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La psychologie est une science qui étudie les processus mentaux. Cette discipline vous
permettra d'apprendre à mieux vous connaître, mais aussi à obtenir la meilleure version
de vous-même grâce au développement personnel.
Si vous souhaitez également comprendre le comportement des êtres humains pour mieux
les analyser, la psychologie vous sera d'une grande aide, notamment pour repérer les
personnes et relations toxiques !
VIDÉO
L’anatomie est organisée par niveaux, des plus petits composants des cellules aux tissus et
organes et systèmes d’organes.
L’anatomie macroscopique est l’étude des organes du corps visibles à l’œil nu lors d’une
inspection visuelle et lorsque le corps est ouvert pour un examen (dissection).
L’anatomie cellulaire consiste à étudier les cellules ainsi que leurs composants à l’aide de
techniques et d’instruments spéciaux comme le microscope.
L’anatomie moléculaire (souvent appelée biologie moléculaire) est l’étude, d’un point de vue
biochimique, des composants cellulaires les plus petits.
Cellules sanguines
Cellules musculaires
Cellules cutanées
Cellules nerveuses
Cellules glandulaires
Certaines cellules, comme les cellules sanguines, circulent librement dans le sang et ne sont
pas attachées entre elles. D’autres, comme les cellules musculaires, sont intimement liées
entre elles.
© yodiyim - 123RF
SOMMAIRE
Définition
Rôle
Anatomie
Schéma
Système nerveux central
Système nerveux sympathique
Système nerveux périphérique
Système nerveux autonome
Système nerveux somatique
Maladies
Examens
Médecin
Schéma du système
nerveux © arborelza - 123RF
Quel est son rôle ?
"L'ensemble des structures du système nerveux permettent les commandes qui vont faire fonctionner les
différents organes et aussi de recevoir des messages sensitifs et sensoriels de l'extérieur" explique le Pr
Yannick Béjot. Des informations sensitives (chaud, froid, douleur, vibration, etc..) et sensorielles (visuelles,
auditives, gustatives, etc..) dites afférentes arrivent au système nerveux central par
l'intermédiaire du système nerveux périphérique. Le cerveau traite alors ces informations et peut produire
une réponse motrice dite efférente. Cette réponse chemine par la moelle épinière puis par les nerfs
périphériques moteurs. "Ces nerfs proviennent de la moëlle et vont vers les différents organes ou muscles
ou ramènent les signaux des différents récepteurs sensitifs" informe le neurologue. Les nerfs périphériques
afférents ou sensitifs apportent l'information au système nerveux central, à l'inverse les nerfs périphériques
moteurs ou efférents véhiculent la réponse du système nerveux central vers les muscles, permettant la
création d'un mouvement.
Système nerveux central : définition, maladies, schéma
Le système nerveux est le centre de traitement des informations : c'est de lui que partent les
différentes commandes. Où se situe-t-il ? De quoi est-il composé ? Que se passe-t-il en cas de
dysfonctionnement ?
Système nerveux sympathique : définition, schéma
Le système nerveux sympathique ou "orthosympathique" appartient au système nerveux autonome.
Système nerveux périphérique : c'est quoi ?
Le système nerveux périphérique permet au système nerveux central de communiquer avec le
monde extérieur et le milieu intérieur. Les nerfs qui le composent recueillent les
informations sensitives et sensorielles en périphérie et les acheminent vers le système
nerveux central puis en transmettent les ordres vers les organes.
La physiopathologie est une discipline de la biologie qui désigne l’étude des troubles du
fonctionnement de l’organisme, quand celui-ci est affecté par une maladie.
Non, il n’y a pas de médecin spécialiste de la physiopathologie. Tous ont étudié cette matière
dans le cadre de leurs études, avec parfois un accent plus marqué sur l’un ou l’autre des
systèmes organiques (digestif, respiratoire, urinaire, circulatoire, cutané, etc.) en fonction de
la spécialité qu’ils ont choisie. C’est cette bonne connaissance des dysfonctionnements du
corps et de ses organes qui leur permet de poser des diagnostics et de proposer les traitements
les plus adéquats à leurs patients.
Il existe encore de nombreuses maladies dont on ne connaît pas bien les causes et
mécanismes. Leur étude physiopathologique doit permettre de développer des traitements qui
ne seront plus seulement symptomatiques, mais étiologiques, c’est-à-dire qui traiteront le mal
définitivement à la racine. Ce type de recherches permettrait par exemple de mieux
comprendre comment le stress devient pathogène chez certains individus mais pas d’autres, et
pourquoi il n’affecte pas toujours les mêmes tissus, en mettant en évidence les mécanismes de
régulation qui ne fonctionnent pas correctement et l’impact que cela peut avoir sur les
différents organes.
