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Dr.

MERAD Module de PHYSIOLOGIE Année Universitaire : 2018-2019

Généralités Sur La Physiologie Du Système Endocrinien


I. Introduction :
L’endocrinologie est une science et une spécialité médicale dédiée au diagnostic et au traitement des pathologies
qui résultent des anomalies pouvant affecter les glandes endocrines et les substances que ces glandes produisent,
en l’occurrence les hormones endocrines.
On appelle glande tout organe ou structure doué de la propriété de produire puis de libérer des substances, il
peut s’agir d’hormones, d’enzymes digestives, de lait, de sueurs…).
Le mot hormone, proposé par W.M. Bayliss et E.H. Starling, provient du mot grec hormaien qui
signifie « exciter ». Par opposition aux hormones dites exocrine sécrétées extérieurement ou dans une lumière,
comme la lumière de tractus gastro-intestinal, les hormones endocrines sont quant à elles sécrétées
intérieurement dans le sang. Starling définit l’hormone comme étant un messager chimique produit d’une
manière récurrente pour répondre aux besoins physiologiques, ces hormones sont transportées par le courant
circulatoire des organes où elles sont produites vers les organes cibles de leurs actions.
Les classiques glandes endocrines : hypophyse, thyroïde, parathyroïde, ilots de Langerhans (pancréas
endocrine), glandes surrénales et gonades communiquent largement avec d'autres organes et ce par le biais
du système nerveux, des hormones, des cytokines et des facteurs de croissance.
L’hypothalamiques produit des hormones appelées libérines (releasing hormones : GnRH, GHRH,TRH,CRH),
ces libérines commandent directement la production des hormones hypophysaires (respectivement, FSH/LH, GH
ou hormone de croissance, TSH, ACTH) de ce fait, le système nerveux central exerce une influence
régulatrice majeure sur les hormones hypophysaires.Le système nerveux périphérique module l’activité
de la médullosurrénale et production des hormones des ilots de Langerhans.
Le système immunitaire et le système endocrinien sont aussi intimement liés. A titre d’exemple, le
cortisol qui est une hormone surrénalienne est un immunosuppresseur puissant. Les cytokines et les interleukines
(qui sont des médiateurs chimiques produits par les cellules immunitaires qui modulent et régulent les fonctions
de ce système) ont des effets profonds sur les fonctions de l’hypophyse (appelée également glande pituitaire), de la
surrénale, de la thyroïde et des gonades.
Le système endocrinien joue également un rôle majeur dans des processus physiologiques tel que le maintien
de la pression artérielle, le volume intravasculaire et les résistances périphériques dans système
cardiovasculaire.
Le cœur est la source principale de peptide natriurétique auriculaire, substance hormonale qui stimule la
natriurèse en agissant sur un organe cible situé à distance en l’occurrence le rein.
L'érythropoïétine, une hormone produite par le rein et stimule l'érythropoièse dans la moelle osseuse. En
produisant la rénine, le rein est non seulement impliqué dans un système hormonal appelé système rénine-
angiotensine qui régule la volémie et la pression artérielle, mais il est également la cible de plusieurs hormones
telles que l’hormone parathyroïde (PTH), minéralocorticoïdes et vasopressine.
Le tractus gastrointestinal produit un nombre important de peptide hormonaux comme cholecystokinine,
ghreline, gastrine, sécrétine et vaso-actif peptide intestinal.

