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La première partie de ce cours est consacrée à l'étude des notions générales sur
les glandes endocrines et les hormones enfin de familiariser l’étudiant avec certaines
définitions ainsi que la terminologie couramment utilisé en endocrinologie. L’objectif
poursuivi à ce stade est de préparer l'étudiant à une compréhension plus aisée de la
deuxième partie du cours qui sera consacrée à l’étude systématique des glandes endocrine
ainsi que leurs hormones.
1.1. Glandes
Contrairement aux glandes exocrines, les glandes endocrines, ont perdu toute
connexion avec le milieu extérieur, étant dépourvues de canaux excréteurs. Elles se
caractérisent par le fait d'être entourées d'un tissu conjonctif très richement vascularisé
et de déverser leurs produits de sécrétion directement dans la circulation sanguine des
vaisseaux qui sont à leur contact.
1.5. Hormones
Par hormones, il faut entendre des substances physiologiques, de nature chimique
protéique dans leur grande majorité, qui sont synthétisées et déversées directement dans
la circulation sanguine par les cellules sécrétrices des glandes endocrines. Ces substances
deviennent ainsi accessibles à tout l'organisme et exercent leurs effets soit sur les glandes
cibles soit sur les organes récepteurs situés loin de la glande sécrétrice.
Nos connaissances sur ses glandes endocrines et les hormones se sont développées
grâce à l'utilisation des méthodes basées essentiellement sur l’expérimentation animale et
l'observation clinique attentive des patients.
3.1 Polypeptides
Cette catégorie comprend la grande majorité des hormones. Elles sont composées
des chaînes d'acides aminés. On y trouve : A.C.T.H, MSH, FSH, LH, GH, TSH, ADH,
ocytocine, calcitonine, parathormone, insuline, glucagon, sécrétine, gastrine,
cholécystokinine, érythropoïétine, pancréozymine, entérogastrones, angiotensine,
relaxine, et releasing factors.
3.2. Stéroïdes
Si s'agit d’une deuxième catégorie par le nombre d'hormones qu'elle contient. Elles
sont dérivées du cholestérol. On y trouve les glucocorticoïdes, minéralocorticoïdes,
androgènes (testostérone), phénol stéroïdes (oestrogènes et progestérone, vitamine D et
ses différents métabolites).
Cette catégorie ne comprend que les hormones thyroïdiennes T3 et T4. Elles sont
dérivées de deux tyrosines associées.
Les animaux couramment utilisés pour ces extractions sont : mouton, porc,
cheval, bœuf et singes.
Quelques fois, on peut recourir aux hypophyses des cadavres humains (par exemple, pour
l'hormone décroissance), aux placentas humains et aux urines des femmes enceintes ou
des femmes ménopausées pour extraire des gonadotrophines.
En clinique, pour poser le diagnostic d’une maladie des glandes endocrines avec
précision, il est important de mesurer le taux ou la concentration d'une hormone donnée
dans les liquides biologiques, qui sont normalement le plasma, le sérum et les urines.
Habituellement, les concentrations des hormones dans ces liquides biologiques sont très
faibles, de l’ordre de microgramme, de nanogramme, voire de picogramme. Ceci les rend
difficilement dosables par des méthodes biochimiques classiques.
Parmi les méthodes utilisées jusqu'à présent pour les dosages des hormones, il faut
mentionner : les essais biologiques, les dosages biochimiques, les dosages immunologiques
et les radioimmunodosages.
Dans ces essais biologiques, on utilise soit l'urine soit le plasma ou le sérum de
l’individu dont on désire mesurer la substance hormonale. On injecte une certaine quantité
à un animal de laboratoire et on note les effets physiologiques observés.
De cette façon, on peut examiner par exemple :
- la régénération du tissu interstitiel du testicule chez l'animal après injection d'un
extrait riche en L.H.
- l’augmentation du poids de l'ovaire, de la prostate, des vésicules séminales, de
l’utérus chez les rats après injection d'un extrait riche en gonadotrophines.
- La pigmentation après injection d'un extrait riche en MSH.
- la déperdition de l'acide ascorbique (vit. c) dans les glandes surrénales des rats après
injection d'un extrait riche en ACTH.
- l'augmentation pondérale de la thyroïde chez le rat après injection d'un extrait riche
en TSH
Les dosages biochimiques des hormones sont surtout basés sur la colorimétrie. A
cet effet, on fait réagir certains produits chimiques appelés réactifs, avec des échantillons
de sang ou d'urines des malades. Après un temps d'incubation, on observe l'apparition de
certaines colorations particulières dans les échantillons testés. On mesure l'intensité de ces
colorations qui s'avère être proportionnelle à la quantité d'hormone présente dans
l'échantillon.
C'est ainsi qu'on dose habituellement en clinique, par exemple :
- le P.B.I. dans le sérum,
- les 17- cétostéroïdes urinaires,
- les 17- hydroxycorticoïdes urinaires,
- les œstrogènes urinaires.
