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Principes généraux de

physiologie endocrinienne
Dr TIENDREBEOGO ARNAUD
MD – PhD
Assistant en Physiologie
UJKZ

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Plan
I. Généralités

II. Hormones

III. Mécanismes d’action hormonale

IV. Caractéristiques de l’action hormonale

V. Eléments de régulation endocrinienne

VI. Glandes endocrines et tissus endocrines

VII. Conclusion
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I. Généralités

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Système endocrinien

• Système Endocrinien (SE) = régulateur


osystème de régulation de l’organisme : modulation de
l’activité des cellules via des hormones ou de messagers
chimiques produits par les glandes ou cellules endocrines

oRôle essentiel dans le maintien de l’homéostasie

oEndo = dedans et Crine = sécrétion

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Système endocrinien

• Un des principaux systèmes de communication de l’organisme


oTravail en association étroite (synergie) avec le système
nerveux pour coordonner de nombreuses activités cellulaires

➢ Exemple : SN sympathique → ↑ sécrétion adrénaline

5
Système endocrinien

6
Système endocrinien

• Vitesse d’action en réponse aux variations du milieu → ajustements


oRapide: SN
▪ Influx nerveux déclenche activité musculaire, glandulaire
oLente: SE
▪ Libération dans la circulation sanguine d’hormones agissant
durablement sur le métabolisme des cellules cibles

▪ Inactivation enzymatique ou élimination rénale

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Système endocrinien

• Rôles du SE : coordination de processus lents et souvent


constants d’adaptation aux variations du milieu intérieur

1. Régulation
oEquilibre hydriques et ioniques
oMétabolisme énergétique
oDigestion
oProduction des GR
oContraction myocytes
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Système endocrinien

• Rôle SE : coordination de processus lents et souvent

constants d’adaptation aux variations du milieu

2. Croissance et développement

3. Fonctionnement système génital

4. Contrôle rythmes biologiques

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Système endocrinien
• Constitution du SE
oglandes endocrines, sécrétant des hormones directement
dans le sang et diffusées ensuite à tout l’organisme

ocellules sécrétrices de messagers chimiques, localisées dans


différents organes

• Système fonctionnel : absence de connexion anatomique entre


les différentes glandes endocrines, elles sont disséminées dans
tout l’organisme
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Glandes

• Glande : organe constitué en particulier de cellules


épithéliales produisant et sécrétant un produit particulier,
biologiquement actif

• Trois types de glandes


oExocrines : substances non hormonales
oEndocrines : hormones
oMixtes ou amphicrines : glandes endo- et exocrines

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Glandes exocrines

Glande exocrine : libère ses


sécrétions par des canaux
situés à l’intérieur des surfaces
externes comme la peau
(glande lacrymale) ou des
surfaces internes comme celles
des voies digestives (pancréas)

Autres exemples : glandes


mammaires, sudoripares,
sébacées…
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Glandes endocrines

Glande endocrine ou glande à


sécrétion interne : dépourvues
de canaux, elles produisent des
hormones qui sont libérées dans
le liquide interstitiel
environnant.

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Glandes endocrines

La disposition caractéristique des


cellules hormonopoïétiques en
chapelets et en réseaux multiplie
leurs contacts avec les capillaires
sanguins et lymphatiques.

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Glandes endocrines
• Caractéristiques d’une glande endocrine
ohistologique : tissu épithélial glandulaire avec cellules
sécrétrices orientées vers les capillaires sanguins (glande
richement vascularisée)
ophysiologique : les produits sécrétés sortent de la glande et
exercent leur activité sur des régions éloignées. La sécrétion
n’est pas continue.
ochimique : les produits sécrétés doivent être
biologiquement actifs
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Glandes endocrines
• Mise en évidence expérimentale : expériences
d’ablation, injection d’extraits de la glande ou greffe
ectopique (à un autre endroit) pour déterminer la
nature endocrine de la glande et les effets des
hormones produites → l’ablation, la stimulation, les
altérations pathologiques, l’inhibition des glandes doivent
mettre en évidence des variations correspondantes

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Glandes endocrines
Localisation des principales
glandes endocrines

Glandes endocrines
Hypophyse, glande thyroïde,
glandes parathyroïdes, glandes
surrénales et glande pinéale

17
Glandes endocrines
Localisation des principales glandes
endocrines

SE diffus
Plusieurs organes et tissus possédant
des cellules endocrines mais non
considérés comme des glandes
endocrines : hypothalamus,
pancréas, ovaires, testicules,
placenta, reins, estomac, intestin
grêle, foie, peau, cœur, tissu adipeux,
thymus
18
II. Hormones

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Hormones
Définition

Signaux endocriniens pour des cellules cibles


oMessagers chimiques, transportés de leurs sites de sécrétion
vers les cellules sur lesquelles elles agissent via le sang.

oCes dernières sont les cellules cibles de cette hormone

Action hormonale transitoire


NB : un récepteur est une structure de la cellule cible qui reçoit le

message déclenchant (=ligand)


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Hormones

• Triade historique
o Sécrétion à partir d’une glande endocrine
o Transport par voie sanguine ou lymphatique
o Action à distance
• Toutes les hormones ne répondent pas à cette triade : messagers locaux.
21
Hormones
Messagers locaux

Hormones autocrines : molécules exerçant leurs actions sur les


cellules qui les sécrètent

22
Hormones
Messagers locaux

Hormones paracrines : aussi une action, elles ont pour cible

d’autres types de cellules que ceux dont elles proviennent.

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Hormones
Classification en deux grands groupes en fonction
de la chimie des hormones
Dérivés d’acides aminés Hormones stéroïdes
o hydrosolubles o liposolubles

oLa plupart des hormones (amines, oSynthétisées à partir du cholestérol


thyroxine, macro molécules oHormones gonadiques et hormones

protéiques et peptides) du cortex surénal

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Hormones
Eicosanoïdes (leucotriènes, prostaglandines) peuvent être
considérer comme un troisième groupe d’hormones :
o Hormones locales, à effets très localisés
o Libérées par presque toutes les membranes plasmiques

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Hormones
• Substances puissantes : effets très marqués sur leurs organes
cibles même à de très faibles concentrations sanguines

• Circulation dans le sang sous deux formes :


oLibre : plupart des hormones hydrosolubles
oLiées à une protéine de transport : les hormones liposolubles
se déplacent dans la circulation sanguine fixées à des protéines
plasmatiques

27
III. Mécanismes de l’action
hormonale

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Mécanismes de l’action hormonale

• L’influence des hormones ne s’exerce pas sur toutes les


cellules, mais seulement sur certaines d’entre elles, qu’on
appelle les cellules cibles.
• Les hormones agissent sur les cellules cibles en modifiant leur
activité, c’est-à-dire en accélérant ou en ralentissant leurs
processus normaux
• La réponse particulière suscitée par l’hormone, est fonction du
type de cellule cible

29
Mécanismes de l’action hormonale

30
Mécanismes de l’action hormonale
Principaux processus sur lesquels agissent les hormones :
• La reproduction (gonades et complexe hypothalamo-
hypophysaire)

• La croissance et le développement (thyroïde et hypophyse)

• La défense de l’organisme (thymus)


➢ Maintien de l’homéostasie (pancréas, thyroïde,
parathyroïdes et surrénales)

