va amener à l’aug des prot plasmatiques
(dont l’albumine) et une aug de la conversion d’ac am en G par la NGG.
Sur les graisses, on aura une aug de la mobilisation d’ac gras à partir du tissu adipeux soit une
fonte des réserves adipeuses.
1ère idée fondatrice : Presque toutes les agressions subies par un organisme animal qu’elle soit
physique ou psychique provoque une aug immédiate et importante d’ACTH par l’hypophyse
antérieur ce qui est suivit quelques min plus tard par une forte aug du cortisol sécrété par le
cortico et une aug de la cortisolémie.
Plusieurs facteurs vont augmenter la sécrétion d’ACTH et de cortisol :
• Tout type de traumatisme
• Une infection
• La chaleur ou le froid intense
• Toutes interventions chirurgicales
• Contenir un animal
• Presque toutes les maladies infectieuses infectant l’état de l’animal
Cette aug de la cortisolémie est supposé bénéfique à l’individu par un mécanisme pas encore
connu avec certitude. On avance aujourd’hui l’idée selon laquelle le cortisol provoque entre
autres un aug de la mobilisation d’ac am et d’ac gras. Ce qui les rend disponibles pour couvrir
les besoins accrus en NRJ et les besoins pour la synthèse de substances nécessaires à différents
tissus de l’organisme.
Par exemple, un tissu lésé aura besoin de synthétiser des prot pour assurer des mitoses et les ac
am disponibles grâce au cortisol faciliteront ce mécanisme.
Le complexe hypothalamo-hypophysaire
C’est le lieu d’interaction/le carrefour entre le système nerveux central (SNC) et le système
endrocrinien (SE).
C’est le complexe central qui contrôle le fonctionnement de bcp de glandes périphériques et
aussi d’organes et de tissus non glandulaires. Quand le système hypo-hypophysaire déconne
c’est le bordel absolu.
I- Anatomie
Ce système se situe dans le crâne et la partie basse du cerveau. On trouve dans le cerveau, dans
« trous » appelés des ventricules. Le 3ème plancher du ventricule cérébral correspond à
l’hypothalamus. Les Realising Hormones rentrent par le plexus porte I aire. L’hypophyse se
situe sous l’hypothalamus (donc sous le cerveau) et il est collé à celui-ci (c’est une excroissance
ventrale). Il est posé sur une concavité d’n des grands os de la base du crâne : l’os sphénoïde.
Le tout est posé sur la selle turcique. Le lien entre l’hypothalamus et l’hypophyse se fait grâce
à la tige pituitaire (ou infundibulum). L’hypophyse c’est 10g chez la vache mais il contrôle tout
l’animal.
Il y a 3 parties dans l’hypophyse :
o L’hypophyse antérieur (pars distalis) qui sécrète et synthétise ses propres hormones.
Elle héberge 5 populations cellulaires : les cell thyréotropes (agissant sur la thyroïde en
sécrétant des hormones), les cell gonadotropes (sur les gonades), les cell lactotropes, les
cell corticotropes. Ces 4 premières populations sont des hormones « tropiques » et
sécrètent des hormones peptidiques assez petites qui régulent des glandes. La 5 ème
catégorie est les cell somatotropes (régulent tout le corps) qui sécrètent des hormones
qui contrôlent le fonctionnement d’autres tissus et organes non-glandulaires.
o LA pars intermedia est une jonction entre la neurohypophyse et l’hypophyse antérieur.
o La neurohypophyse (ou pars tuberalis) qui est directement reliée à l’infundibulum. Cette
partie sécrète mais ne synthétise pas ses hormones. Ce sont les corps cellulaires des
neurones de l’hypothalamus qui les synthétise. Ces hormones vont migrer par les axones
vers la neurohypophyse (c’est donc une partie peuplée de fibres de neurones).
Chaque population cellulaire (les sécrétions) de l’hypophyse antérieur est régulé par 1 hormone
issue des noyaux de l’hypothalamus pour descendre vers l’hypophyse. Les hormones de
régulation ayant une régulation positive (stimulation) sont :
o La TRH
o La GnRH
o La CRH
o La GHRH
o La AVP (Arginine Vasopressine) qui exerce également le contrôle de l’ACTH comme
la CRH (contrôleur majeur) la AVP est le contrôleur II aire.
Il y a des hormones hypophysaires qui sont régulées négativement (inhibition) que sont la
Prolactine, la TSH et la GH.
III- Les hormones hypophysaires
a- ACTH
Hormone peptidique de 39 ac am. La sécrétion est régulée positivement par la CRH et la AVP
d’origine hypophysaire Ces 2 hormones sont des hormones hypothalamiques sécrétées par
pules (vagues de pulsion) ayant pour la CRH un rythme circadien et, par ricochet, l’AVP
également. La ACTH est l’hormone cible donc le cortex surrénalien donc le Cortisol.
b- La prolactine
Son 1er rôle est de stimuler la différenciation et le fonctionnement de la glande mammaire chez
les mammifères. Ses rôles II aires (chez les rongeurs) elle stimule le dvlpmt du corps jaune.
Elle est régulée négativement par la dopamine d’origine hypothalamus ac des sécrétions
pulsatives.
c- GH ou somatotropine
Son déficit est la cause d’un certain type de nanisme. C’est une prot avec des sécrétions
pulsatives, stimulée par la GHRH et inhibée par la GHRIF (somatostatine).
Cette hormone agit en stimulant :
o Le métabolisme cellulaire en général
o La croissance
o La différenciation cellulaire
o La lipolyse des adipocytes pour mettre des réserves à disposition pour l’organisme
o La glycogénolyse
o La synthèse des prot du foie et du muscle
I- Os