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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU

1. INTRO-GENERALITES
Les animaux sont des êtres pluricellulaires et complexes en therme de structure et de fonction-
nement. Des mécanismes de control et de régulation sont nécessaires. Ces régulations assurent
le maintien d’un équilibre physico-chimique. S’il se rompt, la vie s’arrête. Ce sont des réseaux
de communications qui assures les régulations. On distingue deux grand system de communica-
tion entre cellules, tissus et organes :
- Le système nerveux : communique en utilisant un réseau de fibres, qui transmettent des
signaux électrochimiques entre le system nerveux central et tous les tissus périphé-
riques. Le SN peut aussi par le biais des nerfs faire passer des signaux d’organe à organe
(d’un système périphérique à un autre). Cela passe malgré tous par la moelle épinière
et constitue, l’arc réflexe
- Le système endocrinien : communique via des messagers chimiques, soit des molécules
qui sont transportés par le sang.
La communication par un réseau de fibres est très rapide, comparée à celle assurée par des
messagers chimiques. Il y a 40 ans, on a revu la complexité de ces deux systèmes. Ils sont
capables d’interagir l’un avec l’autre à certains endroits. Cela créé un système neuroendo-
crinien, qui fonctionne avec des neurohormones (les hormones sécrétées par l’hypothala-
mus).
L’endocrinologie c’est l’étude de la communication dans un organisme animal par des hor-
mones (molécules synthétisées par des glands endocrines). Une glande endocrine n’a pas
de canaux excréteurs, donc sécrétion directement dans le MI. Le milieu intérieur= tous les
liquides de l’organisme qui ne sont pas dans des cellules. Il les transporte sur une assez
grande distance vers des tissus cibles, dont elles vont modifier le fonctionnement. Défini-
tion historique des hormone, 1902, Bayliss et sterling. Une cellule cible d’une hormone pos-
sède un récepteur spécialement adapté à la réception de cette hormone. Le récepteur est
une structure moléculaire qui reçoit l’hormone et la fixe temporairement, c’est le vecteur
de transition entre le signal venu d’ailleurs et la cellule ; l’hormone est la première réponse
cellulaire.
Il y a aussi (30ans), d’autres sources d’hormones dans un organisme animal. Il y a des tissus
non glandulaires, dont les fonctions principales ne sont pas endocrines, et qui malgré tout,
sécrètent des hormones. Le system endocrinien aujourd’hui est un system avec 3 modes de
sécrétions différents :
- Sécrétion hémocrine = glandes qui sécrètes des hormones dans le sang
- Sécrétion paracrine = un tissu random constitué d’un certain nombre de cellules va libé-
ré des info qui vont modifier comment agit la cellule d’à côté (ex ; synapses, jonctions
neuro-musculaires)

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- Sécrétion autocrine = une random cellule dans l’organisme, ailleurs que dans une glande
sécrétrice qui va sécréter des molécules dans le liquide interstitiel qui l’entoure. Les mo-
lécules sécrétées vont agir sur cette même cellule.
De très nombreuses molécules produites par des glandes ou des cellules non glandulaires ré-
gule le fonctionnement des organismes animaux = semiomolécules (sémio = science des
signes ) = évolution des signes aux autres cellules.

2. NOTION D’HORMONE ET DE GLANDE ENDOCRINE


a. Hormone :
Sens classique de sécrétion des hormones. L’hormone est une molécule sécrétée par des cel-
lules spécialisées dans le torrent circulatoire qui va agir à distance sur d’autre cellules (cellules
cibles), a des concentrations proches de la nano molarité ([10^-9]). Les hormones dans le tor-
rent circulatoire sont tjrs présentes a des concentrations extrêmement faibles. Ou elles dé-
clenchent un certain nbre de réaction biochimiques, dépendantes de la différenciation de la cel-
lule cible. Ainsi, 2 cellules cibles différentes apportent une réponde différentes a la même hor-
mone.
Les cellules cibles sont atteinte au niveau de leur structure spécifique, au sein du récepteur.
b. Glandes endocrines
i. Notion d’épithélium
4 tissus fondamentaux qui structurent un organisme :
1- Tissus Epithéliales ; originaire de l’ectoderme, de l’endoderme et parfois du mésoderme,
c’est un ensemble de cellules jointives formant des couches continues, formant des
feuillets couvrant ou limitant des surfaces :
Externe = peau
Interne = les muqueuses
Un épithélium peut être sécréteur, donc les glandes endocrines sont de nature épithéliale. Au
cour de l’ontogénèse, des épithélium qui étaient jusqu’ici des épithélium de surfaces, certain
s’invaginent ds la prof du tissu qu’ils recouvrent ; ca devient une glande sécrétrice ( = épithé-
lium glandulaire). Le reste un épithélium de recouvrement.
2- Tissus conjonctifs
3- Tissus musculaires
4- Tissus nerveux
ii. Notion de glandes
Une glande est toujours de nature épithéliale, mais il y a toujours deux natures de glandes ;

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- Exocrines = sécrètent un liquide qui n’est pas hormonale (pas d’hormones) dans une lu-
mière de l’organisme par l’intermédiaire d’un canal excréteur. Ex : Le foi quand il sécrète
de la bile, à l’aide de glandes exocrines.
Il existe des glandes unicellulaires ;
Ex : certaines glandes unicellulaires de la muqueuse intestinale. A certains endroits, ne res-
semblent pas aux autres cellules.
- Endocrines = on pense que les glandes endocrines résultent de la transformation de
glandes exocrines. Glandes qui autrefois avait un canal excréteur et a l’occasion d’une
rupture dans la phylogénèse (c’est la phylogénie), ont perdues ce canal excréteur. Ce qui
les a amenés à excréter dans le milieu intérieur, surtout le sang. Elles jouent un rôle phy-
siologique tellement important, que lorsqu’elles se dérègles, elles donnent lieu à des
symptômes caractéristiques. Cela peut être une surproduction d’hormone ou bien un
déficit de production.

3. LA NATURE CHIMIQUE DES HORMONES


Les hormones ne sont pas de n’importe quelle nature biochimique. Il y a trois grandes familles
chimiques :
- Hormones dérivées d’acides
tée par la glande modulo- surrénale.

Hormones thyroïdiennes ; ces hormones contiennent de


l’iode. 3,5,3’,5’ tétraïodothyronine aussi triiodothyronine
C’est une toute petite famille d’hormones.

- Les peptides et les protéines ; Les peptides sont des petits polymères d’acides aminés.
Les hormones sont majoritairement d’origine protéique 95%. Très souvent ce sont de
glyco-protéines (présence de sucre. Quand elles sortent de la glande, ce ne sont pas des
hormones prêtes à l’utilisation mais des hormones inactives appelées : pro hormones.
Elles sont trop longues, donc ne peuvent pas être captées par le récepteur. Elles vont su-
bir un découpage enzymatique par un enzyme protéolytique

- Les hormones stéroïdes sont toutes dérivées d’une seule et même molécule ; le choles-
térol. Il peut être d’origine alimentaire, ou bien résulté de la synthèse hépatique.

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4. LA REGULATION DES PRODUCTIONS D’HORMONES


La sécrétion des molécules hormonales n’est pas continue, elle se fait en fonction des besoins
physiologiques. Supposons après un repas une augmentation de la concentration plasmatique
en glucose (augmentation de la glycémie). Cette augmentation n’est pas compatible avec la vie,
c’est donc régulée grâce à l’insuline. A l’autre bout de la chaine il y a la régulation de la popula-
tion d’hormones par la destruction. La fixation de l’hormone sur une cellule est temporaire, leur
destruction s’effectue dans le foie. Il détruit parfois des hormones qui n’ont jamais servis, le
gaspillage est énorme.

5. LES RECEPTEURS D’HORMONES


L’hormone entre en contact avec la cellule cible au niveau du récepteur. La nature chimique de
ce dernier est protéique. Les récepteurs sont tous, sans exception, des protéines, ayant une
forme déformable. C’est le récepteur qui déclenche la réponse cellulaire. La présence d’un ré-
cepteur ou non est un mode de différenciation cellulaire entre une cellule cible et non-cible.
Elle possède deux sites ;
- Un site receveur = partie de la protéine qui va accueillir l’hormone
- Site exécutif = qui va faire une action dans la cellule (exemple : protéine G).
Le site exécutif interagit avec une partie de la cellule ; c’est l’effecteur. Il produit la première ré-
ponse qui entraîne la modification du fonctionnement cellulaire, le plus souvent, l’effecteur est
une enzyme.
a. Spécificité des récepteurs
Les protéines ont des propriétés structurales (allostériques) exceptionnelle qui leur permettent
de jouer ce rôle de récepteur. Les protéines sont la seule famille moléculaire ayant des proprié -
tés d’allostérie.
La spécificité des récepteurs hormonaux peut être décomposée en 5 propriétés fondamen-
tales :
1. Spécificité hormonale
Il existe un strict ajustement stéréochimique (ajustement dans l’espace) du liguant (hormone)
au site récepteur de molécule. La forme du récepteur est parfai-
tement symétrique à l’hormone. Ils s’enquillent l’un dans l’autre.

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Un récepteur fixe des hormones spécifiques et pas d’autres SAUF exceptions. Il existe des hor-
mones sensiblement similaires les unes aux autres, et lorsque la mauvaise hormone se fixe au
récepteur, différentes options :
- Hormone similaire se fixe sur le récepteur et le stimule = même effet que l’hormone ini -
tiale (exemple des drogues) = effet agoniste
- Dans d’autres circonstances, le récepteur se bloque = hormone antagoniste.
Ce n’est pas un phénomène répandu.
2. Affinité élevée
Les hormones sont présentes dans les liquides de l’organisme (sang + milieu interstitiel) dans
des concentrations proches de la nano normalité, mais sont très nombreuses en therme de di-
versité. Les cellules cibles nécessitent des structures (récepteurs) de très hautes affinités pour
faire le tri. D’autre part, les hormones dans le liquide du plasma et liquide interstitiel sont
noyées dans ces fluides bien plus riche en composants non-hormonaux.
Exemple ; Le Glucagon = hormone qui fait monter la glycémie, protéine de petite taille. MM =
3500DA concentration de 100 pg/ml (picogramme). Concentration de protéines dans le sang =
65g/l ? Cela revient à : 1g de glucagon pour 650 T de protéines autour de lui.
C’est donc l’énorme affinité des récepteurs pour l’hormone qui permettent de la capter dans
être handicapé par l’énorme quantité de molécules non-hormonales aux alentour.
3. Nombre de sites (récepteurs) limité
Le nombres de sites sur une cellule est limité, il y a environ 10^4/10^5 récepteurs sur une cel-
lule eucaryote diploïdes. Ce nombre n’est pas fixe mais régulé, car la sensibilité d’une cellule à
une hormone varie. La qualité de cible d’une cellule varie dans le temps en fonction du nombre
de ses récepteurs (phénomène inconstant et régulé).
4. Spécificité tissulaire
Les récepteurs sont présents dans les organes cibles (constitués de cellules cibles).
5. Réversibilité de l’interaction
Quand une hormone (un liguant) se lie à un récepteur, l’interaction hormone-récepteur est
non-covalente. Une liaison covalente est extrêmement solide. Cela veut dire que l’hormone et
le récepteur sont liés par une liaison non solide. Ainsi, l’hormone peut se retirer du récepteur,
ce qui provoque un arrêt de l’effet de l’hormone.
L’interaction entre l’hormone et le récepteur suit la loi d’action des masses. La liaison liguant/
récepteur est réversible avec k1=constante d’association et k2=constante de dissociation.
Constante d’affinité = KA = k1/k2=[HR]/[H]*[R].

