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UE7 Endocrinologie
Pr Jean Claude CAREL
Lundi 18 decembre de 15h30 à 17h30
Ronéotypeur: LARSONNIER Romain
Ronéolectrice : LACHAUX Clara

Cours n°26 :
Principes thérapeutiques en Endocrinologie

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Sommaire :

I – Généralités

1) Le système endocrinien
2) Les hormones

II - Principes thérapeutiques 23

1) Objectifs des thérapeutiques en endocrinologie


2) Grands type de thérapeutique en endocrinologie
3) Différents traitements en endocrinologie
4) Les différents modes d’administration
5) L’éducation thérapeutique
6) L’adaptation et la personnalisation des traitements

III - Exemples de regulation hormonales

1) Axe corticotrope
2) Axe thyréotrope
3) Les insulines dans le diabète insulino-dependant
4) Régulation de la calcémie

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I) Généralités

1) Le système endocrinien

Le système endocrinien est constitué de glandes endocrines qui fabriquent des hormones, qui
ont des rôles variés et agissent a distance: métabolisme, adaptation à l’environnement, croissance et
développement, équilibre hydro-électrolytique, reproduction, thermorégulation …

On peut comparer le système nerveux et endocrinien :

Les glandes endocrines constituant le système endocrinien sont l’hypothalamus, l’hypophyse, la


thyroïde, les parathyroïdes, les surrénales, le pancréas et les gonades (testicules et ovaires).
Mais, il existe aussi des tissus et des organes au sein de l’organisme qui ont une fonction endocrine :
ØLe thymus qui a un rôle très important chez l’enfant pour la maturation immunitaire.
ØLes reins qui produisent de l’EPO, le calcitriol et la rénine
ØLe tube digestif qui produit gastrine, sécrétine, cholécystokinine…
ØLe tissu adipeux qui produit des adipokines comme la leptine.
ØL’épiphyse ou glande pinéale qui produit la mélatonine.
ØLe cœur qui produit peptide natriurétiuque auriculaire.

2) Les hormones

Substance sécrétée par une glande endocrine, libérée dans la


circulation sanguine (a faible concentration) et destinée à agir
en se lient à des récepteurs cellulaires spécifiques avec une
action lente et prolongé sur un ou plusieurs organes cibles
afin d'en modifier le fonctionnement.

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Il y a 3 grands types de structure chimique d’hormones :


Ø Les amines (dérivée de la tyrosine) : adrénaline, noradrénaline, hormones thyroïdiennes,
dopamine.
Ø Les stéroïdes : testostérone, œstradiol, cortisol, aldostérone, progestérone.
Ø Les peptides (les plus nombreux) : Insuline, LH, FSH, TSH, ACTH, GH, ADH

Les hormones sont secréter dans le sang de façon continu mais a des taux extrêmement variable, selon les
besoins de l'organisme, la majorité des hormones ont une sécrétion cyclique (circadien, nycthéméral)
Cette sécrétion peut être régulé par le substrat, le SNC, une autre hormone ou par l'hormone elle même,des
ions, des neurotransmetteurs, des nutriments mais elle est aussi influencé par l'age, le sexe, la situation
physiologique.
Exemple : une augmentation du taux de glucose (nutriment) vas provoquer une sécrétion d'insuline
(modification du taux de sécrétion)

Certaine hormones agisse :


Ø de façon autocrine (action de l'IGF-1 sur la croissance)
Ø de façon paracrine (action de la testostérone sur la spermatogenèse)
Ø de façon neurocrine (sécréter par un neurone et non une glande, comme l’ocytocine)

Les mécanisme d'action des hormone comprend trois étape :


1-Reconnaissance du récepteur de l'hormone
2-Formation d'un complexe hormones-récepteur → modification de conformation du récepteur
3-transduction du signal → apparition de changements intracellulaire

Certaine hormones possède plusieurs


récepteur, selon le type de récepteur l'hormone
aura un effet différent voir opposée (récepteur
alpha et bêta de l’adrénaline)

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II) Principes thérapeutiques

1) Objectifs des thérapeutiques en endocrinologie

L'objectif principale en endocrinologie est de remplacer ou de rétablir une fonction endocrinien anormal,
en s'adaptant a toute les variation physiologique de cette fonction, il est facile d’être modernement
déséquilibrer au niveau du statut d'une hormone avec un traitement très prolonger, il y a alors un risque
iatrogénique, le respect de la marge thérapeutique est donc important.
Tout les traitement endocrinien ne vise pas a rétablir une fonction normale, comme la contraception orale et
le dopage.