31
Mécanismes de l’action hormonale
La réponse hormonale dépend de la nature chimique de
l’hormone et de la situation du récepteur cellulaire

• Hormones hydrosolubles
oToutes les hormones dérivées d’acides aminés, hormis l’hormone
thyroïdienne
oAction sur des récepteurs extracellulaires de la membrane plasmique car
ces hormones ne peuvent pas pénétrer dans la cellule → couplage de ces
récepteurs avec au moins un second messager
intracellulaire via des molécules régulatrices appelées protéines G

oSecond messager : amplificateur de la réponse hormonale


32
Mécanismes de l’action hormonale

Mis à part les hormones thyroïdiennes, les hormones


hydrosolubles agissent par l’intermédiaire de seconds messagers
intracellulaires par la liaison des hormones aux récepteurs de la
membrane plasmique
AMPc GMPc DAG IP3

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Représentation schématique de la cascade de processus impliqués dans
l’activation de récepteurs liés à des protéines G
Ca-Calm : calcium-calmoduline ; PKA : protéine kinase A ; PKC : protéine kinase C
; PKG : protéine kinase G
Mécanismes de l’action hormonale

Mécanisme de signalisation lié à l’AMP cyclique : interaction de


trois éléments de la membrane plasmique pour déterminer la
concentration intracellulaire d’AMPc :

orécepteur de l’hormone
oprotéine G
o enzyme effectrice (adénylate cyclase)

35
Mécanismes de l’action hormonale
Mécanisme de signalisation lié au second messager l’AMPc,
activé par une hormone hydrosoluble

36
Mécanismes de l’action hormonale
Mécanisme de signalisation lié au PIP et au calcium
Mécanisme de signalisation lié au PIP et au calcium
Mécanismes de l’action hormonale
Autres mécanismes

• Guanosine monophosphate cyclique (GMPc) : second messager

de certaines hormones

• Insuline et certaines facteurs de croissance : action sans

intermédiaire de second messager. Exemple : le récepteur de

l’insuline est une tyrosine kinase, enzyme activée par

autophosphorylation lorsque l’insuline s’y lie.


39
Mécanismes de l’action hormonale

Exemple : récepteur kinase de l’insuline

40
Modes d’action de différentes hormones
Mécanismes de l’action hormonale
La réponse hormonale dépend de la nature chimique de
l’hormone et de la situation du récepteur cellulaire

• Hormones liposolubles
oHormones stéroïdes et thyroïdiennes
oAction sur des récepteurs intracellulaires parce que ces
hormones peuvent entrer dans la cellule

oActivation directe de gène

42
Mécanismes de l’action hormonale
Activation directe d’un gène par une hormone liposoluble

43
IV. Caractéristiques de l’action
hormonale

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Spécificité des cellules cibles
• Pour réagir à une hormone, une cellule cible doit posséder, sur
sa membrane plasmique ou à l’intérieur même, des récepteurs
protéiniques spécifiques auxquels l’hormone peut se lier de
manière complémentaire.

• Les récepteurs cellulaires répondent à la liaison des hormones


en provoquant dans les cellules une réaction déterminée, le plus
souvent en relation avec la fonction de ces cellules.

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Spécificité des cellules cibles
L’étendue de l’activation des cellules cibles repose sur trois
facteurs d’importance égale :
O Concentration sanguine de l’hormone
O Nombre relatif de récepteurs de l’hormone sur la membrane
plasmique ou à l’intérieur des cellules cibles

O Affinité entre l’hormone et le récepteur ie la force de leur liaison

Ces facteurs varient rapidement sous l’effet des stimulus et des


changements survenant dans l’organisme.

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Demi-vie de l’activité hormonale
La concentration sanguine d’une hormone est liée à sa :
ovitesse de sa libération
ovitesse de son inactivation (dégradation rapide de certaines
hormones par des enzymes à l’intérieur de leurs cellules
cibles)
ovitesse de son élimination de l’organisme (par voie rénale ou
hépatique de l’hormone ou des produits de sa dégradation
dans les urines ou les matières fécales).

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Demi-vie de l’activité hormonale
• Demi-vie hormonale
O Temps que met la concentration sanguine d’une hormone
pour diminuer de moitié

O Variation de quelques secondes à une semaine

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Demi-vie de l’activité hormonale

• Les hormones hydrosolubles possèdent les demi-vies les


plus courtes car sont des cibles faciles pour les enzymes
sanguins et tissulaires
• La liaison des hormones lipophiles à des
protéines plasmatiques les rend moins vulnérables à
l’inactivation enzymatique et à l’excrétion → demi-vies
plus longues

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Spécificité des cellules cibles
• Récepteurs : structures dynamiques
oPhénomène de régulation positive ou Up-regulation : le
nombre de récepteurs augmente lorsque s’élèvent les taux des
hormones auxquelles les cellules réagissent.

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Spécificité des cellules cibles
• Récepteurs : structures dynamiques
oPhénomène de régulation négative ou down régulation : les
cellules cibles longuement exposées à de fortes concentrations
hormonales se désensibilisent et réagissent de plus en plus
faiblement à la stimulation hormonale par une baisse du
nombre de récepteurs.

➢ Ex : l’insulinémie élevée dans l’obésité s’accompagne d’une


diminution du nombre des récepteurs

51
Apparition de l’activité hormonale
Latence d’action hormonale : le temps nécessaire à l’apparition
des effets hormonaux varie considérablement

oRéactions quasi-immédiates
oRéactions différées au bout de quelques heures voire de
plusieurs jours (hormones stéroïdes particulièrement)
oSécrétion de certaines hormones sous une forme relativement
inactive pour être activées dans les cellules cibles.

52
Durée de l’activité hormonale

• Durée d’action des hormones limitée, variant de quelques (10)

secondes à quelques heures suivant les hormones.

• Effets pouvant disparaître aussi rapidement que s’abaisse le

taux sanguin ou pouvant se prolonger pendant des heures

après l’atteinte d’un taux d’hormones très bas.

53
Interactions hormonales au niveau des cellules
cibles

• Les effets d’une hormone donnée ne sont pas seulement dus à

sa propre concentration mais dépendent aussi de celles

d’autres hormones qui interagissent avec elle.

• Trois façons pour une hormone d’influencer l’activité d’une

autre hormone sur les cellules-cibles : permissivité, synergie et

antagonisme

54
Interactions hormonales au niveau des cellules
cibles
• Permissivité : une hormone ne peut pas produire tous ses
effets sans la présence d’une autre hormone. Ex : sans la
thyroxine, la maturation du système génital est retardée.
• Par exemple, la maturation du système reproducteur est
sous contrôle des hormones sexuelles androgènes,
oestrogènes et progestérone elles même contrôlées par
l'axe hypothalamo-hypophysaire avec la GnRH
hypothalamique et les hormones trophiques FSH et LH
hypophysaires. 55
Interactions hormonales au niveau des cellules
cibles
Permissivité
• Même si cet axe hormonal est normal, la maturation du système
reproducteur nécessite un taux normal d'hormone thyroïdienne qui,
seule, n'a aucune action sur cette maturation.
• Ainsi, si la concentration d'hormone thyroïdienne est
anormalement basse, la maturation du système reproducteur
sera retardée.
➢ On parle alors d'effet permissif de l'hormone thyroïdienne
sur la maturation sexuelle puisque seule, elle n'a pas d'effet.
56
Interactions hormonales au niveau des cellules
cibles
• Synergie : si deux ou plusieurs hormones, dont les effets sur la
cellule cible sont identiques, voient leur action amplifiée
lorsqu’elles sont combinées.