Les concentrations des hormones dans les liquides biologiques étant généralement
très faibles, de l'ordre de microgramme, nanogramme voire picogramme, il est souvent très
difficile de les mesurer par des méthodes biochimiques. C'est ainsi qu'on est parvenu à
mettre au point des dosages immunologiques.
Il s'agit ici de suivre le mouvement des hormones dans l'organisme depuis leur
lieu de formation jusqu'à leur lieu d'utilisation considéré éloigné, donc périphérique.
Dans leur transport dans la circulation sanguine, les hormones hydrosolubles sont
véhiculées sans un mécanisme de transport particulier. Quant aux hormones circulantes
qui sont moins solubles, elles sont partiellement ou totalement liées aux protéines
plasmatiques (= protéine transporteuses).
On distingue deux types de protéines transporteuses :
- l'albumine et la pré-albumine : qui fixent beaucoup de petites molécules et sont
considérées comme des transporteurs généraux.
- les globulines : qui sont considérées comme des transporteurs spécifiques, car elles
possèdent des sites de fixation de haute affinité pour certaines hormones, telles que
la thyroxine, la testostérone, le cortisol etc.
Seules les formes libres des hormones arrivent au niveau des cellules réceptrices
et y exercent leurs effets physiologiques.
L'objectif final de l'ensemble de ces effets physiologiques est de maintenir un état
d'homéostasie métabolique (état d'équilibre harmonieux) dans l'organisme.
a) Au niveau central, il y a
- le cortex cérébral (CC) qui envoie des influx nerveux ou électrochimiques à
- l'hypothalamus qui, à son tour envoie des messages chimiques (hormones
polypeptidiques hypophyso-stimulantes qui sont CRF, TRF, GnRF, SRF, SIF,
PIF) à
- l'hypophyse antérieure. A son tour, l'hypophyse antérieure sécrète des
hormones protéiniques ou polypeptidiques stimulantes (ACTH, TSH, FSH, LH)
qui vont agir au niveau de la corticosurrénale, de la thyroïde et des gonades. Elle
sécrète, en plus une hormone somatotrope (GH), une hormone mammotrope
(PRL) et une mélanostimuline (MSH) qui stimulent respectivement la
croissance tissulaire (os et muscles), la production laiteuse et les mélanocytes
de la peau.
- L'hypophyse postérieure sécrète l'ADH et l'ocytocine qui agissent
respectivement au niveau des tubules distaux et collecteurs du néphron et au
niveau de l'utérus.
b) Au niveau périphérique,
- La corticosurrénale, la thyroïde et les gonades constituent des glandes
endocrines périphériques cibles sur lesquelles viennent agir les stimulines
hypophysaires. A leur tour, elles sécrètent respectivement les hormones
suivantes les minéralocorticoïdes, les glucocorticoïdes, les androgènes, les
œstrogènes, la progestérone, la T3 et la T4, les hormones sexuelles mâles et
femelles.
Les centres sont situés au niveau du cortex cérébral et sont activés par des facteurs
de stimulation liées au stress de nature diverse : facteurs visuels, facteurs auditifs, facteurs
olfactifs, facteurs psychiques émotionnels etc.
Suite à ces stimulations, ces centres cérébraux transmettent des messages à
l'hypothalamus sous forme d'influx nerveux, modulés par certains neurotransmetteurs
chimiques (acétylcholine, catécholamine, dopamine, sérotonine...).
7.3. L'hypophyse
1
kV
Sous l'influence des stimulines hypophysaires, les cellules endocrines des glandes-
cibles synthétisent et sécrètent leurs hormones spécifiques qui passent dans la circulation
sanguine pour être véhiculées vers les organes récepteurs périphériques.
Ces glandes-cibles sont :
- la thyroïde, qui sécrète la T3 et la T4
- la corticosurrénale, qui sécrète les glucocorticoïdes, les minéralocorticoïdes, les
androgènes et les phénolstéroïdes.
- les gonades, qui sécrètent la testostérone, les oestrogènes et la progestérone.
Au niveau périphérique, les hormones agissent soit de façon générale sur plusieurs
types de cellules à la fois, soit de façon élective principalement sur certains organes
considérés comme plus sensibles à l'action d'une hormone donnée et appelés organes
récepteurs.
Par exemple :
- L'ACTH, la GH, la T4 : influencent à la fois l'activité de plusieurs types des cellules
de l'organisme;
- l'ocytocine : exerce son action seulement sur l'utérus et les cellules myoépithéliales
des glandes mammaires;
- L'ADH et l'aldostérone : agissent principalement sur les reins;
- La PTH : exerce son action sur l'os et les reins
- La calcitonine agit sur l’os
Comme nous l'avons signalé déjà auparavant, c'est sous sa forme libre que chaque
hormone est capable d'atteindre les cellules réceptrices et influencer ainsi les processus
métaboliques.