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Constante de dissociation= KD=k2/k1=[H]*[R]/[HR]

b. Les différents types de récepteurs

i. Les récepteurs membranaires


Les récepteurs membranaires sont situés à l’extérieur de la membrane plasmique, au nombre
de 10^3/10^5 par cellule eucaryote. L’hormone reste à l’extérieur, mais ce récepteur déclenche
des réactions intra-cellulaires.
ii. Les récepteurs intra cellulaires
Ils sont présents dans le cytoplasme. L’hormone va rentrer dans le cytoplasme et s’y lier pour
former le complexe hormone/récepteur mobile, qui migre dans le noyau, vers l’ADN. C’est là
que se trouve le site d’action ; les gènes. Les hormones régulent le fonctionnement des gènes.
Seuls les hormones ayant la capacité de pénétrer à l’intérieur de la cellule vont interagir avec
un récepteur intra-cellulaire. Les protéines ne rentreront JAMAIS dans la cellule car ce sont les
plus grosses molécules qui existent. Les hormones stéroïdiennes sont de petites hormones.

c. Régulation du nombre de récepteurs


Le nombre de récepteurs d’une cellule permet de réguler la réceptivité de cette cellule à une
hormones donnée, et on observe des régulations physiologiques très importantes

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Exemple : le contrôle hormonal des récepteurs utérins à la progestérone.
Le nombre de récepteurs à la progestérone est soumis à une double régulation ;
- Première régulation ; par d’autres hormones œstrogènes, (plus précisément les œstra-
diol). Qui en passant par les cellules utérines, stimulent l’augmentation du nombre de
récepteurs.
- Deuxième régulation ; Dowregulation. Lorsque la progestérone exerce une action de di-
minution du nombre de ses propres récepteurs. Elle limite sa propre action. Ce phéno-
mène limite les emballements.
Il faut donc une imprégnation des cellules utérines par de l’œstradiol pour que la progestérone
puisse agir et réaliser son effet d’autolimitation.

6. LE MODE D’ACTION DES HORMONES


a. Mode d’action des hormones avec les récepteurs membranaires
Les récepteurs membranaires concernent quelles hormones ?
- Les hormones peptidique (exception de l’insuline).
- Les catécholamines (dérivés d’AA, présence d’adrénaline ; Noradrénaline). Molécules
extrêmement petites qui n’entrent pas dans les cellules car elles sont hydrophobes (lipi-
diques).
Ces récepteurs membranaires occupent une place majeure dans les systèmes de signalisations
intra-cellulaires. Sans entrer dans une cellule, une hormone peut agir sur la cellule.

Le Récepteur transmembranaire, c’est


une structure protéique qui possède un
domaine extra cellulaire Stéréo chimique-
ment adapté à une certaine hormone. Ce
récepteur possède un autre domaine de
l’autre coté qui intervient dans la trans-
duction du signal du milieu extra cellu-
laire vers le milieu intra cellulaire. Ce do-
maine intra cellulaire assure la transmis-
sion du signal à un ou plusieurs effecteurs
dans la cellule et qui font intervenir une
cascade de relais dis kinésique pour cer-
tains ou phosphatidique pour d’autres.

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Par la transformation d’un message (hormone) différent à chaque fois, on aboutit à la forma-
tion d’un AMP cyclique, soit une uniformisation du message des Hormones.
L’AMP cyclique va activer les protéines inactives ; les kinases. Ce sont des enzymes phosphory-
lantes qui vont phosphoryler d’autre protéines (enzymes, protéines transporteuses…). Le résul-
tat de cette transformation est l’activation d’autres protéines. *La plupart des molécules qui in -
terviennent dans une cellule ne font rien tant qu’elles ne sont pas phosphatées*
Un autre fonctionnement du système Humorale (hormonal) :
Exemple : Hormone d’adrénaline / Effecteur AMP cyclique= second messager. La fixation de
l’adrénaline induit dans le cytoplasme la formation d’un second messager. Le premier messa-
ger, c’est l’hormone, le deuxième est une molécule synthétisée, suite à la capture de l’hor-
mone. L’AMP cyclique va déclencher un certain nombre de processus dans la cellule. A chaque
récepteur différent une protéine G différente, à l’autre extrémité du récepteur.
Le récepteur est lié à une protéine G activatrice composée de sous unité alpha bêta gamma. Ici
alpha nous intéresse car elle diffère en fonction des différents capteurs. Quand pas d’hor-
mones, lié à des molécules ADP
La sous unité alpha, est liée à de la guanosine tri phosphate (Si alpha est inactive, elle se lie à du
GDP). L’affinité d’alpha pour GDP diminue donc est remplacé par du GTP. Va stimuler l’adényl-
cyclase et l’ATP présent initialement dans la cellule devient de L’AMP cyclique (des milliers). Il y
avait aussi dans le cytoplasme des protéines kinases inactives qui vont s’activer avec l’AMP cy-
clique et réaliser des phosphorylations. Avec peu d’hormones on peut modifier considérable-
ment l’action d’une cellule (effet démultiplicateur).
L’AMP cyclique est synthétisé et agit jusqu’à ce qu’il soit détruit. Il n’agit donc pas longtemps
puisqu’il est désactivé rapidement par l’ouverture de la molécule par des enzymes qui sont tou -
jours présentes dans le cytoplasme cellulaire : les phosphodiestérases.
Des cellules différentes (tissus différents), selon leur équipement en récepteurs membranaires
et leur système enzymatique sensible à l’AMP cyclique, à partir du même grand principe de
fonctionnement peuvent être influencées de manière très différente par les hormones. Cepen-
dant, par ce mécanisme, une certaine perte de spécificité existe, si plusieurs hormones diffé-
rentes régulent une cellule donnée en agissant sur le même second message (AMP cyclique ou
IP3), cela mène à des actions synergiques ou antagonistes mais pas différentes.
Certaines hormones lorsqu’elles se fixent aboutissent à une activation des mécanismes cellu-
laire et d’autres, à une inhibition des mécanismes cellulaires.
Exemple ; La phosphodiestérase est inhibée par la caféine. L’enzyme supposée désactiver l’AMP
cyclique ne réalise pus don rôle, et le fonctionnement de la cellule est prolongé. Ce qui em -
pêche donc de dormir. Ces deux enzymes sont donc universelles et présentes partout. Par ce
mode d’action il existe un effet démultiplicateur qui est dû à l’existence du deuxième messager.

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Ce qui change d’une cellule à une autre, c’est le récepteur sur lequel se fixe l’hormone. Quand
l’hormone a agi sur le récepteur elle peut le quitter et repasser dans le torrent respiratoire qui
l’amène à des organes ou elle pourra être détruite : les principaux organes qui détruisent les
hormones à récepteur membranaires sont les reins et le foie.
Elles peuvent aussi être dégradées près de leur récepteurs, car certaines cellules possèdent
dans leur membrane des enzymes capable de dégrader l’hormone une fois qu’elle s’est déta-
chée du récepteur. C’est le cas du Glucagon.
Rôle de L’ip3 et du DAG :

Ip3= Inositol triphosphate 


DAG = diacylglycerol.
Il existe une autre protéines G, alpha Q. elle active la phospholipase C (PLC) qui va provoquer
une augmentation de la libération du DAG et des IP3 dans la cellule. L’IP3 stimule la voie de cer -
taines enzymes, qui vont stimuler des protéines cytoplasmiques et des facteurs de transcription
(molécules solubles dans le cytoplasme qui vont aller dans le noyau afin de lire des gènes qui
n’étaient pas lu).

b. Les récepteurs nucléaires


Les récepteurs nucléaires concernent uniquement les enveloppes lipophiles (qui aimes le gras),
elles peuvent traverser la membrane plasmique en passant à travers les lipides. Les seules hor-
mones qui ont cette capacité sont les hormones stéroïdes.

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Certaines hormones vont pénétrer à l’intérieur de la cellule par endocytose : Les hormones Thy-
roïdiennes. Ces hormones circulent dans le torrent circulatoire liées des protéines porteuses. Il
existe 3 types de protéines porteuses :
- Albumine ; concentration en albumine dans le plasma= 60 g/L (énorme)
- CBG ; Corticostéroïde Binding globulin
- SBG ; Sexhormon binding globulin
Ces protéines forment avec leur récepteur un complexe hormone-récepteur qui va (on ne sait
comment ???) activer la synthèse protéines au niveau des gènes (dans le noyau). Ces récep-
teurs peuvent être dans le noyau ou dans le cytoplasme des cellules cibles. Leur effet majeur
est la régulation de la transcription des gène (mécanisme régulé).
Quand les récepteurs du noyau sont encore inactifs, ils sont liés à des protéines non-histone.
*Dans le noyau la plupart des protéines sont histones* Lorsque l’hormone arrive dans le noyau
et se fixe sur le récepteur, elle chasse la protéine non-histone. Cela provoque la séparation du
récepteur vis-à-vis de sa protéine non-histone et donc le complexe, hormone réceptrice est
maintenant capable de se fixer à un élément de la région régulatrice d’une unité de transcrip-
tion ce qui active la transcription et donc la synthèse d’ARN messager mais également régule la
vitesse de la transcription. Il n’y a pas besoins de seconds messagers dans ce cas-là non plus.
*Cela provoque la production d’un ARN messager qui passe dans le cytoplasme qui sera lu par
un ribosome avant de former des protéine*

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PARENCHYME ; c’est un ensemble de cellules fonctionnellement spécialisées d’un tissu ou
d’un organe, en association avec un autre tissu conjonctif de soutien appelé ; le STROMA. Le
parenchyme d’un organe est constitué de cellules spécialisées associées à un tissu de soutien.
Les parenchymes ne sont pas seulement dédiés aux glandes.
Exemple ;
- Le parenchyme de la glande tyroïde (thyroïdien) ; est le tissu noble fonctionnelle de la
glande constituée par l’ensemble des follicules thyroïdiens. L’unité fonctionnelle de la
thyroïde, c’est le follicule thyroïdien.
- Le parenchyme pulmonaire ; c’est l’ensemble des cellules qui assure le passage de l’oxy-
gène vers les globules rouges.
Une glande exocrine ne produit jamais d’hormones.

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LE PANCREAS ENDOCRINE
1. INTRODUCTION
PAN = tout/ CREATIQUE = secrète Il y a deux pancréas dans un même organe (= deux tissus) :
- Le pancréas exocrine ; qui produit le suc pancréatique. Il sécrète des enzymes glycoly-
tiques/protéolytiques/lipolytiques/nucléolytique. Des lipases/ amylases/ protéases/ nu-
cléases, et il est doté d’un canal excréteur qui envoi tout dans l’intestin grêle.
- Le pancréas endocrine ; n’a pas de canal excréteur, il régule la nutrition des cellules de
l’animal grâce aux hormones intestinales et le système nerveux autonome. La régulation
humorale est une régulation par les molécules dissoutes dans les liquides de l’organisme
= hormones.

2. ANATOMIE
Le pancréas se trouve dans l’angle entre la grande courbure
de l’estomac et le début du duodénum. Ce pancréas comme
toutes les glandes est composé d’un parenchyme fonctionnel
et d’un stroma conjonctif (charpente plutôt discrète).
Comme tout organe, il est innervé et vascularisé. Les cellules
endocrines sont ultra-minoritaire puisqu’elles représente en-
viron 2/3 % de la masse du pancréas. Ces cellules endocrines
sont localisées à des endroits particuliers dans le pancréas ;
les îlots de Langherans, innervées par le système nerveux au-
tonome qui participe à la régulation de l’organe. Le pancréas
admet une double régulation : hormonale / nerveuse. Ces
îlots de Langerhans sont constitués de 4 types de cellules
fonctionnelles :
- Les cellules alpha ; sécrètent le glucagon
- Les cellules Bêta ; sécrètent l’insuline
- Les cellules Delta ; sécrètent la somatostatine
- Les cellules F ; sécrètent le polypeptide pancréatique

3. LES HOMONES PANCREATIQUES : GENERALITES


Les hormones pancréatiques sont sécrétées par des cellules en ilots ; les îlots de Langerhans.
Les hormones sont sécrétées dans le milieu interstitiel, et de ce milieu rejoignent les capillaires

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sanguins veineux (qui drainent l’organe). Ces hormones rejoignent le foie (un des grands lieux
d’action) en passant par la veine porte, mais aussi dans tous les tissus de l’organisme (grâce au
pompage cardiaque). Les ilots de Langerhans, grâce à leurs hormones pancréatiques régulent la
concentration sanguine de glucose ; la glycémie, (grâce à l’action des hormones pancréatiques).
Les deux principales Hormones sont le Glucagon et l’insuline (joue également un rôle dans la re-
production), qui maintiennent la glycémie à une concentration à peu près constante et néces-
saire à la vie des tissus. Cependant, ces molécules n’agissent pas que sur la glycémie, elles
maintiennent également constante les concentrations de plusieurs autres nutriments sanguins.
L’INSULINE ; sécrétée par les cellules bêta de Langerhans. Son action, antagoniste au
glucagon fait baisser la concentration de glucose dans le sang en facilitant les mouvements de
glucose à travers les membranes cellulaires. C’est une hormone hypoglycémiante qui stimule
l’entrée du glucose à partir du MI dans les cellules des tissus (au travers des membranes cellu-
laires). Elle stimule la Glycogénèse, sois le stockage du glucose au niveau du fois, sous forme de
glycogène.
LE GLUCAGON ; synthétisé par les cellules alpha de Langerhans. Son action hyperglycé-
miante stimule l’élévation du taux de glucose dans le sang. Cette hormone stimule notamment
la glycogénolyse (hydrolyse du glycogène) et la néoglucogenèse du Glycogène (énorme poly-
mère de glucose animal pas très loin de l’amidon) stocké dans les muscles striés squelettiques
et le foie.