Ex : libération d’acides gras. Les hormones thyroïdiennes


mais aussi l'adrénaline stimulent la libération des acides gras
par le tissu adipeux. Cependant, l'effet combiné des ces deux
hormones agissant en même temps est supérieur à la somme
des effets individuels de chacune d'elles traduisant la

synergie entre ces deux hormones. 57


Interactions hormonales au niveau des cellules
cibles

Synergie d’action de l’adrénaline et des hormones thyroïdiennes sur la


libération des acides gras au niveau des adipocytes 53
Interactions hormonales au niveau
des cellules cibles
• Antagonisme : quand une hormone s’oppose à l’action d’une
autre hormone. Ex : glucagon et insuline pour la libération
hépatique de glucose.
• Cela passe par plusieurs mécanismes
▪ Compétition pour les mêmes récepteurs
▪ Action par des voies métaboliques différentes
▪ Modulation du nombre de récepteur d'une hormone par
une autre hormone
Interactions hormonales au niveau
des cellules cibles
• Antagonisme
➢ Action par des voies métaboliques différentes
▪ Diminution de la CBG (diminution du taux de cortisol
sérique total) par les androgènes et les progestatifs
▪ Inhibition de l’hormonogenèse des stéroïdes sexuels par les
glucocorticoïdes ( ↓ de la LH et de la testostérone)
Interactions hormonales au niveau des
cellules cibles
• Antagonisme
➢ Modulation du nombre de récepteur d'une hormone par
une autre hormone
➢ régulation négative des récepteurs de l’hormone antagoniste :
l'hormone de croissance diminue le nombre de récepteurs à
l'insuline, produisant ainsi un effet hyperglycémiant
➢ régulation positive des récepteurs de l’hormone agoniste :
l'hormone thyroïdienne augmente le nombre de récepteurs à
l‘adrénaline, produisant ainsi une stimulation sympathique
V. Eléments de régulation
endocrinienne

62
Régulation de la libération des hormones

Synthèse et libération de la plupart des hormones régies par


rétro-inhibition
ostimulus interne ou externe sécrétion d’une hormone
oaugmentation de la concentration de l’hormone influe sur
les organes cibles et inhibe sa libération par la glande
endocrine

faibles variations des taux sanguins de nombreuses


hormones autour du niveau de consigne
63
Régulation de la libération des hormones

Rétro – contrôle par le produit final


64
Régulation de la libération des hormones

La sécrétion hormonale est contrôlée principalement par trois


types d’entrées vers les cellules endocriniennes :
oStimulus humoraux : les variations des taux sanguins de certains
ions et de certains nutriments entrainent la libération de certaines
hormones.
oStimulus nerveux : libération par des terminaisons des axones de
neurotransmetteurs agissant sur la cellule endocrinienne.
oStimulus hormonaux : action d’une hormone (ou, dans certains cas
d’un agent paracrine) sur la cellule endocrine.

65
Régulation de la libération des hormones

Contrôle humoral
oContrôle de la sécrétion hormonale directement au moins
en partie, par les taux plasmatiques d’ions ou de
nutriments organiques
oRégulation par rétro – contrôle négatif dans certains cas, de
la concentration de l’ion ou du nutriment qui contrôle sa
sécrétion

66
Régulation de la libération des hormones

Contrôle humoral
oEx : la sécrétion d’insuline, est stimulée par une
augmentation de la concentration plasmatique de glucose.
L’insuline, à son tour, agit sur le muscle squelettique et le
tissu adipeux pour faciliter la diffusion de glucose à travers
les membranes plasmiques dans le cytosol. L’effet de
l’insuline est donc de diminuer la concentration plasmatique
de glucose.
67
Régulation de la libération des hormones

Contrôle nerveux ou reflexes neuroendocriniens :


oL’activité du système nerveux peut modifier tant les facteurs stimulants
(humoraux, nerveux et hormonaux) que les facteurs inhibiteurs (rétro –
inhibition notamment) agissant sur le système endocrinien.
oL’objectif est de causer une augmentation brusque de la sécrétion
hormonale en réponse à un stimulus approprié, le plus souvent extérieur à
l’organisme.
o Ex : la sécrétion du cortisol par le cortex surrénal augmente en cas de
situation stressante.

68
Régulation de la libération des hormones
Contrôle hormonal
oContrôle direct de la sécrétion d’une hormone donnée par la
concentration plasmatique d’une autre hormone.
oLa seule action de la première hormone d’une séquence est la
stimulation de la sécrétion de la suivante.

oEx : hormones de hypothalamo-hypophysaires


oHormone trophique : stimule non seulement la sécrétion , mais
également la croissance de la glande concernée (= hormone trophique).

69
Régulation de la libération des hormones

70
Régulation de la libération des hormones

Humoral Hormonal Nerveux


71
Régulation de la libération des hormones

Rythme nycthéméral (circadien)


oFluctuation de façon rythmique au cours du temps de la
sécrétion de nombreuses hormones.
oLe rythme de fluctuation le plus courant est le rythme
circadien, caractérisé par l’oscillation cyclique de la
concentration de l’hormone dont la période est de vingt-
quatre heures.

72
Régulation de la libération des hormones

Rythme nycthéméral (circadien)


o↑ Mélatonine = nuit
o↑ Cortisol = matin

73
V. Glandes endocrines et tissus
endocrines

74
Axe Hypothalamo-hypophysaire

75
Axe Hypothalamo – hypophysaire
• Axe HH : nombreuses hormones jouant un rôle majeur dans la
régulation de presque tous les aspects de la croissance, du
développement, du métabolisme et de l’homéostasie

• L'une des fonctions les plus importantes de l'hypothalamus est


de réaliser la liaison entre le système nerveux et le système
endocrinien par le biais d'une glande endocrine : l'hypophyse

76
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Hypothalamus

En connexion avec l’hypophyse, il


sécrète des neurohormones et
intervient dans la régulation
endocrinienne et du système
nerveux autonome

77
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Hypothalamus
Deux types cellulaires selon la taille des cellules nerveuses
o Deux (2) noyaux à grandes cellules (magnocellulaires) :
axone se terminant dans la neurohypophyse
▪ supraoptique
▪ paraventriculaire
o De nombreux noyaux à petites cellules (parvocellulaires)
avec des axones s’arrêtant dans tige pituitaire (veine porte
allant vers adénohypophyse)

78
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Hypothalamus
• Sécrétions hypothalamiques : neurosécrétions car sécrétion
d’hormones par des cellules nerveuses (on parle alors de
neurohormones)
o neurohormones dites post-hypophysaires libérées dans
les capillaires de la neurohypophyse d’où ils gagnent la
circulation générale
o neurohormones hypothalamiques libérées dans le plexus
primaire pour réguler les sécrétions adénohypophysaires

79
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Hypothalamus
Noyaux parvocellulaires