Au niveau cellulaire, les hormones exercent leurs effets selon plusieurs modalités
complexes dont les plus simples et les mieux étudiées sont :
- la fixation de l'hormone sur un récepteur protéique spécifique de la membrane
plasmique;
- la fixation de l'hormone sur un récepteur protéique spécifique cytoplasmique.
Ce récepteur spécifique n'est autre que l’enzyme Adénylcyclase, dont la fonction est
de catalyser la conversion de l'ATP en C-AMP (3'-5' adénosine monophosphate cyclique) et
en pyrophosphate.
La liaison hormone-adénylcyclase peut entraîner deux types de réactions, selon le type
d’hormone fixée :
- soit une augmentation de la concentration cytoplasmique de C-AMP avec
stimulation des phosphorylases des protéines avec initiation des réactions
enzymatiques de phosphorylation, responsables des effets métaboliques appropriés
(par ex. glycogénolyse, lipolyse, échange de Ca++);
- soit une diminution de la concentration cytoplasmique de C-AMP avec blocage des
réactions enzymatiques de phosphorylation.
Cette modalité d'action hormonale est appliquée par les stéroïdes et les hormones
thyroïdiennes (T3 et T4).
Il s'en suit une induction de la transcription des gènes spécifiques; d'où une
augmentation généralisée de la synthèse des protéines, responsables de divers effets relatifs
à la fonction, la croissance et au développement de la cellule.
Ces hormones sont sécrétées par les principaux centres hypothalamiques ci-dessous :
b) Le lobe postérieur : est composé des cellules sécrétrices qui ressemblent aux cellules
neurogliales, appelées pituicytes. Il est relié à l'hypothalamus par des fibres nerveuses
amyélinisées qui passent par la tige pituitaire. Ces pituicytes serviraient seulement
comme lieu de stockage des hormones synthétisées par les noyaux supra-optiques et
para- ventriculaires de l'hypothalamus, notamment l'ADH et l'ocytocine.
c) Le lobe intermédiaire : chez les animaux vertébrés, tels que les amphibiens, le lobe
intermédiaire existe et est composé des cellules endocrines qui synthétisent et sécrètent
la MSH (= mélanocytes stimulating hormone).
EN RESUME
A. La corticotrophine
8. Anomalies cliniques
B. L'hormone pigmentaire
C. L'hormone de croissance
D. La thyréostimuline
E. La prolactine
F. La folliculostimuline
G. L'hormone lutéinisante
H. La gonadotrophine chorionique
A. Vasopressine
B. L'ocytocine
8. Anomalies : On ne connaît pas encore des anomalies cliniques spécifiques liées à l’hyper
ou L’hyposécrétion de l'ocytocine.
CHAPITRE III. THYROIDE
La thyroïde est une glande pesant 20-30 g, située superficiellement dans la partie
antéro-inférieure du cou, devant la base du larynx et les premiers anneaux de la trachée.
Elle a la forme d'un papillon et est composée :
- de deux lobes latéraux verticaux, appliqués sur les faces latérales de la trachée
- d'un pont horizontal de tissu réunissant les deux lobes, appelé isthme thyroïdien.
La thyroïde est entourée d'une capsule qui envoie des prolongements à l'intérieur
de la glande et la subdivise en nombreux lobules.
Les lobules contiennent des follicules thyroïdiens qui sont des vésicules closes, sphériques ou
ovoïdes, isolés les unes des autres et dont la paroi est formée d'un épithélium cubique
simple.
Les cellules épithéliales sécrètent une substance gélatineuse appelée colloïde, qui est stockée
dans la lumière de la vésicule. De plus, dans la paroi des follicules thyroïdiens, on observe
quelques cellules claires qui n'entrent pas en contact avec le colloïde et qu'on appelle
cellules parafolliculaires.
Les cellules parafolliculaires synthétisent et sécrètent la calcitonine, tandis que les cellules
folliculaires élaborent les hormones thyroïdiennes iodées, la T3 et la T4. Ces deux hormones
se lient à une glycoprotéine intra thyroïdienne, la thyroglobuline, pour être stockées dans
les follicules sous forme de colloïde.
3.3. Etude des hormones thyroïdiennes
1°Méthodes biologiques :
- Etude de l'effet sur la différentiation tissulaire : en observant i accélération de la
métamorphose des larves d'amphibiens.
- Etude de l'effet sur le métabolisme de base : en observant l'augmentation du
Métabolisme de base chez le rat
2° Méthode chimique : Dosage du PBI sérique (protein bound iodine) : iode protidique du
sang.
3° Méthodes radioisotopiques : Elles sont basées essentiellement sur l'administration de
l'iode radioactif et sur l'observation de son utilisation par l'organisme dans les
différentes étapes de l'hormonosynthèse thyroïdienne.
Avant de passer en revue les différents tests connus, nous devons d'abord étudier le
métabolisme de l'iode auquel le fonctionnement de la glande thyroïde est intimement lié.