Les progrès dans la connaissance des facteurs de risque et des mécanismes qui conduisent à
développer un cancer ou un diabète autorisent, par ailleurs, le développement d’une médecine
plus individualisée, avec des traitements de plus en plus personnalisés par rapport à chaque
patient.
Médecins ;
Mais aussi de biologistes ;
De biochimistes ;
De biophysiciens ;
D’immunologistes ;
Ou encore d’anatomopathologistes et de spécialistes de l’imagerie médicale, etc.
Tous mettent leurs compétences et expertises au service de l’amélioration des connaissances
sur une pathologie ou une famille de pathologies donnée.
Si vous avez été enrôlé dans un essai clinique ou dans tout autre recherche en tant que sujet
d’études, ces travaux sont encadrés par un dispositif réglementaire très strict, visant à protéger
les personnes participantes et à garantir leurs droits. Dans le cadre de ces recherches, les actes
pratiqués (examens et prélèvements, traitements, etc.) sont définis dans un protocole de
recherche qui doit être respecté par les médecins investigateurs (qui dirigent et surveillent la
conduite de la recherche).
Ainsi, une recherche sur les personnes ne peut être effectuée sur l’être humain que si certaines
conditions sont réunies :
La recherche doit se fonder sur le dernier état des connaissances scientifiques et sur
une expérimentation préclinique suffisante ;
Le risque prévisible encouru par les personnes qui se prêtent à la recherche ne doit pas
être hors de proportion avec le bénéfice escompté pour ces personnes ou l’intérêt de
cette recherche ;
La recherche doit viser à étendre la connaissance scientifique de l’être humain et les
moyens susceptibles d’améliorer sa condition ;
La recherche doit avoir été conçue de telle façon que soient réduits au minimum la
douleur, les désagréments, la peur et tout autre inconvénient prévisible liée à la
recherche.
Sur son site, l’Institut national de la santé et de la recherche médical (Inserm) rappelle que
l’intérêt des personnes qui se prêtent à une recherche prime toujours sur les seuls intérêts de la
science et de la société.
Manifestations psychiatriques dans les
pathologies neurologiques
Psychiatric symptoms in neurological
diseases
Résumé
Des symptômes d’allure psychiatrique peuvent se rencontrer au cours de certaines
pathologies neurologiques. Trois principales situations se présentent. D’une part,
celle où les symptômes psychiatriques sont inauguraux et révèlent une maladie
neurologique. La deuxième situation est celle d’une pathologie neurologique
apparaissant sur un fond de maladie psychiatrique ancienne, ce qui rend souvent
l’identification du syndrome neurologique difficile, du fait de l’intrication avec
l’histoire psychiatrique. La troisième situation est celle de la survenue de symptômes
d’allure psychiatrique au cours de l’évolution d’une pathologie neurologique connue,
imposant de rechercher un éventuel facteur de décompensation. L’enjeu principal
reste de ne pas méconnaître une éventuelle étiologie curable, même si les maladies
neurodégénératives sont les plus fréquentes chez le sujet âgé. Les éléments du
contexte, les caractéristiques des symptômes psychiatriques, et la recherche de signes
associés orienteront vers une origine organique neurologique. Les principales
étiologies neurologiques, pouvant se révéler par des troubles d’allure psychiatrique,
sont les encéphalites auto-immunes, certaines pathologies inflammatoires ou
systémiques (notamment le lupus, le syndrome de Goujerot–Sjögren, le syndrome
des antiphospholipides ou la sclérose en plaques), les pathologies infectieuses
(encéphalite herpétique, syphilis, VIH, neurocysticercose), les maladies à prions,
certaines maladies métaboliques (maladie de Wilson, Niemann–Pick type C, Tay–
Sachs, porphyrie aiguë intermittente, déficit en MTHFR…), la maladie de
Huntington, les calcifications cérébrales idiopathiques, les toxiques ou certains
médicaments, les lésions cérébrales focales (vasculaires, tumorales, post-
traumatiques), les pathologies des petits vaisseaux cérébraux (vascularites,
CADASIL), et les maladies neurodégénératives (dégénérescence frontotemporale,
maladie à corps de Lewy et maladie d’Alzheimer, notamment). Dans ce cadre, il est
nécessaire d’effectuer un bilan paraclinique systématique comportant, au moins, un
prélèvement sanguin, une IRM cérébrale et, souvent, une ponction lombaire, qui sera
complété en fonction des orientations diagnostiques issues d’un examen clinique
soigneux. Le traitement sera étiologique lorsque cela est possible, mais le plus
souvent symptomatique, en s’appuyant sur des équipes pluridisciplinaires
neuropsychiatriques à l’écoute du patient et de son entourage.