2) Grands type de thérapeutique en endocrinologie

Aujourd’hui, on utilise uniquement des hormones de synthèse. L’opothérapie (hormone produite à partir
d’un tissu vivant, d’un animal) n’est quasiment plus pratiquée. Les hormones de synthèse doivent remplir les
objectifs suivants :
Ø Circuler
Ø Agir sur les mêmes organes cibles que l'hormone endogène.
Ø Avoir une spécificité/affinité pour les récepteurs hormonaux.
Ø Mimer les effets biologiques de l'hormone endogène qu'elle remplace au niveau des tissus
périphériques (agoniste) et au niveau central (boucle de régulation).
Ø Être administrées de façon à mimer le profil de sécrétion de l'hormone endogène, et fonction de
la demi-vie du médicament.

Il existe 4 grands types de thérapeutiques en endocrinologie :

Ø Les traitements agonistes miment les effets des hormones endogènes (testostérone, GH,
hydrocortisone, etc…) ayant la propriété d'activer un récepteur, parfois pro-hormones (T4)
Ø Les traitements antagonistes inactivent, s'opposent aux effets d'une hormone par
compétition avec le récepteur (anti minéralocorticoïdes), ou en modifiant le rythme de
sécrétion (analogues de la GnRH), ou en inhibant la sécrétion de l'hormone (analogues
somatostatine, analogue dopamine).
Ø Les traitement qui modifie la sensibilité a une hormone, variation de la sensibilité a une
hormone selon différent paramètre (metformine, favorise l'action de l'insuline)
Ø Les traitement qui stimulent ou inhibent la sécrétion d'une hormone (anti-thyroïdien de
synthèse dans l’hyperthyroïdie.

3) Différents traitements en endocrinologie

Ø Hormones sexuelles : testostérone, œstradiol, progestérone, HCG recombinante, FSH


recombinante, analogues GnRH.
Ø Corticoïdes, Minéralocorticoïdes à usage systémique : Hydrocortisone, Fludrocortisone.
Ø Médicaments de la thyroïde : L-Thyroxine, Anti-thyroïdiens de synthèse.
Ø Hormones de l'anté-hypophyse : Hormone de croissance.
Ø Agonistes de l'hormone anti-diurétique : desmopressine.
Ø Analogues de la somatostatine : octréotide.
Ø Inhibiteurs de la prolactine : bromocriptine, cabergoline
Ø Insuline, antidiabétiques oraux.

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4) Les différents modes d’administration

Ø Voie orale : comprimés/gouttes (hormones thyroïdiennes, œstrogènes, hydrocortisone,


fludrocortisone). Hormones non peptidiques.
Ø Sublinguale : hormone anti-diurétique.
Ø Voie transdermique: gel/patch stéroïdes (œstrogène/testostérone).
Ø Voie sous-cutanée : GH, Insuline.
Ø Voie intra-musculaire : testostérone, analogues GnRH. Produit à injecter huileux.
Ø Voie IV : HSHC (hydrocortisone) en cas d’insuffisance rénale, Insuline en cas de
décompensation aiguë.

5) L’éducation thérapeutique

L’éducation thérapeutique est à la base du traitement, il faut s’assurer que le patient comprenne bien sa
pathologie et ses traitements pour améliorer l’observance. Le patient doit être accompagné
psychologiquement (surtout pour les maladies chroniques).Il faut aussi bien penser à lui donner sa carte de
maladie (insuffisant surrénalien et diabétique). En effet dans ces maladies, il peut y avoir une
décompensation et un engagement du pronostic vital.