80
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Hypothalamus
Neurohormones hypothalamiques : action sur les cellules
glandulaires de l’adénohypophyse pour les stimuler (libérines ou
RH = releasing H) ou les freiner (inhibines ou statines)
o Thyrolibérine (TRH)
o Gonadolibérine (GnRH)
o Corticolibérine (CRH)
o Somatolibérine (GRH) / somatostatine (SRIF)
o prolactolibérine (PRH) / prolactostatine (PIF)

81
Contrôle des neurones hypothalamiques hypophysiotropes
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Hypothalamus
Neurohormones hypothalamiques (exemples)
• TRH (thyreo releasing hormone) : stimulation de la sécrétion
et la libération de TSH hypophysaire, stimulant la thyroïde)
• GnRH ( gonadotrophin releasing hormone) : libération de FSH
et de LH, régulant la sécrétion des glandes sexuelles)
• CRF (cortico releasing factor) : libération et synthèse d’ACTH
par l’hypophyse, contrôlant la sécrétion du cortisol par la
glande cortico surrénale

83
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Hypothalamus
• Neurohormones post-hypophysaires
o ADH ou hormone antidiurétique ou vasopressine
o Ocytocine
• Ces 2 hormones sont sécrétées au niveau de l’hypothalamus
puis transportées par la tige pituitaire dans l’hypophyse
postérieure ou post hypophyse où elles sont stockées

84
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Hypothalamus

85
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Hypothalamus
• Neurohormones post-hypophysaires
o Vasopressine ou hormone antidiurétique ou ADH →
stimulation par Osmorécepteurs hypothalamiques
▪ effet antidiurétique : réabsorption de l'eau au niveau
des tubes collecteurs du rein (aquaporines)
▪ effet vasopresseur : contraction des cellules
musculaires lisses artériolaires

86
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Hypothalamus
• Neurohormones post-hypophysaires
o Ocytocine
▪ Grossesse
– Utérus : accouchement → contraction utérus,
déclenche le travail
➢ Stimulant = dilatation col utérus
➢ Boucle de rétroactivation
– Glandes mammaires: après accouchement →
éjection lait
➢ Stimulant = succion (allaitement)
▪ Hormone du plaisir, attachement maternel, lien social
78
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse
Hypophyse ou glande puititaire
o Situation : fosse hypophysaire de l’os sphénoïde
o 2 lobes
▪ Antérieur : Adénohypophyse (tissu glandulaire)
– Synthèse des hormones (peptides)
– Régulation par hypothalamus
▪ Postérieur : Neurohypophyse (tissu nerveux) =
stockage neurohormones produites par
hypothalamus
88
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse

89
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse
Sécrétions de l’hypophyse antérieure ou adénohypophyse :
elles sont sous contrôle des sécrétions hypothalamiques

Tissus cibles
• Thyroïde
• Corticosurrénale
• Testicules
• Ovaires
• Glande mammaire
• Os et muscles

90
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse

91
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse
Hormone de croissance (GH)
• Effets anabolisant (↑ formation de tissus)
• Action : ↑ sécrétion Insulin-like Growth Factors (IGF),
stimulant la croissance
• ↑ os long
• ↑ masse muscles

• Augmente la glycémie

92
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse
Hormone de croissance (GH)
• Pic de sécrétion : nocturne en début de nuit pendant le
sommeil lent profond et à l’adolescence

• Déséquilibres
▪ Enfance : insuffisance (nanisme hypophysaire dit
harmonieux) et excès (gigantisme)
▪ Adulte : hypersécrétion (tumeur bénigne hypophyse)
induit une acromégalie
94
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse
Prolactine
• Structure chimique proche de celle de GH
• Action : développement glandes mammaires et production lait
• Ssécrétion stimulée par les œstrogènes
• Pic de sécrétion à l’allaitement

95
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse
FSH et LH
• Gonadostimulines
• Rétro-inhibition par œstrogènes/progestérone et testostérone
• Femme: sécrétion cyclique de FSH/LH
• LH = Hormone lutéinisante
o Femme: Ovaires = déclenche ovulation et ↑ progestérone
(corps jaune) et œstrogène
o Homme : Testicules = ↑ sécrétion testostérone

96
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse
FSH et LH
• FSH = Hormone Folliculo Stimulante : Stimulant gonades
o Femme : maturation follicules ovariens
(développement ovules, préparation ovulation) et ↑
sécrétion œstrogènes
o Homme : ↑ spermatogénèse

97
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse
TSH
• Thyroid-Stimulating Hormone
• Stimule la croissance de la glande thyroïde
o → ↑ sécrétion hormones thyroïdiennes
• Grossesse, froid → ↑ TSH
• Rétroinhibition par hormones thyroïdiennes
• Hyposécrétion : enfant (crétinisme) et adulte (myxoedème)

98
Axe Hypothalamo – hypophysaire
Adénohypophyse
ACTH
• Corticotrophine
• Stimule la corticosurrénale
o → ↑ sécrétion cortisol
• Fièvre, hypoglycémie, stress → ↑ ACTH
• Rétroinhibition par glucocorticoïdes

99
Glande pinéale ou épiphyse
• Diencéphale, postérieur au 3ème ventricule
• Sécrétion mélatonine
o Cycle veille/sommeil (rythme circadien)
▪ Horloge biologique
▪ Contrôle sécrétion par hypothalamus
o Antioxydant

10
0
Thyroïde

• Situation : base de la gorge (sous la


pomme d’Adam)

• Palpable

• Très vascularisée

• Forme de papillon : 2 lobes + 1 isthme

10
1
Thyroïde

Thyroïde remplie de follicules


contenant substance colloïdale
= thyroglobuline (précurseur
hormone thyroïdienne)

10
2
Thyroïde
Hormones thyroïdiennes : Thyroxine (T4) +T3
• 4 (ou 3) atomes d’iode : T3 (forme active)
• Produites par cellules folliculaires
o Contrôlée par TSH (antéhypophyse)
o ↑ TSH → ↑ T4, T3
• Effets multiples
o ↑ ↑ métabolisme cellulaire
▪ Thermorégulation : effet calirogène
o Croissance et development du SN
o ↑ FC, DC, PA 93
Synthèse des hormones thyroïdiennes
104
Thyroïde
Régulation de la sécrétion des hormones thyroïdiennes

Inhibition
Stimulation
105
Thyroïde
Troubles glande thyroïde
• Hyposécrétion par anomalies de la fonction thyroïdienne ou
carence alimentaire en iode
o Enfance : Hypothyroïdie congénitale
▪ Crétinisme
– Retard mental
– ↓ croissance osseuse
o Adulte: Myxœdème
▪ ↓ Métabolisme basal, froid, sécheresse cutanée
106
Thyroïde
Troubles glande thyroïde
• Hypersécrétion
o Maladie de Basedow = hyperthyroïdie
▪ Facteurs de risque = femme, âge (>40 ans)
o Production d’Ac → ↑ TSH
▪ ↑ FC, nervosité, ↓ poids
▪ Exophtalmie (saillie globes oculaires)
• Goitre = hypertrophie de la glande thyroïde
o Hyper ou hyposécrétion d’HT
107
Thyroïde
Calcitonine
• Produite par les cellules parafolliculaires
o Contrôlée par calcémie
o ↑ calcémie → ↑ calcitonine
• Effets
o ↓ Résorption des os (ostéoclastes)
et ↑ accrétion osseuse
o ↓ calcémie
o Rôle physiologique ?
108
Glandes parathyroïdes