Cette régulation endocrinienne du métabolisme du glucose est fondamentale pour l’homéosta-


sie (fait que les valeurs caractéristiques du milieu intérieur restent constantes) qui est indispen-
sable à la vie. Chaque cellule demande pour sa survie un apport adéquate et permanent d’éner-
gie. L’homéostasie ne concerne pas que le glucose, c’est le maintien des constantes métabo-
liques de l’organisme.
Exemple ; le diabète peut tuer

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LA SOMATOSTATINE ; pancréatique est sécrété par les cellules delta des îlots de Lange-
rhans. Elle inhibe le relargage de l’insuline et du glucagon. Elle abaisse la sécrétion de ces
deux hormones. Cette Hormone pancréatique qui agit sur place, a un mode d’action paracrine.
Elle est relarguée dans le liquide interstitiel et agit localement sur les récepteurs membra-
naires des cellules adjacentes, ici les cellules alpha et béta des ilots de Langerhans. N’entre
pas dans la circulation générale !
LE POLYPETIDE PANCREATIQUE ; synthétisé par les cellules F des ilots de Langerhans.
On sait qu’il existe mais son rôle n’est pas encore complètement établi ??? il SEMBLE participer
à la régulation de l’ingestion en agissant sur le centre hypothalamique de la satiété. Il contri-
buerait également au control de la glycémie par l’augmentation de la glycogénolyse et de la
néoglucogénèse.

Ces hormones ne sont pas les seuls qui participent à la régulation de la glycémie :
- GH ( growth hormon) : hormone de croissance
- Catécholamines modulo-surrénaliennes (sécrétées par la médullo-surrénale) :
o Adrénaline
o Noradrénaline
- Les glucocorticoïdes corticosurrénaliens :
o Le cortisol

Toutes ces hormones jouent elles aussi un rôle important dans la régulation de la glycémie, car
elles sont aussi capables d’augmenter la néoglucogenèse et la glycogénolyse.

4. L’INSULINE
a. La structure
C’est une hormone protéique de petite taille (6 000 Da), petit polypeptide. Formé de deux
chaînes d’AA : Chaîne alpha et béta, reliées par des ponts disulfures. Globalement les molé-
cules d’insuline sont similaires pour les différentes espèces, malgré tout, il persiste des petites
différences dans la séquence des AA constitutifs d’une espèce à l’autre. Malgré ça, l’insuline
d’une espèce fait baisser la glycémie d’une autre espèce.
Exemple ; L’insuline de porc faisant baisser la glycémie de l’Homme. Cette pratique possède
toute fois un défaut important, car les petites différences de structures entre les insulines font
que l’insuline d’une espèce est vue comme un antigène pour une autre espèce.
Ainsi lorsqu’on induit une molécule d’insuline dans un espèce différente, cela déclenche une
réponse immunitaire. Les lymphocytes B vont synthétiser des anticorps, qui vont éventuelle-
ment neutraliser la molécule. Les Anticorps qui reconnaissent la molécule se fixent dessus, elle
ne peut plus se fixer à son récepteur, elle est inactivée. Maintenant on clone le gène de l’insu-
line de l’Homme.

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b. La biosynthèse de l’insuline
Dans les îlots de Langerhans, la biosynthèse de l’insuline est stimulée par l’augmentation de la
glycémie dans le sang parvenant aux cellules Bêtas des ilots de Langerhans (structures bien ir-
riguées).
Première étape de la synthèse d’insuline (dans les cellules bêta) :
- 1) Production de l’ARNm
- 2) Synthèse protéique dans le REG
- 3) Les saccules (vésicules d’exocytose) transportent cela jusqu’à dans l’appareil de Golgi
(d’abord au cis-golgi) ou elle est entourée d’un packaging. Les granules vont ensuite
dans le trans golgi.
- 4) Les vésicules à clathrines (= protéines structurelles qui forment un manteau) sortent
du Golgi et vont rejoindre la membrane plasmique, et fusionnent avec ; faisant sortir la
molécule d’exportation, ici l’insuline.
L’insuline est bien sécrétée dans le milieu intérieur par le pancréas, passe par le milieu inter-
stitiel, puis par des capillaires, puis rejoint la veine porte avant de rejoindre la circulation géné-
rale.
Figure 1; BIOSYNTHESE DE L'INSULINE

c. Régulation de la sécrétion d’insuline


C’est une régulation à plusieurs facteurs. Il existe au premier rang, la concentration sanguine,
et plus précisément la concentration en substrats énergétiques dans le sang (dont le glucose).
Post prandiale (après le Repas) ; Une grande quantité d’insuline est sécrétée pendant
plusieurs heures (heures post-prandium). Cette sécrétion est entretenue, car il y a abondance
de substrats énergétiques dans le sang. Dans ce contexte, la sécrétion de Glucagon est Inhi-

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
bée. La conséquence de sécrétion d’insuline est la diminution de la concentration sanguine de
glucose car l’insuline stimule le pompage dans le sang ou le milieu interstitiel de substrats
énergétiques dont le glucose. Elle va également stimuler le stockage dans différents tissus.
Période entre les repas ; Au bout d’un certain temps, il y a déficit de substrats énergé-
tiques dans le sang. En réponse à ça, se fait la sécrétion de glucagon qui stimule le relargage
des stocks de sucre en Inhibant plusieurs des actions de l’insuline.
L’insuline ne disparait jamais complètement de l’organisme, il y a constamment une certaine
concentration d’insuline et de glucagon dans le sang. Il y a un rapport R=insuline/glucagon. La
variation de ce rapport est contrôlée par la concentration en glucose dans le sang, mais égale-
ment la concentration en AA du sang (Cf. e) Mécanismes de régulation de la concentration).
Les AA sont des molécules énergétiques pour deux raisons : certains d’entre eux sont glucofor-
mateurs via la néoglucogénèse, d’autres AA sont susceptibles de rentrer dans les mécanismes
énergétiques et d’aboutir à la synthèse d’ATP. Utiliser les AA pour faire de l’énergie c’est bête
car les protéines sont rares à la surface de la terre. Il vaut mieux utiliser les glucides.
Considérons un monogastrique qui a fait un repas riche en protéine et faible en sucre (mange
un rat), donc forte augmentation de l’aminoacidémie (quantité importante d’AA absorbés).
Certains AA essentiels (arginine (on ne connait pas encore le mécanisme), lésine, leucine) pro-
voquent une augmentation de la sécrétion d’insuline chez l’homme, même en l’absence de
glucose !
Glycémie dans le sang ; vache =0.5 g/L – cochon 0.7g/L – Homme 1g/L.
Les hommes comme les cochons ont des pics de glycémie très importants, pas chez les vaches.
Chez l’Homme les AG ont un faible effet sur la sécrétion d’insuline, cependant chez le chat/
chien/ruminants, les AG courts et longs sont d’importants secrétagogues pour l’insuline.
Le point commun dans le système digestif des chats/chiens/ruminants est qu’il n’y a pas beau-
coup de glucose qui arrive dans l’intestin (vache, beaucoup qui arrive dans l’estomac, mais fer-
menté). Donc très peu de glucose arrive dans leur sang. Leur statut énergétique est semblable
à celui des Hommes/cochons, pas étonnant qu’une régulation de la glycémie soit faite par les
AG grâce à la néoglucogénèse hyperactive
d. Les effets majeurs de l’insuline
Ils se regardent à travers différents organes cibles de l’insuline :
1. Le tissu hépatique
Au niveau du foie, l’insuline provoque :

 Une diminution de sortie de glucose en agissant sur la glycogénogénèse.


 Une baisse de la Néoglucogénèse.

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 Une augmentation de la glycolyse (disponibilité en acétate augmente).
 Augmentation de la lipogenèse.
 Une diminution des acides cétoniques
 Une augmentation de la protéogénèse (synthèse des protéines par le foie peut être
augmentée car la baisse de la néoglucogénèse implique la libération des AA pour faire
des protéines). Il faut beaucoup d’ATP dans la cellule pour la fabrication de protéines.
Si augmentation de la glycolyse, augmentation acétyl-CoA = précurseur des AG. Elle n’aug-
mente pas le pompage de glucose par le foie !
2. Le tissu musculaire
L’insuline stimule d’abord et avant tout l’ensemble du système musculaire à pomper le glu-
cose du système respiratoire. Elle :

 Augmente la glycolyse (diminue le stock de glucose)


 Augmente le pompage du glucose (disparait du sang).
 Augmente la glycogénogénèse.
 Augmente le pompage des AA.
 Augmente la photogénèse
 Augmente la concentration d’acide cétonique.
 Diminue le pompage d’acide gras
 Augmente le pompage de K+

3. Tissus adipeux 
L’insuline :

 Augmente le pompage de glucose.


 Augmente la glycolyse.
 Augmente la synthèse d’AG (et donc la viscosité).
 Augmente la synthèse du glycérol phosphate (sous-produit possible de la glycolyse).
 Augmente la lipogenèse (synthèse de TAG).
 Inhibition de la lipase sensible aux hormones (enzyme qui détruit les TAG, donc ici res-
tent intact).
 Augmente le pompage du K+ (potassium).

4. Les concentrations sanguines :


On va parler ici du plasma. L’Insuline :

 Diminue la concentration de glucose.

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 Diminue en AA.
 Diminue en AG.
 Diminution en corps cétoniques potassium.
 Diminue le pompage du K+ (K+ update).
Il existe un certain nombre de cellules de l’organisme pour lesquelles l’insuline n’influence ab-
solument pas le pompage de glucose !

 Les neurones,
 Les cellules épithéliales de l’intestin (absorbe du glucose mais n’est d’aucune manière
régulée par l’insuline. Elles prélèvent du glucose pour leur propre fonctionnement lors
de l’absorption)
 Les globules rouges
 Les cellules des tubules rénaux (cellules qui pompent ce qu’il y a en trop dans le sang).
Le rein ne fait pas passer de glucose dans les urines sauf lorsque la concentration san-
guine en glucose est trop élevé. Les tubules ne sont pas étanches et laissent passer le
glucose.
 Le foie ; est sensible à l’insuline, mais cela n’a pas d’effet sur le pompage des cellules hé-
patiques. Dans les conditions normales de la vie, un mammifère n’a pas de glucose dans
ses urines (sauf diabète important)
 Les leucocytes (globules blancs)

L’insuline développe le développement des follicules, ce qui augmente la pompe folliculaire.


Intervient dans la reproduction

5. LE GLUCAGON
N’a été identifié qu’en 1955, 30 ans après l’insuline.
a. Structure et biosynthèse.
C’est un petit polypeptide constitué de 29AA, polypeptide (PM=3500Da). Sa fonction/struc-
ture/composition est très conservé d’un mammifère à l’autre. Comme c’est un polypeptide, il
est encodé dans toutes les cellules, mais n’est actifs que dans les cellules du pancréas. Il est
sécrété par les cellules alpha2 des îlots de Langerhans. Il appartient à une superfamille de
gènes qui codes pour plusieurs hormones. Ces hormones sont les Glucagon-Like-Polypeptides
1 et 2 ; soit les GLP1 ET GLP2.
Appartiennent aussi à cette famille ; la GIP, la sécrétine, la growth hormone (sécrétée par l’hy-
pophyse), la VIP et la real hormone.