II. Nature des hormones : Les hormones peuvent être divisées en cinq classes majeures :
1. Dérivées d'acide aminé Comme la dopamine, les catécholamines (adrénaline et noradrénaline) et les
hormones thyroïdiennes (T3 ou tri iodothyronine et T4 tétra-iodothyronine dite également thyroxine);
2. Petits neuropeptides comme la gonadotropin-releasing hormone (GnRH), thyrotropine-releasing hormone (TRH), la
somatostatine et la vasopressine;
3. Grandes protéines comme l’insulinique, l’hormone lutéinisante (LH) et la parathormone (PTH);
4. Les hormones stéroïdiennes comme le cortisol, les androgènes, l’aldostérone, la progestérone et l'œstrogène
qui sont synthétisées à partir d’un précurseur, le cholestérol;
5. Dérivées de vitamines comme les rétinoïdes (vitamine A) et vitamine D.
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En règle générale, dérivées d'acide aminé et les hormones peptidiques interagissent avec des récepteurs
membranaires présents à la surface des cellules cibles. Les stéroïdes, les hormones thyroïdiennes, la vitamine D et
des rétinoïdes sont solubles dans les lipides et interagissez avec des récepteurs nucléaires intracellulaires.

III. Synthèse d'hormone :


La synthèse d'hormones peptidiques et leurs récepteurs se fait par le mécanisme classique d'expression génique :
transcription >>ARNm >>protéine>> maturation>>tri intracellulaire>> Intégration de membrane, ou
sécrétion.
Beaucoup d'hormones sont produites sous forme de précurseur polypeptidique plus long. Ce précurseur est
biologiquement inactif devant subir un clivage protéolytique pour produire l’hormone biologique active.
Exemple : proopiomélanocortine (POMC) >>ACTH;
Proglucagon>>glucagon; pro-insuline>>insuline; pro-PTH >>PTH,
Le clivage des précurseurs produit non seulement l’hormone considérée mais également, parfois, de multiple
peptides qui peuvent avoir des effets biologiques .
Hormones destinées à la sécrétion sont transportées à travers le réticulum endoplasmique dans des vésicules
sécrétoires.
Les hormones stéroïdes dérivent d’un précurseur, le cholestérol. Et ce à travers des étapes ou interviennent des
enzymes spécifique

IV. Sécrétion des hormones, transport et dégradation :


Une fois synthétisées, les hormones peptidiques (exemple : GnRH, l'insuline, GH) sont stockées dans des
granules sécrétoires. Sous l’effet d’un stimulus (libérine ou un signal neural) il se produit un changement rapide de
la concentration de calcium intracellulaire, provoquant la fusion des granules avec la membrane cellulaire et la
libération (sortie) de leur contenu dans le secteur extracellulaire et le système sanguin. Les hormones stéroïdes, au
contraire, diffusent dans la circulation dès qu’elles sont synthétisées.
Beaucoup d'hormones circulent liées à des protéines sériques. Les exemples :
 T4 et T3 se lient à la thyroxine binding globuline (TBG), à l’albumine et à la thyroxine binding préalbumine (TBPA);
 Le cortisol se lie à transcortine (CBG);
 Androgène et l’œstrogène se lient à la Sex Hormone Binding Globuline (SHBG) ;
 IGF-I se lie aux (IGFBPs);
 La GH GH Binding Globuline(GHBP),
 L'activine se lie à follistatine.
Ces formes liées constituent un réservoir hormonal, empêchent la dégradation rapide des hormones, limitent
l'accès des hormones à certains sites

V. Action des hormones sur leurs récepteurs :


Pour exercer son effet sur la cellule cible, l’hormone doit obligatoirement interagir avec un récepteur
spécifique. Ces récepteurs aux hormones sont de deux types : Les récepteurs nucléaires et les récepteurs
membranaires.
Les récepteurs membranaires se lient principalement aux hormones peptidiques et aux catécholamines.
Les récepteurs nucléaires se lient aux petites molécules qui peuvent diffuser à travers la membrane cellulaire,
c’est le cas des hormones thyroïdiennes, stéroïdes et de la vitamine D et ses dérivés.
La liaison de l’hormone à son récepteur est fonction de la spécificité et de l’affinité.
Par ailleurs, le nombre des récepteurs varient considérablement d’un tissu à un autre ceci est un facteur
déterminants dans la réponse cellulaires. Par exemple, les récepteurs de l’ACTH des sont localisés presque
exclusivement dans la corticosurrénale et les récepteurs FSH sont trouvé uniquement dans les gonades. Au
contraire, les récepteurs de l'insuline des hormones thyroïdiennes sont largement distribués, reflétant les besoin en
réponses métaboliques énergétiques dans tous tissus de l’organisme.