109
Glandes parathyroïdes
• PTH : hormone parathyroïdienne

• Effets PTH : → ↑ calcémie

o Os : libération Ca2+

o Intestin : ↑ absorption Ca2+

o Rein: ↑ réabsorption Ca2+ tubule rénal

110
Régulation hormonale de la calcémie

111
Glandes surrénales
• Elles chapotent chaque rein
• 2 Parties
o Cortex → Corticostéroïdes
1. Minéralocorticoïdes : Aldostérone
2. Glucocorticoïdes : Cortisol
3. Androgènes
o Médullaire → Catécholamines
▪ Adrénaline, noradrénaline

112
Glandes surrénales

Structure histologique des glandes surrénales


113
Aldostérone

Cortisol

Androgènes

Catécholamines

Structure histologique des glandes surrénales


114
Glandes surrénales
Corticostéroïdes

1. Minéralocorticoïdes = aldostérone
• Effet = équilibre hydroélectrique par la régulation de la natrémie
et de la kaliémie

• Cible = tubule rénal


o ↑ aldostérone : ↑ réabsorption Na+ (et ↑
excrétion K+)

o Régulation : rapport Na+/K+, rénine, ACTH, FNA


115
Facteurs stimulant la sécrétion
d’aldostérone
Glandes surrénales
Corticostéroïdes

2. Glucocorticoïdes : cortisol ou hormone de stress

• Contrôle par ACTH (hypophyse)


• Pic en fin de nuit
• Effets
o ↑ Néoglucogénèse : ↑ glycémie et ↑ aa et AGL
o Anti-inflammatoire et ↓ système immunitaire

117
Glandes surrénales
Corticostéroïdes

3. Androgènes

• Précurseurs d’hormones mâles

o Homme → testostérone

o et un peu femme → œstrogène

• Sécrétion en faibles quantités

• Rôle : déclenchement de la croissance à la puberté


▪ Effet anabolisant : ↑masse musculaire
118
Régulation des sécrétions hormonales du cortex surrénal
Glandes surrénales
Catécholamines

• Médullasurrénale : tissu nerveux (Cellules chromaffines)

• Synthèse des catécholamines

– Tyrosine → dopamine → noradrénaline → adrénaline

– Stockage dans vésicules

• Contrôle : SN sympathique

– Stress, exercice physique intense → Adrénaline → ↑ FC,


↑ PA, dilatation bronchioles, ↑ glycémie…
120
Relations hypothalamus, médulla
surrénale et cortex surrénal dans la
réponse au stress

121
Pancréas
Pancréas : glande mixte
– Exocrine = cellules acineuses (99%) sécrétant des
enzymes digestives

– Endocrine = ilots cellules (endocrinocytes) sécrétant des


hormones (insuline, glucagon)

122
Pancréas

Anatomie - Histologie du pancréas 110


Pancréas

124
Pancréas
• Endocrinocytes ß → insuline
o Sécrétion : post-prandiale
o Effets : Hypoglycémiante
▪ Captation glucose par cellules (Myocytes, adipocytes)
▪ Mise en réserve du glucose (glycogène) : foie, muscle
▪ Synthèse de protéines et triglycérides
o Régulation : glycémie
• Rétroinhibition
125
Pancréas
• Endocrinocytes α → Glucagon

o Cible = Foie
▪ ↑ dégradation glycogène → glucose
▪ Formation de glucose à partir d’aa et de glycérol
o Effets : hyperglycémie par libération de glucose hépatique
dans le sang

o Régulation de la libération du glucagon

▪ Glycémie (↑ glycémie →↓ glucagon)


▪ Activation SNΣ → ↑ glucagon 113
Pancréas

Régulation de la glycémie 114


Pancréas
Diabète
• Glycémie > 1,26 g/L
• Type I = maladie héréditaire causée par auto-destruction des
cellules ß (→↓↓ insuline)
– Traitement = Autoinjection d’insuline

129
Pancréas
Diabète
• Type II = Maladie fréquente, associée à un surpoids
o Favorisée par une absence d’exercice physique + régime
trop riche en graisse et/ou sucre
o Causée par inefficacité de l’insuline sur la captation cellulaire
du glucose, entrainant des pathologies sur d’autres organes
(cœur, rein, œil, SN…) et ↓ résistance aux infections (pied)
o Traitement = médicaments hypoglycémiants (+ régime +
exercice physique)
130
Gonades
• Glandes sexuelles

o Homme : testicules

o Femme : ovaires
• Hormones sexuelles
o Hormones stéroïdes
▪ idem surrénales mais en
quantité + importante

• Production de gamètes
o Ovules

o Spermatozoïdes 117
Gonades

132
Gonades

133
Gonades
• Deux (2) ovaires, situées dans la cavité pelvienne
• Gonades : glandes produisant les gamètes femelles
(ovules) et les hormones ovariennes

o Œstrogène
o Progestérone
• Début de la fonction ovarienne : puberté
o Déclenchement par des gonadostimulines, FSH/LH,
(adénohypophyse) → cycle ovarien
134
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien

Le cycle mensuel ovarien commence avec le développement

folliculaire durant la phase folliculaire, continue avec l’ovulation

durant la phase ovulatoire et se termine avec le développement et la

régression du corps jaune durant la phase lutéale


Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien

Division du cycle ovarien en 2 phases séparées par l’ovulation


▪Phase folliculaire (0 à 14 jours) inclus les règles et l’ovulation; elle

correspond à l’évolution du follicule

▪Phase lutéale fait suite à l’ovulation et dure toujours 14 jours (apparition

du corps jaune)
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien

Phase folliculaire

▪Déroulement par étapes à partir des follicules primordiaux : follicule

primordial ► follicule primaire ► follicule secondaire ► follicule à Antrum

► follicule de De Graaf

▪Maturation de plusieurs follicules en début de cycle

o1 seul expulsé

oDégénérescence des autres par atrésie


GRAFFIAN
ovocyte

ovocyte
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien

• Follicule ovarien : ovocyte qui se développe entouré par une couche de


cellules folliculaires appelées cellules de la granulosa qui seront ensuite
modifiées en donnant plusieurs couches
• Au début de la puberté, la FSH stimule les modifications des follicules
primordiaux ► un seul follicule mature ou follicule de De Graaf vers le 12è
jour du cycle (il contient un ovocyte de second ordre prêt pour l’ovulation)
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien
• Follicule primordial : ovocyte entouré directement d’une couche unique de

cellules épithéliales aplaties (env 400000 par ovaire à la naissance)

• Follicule primaire : plus gros que le précédent, ovocyte ayant augmenté de

volume entouré d’une couronne de cellules folliculeuses appelée cellules de

la granulosa avec apparition de deux membranes (membrane de Slavjanski,

périphérique et membrane pellucide, autour de l’ovocyte)


Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien
Follicule secondaire
• Grossissement progressif en raison d’une prolifération des cellules

folliculaires se disposant en plusieurs couches (couche la plus profonde

étant disposée bien régulièrement autour de l’ovocyte)