La façon la plus simple de représenter le métabolisme de l'iode est de recourir à la notion des
compartiments ou pools. L'iode de l'organisme est réparti en 3 compartiments majeurs.
1. Le pool de l'iodure comprenant le plasma, la salive, le suc gastrique et les liquides
extracellulaires.
2. Le pool de l'iode organique intra thyroïdien, représenté par la glande thyroïde,
contenant la thyroglobuline et les acides aminés iodés MIT, DIT, T3, T4.
3. Le pool de l'iode organique extra thyroïdien ou hormonal, comprenant le plasma et
les liquides extracellulaires contenant l'iode hormonal en circulation sous forme de
T3 et T4.
Ces 3 compartiments présentent entre eux des échanges d'iode qui paraissent
conditionnés essentiellement par le degré de l'activité de la glande thyroïde.
Le compartiment de l'iodure est alimenté par l'iode contenu dans la nourriture (eau de
boisson, légumes, poissons, sel de cuisine) et sa richesse dépend de la teneur en iode de
l'alimentation.
L'iodure du plasma est soutiré par deux organes compétitifs qui sont les reins et la
thyroïde. Mais ces échanges semblent entièrement gouvernés par la thyroïde dans leur
ampleur et leur rapidité.
En effet, si la thyroïde devient très active, on observe qu'un grand mouvement d'iode
parcourt les 3 compartiments : de grandes quantités d'iodure sont absorbées par voie
digestive, l'accumulation de l'iodure au niveau de la thyroïde devient importante ainsi que
la synthèse et la sécrétion des hormones thyroïdiennes. Au contraire, si la thyroïde réduit
son activité, on constate le ralentissement du mouvement de l'iode au niveau des 3
compartiments.
Effets physiologiques T3 et T4
g) Anomalies cliniques
- L'hypersécrétion de la calcitonine (en cas de cancer médullaire de la
thyroïde), provoque un état d'hypocalcémie, avec des crises de tétanie à
répétition (spasmes de contractures musculaires).
- Aucune situation clinique pathologique liée à l'hyposécrétion de la
calcitonine n'est comme jusqu'à ce jour.
CHAPITRE IV. PARATHYROIDES
Ces glandes sont composées des travées cellulaires épithéliales contenant des cellules
glandulaires polyédriques, entrelacées de nombreux capillaires. On y distingue 3 types de
cellules :
- Cellules principales, sombres, ayant un rôle sécrétoire,
- Cellules claires, aqueuses, qui se, rencontrent surtout en cas d'hyperplasie
des parathyroïdes.
- Cellules éosinophiles, qui n'apparaissent surtout qu'après la puberté.
h) Anomalies cliniques
1° L'hypersécrétion de la PTH (en cas d'adénome parathyroïdien) provoque
l'hyperparathyroïdie avec les manifestations suivantes :
- une hypercalcémie avec une hypercalciurie
- Une hyposphosphorémie avec une hyperphosphaturie
- Une décalcification du squelette (douleurs osseuses, fractures)
- Des cristaux urinaires de phosphate de calcium
- Une lithiase rénale et vésicale (coliques néphrétiques)
2° L'hyposécrétion de la PTH (en cas d'ablation chirurgicale des parathyroïdes)
provoque l'hypoparathyroïdie avec les manifestations suivantes :
- Hypocalcémie
- Hyperphosphorémie
- crises de tétanie ou spasmophilie.
CHAPITRE V. LES SURRENALES
Les surrénales sont deux petites glandes de forme triangulaire, situées aux pôles
supérointernes des deux reins. Elles sont entourées d'une capsule fibreuse et sont très
vascularisées.
b) La médullosurrénale est d'aspect rouge. Elle est d'origine ectodermique comme les
ganglions sympathiques. Elle est composée des cellules bourrées des granulations
colorables par le bichromate de potassium, d'où leur appellation de cellules chromaffines
ou phéochromocytes. Ces cellules synthétisent les catécholamines (l'adrénaline et la
noradrénaline).
En effet, tous ces facteurs stimulent la sécrétion de la rénine par l'appareil juxta-
glomérulaire des reins.
g) Anomalies cliniques
1° Effets métaboliques
- Sur les protides : inhibition de la synthèse des protéines et accélération du
catabolisme des protéines, ce qui aboutit à un bilan azoté négatif, avec comme
conséquences :
augmentation de l'azotémie (urée du sang),
augmentation des acides aminés du sang,
ostéoporose,
atrophie musculaire et amaigrissement (antagonisme avec l'insuline, les
androgènes et la GH).
- Sur les lipides stimulation des lipases et accélération du catabolisme des lipides, d'où
une action cétogène passagère et une augmentation des triglycérides et du Cholestérol
(synergisme avec l'ACTH et la GH).
- Sur les glucides (hydrates de carbone) :
inhibition de l'utilisation périphérique du glucose (antagonisme avec
l'insuline),
stimulation delà néoglucogenèse à partir des acides aminés glucoformateurs
provenant du catabolisme des protéines,
stimulation de la glycogénèse hépatique.