6) L’adaptation et la personnalisation des traitements

Il faut adapter le traitement à la clinique et aux dosages biologiques, ainsi qu’en fonction de l’observance
du patient, de ses autres pathologies et traitements.
On adapte les traitements endocriniens en se fiant aux critères cliniques et aux dosages biologiques.
On peut doser :
Ø L'hormone elle même (vérifier que le patient prend le traitement)
Ø Les effets de l’hormone sur le rétrocontrôle (TSH, rénine).
Ø Les hormones/métabolites qu’elle induit en aval (IGF1).

III) Exemples de regulation hormonales

1) Axe corticotrope

L'hydrocortisone (Cortisol) est secrété par la glande surrénal sous l'influence de l'ACTH (hormone ante-
hypophysaire), elle même réguler par la CRH (hormone hypothalamique), elle possède une demi-vie courte
et de fort taux de variation selon un rythme nycthéméral (augmente a partir de 5-6h du matin pour atteindre
sont maximum a 7-8h puis redescend)

Le traitement par hydrocortisone (indiquer pour l’insuffisance rénal), agis pendant 5 a 8 heure avec 2 a 3
prises par jour pour essayer de mimer le cycle du cortisol.
Il s'agit d'un traitement de substituions non « physiologique » avec une surveillance qui est essentiellement
clinique avec des risque de sous-dosage et de sur-dosage chronique car il n'y a pas de de paramètre
biologique de surveillance pour l'adaptation des doses.
L'éducation thérapeutique est vraiment importante pour l'adaptation des doses a des situation particulière,
en particulier pour les dose de stress avec la nécessiter de passer a l'injectable.

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2) Axe thyréotrope

Les hormones thyroïdiennes (T3,T4) sont sécréter par la thyroïdes sous l'influence de la TSH (hormone
ante-hypophysaire), elle même réguler par la TRH (hormone hypothalamique)
La thyroïde fabrique essentiellement de la T4, qui est une hormone inactive (demi-vie longue, 7J), c'est une
pro-hormone qui peut être transformé en périphérie soit en T3 qui est une hormone active(demi-vie courte,
24h) soit en rT3.
Du fait de sa demi-vie longue on traite les déficit en hormone thyroïdienne avec de la T4

On effectue des dosages plasmatiques et en fonction de la concentration sanguine des


hormones périphériques et hypophysaire (centrale). Cela permet de déterminer si la cause du trouble
est d’origine centrale ou périphérique.
Il faut d’abord regarder l’hormone périphérique avant de passer à l’hormone hypophysaire.
Stimuline hypophysaire - TSH

1
2

Hormone périphérique : T4

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1- Chez le sujet sain, l’hormone périphérique ainsi que le stimulus hypophysaire (hormone centrale) sont
dans la norme.

2- L’hormone périphérique est en dessous des valeurs normales, tandis que l’hormone centrale est dans la
norme. Ici on dit que l’hormone centrale est inadaptée à la périphérie (elle est anormalement normale). Il
s’agit d’une insuffisance antéhypophysaire.

3- L’hormone périphérique est en dessous des valeurs normales, le stimulus hypophysaire est au-dessus de
la norme = hypersécrétion périphérique. Dans ce cas la sécrétion hypophysaire est adaptée à la périphérie.
L’insuffisance est d’origine périphérique.

4- L’hormone périphérique et l’hormone hypophysaire sont élevées. C’est une hypersécrétion


hypophysaire

5- L’hormone périphérique est élevée, l’hormone hypophysaire est basse. Il s’agit d’une
hypersécrétion périphérique. Dans les hypersécrétions périphériques l’hormone hypophysaire est
toujours effondré.

On traite les déficit de l'axe thyréotrope avec de la L-Thyroxine qui est une pro-hormones a demi-vie
longue administrer toute les 24h, si arrêt du traitement il faut attendre 3 semaine pour e plus avoir du tout de
L-Thyroxine.
La surveillance clinique se fait par dosage de la TSH si la cause est périphérique, par contre si c'est une
cause central on dosera la T3 et la T4.