• Autour de la granulosa, multiplication du tissu conjonctif et formation de la

thèque

• Epaississement de la membrane pellucide → zone pellucide


Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien
Follicule tertiaire ou à Antrum
• Poursuite de la multiplication des cellules folliculaires (= augmentation de la

granulosa) + sécrétion d’un liquide qui s’épanche entre elles → apparition

d’une cavité liquidienne : Antrum ou antre

• Formation de deux couches cellulaires à partir du stroma ovarien en dehors de

la membrane périphérique : la thèque interne, bien vascularisée avec des

cellules d’aspect sécrétoire et la thèque externe, tissu de soutien


Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien
Follicule de De Graaf

• Terme ultime du développement folliculaire, le follicule pré-ovulatoire

de De Graaf se forme rapidement, en 2-3 jours à partir d’un seul des

follicules tertiaires, les autres dégénérant

• Forme un relief à la surface de l’ovaire : le follicule est mûr

• Expulsion hors de l’ovaire et recueil par la trompe


Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien

Follicule de De Graaf : volumineux, faisant saillie à la surface de l’ovaire, il


comporte de dehors en dedans :

• Thèque externe : fibroblastes, cellules contractiles et fibres collagènes


• Thèque interne : grandes cellules riches en organites caractéristiques
d’une activité stéroïdogène + nombreux vaisseaux
• Membrane de Slavjanski : imperméable aux vaisseaux
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien

Follicule de De Graaf
• Granulosa
o avasculaire, laminée par l’accumulation du liquide folliculaire.
o cumulus ophorus, en position excentrique dans le follicule, contient
l’ovocyte entouré de plusieurs couches de cellules disposées très
régulièrement, la corona radiata.
o Sécrétion d’œstrogènes et d’une petite quantité de progestérone juste
avant l’ovulation
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien
Follicule de De Graaf
• Zone pellucide : zone de traversée de prolongements
cytoplasmiques des cellules de la granulosa (= moyen d’échanges
nutritifs ou de signaux nécessaires à la maturation ovocytaire et
folliculaire
• Ovocyte: qui a grossit tout au long de la maturation folliculaire
Gonades

14
8
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien

Ovulation
• Expulsion d’un ovocyte mûr hors d’un follicule ovarien

oAu terme de la croissance et de la maturation du follicule et de l’ovocyte

qui sont intimement liés

o14è jour d’un cycle idéal de 28 jours (pris pour type de description)
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien

Ovulation
Rupture de la paroi du follicule et de l’ovaire sous l’effet d’une digestion
enzymatique
• Ovocyte gagne la surface de l’ovaire
• Vers le 14è j du cycle menstruel
• Sous la dépendance de LH antéhypophysaire
• Survient lorsque du follicule mature, l’ovocyte de second ordre est expulsé à
la surface de l’ovaire

• Ovule prêt à être fécondé


Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien
• Formation du corps jaune après l’ovulation

➢Dégénérescence en l’absence de grossesse → menstruation

➢Si fécondation, cela implique que le spermatozoïde traverse la couronne

radiaire et la membrane pellucide pour entrer dans le cytoplasme de l’ovocyte de

second ordre
• Reprise de la division équationnelle de méiose II
• 1er globule polaire se dédouble en 2 globules polaires
• L’ovocyte 2ème ordre ou secondaire émet un globule polaire et passe à 23
chromosomes avec 1 chromatide
• Transformation du follicule en corps jaune, sécrétant œstrogènes et progestérone
pendant 3 mois
Etapes du dévéloppement de l’ovule humain
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien
Phase lutéale
▪Après expulsion du liquide antral et de l’ovule par le follicule mature
o celui-ci s’affaisse autour de l’antre et se transforme : capillaires et cellules
thécales prolifèrent et pénètrent la granulosa + lutéinisation des cellules de la
granulosa c’est-à-dire s’hypertrophient et surtout acquièrent les enzymes
nécessaires à la stéroïdogenèse = formation du corps jaune
o ovule libéré se retrouve dans une trompe de Fallope
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien
Phase lutéale

▪Sécrétions du corps jaune : œstrogènes, progestérone et inhibine


oProgestérone : stéroïde le plus important physiologiquement car c’est

d’elle que dépend les transformations utérines nécessaires à la nidation

▪Régulation du corps jaune : la LH semble le seul facteur lutéotrope

▪Durée normale du corps jaune cyclique : 14 jours


Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien
Phase lutéale
▪Dégénérescence du corps jaune + arrêt de la sécrétion

progestéronique (lutéolyse) dus à l’action synergique de l’oestradiol et

de la prostaglandine F2 (PG F2) sécrétés par le corps jaune lui-même

► phénomène d’autorégulation
Gonades
Cycle ovarien ou développement du follicule ovarien

Phase lutéale

▪la disparition de la fonction du corps jaune est responsable de

l’apparition de la menstruation et du début d’un nouveau cycle

menstruel

▪en cas de fécondation, le corps jaune persiste et continue à remplir sa

fonction hormonale jusqu’au développement suffisant du placenta


Cycle ovarien
Gonades
Cycle utérin

Cycle utérin : prend place simultanément avec le cycle ovarien

Il commence avec les menstruations durant la phase menstruelle, continue

avec la réparation de l’endomètre durant la phase proliférative et prend fin

avec la croissance des glandes et vaisseaux sanguins durant la phase

sécrétoire
Gonades
Cycle utérin

1er au 4ème jour : menstruation


▪dure 4 jours: élimination couche fonctionnelle
▪chute des taux d’oestrogènes et de progestérone
▪forte vasoconstriction des vaisseaux : nécrose et desquamation
▪puis vasodilatation et hémorragie ( 50 à 150 ml)

5ème au 14ème jour : phase proliférative → endomètre se répare et


prolifére sous l’action des œstrogènes
Gonades
Cycle utérin

15ème au 28ème jour : phase sécrétoire


➢développement de glandes pour nidation sous action oestrogènes et
progestérone
28ème jour : si pas fécondation ► chute des taux d’oestrogènes et
de progestérone ► apparition des menstruations
Gonades

Cycle Hypothalamo-hypohysaire

A partir puberté
Deux hormones principales : oestrogènes et progestérone
Début cycle: 1er jour des règles
Durée de référence du cycle = 28 jours
Gonades

Cycle Hypothalamo-hypohysaire
• A la puberté, l’hypothalamus commence à sécréter l’hormone GnRH qui
stimule la sécrétion de la FSH et de la LH par l’antéhypophyse
• Ces hormones, en retour, affectent des ovaires et l’utérus et
mensuellement le cycle recommence
• Les cycles menstruels d’une femme commencent des ménarches à la
ménopause
Gonades

Cycle Hypothalamo-hypohysaire

Hypothalamus: sécrète GnRH => stimule l’hypophyse


Hypophyse: sécrète FSH et LH => stimule les ovaires
Ovaires : sécrètent oestrogènes et progestérone
Gonades

Cycle Hypothalamo-hypohysaire

Phase folliculaire = J1 - J14 cycle


▪↑ progressive FSH => stimulation ovarienne
▪Croissance thèque => sécrétion oestrogènes
▪Rétrocontrôle négatif => ↓ FSH et LH
▪Poursuite maturation d’un follicule = + sensible FSH
Gonades
Cycle Hypothalamo-hypohysaire
Ovulation
▪Durée = 48h => début J13 cycle
▪Oestrogènes > 300 pg/ml => rétrocontrôle positif
▪Pic FSH-LH
oDéclenche ovulation
oReprise méiose
oArrêt de la division cellulaire de la granulosa
oFormation du corps jaune
Gonades