- w
g) Régulation de la sécrétion des GC
- Un mécanisme central neuro-humoral : où interviennent tous les fadeurs de stress
agissant directement au niveau du SNC et influençant la sécrétion du CRF par
l'hypothalamus et ensuite de l'ACTH par l'hypophyse antérieure.
- Un mécanisme de feed back négatif : dépendant des taux de la cortisone en
circulation qui influencent la sécrétion hypophysaire de l'ACTH ou la sécrétion
hypothalamique du CRF.
h) Anomalies cliniques
- L'hypersécrétion des glucocorticoïdes (en cas des tumeurs de la corticosurrénale)
provoque en clinique le syndrome de Cushing, caractérisé par un faciès lunaire, une
obésité tronculaire, des vergetures, une hypertension artérielle, un diabète
secondaire
- L'hyposécrétion des glucocorticoïdes se voit en clinique en cas d'insuffisance
surrénalienne aiguë (comme dans le syndrome de Waterhouse Friderichsen) ou en
cas d'insuffisance surrénalienne chronique (comme dans la maladie d'Addison). Elle
se caractérise par une hypotension, une adynamie musculaire, une
hyperpigmentation cutanée et divers autres troubles (surtout digestifs).
5.2.3. Etude des androgènes et phénolstéroïdes (cfr physiologie de la reproduction)
b) Structure chimique : ce sont des aminés dérivés d'un diphénol, le catéchol (dérivé de la
phénylalanine).
e) Méthodes de dosage
1° Méthodes biologiques :
- Etude de l'effet vasopresseur chez le chat
- Etude de l'effet relaxant sur un utérus (myomètre) isolé chez le rat
2° Méthodes chimiques : elles combinent la chromatographie, la fluorometrie, la
colorimétrie (par exemple, pour le dosage urinaire de VMA (acide
vanylmandélique).
3°Radioimmunodosage : méthode mise au point récemment
h) Anomalies cliniques
- L'hypersécrétion des catécholamines, en clinique, existe dans le phéochromocytome
(tumeur des cellules chromaffines) et détermine chez les patients des accès d’HTA
(HTA paroxystique).
- L'hyposécrétion des catécholamines n'existe pas en clinique comme une maladie
individualisée, mais on sait qu'une hyposécrétion brutale, ponctuelle, survient
parfois quand on enlève chirurgicalement un phéochromocytome et le patient peut
présenter une hypotension sévère.
CHAPITRE VI. PANCREAS
Le pancréas est une petite glande pesant 60-80 g. Il a une forme allongée comme une
langue et comprend 3 parties : la tête, la plus épaisse : logée dans l'angle duodénal (cadre
duodénal) ; le corps situé au-dessous de l'estomac et la queue : située du côté de la rate.
Il est parcouru en son milieu par un canal excréteur, le canal de Wirsung, qui communique
avec la deuxième partie du duodénum par un carrefour appelé ampoule de Vater où
débouche également le cholédoque.
Le pancréas est une glande mixte (exocrine et endocrine), en forme de grappes. Il est
composé des lobules disposés en acini et entourant des espaces, appelés îlots de
Langerhans, qui synthétisent des hormones et constituent le pancréas endocrine. Ces îlots
contiennent de nombreux capillaires et quatre types de cellules principalement :
- les cellules alpha : ayant de gros noyaux et produisant du glucagon;
- les cellules bêta : ayant de petits noyaux et produisant de l'insuline.
- les cellules delta : surtout au niveau de la tête du pancréas et produisant la
somatostatine.
- les cellules F ou PP : rares, produisant certaines polypeptides telles que la gastrine.
6.3. Etude du glucagon
Elle dépend essentiellement des facteurs alimentaires, dont le plus important est
le glucose. Celui-ci stimule la sécrétion de la pancréozymine par la muqueuse jéjunale qui,
à son tour, stimule les cellules alpha des îlots de Langerhans; tandis que la somatostatine
pancréatique bloque la sécrétion du glucagon par les cellules alpha.
g) Anomalies cliniques
- L'hypersécrétion du glucagon est observée en clinique dans des cas rares de
certaines tumeurs carcinoïdes développées aux dépens des cellules alpha
(glucagonome). Les patients présentent alors des crises d'hypoglycémie spontanée
à répétition, s'expliquant par une hyperinsulinémie secondaire à une stimulation
exagérée et entretenue des cellules bêta par le glucagon.
- L'hyposécrétion du glucagon, ayant donné lieu à une anomalie clinique observable,
est très rarement rencontrée dans le syndrome de déficience congénitale en
glucagon; d'où hypoglycémie réfractaire.
d) Méthodes de dosage
1° Méthodes biologiques :
- Etude de l'effet hypoglycémiant chez le lapin, le rat ou la souris.
- Etude de la consommation du glucose in vitro par le diaphragme de rat isolé.