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Récepteurs membranaires :
Les récepteurs membranaires des hormones peuvent être divisés dans plusieurs groupes :
 Récepteurs à sept domaines transmembranaires couplés à une protéine G ;
 Récepteurs de tyrosine kinase,
 Récepteurs de cytokine
 Récepteurs de kinase de sérine

1. Récepteurs à sept domaines transmembranaires couplés à une protéine G lie un grand nombre d’hormones,
LH, PTH, petits peptides (TRH, somatostatine), catécholamines (adrénaline, dopamine),
2. Les récepteurs de tyrosine kinase se lient à l'insuline et à certains facteurs de croissance, comme IGF-I, EGF
Epidemal Growth Hormone, NDGF Nerve Derived Growth Factor, facteur de croissance plaquettaire et Fibroblaste Growth
Factor.
Les récepteurs de tyrosine kinase jouent un rôle important dans la croissance et la différenciation cellulaire aussi
bien que dans métabolisme intermédiaire.
Les récepteurs GH et PRL appartiennent à la famille des récepteurs de cytokine qui sont des analogues aux
récepteurs de tyrosine kinase,
3. Les récepteurs de la sérine kinase lient l’activine, l’AMH (hormone anti Müllerienne) et Bone Morphogenic
Protéines (BMP).

Récepteurs nucléaires :
La famille de récepteurs nucléaires comprend plus de 100 membres. Pour beaucoup d’entre eux, le ligand reste
inconnu à nos jours et portent le nom de récepteurs d'orphelins.
La fonction de ces récepteurs nucléaires est d’activer ou d’inhiber l’expression génique.
Le glucocorticoïde, les minéralocorticoïdes, l'œstrogène, la progestérone, androgènes, les hormones
thyroïdiennes, la vitamine D et ses dérivés se lient à des récepteurs nucléaires spécifiques, cette liaison entrainera
une cascade des réactions moléculaires qui va aboutir selon les cas à l’activation ou bien à la suppression de la
transcription du gène cible.

VI. Les fonctions des hormones :


Le rôle physiologique des hormones peuvent être résumées en trois grandes fonctions :
Croissance et différenciation, Maintien de homéostasie, Reproduction.
1. La croissance :
De nombreuses hormones et des facteurs nutritionnels influencent directement ou indirectement la croissance.
Ainsi, le retard statural peut être causé par un déficit en hormone de croissance (GH), par l’hypothyroïdie (déficit
en hormones thyroïdiennes), le syndrome de Cushing (excès en hormones glucocorticoïdes) et puberté précoce.
Plusieurs facteurs (GH, l'IGF-I, les hormones thyroïdiennes) stimulent la croissance, tandis que d'autres (les
stéroïdes sexuels) mènent à la soudure précoce des cartilages épiphysaires et donc limitent le gain statural.
2. Maintien de l'homéostasie :
Toutes les hormones jouent un rôle dans le maintien de l'homéostasie, les effets les plus importants :
 Les hormones thyroïdiennes contrôlent environ 25 % de métabolisme de base.
 Le cortisol action permissive pour beaucoup d'hormones en plus de ses effets directs
 PTH régule les niveaux de phosphore et le calcium
 La vasopressine l'osmolalité plasmatique en contrôlant la clairance de l'eau libre
 Les minéralocorticoïdes contrôlent le volume vasculaire et la concentration des électrolytes plasmatiques,
sodium et potassium
 L’insuline maintien la glycémie à taux normal
 La clairance à l'eau libre est principalement contrôlée par la vasopressine, et accessoirement par le cortisol et
les hormones thyroïdiennes
 PTH et vitamine D régulent d’une façon interdépendante le métabolisme du calcium. La PTH stimule la
synthèse rénale de 1,25 dihydroxyvitamine D, qui augmente l'absorption de calcium dans le tractus gastro-
intestinal et favorise l'action de la PTH dans l'os.
 Certaines hormones permettent l’adaptation face aux situations dite de stress.