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Cette hormone glucagon n’est pas sécrétées directement sous forme de glucagon. Elle est sé-
crétée sous la forme du pro-Glucagon, qui lui est composé de 37 AA. A un moment donné il y
aura élimination d’un octo peptide (hydrolyse enzymatique) pour passer au glucagon.
b. Transport
Cette molécule n’a pas besoin de transporteurs. Véhiculée sous forme libre dans le sang, non
lié à une protéine porteuse. Très faible concentration dans le sang =0.1ng/ml =0.05 nmoles/L.
le glucagon est dégradé par le foie une fois utilisé.
c. Action
Le glucagon est hyperglycémiant. Cette hormone va donc augmenter la production en glucose
dans le sang (= opposé de l’insuline). Comment ?
Tout d’abord, il augmente la production hépatique de glucose ou l’augmentation de la néoglu-
cogénèse et de la glycogénolyse, ça permet de déstocker du glycogène sous forme de glucose.
Les glucocorticoïdes participent aussi à cette action, ils ont un effet permissif (ils autorisent une
plus grande action du glucagon).
Il inhibe la glycolyse (consommation de glucose des cellules), en inhibant des enzymes de la
glycolyse :

 L’isoenzyme L de la pyruvate kinase : du pyruvate s’accumule et régule en down régula-


tion la glycolyse.
 Phosphofructokinase
Le glucagon inhibe également la lipogenèse hépatique, qui a une action sur la teneur en glu-
cose du sang. L’inhibition de la lipogenèse signifie que l’on n’utilise pas de molécules venant
des sucres (qui donnent de l’Acétyl-CoA).
Cependant, il augment la cétogenèse (dérivés de la glycolyse) et le catabolisme des protéines
(empêche la formation des sucres à partir d’AA cétoformateurs). Il a donc un effet catabolique
sur les protéines, ce qui augmente la glycolyse car des AA glucoformateurs sont libérés.
Le glucagon exerce à therme un effet insuline-sécréteur. Le glucagon augmente la glycémie
dût son effet hyperglycémiant, et au bout d’un certain temps provoque une concentration en
glucose suffisamment élevé pour que cela déclenche une sécrétion d’insuline. Cet effet peut
être inhibé par les catécholamines médullosurrénaliennes (adrénaline, NA), qui vont mainte-
nir une forte glycémie.
Le Glucagon anticipe donc l’hyperglycémie qu’il va provoquer en stimulant la sécrétion d’insu-
line.
d. Le mode d’action du glucagon

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C’est une hormone polypeptidique. Ainsi, son récepteur est un récepteur membranaire, sur-
tout présent sur la MP des cellules hépatiques. Première cible =foie. Le récepteur est une très
grosse protéine, PM=62000Da.
Dans la superfamille de gènes, la sécrétine et le VIP ont de grandes analogies de structure
avec le glucagon, mais sont tout de même incapable de se fixer au récepteur du glucagon.
Le glucagon ne rentre pas dans la cellule cible, il stimule l’adénylate cyclase qui provoque une
stimulation du second messager (= AMPc) dans le cytoplasme des cellules qu’il régule. Ceci est
régulé par une protéine G (composée de 3 sous unités : Alpha, bêta, gamma. Alpha diffère
entre protéines G, elle lie de la GDP).
e. Mécanisme de Régulation de la sécrétion de glucagon
Il y a un certain nombre de facteurs qui régule sa sécrétion, dans le sang :
1) Le glucose 
Le principal facteur de régulation de la sécrétion de glucagon est le glucose. C’est à dire que
l’hypoglycémie stimule la sécrétion du glucagon et l’hyperglycémie la déprime. Cependant, il y
a aussi d’autres molécules porteuses d’énergie qui vont pouvoir agir sur cette régulation :
2) Les acides gras et les corps cétoniques
L’augmentation de la concentration en AA et en corps cétoniques dans le plasma qui perfuse
le pancréas, entraine une diminution de la sécrétion de glucagon. Même action de l’hypergly-
cémie. Le glucagon lui entraine la sécrétion des corps cétonique (le glucagon est cétogène)
3) Les AA
Après un repas chez un monogastrique, il y a une forte absorption intestinale d’AA, qui vont se
retrouver dans le sang : on a alors une aminoacidémie. La teneur en protéine d’une ration ; en
moyenne 18% de protéines. Ces AA augmente aussi la sécrétion d’insuline (paradoxal).
C’est le seul cas ! ou un même facteur (ici aminoacidémie) stimule dans le même sens la sécré-
tion d’insuline et de glucagon. Très souvent il y a sécrétion des deux hormones simultanément.
Cette double stimulation donne un résultat qui se mesure à l’aide d’un rapport entre la
concentration des deux hormones : [glucagon]/[insuline] c’est un ratio pertinent qui maintient
la glycémie constante.
Signification biologique :
Considérons une situation où il y a absence de glucides alimentaires. Dans ce cas-là, le gluca-
gon provoque une sortie hépatique de glucose, car il stimule la néoglucogénèse hépatique, et
donc la sortie de glucose. D’un autre côté, il y a probablement beaucoup de protéines si pas
beaucoup de glucides (mange un rat). La concentration en AA élevé provoque une sécrétion
de l’insuline dans le sang. Cette sécrétion d’insuline dans ce cadre-là est utile et nécessaire à la

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captation par les tissus du glucose d’origine hépatique qui vient d’être synthétisé sous l’action
du glucagon. Ça va permettre en même temps un stockage dans les tissus des AA très abon-
dants dans la ration.
4) Les hormones gastro-intestinales
Les hormones gastro-intestinales agissent en lien avec les AA circulants. Quand des protéines
sortent de l’estomac, elles vont dans la grêle. Il y a alors digestion enzymatique (hydrolyse) des
protéines, et libération des acides aminés. Ces AA stimulent la sécrétion d’une hormone appe-
lée CCK-PZ (cholé=bile cysto=chambre kinine=la fait bouger - pancréato zynine) elle stimule la
vidange de la vésicule biliaire et la sécrétion d’enzymes pancréatiques. Cette CCK-PZ aug-
mente également la sécrétion de glucagon.
Ceci entraîne une conséquence médicale sur l’alimentation par voix intraveineuse. Les animaux
peuvent être amenés à recevoir des solutions nutritives par la voix veineuse. Les AA entrant par
voix oral stimulent beaucoup plus la sécrétion de glucagon que ceux administrés par voix vei-
neuse. La nutrition par VV n’a pas les mêmes effets que la nutrition par VO.
5) Le système nerveux
L’activation du système nerveux sympathique provoque une augmentation de la sécrétion du
glucagon.
Les catécholamines (adrénaline + noradrénaline), provoquent une augmentation de la sécré-
tion du glucagon, en conditions de stress.
Les Agonistes bêta adrénergiques augmentent également la sécrétion du glucagon.
Les bêtas bloquants inhibent (diminuent) la sécrétion du glucagon.

6. LA SOMATOSTATINE

Est sécrétée dans ; le pancréas (cellules delta), l’hypothalamus et le tractus gastro-intestinal


(les poches du Système digestif : estomac et intestin). Cette somatostatine inhibe (diminue) le
relargage de l’insuline, du glucagon ainsi que la sécrétion des sucs pancréatiques (GIP, CCK-PZ,
VIP, GLP1, GLP2 et la sécrétine).
STATINE = mettre à l’arrêt. Elle frêne un grand nombre de sécrétions.
Le relargage de la somatostatine est stimulé par le glucose, les AA, les AG, les hormones gas-
tro-intestinales, le glucagon, les neurotransmetteurs bêta adrénergiques et cholinergiques.
L’inhibition de la sécrétion de la somatostatine est permise par : l’insuline et les neurotrans-
metteurs alpha adrénergiques
Cette hormone est présente dans le sang à une concentration encore plus faible que les autres
hormones. Elle a une distribution ubiquitaire dans les tissus (partout dans l’organisme). Ces

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deux arguments font penser que cette hormone aurait plutôt un fonctionnement paracrine
(messager chimique produit par une cellule qui est laissée se propager afin de changer la phy-
siologie des cellules qui l'entourent), qui, dans ilots de Langerhans ou elle fonctionne est facilité
par la présence des jonctions gaps. On a l’idée que la somatostatine serait capable de passer
de sa cellule sécrétrice à sa cellule cible par les jonctions gaps.

LES GLANDES SURRENALES


I. Introduction
Glandes surrénales au nombre de 2 (=organe pair), sont des glandes situées dans la cavité ab-
dominale. Dans la cavité abdominale, il y a deux autres organes, que sont les reins. Au-dessus
de ces reins, les glandes surrénales. La glande surrénale possède une médulla (=milieu) et un
cortex (=ce qui est autour). Ces deux parties de la glande (souvent le cas), sont deux tissus d’ori-
gine embryologiques totalement différentes, ayant des structures et des onctions différentes.
Le cortex a une origine mésodermique et sécrète une série d’hormones stéroïdes appelée : sé-
rie des hormones corticostéroïdes. Cortico renvoi au cortex surrénale et stéroïde à leur struc-
ture chimique.
La médulla a pour origine les cellules neuro ectodermiques (de l’ectoderme) des ganglions pri-
mitifs du plexus céliaque. Cette médulla sécrète deux molécules qui sont : l’adrénaline et la No-
radrénaline. Cette médulla sécrète ces molécules en réponse à une stimulation du système
sympathique.
L’adrénaline est une dérivée de la tyrosine. On peut considérer que la médullo-surrénale est
une extension du système nerveux sympathique. Il y a une communauté à ‘action e ces hor-
mones. L’ensemble des hormones des deux parties de ces surrénales permettent à l’animal de
s’adapter à un contexte changeant. S’adapter vite à un contexte changeant/dangereux. C’est un
glande de l’adaptation de l’organisme.
II. LA CORICOSURRENALE
A/ anatomie
Toutes les hormones de la zone fasciculé se ressemble énormément. Ce qui change, c’est les
chaînes latérales. Cette sécrétion est régulée, c’est l’axe hypothalamo-hypophysaire, grâce à
l’hormone de l’ACTH( Andrex cordico ytophic hormon) qui stimule la corticosurrénale ? c’est
une hormone hypophysaire, donc protéine. Parmi les androgènes surrénaliens qu’elle sécrète,
elle en sécrète un de plus que les autres : DHEA( Déhydroépiandrosténone) Etienne emile beau-
lieu. La régulation de cette zone est également sous la main de l’ACTH ;
B/ les hormones corticosurrénaliennes
Ce sont toutes des dérivées du cholestérol. Synthès a lieu dans les cellules cortico surrénlienne,
plus précisément dans le RE et les mitochondries. Ces molécules naturelles, an thérapeutique,