Cycle Hypothalamo-hypohysaire

Phase lutéale = J15 - J28


▪Corps jaune sécrète progestérone et peu d’ oestrogènes
▪Rétrocontrôle négatif => ↓ FSH et LH
▪En absence de fécondation : régression corps jaune => ↓ progestérone
et oestrogènes
Gonades

Autres signes cycliques : glaire cervicale


▪Phase folliculaire : maillage étroit, épaisse
oCol fermé
▪Phase pré-ovulatoire : maillage lâche, filante, transparente, abondante
oOrifice externe col ouvert
oContrôle œstrogènes
▪Phase lutéale : visqueuse, épaisse, moins abondante
oContrôle progestérone
Gonades

Autres signes cycliques : température


▪+ 0,5°C après pic FSH-LH
▪Surveillance quotidienne avant le lever => diagnostic a posteriori
ovulation
Gonades
Cycle Hypothalamo-hypohysaire

Hormones hypophysaires
▪LH : production globalement constante au cours du cycle, sauf pendant le 13ème
jour : un pic important apparaît au moment de l’ovulation.
➢Rôles de LH : déclenche l’ovulation, et favorise la formation du corps
jaune
▪FSH : production élevée pendant la phase folliculaire, pic le 13ème jour
➢Rôles de FSH : la FSH stimule la croissance du follicule ovarien
Gonades
Cycle Hypothalamo-hypohysaire

Rétrocontrôle des hormones sexuelles sur le complexe H-H


Taux d’oestrogènes et de progestérone : contrôle de la libération
de LH et de FSH ► on parle alors de rétrocontrôle, puisque la LH
et la FSH stimulent la production des hormones ovariennes
Gonades
Cycle Hypothalamo-hypohysaire
Rétrocontrôle des hormones sexuelles sur le complexe H-H
▪Pendant la phase folliculaire : bas taux d’oestrogènes ►inhibition de la
sécrétion de LH et de FSH ► on parle alors de rétrocontrôle négatif
▪Au cours de l’ovulation : au 12è jour du cycle, on observe un pic d’oestrogènes
► présence en forte quantité d’oestrogènes ► inversion du rétrocontrôle ► effet
stimulateur sur la libération de FSH et de LH
▪ Pendant la phase lutéale : la quantité d’oestrogènes redevient faible, et celle de
la progestérone augmente ► nouveau rétrocontrôle négatif sur la libération de
FSH et de LH
Gonades
Cycle menstruel
Division en plusieurs phases ou évènements
▪Phase folliculaire (phase proliférative ou pré-ovulatoire) :
approximativement du premier au quatorzième (Jour 1 – 14), cette
phase est dominée par des effets périphériques des œstrogènes
Gonades
Cycle menstruel
▪Effets périphériques des œstrogènes durant la phase folliculaire
ostimulation du développement des caractères sexuels secondaires (pilosité,
morphologie féminine : seins, élargissement du bassin, affinement de la taille)
oaugmentation des taux d’œstrogènes ► augmentation de la vitesse de division
mitotique (prolifération) des cellules endométriales des couches muqueuses de la
paroi utérine
oinduction de la sécrétion d’un mucus cervical, fin et liquide, facilitant la traversée
du col utérin par le sperme
oHypothermiant, fixe le calcium osseux
Gonades
Cycle menstruel
Division en plusieurs phases ou évènements
▪Ovulation (Quatorzième jour - J14) : caractérisée par la survenue du
pic de LH induisant l’ovulation
oRupture de la paroi folliculaire avec libération du liquide folliculaire par les
cellules de la granulosa et de l’ovocyte dans l’espace extracellulaire adjacent
ouvert sur les trompes de Fallope
oTransport de l’ovule dans la trompe de Fallope par l’activité ciliaire tubaires
(Fimbriae)
Gonades
Cycle menstruel
Division en plusieurs phases ou évènements
▪Phase lutéale (15è - 28è jour) : dominée par une élévation des taux
plasmatiques de progestérone en tandem avec les œstrogènes préparant
l’utérus pour l’implantation de l'œuf
Gonades
Cycle menstruel
Division en plusieurs phases ou évènements
▪Phase lutéale (15è - 28è jour) : les cellules folliculaires rémanentes ou
restantes forment le corps lutéal ou corps jaune, qui produit de la
progestérone, sous l’influence de la LH (produite depuis le 12ème jour)
Gonades
Cycle menstruel
Division en plusieurs phases ou évènements
▪Effets de l’augmentation du taux plasmatique de progestérone
osécrétion de l’endomètre utérin, source de nutriments pour le
blastocyste
oépaississement du mucus cervical, rendant l’utérus imperméable au
sperme et aux bactéries
opropriétés thermogéniques ► augmentation de la température basale du
corps de 0.5-1.0° F
Gonades
Cycle menstruel
Division en plusieurs phases ou évènements
▪Phase lutéale (15è - 28è jour)
oEn cas d’implantation de l’oeuf, l’hCG (gonadotrophine chorionique
humaine) provenant du syncytiotrophoblaste maintient le corps jaune et la

progestérone augmente
oSans implantation, le corps jaune survit pendant 10 jours avant de dégénérer,
permettant ainsi une nouvelle augmentation des taux de FSH et LH
Gonades
Cycle menstruel
Division en plusieurs phases ou évènements
▪Menstruations : induction des règles par la chute des hormones
(retrait du support hormonal de l’endomètre)
➢diminution de la progestérone et des œstrogènes ► dégradation de
l’endomètre, à l’origine de la menstruation
Gonades
Cycle menstruel
Longueur de la phase folliculaire très variable par rapport à la
phase lutéale, qui est de 14 jours approximativement ► si
l’ovulation survient, les menstruations suivent généralement au
bout de 14 jours
➢Jour le plus probable de l’ovulation : durée du cycle menstruel
en jours moins 14 jours
Gonades
Régulation hormonale
• Axe HH : synchronisation des phases du cycle

• Entre naissance et puberté: fonction génitale au repos

• Puberté à ménopause : tous les mois, production de FSH et LH


o FSH : maturation folliculaire (→ œstrogène)
o LH : ovulation + corps jaune (→ progestérone)

• Œstrogène et progestérone : hormones stéroïdes


(dérivées du cholestérol)
186
Gonades
Ménopause
Survenue quand les cycles menstruels de la femme s’arrêtent
période marquée par une diminution des taux des hormones ovariennes et une
augmentation des taux des hormones antéhypophysaires (FSH, LH)
▪Augmentation ►FSH, LH (hypophyse)
▪Diminution ► œstrogène, progestérone (hormones ovariennes)
Changements des taux hormonaux ►symptômes associés à la ménopause
Gonades
Testicules
• Production de gamètes mâles (spermatozoïdes) synthétisés
par les tubes séminifères
• Production des hormones sexuelles mâles
o Précurseurs : androgènes
o Contrôle par LH (hypophyse)