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En cas de stress aigu (trauma ou choc infection sévère, accouchement), le système nerveux sympathique est
activé stimulant la sécrétion de catécholamines celles-ci augmentent le débit cardiaque, stimulent le système
musculaire et squelettique, augmentent la tension artérielle moyenne et stimulent la production glucosée.
En cas de stress chronique et/ou répété, l'hypothalamus est produit de plusieurs hormones, vasopressine
inclusion et CRH Corticotropine Releasing Hormone. Ces hormones augmentent la production d’ACTH et la
production GH. Ce qui augmente la sécrétion de cortisol. Ceci contribue à maintenir un bon état hémodynamique
et à atténuer les phénomènes inflammatoires.
3. Reproduction : Les hormones jouent un rôle clé dans :
1/ Différenciation sexuelle du fœtus
2/ Maturation sexuelle pendant puberté
3/ Conception, grossesse, allaitement et développement de l’enfant
4/ Fin de l’activité génitale reproductrice ou ménopause.
Les interactions fines et subtiles entre différents hormones est illustré par les changements hormonaux observés au
cours du cycle menstruel. Dans la phase folliculaire précoce, la sécrétion pulsatile de la LH et FSH stimule la
maturation progressive du follicule ovarien. Ceci augment progressivement les niveaux d’œstrogène et de
progestérone, ce qui améliore la sensibilité hypophysaire à la GnRH, celle-ci quand elle est combinée avec
l’accélération de la sécrétion de GnRH déclenche un pic de sécrétion de la LH et la rupture du follicule mature.
Inhibine, une protéine produite par les cellules de la granulosa, améliore la croissance folliculaire et inhibe
sélectivement la sécrétion hypophysaire de F sans affecter la sécrétion de l’hormone lutéinisante (LH).
Pendant grossesse, la production accrue de prolactine, en combinaison avec stéroïdes placentaires (œstrogène et
progestérone), préparent le sein pour permettre l'allaitement. Les œstrogènes incitent la production. Par ailleurs,
le système nerveux et l'ocytocine rendent comptent de l’effet de la succion sur la production et la sortie du lait
maternel.

VII. Le système de rétrocontrôle hormonal :


Le contrôle de la production des un grand nombre de d’hormone est soumis à un système de rétrocontrôle,
Feedback control, ce système de rétrocontrôle est une caractéristique fonctionnelle fondamentale du système
endocrinien. Ce mécanisme est parfaitement illustrer de par l’organisation du fonctionnement des axes
hypothalamo-hypophyso-glandulaires.
Ces axes sont dirigés par la rétro-inhibition, ce processus permet de maintenir les taux hormonaux à des niveaux
relativement étroits et stables.
La T3 et la T4 sont produites par la thyroïde, cette sécrétion est stimulée par une hormone hypophysaire, la
TSH dont la production est stimulée par une hormone hypothalamique, la TRH ; ce « bloc » hypothalamus,
hypophyse et thyroïde (avec leur sécrétions hormonales respectives) constituent l’axe hypothalamo-hypophyso-
thyroïdien (ou axe thyréotrope).
Le cortisol est produits par la surrénale, cette sécrétion est stimulée par une hormone hypophysaire, l’ACTH
dont la sécrétion est stimulée par une hormone hypothalamique, la CRH ; ce « bloc » hypothalamus, hypophyse et
surrénale (avec leur sécrétions hormonales respectives) constituent l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (ou
axe corticotrope).
Les hormones sexuelles (testostérone, œstrogène, progestérone) sont produits par les gonades (testicule et
ovaires), cette sécrétion est stimulée par des hormones hypophysaires, FSH et LH dont la sécrétion est stimulée
par une hormone hypothalamique, la GnRH ; ce « bloc » hypothalamus, hypophyse et gonades (avec leur
sécrétions hormonales respectives) constituent l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique (ou axe gonadotrope).
Les exemples de rétro-inhibition hypothalamique-hypophysaire incluent :
 Le rétrocontrôle négatif qu’exercent les hormones thyroïdiennes en inhibant la sécrétion de TRH-TSH,
 Le rétrocontrôle négatif qu’exerce le cortisol en inhibant la sécrétion de CRH-ACTH,
 Stéroïdes gonadiques en inhibant la sécrétion de GnRH-LH/FSH,
 L’IGF-I en inhibant la sécrétion de l'hormone de croissance (GHRH)-GH

