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Plan détaillé
I- Introduction
IV- Conclusion
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I- Introduction
En santé, le stress : « réaction permettant l’adaptation aux différentes conditions externes
ou internes » est pourtant le facteur protecteur de l’organisme. Il participe aux différents
systèmes destinés à préserver nos fonctions vitales et par extension, nos organes vitaux et
donc notre cerveau. Les réactions face à un agent stresseur déclenchent une modification
comportementale. Ces réactions ne sont pas les mêmes lorsqu’elles surviennent une seule
fois ou de manière répétée. Quelles sont les mécanismes qui permettent à l’organisme
d’avoir une réaction appropriée ?
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4) Implication d’un système neuro-endocrinien
Le troisième circuit cérébral activé par le stress pour activer les fonctions corporelles est
le système neuro-endocrine. L’activation des neurones du système limbique
déclenche la phase de résistance : elle est caractérisée par la libération de cortisol dans le
sang par la glande cortico-surrénale. Elle met en jeu l’axe hypothalamo-hypophysio-
corticosurrénalien. Le réseau neuronal complexe du système limbique converge vers
l’activation du noyau paraventriculaire (NPV) de l’hypothalamus qui sécrète du CRH dans la
circulation sanguine.Le CRH libéré entraîne la sécrétion d’ACTH dans le sang par les cellules
adrénocorticotropes de l’hypophyse antérieure. L’ACTH entraîne la libération de cortisol par
les cellules de la glande cortico-surrénale (dans la zone fasciculée). Le cortisol agit en
synergie avec l’adrénaline, il augmente la glycémie plasmatique et inhibe le système
immunitaire. A la fin du processus, le cortisol sanguin exerce un rétrocontrôle négatif sur la
sécrétion de CRH par l’hypothalamus et d’ACTH par l’hypophyse antérieure. Les
concentrations sanguines d’adrénaline et de cortisol redeviennent normaux, favorisant le
rétablissement de conditions de fonctionnement normales et durables (fréquence
cardiaque, fréquence ventilatoire, glycémie) : c’est la phase de résilience.
Ainsi, les voies de communication nerveuse et hormonales agissent de manière synergique
ou complémentaire et permettent l’adaptabilité de l’organisme.
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II/ Les effets du stresse chronique et sa prise en charge
A- Le stress chronique et son impact sur l’individu
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B- Les traitements médicamenteux face au stress chronique
3) La pratique sportive
Elle est à l’origine de la production d’endorphines qui sont capables d’activer le système de
récompense et le système limbique. Elle contribue à un renforcement du tonus du nerf vague.
Le nerf vague (ou parasympathique) est un nerf qui ralentit le cœur, en particulier au repos.
Ce nerf a une action tonique (décharge continue de potentiels d’action) qui peut être amplifiée
par des exercices de conditionnement.
4) La cohérence cardiaque
La cohérence cardiaque fait également partie des stratégies qui permettent d’améliorer son
tonus vagal. Elle consiste à réaliser des exercices de respiration, sur un rythme de plus en
plus lent. Ceci force à se concentrer pour ne pas respirer trop rapidement (des cycles
respiratoires de 5 secondes puis 10 …). De nombreux outils sont disponibles pour s’y
entraîner (vidéos youtube, applications smartphones …).
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5) Les stratégies cognitives
Ces stratégies agissent sur le fonctionnement du cerveau afin de réduire l’état anxieux et de
favoriser la concentration : - Les thérapies cognitives comportementales (TCC) qui
correspondent à une interaction avec un psychiatre ou psychologue dans le but d’évoquer
les difficultés afin de mieux les surmonter. Globalement, le fait de pouvoir échanger et
discuter améliore la résistance contre le stress. - La méditation pleine conscience : il s’agit
d’exercices qui reposent sur des exercices respiratoires (type cohérence cardiaque) mais
également sur des exercices mentaux (visualisation de parties du corps, visualisation
d’objets, exercices de détachement …).Ces exercices transforment progressivement le
cerveau (plasticité) et permettent aux sujets de réduire de très nombreux éléments associés
au stress tels que l’attention, la prise de distance, la capacité à ne pas sur-réagir …
Conclusion
Le stress chronique correspond à une incapacité du système d’adaptabilité au stress à
retrouver un état d’équilibre = résilience. Cette plasticité = modification du fonctionnement
du système nerveux est mal-adaptative : elle réduit les facultés de l’organisme à surmonter
son stress. Les traitements médicamenteux visent à favoriser la résilience du système, mais
peuvent aussi engendrer des effets secondaires, comme la sédation et des troubles de
l’attention. Des pratiques alternatives semblent corriger les effets négatifs du stress
chronique sans les effets secondaires des médicaments anxiolytiques et antidépresseurs.
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