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on utilise un certain nombre de ces hormones (=stéroïdes de synthèse), les chimistes ont fait
des dérivées. C’est hormones nous les diidon en 2 groupes en fonction de leur activitée physio -
logique PRINCIPALE :
5- Hormones minéralcorticoÏdes : synthétiser par la corticulo surrérale.
a. Aldostérone ; a elle toute seule elle excerce 90% de l’activite médulo corticoïde
de la glande =90% de la régumaion minérale qu’ecxerce la glande surrénale.
b. Désoxycorticostérone
c. Corticostérone
d. Cortisol = glucocorticoïde. Mais il a aussi une activité minéralo-corticoïde faible
certes, mais non nulle. Quand on donne des corticoïdes à un individu, on dit,
étant donné que cette molécule a des prop minéralo….., on recommmande aux
patient de ne pas prendre trop de sel.
La cortisone, c’est une molécule qui n’est JAMAIS synthétiser par la glande surrénale, mais, le
cortisol, au niveau des reins est métabolisé en cortisone. Elle n’a pas de véritable action physio-
logique, mais, elle a un interet anti inflammatoire fort. Ajd elle est synthétiser en laboratoire.
Les ormones glucocorticoïdes
6- Le cortisol ; c’est une hormone qui a une activité gluco corticoïde puissante, puisqu’à lui
tout seul il exerce 95% de l’activité glucocorticoïde surrénale. C’est une molécule très
importante.
La cortisom est d’origine synthétique a une fonction anti corticoïde presque aussi puis-
sante que celle du cortisol
7- Prednisone ; presque 4X plus puissante que le cortisol.
C/ fonctions des hormones minéralocorticoïdes.
Leurs actions ont pour cible le métabolisme minéral pour l’organisme des animaux
L’aldostérone ; sa cible ces les reins , et au niveau des reins, sa grande fonction c’est l’augmen-
tation de la réabsorption du sodium NA +
**Un rein c’est des millions de petits néphrons chaque néphron reçoit une irrigation artérielle
particulière par une artériole. Le filtre récupère de l’eau et diverses molécules iddoutes dans
l’eau, ce qui donne de l’urine primaire. Des régulations sur le fonctionnement du tube vont per-
mettre d’absorber un certain nombre d’ions (Na+…). Si dans l’organisme il y a des réserve de so-
cium modérés, il y a réabsorbtion.
L’hormone qui stimule cette réabsorption c’est l’aldostérone. Son action c’est la conservation
du sodium dans l’organisme.
En même temps , cette hormone aldostérone augmente en même temps l’excrétion simultanée
de potassium. Elle pousse a envoyer plus de potassium dans l’urine définitive. Elle stimule une
perte accrue de potassium.
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SI DEFICITE d’aldostérone dans l’organisme = arret de la sécrétion d’aldostérone :
Le sodium ne va pas être réabsorbé = fuite importante de sodium de l’organisme et rétention
de la concentration de potassium dans le sang = (organisme), cela s’appelle une hyperkaliémie.
Cela a pour conséquence quasi-immédiate, une Bradycardie grave. C’est un ralentissement du
cœur, qui à force de ralentir s’arrête.
Les sels de potassium on les utilisait pour tuer les animaux. Les sels de potassium en quantité
importantes dans le torrent circulatoire, provoquent un arrêt du cœur car ; le sac qui est un sac
musculaire creux, voix du sang passé. Ce sang comporte de manière normale des anions et des
cations, or ces molécules chargées qui passent au niveau des cellules musculaires. Ils inter-
agissent avec les actions de polarisation/dépolarisation des cellules musculaires. Ils interfèrent
avec ces contractions et ralentissent ces dernières jusqu’à les arrêter. Ce sont plutôt les cations
qui font ça.
Si les aldostérones s’arrêtes = mort. Cela provoque une déshydratation extra-cellulaire grave,
puisqu’il y a une perte de sodium et l’eau suit le sel. Production forte de la production d’urines
qui déshydratent l’organisme. Cela entraine une diminution de la volémie. Au bout d’un mo-
ment la pompe pompe du vide jusqu’à s’arrêter ; c’est le choc circulatoire mortel.
SI augmentation de la concentration de l’aldostérone ; augmentation de la rétention de sodium.
Mais étant donné les lois naturelles de l’osmose, cela provoque une augmentation de la réten-
tion d’eau par réabsorption dans les tubules rénaux selon les lois de l’osmose. L’eau suit tou-
jours le sel pour rétablir une concentration plus faible. Nous avons une augmentation de la vo-
lémie (volume sanguin) car plus d’eau, la pression artérielle augmente. Le fonctionnement rénal
est lié à la pression artérielle. Quand elle augmente, la diurèse augmente par un simple effet de
pression. Ainsi, cela ramène à la normale les débits d’eau et de sodium dans les tubules rénaux.
L’effet est temporaire et fugace. L’échappement à l’aldostérone.
C’est une hormone indispensable à la vie. Le manque d’aldostérone tue par l’hyperkaliémie et
la déshydratation extra-cellulaire.
REGULATION DE LA SECRETION D’ALDOSTERONE
Cette régulation est très intriquée avec celle de la concentration en électrolytes (se sont des
sels dissouts dans une solution aqueuse, ici le sang), et la régulation du volume des liquides ex-
tracellulaires. La régulation de la sécrétion d’aldostérone est totalement indépendante de celle
du cortisol. Il y a 4 grands facteurs de la régulation d’aldostérone ;
1) Augmentation de la concentration en K+ (potassium) dans les liquides extra cellulaires
=augmentation
2) Augmentation de l’activité du système rénine-angiotensine (hormone rénal, qui régule le
diamètre des vaisseaux sanguins)
3) Augmentation de la sécrétion d’aldostérone (down regulation)

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
4) Augmentation de la concentration d’Na+ dans les liquides extra cellulaire = diminution lé-
gère
5) L’ACTH contrôle très peu le débit de sécrétion de l’aldostérone (quand une hormone régule
la sécrétion d’une autre hormone). L’ACTH exerce un régulation sur la sécrétion d’aldosté -
rone qui est rustique (tout ou rien).
D/ les fonctions des hormones glucocorticoïdes
La cible des hormones glucocorticoïdes c’est, le métabolisme essentiellement des glucides, mais
également le métabolisme des lipides et des protéines. A cause de cela, les glucocorticoïdes
sont très importants pour la survie à long therme. Ils permettent la survie de l’organisme à long
therme.
LES EFFETS DU CORTISOL
D’abord et avant tout stimule la néoglucogénèse hépatique grâce à deux effets :
1) Il augmente le nombre de toutes les enzymes nécessaires à la transformation d’acides
aminés en glucoses. Les seules cellules capables de faire de la NGG sont les cellules hé-
patiques. Augmentation des Arn messagers qui codes pour la sécrétion des enzymes
2) Augmentation de la mobilisation d’AA dans les tissus hépatiques. Ce qui provoque une
fonte musculaire car ça va chercher des AA dans le muscle. Ce qui provoque une aug-
mentation de l’aminoacidémie dans le sang. Donc augmentation de la disponibilité en
AA pour la NGG hépatique. Le cortisol à dose physiologique classique ne va pas mener à
un amaigrissement musculaire et a une augmentation du tissu adipeux.
A partir de l’augmentation de la glycémie, nous allons avoir la mobilisation d’autres hormones.
Si la glycémie reste faible, intervention du glucagon et ou de l’adrénaline. C’est le glucagon qui
fait sortir le glucose du foie.
Finalement il y a une augmentation au moins temporaire de la glycémie et l’insulinémie. L’insu-
line est hypoglycémiante, sauf que dans ce cadre, l’action hypoglycémiante est plus faible qu’en
absence de cortisol, parce que le cortisol provoque une certaine insulino-résistance de cellules
cibles de l’insuline. Cela mime un diabète de type 2
ACTION DU CORTISOL SUR LES PROTEINES
Le cortisol fait fondre les muscles, en provoquant une diminution du contenu protéique de la
plupart des cellules sauf celles du foie. Cette diminution du contenu protéique de la plupart des
cellules se fait via une diminution de la synthèse prothétique et une augmentation du catabo -
lisme protéique. L’une des grandes conséquences de cela, c’est la dépression des fonctions hu-
manitaires. Il abaisse les réponses humanitaires. C’est pourquoi les greffer sont sous cortisom
permanant.

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
Pour la réponse immunitaire ; ca commence par des mitoses, des millions de mitoses. Sans pro-
téines, déprivée. De tout ce qu’on vient de dire vant, on peut dire que de l’action du cortisol, il
résulte
1) Augmentation de la désamination hépatique des AA entraine une
2) Augmentation de la synthèse hépatique de protéines donc
3) Augmentation des protéines plasmatiques
4) Conversion accrue d’AA en glucose via la NGG
ACTION DU CORTISOL SUR LES GRAISSES
Le cycle de Krebs est au bout de la glycolyse (pyruvate). On peut faire du sucre avec du gras. Le
cortisol provoque une augmentation de la mobilisation des AG et d’AG à partir des tissus adi-
peux
E. CORTISOL ET RESISTANCE AU STRESS ET A L’INFLAMMATION
Idée fondatrice :
Un organisme animal subit en permanence des agressions. Presque toutes ces agressions
qu’elles soient physiques ou psychiques provoquent immédiatement une sécrétion importante
d’ACTH hypophysaire, est suivie par une augmentation de la sécrétion du cortisol plasmatique.
Parmi les agressions :
1) Tout type de traumatisme
2) Toutes les infections
3) Chaleur intente
4) Froid intense
5) Intervention chirurgicale
6) Contention d’un animal
7) Toutes affections affectant l’état général d’un organisme.
Tous agression menée a l’augmentation de la cortisolémie, cette augmentation est bénéfique à
l’individu selon un mécanisme pas encore élucidé. Quand il y a augmentation de la sécrétion de
cortisol, il y a augmentation d’AA et d’AG ce qui les rend disponibles pour couvrir les besoins ac-
crus par l’agression, et pour la synthèse de substance nécessaire à la synthèse des différents tis-
sus de l’organisme.
Exemple ; un tissu laissé (=coupure) aura besoin de synthétiser des protéines pour assurer des
mitoses de cicatrisation et les acides aminés rendus disponibles sous l’action du cortisol facilite-
ront ce mécanisme.
EFFET ANTIINFLAMATOIRE DU CORTISOL
L’inflammations accompagne les traumatismes physiques et les infections. Normalement l’in-
flammation est favorable à la survie de l’organisme, mai dans certaines circonstances elle de-

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
vient plus gênante qu’utile. Elle prend des proportions trops grandes et provoque une gêne très
importante dans le fonctionnement de l’orga. Dans ce type d circonstance son peut essayer de
contenir l’information en utilisant l’effet naturel anti inflammatoire du cortisol en l’administrant
à forte dose.
La dose physiologique est bien différente des doses thérapeutiques administrées.
Une inflammation c’est d’abord la libération par les cellules lésées par l’agression de média-
teurs chimiques qui déclenchent les processus inflammatoires. Ils déclenchent secondairement
la sécrétion d’histamine, de bradykinine, d’enzymes protéolytiques, prostaglandines, leuco-
triènes (sécrétés par des cellules blanches du sang, avec 3 doubles liaisons dans leur structure).
Augmentation du début sanguin dans la les régions inflammées
Augmentation de la perméabilité vasculaire dans les régions inflammées, c’est ce qui créé
l’œdème accompagnant l’inflammation.
Infiltration de la région lésée de leucocytes.
Cicatrisation par le développement de tissu conjonctif fibreux.
Comment le cortisol limite l’étendu d’une inflammation ?
Le cortisol stabilise la membrane des lysosomes, ainsi, les cellules lèsées ne peuvent pas relar-
guer aussi facilement leur contenu, soit les enzymes protéolytiques.
Il diminue la perméabilité vasculaire, soit baisse la fuite
Il diminue la migration des leucocytes et diminue donc la formation de leucotrets
Diminue la multiplication
Le cortisol affaibli la réponse immunitaire
Diminue la production d’interleukine 1 par les leucocytes. Or c’est le stimulant principal hypo-
thalamique de la thermo régulation baisse de fière
C’est par de nombreuses actions complémentaire que le cortisol a un effet inflammatoire. Mais
a cause de certaines de ces actions, le cortisol peut permettre le développement facilité d’une
infection, car il abaisse la réponse immunitaire.
Aujourd’hui on dit que si on met des anti-inflammatoires en cas de mammite, en plus des anti-
biotiques, car on veut soulager l’animal.