3) Les insulines dans le diabète insulino-dépendant

Le traitement du diabète insulino-dépendant par insuline est compliqué car la glycémie est une
fonction étroitement réguler avec une marge thérapeutique très étroite, normalement la sécrétion
d'insuline varie tout le temps( lorsque l'on mange, en fonction du cycle nycthémérale, variation de
la sensibilité l'insuline, l'activité physique)
Le remplacement de la sécrétion d'insuline n'est pas du tout physiologique car l'insuline
endocrine est secrété de façon pulsatile dans le système porte (la moitié de l'insuline qui en est
extrait au premier passage) avec une demi-vie de quelque minutes ; alors que l'insuline
thérapeutique est injecter en sous-cutanée (pas de premier passage hépatique).

Il existe différent mode d'administration de l'insuline :


Ø Par picure (pratiquement plus utiliser)
Ø Par stylos (jetable ou a cartouche)
Ø Par pompes programmé

Il existe différent type d'insuline :


Ø Les analogue ultra-rapide (avant les repas), pic max au bout d'une heure avec une
efficacité de 4h.
Ø Les insulines semi-lente, pic max au bout de 4h avec une efficacité de 8 a 10h.
Ø Les insulines très lente, permet d'avoir un taux d'insuline basal en plateau, sans pic
avec une efficacité de 24h.

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Tout ça ne va pas sans éducation thérapeutique, la surveillance de la glycémie (par prélèvement


de sang capillaire), le patient doit apprendre a faire des injection et surveiller sont alimentation,
contraire les signe d'hypoglycémie et hyperglycémie, gestion de sont activité physique.

4) Régulation de la calcémie

L'hormone de bases de la régulation phospho-calcique est la parathormone (PTH), cette


hormone beaucoup d'action différente : une action direct sur le rein (sur le système de la vitamine
D, réabsorption du calcium et laisser du phosphore au niveau des tubules rénal) et une action direct
sur l'os qui favorise la résorption osseuse.
Le but est de maintenir la calcémie a la normale car lorsque l'ont a une hypoparathyroïdie, on a
plus de PTH et on se retrouve avec une calcémie qui est basse.
L’hypoparathyroïdie est la seul maladie endocrinienne ou l'ont ne remplace pas l'hormone par elle
même, on la remplace par une hormone intervenant en aval le 1-alpha hydroxylés de la vitamine
D qui agit sur l’absorption intestinal du calcium mais pas sur l'os et pas sur le rein.

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Fiche Cours 26 UE7: PRINCIPES THERAPEUTIQUES EN ENDOCRINOLOGIE

I) Le système endocrinien

-Constitué de glandes endocrines fabriquant des hormones hypothalamus, hypophyse, thyroïde,


parathyroïdes, surrénales, pancréas et gonades (testicules et ovaires).
-Mais aussi tissus et organes ayant une fonction endocrine :
Thymus (rôle très important chez l’enfant pour maturation immunitaire)
Reins  EPO, calcitriol et rénine
Tube digestif  gastrine, sécrétine, cholécystokinine…
Tissu adipeux  adipokines (ex : leptine)
Epiphyse ou glande pinéale  mélatonine
Cœur  peptide natriurétique auriculaire.

II) Les hormones


 Action à distance, lente et prolongée, de façon autocrine, paracrine ou neurocrine…
Taux extrêmement variables selon besoins
 Secrétion :
Ødans le sang (à faible concentration) par une glande endocrine de façon continue
Øcyclique (circadien, nycthéméral) pour la majorité des hormones
Øpeut être régulée par : substrat, SNC, autre hormone ou hormone elle même, ions, NT,
nutriments mais sécrétion aussi influencée par : âge, sexe, situation physiologique.
 Se lient à des récepteurs cellulaires spécifiques sur un ou plusieurs organes cibles afin d'en
modifier le fonctionnement.
 Rôles variés : métabolisme, adaptation à l’environnement, croissance et développement, équilibre
hydro-électrolytique, reproduction, thermorégulation …
 Certaines H. ont plusieurs récepteurs, selon type l’hormone aura un effet différent voir opposé
 3 grands types de structure chimique :
ØAmines (dérivées de la tyrosine) : adrénaline, noradrénaline, h.thyroïdiennes, dopamine.
ØStéroïdes : testostérone, œstradiol, cortisol, aldostérone, progestérone.
ØPeptides (les + nombreux) : Insuline, LH, FSH, TSH, ACTH, GH, ADH
 Mécanismes d'action
Ø1-Reconnaissance du récepteur de l'hormone
Ø2-Formation d'un complexe hormones-récepteur → modification de conformation du
récepteur
Ø3-Transduction du signal → apparition de changements intracellulaires