Un exemple de rétrocontrôle négatif est celui auquel est soumis l’axe thyrotrope.

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Toue diminution du taux d'hormones thyroïdiennes circulante déclenche une augmentation rapide de TRH et
par voie de conséquence une augmentation de la sécrétion TSH et dès que le taux d’hormone thyroïdienne atteint
un niveau normal, il inhibe la sécrétion de TRH et TSH restaurant un nouvel état d'équilibre. est atteint.

VIII. Contrôle paracrine et autocrine :


Parallèlement au mécanisme endocrine, certaines glandes exercent des effets dit paracrine sur des sites cibles
adjacents, exemple, la sécrétion de somatostatine par les cellules δ des îlots de Langerhans du pancréas inhibent la
sécrétion insulinique par les cellules β voisines. L'IGF-I agit sur beaucoup de cellules qui le produisent
(chondrocytes, épithélium mammaire, et les cellules gonadiques) ce mode d’action est dit autocrine. À la
différence du mode d’action endocrine, le contrôle paracrine et autocrine est difficile à étudier parce que des
concentrations des facteurs de croissance locaux ne peuvent pas être aisément mesurées.
La contigüité entre l’hypothalamus et l’hypophyse expose cette dernière à de hautes concentrations de libérines
hypothalamiques; les tubules séminifères des testiculaires sont exposés à de hauts niveaux de testostérone produits
par les cellules de Leydig; le pancréas reçoit des informations nutritives du tractus gastrointestinal; et le foie est la
cible l'objectif proximale d'insuline du fait du drainage portal du pancréas.

Rythmes hormonaux :
Les systèmes de rétrocontrôles décrits ci-dessus sont se superposent sur les rythmes hormonaux l'adaptation de
l’organisme à l'environnement.
Changements saisonniers, l’alternance jour-nuit, le sommeil, les repas et le stress sont des exemples des
nombreux phénomènes environnementaux affectant les rythmes hormonaux.
Le cycle menstruel de 28 jours, reflète le temps nécessaire à la maturation folliculaire et à l’ovulation.
Pratiquement toutes les hormones hypophysaire sont influencées par le sommeil et sont soumises à un rythme
circadien. Ainsi, l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien est caractérisé par des pics caractéristiques de
production de cortisol et ACTH tôt le matin, avec un nadir pendant la nuit. La connaissance de ces rythmes est
importante lors de la pratique de tests endocriniens et lors de l’administration des traitements hormonaux.
Un sommeil Perturbé peut modifier la régulation hormonale et être source de résistance à l'insuline et
d'hypertension.
Par ailleurs, plusieurs hormones peptidiques sont sécrétées de façon pulsatile toutes les deux ou trois heures.
La sécrétion de LH et de FSH est très sensible à la fréquence des puls de GnRH. La sécrétion pulsatile de GnRH est
indispensable pour maintenir la sécrétion hypophysaire de LH et de FSH. Une sécrétion continue de GnRH inhibe,
par contre, la production de gonadotrophines pituitaire.

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