- Etude de l'oxydation du glucose-C14 en CO2, dans le tissu graisseux de rat
g) Anomalies cliniques
7.1. La Gastrine
e) Anomalies cliniques
L'hypersécrétion de gastrine est rencontrée rarement en clinique en cas de
tumeurs (gastrinomes) apparaissant au niveau du pancréas. Elle détermine le
syndrome de Zollinger-Ellison, caractérisé par une sécrétion exagérée d'acide
chlorhydrique de l'estomac et un développement d'ulcères gastro duodénaux
sévères.
L'hyposécrétion de gastrine n'est pas encore connue comme déterminant une
pathologie clinique bien individualisée. Elle peut exister en cas de gastrectomie
pour ulcère gastro-duodénal ou un cancer gastrique. Dans ce cas, ii faut craindre
des troubles de la digestion des aliments par carence en HCL de l'estomac.
7.2. La sécrétine
7.3. La cholécystokinine
f) Anomalies cliniques
L'hypersécrétion de la cholécystokinine n'a pas encore donné en clinique une
pathologie individualisée.
L'hyposécrétion de la cholécystokinine est rencontrée en clinique dans la
maladie coeliaque (où il y a une destruction importante de la muqueuse
duodénale et jéjunale). Le patient présente
une mauvaise digestion des aliments et une malabsorption, dues
partiellement à une sécrétion insuffisante des enzymes
pancréatiques et de la bile.
une hypotonie de la vésicule biliaire.
7.4. La pancréozymine
Elle est stimulée par la présence des aliments dans la lumière intestinale
(glucose acide, acide et acides gras).
g) Anomalies cliniques
- L’hypersécrétion de la pancréozymine n'a pas encore donné en clinique une
pathologie individualisée
- L'hyposécrétion de la pancréozymine est rencontrée, en clinique dans la maladie
cœliaque (destruction importante de la muqueuse duodénale et jéjunale) où une
mal digestion et une malabsorption des aliments s'expliquant, en partie, sécrétion
insuffisante des enzymes pancréatiques et de la bile.
VIII. HORMONES D'ORIGINE RENALE
Sans être considéré comme une glande endocrine proprement parlant, le rein
sécrète certaines hormones telles que certaines prostaglandines et l'érythropoïétine. Ce
chapitre sera consacré uniquement à l'étude de l'érythropoïétine.
ERYTHROPOIETINE
b) Lieu de formation : C’est au niveau du tissu rénal qu'une enzyme « Erythrogénine » agit
sur un précurseur plasmatique d'origine hépatique et cette réaction aboutit à la
formation de l’érythropoïétine.
c) Méthodes d'obtention : Par extraction à partir du sang ou des urines des hommes
anémiques ou des animaux (moutons) rendus anémiques par la phénylhydralazine.
d) Méthodes de dosage : Jusqu'à présent, ce sont les méthodes biologiques qui sont les
seules possibles :
- Test de stimulation de l'incorporation de la thymidine-H3 dans les cellules
spléniques chez le rat rendu anémique avec la phénylhydralazine.
- Mesure de l'incorporation globulaire du radiofer - Fe 59 chez des rats ou souris
rendus polycythémiques par de multiples petites saignées.
12.1 INTRODUCTION
A. ANGIOTENSINOGENE
C’est une Alpha-2 globuline, synthétisée surtout par le foie, également dans un certain nombre de
tissus (cerveau, rein, glandes surrénales, vaisseaux, cœur) mais dans des proportions beaucoup plus
faibles ne dépassant pas 1 à 5 % de la production hépatique.
Sa production est nettement augmentée par les estrogènes et les glucocorticoïdes qui augmentent
l’expression de son gène de synthèse ; les hormones thyroïdiennes, le syndrome inflammatoire et
le traitement chronique par les inhibiteurs de l’enzyme de conversion
B. RENINE
1° Origine et synthèse
C’est une Enzyme appartenant à la classe des protéases. La synthèse de la forme inactive de la
rénine (prorénine) commence par la synthèse au niveau des cellules myo-épithéliales de l’artériole
afférente de l’appareil juxtaglomérulaire, d’un précurseur : la «pré-prorénine».
Ce précurseur est ensuite transformé en «pro-rénine», laquelle pourra soit être libérée sous cette
forme inactive dans la circulation sanguine ; soit après maturation dans des granules
intracellulaires, être transformée en rénine qui sera à son tour libérée dans la circulation.
Bien la rénine sous sa forme mature active soit essentiellement sécrétée au niveau du rein, il existe
de nombreux systèmes Rénine-Angiotensine « locaux » capables d’assurer sa production. Il s’agit
de l’endothélium vasculaire, de la glande surrénale, du cerveau, et des gonades.
2° Physiologie et régulation
1° Introduction
C’est une enzyme ubiquitaire chez les mammifères, capable d’hydrolyser les 2 derniers acides
aminés de l’extrémité carboxyle de peptides. L’enzyme de conversion est capable d’hydrolyser, en
plus de l’angiotensine I et de la bradykinine, de nombreuses autres substances, comme
l’enképhaline, la substance P, la LH-RH….