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
LE COMPLEXE HYPOTHALAMO-HYPOHPHYSAIRE
Lieu de l’interaction entre le système nerveux central et le système glandulaire. Ce complexe
control le fonctionnement de nombreuses glandes et d’organes non glandulaires.
I. Anatomie
Se situe sous le cerveau. Un cerveau, c’est un tube. L’hypothalamus représente le planché du
3ème ventricule. PHOTO, coupe sagitale. C’est dans cette partie du cerveau que pénètre dans le
plexus (réseau imbriqué) du système porte hypothalamo- hypophysaires les releasing hor-
mones.
Il y a deux systèmes vasculaires porte chez les vertébrés, , c’est un système vasculaire qui va
d’un point A à un point B de l’organisme et qui va donc faire aller du sang du point A au point B,
sans passer par le cœur .
Tout ce qui rentre dans la circulation générale est censé aller partout et être diluer dans l’en-
semble du plasma (30L chez une vache). L’intérêt d’un SP, les molécules crachées au point A
vont aller travailler au point B sans avoir été diluées dans la circulation générale.
Le releasing hormones crachées par l’hypothalamus sont juste diluées dans 2 ml de sang. il a
donc des actions considérables sur l’hippophyse en dessous de lui.
Système porte entre le foie et l’intestin. Un étudiant qui mange des pattes, de l’amidon,
quelques heures après, grosse quantité de glucose qui arrive dans l’intestin. Ce système porte
sauve la vie des cochons et des étudiants.
L’hypophyse (sous le cerveau, juste derrière le nez). Elle est sous le cerveau, et repose sur le
planchée du crâne, sur un massif osseux appelé la selle turcique. La tige pituitaire qui lie l’hypo-
thalamus et l’hypophyse.
Une hypophyse c’est 3 parties. Chez une vache, 10grammmes. Nous avons la première partie
en avant ; la pars distalis = l’hypophyse antérieur. En avant il y a la pars nervosas = l’hypophyse
postérieure. Entre les deux il y a la pars intermedia.
La pars distalis est une structure qui contient 5 types cellulaires :
- Cellules thyréotropes ; sécréter une hormone qui agit sur la thyroïde = Tyréo Stimulating
Hormon = TSH
- Cellules gonadotropes ;=follicul stimulating hormon FSH/leuteineising hormon LH = hor-
mone ovulante
- Cellules lactotropes ; = prolactine
- Cellules corticotropes ;= ACTH
- Cellules somatotropes ; vont aller agir sur les cellules somatiques = cellules du corps. Sé-
crètent la somatotropine = growth hormon= hormone de croissance.

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
La pars tubéralis(latin)/nervosa (=postérieur) est reliée à une partie de l’hypothalamus ; l’infau-
dibilum.
La pars intermedia, c’ets une jonction entre l’hypophise antérieur et postérieur, elle sécrète 1
hormone, la Mélanocyt Stimulating Hormon.
Les 4 premières sécrètent des hormones dites en ..tropique, et régulent le fonctionnement
d’autres glandes. A l’inverse, les cellules somatotropes régulent le fonctionnement d’organes/
tissus non glandulaires.
Les hormones que produit la pars nervosa n’ont jamais été produites par cette dernière. Elle ne
fait que secréter des hormones qui ont été produites et stockées dans l’hypothalamus. Elles
sont très petites, c’est des nonapeptides ; Ocytocine et vasopressine. Il ya dans l’hypothalamus
des noyaux cellulaires, soit des neurones, qui envoient dans la pars nervosa des fibres ner-
veuses qui aboutissent à la pars nervosa. Elles véhicules les hormones venant de l’ypothalamus,
qui seront déversées dans la circulation générale.
L’HYRIGATION DE L’HYPOPHYSE
L’hypophyse reçoit une irrigation artérielle et un drainage veineux par deux artères et deux
vaines issus de l’artère carotide et de la veine carotide. Tout ce qui est secrété rejoindra la cir-
culation générale ! même cas embryologique que pour les surrénales. C’est bien deux glandes
qui ont des origines embryologiques différentes.
II. Control hypothalamique de l’hypophyse
a. Control de l’hypophyse antérieur
Un autre nom, l’adéno hypophyse. La sécrétion de chaque hormone de cette glande est régulée
par une autre hormone venant des noyaux hypothalamiques via le système porte.
On dit que, la régulation de l’hormone TSH se fait par la TRH = TSH releasing hormon. Pour LH
FSH, c’est l’hormone GnRt. Pour l’ACTH, c’ets la CRH. Pour la GH, c’est la GHRH = somatosubé-
rine.
Une autre hormone de l’hypothalamus ; arginine vasopression ( AVP) qui participe à la régula-
tion de l’ACTH).
Les hormones d’origine hypothalamiques sont toutes des hormones à indulation positive. MAIS
il existe aussi des hormones hypophysaires régulées négativement par l’hypothalamus :
- Prolactine
- GH
- TSH

III. Les hormones hypophysaires

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
a. ACTH
C’est un peptide. Principe de base, toutes les hormones hypophysaires sont des peptides ! c’est
un peptide à 39AA, et sa sécrétion est régulée positivement par la CRH hypothalamique et
l’AVP. Le second messager (car protéique donc ne rentre pas dans les cellules) de cette hor-
mone, c’est l’AMPc. Elle peut être régulée négativement par le cortisol. CRH et AVP stimule de
manière pulsatile la sécrétion d’ACTH. C’est sécrété par pulse. Cette sécrétion pulsatile, c’est
elle qui détermine le rythme circadien (sur une journée) de sécrétion d’ACTH. ACTH, son rôle
c’est de stimuler le cortex surrénalien, et il en résulte une sécrétion de cortisol.
b. La prolactine
C’est un peptide. Le rôle principal et fondamental, c’est la différenciation et le fonctionnement
de la glande mammaire et donc de la sécrétion lactée. La proactine a de nombreux roles acces-
sores différents d’une espèce à l’autre. Par exemple chez les rongeurs elle stimule les corps
jaunes = stimule la production de progestérone. La dopaminede l’hypothalamus qui régule né-
gativement la sécrétion de prolactine
c. La GH = somatotropine
C’est une protéine, elle a une sécrétion pulsatile. Elle est stimulée par GHRH et également la
GHIH (autre hormone de l’hypothalamus) elle stimule le métabolisme cellulaire, la croissance,
la différenciation cellulaire, la lipolyse des adipocytes, la glycogénolyse et la synthèse des pro-
téines dans le foie et le muscle. C’et une hormone a vocations multiples.
d. TSH, FSH, LH
Glycoprotéines. TSH qui sécrète la thyroïde. Les deux autres sont très proches chimiquement
(succcesion des AA constitutif se ressembles) et fonctionellement ; leur sécrétion et régulée par
un certain nombre d’autres hormones qui viennent agir sur le complexe hypothalamio hypo-
physaire. Les œstrogènes, les androgènes, la progestérone, l’inhibine. Elles vont venir réguler la
sécrétion de GnRh qui va réguler FSH / LH.
FSH LH sont secrétés par les mêmes cellules. Malgré tout, pas secrétés au même moment.
GnRh hypothalamique régule la sécrétion hypophisaire de FSH/LH sauf que c’ets la fréquence et
l’amplitude des pulses de GnRh, qui commandes les proportions relatives de LH et de FSH se-
crétés.
IV. Les hormones neurohypophysaires.
Deux hormones, la vasopressine et l’ocytocines. Elles sont toutes deux secrétés dans l’hypotha-
lamus. La vasopressine a un autre non ; Anti diretique Hormon = ADH. Lieu d’(action dans les
rein. Limite la production d’urine. L’ocytocine relarguée dans la circulation générale par exocy-
tose est calcium dépendante. Sont effet général classique, c’ets l’augmentation de la contrac-
tion du muscle lisse utérin. L’ocytocine est toujours secrété quelque temps après le début de la
mise bas, elle stimule les contractions utérines pour l’aide à la mise bas. Elle a un autre rôle,
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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
l’éjection du lait. Une mamelle, ce sont des millions de sous-structures appelés, acini mam-
maires. Les lactocytes ente deux traites déposes dans la lacune tous les composants du lait. Il
ne peut pas vraiment sortir d’un acinum mammaire. Autour de ces acini, il y a des cellules parti-
culiaires appelés cellules moi-épithéliales = cellules pseudo musculaires. Qui sont capable de se
contracter et ainsi d’obliger le lait à sortir de l’acinus. C’est l’ocytocine qui oblige ces cellules
pseudo musculaires à se contracter. Elle n’est secrétée que lorsqu’un porcelet/veau tête. Les
contacts veau mamelle (coups de tête) déclenches un afflux nerveux centripète qui arrive a l’hy-
pothalamus (structure neuroendocrinienne), qui déclenche la sécrétion de l’ocytocine qui est
balancée dans le torrent circulatoire, arrive dans la mamelle par voix sanguine.
En médecine vétérnaire, l’ocytocine est utilisée pour induir la parturition ou augmenter les trai-
ter les rétentions placentaires et éventuellement les métrites.

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
LES PARATHYROIDES ET L’EQUILIBRE PHOSPHO-LACTIQUES
Les vertébré supérieurs possèdes généralement 4 glandes para-tyroides itués près de la thy-
roïde. Ils sont latéralement disposés par raport à cette dernière. Quand elles ne fonctionnent
pas bien, il y a une hypoparathyroide, cela provoque une hyaexcitabilité neuro-musculaire ;
c’est la TETANIE. Dans ce cadre-là, sur le plan biochimique on constate une hypocalcémie
(émie=émission de quelque chose dans le sang), chez l’hommme on se retrouve à 70mg/L vs
100 normal.
Hypophosphocémie
Une hypocalciurie (urie=dans les urines)
Hypophosphopladurie
Ce qui créé la tétanie c’est l’hypocalcémie. Le rétablissement de la Calcémie passe par l’injec -
tion intraveineuse de sel de calcium.
Les effets de l’hyperparathyroidie ;
Mène à de la décalcification, concerne los, mène à des fractures osseuses et déformation. Cela
mène aussi à des litiases et des calculs de phosphate et d’oxalate de calcium. Comme il y a
énormément de calcium et de phosphor dans le sang, a quelqques endroit de l’organisme, ce
calcium précipite.
A cette décalcification, s’associe une hypercalcémie, une hyperphosphaturie, une hypophos-
phorémie (pas beaucoup de phosphate dans le sang).
II os :
En raisonnant masse à masse, sans la moelle osseuse ;
- 35% d’eau
- 35% de sels minéraux
- 20% protéines
- 10% lipides, dans les bicouches lipidiques des membranes
Molécule d’hydroxyapatite, de formule :
Ca(10) OH(2) (Po4)6
Quand l’os se délie il libère et du calcium et du phosphore et lorsqu’il se construit il a besoin
des deux.
L’os est un tissu de nature conjonctive, rendu solide par le dépôt de cristaux de sels minéraux
dans une matrice organique d’osséine. C’est une substance dite fondamentale glycoprotéique
ou le collagène qui est bien une protéine, est organisé en travées.

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III la parathormone
Dans tous les vertébrés sauf les poissons. Un polypeptide PM8500 Da, 84 AA donc petite pro-
téine. Une demi-vie de 10/20 minutes. Les hormones sont des molécules de régulation de l’or-
ganisme cellulaire.
Sa concentration plasmatique moyenne ; 0.3-1.7 ng/ml chez l’homme. Elle est sécrété par les
cellules principales des parathyroïdes, l’intensité de la sécrétion est déterminée par le taux de
calcium ionisé du plasma.
Celui ionisé c’est le Ca2+ celui qui est efficace et qui a une véritable action. Le lien entre le cal-
cium ionisé et la production de parathormone,
Chèvres :
Si nous perfusons les parathyroïdes, comme tous les organes, elle possède le HILE. Perfuser
c’est utiliser l’artère pénétrante et injecter dedans ce que l’on veut injecter. C’est faire passer
dans le sang qui passe dedans le produit souhaité. Nous perfusons des parathyroïdes de
chèvres avec une solution riche en calcium ionisé. En 30min, diminution de 80% de la sécrétion
de la glande parathyroïde perfusé. A l’inverse si on fait passer du sang décalcifié (grâce à l’EDTA,
délate le Ca) dans cette glande, en deux à 3h, nous avons une augmentation de l’activité de la
glande parathyroïde et par conséquent une augmentation importante de la calcémie.
A l’inverse le Mg provoque une diminution de la sécrétion de parathormone.
Mode d’action de la PTH ;
Elle a deux tissus cibles ;
- Les os
- Les deux reins
Sur l’os ;
La PTH mobilise le calcium osseux. Elle va obliger l’os à lâcher du calcium. Un os en permanence
se démonte et se remonte. Ils n’ont jamais l’âge des individus. Les cellules qui démontent l’os
sont des ostéoclastes, des macrophages particuliers. Les cellules qui remontent l’os sont les os-
téoblastes, des cellules conjonctives. Ce que fait la parathormone, elle stimule l’activité des os -
téoclastes, ce qui mène à l’ostéolyse. De plus, elle inhibe l’ostéogénèse, en favorisant la dédiffé-
renciation des ostéoblastes (retour à des cellules banales). Le résultat final de la PTH  ; libération
de Ca, de phosphate, de citrate, de Mg.
Sur les reins ;
C’est un organe qui fait sortir du sang un certain nombre de molécules dissoutes. Il peut faire
sortir du Ca et du phosphore. La PTH stimule la sortie de phosphore au niveau des reins, donc,