III) Principes thérapeutiques en endocrinologie

A) Objectifs
-Principal : remplacer ou rétablir une fonction endocrine anormale en s'adaptant à toutes les variations
physiologiques de cette fonction (ms pas uniquement, ex : contraception orale, dopage)
-Important de respecter la marge thérapeutique car risque iatrogénique.

B) Grands types de thérapeutique


TT Agonistes mimant les effets des hormones endogènes (testostérone, GH, hydrocortisone…) ayant
la propriété d'activer un récepteur, parfois pro-hormones (T4)
TT Antagonistes inactivant/s'opposant aux effets d'une hormone par compétition avec le récepteur,
en modifiant le rythme de sécrétion ou en inhibant la sécrétion de l'hormone

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TT qui modifient la sensibilité à une hormone selon différents paramètres (metformine favorisant
l'action de l'insuline)
TT qui stimulent ou inhibent la sécrétion d'une hormone (anti-thyroïdien de synthèse dans
l’hyperthyroïdie, GnRH pulsatile dans les hypogonadismes , sulfamides hypoglycémiants et diabète)

C) Principes

 Une hormone de synthèse (≠Opothérapie) doit :


Circuler
Agir sur les mêmes organes cibles que l'hormone endogène.
Avoir une spécificité/affinité pour les récepteurs hormonaux.
Mimer les effets biologiques de l'hormone endogène qu'elle remplace au niveau des tissus
périphériques (agoniste) et au niveau central (boucle de régulation).
Mimer le profil de sécrétion de l'hormone endogène en fonction de la demi-vie de l’hormone

 Traitements (liste non exhaustive)


Hormones sexuelles : testostérone, œstradiol, progestérone, HCG recombinante, FSH
recombinante, analogues GnRH.
Gluco-et / Minéralo-corticoïdes : Hydrocortisone, Fludrocortisone
Médicaments de la thyroïde : L-Thyroxine, Anti-thyroïdiens de synthèse
Hormones de l'anté-hypophyse : Hormone de croissance, gonadotrophines, ACTH
Agonistes de l'hormone anti-diurétique : desmopressine
Analogues de la somatostatine : octréotide
Inhibiteurs de la prolactine : bromocriptine, cabergoline
Insuline, antidiabétiques oraux

 Modes d’administration des traitements


Voie orale : comprimés/gouttes (hormones thyroïdiennes, œstrogènes, hydrocortisone
Sublinguale : hormone anti-diurétique.
Voie transdermique: gel/patch stéroïdes (œstrogène/testostérone).
Voie sous-cutanée : GH, Insuline.
Voie intra-musculaire : testostérone, analogues GnRH. Produit à injecter huileux.
Voie IV : Hydrocortisone en cas d’IR, Insuline en cas de décompensation aiguë.

 Education thérapeutique
-A la base du traitement (le + souvent pr tt prolongé ou à vie)
-Adaptation du tt (tolérance/clinique, dosages biologiques)
-Compréhension de la pathologie
-Meilleure observance
-A toujours accompagner d'une prise en charge psychologique (maladie chronique ++)
-Carte de malade (diabétique, insuffisant surrénalien)

 Adaptation et personnalisation des traitements


-Clinique (essentiel dans tous les cas)
-Dosages biologues :
 hormone administrée dosée directement dans le plasma
effets de l’hormone sur le rétrocontrôle (ex: TSH, rénine)

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 hormones ou métabolites qu'elle induit en aval (IGF-1, T3)


 intégrer la cinétique d'action du traitement et la cinétique de la fonction (cycle nycthéméral)
-En fonction de l’observance, d’autres pathologies/ TT (interaction entre médicaments ou hormones)

-Principaux facteurs à prendre en compte :