On distingue plusieurs formes de cet enzyme : enzyme de conversion membranaire des cellules
endothéliales (en particulier vx pulmonaires) et des cellules épithéliales ; forme testiculaire et
enzyme de conversion circulante.
D. ANGIOTENSINES
1° Formes
Il existe 3 types d’angiotensine :
1. Effets vasculaires :
L’A II est un puissant vasoconstricteur (40 x plus puissant que la noradrénaline à des doses
équimolaires), par mécanismes directs (augmentation de la concentration du calcium intra-
cytosolique) et indirects médiés par le système neurovégétatif avec augmentation du tonus
sympathique elle-même expliquée par 3 mécanismes:
A cette action vasoconstrictrice s’ajoute une action possible sur la trophicité vasculaire. En effet,
L’A II joue un rôle synergique sur la production de facteurs de croissance, ce qui explique une
hypertrophie et une hyperplasie cellulaire qui responsable de l’épaississement pariétal artériel
constaté dans certaines situations physiopathologiques.
2. Effets cardiaques
Les effets de l’angiotensine II au niveau cardiaque ont une double origine (directe et indirecte) :
3. Effets rénaux
E. ALDOSTERONE
1° Lieu de formation
2° Physiologie
3° Régulation
CHAPITRE XIII. PHYSIOLOGIE DES EICOSANOIDES
13.1 GENERALITES
1° Définition
Les Eicosanoïdes sont des molécules-signaux lipidiques basés sur un squelette à 20 atomes de
Carbone, impliqués dans un grand nombre de processus physiologiques et pathologiques
(inflammation, douleur,…).
Ils sont synthétisés à partir d’Acides Gras Polyinsaturés à 20 Carbones (en grec eikosi = 20) dans
presque toutes les cellules de l’organisme. Ils agissent de manière autocrine et paracrine car leur
demi-vie est très courte. Il existe 2 grandes familles d’eicosanoïdes :
1° Présentation
- Les prostaglandines sont caractérisées par un cycle pentagonal à 5C. On les nomme par 2
lettres : PG, suivi d’une 3ème : D,E,F,G ou H (selon les groupements cétones ou alcools
présents sur le cycle) puis un numéro en indice: 1, 2 ou 3 indiquant la série (càd le nombre
de double liaison sur les chaînes latérales). Ex : PGF2, PGE1
- Les Prostacyclines sont caractérisées par un cycle pentagonal à 5C et un cycle pentagonal
à 4C et 1O. On les nomme par 2 lettres : PG suivie de la lettre I puis un numéro en indice
1, 2 ou 3 pour la série. Ex : PGI2 = Prostaglandine I2 = Prostacycline
- Les Thromboxanes sont caractérisés par un cycle hexagonal à 5C et 1O. On les nomme par
2 lettres : TX suivies d’une 3ème A ou B (selon la nature du cycle) puis un numéro en indice
1, 2 ou 3 pour la série. Ex : TXA2 et TXB2
2° Biosynthèse
1) Effets généraux
Leurs rôles sont nombreux et variés. Ils diffèrent selon le type de Prostanoïdes et peuvent même
être opposés.
2) Effets sur différents processus physiologiques
13.3 Les Leucotriènes
1° Présentation
Les Leucotriènes sont des eicosanoïdes produits par les Leucocytes au cours de la réponse
immunitaire et immuno-allergique. Ce sont des dérivés d’acides gras à chaîne ouverte. Et donc sans
structure cyclique.
On les nomme par deux lettres : LT suivies d’une 3ème : A, B, C, D, E ou F (selon les groupements
fixés sur la chaîne hydrocarbonée) puis un numéro en indice : 3, 4 ou 5
2° Biosynthèse
3° Rôle des Leucotriènes
- LTB4 : Sécrété surtout par les PNN et les Monocytes/Macrophages stimule les fonctions
leucocytaires : chimiotactisme (PNN et Macrophages +++), migration transendothéliale,
dégranulation et libération des composants cellulaires, synthèse de Cytokines (INF, IL,…)
- LTC4, LTD4, LTE4 : Sécrétés surtout par les Mastocytes, les PNB et les PNE ont un effet
Bronchoconstricteur (constriction lente et continue) impliqué dans l’asthme et des effets
stimulant sur la contraction des muscles lisses digestifs
- HETE (intermédiaire) : puissants médiateurs de l’inflammation et de l’hypersensibilité
immédiate
Les autres rôles sont la sensibilisation des nocicepteurs (récepteurs à la douleur) et l’augmentation
de la perméabilité vasculaire à la base d’une vasodilatation, d’un gonflement (œdème), d’une
rougeur, et d’un échauffement
Une fois sécrétés par les cellules, les Eicosanoïdes se lient à des récepteurs transmembranaires
couplés à des protéines G (RCPG) qui activent en général l’Adénylate Cyclase avec synthèse d’AMPc
pour une réponse Cellulaire attendue
Les Eicosanoïdes étant des molécules lipidiques, ils peuvent donc aussi être des ligands pour des
récepteurs intracellulaires : les PPAR
13.5 EN RESUME
13.4. AUTRES DESCROTIONS DES EICOSANOIDES
1° Méthodes d'obtention :
Par extraction à partir des divers tissus chez l'homme ou chez l'animal (mouton).