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
ce phosphore qui sort du sang se trouve dans les urines, ce qui provoque une Hyperphosphatu-
rie.
La réabsorption du phosphore, le rein qui en sort du sang et le réinjecte dans le sang. La PTH,
bloque la réabsorption tubulaire des phosphates au niveau des néphron. Hypophosphatémie
par conséquent, qui n’est pas compatible avec la vie, ce qui déclenche une compensation ; la
déminéralisation osseuse qui cherche à ramener à la normale non pas seulement la concentra-
tion en phosphore mais le produit : concentration phosphore*concentration en phosphore du
sang. En résumé la PTH, augmente la calcémie au détriment du bilan calcique osseux.
IV la calcitonine et vitamine D
A. La calcitonine ; CT
La CT n’est pas sécrétée par les parthryoîdes, c’est une hormones qui comme la majorité ets po-
lypetidiques ; 32AA, tous petit PP. Elle est hypocalcémiante et sécrété par une catégorie de cel-
lules que l’on appelle les cellules claires, la thyroïde. Demie vie de 16minutes, concentration
plasmatique faible comme toutes les hormones ; 60ng/L. le stimulus qui décleclenche et entre-
tient la sécrétion, c’est la calcium ionisé plasmatique. Son rôle c’ets d’assurer l’épargne cal-
cique. Et grâce à cela elle favorise la formation d’os nouveaux. Sa cible c’est l’os et son mode
d’action c’est l’inibition du catabolisme osseux, ostéolyse sans modification de l’ostéogénèse.
Elle conserve les moinéraux dans l’os. Puisque l’os ne peu remettre du calcium dans le compar -
timent vasculaire, c’est l’hypophosphatérmie et l’hypocalcémie.
L’os est la banque phosphocalcique de l’organisme. Si l’os exerce une rétention du Ca et P, la
concentration dans le sang baisse.
Cette Ct a également une cible rénale au niveau du rein. Elle inhibe la 1-alphahydrolase (en-
zyme) rénale et augmente l’excrétion urinaire de calcium/ Phosphate/sodium/potassium(K+).
Le troisième site d’action ets l’intestin. A ce niveau elle favorise l’entrée de calcium dans le
compartiment vasculaire = absorption intestinale du calcium.
V les vitamines D
Les vitamines D sont traités avec les hormones alors que non, ce sont des molécules qu’on peut
trouver dans l’alimentation. Leur rôle s’apparente à un rôle d’hormone.
A. Nature chimique
Ce sont des substance liposolubles dérivées de la grande famille des stérols. La série des vit D
dérive toutes d’une provitamine ; une molécule cyclique à noyau cypert phénanthrène. Sous
l’action de la lumière et en particulier des rayons UV se transforme en vitamine active. Les vita -
mines issus de la provitamine :

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
- Citamine D3 : d’origine animal, cholécalciférol. Source endogène, par une synthèse sous
cutanée en réponse à l’arrivée de rayons UV. Il faut qu’il y ait la présence de prvit avant
cela.
- Vitamine D2 : ergocéglicérol d’origine champignon/levures. Dans ces cellules, un précur-
seur appelé ergostérol, sous l’action de la lumière donne D2
La vitamine D3 est la vitamine très active dans l’organisme des vertébrés supérieur. Le cholécal-
ciférol n’est pas actif dans cet état. Actif si double hydroxylation dans le foie sur le carbone C25
et deuxième hydroxylation dans les rein sur le carbone C1. A la sorti ; dihydroxy cholécalciférol.
C’était une vitamine devenu une hormone après sa double hydroxylation.
C’ets l’hormone active dont la vitamine D3 n’est qu’une pro hormone UV dépendante.
Origine ;
Endogène à partir de la pro vitamine D. peut être exogène puisque dans l’alimentation il y a de
la pro vitamine D, et de la vit D. Se trouve dans les huiles de foie de poisson. Bidons de 25 L. Le
jaune d’œuf. A l’inverse les graisses/huiles végétales contiennent peu de vitamines D.
Son action ;
De réguler la calcémie et la phosphatémie. Elle augmente l’absorption intestinale de calcium au
niveau du grêle. Elle est potentialisée pour la parathormone et inhibée par le cortisol. Indirecte-
ment, elle augmente l’absorption intestinale de phosphore. La vitamine D3 augmente modéré-
ment l’absorption de calcium. Ce n’est pas sont action principale. La vitamine D3 augmente de
manière importante la mobilisation du calcium osseux profond. Elle peut être ostéolytique à
cause de cela, mais le plus souvent, elle est minéralisante, grâce à l’hypercalcémie consécutive.
L’augmentation de l’absorption intestinale et la diminution de l’excrétion rénale. Elle diminue
l’excrétion rénale du Ca++.
La vitamine D3 peut être dangereuse = ostéolytique quand délivrée en grande quantité. Car
l’ostéolyse devient bien plus importante que le reste. Quand mal utilisé, trop, augmentation de
l’ostéolyse. Cela se manipule avec beaucoup de prudence. On ne donne jamais plus de 2 mois
de traitement. De plus si on donne beaucoup de Vitamine D3 et on ne met pas a disposition de
l’alimentation suffisamment de calcium à l’organisme.
VII l’équilibre phosphocalcique et sa régulation
Le calcium, comme dit précédemment, se retrouve dans un organisme de vertébré suppérieur
se trouve a 99% dans les os et le volume des dents. Le 1% restant dans les parties molles de
l’organisme et le sang. Il y en a partout mais en quantité limité par raport au stock osseux.
Les roles de ce cacium c’ets la régulation de l’activité membranaire des cellules. Conditionne
l’activité neuro-musculaire par la constitution des potentielles des membrane. Participe à l’acti-
vité rhythmique du cœur, la formation des dents, du lait, à un certain nombre de phénomènes
enzymatiques.
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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
C’ets l’alimentation qui mène à une absprption au niveau du gr^le qui ne peut être normale que
si elle est couplée à une certaine quantité de phosphorer= besoin d’une alimentation phospho-
calcique. Chez l’homme, on a a peu pres 0.5g dans le sang et 0.4 g dans les autres liquides ex-
tracellulaires.
Excrétion du calcium ;
- Par les urines ; 100mg/ jour
- Les fécès ; 900mg/ j
- Lait
Chez un adulte normal, le bilan calcique est nul, toute variation de l’absorption calcique en-
traine une variation parallèle de la calciurie. Le bilan calcique peut être inférieur à 0 ou sup à 0
dans des situations particulières .
Le bilan calcique est positif ;
Pendant la croissance et la gestation
Le bilan est négatif ;
Lors de la lactation. Mode d’exportation massique de calcium. Les vaches reçoivent des quanti-
té en G par l’alimentation, en hyperparathyroïdie.
Le phsophore n’a pas la même répartition que le ca, 66% dans les os et les dents 33% dans les
tissus mous dont 1% dans le liquide extra-cellulaire. Son rôle c’est la minéralisation osseuse, Le
métabolisme énergétique (ATP), rôle de molécule tampon (cache le variations de pH).
L’excrétion du phosphore se fait d’abord dans les urines pour le phorpshore de l’organisme (ce-
lui enlevé du sang par les reins). Excrétion de phosphore par les fécèse MAIS uniquement du
phosphore alimentaire non-absorbable.
La régulation de l’équilibre phospho-calcique ;
Cette régulation se manifeste à deux niveaux.
Le bilan phosphocalcique = différence entre les entrées et sorties de Ca et P. c’est un équilibres
précis entre les deux qui assure la minéralisation du squelette. L’apsorption du Ca et P est régu-
lée par la vitamine D, la PTH qui augmente un peu moins que la vitamine D. Il y a une synergie
d’action entre ces deux molécules. Excrétion sous la dépendance de la vitamine D qui provoque
la réabsorption de Ca et de p au nivea du rein. La vitamine D provique une diminution de la cal-
ciurie et phosphaturie. La PTH qui fait le contraire, elle diminue la réabsorption de calcium et de
P. la calcitonine inhibe beaucoup la réabsoption du calcium et su phosphore donc elle aug-
mente la calciurie et la phosphaturie.
La concentratione plasmatique de Ca et P ;

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
La régulation de cette concentration assure dans le Mi un niveau de calcium ionnisé et de phos-
phore le plus constant possible. La PTH augmente l’ostéolyse, et baisse l’ostéogénèse.
La calcitonine ne produit un effet hypocalcémiant en présence d’une autre hormone la Thy-
roxine.
La phosphatémie n’est modifiée que par voie indirect car elle peut être abaissée par la PTH par
l’action renal et la colcétanine par l’action osseuse. La PTH et calcitonine qui sont anthagonistes
sont synergiques sur la phosphatémie. les hormones étdiés ne sont pas les seuls a avoir un effet
sur l’quilibre phosphocalcique.
Les oestrogènes essentiellement oestradiom. Diminu la réactivité de l’os a la PTH
Le glucagon, diminue un peu la calcémie
Les hormones T3 et T4, hormone thyroïdiennes qui stimulent les ostéoclastes, libératuin de Ca
et P ?
Les glucocorticoïdes surrénaliens ont une action sur le métabolisme des sucres et une petite ac-
tion anti-vitamine D.
La Growth hormon hypophisaire provoque une augmentation de l’absorption intestinale du cal-
cium.

LES HORMONES THYROIDIENNES


Intro ;
Le thyroïde
Située chez les nimaux en arrière du larynx et en avant de la trachée, elle sécrète 3 hormones,
- Calcitonine
- Triiodothyronine, T3
- Tétraïodothyronine, T4 = thyroxine.
II Ensemble et sécrétion de T4 et T3
95% T4 ds la glande en résonnant mole à mole et 7% T3. La vraie hormone active c’est T3, pos-
sible grâce au fait que T4 est convertit en T3 dans les tissus cibles. Leurs fonctions physiolo-
giques ont les mêmes mais T3 est 4X plus active que T4. Alors que la demi-vie de T3 a une

37 | P a g e
ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
concentration dans le sang et une demi-vie dans le sang est bien plus faible.