Introduction
Après une période de proximité du temps de la neuropsychiatrie, puis d’éloignement, les
connaissances médicales et scientifiques récentes conduisent à un nouveau rapprochement ou,
tout au moins, au renouvellement d’un questionnement commun entre la neurologie et la
psychiatrie. Bien qu’il existe encore une distinction entre pathologies neurologiques et
pathologies dites psychiatriques, il faut bien reconnaître que ces pathologies sont toutes sous-
tendues par le dysfonctionnement d’un même organe, le cerveau, et s’accompagnent toutes
d’une souffrance ou d’un vacillement de la vie psychique. De plus, des symptômes que l’on
attribue classiquement à une origine psychiatrique sont retrouvés, de façon non
exceptionnelle, dans un certain nombre de pathologies neurologiques [1]. Des troubles
d’allure psychiatrique peuvent même être inauguraux et rendre le diagnostic neurologique,
parfois, délicat et retardé. C’est la principale situation que nous allons détailler dans cet
article, car les enjeux en termes de prise en charge du patient sont importants.
Une évolution clinique cognitive déficitaire atypique, survenant chez un patient suivi pour une
maladie psychiatrique ancienne, telle qu’une maladie bipolaire ou une schizophrénie, peut être
le signe d’une pathologie neurologique surajoutée, principalement neurodégénérative chez les
sujets âgés. Identifier un syndrome cognitif topographique neurologique est alors souvent
délicat, puisque la plupart des maladies psychiatriques sévères chroniques s’accompagnent de
signes neurologiques surajoutés, en particulier de troubles cognitifs.
Enfin, des symptômes d’allure psychiatrique peuvent apparaître au cours d’une pathologie
neurologique déjà diagnostiquée (Fig. 1). Les symptômes neuropsychiatriques sont observés
chez plus de 60 % des patients déments et sont corrélés aux stades de sévérité de la maladie.
Des symptômes psychiatriques peuvent, parfois, être favorisés par des traitements
médicamenteux prescrits dans le cadre de pathologies systémiques (corticoïdes notamment),
ou neurologiques (traitements dopaminergiques, certains antiépileptiques).
Section snippets
Principales pathologies neurologiques non
neurodégénératives pouvant se révéler par des troubles
psychiatriques : recherche d’une étiologie curable
Nous allons passer en revue les principales pathologies neurologiques non neurodégénératives
pouvant être révélées par des troubles psychiatriques inauguraux, en les classant par types de
mécanismes physiopathologiques (Tableau I).
Démarche diagnostique
La recherche des éléments évocateurs d’une origine organique mentionnés ci-dessus nécessite
une évaluation complète et systématique, comportant tout d’abord un interrogatoire détaillé
précisant l’histoire des troubles et recherchant des éléments de contexte évocateurs (signes
systémiques récents, antécédents personnels et familiaux, notamment). Il est également
indispensable de procéder à une évaluation pluridisciplinaire combinant une expertise
psychiatrique spécialisée, à la recherche
Traitements
Le traitement est avant tout étiologique lorsque cela est possible. Un traitement
immunosuppresseur ou immunomodulateur est recommandé dans les formes probables ou
définies de psychose auto-immune (échanges plasmatiques, immunoglobulines intraveineuses,
corticoïdes, Imurel, Metothrexate, Rituximab), sans consensus clair actuellement sur les
modalités exactes du traitement à mener [3]. Les étiologies infectieuses justifient les
traitements antibactériens ou antiviraux adaptés, et certaines
Conclusions
La prise en compte des manifestations psychiatriques dans les pathologies neurologiques est
importante à plus d’un titre. Elle permet, tout d’abord, de mieux prendre en charge les patients
en évitant les errances diagnostiques, et en initiant rapidement les traitements étiologiques
appropriés lorsque cela est possible. Le diagnostic précoce des maladies n’ayant pas
actuellement de traitement curatif est également important pour ajuster au mieux les
traitements médicamenteux symptomatiques, en