2° Méthodes de dosages :
3° Régulation de la sécrétion
4° Anomalies cliniques
L'hyposécrétion des PG n'a pas encore donné en clinique une pathologie bien Individualisée
14.1. INTRODUCTION
Le terme cytokines a été introduit par Cohen et coll. en 1974 regroupant les anciens termes
de lymphokines et monokines
14.2. CARACTERISTIQUES
Les cytokines sont de nature protéique, le plus souvent glycosylées (glycoprotéines) et leur
synthèse est inductible.
Elles activent ou modifient le comportement des cellules-cible après interaction avec des
récepteurs de surface spécifiques.
14.3 RECEPTEURS
On distingue plusieurs classes de récepteurs : des hématopoietines (classe I), des interférons
(classe II), des TNF (classe III), de la superfamille des Ig, des facteurs de croissance, et des
chimiokines
14.4. CLASSIFICATION
Une classification basée sur le type de réponse dans laquelle sont impliqués ces médiateurs,
distingue :
- les cytokines des réponses immunitaires, comprenant la quasi-totalité des
interleukines, mais aussi l'interféron gamma (IFN1) et les facteurs de nécrose
des tumeurs ;
- les cytokines antivirales comprenant les interférons de type 1 et de type 2 et
l'interleukine-16 (IL-16) ;
- les cytokines de l'inflammation dont certaines sont pro inflammatoires (IL-
1, TNF, IL-6), d'autres anti-inflammatoires
- les cytokines de l'hématopoïèse comprenant les différents facteurs de
croissance (CSF pour "colony stimulating factors"), le stem cell factor (SCF),
mais aussi l'IL-3, l'IL-5 et l'IL-7.
- les cytokines fibrosantes (IL-1-RA, IL-10, transforming growth factor béta
[TGF9]). et de la fibrose
- les chimiokines impliquées dans le recrutement des cellules vers le site du
conflit
Selon leur structure, les cytokines peuvent être présentées par le schéma ci-après :
On observe parfois qu'une combinaison de cytokines produit un effet plus important que
la somme des effets de chacune d'elles, c'est-à-dire qu'il y a synergie, ou encore provoque
une réponse qu'aucune des cytokines impliquées ne peut induire par elle-même.
La liaison d'une cytokine à son récepteur spécifique peut entraîner différents types de
réponse selon la cellule, son degré d'activation et son degré de différenciation. Ces réponses
sont : mouvements cellulaires (cytosquelette), activation membranaire (synthèse de
médiateurs lipidiques), flux calcique, transcription génique et synthèse protéique,
prolifération (synthèse d'ADN et mitose), différenciation et mort cellulaire
Les cytokines sont des messagers du système immunitaire tandis que les hormones sont
ceux du système endocrine les autres éléments de différence sont présentés dans le tableau
suivant :
-
15.1 INTRODUCTION
15.2.1 Oestrogènes
La leptine dont la concentration circulante est proportionnelle chez l’homme à l’indice de masse
corporelle, est une adipokine constituée de 146 AA, sécrétée par les adipocytes et codée par le gène
Ob. Les adipocytes féminins en sécrètent trois fois plus que les masculins.
Son action essentielle est la baisse de la prise alimentaire grâce à sa fixation sur l’hypothalamus
ventro-médian (via ses récepteurs) avec stimulation de la synthèse des mélanocortines qui se lient
au MCR4 en l’activant.
Sa présence en quantité plus importante augmente la dépense énergétique en augmentant la
production de chaleur par l'organisme
Sur le plan métabolique, on note :
Le manque de leptine entraine un stockage accru de masse grasse ; une augmentation de l'affinité
pour les aliments.
Une action périphérique et directe de la leptine sur l’adipocyte se traduit par une diminution de
leur sensibilité à l’action de l’insuline sur le transport du glucose
15.2.3 Cytokines
Le TNF-α est absent du préadipocyte et n’est synthétisé que dans l’adipocyte. Son effet négatif sur
la transmission du signal engendré par le récepteur de l’insuline est à la base de l’établissement de
l’insulinorésistance.
Les adipocytes humains sécrètent également l’interleukine-6 (IL-6)
Outre les facteurs de croissance TGF, PGE2 ; la monobutyrine (1-butyryl-glycérol) apparaît comme
un produit de sécrétion spécifique de l’adipocyte. Elle favoriserait la vascularisation du tissu
adipeux en voie de développement et la vasodilatation des microvaisseaux.
Parmi les mitogènes, l’expression du gène IGF-I est réglée par l’hormone somatotrope (GH)