La conclusion de cette histoire c’est que l’iode est nécessaire à la formation de T3/4. Un apport
régulier d’iiode est nécessaire, chez l’homme, la quantité nécessaire à la synthèse de ces deux
hormones est de 1mg/semaine. (difficile si près de la mer). La cellule thyroïdienne a besoin
d’iode. Or elle possède une pompe à iodure (=sels iode) qui lui est spécifique et capable de
concentré extrêmement fortement les iodures a partir du milieu interstitiel.
Peu stocké 50/250 l’iode du MI.
La TSH, synthétisée par l’hypophyse, est l’hormone qui stimule ce pompage d’iode a partir du
MI. Le précurseur de ces hormones c’est l’AA tyrosine. Ce n’est pas une molécule iodé. La tyro-
sine commence par se faire doublement ioder. Puis condenscation des deux molécules de ty-
roides iuodée, T4, puis perte d’un atome d’iode pour obtenir T3.
Un fois synthétisées, T3/4, elle viennt se planquer dans la Thyroglobuline T3/4. C’est sous cette
forme liés à ces protéines que se fait le stockage intra thyroÏdien de T3 et T4, sous forme d’une
liaison à cette protéine.
T3/4 doivent être séparés de la protéine pour être sécrétés, médié par des protéases, qui vont
d’attaquer à la thyroglobuline, ce qui va libérer T3/4. Il y a beaucoup de T4 dans le thyroÏde
mais pas très active et pas beaucoup de T3. On considère que T4 est la pro-hormone de T3.
Sécrété à partir d’une glande et va agir a distance sur des tissus cibles
TRANSPORT DE T3/4 VERS LES TISSUS CIBLES
Transport fait par le sang, après s’être séparer de la thyroglobuline puis vont se fixer en thy-
roxin Binding Protein, TBP. Les molécules porteuses du sang sont toutes originaires du fois.
C’est une origine d’origine hépatique. Ce n’est pas la seule, une autre protéines porteuse du
plasma auqulles les hormones se fixes. L’Albumine.
De manière contraire aux hormones vus précédemment, T3/4 sont libérées lentement dans les
tissus.
½ vie dans le sang ;
T4 = 6 jours

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ENDOCRINOLOGIE YANNIK LETROU
T3 = 1jour
Plus la demi-vie est longue moins la régulation faite par l’hormone est précise. Quand l’hor-
mone est relarguée elle reste très longtemps dans le sang, régulation rustique à long therme,
non précise ; il y a de l’inertie dans le système.
Ces hormones von avoir une deuxième source d’inertie car elles ovnt rentrer dans une cellule
cible (car pas trop grosses), elles se lient à une protéine intra cellulaire, ce qui mène à un 2 eme
stockage. L’utilisation de ces hormones dans la cellule cible peut se faire pendant des jours et
parfois même des mois. Conséquence clinique, l’animal montre des signes de carence en iode
se fait après un grand retard, ne se voit pas tout de suite. A l’inverse, les hormones thyroï-
diennes ont une longue période de latence avant d’agir. Durée entre le moment ou elle rentre
dans un organisme et ou elle agit.
On prend un animal, on injecte T4 massivement dans la sourie. On s’attend a avoir une réponde
de l’organisme dans un temps cour. L’activité générale métabolique de l’organisme est peu mo-
difier de 2/3 jours. par contre, une fois l’action de l’hormone mise en route, l’action augmente
progressivement pendant 10/12 jours et régresse.
Si je prends T3, hormone plus active, son temps de latence est de 6/12H. Ce qui s’explique que
pour agir, T4 doit devenir T3.
LES FONCTIONS DES HORMONES THYROIDES
A. Action des HT sur les gènes
Première fonction, c’est d’activer un grand nombre de gènes. Plusieurs gènes(pas tous id). en-
traine la synthèse d’un grand nomre de protéines diverses. Parmi ces protéines, quasi tous les
types de protéines ; les enzymes stimule des vois métaboliques, des protéines de structures
 la croissance, protéines de transporttransport hormonal par exemple.
C’est T4/3 sont rentrées dans les cellules cible, les récepteurs dans la cellule T3 on une forte
affinité pour T3. Ces récepteurs se diriges vers la chromatine, se fixent à la chromatine, et s’as-
socient à la chromatine, une protéine non-histone. Cela débloque les gènes et provoque la
synhtèse d’un grand nombre d’ARNm. Ds la cytoplasme sont lus par les ribosomes = beaucoup
de protéines. Parmi ces protéines, un très grand nombre d’enzymes, molécules responsable de
l’activation méthaboliques
B. Augmentation de l’activité métabolique des cellules
Ces hormones thyroïdiennes provoquent une augmentation de l’act métabolique de quasi
toutes les cellules de l’organisme de l’animal. Action diffuse dans l’ensemble de l’organisme de
l’animal. Elles provoquent une augmentation de la vitesse de conversion des nutriments. Si du
glucose entre dans la cellule, la vitesse d’utilisation va augmenter et augmentation du métabo-
lisme cellulaire. Cela est notamment du a la formation massive d’enzymes. Il y aussi une aug-

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mentation du catabolisme proétéique et aussi de la synthèse protéique. Enfin, une augmenta-
tion de l’activité des glandes endocrines.
C. Action sur les mitochondries
Sous l’action de t3/4, augmentation de leur nombre et de leur activité, donc augmentation de la
production d’ATP.
D. Transport des ions
Les ions très transportés de part et d’autre de la membrane plasmique des cellules ; sodium et
potassium. Il y a une enzyme, NA. K-ATPase, activité augmentée avec les hormones thyroï-
diennes. Le flux des ions sodiums et potassiums à partir de la MbP de certains tissus est aug-
menté. Ce mécanisme est énergivore, ça tombe bien lol. Ce mécanisme est producteur de cha-
leur ; augmentation importante de la production de chaleur par l’organisme. L’individu hyper-
thyroïdien, a tout le temps trop chaud.
E. L’effet des hormones sur la croissance
Effet sur la croissance, l’hypothyroïdie provoque un ralentissement de la croissance. L’hyperthy-
roïdie provoque des actions contrastés et bizarres. Provoque une croissance du squelette qui
dans un premier temps est excessive. Ne mène pas forcément à un géant. Cela mène égale-
ment à une maturation plus précoce des os, qui se termine plus vite. La soudure des épiphyses
des os va se faire prématurément = arrêt de la croissance des os. Malgré un emballement au
début de la croissance osseuse, on peut se retrouver avec un sujet de petite taille.
F. Métabolisme des glucides et lipides
Augmente la glycolyse et la néoglucogénèse car stimule la quasi-totalité des enzymes. Sécrétion
de l’insuline, augmentation des mobilisations des réserves de gras. Hyperthyroïdiens très
maigres. Ces hormones provoquent aussi une diminution du cholestérol sanguin. L’hypothyroï-
die mène à une accumulation de graisse dans le foie, mène à une hyper cholestérolémie, sou-
vent chronique, ce qui mène à une artérosdérose grave.
G. Perte de poids
La production excessive d’hormones thyroïdienne mène assez souvent mais pas toujours à la
perte de poids. Cette perte de poids est inconstante, car, il peu y avoir une compensation de
toutes les pertes de gras par une augmentation de l’ingestion. Chez certains sujets, si non com-
pensation de l’injection, perte de poids.

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LA LEPTINE
INTRO
Le tissu adipeux est un tissu de stockage des lipides MAIS le tissu adipeux sécrète aussi de nom-
breuses molécules peptidiques dotées de fonctions régulatrices. Quand les molécules sont à
fonction régulatrice, on dit que le tissu est endocrine. Parmi les éléments sécrétés, la leptine.
Impliquée dans le control de l’homéostasie= contrôle énergétique de l’organisme, la TNFalpha,
Interleukine (leucine= blanc) 6 molécules de communication entre les globules blancs. Elle ré-
gule un peu IL6, régule l’homéostasie de la résistine et des cytokines (potentiellement impli-
quées, dans la résistance à l’insuline, et dans l’inflammation.
La résistance à l’insuline ;
Elle oblige un certain nombre de cellules à pomper du glucose. La résistance à l’insuline fait que
les cellules cibles ne répondent pas (mène au diabète de type II).
PRESENTATION
16KDA, protéine codée par le gène ; Ob (=obèse). Sa sécrétion est faite par les adipocytes, les
celles graisseuses. Gras = tissus conjonctif modifié. Les cellules cibles de la leptine, ce sont des
cellules de l’hypothalamus.
La molécule de leptine se fixe à son récepteur membranaire. C’est un récepteur de type « cou-
plé à une enzyme ». la fixation de la leptine sur son RM, amène ce dernier à se lier à des tyro-
sines kinases, qui vont réaliser des phosphorisations de facteurs de transcription cytoplas-
miques ; ici protéines STAT. Dès qu’ils sont phorphorilés, ils sont transloqués dans le noyau et
vont agir comme agirait une hormone thyroïdienne, vont débloquer la lecture de gènes.
La leptine module l’expression =production de peptides cataboliques, et diminue celle de pep-
tides anaboliques et de peptides orexigènes (=qui stimulent l’ingestion et l’appétit). On a un
neuropeptide connu ; neuropeptide « y » =NPY. C’est un petit peptide de 36AA en quntité im-
portante dans l’ensemble du cerveau. Le deuxième orexigène ; agouti-related transcript (AGRT).
Par ce biais la leptine exerce ces principaux effets centraux.
En physiologie un effet central c’est un effet sur le système nerveux central.
Cet effet central c’est ;
- L’induction de la satiété
- L’adaptation neuroendocrine au jeune (absence d’injection)
On considère que la leptine agit comme un lipostat, une molécule qui s’oppose au dépôt de
gras. En réponde à l’augmentation des réserves lipidiques d’un sujet, elle provoque l’arrêt de la
prise alimentaire, et exerce par ce biais un rétrocontrôle négatif sur la masse adipeuse.
Le TG produit une molécule qui diminue ce Tg par diminution de l’ingestion.

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A l’inverse si on a une diminution des réserves adipeuses =amaigrissement, cela provoque une
diminution de la sécrétion de cette leptine. Et ceci provoque une reprise de l’injection. On ne
veut pas de femelles grasses avant le vêlage car elle sera grasse en début de lactation car elle
aura un appétit faible. On peut se retrouver avec une femelle maigre.
Si un animal est soumis à un jeûne prolongé, alors, il y a une diminution du taux de leptine cir-
culante. Cela provoque une série de modification hormonales susceptibles de permettre la sur-
vie malgré le jeûne.
Par exemple ; diminution de la leptine, baisse de la thermogénèse via les hormones thyroï-
diennes. Augmentation des glucocorticoïdes de stress (cortisol). Mise en repos en cas de jeûne
des fonctions de reproduction. Les applications en élevage c’est le fait que des vaches grâce au
vêlage ont peu d’appétit. Ce qui est gênant car la lactation provoque une très forte dépense
énergétique. Il faudrait donc que la vache uingère pour ne pas compromettre la reproduction
future.
Chez l’homme et les animaux, relation positive entre la masse adipeuse et la sécrétion de la lep-
tine, et donc la leptine émis= concentration sanguine en leptine. Chez l’homme, un taux clas-
sique d leptine plasmatique chez l’individu non obèse est au alentour de 5ng/ml. Chez l’obèse,
on peut avoir un taux de leptine j=circulante jusqu’à 10X supérieur.
D’un autre côté, on constate que des taux de leptine élevées, sont associés à une certaine résis-
tance à son action. L’obèse est peut-être obèse car malgré le fait qu’il fasse beaucoup de lep-
tine, elle ne lui coupe pas l’appétit.

EXAMEN
Pas de pièges. Rédaction en francais.
VOCABULAIRE
Hypothalamus : structure du système nerveux central, située sur la face ventrale de l’encé-
phale.
Sécrétine : hormone intestinale qui entraîne la sécrétion par le pancréas de bicarbonate
(HCO3), afin de neutraliser l’acidité gastrique et d’abaisser la glycémie.
Ontogénèse : c’est le développement progressif depuis sa conception jusqu’à sa forme mûre.
Phylogénèse : étude de l’évolution d’une . espèce ou d’un groupe d’espèces
Enzyme protéolytique : enzyme qui casse les protéines en fragments (peptides)

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1902 ; Starling + Bayliss ont découvert la première hormone : sécrétine. Ils ont introduit le
concept d’hormones en reconnaissant la régulation chimique.
La structure d’une protéine c’est un volume ; non lisse, non plat et c’est ce qui lui permet de se
lier à d’autres choses. Structure patatoïde souple dans l’espace.
Allostérie : une protéine n’est pas rigide et peut changer de conformation. Ce changement de
conformation fait que la protéine peut agir, devient active ou inactive. Seules les protéines sont
dotées de cette propriété d’allostérie, aucune autre molécule.
Hormone androgène ; est le terme générique pour tout composé naturel ou synthétique, géné-
ralement une hormone stéroïde, qui stimule ou contrôle le développement et l'entretien des
caractéristiques masculines chez les vertébrés en se liant à des récepteurs aux androgènes.
Les œstrogènes : sont des hormones sexuelles stéroïdiennes dérivées du cholestérol, principa-
lement féminines, produites par les ovaires, le placenta pendant la grossesse et, en plus petites
quantités, par les glandes surrénales.
Systèmes de signalisations intra cellulaire : système de transmission de l’information à l’inté-
rieur d’une cellule.
Enzyme : constituée d’AA (c’est donc une protéine), elle va catalyser une réaction chimique.
Endocrine : se dit des sécrétions qui passent directement dans le torrent sanguin.
La glycogénolyse c’est cassé le glycogène fait autrefois pour que le glucose passe dans le sang.
La néoglucogénèse, c’est le fait de synthétiser du glucose à partir de molécules non gluci-
diques ; en particulier grâce aux AA glucoformateurs et l’oxaloacétate.
Homéostasie :

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