188
Tubes séminifères produisent les spermatozoïdes et les cellules
de Leydig, l’hormone sexuelle mâle, la testotérone
Gonades
Spermatogenèse
• Processus faisant passer une cellule germinale par des étapes

successives pour obtenir une cellule sexuelle = le spermatozoïde

• Déroulement en continu, pas de cycle

• Appel à 2 processus cellulaires distincts : mitose et méiose


Gonades
Spermatogenèse

Mitose : division cellulaire aboutissant à 2 cellules filles avec le


même nombre et même type de chromosomes. Cellules diploïdes.
Renouvellement cellulaire
Méiose : division nucléaire spéciale. 2 divisions (réductionnelle et
équationnelle) ► cellules haploïdes. Que pour les formations des
gamètes+++
Gonades
Spermatogenèse
• Lieu : tubes séminifères
• Cellules de Sertoli présentes dans les tubes, apportent les
nutriments nécessaires et sécrètent le liquide testiculaire qui
permet le transport des spermatozoïdes nouvellement secrétés dans
la lumière des tubes séminifères qui sont immobiles.
• Division de la spermatogenèse en 3 étapes
▪multiplication des spermatogonies
▪méiose
▪spermiogénèse
Gonades
Spermatogenèse
Phase de multiplication des spermatogonies
Tubes séminifères : petites cellules souches ou spermatogonies
localisées contre la paroi des tubes séminifères et se multipliant (2n)
par mitose de façon quasi permanente
Certaines se détachent et deviennent des spermatocytes de 1er ordre
(2n) ou spermatocyte I après avoir augmenté de volume tandis que
d’autres restent sur la membrane basale (réserve)
Gonades
Spermatogenèse

Phase de maturation
Méiose I : Passage de cellule diploïde à haploïde : spermatocytes 1er
ordre (2n) subissant la 1ère division (réductionnelle) ou méiose I ►
spermatocytes de 2eme ordre (n)
Méiose II : 2 spermatocytes II ► 4 spermatides après la division
équationnelle
Gonades
Spermatogenèse

Phase de maturation
Spermatocytes I ► méiose I (division réductionnelle) ► 2 spermatocytes II ►
méiose II (division équationnelle) ► 4 spermatides
Gonades
Spermatogenèse
Spermiogénèse
Passage de spermatide à spermatozoïde pendant 23 jours
Différenciation morphologique des spermatides aboutissant au spermatozoïde
▪Diminution du volume de la cellule (diminution du volume du cytoplasme)
▪allongement du noyau
▪placement des vésicules de Golgi (contenant des enzymes hydrolytiques) au
dessus du noyau formant l’acrosome
▪mise en place du flagelle
▪Spermatozoïdes nouvellement formés s’enchâssent dans une cellule de Sertoli
Spermatogenèse
Gonades
o Principale hormone sexuelle mâle : testostérone
▪ Libérée par endocrinocytes interstitiels (entre les tubes
séminifères)

▪ Acquisition caractères sexuels à la puberté


❖ Primaires : maturation des organes génitaux pour la
reproduction (formation spermatozoïdes)

❖ Secondaires : croissance osseuse, pilosité, mue de la voix,


↑ masse musculaire (masculinisation)

199
Contrôle hormonal des fonctions reproductives masculines
200
Autres tissus endocrines
• Cellules qui produisent des hormones dans des tissus
remplissant aussi une autre fonction

• Tissu adipeux → leptine


o Régulation bilan énergétique

• Paroi duodénum → sécrétine et CCK (cholécystokinine)


o ↑ Sécrétion
▪ sucs pancréatiques (pancréas)
▪ bile (foie + vésicule biliaire)
201
Autres tissus endocrines
• Paroi estomac → gastrine
o Libération HCl par paroi gastrique

• Reins → EPO (érythropoïétine)


o Stimulation synthèse GR (moelle osseuse)

• Placenta
o hCG (Gonadotrophine Chorionique humaine) : stimule les
ovaires pour produire des œstrogènes et de la progestérone

o Œstrogènes et progestérone
202
Autres tissus endocrines
• Cœur → FNA (facteur atrial natriurétique)
o Inhibition sécrétion aldostérone
o ↓ volume sg et ↓ PA

• Peau (+ reins + foie) → vitamine D


o ↑ absorption intestinale Ca2+
o ↑ accrétion (fixation Ca2+ dans os)

203
VII. Conclusion

204
Comparaison des systèmes nerveux et endocrinien

Caractéristiques Système endocrine Système nerveux


Anatomie Dispersion des organes endocrines « câblé »; lien fonctionnel entre les
Pas de lien anatomique avec les organes neurones
cibles Et les cellules cibles, continuité
fonctionnelle

Messager chimique Hormone sécrétée dans le sang Neurotransmetteur libéré dans la fente
synaptique

Diffusion Longue, transportée par le sang Très court, diffusion dans la fente
synaptique

Spécificité d’action Récepteurs spécifiques au niveau des cellules Récepteurs spécifiques au niveau des
cibles cellules cibles

Vitesse de réponse Lente – minutes à heures Rapide – millisecondes

Durée d’action Longue – minutes à jours Brève - millisecondes

Fonctions Contrôles inscrits dans la durée Coordination de réponses rapides et


précises

205
Conclusion
• Signaux endocriniens pour des cellules cibles

• Messagers chimiques sécrétés par une glande endocrine

• Diffusion par la circulation principalement

• Reconnaissance au niveau des cibles par des récepteurs

• Hétérogénéité chimique totale

206
Conclusion

207
Conclusion
• Hormones dérivées des acides aminés / thyroxine : récepteurs
membranaires

• Hormones stéroïdes et thyroxine : récepteurs intracellulaires


• Déterminants du contrôle de la sécrétion : humoral, nerveux et
hormonal.

208
Conclusion
• Deux systèmes neuro - sécrétoires prennent naissance dans
l’hypothalamus
oLes neurones du premier sécrètent l’ADH et l’ocytocine dans la
post - hypophyse

oCeux du deuxième, sécrètent des hormones dites


hypophysiotropes, qui par un système porte particulier
atteignent les cellules de l’antéhypophyse où elles contrôlent la
production et la sécrétion de six principales hormones.

209
Conclusion
• La sécrétion de chaque hormone hypophysiotrope est contrôlée par des
influx nerveux et hormonaux vers les neurones hypothalamiques qui la
synthétisent

• T3 et T4 sont synthétisées par des iodations séquentielles de


thyroglobuline dans la colloïde.

• Toutes les étapes de synthèse participant à la formation des hormones


thyroïdiennes sont stimulées par la TSH.

• Effets des hormones thyroïdiennes pléiotropiques

210
Conclusion
• Sécrétion du cortisol par la corticosurrénale sous l’effet de la

stimulation par l’ACTH

• Rôles physiologiques du cortisol multiples incluant des fonctions

métaboliques au contrôle du système immunitaire.

• Production d’aldostérone indépendante de l’hypophyse antérieure

ie non stimulation par l’hormone corticotrope ACTH

211
Conclusion
• Maintien de l’homéostasie : équilibre glycémique sous la
dépendance d’une régulation assurée par deux hormones
d’origine pancréatique indispensables à la vie :
oinsuline : action anabolique et emmagasinage de l’énergie
oglucagon : action catabolique et mobilisation rapide des
sources énergétiques potentielles

212
Merci pour votre attention

213

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