 Besoin physiologique et sévérité de la pathologie (Déficit complet ou pas)
 Variations de l'hormone (Cycle nycthéméral, Circonstances particulières )
 Traitement administré vs hormone naturelle (Transformation, pro-hormone)
 Pharmacocinétique du médicament (Demi-vie, voie d'administration )
 Variations physiologiques des besoins (Age, grossesse)

IV) Exemples de régulations hormonales

A) Hydrocortisone :
-Indication : insuffisance surrénale
-Demie-vie courte, forte variation selon cycle nycthéméral
-Durée d’action : 5 à 8h
-2 ou 3 prises par jour
-essayant de mimer le cycle du cortisol

-stress ↑ taux cortisol : nécessité d'adaptation des doses par les patients et d'éducation thérapeutique

-Substitution non « physiologique »

-Surveillance essentiellement clinique


 pas de paramètre biologique de surveillance pour l'adaptation des doses
 Risque de sous-dosage ou de sur-dosage chronique
-Importance de l’éducation thérapeutique pour l'adaptation des doses à des situations particulières
(Doses de stress, passage à l'injectable)

-Pour freiner l'ACTH dans l'hyperplasie congénitale des surrénales et éviter l'hyperandrogénie,
nécessité d'utiliser des doses supra-physiologiques

B) L-Thyroxine

(Demie-vie courte) (pro-hormone à demie-vie longue)


-T4 circulante : production thyroïdienne = traitement (On traite déficit en h. thyroidiennes avec T4)
-Majorité de la T3 : conversion périphérique de la T4

TT déficit de l'axe thyréotrope : L-Thyroxine (Pro-hormone)


Demi-vie longue (administration 1x par 24h, si arrêt disparition L-t en 3semaines environ )faible
variation
-Surveillance clinique (Dosage TSH si cause périphérique, T4l et T3l si cause centrale)

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C) Insuline dans le diabète insulino-dépendant

-Remplacement d'une fonction étroitement régulée


 Marge thérapeutique étroite
 Nombreux facteurs de variation de la sécrétion d'insuline (alimentation, cycle nycthéméral,
activité physique, sensibilité à l'insuline)
-Remplacement (de la sécrétion d’insuline) non physiologique
 Sécrétion pulsatile (Demi-vie plasmatique de 4 à 6 minutes) d'insuline (endocrine) dans le
système porte (50% d'extraction au premier passage hépatique)
 Injections en sous-cutané (insuline thérapeutique, pas de 1er passage hépatique)

 Insulinothérapie : mode d'administration


Seringues (pratiquement plus utilisé)
Stylos (jetables ou cartouches)
Pompes programmées à changer tous les 3j

 Insulines utilisées :
Ultra-rapides (avant repas) : pic max au bout d’1h ; efficacité 4h.
Semi-lentes (NPH) : pic max au bout de 4h ; efficacité 8-12h.
Ultra lentes : sans pic ; efficacité 24h (taux d'insuline basal en plateau)

1 injection d’analogues rapides avant chaque repas à dose adaptée à la quantité de glucides ingérés
1 injection d’insuline lente au coucher

 Education thérapeutique
Autosurveillance de la glycémie ; Apprentissage des injections ; Alimentation ; connaître signes
d'hypoglycémie et d'hyperglycémie ; Gestion du sport / des maladies intercurrentes ; Clé pour la
prise en charge du DT1 ; Dispensé par une équipe pluridisciplinaire formée (besoins particuliers de
chaque patients ; besoins liés à l’âge) ; Doit s’intégrer aux soins quotidiens (ex: complément de basal
bolus) ; Doit s’accompagner de modifications du comportement de la famille et des patients ;
Processus continu tout au long de l’enfance et de l’adolescence et répété

D) Régulation de la calcémie par la vitamine D

Traitement de l’hypoparathyroïdie (plus de pth, calcémie basse ;,


Utilise les dérivés 1-alpha hydoxylés de la vitamine D (Alfacalcidiol, Calcitriol)
-Action sur l'absorption intestinale de calcium (pas d'action sur l'os ni sur le rein)
-Conséquences en termes de surveillance et d'équilibre
-Donc substitution par une hormone intervenant en aval de l'hormone déficiente

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